Chercheuse : mon métier

Mon métier de chercheur

Tu souhaites devenir une chercheuse ? Dans ce cas, sache qu'il s'agit d'un métier assez passionnant qui requiert certaines exigences et qualités. Lesquelles ? Lis ce qui suit pour disposer de toutes les informations relatives à cette profession.

Une chercheuse : qu'est-ce que c'est ?

Une chercheuse est cette personne reconnue qui s'occupe des recherches scientifiques. Elle entreprend des projets de recherche et effectue des expérimentations pour le renforcement des connaissances spéculatives ou abstraites en rapport avec la discipline visée. Ce faisant, elle rendra compte des fruits de ses travaux en vue de la progression commune.

Comment devenir chercheuse ?

Pour porter le titre de chercheuse, tu dois suivre un cursus universitaire assez précis passant par le bac, la licence, le master puis le doctorat. Outre cela, ce métier est accessible à quelqu'un qui fait une école d'ingénierie. Toutefois, il convient de notifier que tout cela doit être dans des disciplines scientifiques, dans des domaines de recherche appliquée ou d'applications industrielles.

Quelles sont les qualités requises pour être une chercheuse ?

Pour devenir une chercheuse, il faut avoir certaines qualités. La chercheuse doit avant tout être rigoureuse. En plus, elle doit maîtriser la langue anglaise. Outre ces points cruciaux, une chercheuse doit être innovatrice et précise. Comme chercheuse, tu dois également avoir la maîtrise des outils informatiques et autres outils indispensables à tes travaux. Aussi, tu dois avoir une certaine facilité à communiquer tes résultats.

Quels sont les avantages et les limites du métier de chercheuse ?

Le métier de chercheuse procure de nombreux avantages. Le premier est l'indépendance. Face à l'importance des résultats attendus à l'issue des recherches, les chercheuses bénéficient d'une certaine souplesse. Aussi, le en groupe et les divers voyages effectués dans la structuration du travail constituent des atouts.

Néanmoins, cette profession fait appel à une précision et une rigueur remarquable. En effet, l'autonomie conférée aux chercheurs les convie à une grande prudence pour des recherches véridiques. À cela s'ajoutent, les différences d'avis en équipe.

Quel est le salaire d'une chercheuse ?

Le salaire mensuel d'une chercheuse varie en fonction de l'expérience et du secteur (privé ou public). Une chercheuse qui est à ses débuts dans le secteur public gagne environ 2 000 euros par mois hormis les primes. En revanche, le salaire est de 3 000 euros pour un enseignant-chercheur des universités et 2 080 euros pour un maître de conférences à ses débuts.

Quelles sont les éventuelles évolutions de carrière ?

Au fur et à mesure qu'elle travaille, la chercheuse acquiert de l'expérience. Ce faisant, elle évolue progressivement et peut passer de simple chercheuse au statut de directrice de projets. Ainsi, elle sera amenée à diriger des projets ainsi que des équipes.

Par ailleurs, elle peut également exercer en tant qu'enseignante-chercheuse dans les universités ou dans les écoles d'ingénierie. Mieux encore, elle pourrait animer des colloques en rapport avec sa discipline.

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Comments are closed

45 Comments

  • Flora

    27 septembre 2016

    Et vive la recherche 🙂
    Je me retrouve à 100% dans ce que tu dis et c’est vrai que j’aurais eu beaucoup de mal à imaginer mon boulot il y a 20 ans !

    • Louna

      27 septembre 2016

      Hihi ! J’ai une vision de Bébé Louna et Bébé Flora en blouse blanche….! 😉

  • Margot

    27 septembre 2016

    Coucou! Moi j’ai lâché l’affaire en sciences humaines: trop peu de temps pour autre chose. Du coup, mon doctorat en poche, je suis finalement retournée dans le secondaire dire aux 6e de souligner la date en rouge!

    • Louna

      27 septembre 2016

      Hihi !
      Est-ce que du coup tu regrettes ton parcours, ou, au contraire, tu es heureuse d’avoir pu aller jusqu’au doctorat, même si c’est pour quitter la recherche par la suite ?

