Mon sang, mes plaquettes et mes organes : à partager

Donner on sang et ses organes

Aussi longtemps qu’ils ont pu le faire, mes parents ont donné leur sang régulièrement. Sans vraiment le chercher, ils m’ont montré un exemple que j’ai eu envie de suivre dès que j’ai eu 18 ans.

À peine majeure, j’ai donné mon sang dès que l’occasion s’est présentée. C’était un jour au lycée : j’étais en BTS, et un camion de l’Établissement Français du Sang (EFS) était venu faire une collecte. J’y suis allée avec des camarades de ma promo. Nous avions une petite appréhension, mais ça nous rassurait de le faire ensemble.

J’ai rempli le questionnaire, puis j’ai attendu mon tour pour l’entretien avec le médecin. J’ai sûrement rougi passablement devant les questions un peu intrusives – mais nécessaires – qu’on m’a posées, et puis j’ai donné mon sang. En tout, il faut compter environ une heure, le temps de passer les quatre étapes : questionnaire, entretien médical, prélèvement, collation.

Tout s’est très bien passé : je n’ai pas eu de malaise ni de sentiment de faiblesse particulier après le don. Forcément, à 18 ans, j’étais au top de ma forme.

L’une des camarades qui m’accompagnaient avait une motivation toute personnelle pour donner son sang. Sa sœur avait eu un grave accident de la route quelques mois auparavant : elle avait perdu beaucoup de sang et avait été transfusée. Ma camarade estimait que c’était à son tour de donner son sang, pour sauver des gens qui en auraient besoin, parce qu’elle était particulièrement reconnaissante envers ceux qui avaient permis de sauver sa sœur en donnant le leur.

Donner on sang et ses organes

Crédits photo (creative commons) : thebarrowboy

Ensuite, à chaque fois qu’une collecte était organisée près de mon établissement ou, plus tard, de mon lieu de travail, je me suis arrangée pour y participer, et j’ai même encouragé des collègues à m’accompagner dans la mesure du possible. C’est fou de me dire qu’avec moins d’une heure de mon temps et peu d’efforts de ma part, je peux sauver la vie de quelqu’un.

Mes parents, qui sont assez avares en compliments et en encouragements, m’ont exprimé dès le premier don que c’était une très bonne chose que je donne mon sang à mon tour, et qu’il leur semblait juste de le faire aussi longtemps que l’on pouvait, tant que l’âge et l’état de santé le permettaient.

Plus tard, j’ai assisté à un concert à Paris, dont je ne me rappelle pas tous les détails. Je me souviens juste qu’il pleuvait très fort et que Stéphanie Fugain était venue parler au micro pour décrire le travail de son association Laurette Fugain dans la lutte contre la leucémie. Elle voulait faire la promotion du don de plaquettes, et nous expliquait en quoi ça consistait pour le donneur et les vies que ça pouvait sauver. Je ne me suis pas sentie très réceptive à ce message, ou plutôt pas très motivée, et j’ai continué à donner mon sang total dans les collectes mobiles à intervalles réguliers, environ deux fois par an.

Jusqu’au jour où j’ai vu un couple d’amis, qui m’ont dit que le lendemain matin, un samedi, ils iraient donner leur sang dans un site de collecte fixe. J’ai tout de suite décidé de venir avec eux et nous y sommes allés tous les trois. C’est vraiment ce que j’appelle joindre l’utile à l’agréable. Nous avons fait nos dons, et nous avons ensuite déjeuné sur place, car ce site fixe propose carrément des plats chauds.

J’y suis retournée toute seule, un jour où j’étais en RTT. Ce jour-là, on m’a demandé si je pouvais donner mes plaquettes plutôt que mon sang total. J’ai décliné : je n’avais pas prévu suffisamment de temps pour le faire. On m’a demandé si, dans l’absolu, je serais d’accord pour le faire. J’ai répondu que oui.

C’est vrai que je n’étais pas fondamentalement opposée au don de plaquettes. Mais je ne me suis pas doutée un seul instant que ça faisait de moi une donneuse de plaquettes. Pourtant, quelques semaines plus tard, quand le délai minimal après un don de sang a été écoulé, j’ai reçu un petit coup de fil de l’établissement.

On m’a demandé si j’étais toujours d’accord pour donner mes plaquettes, et on m’a proposé de prendre un rendez-vous. J’ai souri en comprenant que mes paroles n’étaient pas tombées dans l’oreille d’un sourd, et nous avons fixé un rendez-vous pour que je donne mes plaquettes un samedi matin.

C’est un peu plus long que le don de sang total, car on commence par faire la numération. On détermine à partir de quel bras je vais donner mes plaquettes (le droit en l’occurrence, car ma veine est superbe), et sur l’autre (le gauche, si tu as suivi), on me prélève un petit tube de sang pour vérifier que je suis en forme pour donner.

Pendant que mon tube est analysé par la machine, je passe l’entretien médical. Ensuite, quand tous les feux sont au vert, je rejoins la salle de prélèvement, et je m’installe dans un fauteuil. L’une des infirmières remplace tout le circuit de tuyaux sur la machine, car tout est à usage unique. Elle installe un circuit neuf, me désinfecte le bras, et c’est parti. Mon sang est prélevé par la machine, filtré, la machine envoie les plaquettes dans une poche et me réinjecte le sang sans les plaquettes. Je peux suivre sur l’écran ce que fait la machine.

