Et si je ne voulais pas d’enfants…

photo petite fille - ne pas vouloir être mère

Aujourd'hui, j'ai décidé de te parler à cœur ouvert d'un sujet dont on parle peu : le non-désir de la maternité. Ceci, sans vouloir choquer les personnes qui souhaitent devenir parents, et même qui traversent des épreuves inimaginables pour y parvenir, car j'ai beaucoup de respect et d'empathie pour elles.

Mais pour ma part, proche de la trentaine, cette « horloge biologique » n'est pas encore venue me chercher, et la pression sociale et familiale devient invivable. Parce qu'au fond de moi, je ne ressens pas ce désir si « naturel ».

Un sentiment présent depuis toujours

Aussi loin que je m'en souvienne, je n'ai jamais voulu d'enfants. Petite déjà, je le disais à ma mère lorsqu'elle me disait : « tu verras quand tu auras des enfants ». Oui, ben si je n'en ai pas, je ne verrais rien, Maman !

D'où je viens, c'est l'évidence même d'être enceinte, de porter l'enfant de l'homme que l'on aime. J'irai même plus loin : j'ai longtemps vu la grossesse comme un moyen de « retenir » l'être aimé, et de le mettre devant ses responsabilités. Un moyen de se lier à lui de manière éternelle. Évidemment, tout le monde n'a pas cette mentalité, mais c'est le cas de beaucoup, malheureusement. Mais, je constate que ces personnes se plaisent dans cette logique, elles aiment cette idée-là de la maternité. C'est pour elles un schéma si évident que, lorsque je vais en vacances, elles me pose toujours l'unique et l'éternelle question : « mais pourquoi tu n'as pas de bébé ? »… Tandis que le fait que j'ai eu des diplômes, une maison ou un concours, ça semble ne pas compter du tout…

Sur mon île, dès que les filles avaient un copain, la première chose qui leur passait par la tête, c'était de faire un bébé. Tout de suite, maintenant. Comme une nécessité, un besoin vital.

C'est simple, je suis l'une des dernières de ma bande de copines à ne pas avoir d'enfants. Et ça me pèse. Non pas parce que j'en aurais envie, mais parce que, justement, je me sens très bien ainsi ! Si je passe ma vie sans enfants, je ne serai pas triste ! Loin de là.

Je suis à l'aise avec les enfants des autres, je les garde volontiers, j'ai toujours été la première à les porter. Mais j'ai une sorte de seuil : à un moment donné, ça me fatigue et je passe le relais aux parents.

Je n'ai pas vécu une enfance difficile. Certes, ma mère m'a eu très très jeune, mais elle a été une mère responsable et présente pour moi. Elle est comme ma meilleure amie, je peux tout lui dire, et notre proximité peut paraître parfois étrange à comprendre. Pour elle et pour mes proches, je n'ai plus aucune raison de ne pas vouloir d'enfant : j'ai un compagnon, un appartement et un travail plus que stable.

Mais si tout ça me suffisait ?

photo petite fille - ne pas vouloir être mère

Crédits photo (creative commons) : Travis Swan

Le doute

C'est vis-à-vis de mon compagnon que je doute le plus : il est plus âgé que moi, et j'ai parfois le sentiment de lui imposer mon choix.

Or, il s'avère qu'il est adorable, il a vraiment une bonne vision des choses et des évènements, il me rassure avec des mots justes et sincères. Il me dit que si je suis heureuse ainsi actuellement, il l'est aussi : nous profitons tout simplement de la vie. C'est vraiment l'homme parfait, qui sait aborder le sujet calmement et avec des mots tendres, sans me juger ou même élever la voix. Ce qui compte pour lui, c'est ce que je ressens à cet instant, et si je ne veux pas d'enfants, on vivra tous les deux, peu importe ce que les gens disent. Et si l'envie me prend soudainement, il est aussi prêt à faire un bébé demain !

