Être nul en orthographe, que faire ?

Savoir écrire est à l'ère de l'informatique et des technologies modernes plus que jamais une qualité indispensable. Or, il se trouve qu'une partie non négligeable de la population rencontre de grandes difficultés pour s'exprimer correctement par écrit. La mauvaise orthographe peut être très embarrassante, et on peut facilement en venir à penser que la seule solution est d'apprendre à prononcer chaque mot correctement afin d'être compris. Heureusement, être nul en orthographe ne signifie pas la fin du monde. Il existe des moyens d'améliorer ses capacités à écrire correctement et sans effort. Dans cet article, nous allons examiner les raisons pour lesquelles les gens éprouvent des difficultés avec l'orthographe et les différentes méthodes qui peuvent vous aider à améliorer votre .

Les causes de la mauvaise orthographe

Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles certaines personnes peuvent avoir des difficultés à écrire correctement. Les principales causes sont :

  • Le manque d'instruction adéquate : si un individu n'a pas reçu une instruction adéquate en matière d'orthographe, il aura tendance à commettre des erreurs fréquemment.
  • L'utilisation excessive de la technologie : l'utilisation excessive de la technologie peut entraîner une perte de concentration et de motivation chez les jeunes, ce qui rend plus difficile l'apprentissage et la mémorisation des règles d'orthographe.
  • Le manque de confiance en soi : un manque de confiance en soi peut empêcher une personne de prendre le temps nécessaire pour réfléchir et corriger ses erreurs d'orthographe.
  • Une mauvaise vision : certains problèmes oculaires peuvent nuire au processus de lecture et donc à l'acquisition de connaissances orthographiques.

Ainsi, avant de chercher des solutions pour améliorer son orthographe, il est important de déterminer la cause précise du problème.

Comment améliorer son orthographe ?

Heureusement, il existe des moyens simples et efficaces pour améliorer ses capacités à écrire correctement. Voici quelques-uns des moyens les plus populaires et les plus efficaces d'améliorer son orthographe :

  • Utiliser un correcteur d'orthographe : les logiciels de correction orthographique sont très utiles pour repérer rapidement et corriger les fautes courantes. Ils vous permettent également d'en apprendre davantage sur les règles d'orthographe afin de progresser. Utiliser un correcteur peut vous aider à améliorer votre expression écrite et à gagner en confiance en vous.
  • Prendre des notes : prendre des notes pendant les cours ou lors de lectures peut être très bénéfique. En notant les informations clés, vous serez en mesure de faire plus facilement le lien entre les mots et leur signification et cela vous aidera à éviter les fautes d'orthographe.
  • Lire à voix haute : lire à voix haute peut vous aider à mémoriser et à prononcer correctement les mots. De plus, lire à voix haute peut vous aider à reconnaître les erreurs et à les corriger plus facilement.
  • Mémoriser les règles d'orthographe : il est important de mémoriser les règles d'orthographe les plus couramment utilisées. Vous pouvez lire des livres ou des articles sur les règles d'orthographe et les apprendre par cœur. Vous pouvez également prendre des notes sur les règles que vous apprenez et les consulter régulièrement pour vous rappeler comment les mettre en pratique.

Cependant, ces techniques ne fonctionnent que si vous vous efforcez de pratiquer et d'améliorer constamment votre orthographe. Essayez de trouver des occasions quotidiennes pour appliquer ce que vous avez appris et essayez de relever des défis tels que les mots croisés, les jeux de mots ou les dictées. L'exercice est essentiel pour maintenir un bon niveau d'orthographe.
Être nul en orthographe n'est pas une fatalité. Avec un peu de patience et de persévérance, il est possible d'améliorer ses capacités à écrire correctement avec des méthodes simples telles que l'utilisation d'un correcteur orthographique ou la pratique de l'écriture et de la lecture. Une fois que vous aurez mis en œuvre ces techniques, vous remarquerez rapidement un progrès notable de votre expression écrite.

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48 Comments

  • Die Franzoesin

    2 février 2016

    Un très très bon article, merci ! Enfant je faisais partie de ceux qui n´ont aucun souci naturellement j´ai meme participé aux fameuses dictées de Pivot… Et du coup j´ai souvent méprisés les « fautifs » c´est vrai. Et puis j´ai changé de pays et j´ai commencé à faire des fautes 🙂 . Et la bienveillance de mes collègues allemands sur ce point m´a clairement fait evoluer (j´ajoute qu´il m´arrive aussi, quand je ne suis pas concentrée notamment, de faire des fautes en francais et je ne mérite pas le bucher non plus pitié !).