      • Margot

        27 septembre 2016

        Regretter? Ah non, jamais! trop enrichissant de bien connaître les méandres de ce monde, et j’en avais besoin à l’époque. Mais je supportais mal beaucoup de choses, surtout les mentalités. Ravie d’en être sortie et de pouvoir me diriger tranquillement vers de nouveaux projets à présent. L’ambiance est bien différente dans les sciences dites « dures » j’ai l’impression.

        • Louna

          28 septembre 2016

          En effet, à voir toutes les commentaires, j’ai bien l’impression que c’est assez différent du côté des sciences dures.
          Bon, tant mieux si tu gardes de ce parcours une expérience enrichissante : c’est, après tout, l’essentiel !

  • Ars Maëlle

    27 septembre 2016

    C’est drôle, quand j’ai vu la photo, je me suis dit « argh, on cause sciences dures ici, je ne vais pas m’y retrouver ! », puis j’ai vu que tu parlais des sciences sociales.
    Mais finalement, autant sur de nombreux aspects, mon expérience rejoins la tienne (méthode scientifique, interdisciplinarité, autonomie, rigueur…), autant il y a des différences assez notables. Je suis dans la recherche en architecture (hein ? ça existe ça ?) côté sciences humaines, et ça veut dire : – de tous petits contrats, puisqu’on ne coûte que les salaires, l’électricité des PC et les bouquins (pas de grosses machines, pas de consommables, pas de paillasses) ; – pas de techniciens, de laborantins ; – des impact factors (cote de la revue scientifique où on publie) si minables que personne ne les connait ni ne les regarde ; – des thèses beaucoup plus longues (en temps (4-5 ans) et en nombre de pages(5 à 800)) ; – pas de vrai statut de la recherche car rattachement au Ministère de la culture, (quasi) tous les chercheurs le sont bénévolement en plus de leur statut d’enseignant à temps plein ; – dans mon domaine spécifique, très peu de circulation internationale car on est complètement liés aux contextes culturel et juridique (mais on y travaille) ; – un lien assez fort vers la « société civile » (entretiens, valorisation vers le grand public) [mais c’est sans doute le cas dans des disciplines plus « dures » aussi]…
    Je fais ce petit tableau (pardon pour la tartine… again) car si les gens ont du mal à se représenter la vie d’un chercheur, celle d’une chercheur en SHS est encore plus floue dans les esprits.
    Mais ce qui nous rejoint le plus je crois, c’est la curiosité et la passion de comprendre.
    Bonne recherche !

    • Louna

      27 septembre 2016

      Oh, merci pour ton commentaire ! Je trouve ça vraiment intéressant de savoir comment est faite la recherche dans d’autre domaine que le mien, et plus encore dans des domaines que je ne connais pas du tout !
      Du coup, si je comprends bien, tu es enseignante à temps plein, et tu fais de la recherche en plus ? Je n’ose pas imaginer ta charge de travail ! Je savais que la recherche en sciences dures étaient plutôt privilégiée par rapport aux autres domaines, mais je ne pensais pas que les différences pouvaient être aussi énormes. Ça te dirait d’écrire un article « réponse » où tu détailles les particularités de ton métier ? Moi, ça m’intéresserait beaucoup, en tout cas !
      Et oui, tu as raison, on se retrouve tous autour de cette passion de comprendre ! 🙂

    • Luciole

      27 septembre 2016

      Oh ça m’intéresse beaucoup ce que tu fais ! Je suis moi-même architecte et j’avais envie de faire de la recherche après mon diplôme. J’ai préparé un Master mention recherche dans ce but qui m’a passionnée, et puis je me suis laissée convaincre du manque de débouchés ensuite (et aussi l’école me devenait insupportable pour cause de PFE s’étant mal passé). Bref, je suis aussi intéressée par un article de ta part sur ce sujet!

