Je suis une petite sœur de jumeaux, qu’est-ce que ça change ?

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Avoir des jumeaux est une bénédiction pour beaucoup de familles. Mais avez-vous déjà réfléchi à ce que cela implique d'être la petite sœur ou le petit frère d'un duo de jumeaux ? Les considérations peuvent aller bien au-delà de l'âge et du genre. Que vous soyez grand frère ou petite sœur, il peut y avoir un certain nombre d'avantages et d'inconvénients liés à l'appartenance à un trio composé de jumeaux et d'une seule non-jumelle. Dans cet article, nous verrons en profondeur les différents aspects de cette expérience unique.

Avantages et inconvénients de faire partie d'une de jumeaux

Les jumeaux ont tendance à être très proches. Et puisque deux personnes partagent le même ADN et les mêmes gènes, elles peuvent être encore plus proches, créant souvent un sentiment d'unité et d'intimité. Cependant, cette proximité peut présenter certains défis pour un tiers qui n'est pas un jumeau, surtout si celui-ci est jeune.

Les avantages d'être le petit frère ou la petite sœur d'un duo de jumeaux

  • Vous aurez toujours quelqu'un avec qui vous amuser et partager des moments. Les jumeaux sont très complices et passent beaucoup de temps ensemble. Vous ne serez jamais seul(e) et vous trouverez toujours un compagnon de jeu à vos côtés !
  • Vous apprendrez à vous adapter. Étant donné qu'ils sont tous les deux très proches, vous devrez apprendre à travailler en binôme et à apporter des compromis à votre relation. Cela peut être un exercice très utile qui vous servira plus tard dans la vie.
  • Vous aurez un soutien supplémentaire. Les jumeaux sont connus pour s'entraider et se soutenir mutuellement. Profitez de cet atout supplémentaire et faites attention aux conseils qu'ils peuvent vous donner !

Les inconvénients d'être le petit frère ou la petite sœur d'un duo de jumeaux

  • Vous pouvez vous sentir exclu. Il est possible que vous vous sentiez comme si vous n'étiez pas à la hauteur par rapport aux jumeaux. Cette sensation d'être «laissé de côté» peut être très frustrante et déprimante.
  • Vous pouvez vous sentir submergé. Deux contre un, ce n'est pas toujours facile. Entre les rires et les blagues entre eux, il peut arriver que vous vous sentiez isolé et ignoré.
  • Vous pouvez avoir une rivalité avec vos frères jumeaux. La rivalité fraternelle peut être exacerbée par les jumeaux. Vous pouvez vous sentir obligé(e) de rivaliser avec eux pour attirer l'attention et l'affection de vos parents.

Conseils pour les petits frères et petites sœurs de jumeaux

Pour s'assurer que la relation entre les jumeaux et le non-jumeau reste harmonieuse et positive, voici quelques conseils simples :

  1. Ne pas comparer. Il est très important de ne pas comparer le non-jumeau aux jumeaux. Chaque membre de la famille est unique et doit être traité avec équité et respect.
  2. Donnez-lui de l'attention. Prévoyez des moments spéciaux rien que pour le non-jumeau. Cela peut être une sortie, un jeu ou même un simple repas ensemble.
  3. Encouragez l'indépendance. Aidez le non-jumeau à développer sa propre personnalité et à avoir confiance en lui. Encouragez les activités extra-scolaires et les intérêts personnels.
  4. Offrez-lui du soutien. Quand le non-jumeau fait face à des difficultés, aidez-le à trouver des solutions. Soyez disponible pour le soutenir et l'encourager dans ses efforts.

En résumé, être la petite sœur ou le petit frère d'un duo de jumeaux présente des avantages et des inconvénients. Parmi les avantages, on peut citer la présence constante et le soutien supplémentaire qu'offrent les jumeaux. Mais il y a aussi des défis à relever, notamment l'exclusion et la rivalité fraternelle. Pour que tous les membres de la famille puissent vivre heureux et épanouis, il est important que les parents accordent suffisamment d'attention à chacun et encouragent le et l'indépendance.

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10 Comments

  • Marmotte

    25 janvier 2016

    … Que je ne désespère pas alors … J’aurai peut être un jour de bonnes relations avec mes soeurs ! Moi je suis l’ainée et mes petites soeurs ont 3 ans et demi de moins que moi. Au contraire de tes frères elles ne sont toujours pas séparées ( à 26 ans elles sont en collocation ensemble) et malgré mes appréhensions, mes alertes même, ça devient plus que difficile à vivre pour une… Bref depuis 26 ans je vis à coté de leur couple et continue, c’est d’ailleurs encore plus douloureux que ce que j’ai connu enfant, mais le plus difficile reste de voir qu’à l’heure actuelle leur relation les empêche de s’épanouir réellement mais qu’aucune, ni même nos parents, ne fassent quoique ce soit pour améliorer les choses …

    • Mlle Moizelle

      25 janvier 2016

      En même temps, à 26 ans, j’ai presque envie de dire « heureusement que vos parents ne s’en mêlent pas! »
      Mais je comprends que cela soit frustrant à vivre pour toi, si tu perçois une souffrance et te sens impuissante… :-/ pas cool!

