Je n’arrive pas aller au bout de mes projets

Il peut arriver que l'on ne puisse achever les tâches que l'on s'est assignées avant la fin d'un délai. Lorsque ce fait devient récurrent, il convient de se poser des questions afin d'évaluer la situation. Si tu es déterminée, il existe des solutions pour t'aider à atteindre tes objectifs à court, moyen ou long terme.

Rester focalisé sur l'objectif

Avant tout propos, il est impératif que tu te donnes un but. En procédant ainsi, tu consolides la fondation de ton projet. Quels que soient les détournements, tu es certains de toujours retrouver l'itinéraire pour aller à l'objectif.

Il est suggéré que l'objectif soit unique afin d'éviter que tu perdes du temps à faire des choses beaucoup moins importantes. Par contre, le but central peut être détaillé en plusieurs échelles que tu devras passer pour concrétiser ta vision.

La planification pour être certain d'aller au bout

Une fois que l'objectif a été désigné, il est opportun de s'organiser. C'est grâce à une planification millimétrée et rigoureuse que le but visé sera atteint. Ce moyen permet de ne pas perdre de vue le résultat recherché.

Aussi bien pour les projets de grande envergure, que pour les tâches quotidiennes, un plan est toujours d'actualité. À ce titre, il te permet d'évoluer graduellement, mais représente aussi ta base. En vérité, les détails relatifs à ton plan te servent de repères quant à l'état de ton évolution sur le programme. Autrement dit, tu sais exactement l'étape suivante, et ce, malgré une longue absence.

Être réaliste dans les prévisions

Pendant que certaines personnes se sous-estiment, d'autres font exactement le contraire. Elles surévaluent leur capacité à accomplir certaines missions. Pour éviter de répéter les projets inachevés, tu dois être le plus réaliste possible. C'est une disposition qui concerne autant tes capacités personnelles que celles de ton environnement.

Il est tout à fait inutile d'organiser sa journée sur la base de 30 heures d'activité. Tu ne disposes que de 24 heures par jour. Pire, c'est une période de temps qui inclut le repos, et qui devra ainsi être fractionnée. C'est un élément important à prendre en compte pour ta planification. Il ne faut certainement pas oublier tes capacités et tes limites. Quand cela est nécessaire, il faut savoir déléguer afin d'atteindre ton objectif.

Enfin, il est convenable de savoir accepter les retards et les manquements. Malgré une bonne , d'autres éléments pourraient t'empêcher t'atteindre ton but. Il est raisonnable de l'accepter et de faire avec ce que l'on a.

Somme toute, c'est un exercice personnel que tu as à faire pour atteindre tes objectifs. Par ailleurs, il y a d'autres facteurs externes que tu devras toujours prendre en considération.

 

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12 Comments

  • Azu

    1 mai 2020

    Je me reconnais totalement dans cette chronique : les activités commencées mais jamais terminées, une reconversion pro où je n’ai jamais eu la force d’aller jusqu’au bout (bon finalement je suis en CDI et très heureuse donc je me dis que c’était pas plus mal de pas terminer ça). Mais comme toi, parfois ça me pèse, surtout quand se sont de gros projets, style avoir le permis de conduire… Et comme pour toi mon mari est un peu pareil. Ce n’est pas facile au quotidien, et clairement je pense aussi que cette une manière de pousser au loin mes peurs de l’inconnu…

    • Rosa Evril

      1 mai 2020

      Ça fait du bien de ne pas être seule 🙂 je pense aussi que c’est lié à une façon de repousser les peurs, de rester dans sa zone de confiance. Pour le permis de conduire, j’ai eu beaucoup de mal à l’avoir mais à l’époque j’étais poussée par mes parents. Sinon j’aurais laissé tomber je pense. Et finalement je ne conduis presque jamais…

  • Emilie

    1 mai 2020

    Alors pour le coup je suis ton exacte opposée : impossible pour moi de laisser quoi que ce soit en plan. Que ce soit sur le plan pro ou le plan perso IL FAUT que je finisse tout ce que je commence quel que soit le temps que j’y passe et l’effort que cela demande.
    J’ai grandi dans un environnement très / trop exigeant qui ne tolérait aucun relâchement d’aucune sorte.

    • Rosa Evril

      1 mai 2020

      Moi aussi j’ai grandi dans un environnement très exigeant, peut être que c’est aussi une manière de m’en affranchir que de me « laisser le droit » de ne pas finir les choses. Est ce que tu en souffres de ne pas pouvoir laisser les choses en plan justement ?

  • Palau

    1 mai 2020

    Bonjour, je me reconnais également dans cet article. L’analyse que j’ai fait de mon fonctionnement serait plutôt en lien avec la quantité d’idées qui me passent dans la tête : tout m’intéresse, je veux tout faire, mais en réalité je n’ai ni le temps ni l’énergie pour tout, ou alors le temps de formation nécessaire pour y arriver me décourage au premier essai… Mari idem, source de conflits depuis qu’on a des enfants, car ce n’est pas possible de juste commencer des choses pour eux, ils ont besoin d’un quotidien fiable et programmé, même si c’est plus simple au fur et à mesure qu’ils grandissent

    • Rosa Evril

      1 mai 2020

      Je me reconnais aussi dans ce que tu dis, que beaucoup de choses me passent par la tête et que j’ai du mal à tout faire. C’est frustrant 🙂 Je n’ai pas encore d’enfants donc j’ai du mal à me projeter là dessus, mais je trouve ça bien qu’ils puissent être déclencheurs d’un changement. Est ce que tu arrives justement à mettre en place ce cadre fiable et programmé dont tu parles ?