Et j'aime sa réponse, parce que je ne ferme pas la porte. C'est juste que je souhaite faire un enfant avant tout pour moi, parce que j'en ai envie, et non pas parce que c'est le moment, parce que j'ai la vie qu'il faut etc. Pour moi, la vie n'est pas une succession d'évènements qu'on doit absolument vivre. Au contraire, ce sont des choses que l'on choisit de vivre. Et à l'heure actuelle, la maternité ne fait pas partie de mes choix.

Je trouve que le cliché mariage-maison-bébé est quand même assez archaïque de nos jours. D'ailleurs, j'ai tout fait à l'envers ! Je n'ai pas envie de « programmer » ma grossesse, et je me dis que le jour où je serai mariée, les attentes seront encore plus fortes vis-à-vis de cette éventuelle grossesse.

Rester moi-même

Après une longue réflexion, j'ai décidé de rester sur ma position pour le moment. Ce n'est pas simple, car tout le monde est persuadé que je finirai par changer d'avis (rapidement). Peut-être, ou peut-être pas ! Quoiqu'il en soit, je suis en accord avec moi-même et j'assume les conséquences de mes actes.

Lire tous ces témoignages sur la grossesse, l'accouchement, le changement du corps ou encore l'éducation m'aide énormément dans l'image et la construction de ce rôle de mère. C'est important de voir tous ces aspects, même si une part d'incertitude demeure.

Je salue toutes les femmes qui sont mères car cela demande courage, force et persévérance. C'est un défi que je n'ai pas encore envie de relever. Je ne me sentirai pas incomplète, inachevée ou déprimée si je ne tombe pas enceinte. Et si cela arrivait finalement un jour, je saurai accueillir cela comme un cadeau, et non pas comme un fardeau.

Et toi ? Tu es entourée de personnes pour qui avoir un enfant le plus vite possible est comme une évidence ? Tu parviens à trouver ta place au milieu de tout ça ? Tu ne souhaites pas devenir mère un jour ? Qu'est-ce qu'en pense la personne avec qui tu vis ? Raconte !

Toi aussi, tu veux témoigner ? C'est par ici !

Relatetd Post

28 Comments

  • Clette

    2 juin 2015

    Je pense pareil pour le moment. Sauf qu’en plus je n’aime pas du tout m’occuper des enfants des autres, même de mon neveu. Et entre la surpopulation, un monde de plus en plus inégal et une extinction de masse scientifiquement calculée d’ici 300 ans …. j’ai pas vraiment envie de laisser ma trace. C’est carrément déprimant dit comme ça, pourtant j’aime bien ma vie mais je vois bien rester juste avec mon mari …

    • Dada

      3 juin 2015

      Non cela ne me choque pas du tout, ce sont des paramètres à prendre compte. Merci pour ton commentaire.

  • Eldoé

    2 juin 2015

    Je pense également cela. La pression sociale est tellement forte de reproduire ce schéma de mari/maison/enfant.
    Je n’ai coché aucune de ces cases donc la partie enfants est peu souvent abordée. Mais lorsque le sujet vient à être évoqué, je n’en parle pas forcément, pas envie de me justifier ou d’être jugée.
    Les enfants des autres, c’est bien.

    • Dada

      3 juin 2015

      Tu as bien raison, moi aussi je reste évasive quand on aborde le sujet, c’est mieux pour tout le monde …

  • Mme Alenvers

    2 juin 2015

    Je pensais exactement la même chose que toi il y a pas longtemps. J’ai même écrit un article sur le même thème 🙂 mais depuis mon burn out, c’est con, mais j’ai pris conscience de certaines choses et je ne suis plus aussi catégorique qu’avant. Je ne suis toujours pas prête pour la maternité mais je pense de plus en plus que d’ici quelques années il se pourrait que … Alors que beaucoup de choses me paraissaient insurmontables avec des enfants, maintenant je pars du principe ‘quand on veut on peut’ et que certes, un enfant change beaucoup de choses danns notre vie mais ce n’est pas l’enfant qui change la vie des parents, c’est les parents qui s’adaptent à l’enfant. Et quand on part de ce principe je pense qu’il y a plein de facon de s’adapter tout en essayant de conserver la vie qui nous plait. C’est ‘juste’ une organisation différente.