      • Ars Maëlle

        27 septembre 2016

        A vous deux, Luciole et Louna : l’article réponse, c’est avec plaisir, mais je ne sais pas si ça intéresserait tant de gens que ça ! en effet, le domaine de l’architecture est très particulier parce qu’il ne relève pas du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, ce qui fait que pour l’instant, il n’y a pas de statut d’enseignant-chercheur. Les enseignants ont une charge complète de cours -bien sûr, ce n’est pas 35h par semaine, mais l’équivalent de la fac pour un enseignant sans recherche- et font la recherche sur leur propre temps, et se paient un peu sur les fins de contrats s’il en reste.
        De mon côté, je suis encore dans les affres de la thèse, avec un financement interrompu pour raisons médicales, donc je suis vacataire de recherche dans mon labo. Et là, il y a plus qu’un article à écrire sur les caniveaux des établissements publics, remplis de précaires diplômés !
        J’écrirai peut-être plutôt sur mon bébé blog (il est né aujourd’hui ;)), ça fait partie des choses qui me tiennent à coeur mais je ne sais pas qui se sentirait concerné ici… Je vous donne RDV là-bas très bientôt !

        • Emma_chan

          27 septembre 2016

          Moi je fais de la R&D en architecture, plutôt en mode start up et ton expérience m’intéresse beaucoup en tout cas!

        • Louna

          28 septembre 2016

          Eh bien je vais guetter ça sur ton bébé blog, alors ! 🙂
          Et détrompes-toi, moi aussi je pensais que ce sujet ne serait pas si intéressant, mais visiblement, ça a plu ! 😉

          • Ars Maëlle

            3 octobre 2016

            Hop là, petit article rebond publié chez moi pour celles que ça intéresse 🙂

  • Miss Chat

    27 septembre 2016

    Hihihi je retrouve assez bien mon mari dans ton article ^_^
    On généralise sous le terme « chercheur » mais au final, selon le domaine, l’institution et le département, on trouve des métiers de chercheur tellement différents les uns des autres ! Quand je compare Monsieur Chat pendant sa thèse en chimie orga, puis quand il était chercheur en chimie des plasmas, les chercheurs en archéo antique ou préhistorique du département où j’étudiais ou encore ceux en littératures étrangères où j’ai fait mon propre mémoire de master, ça n’a RIEN À VOIR ! J’ai presque envie de dire que ce sont des métiers aussi différents que coiffeur et ingénieur pour le coup…
    Comme l’a souligné Ars Maëlle, les sciences humaines sont un peu le parent pauvre de la recherche… Quand je vois les moyens gigantesques qu’avait le labo de chimie plasma de mon mari et comment au même moment les gens d’histoire de l’art devaient gratter pour les 1500€ de matériel de fouilles, ça fait un peu mal. C’est dommage mais dans un sens, je trouve cela plus normal de mieux subventionner un chercheur en médecine ou en pharmacie plutôt que mon prof d’archéologie égyptienne antique Moyen-Empire… 😉 Ce ne sont pas des recherches inutiles, loin de là, mais je préfère que les proportions restent ce qu’elles sont.

    • Ars Maëlle

      27 septembre 2016

      Je rebondis sur ces histoires de financements. Je suis bien d’accord, soigner le cancer ou nourrir la planète, c’est fondamental et le plus urgent, mais heureusement que la recherche va tâtonner un peu partout et pas seulement où elle serait utile et rentable tout de suite (sinon, c’est l’armée et Big Pharma qui feraient les programmes scientifiques et basta !). En ce moment, je travaille sur une étude qui va servir à faire évoluer la réglementation française sur la manière de produire notre cadre de vie bâti et de dépenser l’argent public dans ce but. J’aime croire qu’à sa toute petite échelle, ce projet participe à améliorer la vie des gens et notre fonctionnement en société.
      La bonne nouvelle, c’est effectivement qu’avec notre budget pour un an, tu ferais tourner un labo de bio pendant 2 semaines max (mon mari dépensait parfois des milliers d’€ de réactifs par semaines, sans compter la machine) 🙂 Donc finalement, on a moins d’argent mais dans notre petit coin, on ne coûte pas si cher, et on apporte quand même notre petite pierre à l’édifice (de la connaissance, du bien, de l’univers et du reste !)

