Cuisiner avec… rien ! (Enfin presque.)

cuisiner plaques

Tout commence le vendredi.

Après le déjeuner, nous partons en week-end. En fermant la porte, je dis à Jules : « lundi, il faut absooooooolument qu'on fasse les courses, on n'a plus rien dans le frigo ». Non je n'exagère pas ! On n'a plus rien de rien, tu vois. Limite, on pourrait éteindre le frigo…

Samedi, alors que je suis en train de me faire dorloter par ma grand-mère qui cuisine comme un chef de palace et tient sa maison comme un hôtel 10 étoiles, message de ma best : « lundi on est par chez toi, on peut passer dîner ? ». Je réponds presque instinctivement que oui, pas de soucis pour qu'ils passent, elle et son chéri.

Le reste du weekend se passe super bien, puis arrive dimanche soir, où nous rentrons chez nous. Heure de dîner, j'ouvre le frigo, et la vérité me saute aux yeux, il n'est pas plus plein que le vendredi midi.

Pour nous, ça ira, on trouve toujours un truc à faire, mais pour le dîner on fait comment ? Surtout que, tu vois, j'adooore : tout ce qui touche à l'art de recevoir et les petits dîners sans prétention (non, c'est pas incompatible) !

Bref, je me mets à calculer à toute vitesse les probabilités pour qu'un T-Rex vienne terroriser la région, empêchant tout le monde de sortir… Non, pas moyen d'y couper, il va bien falloir que je me débrouille… Et pas question que j'envoie un message à ma best pour annuler !…

Lundi, après avoir vainement attendu que les informations parlent enfin de ce fameux T-Rex, je me résous à me mettre aux fourneaux. Il est 16h, j'ai 1h et pas une minute de plus pour faire sortir de mon frigo un dîner presque parfait.

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Crédits photo (creative commons) : Marjan Lazarevski

Je prends deux minutes pour faire le point : j'ai un chou-fleur, un concombre, quelques conserves, du surimi et des yaourts. Hop, ni une ni deux, je m'y mets. Résultat, après avoir pressurisé mon cerveau dans tous les sens, j'ai fini par en sortir cela : un velouté Du Barry, une salade de légumes crus servie avec du surimi, et une mousse légère.

Le velouté Du Barry, ce n'est ni plus ni moins qu'un velouté froid de chou-fleur. Je l'ai fait cuire (jusqu'à ce que je puisse l'écraser facilement) avec un oignon, dans de l'eau additionnée de fond de volaille pour donner du goût. Ensuite direction le blender, avec les trois yaourts (des mousses de crème fouettée), un peu de sel, un peu de poivre et le tour est joué.

La salade de légumes crus, c'était juste du chou-fleur, du concombre et du maïs, avec des échalotes coupées finement, du velours de vinaigre balsamique (une tuerie, je te le conseille !) et un peu d'huile d'olive.

Et le dessert, trop fière de moi. J'ai pris des yaourts aux fruits (sans morceaux, sinon ça coince), je les ai mélangés avec un peu de lait pour une consistance plus liquide, et zoup, dans le siphon avec deux cartouches de gaz. Le tout servi dans un verre à Martini sur un lit de madeleines émiettées. C'était trop bon !

Et toi, tu as des recettes express faites avec trois fois rien ? Tu t'es déjà retrouvée à devoir faire à manger en urgence pour des invités, alors que le frigo et les placards étaient quasiment vides ? Comment t'en es-tu sortie ? Raconte-moi !

Toi aussi, tu veux partager tes expériences, ou nous proposer un recette de cuisine ? C'est par ici !

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1 Comment

  • Lulo

    12 mai 2014

    Oui ! Et j’adore ce genre d’occasion : c’est super pour la créativité, je trouve.

    J’ai aussi souvent eu l’occasion de me rendre compte que quand on a l’impression d’avoir plus rien dans le frigo, on a finalement encore pas mal de choses sous la main (boites de biscuits ou madeleines, conserves, épices, céréales.) C’est un peu comme quand on dit « j’ai plus rien à me mettre » lol :p

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