Choisir où acheter une maison : un vrai périple !

ville en brique rouges - Lincoln - Angleterre

La dernière fois, je t’expliquais quels étaient nos critères de choix pour chercher notre future maison. Aujourd’hui, je vais te dire comment on a réussi à réduire nos recherches à une ville.

Comme je te le disais, nous n’avions pas vraiment d’idée d’où nous voulions habiter. Finalement, après quelques recherches, la ville s’est imposée d’elle-même !

ville en brique rouges - Lincoln - Angleterre

Crédits photo (creative commons) : Karen Roe

Passer de la ville a la campagne

Depuis que j’ai quitté la maison familiale et la petite ville de 3500 habitants, j’ai habité dans de grandes villes (Amiens, 135.000 habitants) voire de très grandes villes (Paris, 2,2 millions d’habitants, et puis Londres, 8,3 millions d’habitants). Je me suis habituée à avoir plein de commerces à ma disposition ouverts tard le soir (à Paris) ou le dimanche (à Londres).

Je me suis faite aux transports en commun, où tu peux lire tranquille en attendant ta destination, plutôt que d’être concentrée sur la route pendant que tu conduis. J’apprécie énormément d’avoir la culture à portée de main, que ce soit musées, expos ou cinéma. Je suis ravie de trouver 15 petits restos différents juste en bas de chez moi quand il est 20h et que j’ai trop la flemme de faire cuire des pâtes.

Bref, tu l’auras compris : j’ai vraiment adoré mes quelques années passées dans des grandes villes. Et je crois que je ne suis pas encore prête à retourner dans une toute petite ville de 3500 habitants où tu n’as parfois même pas un supermarché. Donc quand il a fallu se pencher sur l’endroit où on habiterait, ça ne nous a pas pris longtemps de décider qu’on irait habiter dans une plutôt-grande-ville.

En Angleterre, dès qu’on s’éloigne un peu de Londres, c’est tout de suite la campagne, avec des prairies et des petits bois à n’en plus finir. Heureusement, les Anglais sont très protecteurs envers les petits commerces, ce qui fait qu’au contraire de la France, il est assez rare de trouver un village sans aucun commerce. Généralement, il y a toujours au moins un pub (ou deux) et une petite supérette et marchand de journaux.

Quand les recherches commencent

Loulou et moi travaillons tous les deux au même endroit, dans une ville qui s’appelle Marlow. On a décidé de commencer la tournée des agences immobilières ici, c’est quand même super pratique d’habiter à 5 min du travail ! En plus, il y a une rue commerçante en centre-ville, avec des petits restos super chouettes (oui, tu verras, la présence des « petits restos » est indispensable pour moi !) et un grand supermarché pas très loin.

Bon, notre souci, à Marlow, c’est qu’on croise surtout des personnes âgées ! On tente quand même l’agence : gloups ! Très peu de propriétés, et surtout, les prix… Aoutch ! Plus de trois fois notre budget !!! On peut à peine s’offrir une chambre de bonne avec ce que nous propose la banque. Je te passe l’air un peu incrédule de la dame de l’agence, à qui on a dit avec notre plus beau sourire qu’on cherchait une maison avec au moins 3 chambres… Elle a dû nous prendre pour des fous !

Pas démoralisés, on remonte dans notre voiture pour rejoindre la ville juste à côté : Beaconsfield. Ça a l’air d’être trop mignon ! Tu sais, typique des petites villes à l’anglaise, avec les maisons en brique rouge et les géraniums aux fenêtres. Ca nous plait bien ! On s’arrête à une terrasse pour regarder les annonces en ligne. Ça a l’air plutôt cher, mais on trouve deux-trois maisons dans nos prix. Deux d’entre elles sont dans la même agence. Super !

La personne de l’agence nous accueille très gentiment, mais nous prévient que Beaconsfield est une ville assez « posh » (ca veut dire snob, chic) et qu’avec notre budget, nous serons très limités en termes d’opportunités, et surtout ce sera forcément des maisons en périphérie de la ville, jamais vers le centre-ville.

Cela dit, elle a les clés d’une des deux propriétés qu’on a repéré, et elle nous emmène la visiter. Et là, effectivement… On se rend compte que ce n’est pas pour nous. La maison a plein de pièces, mais elle est un peu tarabiscotée, avec des pièces très longues ou toutes petites. Vieille et inhabitée depuis quelques temps, tout est à refaire a l’intérieur. Nous demandons quand même à voir le jardin et là… La surprise : le mur du fond du jardin est mitoyen avec l’autoroute. Mais vraiment mitoyen hein ! C’est-à-dire que les voitures passent à 2 mètres derrière le mur. Évidemment, c’est ultra bruyant, on est obligés de crier pour se parler ! On plie bagage sans demander notre reste.

On rentre chez nous en se promettant de regarder d’un peu plus près les annonces, histoire de ne pas se déplacer pour rien.

Et toi ? Tu es habituée à un certain confort de vie que tu ne veux surtout pas quitter ? Tu espérais pouvoir habiter une ville qui s’est révélée être complètement hors budget ? Tu as visité des maisons improbables lors de tes recherches ? Raconte !