      • Miss Chat

        28 septembre 2016

        Non, tu as tout à fait raison et je ne parlais d’ailleurs pas de viser uniquement les recherches rentables. Ca ne rapporte rien de mettre à jour une nouvelle pyramide égyptienne, pourtant ça a une valeur historique et humaine inestimable. Ca ne servira à rien pour le futur mais ça nous permettra de lever un voile sur le passé 😉 Ton étude est encore plus pratique ici et même si le résultat sera peut-être plus indirect qu’un nouveau vaccin, il aura aussi son utilité 🙂
        C’est vrai que les besoins sont souvent moindres en sciences humaines mais là, ça dépend vraiment des domaines… L’archéo ou l’anthropologie, ça demande quand même pas mal de sacrés deniers pour bien fonctionner.

    • Louna

      28 septembre 2016

      Merci pour ton message Miss Chat, même si je dois t’avouer que je ne savais pas trop comment y répondre, avant qu’Ars Maëlle n’intervienne.

      J’ai du mal avec l’idée de classer les spécialités par ordre d’importance, impliquant du coup une priorité de financement. D’ailleurs, dans la réalité, ce sont plutôt les soutiens industriels derrière tel ou tel domaine de recherche qui sont les maîtres du financement, et non pas la nécessité d’étudier ce domaine pour le bien de l’humanité. Je ne veux pas paraître cynique, mais si on prend l’exemple du monde de la recherche pharmaceutique, le mode de fonctionnement ne me paraît pas idéal.
      Quant à ne pas négliger les sciences humaines ou la culture, ça me semble également important, mais là, je crois qu’on est d’accord ! 😉

      En tout cas, c’est intéressant de voir que ton parcours et celui de ton mari t’ont permis d’avoir un regard sur le monde de la recherche par deux prismes si différents : je t’envie ! 🙂

      • Miss Chat

        28 septembre 2016

        Alors, cela diffère peut-être avec la Belgique du coup ? Enormément de chercheurs sont payés par des fonds nationaux (notre CNRS, appelé ici le… FNRS, on n’a rien inventé) donc la recherche est plus « neutre » dans ces cas-là. Les industries jouent un gros rôle également, c’est clair mais, d’après ce que j’ai pu observer, les labos semblent quand même faire attention à ce que ça reste dans leur « domaine ».
        Pour le pharma, bon… Je pensais la même chose puis Mr Chat est allé travailler justement dans la recherche en pharma et j’ai maintenant un autre avis sur la question. Je ne dis pas qu’ils sont altruistes hein ! Mais leur façon d’envisager la recherche est très différente d’une entreprise à l’autre 😉
        Je parlais de priorité de financements car c’est ce qui arrive dans les faits : le FNRS paie 30 bourses de doctorants par an rien que pour la chimie et en faculté de lettres/histoire, ils sont contents quand ils en obtiennent une seule tous les 2 ans… Je sais que tous ces fonds ne seront pas forcément bien utilisés (…) et pourraient donc être mieux répartis. J’attends de voir si c’est concrètement faisable.

  • Madame Fleur

    27 septembre 2016

    Merci pour ce bel article Louna. Je retrouve totalement dans ce que tu dis !
    Moi aussi j’ai un métier très différent du tien. Et je te rejoins sur le fait qu’il faut beaucoup de rigueur et de force morale pour y arriver.

    • Louna

      28 septembre 2016

      C’est ça qui est magique avec cette formation ! Autant de métiers que de personnes ! 🙂

  • Swiiixou

    27 septembre 2016

    Excellent, cet article !! C’est toujours top de découvrir les dessous de métiers qu’on connaît si mal et pour lesquels on a toujours des préjugés (qu’ils se vérifient ou non, et soient positifs ou négatifs, d’ailleurs !!)
    Mais, Louna, du coup ça me rend super curieuse… Quel est ton domaine de spécialité, à toi ? Même au sens large si tu ne veux pas nous en dévoiler trop… 😉

    • Louna

      28 septembre 2016

      Je suis contente qu’il t’ait plu ! 🙂
      Et oui, moi aussi je suis toujours intéressée pour connaître les métiers des autres : finalement, en dehors de son domaine, c’est rare qu’on ait une idée précise de ce que font les gens que l’ont côtoient.