    • Dada

      3 juin 2015

      Oui, j’ai lu ton article sur le burn out qui est d’ailleurs très intéressant ! Oui, je peux comprendre que c’est une nouvelle organisation, il faut s’adapter évidemment. Je pense aussi que rien n’est vraiment insurmontable mais c’est juste que pour ma part je n’ai pas encore eu ce déclic qui me dit que ça va aller avec des enfants … !

  • Louise

    2 juin 2015

    Je pense qu’il n’y a pas forcément qu’un schéma de vie, que l’on a la liberté de choisir. Ce qui peut épanouir et rendre heureux certains ne le sera pas forcément pour d’autres. À chacun de faire son cheminement, ses choix pour avoir la vie qui lui correspond. Apres on ne maitrise pas tout, et il y a aussi une part de surprise que la vie nous réserve et tout n’est pas figé, on peut aussi vouloir mener différent mode de vie à différents âges… Tu es encore jeune, tu n’as pas besoin de te mettre la pression et je ne comprends pas qu’il y ait autant de pression à ce niveau envers les femmes. Tu n’es pas prête maintenant mais qui sait ce que sera fait demain. Laisse faire les choses et vie ta vie pleinement. Je fais partie des femmes qui ont toujours su et souhaité être maman un jour. J’aurais bien aimé vers 25 ans mais les conditions n’étaient pas remplies et je serais maman à 30. Et avec le recul. Je me dis que ce n’est pas plus mal, j’ai pu voyager, évoluer professionnellement, je suis épanouie, heureuse et j’ai trouvé l’homme de ma vie. Je me connais mieux aussi… J’ai des copines qui ont été maman assez jeune et d’autres qui ont la trentaine passé et pour lesquelles ce n’est pas une priorité. Apres, je me dis que la vie ne s’arrête pas le jour où on a des enfants, biensur que le rythme change et que l’on doit s’adapter mais je sais que par exemple on aura toujours envie de voyager, peut être même de s’expatrier. Peut importe tes choix le principal est d’être en harmonie avec toi même et de te sentir bien dans ta vie, peut importe ce qu’en pense les autres.

    • Dada

      3 juin 2015

      Merci pour ton commentaire, tu as bien raison, il faut vivre en harmonie avec soi-même et je suis totalement ! Sans remords, ni regrets et comme je l’ai écrit je en vivrais pas ça comme une erreur si il arrivait un accident !

  • Alison

    2 juin 2015

    Article très intéressant. Pour ma part, je ne ressent pas un sentiment vicéral d’avoir un enfant même si l’horloge commence à tourner pour ma part (j’ai 32 ans). J’ai arrêté ma pillule contraceptive il y a deux mois mais je part du concept que si je tombe enceinte c’est cool mais si dans un peu plus d’un an ce n’est toujours pas le cas, j’irai voir ma gynéco pour voir ce qui ne va pas mais il est clair et net (mon compagnon le sait) je ne ferai pas le protocole de la PMA. J’aimerai avoir des enfants mais pas au point de souffrir physiquement et psycologiquement. Je me dit que si c’est la volonté de Dieu que je devienne maman alors tant mieux mais sinon je ferai ma vie autrement et mon compagnon est d’accord avec moi.

    • Dada

      3 juin 2015

      Merci beaucoup. Contente de voir une personne ayant dépassée la trentaine dire ça lol ! Nous aussi nous nous sommes dit pas de PMA, nous laisserons la nature faire si ce n’est pas possible tant pis, la vie continue.