L’infirmière me sert de l’eau et me demande ce que je veux faire pendant le don : je peux lire des magazines ou regarder un DVD. Le site dispose de lecteurs de DVD portables et d’une petite DVDthèque : je n’ai qu’à faire mon choix. Non pas que ces deux heures seraient du temps perdu, puisqu’à la clé, je sauve une vie, mais elles sont encore mieux rentabilisées. On me propose aussi une couverture, si j’ai peur d’avoir froid pendant le don (la salle est bien chauffée, mais on reste immobile pendant deux heures). Ça m’a permis de voir des films anciens, tels que Certains l’aiment chaud avec Marylin Monroe, qui m’a fait énormément rire. Il m’est même arrivé d’apporter mon propre DVD d’un film que je voulais voir pendant mon don.

Régulièrement, je reçois un coup de fil de l’assistante, qui me propose de fixer un prochain rendez-vous. Le don de plaquettes peut se faire toutes les six semaines. Je n’ai pas toujours suffisamment de visibilité sur mon agenda des weekends à venir pour prévoir un don, mais je peux demander à être inscrite sur la liste d’attente si tout est complet à une date qui m’arrange. La veille d’un don, l’assistante m’appelle pour me rappeler mon rendez-vous et s’assurer que c’est toujours bon pour moi. Dans le cas contraire, elle contacte une personne en liste d’attente.

Ce n’est pas très pratique de donner son sang ou ses plaquettes, c’est même un peu contraignant. Il faut se déplacer, parfois faire un peu la queue, répondre à des questions indiscrètes et passer en revue une liste de maladies pour vérifier qu’on ne les a pas contractées, tout ça pour se retrouver avec une aiguille dans le bras.

Mais quand même, quand j’y pense, je dispose de toutes mes facultés, j’ai tous mes membres. Je peux vivre en totale autonomie pour me déplacer et faire tout ce que j’ai à faire. Je ne suis pas une athlète, ni même une reine de beauté, mais d’un point de vue médical, tout va bien pour moi. Tout le monde n’a pas cette chance, certains sont gravement malades, alors je suis contente de leur faire un peu profiter de ma bonne fortune pour les soulager. Je ne cherche pas à te faire la leçon ou à susciter chez toi de la culpabilité, loin de là, j’essaie juste de mettre les choses en perspective.

Pour moi, ce ne sont que deux heures de mon temps, agrémentées d’échanges avec des infirmières super sympas, et ponctuées d’un petit repas. C’est aussi l’occasion de me sentir utile et de voir un film que je ne connaissais pas. Pour la personne qui reçoit, ce sont des jours de maladie en moins, et peut-être la fin de son hospitalisation qui approche.

Il m’est arrivé de faire la numération et de recevoir un feu rouge : taux d’hémoglobine trop bas. Je n’étais pas admissible pour donner mes plaquettes, et même en insistant et en clamant que je me sentais super bien, le médecin a dit non, non, non. J’étais super déçue et frustrée, car j’étais venue pour sauver une vie, et là, j’avais fait le déplacement pour rien. J’ai proposé de donner mon sang total, mais ce n’était pas possible non plus. Il ne me restait que la possibilité de donner mon plasma, ce que je me suis empressée de faire.

Dans le site de collecte fixe, je vois des affiches pour la promotion du don de moelle osseuse. C’est encore autre chose : il s’agit de s’inscrire sur un grand fichier international de donneurs volontaires et, le jour où une personne a besoin d’un don de moelle osseuse, on consulte ce fichier pour trouver des donneurs qui seraient compatibles avec elle, et on fait appel à ces personnes. Contrairement à l’un de mes amis, je n’ai pas encore franchi le pas. Mais je trouve ça admirable d’un point de vue scientifique et d’un point de vue humain.

Toujours dans l’esprit de partager ma bonne santé avec d’autres qui n’ont pas cette chance, j’ai commandé une carte de donneur d’organes il y a quelques années. Ça faisait également suite à une discussion avec des amis. Je me dis que si j’étais amenée à mourir et à être inhumée, mes organes ne serviraient à rien du tout et ne seraient pas valorisés : à part se décomposer en souterrain, ils ne feraient plus rien.

Si jamais je devais me trouver en état de mort cérébrale, je voudrais qu’on prélève tout ce qui peut l’être sur mon corps. Des personnes qui souffrent de maladies incurables, qui sont en dialyse ou branchées à des machines pour respirer pourraient en bénéficier et leurs souffrances être un peu allégées. J’ai prévenu mes proches (même si je porte ma carte de donneuse d’organes sur moi, les proches sont consultés, et s’ils refusent, leur avis l’emporte) : on peut tout prendre.

Je ne suis qu’une petite vie sur cette terre, je ne fais pas de grandes choses, mais si je peux aider les autres pendant ma vie, et même éventuellement après mon décès, je pense que c’est bien que je le fasse.