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      Le problème, c’est que quand on fait un truc bien sans effort, on a tendance à oublier que ça ne veut pas dire que c’est facile pour tous 😉

  • Issabill

    2 février 2016

    Jusqu’à l’entrée en 6ème, j’étais affreusement nulle en orthographe. J’avais toujours des notes très basses en dictée, ce qui remplissait d’incompréhension mes parents (« pourtant, tu lis beaucoup, c’est que tu dois lire mal sans regarder les mots » -WTF?-). Puis en entrant au collège, il y a un truc qui s’est décoincé (je ne sais pas quoi) et je suis subitement devenue bonne en orthographe. Maintenant, malheureusement, comme j’écris quasiment exclusivement au clavier, je me rends compte que je régresse, trop habituée aux correcteurs…

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      Alors oui, l’apprentissage n’est pas linéaire et la lecture ne permet pas forcément d’améliorer l’orthographe suivant le type de mémoire qu’on a (on peut photographier un mot dans son ensemble ou non…)
      Et enfin, le cerveau est une machine qui a besoin de la fréquence pour apprendre et conserver les savoirs, tu écris avec correcteur donc se rappeler de l’orthographe lexicale ne parait plus une priorité pour lui… Mais ça veut dire qu’il a de la place pour développer d’autres choses… (Je suis contre le fataliste « le niveau baisse », en général, on apprend plus de choses, juste, on a moins de temps à consacrer à des choses sur lesquelles on s’acharnait dans le passé)

  • Madame Vélo

    2 février 2016

    Comme toujours, un article très intéressant de Claire 🙂
    Je suis attachée à la bonne orthographe, même si je suis loin, très loin, de ne jamais faire de fautes (d’ailleurs j’ai découvert des règles que je ne connais pas dans ton article !). C’est juste que les fautes grosses « comme ça » sur facebook par exemple m’horripilent ! Du coup ton article me donnerait presque envie de prendre des cours :p
    Quand j’étais petite j’étais nulle en français, et maintenant j’adore lire, écrire et je suis sensible à l’orthographe. On pourrait écrire le même article pour les maths : être nul en maths n’est pas une fatalité !!

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      Je milite pour l’adage : on peut toujours apprendre (avec plus ou moins de difficulté mais on peut !)

      Et sinon, du coup, un article un peu rigolo sur « ces règles que tout le monde oublie », ça serait intéressant ? 😉

  • Mlle Moizelle

    2 février 2016

    Je vais faire lire ton article à mon mari! 🙂 Il est un peu complexé par son orthographe… Mais il s’énerve dès que cela manque de logique, et c’est vrai que la langue française n’est pas très logique! En revanche, on est très friands d’anecdotes linguistiques… Merci pour ton article en tout cas, et pour la piqure de rappel sur la bienveillance qui devient presque ta signature (et c’est chouette! 😉 )

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      « la bienveillance ma signature », wahoo, que ça me fait plaisir 🙂

      (Et sinon, ton commentaire me donne des nouvelles idées d’articles sur le français ^^)

  • Mme Ebène

    2 février 2016

    Merci Claire, je me coucherai moins bête ce soir 😉 Je ne voyais pas le problème avec «ils se sont succédéS» pour moi le participé passé avec être s’accorde avec le sujet dans tous les cas (j’imagine que je mérite une lapidation sur la place publique !). Et pourtant je ne me rappelle pas avoir été mauvaise avec l’orthographe à l’école, mais je dois avouer que je n’étais pas bonne élève non plus. J’ai toujours eu plus d’affinités avec les maths et la science et j’ai laissé couler coté langues. En plus le français n’est pas ma 1ère langue alors j’ai droit à l’imperfection non ? Maintenant que je commence à apprécier l’écriture peut être qu’il serait temps de dépoussiérer mes connaissances… Je vais mettre ça sur ma liste de résolutions 🙂

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      90% des gens ne font pas l’accord du participe passé avec le COD avant l’auxilaire avoir systématiquement et je dirais 99% ne connaissent pas toutes les règles avec les pronominaux et les infinitifs après donc, aucune raison de te lapider 😉

      (Par contre, comme je passe mon temps à l’expliquer aux gens, je me dis que vraiment, il faut que j’en fasse un article sur mon site pro ^^)

      • Mme Ebène

        4 février 2016

        Je fais partie des 90% aussi :), je le fais souvent mais pas systématiquement, j’ai même tous mes invités au mariage pour confirmer ça 🙁 heureusement pour moi à part ma belle mère personne ne semblait traumatisée. Le pire c’est que même avec mes fautes il m’arrive de critiquer les journaux bourrés de fautes mais c’est surtout que je me dis que c’est grave si moi je peux le voir et que la course à l’information n’excuse pas d’écrire n’importe comment (la grosse faute dans le titre il faut quand même le faire exprès)!