  • MlleMora

    2 juin 2015

    C’est la pression sociale qui est forte, c’est certain, mais tu restes tout de même dans un schéma « classique » dans le sens où tu es en couple et tu es même proprio à 30 ans. Aujourd’hui, ce schéma n’est pas rare (la plupart de mes amis de 30 ans sont dans ce cas). Alors vis la vie qui te plait, n’en déplaise à ceux qui ont quelque chose à redire…

  • Nya

    2 juin 2015

    Bel article ! J’avais moi aussi publié dans ce sens il y a quelques temps mais contrairement à la plupart des gens, plus le temps passe et moins j’ai envie (si envie il y avait à la base) 🙂

    • Dada

      3 juin 2015

      Oui, j’avais lu ton article avec attention ! Eh ben je suis rassurée, j’en aurais moins envie avec le temps super ah ah ah ah ah !

  • Nana

    2 juin 2015

    Je comprends de mieux en mieux ce point de vue, pour moi c’est l’inverse, depuis toute petite j’ai toujours voulue des enfants et ce n’était pas imaginable pour moi de ne pas en vouloir… Aujourd’hui je comprends tout a fait cet état d’esprit même si je suis très heureuse d’être mère… Par contre je reste bouche bée sur ta vision des femmes voulant un enfant , jamais je n’ai imaginer une telle chose ( pour moi ou pour n’importe qui en fait ) et c’est évident que vue de cette façon ça ne donne pas du tout envie

    • Dada

      3 juin 2015

      Je t’assure pour cette vision de la femme qui fait un enfant pour un homme j’en ai vu beaucoup et je peux te dire que ça ne donne franchement pas envie ! Merci pour ta tolérance même si tu es maman c’est très gentil de comprendre que certaines ne le souhaitent pas !

      • Nana

        3 juin 2015

        mais j’y repensais ce matin et c’est vrai que j’ai bcp d’amies qui pense que leurs enfants sont le plus grand engagement avec leur moitié ( mais a posteriori ) alors que pour moi pas du tout, ni avant ni maintenant! du coup je pense peut être pas comme la plupart des mères ^^. et cette tolérance je ne l’ai que depuis que j’ai des enfants a moins que ce ne soit la maturité haha!
        mais bon de toute façon au yeux de la société ont a tjs tout faux quelque soit nos choix!

  • Virginie

    2 juin 2015

    je suis passée par là moi aussi, « ah non merci ! » lol mais j’ai évolué dans un désir de maternité naturellement, sans pression extérieure. Mon mari et moi avons pris l’habitude d’être très ferme avec nos familles, de sorte qu’ils n’osent pas vraiment nous pousser. Mon mari était très clair « je ne veux pas d’enfant ». Nous avons évolué dans nos envies et nous sommes bien gardés de le partager avec nos proches ^^ histoire de poursuivre le suspens !!!

    Poursuis ta voie, si un jour ce désir se fait jour en toi, ba c’est que tu seras prêtes. Pour le moment, tu ne l’es tout simplement pas. Où serait le mal là-dedans ?

    • Dada

      3 juin 2015

      Ah ah ah garde le suspens !! Oui il n’y a pas de mal à cela, tu as trouvé le bon mot : je ne suis pas du tout prête !

  • Magali

    2 juin 2015

    Je ne veux pas d’enfant et j’ai l’habitude de dire que ce n’est pas un choix mais une évidence pour moi. Comme toi, je ne ressens pas en moi l’envie d’être mère, au contraire, je ressens même le désir viscéral et irrépressible de NE PAS être mère. Donc je ne vis pas cela comme un choix (qui serait fait de manière raisonnée, avec l’esprit) mais comme une évidence, quelque chose qui me dépasse et sur lequel je n’ai pas d’emprise. Je compare souvent ce non désir d’enfant à l’homosexualité, à quelque chose que l’on découvre de soi-même. Par contre, je ressens en moi un élan très fort à être l’amante, l’amoureuse… Je me vois comme une femme à homme et non une femme à enfants.

    • Dada

      3 juin 2015

      J’adore ton commentaire : c’est exactement ça ! Je me vois comme une femme avec un homme mais pas du tout en étant une mère. J’aime beaucoup cette image d’évidence car cela ne m’a jamais quitté, le désir n’a pas évolué. Le non-désir reste là sans douleur ni souffrance !