Pour aller plus loin sur le sujet :

Et toi ? Fais-tu aussi régulièrement des dons de sang ? As-tu tenté de donner tes plaquettes ? Que penses-tu du don d’organes ? Viens en discuter avec nous !

Toi aussi, tu veux parler d’une cause qui te tient à cœur ? C’est par ici !

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55 Comments

  • Marie

    29 février 2016

    J’ajouterais qu’il est important également de s’inscrire sur le registre des donneurs de moelle osseuse ! Quand un malade a besoin d’une greffe et que ses frères et soeurs ne sont pas compatibles, les chances de compatibilité avec un inconnu sont de une sur un million, donc plus il y a de monde sur les listes, plus il y a de chances de trouver un donneur ! Plus d’infos ici : http://www.dondemoelleosseuse.fr/

    • Fleur-Joséphine

      29 février 2016

      Merci Marie! Tu as complètement raison. Je ne sais pas si tu l’as fait toi-même, pour ma part, c’est un pas que je n’ai pas encore franchi… 🙂

      • Marie

        1 mars 2016

        Oui, je suis inscrite sur le registre depuis mes 18 ans. J’ai été « sensibilisée » par une tante atteinte d’une leucémie et qui avait pu bénéficier d’une greffe de moelle osseuse d’un donneur anonyme. Je ne peux pas donner mon sang parce qu’ils trouvent toujours que je manque de fer, mais le don de moelle osseuse comporte au final moins de contre-indications que le don de sang…

  • Stella

    29 février 2016

    Tout simplement MERCI.
    Mon fils a une transfusion à un mois et je ne peux dire combien je remercie les donneurs.
    Mon père a longtemps donner son sang. J’ai moi même donné quelques fois le mien. Mais maintenant je me rend compte de l’importance de ce geste.
    Des problèmes de santé m’empêchent de le donner à nouveau mais dès que ça sera possible, j y retourne malgré ma peur à la vue du sang…je penserai à ces petits bébés de néonatalogie comme mon fils.
    Merci

    • Fleur-Joséphine

      29 février 2016

      Ton commentaire m’a particulièrement touchée. Je n’avais pas pensé que les petits nourrissons étaient aussi des receveurs de sang. Je ne connais pas spécifiquement votre histoire mais j’espère qu’il a pu guérir.

      • Stella

        8 mars 2016

        Il va beaucoup mieux. Les petits prématurés ont beaucoup de mal a maintenir leur taux de fer. Leur organisme est immature. Ils ont donc des compléments par médicaments. Malheureusement parfois cela ne suffit pas et ils s épuisent littéralement. La transfusion est alors la seule solution. Quelques heures après il allait déjà mieux…spectaculaire.
        Encore merci.

  • Die Franzoesin

    29 février 2016

    Un tempignage utile ! La carte de donneur je l’ai aussi, un peu poussée par mon mari qui travaille en services d’urgence 😉 . Et sinon encore peut être une idée pour les futures mamans : le don de sang de cordon. J’ai pu le faire en Allemagne – c’est malheureusement un peu plus compliqué en France – mais j’essaie toujours d’en parler !

    • Fleur-Joséphine

      29 février 2016

      C’est super, je ne connaissais pas ça non plus! J’adore le partage de connaissances et le partage en tout genre. 🙂

    • Madame Zou

      29 février 2016

      Oh, je voulais le faire, mais cela ne se faisait pas dans ma maternité. Et après quelques recherches, j’ai vu que malheureusement ce n’était pas si développé que cela en France. Très déçue 🙁

    • Mme Grognote

      12 mars 2016

      Le don de cordon et de sang placentaire est quelque chose que j’ai découvert il y a peu (je connaissais déjà le don d’ovocytes et le don de lait, pour ce qui concerne les femmes).
      Je compte faire moi même don du cordon et du placenta à la naissance de mon bébé en Juin.
      J’ai la chance d’avoir choisi une maternité dans mon département qui pratique ce don.
      Pour information c’est le CHU de Saint Étienne, dans la Loire. C’est vrai que tous les hôpitaux ne le proposent pas.

  • Madame Fleur

    29 février 2016

    Je n’ai jamais donné mes plaquettes par contre quand j’étais à la fac je donnnais mon sang dès que je le pouvais et je faisais beaucoup de dons de plasma.
    J’avoue depuis que je travaille c’est plus compliqué mais maintenant que j’ai des RTT j’espère que je pourrais donner de nouveau.
    J’ai également une carte pour le don d’organe et je me suis posée la question du don de moelle osseuse. Je n’ai pas encore franchi le pas mais j’espère le faire un jour, tout comme le don d’ovocytes.
    Merci pour ce joli article.

    • Fleur-Joséphine

      29 février 2016

      Merci à toi aussi 🙂

  • Madame D

    29 février 2016

    Ma soeur vient tout juste de s’inscrire sur la liste des donneurs de moelle osseuse. Elle a été très sensibilisé avec ses études de médecine.

    Comme toi je donne tout mes organes. je n’ai pas la cartes mais mes proches sont au courant.

    Don de plaquette, je n’ai pas encore eu l’occasion. Je me disais que je n’avais pas le temps. Mais en fait je me rends compte que je l’ai.

    Tu m’as remotivé !