    • Leaureine

      25 janvier 2016

      Ce ne doit pas non plus être facile d’être l’aînée de jumeaux/jumelles…
      Certains jumeaux s’épanouissent dans le fait de tout faire à deux, de ne jamais se couper de l’autre, mais s’il y a souffrance de l’un ou de l’autre ou des deux, peut-être faut il les aider à s’interroger sur leur relation? sur une prise de distance, même relative (avoir chacune son chez soi par exemple)?
      Je te souhaite vivement de pouvoir construire une meilleure relation avec tes soeurs !

  • Madame Fleur

    25 janvier 2016

    Quand je te lis, je me dis qu’il aurait été vraiment difficile pour un frère ou une soeur de s’insérer dans notre relation.
    Nous aussi on rigole avec ma soeur quand on voit les jumeaux ultra fusionnels. On est très proches avec ma soeur, mais on essaye de ne pas être dans l’extrême non plus.
    Je te rejoins beaucoup dans l’idée que lorsque l’on quitte la maison, c’est là que la différentiation se fait énormément.
    Merci pour ce joli article.

    • Leaureine

      25 janvier 2016

      Mais je t’en prie Madame Fleur !
      Ce n’est que mon expérience, elle vaut ce qu’elle vaut.
      Faire sa place, dans toute fratrie, peut être compliqué. Ceci étant dit, je pense que dans la distance entre mes frères et moi joue aussi la question du sexe : si j’avais été un garçon/ s’ils avaient été des filles, peut être cela aurait il été différent?

  • Mlle Moizelle

    25 janvier 2016

    Oui, merci pour ton article intéressant. On se pose pas mal de questions sur la géméllité (parce que c’est peu courant je pense, et que les jumeaux grandissent de façon assez particulière puisqu’ils se « construisent ensemble » comme tu dis) mais on s’interroge moins facilement sur les frères et soeurs de jumeaux, or il est clair que c’est particulier à vivre aussi!!!

    • Leaureine

      25 janvier 2016

      De mon point de vue, en effet, c’est particulier à vivre. Mais ce n’est que mon expérience ! D’autres tiendraient sans doute des discours différents.

  • Hellodie

    25 janvier 2016

    Merci pour cet article. Maman de jumeaux de 10 mois, on a très envie de lancer prochainement le petit 3e. On essaye de les différencier. (pas toujours compris par belle maman qui prend toujours des vêtements en double!) mais ils sont en pleine phase fusionnelle! je me dis qu’être 3 et rapprochés les obligera à vivre en dehors de leur couple, surtout que pour le moment ils ne vont pas en crèche (du à des soucis de santé). Mais je confirme, si on a la chance d’avoir une nouvelle grossesse, je veux une echo très tot pour savoir moi aussi « combien ils sont » (angoisse de la grossesse alitée et de la grande prématurité/neonat).

  • Virginie

    26 janvier 2016

    Une autre expérience que j’ai vue et non vécue : un grand frère et une grande soeur qui s’entendent super bien, peu de différence d’âge, et la petite dernière qui devait aussi avoir dans les 5 ans d’écart avec eux. Figure-toi qu’elle a vécu exactement la même chose. Elle n’a réussi à se rapprocher d’eux et à se sentir « incluse » qu’une fois arrivé à l’âge adulte quand elle les a fréquentés séparément. Peut-être est-ce le souci du petit dernier non accepté par les plus grands ?

  • MamanGrognon

    26 janvier 2016

    Petite soeur de Jumeaux aussi…mais j’ai près de 10 ans de différence avec eux (ma mère a eu du mal à décider mon père pour un petit troisieme!!!). De ce fait, j’ai très peu de souvenir de quand nous étions tous les 3 à la maison. Ils ont quitté le cocon familial quand j’avais 8 ans pour partir faire leurs études. Ma mère raconte parfois que quand elle était enceinte de moi, un de mes frère était content mais l’autre ne voulait pas de petite soeur. Mais finalement ils m’ont bien intégrer dans leur bulle, je pense que pour le coup le fait que je sois une fille a facilité ça…je n’empiétait pas non plus sur leurs passions communes… quand on a grandit ils m’ont souvent intégrer dans leur groupe de copains (ce qui fait que j’ai en fait pleins de grands frères et grandes soeurs!!) et maintenant que nous avons chacun notre famille et qu’ils sont séparés géographiquement, ils ne sont plus aussi proches qu’avant (et malheureusement en terme de nana ils n’ont pas du tout les même goûts donc leur femme sont diamétralement opposé et quelques tensions régulières entachent sacrément leur relation) j’ai une relation unique avec chacun d’eux.
    Mais aujourd’hui leur gémellité continue de me fasciner…j’adore raconter que j’ai des frères jumeaux et j’adore voir la tête des gens quand je leur dit…! malgré tout on retrouve encore quelques choses communes malgré eux…c’est assez marrant de les voir arriver malgré tout presque habiller pareil alors qu’ils ne se sont pas du tout consulté! Puis cette connection psychique…c’est fascinant…quand l’un va mal l’autre n’est pas au beau fixe alors qu’ils ne communiquent plus beaucoup par téléphone et ne sont pas du tout du genre à se livrer!!!
    C’est beau des jumeaux!!

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