      • Virginie

        5 juin 2015

        En fait, je comprends vos points de vue et, en même temps, je ne vois pas la contradiction : pourquoi ne pourrait-on pas être l’amante et la mère ? C’est justement l’objet du problème post couche où la femme a souvent tendance à s’oublier dans son rôle de mère pour squizzer celui de l’amante mais c’est également l’objectif : je veux être la mère de ses enfants, son amante, sa meilleure amie et confidente.

        • Magali

          6 juin 2015

          Oui tu as raison et j’admire celles (et ceux) qui savent endosser plusieurs rôles au cours de la même journée : mère, épouse, amante, etc. Cependant je pense que c’est un idéal qui est difficile à atteindre et que certains peuvent se sentir oppressé par ce schéma social qui nous oblige à devoir assumer tous les rôles…
          Par ailleurs d’un point de vue très personnel, je ne considère pas du tout mon homme comme mon meilleur ami… Pour moi ce sont deux rôles complètement différents qu’il est impossible de réunir chez la même personne.

  • Etoile

    3 juin 2015

    Bonjour
    Je pense qu’on a toujours du mal à « comprendre » les gens qui ne raisonnent pas comme nous ou n’ont pas les mêmes envies. Par « comprendre » j’entends vraiment s’imaginer à leur place et comprendre leur choix.
    Personnellement, j’accepte et je respecte les choix des autres mais je ne peux pas toujours les comprendre au sens propre quand je ne partage pas leurs opinions.
    De ton article, du coup, je retiens que:
    – les autres ne comprennent pas toujours ton (votre) choix, car la plupart des gens veulent des enfants et trovuent que c’est une envie normale que tout le monde devrait avoir
    – et toi, tu ne comprends pas forcément les choix qui poussent les parents à être devenus parents, vu que tu n’as jamais eu l’envie que eux ont eue.
    Je ne sais pas si je suis claire 😉

    Pour ma part, 30 ans, un enfant d’un peu plus d’un an. Je n’ai jamais regretté, cet enfant je l’ai voulu, je l’aime de tout mon coeur, j’adore ma vie de famille actuelle, nous sommes heureux à 3.

    Du coup, je respecte les choix de chacun mais il y a deux catégories de personnes dont j’ai du mal à comprendre les envies car je ne les partage pas:
    – ceux qui ne veulent pas d’enfants, car pour moi le rôle de parent est merveilleux et apporte tant d’amour, l’amour maternel ou paternel était très différent et complémentaire de l’amour de son amant (selon moi bien sûr)
    – et les gens qui me disent qu’ils ont toujours voulu être parent, par exemple les femmes qui me disent qu’à 12 ans déjà elles se projetaient mères. C’est incompréhensible pour moi, même si bien sûr je respecte aussi cette façon de voir!

    Pour moi le schéma fut « classique », j’ai toujours su que je voudrais un jour des enfants, mais pas quand. Puis avec l’homme que j’aime, on s’est mariés, et on a voulu un bébé. On en avait envie, on a vait les moyens, on s’est lancés, et voilà. Classique. L’envie d’un 2 commence à venir mais douuuuucement et j’attendrai qu’elle soit plus viscérale pour se lancer, pour chacun de nous.

    Mais sinon je n’ai jamais joué avec les enfants avant, je n’étais pas à l’aise, je n’ai aucun neveu et mon mari non plus, mais bon ça je m’en fichais un peu car j’avais envie d’avoir notre bébé et donc comme on dit souvent, quand ce fut le nôtre ce fut totalement différent.

    En tout cas, il faut s’écouter et ne pas céder aux pressions. On m’en met déjà pour le second enfant car « trop d’écart c’est nul », etc etc, mais nous ferons ce que NOUS voudrons 🙂

    Mon frère (plus âgé) ne veut pas d’enfant pour l’instant, et ne sait pas du tout s’il changera d’avis, mais les gens lui fichent la paix en général (en famille en tout cas on ne demande pas, il fait ce qu’il veut avec son amie, c’est leur vie!).
    En tout cas, courage dans la défense de ton point de vue, ce n’est pas toujours bien vu (car ce n’est pas le standard majoritaire, c’est idiot mais c’est la seule raison!).