      Quant à ma spécialité, tu veux que je te donne celle de ma thèse (c’est-à-dire mes compétences scientifiques) ou celle de mon poste actuel (donc le domaine dans lequel j’applique ces compétences) ? Sachant que, pour des raisons de confidentialité, je ne pourrais pas te donner les deux ! 😉

      • Swiixou

        29 septembre 2016

        Oh oui c’est réllément intéressant !!
        Ton poste actuel, ce serait top 🙂

  • Madame D

    27 septembre 2016

    J’ai tenté 2 ans d’apprentissage dans la recherche fondamentale en astrophysique … mais pas compatible avec ma formation d’ingénieur. Pourtant j’adore lire des revues mais le metier en lui même n’est absolument pas fait pour moi.
    Un de ses jours tu me raconteras !

    • Louna

      28 septembre 2016

      Avec plaisir ! 🙂

      • Riri

        30 octobre 2021

        Coucou, ?
        je n’ai pas encore commençais le lycée ? d’ailleur il me reste qu’une année avans devoir y être ,en fins bref , avans je voulais me lancer dans la médecine ,enfins c’étais mon rêve depuis mes 6 ans ⏳,mes il y as peu j’ai changer d’avis ducoup je me suis intéressée à la recherche ??,et j’ai trouver se blogue en fesant des recherche? pour mon futur exposer? ,mes bon je vais me passer de vous raconter les information futile? ,en realiter j’avais moi aussi les clichés, du rat de laboratoir ???toujour au même endroit et avec la blouse blanche ,qui ne le quitte jamais ,mes bon c’était avans de lire cette article ,mes je reste tout de meme très indécise conssernant vers où me diriger? ,puisque même si souvent le principe reste le même ,il y as plusieurs (si je ne puis me permettre ) filière qui sont tous énormément intéressant?, les une que les autre comme l’astronomie?? ,la biologie?? ?,la météorologie ⛅☔?,l’histoir? et ex …….. mes aussi un peu l’enseignement ?mais ,j’hésite surtout beaucoup car enfaite je ne sais pas si sur le terrain, plus tart ,je mis plairait? et aussi par se que j’aimerais faire des projet ,qui ne si accorde pas forcément et plusieurs autre chose, même si les longue étude ne me fond pas peur?,ducoup je me demander votre avis sur un peu tout sa ⁉,si sa ne vous dérange pas trop ,même si au fond ,je pensse que sa seras plus ou moin difficiles pour vous ,puisque les avis reste différent selon les perssonne ,mes bon même si vous pensse que votre avis me seras inutile ou que vous pensser que c’est un avis perssonnel as avoir, j’aimerais tout de même l’avoirs ☺,d’ailleur c’ étais très intéressant ??? sur se Bonne journée /soirée ?? et vraiment désoler pour mon orthographe plus que désastre? d’ailleur si vous ne voulais pas me répondre, se n’est pas grave ,mercie tout de même ? (ces d’ailleur peut être un peu formelle et long? (désolé ?))

  • Die Franzoesin

    27 septembre 2016

    Oh merci c’est super intéressant ! Je cotoie suffisamment de personnes qui sont proches de la recherche pour en avoir une idée mais j’ai quand meme appris des choses 🙂 .

    • Louna

      28 septembre 2016

      Tu côtoies des gens qui sont chercheurs dans quels domaines ?
      Et tant mieux, si j’ai pu t’apprendre des choses ! 🙂

  • Luciole

    27 septembre 2016

    Merci de nous avoir éclairé sur ce métier !

    • Louna

      28 septembre 2016

      Avec plaisir ! Ravie de vous avoir fait partagé ça ! 🙂

  • Madame Vélo

    27 septembre 2016

    Bah ton article m’a frustrée !! En lisant le tire j’ai tout de suite deviné qu’il était de toi, et je me suis dis : « chouette, je vais enfin comprendre un peu mieux ce que fait Louna concrètement ! ». Et finalement, même si tu livres beaucoup d’infos très intéressantes, tu ne rentres pas dans les détails de ton poste à toi, alors je suis frustrée :p Mais c’est pas grave, j’ai appris des choses quand même 😀