    • Jojo

      29 février 2016

      La carte pour le don d’organes ne sert à rien à ta mort, mais c’est plus un moyen de sensibiliser tes proches à ta décision. On leur posera la question (sauf si d’ici là, la loi change).

    • Fleur-Joséphine

      29 février 2016

      Merci pour ton commentaire et je suis ravie si l’article t’a remotivée! 🙂

  • Hermy

    29 février 2016

    Tout comme Madame Fleur, j’ai beaucoup donné mon sang à la fac (c’est normal on y allait ensemble) mais depuis que j’ai commencé à bosser cela a été un peu plus compliqué (quelques soucis de santé + grossesse). Après j’ai la chance que des dons du sang soient organisés dans mon entreprise actuelle donc je pense que maintenant je vais pouvoir m’y remettre. En tout cas merci pour cet article.

    • Fleur-Joséphine

      29 février 2016

      Merci à toi aussi et bravo pour la solidarité entre les donneuses 🙂

  • Madame Vélo

    29 février 2016

    Bravo et merci pour ce que tu fais. Alors moi mon gros problème c’est que j’ai la phobie du sang et rien que de lire ton article je me suis sentie mal et j’ai commencé à tourner de l’oeil… alors j’ai toujours dit que je n’étais pas contre mais à condition d’être endormie ! Pour moi une prise de sang c’est tellement une épreuve que rien que d’imaginer donner mon sang ça me donne le vertige. Du coup, sachant que je ne « peux » pas le faire, quand j’ai su qu’une maman allaitante peut donner son lait j’ai sauté sur l’occasion et du coup je donne mon lait au lactarium pour sauver des prématurés. Je me dis que ça « compense » le fait que je ne donne pas mon sang. Bref, je m’arrête là parce que autant de fois le mot sang en si peu de mots je vais aller m’allonger un peu !

    • Cyclone

      29 février 2016

      Madame Vélo,

      Tu dis que tu « compenses » le fait de ne pas donner ton sang ! Mais tu n’as pas à « compenser » quoi que ce soit, chacun fait ce qu’il veut/peut, à sa manière. Donner son lait, c’est de mon point de vue de donneuse (de sang, de plasma, de plaquettes, et inscrite sur le registre des donneurs de moëlle osseuse), bien plus compliqué et douloureux que de me faire prélever du sang ! Bravo à toi pour ton engagement auprès des tout-petits !

    • Fleur-Joséphine

      29 février 2016

      C’est fou, j’ai encore appris quelque chose, je ne savais pas qu’il existait cette phobie et qu’on pouvait se sentir mal dès l’évocation du mot!
      En tout cas, c’est super que tu donnes ton lait. C’est vraiment génial de le faire et c’est chouette que tu aies trouvé un don qui te convienne.
      Tu vois, on se complète : comme je ne veux pas avoir d’enfants, je ne peux pas donner de lait!

  • Mme Ebène

    29 février 2016

    C’est super et c’est bien de venir nous en parler merci 🙂 Je donnais du sang à l’université mais depuis quelques années entre mes voyages dans des zones à risque et mes épisodes d’anémie je ne donne plus. Merci pour les liens, je vais regarder si il y a d’autres dons compatibles avec ma situation.

    • Fleur-Joséphine

      29 février 2016

      Merci à toi aussi!
      Pour ce qui est des zones à risque, on ne peut pas faire grand’chose mais pour ce qui est de l’anémie, il existe tout un tas d’aliments riches en fer. J’étais notamment en anémie le jour où je n’ai pu donner que mon plasma, mais en mangeant de la viande ou des lentilles régulièrement, je me maintiens…
      Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faut pas que le don nuise au donneur, donc si tu ne te sens pas en forme, ne force pas. 🙂

  • Miss Chat

    29 février 2016

    Je te félicite pour tout ce que tu fais ! C’est grâce à des gens comme toi qu’on peut aider des vies 🙂 Je ne savais pas qu’on pouvait faire des dons de moëlle osseuse ! Mais cela veut dire que tu dois faire une ponction alors ? Aouch…
    Pendant ma grossesse, j’ai vaincu ma peur des prises de sang et j’ai aussi appris que j’étais O- (donneur universel) ! Ca a fait un déclic : mon sang avait la capacité d’aider tout le monde ! Je me suis donc dit que je commencerais les dons dès que possible. Sauf que, même après la grossesse, mon poids tout juste trop bas m’a disqualifiée des critères pour être donneur… Franchement, ça me désole. A un kilo près, je me dis qu’on pourrait me laisser faire !
    Pour le don d’organes, je suis à 100% pour également ! En Belgique, la loi prévoit que tout le monde est donneur, à moins de faire une demande contraire, ce que je trouve top 🙂

    • Jojo

      29 février 2016

      Les dons de moelle sont bien sûr possible. Mais ça n’a rien à voir avec une ponction lombaire, la moelle osseuse n’a rien à voir avec la moelle épinière.
      Le prélèvement de cellules souches hématopoïétiques en vue de greffe se fait :
      – en prélevant de la moelle osseuse sous anesthésie générale au niveau des os du bassin,
      – ou de plus en plus souvent par cytaphérèse (prélèvement au niveau du sang).
      Et il se peut très bien, qu’inscrit sur leur liste, tu ne sois jamais appelé ! C’est purement statistique… plus il y a de gens inscrits, plus il y a de chance qu’un malade trouve un donneur compatible.