    • Nana

      3 juin 2015

      je ne trouve pas ca bizarre de vouloir des enfants très jeune c’est svt le cas du moins qd j’etait enfant meme vers 6/7 ans ont parlait toute de quand on sera maman. .. cette envie s’en va a l’adolescence généralement et elle revient a l’age adulte ( ou pas )

  • Clem

    3 juin 2015

    Je pense que cette pression sociale touche surtout les femmes, comme tu le dis beaucoup pensent que nous ne sommes pas des femmes accomplies tant que nous n’avons pas d’enfant. Pour la plupart des gens il n’est pas normal qu.une femme ne veuille pas d’enfant, alors que ce choix de la part d’un homme ne choque quasiment personne ! Nous vivons encore dans une société tres paternaliste malheureusement.
    Pour ma part j’ai 28 ans, je me suis mariée l’année dernière et je suis comme toi je ne ressent pas l’envie d’avoir des enfants, mais je n’y suis pas fermée non plus peut être qu’un jour ça viendra. Pour l’instant j’aimerais me concentrer sur ma vie professionnelle. Sauf que dans mon milieu il est difficile de trouver du travail à temps plein. J’ai récemment trouvé un CDI 25h, je continue de chercher un 35h mais j’ai entendu plusieurs fois : 25h c’est bien, tu pourras faire des bébés !!
    J’ai fais de longues études et bossé dur, ce n’est pas pour être mère au foyer. Je ne critique pas celles qui le sont, mais moi ça ne me correspond pas. J’ai envie de me faire de l’expérience pour peut être dans quelques années avoir ma propre entreprise.
    Je travaille dans un milieu majoritairement féminin (75%) alors que paradoxalement, la majorité des patrons sont des hommes. Je pense que la pression sociale qui est portée sur les femmes n’y est pas étrangère. Eux choisissent souvent de se consacrer à leur vie professionnelle avant de penser à fonder une famille.

  • Clem

    3 juin 2015

    Le magasine Causette avait publié le mois dernier un article très intéressant sur le sujet :
    https://www.causette.fr/le-mag/lire-article/article-1189/nullipare-et-alors.html

  • Virginie

    4 juin 2015

    Bonjour dada, de quelle ile vient tu ? Moi je suis de la Réunion et je partage ton point de vue, d’autant plus que je me marie dans un mois! Alors la pression de mes copines qui ont ou qui veulent avoir des enfants avec leurs clichés du style « tu vas te marier c’est la suite logique », « tu ne peux pas rester toute ta vie sans enfants grandis un peu ! »  » ben oui c obligé après le mariage de faire un bb ! » Elles ne conçoivent pas qu’on puisse être heureuse sans enfants, je ne suis absolument pas douée avec les enfants et n’ai pas du tout l’instinct maternel, quand je côtoie des enfants ils finissent par m’épuiser avec leurs cris, leurs pleurs etc … Je ne dis pas que je n’en voudrais jamais, mais pour le moment je n’en ressens pas du tout le besoin, les gens devraient arrêter de nous mettre la pression en nous forçant à entrer dans le moule de la société! Chacun ses choix, chacun sa vie !

    • Dada

      5 juin 2015

      Bonjour Virginie, oui je viens de la Réunion ! Cela me soulage de rencontrer une personne de mon pays qui partage ma vision des choses ! C’est clair tout le monde te harcèle et tu finis par penser que tu es totalement bizarre ! Pareil que toi je n’ai pas d’instinct pour le moment mais encore je ne ferme pas la porte ce n’est une décision ferme c’est juste que ça ne me dit rien du tout et si j’en ai pas je ne serai pas malheureuse ! Bisous et bon mariage !

Leave A Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

8 + quatorze =