    • Louna

      28 septembre 2016

      Ahahah ! Désolée Madame Vélo, et sache que c’était aussi frustrant pour moi ! 😉
      Mais clairement, je me dois de conserver un minimum de confidentialité sur quelque chose qui touche à mon métier.
      Par contre, n’hésite pas à poser tes questions par mail : j’y répondrai avec plaisir ! 🙂

  • Tamia

    27 septembre 2016

    Très intéressant ! Je retrouve mon époux dans ton texte. Lui est doctorant en sciences humaines et je suis assez d’accord avec les commentaires ci-dessus : galère pour les financements ! Il n’a pas eu de contrat doctoral, donc il doit se financer par lui-même. Ce qui signifie qu’il a dû chercher des contrats dans les universités pour avoir des horaires aménagées afin de pouvoir enseigner et avancer sa recherche. Sa thèse risque de plutôt durer 5 ans que 3 ans…
    Effectivement il faut être autonome et avoir une force morale assez forte pour avancer.

    • Louna

      28 septembre 2016

      Oui, je me rends compte, avec tous les commentaires en ce sens, que les conditions sont loin d’être comparables dans tous les domaines de la recherche. Je savais que c’était le cas, mais j’étais loin de m’imaginer que c’était d’une telle ampleur.
      J’espère que ton mari va parvenir à faire son chemin dans ce monde-là, doucement mais sûrement.
      Bon courage à vous !

  • Hellodie

    27 septembre 2016

    Très bon article Louna. Étant moi même enseignant-chercheur, je ne peux qu’approuver. De mon côté, la thèse commence à dater un peu, j’ai eu le temps depuis de passer par le post doc à l’étranger (passage obligé dans ma discipline) puis d’avoir la grande chance d’obtenir un poste en France. Je pense que certains politiques que j’ai entendu cette semaine devraient lirent ton article ! Ceux là même qui s’étonnent de la « fuite des cerveaux  » sur les chaînes d’info ou les émissions de radio. Et oui, apres tout, après avoir formé des doctorants avec pour parti l’argent public, ne serait il pas plus judicieux de financer leur chômage avec ce meme argent public, plutôt que de les voir travailler là où ils peuvent ?! Voilà, coup de geule d’une chercheuse qui souhaite bien du courage aux nouveaux collègues.

    • Louna

      28 septembre 2016

      Merci Hellodie !
      Et oui, même si l’objet de mon article n’était pas de dénoncer les déboires criants du fonctionnement de la recherche en France (notamment parce qu’étant donné mon domaine plutôt privilégié, je ne me trouvais pas assez légitime pour le faire), tu as raison de pointer du doigt l’incohérence entre la formation qui est proposée et le manque de débouchés pour la suite.
      J’espère que les politiques vont commencer à ouvrir les yeux….

  • Karine

    28 septembre 2016

    Ah je reconnais bien mon mari dans ta description aussi (il est en génétique et évolution)! En inconvénient on rajouterait les salaires/financements aussi, la non stabilité des contrats. C’est super quand on veut acheter/louer un bien d’avoir un chercheur qui enchaîne bourses (inconnues au bataillon des impots, organismes de logement… qui ne comprennent que les salaires) ou postdocs de 1-2 ans… On est jamais dans les cases!

    Et aussi la non reconnaissance en France des docteurs dans les entreprises (contrairement à la Suisse ou aux US par exemple), mals vus, mals considérés, on ne connait pas leurs compétences, leurs capacités… Ils sont juste vu comme des geeks de leur domaine, incapable de parler d’autre chose que de leur sujet ou de gerer plus loin que leur petite étude. Et c’est bien dommage!

    Mais sinon c’est sur que c’est un métier très peu connu, où le seul truc qu’on lui dit c’est « alors tu trouves? ».