    • Fleur-Joséphine

      29 février 2016

      Merci à toi aussi! 🙂 Dommage que tu ne puisses pas donner mais c’est comme ça, on ne peut pas forcer.

  • Charlotte

    29 février 2016

    Effectivement j’ai aussi commencé à donner mon sang avec les collectes sur le lieu d’études.
    Un jour on m’a dit qu’avec mon groupe sanguin assez rare mon don du sang avait peu de chance de servir (durée de conservation d’une 40 aine de jours si je me souviens bien) : autant dire que ça m’avait un peu refroidie!
    Entre temps (après un stage à l’EFS justement) j’ai appris qu’au contraire mon plasma était recherché donc j’ai commencé à prendre rdv sur le site fixe pour ce type de don.

    Cependant après mes études j’ai changé de région et alors que j’avais fait plusieurs dons de plasma, quand j’ai voulu reprendre tout de suite à mon arrivée dans cette nouvelle région, on m’a demandé de faire d’abord un don du sang (qui ne servira probablement à personne) pour s’assurer que je peux faire un don de plasma!
    Enfin bref j’ai fait ce don du sang lors d’une collecte mobile près de chez moi sauf que finalement je n’ai pas refait de don de plasma (uniquement sur les collectes fixes) depuis déjà presque 4 ans!

    Je ne me cherche pas d’excuses car quand on veut on peut et comme tu dis ce n’est que quelques heures de notre temps (le don de plasma est même un peu moins long que les plaquettes) mais c’est vrai que comme je n’habite plus en ville c’est plus compliqué de prendre rendez-vous (je ne passe plus presque devant en métro ou autre) et cela impose donc un déplacement (et des galères pour trouver un stationnement) et je n’ai donc plus pris le temps de prendre rendez-vous sur un des sites de collecte fixes.

    Merci pour cet article qui me pousse à m’y remettre (même si chaque collecte locale m’y fait penser systématiquement en mode « culpabilité »).
    Après effectivement c’est aussi plus sympa de joindre l’utile à l’agréable en y allant à plusieurs (d’où l’intérêt des collectes locales où l’ambiance est sympa) mais je ne connais pas forcément d’autres personnes avec qui aux sites fixes de collecte forcément plus impersonnels. Et mon mari? Bien que donneur universel, il n’a jamais donné son sang et à mon grand désespoir je n’arrive pas à le convaincre (apparemment c’est déjà toute une histoire pour une prise de sang… ah les Hommes!).

    • Charlotte

      29 février 2016

      Oups je ne m’étais pas rendue compte de taille de mon commentaire…désolée pour le roman!

    • Fleur-Joséphine

      29 février 2016

      C’est un peu dommage qu’on t’ait dit ça. Je ne suis pas donneuse universelle du tout et pourtant on m’a toujours dit qu’on avait besoin de tout. Et pas de souci pour la longueur du commentaire, tu as le droit de t’exprimer 🙂

      • Charlotte

        1 mars 2016

        En fait j’avais simplifié (comment ça on dirait pas?!): c’est quand je n’avais pas coché la case qui permet d’utiliser le don pour des recherches en labo (bien sûr je préférais qu’il sauve des personnes) que l’on m’a dit qu’avec mon groupe AB- (receveur presque universel et rare) il y avait peu de chance qu’il serve. Par contre je deviens presque donneur universel en plasma (en fait c’est inversé) donc c’est bon à savoir pour ceux qui sont dans le même cas 😉

  • Hellodie

    29 février 2016

    Merci pour cet article et pour ton geste. Lors de son combat contre le cancer lorsqu’il avait 5 mois, mon Mini2 a eu en tout 5 transfusions… À cause de là chimio qui détruit les cellules sanguines. Lors de la première transfusion, il y avait un retard sur les poches de sang… Le papa et moi avons voulu donner, mais le don dirigé est interdit en France. Et si la moitié de son foie n’avait pas pu être sauvée, il aurait fallu un don de foie (un seul des deux lobes quand prélevé sur un donneur adulte, on peut donc sauver deux enfants!). Merci à tous ceux qui font ce geste.

    • Fleur-Joséphine

      29 février 2016

      Ton commentaire était très touchant. J’espère qu’il va mieux (je ne connais pas votre histoire).
      Tu as complètement raison, en France, les dons sont forcément anonymes. J’aurais voulu donner pour ma soeur aussi, un jour où elle était à la limite de la transfusion et j’ai su que ce n’était pas possible…

  • Sabrina De CaSeSaurait

    29 février 2016

    Coucou ! Ton article est super bien écrit et donne envie (enfin fait comprendre en quoi c’est beau/important). Pour le don d’organe, puisque tu nous demande notre avis, j’avais écrit un article qui va à contre-courant de ce que tu penses. Je crois que tout cela dépend vraiment de notre philosophie de vie et je voulais écrire pour montrer aussi que, si c’est un geste beau et généreux, il ne faut pas on plus stigmatiser ceux qui ne souhaitent pas le faire (surtout don d’organe) donc tu peux aller lire le tout ici : http://ca-se-saurait.fr/2015/09/25/refus-don-organes/

    Quant au don du sang je relaie tant que je peux les campagnes de l’EFS car là je trouve que c’est un moindre geste que tout un chacun peut faire de temps à autre (cf. http://ca-se-saurait.fr/2015/06/01/si-vous-vous-demandez-ce-que-vous-pouvez-faire-pour-rendre-notre-monde-meilleur/ avec le témoignage d’un donneur historique qui vaut le détour ^^)

    Bises !