  • Camomille

    2 février 2016

    De mon côté, j’ai eu la chance (ou pas, c’est selon !) d’avoir une instit très vieille France en primaire. C’est à dire que c’était une dictée par jour (-2 points pour chaque faute, sauf les accents où ce n’était que -1 point !) et une expression écrite tous les lundis… ça fait 20 ans et je m’en souviens encore ! Je ne suis pas parfaite en orthographe, loin de là (surtout dans les commentaires que je ne relis jamais – oups !) mais ce qui est sûr c’est que ça m’a fait beaucoup progresser !!! Du coup, je pense que je reproduirai ce système avec mes enfants même si – c’est sûr – ils vont me détester sur le moment !

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      On n’apprend pas tous l’orthographe en faisant des dictées, il y a des générations d’élèves justement traumatisés par ces profs vieille école et leurs « tu es nul »…
      Pour pouvoir ne pas faire de fautes dans une dictée, il faut explication et intégration de la règle et on n’intègre pas tous de la même manière et malheureusement, il y a des enseignants qui oublient que corriger une faute ne permet pas toujours à l’élève de comprendre ou de se rappeler la règle.
      J’ai dans mes cartons un article pour Dans ma tribu « comment aider un enfant qui a des difficultés en orthographe »… Je pense le publier bientôt parce que souvent, c’est la manière dont on enseigne qui ne convient pas à l’enfant (plutôt qu’un supposé laxisme)

      • Mlle Moizelle

        4 février 2016

        Super intéressant comme article pour DMT, j’ai hâte de lire ça! 🙂

  • Madame Fleur

    2 février 2016

    J’ai toujours été assez peu douée en orthographe à mon grand désespoir car comme toi j’adore écrire.
    Des fois je me dis que vraiment je pourrais faire mieux mais j’ai quelques lacunes en grammaire notamment. Et le pire c’est que des fois je ne connais même plus les règles 🙂

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      Mais en fait,comme je disais, peu de personnes écrivent directement sans fautes et y a toujours des règles qu’on a besoin de se remettre en tête (parce que, oui, c’est pas simple !)
      (et oui, oui, beaucoup aussi dans ceux qui crient haut et fort qu’il faut sauver l’orthographe et que c’est inadmissible de faire des fautes)

  • MlleMora

    2 février 2016

    Super article Claire ! Et bien, tu vois, je ne pensais pas qu’on pouvait devenir bon en orthographe plus tard. Je n’ai jamais eu de difficultés sauf étourderies disons, et j’ai toujours pensé (à tort) que ceux qui n’avaient pas accroché le wagon en primaire, c’était foutu pour eux. Mais non, tu as raison, on peut toujours apprendre, si on en a la volonté !

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      On peut apprendre tout au long de la vie, les circuits d’apprentissage sont plus longs à mettre en place mais on peut – c’est ce que je répète à mes débutants adultes et j’y crois… – il s’agit aussi de trouver comment on apprend, parce qu’on apprend pas tous de la même façon et cela peut aussi varier avec l’âge 🙂

  • Hermy

    2 février 2016

    J’ai toujours été très nulle en orthographe et très souvent à cause d’erreur d’inattention. Quand j’ai voulu passer les concours de professeur des écoles (finalement j’ai fait totalement autre chose mais ce n’est pas le sujet), je me suis remise à l’orthographe, la grammaire et les conjugaisons et même si cela revient vite c’est dingue comme on oublie les règles.