  • Marjolie

    2 mai 2020

    Je me reconnais dans beaucoup de ce que tu écris, donc tu vois, on est plusieurs 😉 moi j’ai pas ça pour ranger le linge, mais alors pour tous les trucs importants, bingo! (j’ai exactement les mêmes problématiques pour le boulot précaire et les envies de projets créatifs jamais concrétisés ou achevés)
    A mon avis, il y a bien de la procrastination là-dedans (mais pas que ça), parce que la procrastination me semble souvent très liée à la peur de ne pas réussir et à des questions d’estime de soi.
    Pour le côté créatif mais éparpillé, ça me fait penser aux hauts potentiels aussi. Je ne sais pas si tu en as d’autres caractéristiques (hypersensibilité, grande empathie, sens aigu de la justice, par exemple), ça pourrait être une piste éventuellement?

    • Rosa Evril

      2 mai 2020

      Oui ça fait du bien de voir qu’on est plusieurs à avoir ce fonctionnement 🙂 et je suis d’accord concernant la procrastination. Ce n’est pas juste la flemme mais aussi un moyen d’éviter ce qui est inconfortable. Très bien vu pour le côté haut potentiel, j’ai aussi écrit un article à ce sujet qui va être publié très bientôt 😉

      • Marjolie

        11 mai 2020

        Ah bah tiens… 😉
        Copine !

  • Suzanna

    9 novembre 2020

    Salut à toi Rosa. Je tiens à te remercier très fort pour cet article, dont la lecture a déclenché en moi beaucoup d’émotions et de larmes. On est en reconfinement en ce moment, et c’est très dur pour moi de me retrouver face à mon miroir.
    Au quotidien, je commence un milliard et demi de truc, mais dès qu’il s’agit de concrétiser, de sortir de ma zone de confort, de me mettre en « insécurité » émotionnelle, il n’y a plus personne, une part de moi trouve toutes les bonnes excuses du monde pour que j’annule tout.
    A vrai dire, j’en peux plus. Ca m’épuise et ça fait 9 ans que ça dure (j’ai 27 ans), depuis que j’ai quitté le domicile familiale en fait.
    J’ai commencé des trucs merveilleux, j’ai eu des emplois géniaux mais j’ai toujours arrêté un mois avant la fin du contrat, pareil pour les formations, j’ai toujours arrêté une ou 2 semaines avant la fin officielle. Je suis d’accord qu’il y a un rapport avec la peur de faire un choix, de l’engagement.
    Je me demande aussi si il y a un rapport avec la peur de la mort, car c’est trop viscéral pour être anodin, cette part qui « m’empêche » veut en fait me protéger je crois. C’est dur d’en parler, car ça vient toucher des choses très sensibles pour moi, c’est pour ça que lire ton article m’a stimulé, car j’ai réalisé que c’était possible d’en parler.
    Je cherche, j’écris, je me pose mille questions, mais je ne trouve aucune réponse à « pourquoi suis-je ainsi ». Alors pour le moment -et j’ai que ça à faire- j’accueille et j’accepte d’avoir traversé ça ces dernières années. C’est la première fois que j’écris ça ailleurs que sur mes cahiers personnels, ça me fait bizarre et beaucoup de bien…
    J’ai l’impression parfois d’être absolument « anormale », décalée, inadaptée à ce monde, auquel je comprends rien (et ça ne fait qu’empirer). Je me sens lasse, épuisée, et ça me fait peur, comme si j’avais plus d’énergie alors que d’habitude je pète le feu, j’adore les humains, le lien social, là j’ai juste envie de rester cloîtrer avec mes livres.. c’est une vraie souffrance, mais qui me paraît « petite » à côté du reste du monde, alors j’en parle peu.. c’est dur quoi.
    voilà, merci d’avoir lu mon pavé…
    Suzanna

    • Rosa Evril

      20 novembre 2020

      Bonjour Suzanna et merci pour ton commentaire qui m’a beaucoup touchée. Tout d’abord, sache que tu n’es pas seule, nous sommes nombreuses à nous sentir en décalage. Je pense que ta méthode d’écrire est la bonne. Essaie peut être de réfléchir à des choses que tu as vraiment envie de faire, et de mettre ensuite des paliers avec des petites choses à faire quotidiennement pour réaliser tes objectifs. Et si tu en as la possibilité, n’hésite pas à te faire aider par un professionnel, il n’y a aucune honte à ça. Pour terminer, je n’écris plus sur ce blog mais je t’invite à me suivre sur Bribes de Vies un autre blog collaboratif où jecris avec le même pseudo. Bon courage à toi !

  • Prisci

    19 juillet 2021

    Bo.jour je me sens pareil mais je ne sais pas trop pourquoi je suis comme ça.. ya aussi le fait que je change d idee tout le temps. J ai un cdi avec des horaires parfaites mais je deteste ce que je fais en ce moment. Ca fait 5ans que je fais la meme chose et ca me lasse tout simplement. Je veux changer mais j aime trop les horaires que jai et jai quasipent tous les mois une idee différente. L.ideal serait que j arrive a aimer de nouveau ce que je fais