    • Mme Ebène

      29 février 2016

      Je viens de lire ton article et je suis tout à fait d’accord que chacun a le droit de choisir ce qu’on veut faire de ses organes (bien heureusement! ) par contre quand tu parles du bien être de tes proches versus le bien être d’éventuels receveurs je ne te suis plus. Souvent c’est plus une question de vie ou de mort pour le receveur et ça, à mon humble avis, c’est un euphémisme de le qualifier de « bien être ».

      • Sabrina De CaSeSaurait

        29 février 2016

        Oui mais justement pour ceux qui font ce choix, le bien-être de leurs proches, leur souffrance en cas d’éventuel atteinte au corps de ‘être aimé passe avant a souffrance ou le danger imminent de mort d’inconnus. De toute façon en la matière chacun a le droit de penser et de faire comme il veut et comme tu le dis heureusement ! Je voulais juste abord »er cet autre point de vue car c’est assez systématique (comme ‘explique le titre de mon article et chose que j’ai encore perçue à travers ta réponse) : on ne peut pas refuser de donner ses organes sans se faire traiter d’égoïste, c’est dommage… c’est juste un autre point de vue qui n’est en rien moins « valable ».

        • Mme Ebène

          29 février 2016

          Je suis vraiment d’accord avec toi sur le fond, c’est ton choix et ton point de vue est valable et je n’ai pas voulu dire que tu es égoïste! C’est juste la forme qui m’a un peu embêté mais sinon je ne me permettrais surtout pas de juger.

          • Fleur-Joséphine

            29 février 2016

            Je comprends qu’on puisse refuser de donner les organes de ses proches, l’émotion, le choc de la mort brutale, la peur d’abîmer le corps de la personne qu’on aime… mais j’ai aussi entendu des cas de regrets a posteriori, lorsqu’il y a eu un refus.
            Et je suis d’accord avec Mme Ebène sur le fait que parler de bien-être du receveur, c’est un peu bizarre. Quand on a besoin de nouveaux organes, c’est que le maintien en vie est sérieusement compromis…
            Evidement comme tu le savais déjà, je suis pro-don 🙂

          • Sabrina De CaSeSaurait

            1 mars 2016

            Ben j’ai une façon de le dire tout à fait correcte donc bon a forme je en comprends pas, enfin de toute façon je crois que c’est l’idée elle-même qui dérange mais ce n’est pas grave. Par contre vous n’avez pas du tout compris avec Fleur ma phrase sur le bien-être. Vous avez compris l’inverse de ce que je disais. Quand je dis « Oui mais justement pour ceux qui font ce choix, le bien-être de leurs proches, leur souffrance en cas d’éventuel atteinte au corps de l‘être aimé passe avant la souffrance ou le danger imminent de mort d’inconnus. » ça veut dire que je parle du bien-être des personnes qui restent auprès du corps du parent décédé (donc côté potentiel donneur).

  • Nya

    29 février 2016

    Je n’ai jamais donné mon sang… ce n’est pas faute d’avoir essayé : au moins une fois par an pendant dix ans, je me suis rendue aux collectes où j’apprenais que mon taux d’hémoglobine était trop bas 🙁 Heureusement, j’ai pu donner du plasma.

    Même si c’est rageant parce qu’on se sent parfaitement en bonne santé, surtout si on est pile en dessous du seuil autorisé, il faut surtout penser au patient affaibli qui va recevoir notre sang et qui lui, a besoin de sang parfaitement sain.

    Maintenant que je suis au Canada, je n’ai plus le droit de donner mon sang car je vivais en Europe pendant des années « interdites » (la crise de la vache folle), ce qui m’attriste énormément.

    • Mme Ebène

      29 février 2016

      Très longtemps je n’ai pas pu donner mon sang en Europe parce que j’avais déjà eu la malaria en Afrique il y a plus de 20 ans ! J’espère pour toi que ça évoluera

      • Fleur-Joséphine

        29 février 2016

        En France, c’est uniquement quand on a vécu au Royaume-Uni dans les années 90 et pendant 3 ans cumulés (je crois) que l’on est blacklisté! C’est un peu dommage. Espérons que ça évolue pour toi.

  • Madame Zou

    29 février 2016

    Quel joli article ! Merci 🙂 Je suis moi-même concernée par le don d’organe, car une personne très proche attend pour peut-être un jour avoir une bonne nouvelle. Cette même personne a récemment perdu beaucoup de sang lors d’une opération très lourde. Donc, oui, je confirme que cela sauve des vies et que c’est beaucoup d’espoir aussi pour nous les familles. Sinon je suis moi-même O-, mais je ne peux pas donner pour le moment pour cause d’anémie, mais je crois que je vais me motiver à donner régulièrement dès que possible dans un centre à proximité de chez moi.