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      Oui ! Quand on se sert pas de quelque chose fréquemment, le cerveau a tendance à virer, c’est logique en même temps, c’est un archivage efficace… 😉

  • Chaperon Rouge

    2 février 2016

    Ici, je faisais plutôt partie des têtes de classe en ce qui concerne l’orthographe, et mon petit frère était une bille. on avait beau lui faire recopier 50 fois les mots difficiles, le lendemain il refaisait la même faute. Jusqu’à ce qu’on comprenne que j’avais une mémoire photographique (je vois le mot=je le mémorise, et il me faut le « dessiner » pour voir où ça pêche) alors que mon petit frère (aujourd’hui musicien pro), a une mémoire auditive: il devait épeler les mots, les chanter pour les retenir. Mon mari a quand à lui une légère dysléxie, il lit trop vite les mots et mélange les lettres. Le coup du COD qui s’accorde ou pas avec les auxiliaires, je n’ai JAMAIS compris, de même que le futur ou le subjonctif avec ou sans S à la fin de « je ferais » lol.Donc non, je ne suis pas parfaite en orthographe, par contre sur les fautes courantes, je ne laisse pas passer l’occasion de réexpliquer les choses, la plupart du temps avec des petits moyens mémotechniques, ou avec l’aide de « funfacts » qui expliquent la chose (« on ne dit pas « si j’aurai su’, car les poissons « SI » ont horreur des « RAI » », ou encore « on dit pas une crotte A nez, donc c’est le sac DE Paul », ou bien le fait qu’on mette un H devant certains mots, comme Huit ou Huitre, car à l’époque où le U s’écrivait « V », on pouvait lire « VIT » et « VITRE », le H permis donc de différencier les deux mots 🙂

    • Mlle Moizelle

      2 février 2016

      Moyen mémo-technique « crotte de nez » ^^
      J’ai le même genre de mémo mais beaucoup plus vulgaire: poil à c**/poil de c** et jamais je n’aurais pu l’apprendre à mes enfants celui là! ^^ Je retiens donc ta crotte de nez, merci du partage, arf! :-p

      • Chaperon Rouge

        2 février 2016

        Oui alors entre adultes, chez nous, c’est « on dit pas Fils à P*** », lol. on a dû adapter pour les petites oreilles que mon Mari voit à l’école tous les jours (il est animateur mais l’éducation au bon parlé est importante pour lui aussi, lol) (et il reprend régulièrement ses collègues parce que: « Ceux qui z’ont fini », c’est très courant dans le milieu… hum!)

    • Margot

      2 février 2016

      Ceux que j’aime bien c’est « mourir » avec un seul R, car on ne meurt qu’une fois.
      Et « courir » avec un seul R.
      Car le premier R court tellement vite qu’il ne rattrape jamais l’autre! 🙂

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      Ce que tu dis vient illustrer ce que je dis plus haut en réponses à des commentaires : on n’a pas tous le même type de mémoire, on n’apprend pas tous de la même façon… Et on devient un bien meilleur enseignant quand on commence à s’intéresser aux intelligences multiples… Encore une idée d’article, tiens !

      (Et sinon, je voudrais faire des articles sur les règles compliquées, expliquées simplement sur mon site pro, je vous filerai le lien le jour où ça sera fait 😉 )

  • Margot

    2 février 2016

    Moi je pensais que j’étais bonne en français (études littéraires, concours difficile, bonnes notes, tout ça).
    Et puis un jour j’ai fait une thèse.
    Et je me suis pris des pages avec 60 commentaires en marge sur la forme et des remarques du genre: « on n’écrit pas les résultats ‘se basent’ mais ‘les résultats se fondent’ car ‘se baser’ vient de l’anglais et c’est un peu familier », on le laissera donc aux étudiants en école de commerce ».

    Traumatisée je suis.
    Par contre, je suis toujours indécise quant à savoir si on dit « je me suis pris des remarques » ou « je me suis prise des remarques ».

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      pris des remarques 😉 (je vais vraiment le faire cet article sur mon site pro et je vous enverrai le lien ^^)

      Et sinon, on est toujours l’idiot de quelqu’un… Je suis triste d’entendre qu’on t’a fait perdre confiance en toi avec l’excuse de t’amener vers « l’excellence »…

  • Madame D

    2 février 2016

    Je trouve que le pire : c’est que je suis capable de te trouver la SEULE faute d’othographe dans un livre de 1000 pages mais que je suis toujours aussi mauvaise. Je ne te parle même pas de ton exemple car je n’ai rien compris … La plupart du temps quand j’ai un doute je vais voir sur internet. Mais par faute de temps (ou peut être par flemme) je ne le fait que pour les courriers « important » type travail ou administratif.