Toi aussi, tu veux témoigner ? C’est par ici !

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6 Comments

  • MlleMora

    29 octobre 2014

    Ca m’intéresse tes recherches parce que justement nous aussi on cherche un coin pour vivre. J’ai toujours vécu en région parisienne et depuis 6 ans à Paris même, alors je te comprends carrément pour les petits restos : c’est INDISPENSABLE ! 🙂
    On cherche une grande ville (en France par contre) mais dès que c’est une grande ville, c’est cher… Je suivrai avec attention la suite de tes aventures !

  • Nya

    29 octobre 2014

    Pendant mes recherches de location toutes récentes au Canada, on a visité des appartements dans des maisons très charmantes de l’extérieur mais épouvantables à l’intérieur…
    On a dû faire notre deuil de l’image qu’on se faisait de notre futur logement canadien : dans un quartier résidentiel pavillonnaire, avec des grands arbres, dans une vieille maison à bardage qui aurait une grande cour arrière… C’est possible, mais au prix d’une isolation pitoyable et d’un intérieur vieillot si ce n’est vétuste. Donc non.
    Pour notre premier logement ici, on s’est finalement tourné vers un logement récent en appartement, sans cour intérieure, sans arbres, sans grand charme, mais dont on sait qu’il ne nous ruinera pas en chauffage et qui est à deux pas du centre-ville.
    Et évidemment, ce n’est que temporaire : on n’a pas encore tout à fait renoncé à notre rêve d’une maison canadienne… mais à l’achat (et là, on pourra se permettre de chercher longuement la perle rare !).

  • Mademoiselle Fuschia

    29 octobre 2014

    Courage pour tes recherches… je sais de quoi je parle cela peu etre long, fatigant, épuisant …. mais quand on tombe sur la perle rare et qu’on a des pailettes dans les yeux c’est le top !

    Nous avons mis 9 mois à trouver notre maison ( la dernière que nous visitions avant de se lancer dans la construction)
    Nous en avons visité encore et encore…. d’ailleurs j’ai gardé le reflexe de regarder les annonces de maison. Nous n’etions pas contre de faire des travaux, du coup les agences nous ont fait visiter des « maisons » + insalubres qu’insolite….

    Et finalement nous avons trouvé,un jour d’hiver ensoleillé, une batisse entière à rénover et aprés 8 mois de travaux non stop ( 6h à 8h avant d’aller bosser +18h-23h aprés le boulot) notre jolie rêve c’est réalisé.
    Un grand terrain, une superbe pièce à vivre ( grande avec poutres aparente) une terasse de rêve, une cuisine à tomber. Nous avons même un dressing… et dans quelques mois une nouvelle pièce un shoessing fera sont apparition.
    Nous avons acheté depuis octobre 2011… et il nous reste encore beaucoup de travaux ….. mais quel bonheur d’avoir la maison rêve et en plus nous sommes bien situé 😉

  • Mlle Pas Rond

    30 octobre 2014

    Pour nous c’est le début des recherches, et comme vous on aime habiter en ville, et avoir toute la culture et sortie à portée de main( ou plutôt à portée de nos pieds, ou au pire de vélo ^^).
    On a également la chance d’avoir nos 2 lieux de travail très près l’un de l’autre (genre 10 min de voiture nous sépare la journée) dont moi quasi en centre ville.
    Et avec notre budget, on devrait pouvoir trouver, mais les opportunités sont rares dans le quartier où nous cherchons et on a quelques exigences IM-PE-RA-TIVES : balcon plein sud, 1 place de parking, et pas trop de travaux à prévoir.

  • Ondine

    30 octobre 2014

    Alors moi, j’ai habité Paris, Nice, Marseille…bref, que des grandes villes…que je n’aimais pas particulièrement. Mais je ne me voyais pas non plus dans un trou paumé en pleine campagne. Résultat : nous avons achetons une maison dans un village de 600 habitants, avec zéro commerces, encore moins de restaurants ! Disons que la maison a primé sur le lieu. Vu notre budget, c’était soit on achetait une maison qui ne ressemblait à rien (on a vu des trucs pas possibles !!!), soit on achetait en pleine campagne, et sans jardin. On a choisi d’avoir une maison chouette, pas de jardin et un tout petit village. C’était un premier achat et comme j’ai trouvé un nouveau travail, on va redéménager en 2015…et cette fois, on aura ptet le jardin.

  • Max

    24 novembre 2014

    Je ne suis pas encore passé par la case « achat ». Mais pour plusieurs couples d’amis c’est le cas et j’ai l’impression qu’avant de tomber la perle rare c’est toujours plus ou moins la galère… De quoi me décourager un peu de temps en temps !
    Je pense que le truc c’est d’avoir ça en tête et de prendre le temps de chercher. J’en connais qui sont tombés sur leur « maison de rêve » un peu par hasard.
    En ce qui me concerne, je loue pour le moment, à Lille. J’aime la ville car c’est très pratique et vivant, mais je doit reconnaître que j’aime le charme et le calme de la campagne aussi. Donc on va dire que mon choix sur mon lieu d’habitation dépendra surtout des opportunités 😉

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