    • Fleur-Joséphine

      29 février 2016

      Madame Zou, j’espère que ta/ton proche recevra bientôt le coup de fil attendu et que sa vie prendra un nouveau tournant… ça doit être difficile pour lui /elle et pour les personnes qui l’entourent… Bon courage à vous.
      Pour ce qui est de l’anémie, comme je disais plus haut, certains aliments sont plus riches en fer que d’autres, j’espère que ce sera vite passé. Merci pour ton commentaire.

  • Mme Pétillante

    29 février 2016

    J’en ai appris des choses en lisant cet article et les commentaires ! Je connaissais déjà le don de sang et la moelle osseuse mais pas le plasma et les autres exemples cités.
    Je n’ai encore jamais donné mon sang, j’ai essayé une fois mais ça n’a pas fonctionné car un bleu s’est formé sur la veine et ils ont du arrêter. J’étais frustrée, d’autant qu’il m’a fallu beaucoup de courage pour faire le pas car j’ai une phobie des aiguilles et je fais des malaises très facilement. Du coup depuis ce jour, j’ai pas osé retenter l’expérience mais j’aimerais beaucoup le faire, il faudra que je me fasse accompagner !
    Pour le don d’organes je croyais qu’on ne devait plus avoir de carte de donneur et que maintenant il fallait signaler si on ne veut pas donner ? Ou alors c’est pas en France que c’est passé ? En tout cas je suis pour le don d’organes et tout comme toi, s’il devait m’arriver quelque chose un jour, tout est à donner.

    • Fleur-Joséphine

      14 mars 2016

      Si tu trouves quelqu’un pour t’accompagner, c’est top. Comme je le disais plus haut, c’est joindre l’utile à l’agréable. Bon courage! J’espère que ça marchera pour toi.

  • Fred

    1 mars 2016

    C’était ma bonne résolution pour 2016 : m’inscrire au don de moelle osseuse.
    Inscription sur internet le 31 décembre.
    1er contact téléphonique fin janvier.
    Examen médical le 15 février.
    Et c’est fait, je suis inscrite !
    Bon, ma motivation est très grande mais il faut aussi se préparer à une chose : je peux ne jamais être sollicitée car les compatibilités sont rares. Mais je suis prête !

    • Fleur-Joséphine

      14 mars 2016

      Bravo, bravo, bravo! Pour t’être inscrite et pour avoir tenu ta résolution! *pouce en l’air*

  • Floconnette

    2 mars 2016

    J’ai voulu donner mon sang une fois, dans mon entreprise. Je l’ai fait: je me suis évanouie moins de 10min après le prélèvement alors que j’avais prévenu que je me sentais mal…
    Je me suis à nouveau évanouie plus tard dans la journée, et je suis restée faible et mal en point près d’une semaine… J’aimerais le faire régulièrement mais visiblement ça ne m’a pas réussi et maintenant j’ai peur…
    Pour l’anémie je suis aussi concernée: sans cesse en anémie… Là je suis enceinte de mon deuxième, je prends du fer et mes analyses sont toujours aussi mauvaises (comme pour mon premier enfant, d’ailleurs).
    Je souffre assez vite d’anémie, j’ai aussi testé le DIU au cuivre l’an dernier et les importantes pertes de sang m’ont fatiguée au poitn de le faire retirer. Il faudrait que je me renseigne pour le plasma ou les plaquettes (mais je suis aussi très souvent basse en plaquettes… oui j’ai 30 ans et des analyses pourries 😉 )

    Pour les organes, j’admets que je suis d’avis un peu « indifférent ». Enfin, je suis plutôt pour à la base, je ne serais pas offensée de savoir que ma famille décide de donner mes organes et je pourrais tout à fait décider de donner ceux d’un proche décédé, mais je crois que je ne déciderais que devant l’urgence… On est plutôt pour avec mon mari les quelques fois où on en discute mais nous n’avons rien mentionné par écrit… J’admets que pour la famille cela ne doit pas être facile, surtout pour un coma par exemple on se demande toujours si la personne se réveillera un jour…. J’aurais plus de mal à décider d’arrêter les soins de maintien en vie à quelqu’un dans le coma mais pas en mort cérébrale dans ce doute de réveil possible, que de décider de donner les organes de quelqu’un dont la mort cérébrale est assurée (pour moi sa personnalité est morte).
    Mais je pense à ces gens qui attendent des greffes pour (sur)vivre et donc je suis pour.
    voilà et je m’en vais lire les contre indications du site de l’EFS pour donner ses plaquettes ou son plasma 😉

    • Fleur-Joséphine

      14 mars 2016

      Merci Floconnette pour ton commentaire. A priori il te faut encore attendre 6 mois après la naissance avant de pouvoir essayer de donner. J’espère que tu tiendras mieux le coup la prochaine fois! 🙂

  • Jojo

    2 mars 2016

    Je me trompe peut-être, mais pour moi, il faut être en état de mort encéphalique pour donner les organes. Pas juste dans le coma.
    Si ensuite, vous avez un membre de la famille qui est dans le coma, vous décidez d’arrêter les soins, et suite à cela le patient est en état de mort encéphalique, on vous posera la question pour les organes. Mais je ne pense pas qu’on vous impose d’arrêter les soins pour pouvoir avoir accès aux organes !