    • Marjolie

      28 septembre 2016

      A la lecture j’ai eu envie d’insister sur les mêmes points: la réalité de la recherche aujourd’hui c’est beaucoup d’invités (= de thésards… manifestement trop) et très, très peu d’admis (les postes sont rares, surtout dans certaines filières, et souvent attribués sur le copinage). C’est un passage très violent dans la vie des jeunes chercheurs…
      C’est aussi une sous-dotation criante de la recherche globalement et en particulier dans certaines filières. Sans compter que pour la plupart les chercheurs ne sont pas juste chercheurs mais enseignants-chercheurs. J’enseigne en ce moment à l’université et mes collègues chercheurs n’ont pas de bureau, se payent eux-mêmes leurs livres, leurs stylos…, font eux-mêmes les emplois du temps, les groupes d’étudiants, tout… et gèrent finalement une grosse partie de la scolarité de 500 étudiants à quatre. Ils font de l’administratif et donnent quelques cours ; pour la recherche, c’est le week-end et pendant les congés…
      Enfin, comme le dit Karine, effectivement en France, on n’en a que pour les ingénieurs, la thèse n’apporte aucune reconnaissance alors qu’elle est très valorisée à l’étranger… de quoi susciter pas mal d’amertume.
      Ce sont des métiers passionnants, mais la recherche est un vrai marasme aujourd’hui en France…

      • Louna

        28 septembre 2016

        En effet, les conditions de la recherche sont bien trop souvent affligeantes, et même si je suis loin de vivre une situation comme celle que tu décris, j’ai déjà vu de nombreux collègues dans ce cas-là.

        Et tout comme toi, je trouve cela très violent, le passage entre la fin de la thèse et l’entrée dans le monde du travail.

    • Louna

      28 septembre 2016

      En effet, j’aurais aussi pu mettre l’accent sur tous les inconvénients que tu listes. Comme je le disais en réponse à Hellodie, je travaille dans un domaine vraiment privilégié, alors je n’ai pas vécu tous ces aléas, mais quand je regarde autour de moi, je me dis que le système marche clairement sur la tête. On prône une libéralisation du marché du travail, et dès qu’on se retrouve avec un contrat précaire (ou pas tant que ça, parce qu’un CDD de 3 ans, c’est tout de même pas rien !), on se voit fermer de nombreuses portes (location d’appartement, accès à la propriété, etc….).

      Je suis aussi d’accord avec toi sur le problème de reconnaissance des docteurs en France. Il y avait d’ailleurs eu un article à ce sujet, ici : https://www.sous-notre-toit.fr/longues-etudes-diplome-peu-reconnu-doutes/
      Par contre, je ne pense pas que les systèmes d’organisation de la recherche qu’on trouve aux US ou en Suisse soient forcément la solution miracle. Les contrats sont encore plus précaires, les chercheurs doivent systématiquement trouver leur financement, la recherche se fait de manière individuelle où chaque professeur rassemble une équipe autour de lui. Le système français, bien que clairement inadéquat également, on est bien d’accord, permet une organisation de la recherche beaucoup plus concertée. Je me trompe peut-être, et auquel cas, n’hésite pas à me répondre, mais c’est en tout cas l’impression que m’ont donné mes 8 ans d’expérience.

      • Karine

        30 septembre 2016

        Ah non aux US ou en Suisse c’est pas mieux en recherche, l’accès à un vrai poste est encore plus tardif et plus compétitif qu’en France. Mais au niveau entreprises privées, les theses sont beaucoup mieux reconnues et valorisées.

  • Louna

    28 septembre 2016

    Merci à toutes pour vos commentaires et vos remarques ! Je ne pensais pas susciter un tel débat, et je vais prendre le temps de répondre à chacune, mais je suis heureuse de voir que le sujet vous a intéressé ! 🙂

    • Ars Maëlle

      3 octobre 2016

      C’est vrai que l’intérêt pour cet article est impressionnant. J’avais déjà remarqué que le petit monde DMT/SNT était plutôt CSP+ pour être politiquement correct, mais je suis frappée du nombre de chercheuses et compagnes de chercheurs par ici ! (dit-elle en étant les deux ;))

      • Luciole

        5 octobre 2016

        J’ai eu la même réflexion en lisant les commentaires !

  • Mlle Moizelle

    1 octobre 2016

    Très intéressant comme article! J’avais exactement le cliché dont tu parles en début d’article en tête sur ce métier que je ne connaissais que trop peu/mal. Merci! 🙂