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      Le temps et l’énergie de chacun ne sont pas infinis, on fait avec ses capacités et ses priorités 😉

  • Madame Nounours

    2 février 2016

    Ah! L’orthographe, quel vaste sujet. Même si mon métier me demande une rigueur dans la maîtrise de l’orthographe je sais que je peux en faire car personne n’est parfait et que je suis loin d’être dico d’or!. Quand je vois comment écrive la génération des 8/25 ans de nos jours, ça me rend malade et je pense que quand mes enfants seront en âge d’être scolarisés je tenterai de les aider au maximum pour qu’ils aient un bon niveau en orthographe.

    • Margot

      3 février 2016

      Pas sûre que les autres générations écrivent en faisant moins de fautes! Peut-être qu’on s’en rend moins compte car elles utilisent moins les réseaux sociaux!

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      Je rejoins Margot : je pense qu’on exagère le déclin de l’orthographe parce qu’on voit plus ceux qui ont des difficultés… Je pense que c’est beau que ces jeunes qui ont des problèmes pour écrire écrivent quand même (grâce à Internet)… Ils peuvent au moins s’exprimer par ce canal.
      Ma grand-mère, elle, qui n’a pas beaucoup été à l’école, écrit toujours la même chose sur ses cartes postales… Pourquoi ? Parce qu’elle sait qu’elle écrit avec plein de fautes et en a honte. Du coup, ben, elle est vraiment handicapée car elle n’ose pas écrire.

      Indépendamment de cela, on peut aussi dire que les gens plus très éduqués aujourd’hui ont plus de problèmes que leurs prédécesseurs… Mais en même temps, ils savent aussi plus de choses par ailleurs (langues étrangères, informatique…), comme je disais au dessus, on fait avec ses capacités, ses priorités, son temps…

  • Virginie

    2 février 2016

    Comme d’habitude, article au top de Claire !
    Pour ma part, j’ai toujours eu des facilités pour ce genre d’exercice mais, lorsque j’ai débuté mon métier, qui exige une orthographe parfaite, j’ai découvert le « sens » des règles que j’appliquais bêtement. Du coup, j’ai appris plein d’autres règles et ça m’a passionnée.

    J’ai aussi découvert que l’écran n’aidait pas (l’oeil va trop vite) j’ai donc pris l’habitude d’imprimer au moins les textes longs et qu’une relecture est toujours nécessaire car, je confirme, on ne peut pas être totalement dans le sens en étant parfait sur la forme.

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      j’ai hésité à publier cet article… Je me suis dit que ça n’allait pas intéresser grand monde… Donc merci des compliments 😉

  • Miss Eole

    3 février 2016

    J’avais toujours 0 en dictée et même parfois -10!! J’ai vu pendant un temps tout les mercredis une orthophoniste qui me faisait faire des dictées et après je recopiais les mots bêtement. Bref tout cela n’a servit à rien sauf à me faire penser que j’étais idiote et que de toute manière cette histoire d’orthographe ne m’intéressait guère (pour moi pas d’intérêt = je ne fais pas). J’ai eu un début de déblocage avec la lecture (sûrement grâce à la mémoire photographique). Aujourd’hui je continue à travailler sur ce problème mais il y a du mieux car je ne fais pas relire systématiquement tout à mon chéri (pauvre chéri). Bref je suis d’accord avec toi, il faudrait aussi parfois que certain soit plus tolérant et rien n’est perdu pour ceux qui sont passés à côté lors de leur scolarité. Il faut juste trouver la méthode pour apprendre car tout le monde ne fonctionne pas de la même façon.

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      Ce que tu dis va dans le sens de ce que j’ai répondu plus haut plusieurs fois : on n’apprend pas tous de la même manière (et les dictées systématiques ont traumatisé des générations d’élèves…)
      Je suis contente de voir que tu t’en sors bien aujourd’hui du coup 😉 (on fait partie de la même équipe de vétérans de la guerre à l’orthographe lol)

  • Jean-Vincent Voyer

    3 février 2016

    J’ai beaucoup aimé cet article, aussi bien pour le fond que pour la forme. Je partage complètement cette approche qui consiste à ne pas prendre l’orthographe à la légère, mais d’en parler avec légèreté, loin des pompeux pontifiants ! Et je crois beaucoup au fait que le plaisir est un très puissant levier pédagogique. Aussi, de mon côté, l’orthographe, je l’ai mise en chansons et en fables ! 100 solutions souriantes pour l’orthographe, à découvrir sur http://www.blog–orthographique.fr. Pour ce qui est des cours via Skype, j’ai quelque chose à vous offrir. Merci de prendre contact avec mon adresse mail.
    Bonne journée et vive le français !