    • Fleur-Joséphine

      14 mars 2016

      Jojo, oui c’est exact. Si on est ‘seulement’ dans le coma, on peut revenir à la vie (selon les cas) donc c’est pas le moment de prélever les organes…

  • Cockeo

    2 mars 2016

    Super article bien utile ! Juste une précision sur le dons d’organes la carte n’est pas vraiment utile elle est plus symbolique. Pour avoir déjà vécu (malheureusement) la situation en stage (je suis étudiante en medecine) on ne cherche pas l’existence de cette carte on recherche si la personne fait partie du registre national des refus et si la famille est d’accord. Parler à ses proches suffit car la loi française considère tout le monde comme donneur présumé à moins qu’on ait exprimé son refus au contraire d’autres pays où on est non donneur présumé à moins qu’on ait exprimé son accord ( d’où l’importance de la carte). Merci pour cet article, c’est tellement utile je le vois tous les jours à l’hôpital.

    • Fleur-Joséphine

      14 mars 2016

      Merci Cockeo! Je sais que la carte est plus symbolique, mais je me dis que si on doit prendre la décision et qu’on hésite, le fait de trouver ma carte pourrait éventuellement faire pencher la balance…

  • Mme Grognote

    12 mars 2016

    Très bien cet article.
    J’ai moi même toujours été sensibilisée au don, je porte moi aussi dans mon portefeuille la carte de donneur d’organe et je suis comme toi Fleur Joséphine, si je devais me trouver en état de mort cérébrale mais que mon corps soit préservé, je voudrais que tout ce qu’il y a d’utile soit pris. De toute façon, lors de ma mort je souhaite être incinérée alors garder mon corps « intact » cela m’importe peu ! Certaines personnes se sentent mal à l’aise à l’idée de parler de ça, comme si en parler risquait de faire venir la mort, mais pour moi c’est important au contraire de l’aborder avec ses proches. Personnellement, mon mari et ma maman sont au courant. Et je suis contente que la Loi ai changé concernant le don d’organes, maintenant tout le monde est considéré comme donneur potentiel (comme le dit Cockeo si dessus) et on ne prend pas ses organes que s’il a exprimé son refus sur le Registre.
    Pour ce qui est du don du sang, je suis grâce à mon groupe sanguin ce qu’on appelle un donneur universel. J’aimerai donc pouvoir en faire don. Le problème c’est que je pèse moins de 50 kg et que de ce fait, je suis d’office refusée par les centres de prélèvements. Je me suis souvent dit que c’est dommage, qu’ils devraient en prendre moins dans ce cas, mais en prendre quand même… j’ai récemment posé la question sur le site internet de l’EFS mais on m’a répondu qu’en prendre moins reviendrait à avoir un échantillon trop faible et donc inexploitable, dommage.
    J’ai toujours eu en tête aussi de m’inscrire sur le registre des donneurs de moelle osseuse. J’ai d’ailleurs les documents d’information en ma possession. Je n’ai jamais franchi le pas, sûrement la peur de l’intervention chirurgicale. A 28 ans je n’ai jamais subi aucune anesthésie, même locale, ni aucune opération, etc. Les hôpitaux je ne connais pas ! En fait je vais découvrir, en quelque sorte, ce qu’est une hospitalisation, en juin, quand j’irai mettre au monde mon premier enfant !
    Je me dis que dans quelques mois, ou années peut-être je m’inscrirais en tant que donneuse. Enfin, je ne sais pas, toute opération comporte ses risques, et une fois maman, aurais-je le courage de me proposer comme donneuse, prenant le risque si l’on a besoin de moi un jour, de laisser mon (ou mes) enfant(s), avec les risques de passer sur la table d’opération…
    En tout cas, le don a toujours été quelque chose qui me tient à cœur. A la naissance de mon enfant, je ferai don du cordon et du sang placentaire (j’ai la chance d’accoucher dans un CHU qui le propose) et si j’ai la chance d’allaiter et d’avoir du lait en quantité suffisante, je pense que je ferai également don de lait maternel.

    • Fleur-Joséphine

      14 mars 2016

      Merci Mme Grognote! Je suis comme toi, je n’ai jamais été opérée et ça ne me tente pas non plus…
      J’espère que tu pourras donner du sang après ta grossesse et du lait. Merci pour ton gentil commentaire.

  • Madame Colombe

    30 juillet 2017

    Mille mercis pour vos dons réguliers et votre abnégation.
    C’est grâce à des gens comme vous que j’ai pu être sauvée.
    Ayant subi une opération très délicate,j’ai dü être transfusée.
    Je ne peux aujourd’hui rendre la pareille ( j’ai été transfusée dans les années 80 et suis exclue de tout don) et cela m’attriste considérablement.
    Mon père a longtemps donné pour moi et aujourd’hui je fais un peu de « prosélytisme » et fais le chauffeur pour mon mari lorsqu’il se rend à l’EFS pour un don.

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