  • Margot

    3 février 2016

    Claire je crois qu’il faut que tu lises cet article, pile dans le prolongement de ta réflexion!

    http://lachaisepliante.canalblog.com/archives/2016/01/29/33287865.html

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      Merci de la découverte, en effet, je partage beaucoup l’opinion de l’auteur de cet article 😉

  • Madame Licorne

    4 février 2016

    Ton article est arrivé quelques jours trop tôt avec les annonces d’aujourd’hui sur la réforme de l’orthographe !

    • Claire Gezillig

      4 février 2016

      Il n’y a pas de nouvelle réforme de l’orthographe et il n’y a pas eu d’annonce en fait… C’est juste que beaucoup de gens ignorent la réforme de 90… Et si on s’émeut pour ognon et nénufar, c’est parce que ça « choque » l’œil mais je peux garantir que la plupart des gens appliquent sur beaucoup de points la réforme sans le savoir 😉

      Si tu veux l’explication sur la fausse polémique, cet article du monde explique bien : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/02/04/non-l-accent-circonflexe-ne-va-pas-disparaitre_4859439_4355770.html

      (Mais du coup, je me demande si je vais pas vous pondre un article sur la polémique autour de l’idée de reformer l’orthographe parce que vraiment, ça a l’air de toucher tout le monde mais peu de gens savent réellement de quoi on parle…)

      • Virginie

        5 février 2016

        Que l’on réforme l’orthographe est une bonne chose, surtout si c’est pour simplifier. En revanche, un exemple donné aux infos ce matin m’a fait un peu tiquer « je vais me faire un jeûne » « je vais me faire un jeune ». Autant pour « coût » « cout » « disparaître » « disparaitre » rien ne me choque et j’appliquais effectivement certains points de la réforme, autant pour certains mots ça aidait à la prononciation… et donc à la compréhension.
        Du coup, j’étais au départ plutôt enthousiaste à l’idée de cette réforme (même si j’ai gagné le droit de renouveler mes Bescherelle pour la conjugaison « que je doive » SOS !). Finalement, ce matin, j’ai décidé d’attendre de constater ce choc de simplification avant de me réjouir 😉

        • Mlle Moizelle

          5 février 2016

          Oui, « je vais me faire un jeune » est relayé partout sur les réseaux sociaux, à tord puisque les mots dont la signification change s’ils perdent leur accent gardent finalement le circonflexe. On a donc « mûr, sûr, jeûne, dû » et peut-être quelques autres que j’ai oubliés qui gardent leur accent. Moi ce qui m’énerve dans cette « réforme », c’est que le but était soi-disant de simplifier, mais il y a toujours autant d’exceptions (« Les verbes en -eler ou -eter se conjuguent sur le modèle de peler ou de acheter. […] Font exception à cette règle appeler, jeter et leurs composés (y compris interpeler). » ou encore « Devant une syllabe muette, on écrit donc toujours è, sauf dans les préfixes dé- et pré-, les é- initiaux ainsi que médecin et médecine. » pffff… c’est n’importe quoi!)

          • Virginie

            5 février 2016

            super ! merci de l’info, je comprends mieux d’un coup ^^
            Comment peut-on se procurer la liste des changements ? Est-ce qu’elle figure sur un site officiel quelque part ? Je ne tombe que sur des articles de journaux

        • Claire Gezillig

          5 février 2016

          Mlle Moizelle m’a devancée… 😉

  • Mlle Moizelle

    5 février 2016

    Virginie, voici le lien où j’ai pu trouver tout ça: http://www.orthographe-recommandee.info/

    • Virginie

      5 février 2016

      Top ! Merci je mets en favori 😉

  • Angéline

    11 janvier 2017

    Un grand Merci pour cet article! Etre nulle en orthographe n’est pas une fatalité, et j’en suis également la preuve. Je me rappelle encore du de mes notes qui pouvaient aller jusqu’à -40 sur mes dictées de 5ème. Aujourd’hui, je me suis appropriée les principales règles d’orthographe à ma manière et arrive à corriger les nombreuses fautes de ma fille qui est en 6ème. Le problème, c’est qu’elle est persuadée d’être nulle en orthographe et que c’est irrémédiable. Si vous avez une idée ou une méthode pour l’aider… Tous les conseils seront bons à prendre. Encore Merci

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