Le B.A. BA du compostage

composteur Parc de la Tête d'Or Lyon

Qu’est-ce que le compostage ?

Le compostage est une pratique écologique qui consiste à transformer les déchets organiques en compost, un amendement naturel pour les sols. Ce processus de décomposition des matières organiques est effectué par des micro-organismes, comme les bactéries et les champignons, qui transforment les matières en humus riche en nutriments.

Le compostage est bénéfique pour l’environnement et peut être facilement mis en place dans son jardin ou sur son balcon. En plus de réduire la quantité de déchets enfouis dans les décharges, il permet de créer un sol plus fertile pour les plantes.

Comment composter ?

Pour commencer, vous aurez besoin d’un composteur ou d’un tas de compost bien aéré. Ce dernier peut être un tas de matières organiques en décomposition, ou un conteneur spécialement conçu pour le compostage. Si vous utilisez un conteneur, assurez-vous qu’il a des trous pour laisser entrer l’air, ce qui est essentiel pour le processus de compostage.

Une fois que vous avez votre composteur en place, il est temps de commencer à y ajouter des matières organiques. Il est important de mélanger des matières sèches, telles que des feuilles mortes et de la paille, avec des matières humides, comme des épluchures de fruits et légumes et des restes de repas. Cela aidera à maintenir un niveau d’humidité optimal dans votre composteur, ce qui est essentiel pour la décomposition des matières organiques.

Il est également important d’ajouter des micro-organismes au composteur, qui aideront à décomposer les matières organiques. Vous pouvez utiliser des engrais pour compost ou simplement ajouter une petite quantité de terre à votre composteur pour introduire des micro-organismes.

Une fois que vous avez ajouté des matières organiques et des micro-organismes à votre composteur, il est important de bien mélanger le tout pour que les matières organiques soient en contact avec les micro-organismes. Cela peut être fait à l’aide d’un bâton ou d’une fourche, en prenant soin de bien mélanger le compost de haut en bas pour aérer le tout.

Le processus de compostage peut prendre de quelques semaines à plusieurs mois, selon la taille de votre composteur et la quantité de matières organiques que vous avez ajoutées. Il est important de surveiller le niveau d’humidité de votre composteur et d’y ajouter de l’eau si nécessaire pour maintenir une humidité optimale. Vous devriez également continuer à ajouter des matières organiques et à bien mélanger le tout pour encourager la décomposition.

Matériel nécessaire pour créer un compost

Pour créer un compost, vous aurez besoin d’un composteur ou d’un tas bien aéré où vous pourrez stocker vos matières organiques en décomposition. Vous aurez également besoin d’outils pour mélanger le compost, tels qu’une fourche ou un bâton, ainsi que de l’eau pour maintenir un niveau d’humidité optimal. Si vous utilisez un conteneur pour votre composteur, assurez-vous qu’il a des trous pour laisser entrer l’air. Vous pouvez également ajouter des engrais pour compost ou de la terre pour introduire des micro-organismes qui aideront à décomposer les matières organiques.

 

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19 Comments

  • Margot

    6 avril 2015

    génial! merci pour l’explication! et le terreau ainsi constitué en ville, il va où? Qui l’utilise alors?

    • Nya

      6 avril 2015

      SI tu parles du terreau constitué dans les composteurs de quartier : l’association dont je faisais partie organisait des fêtes du compost une fois celui-ci mûr, pour le redistribuer aux utilisateurs qui s’en serviront ensuite sur leurs plantes.

      Si tu parles du terreau constitué dans les collectes municipales, il sert aux espaces verts municipaux.

  • Claire Gezillig

    6 avril 2015

    Mes parents ont un composter depuis presque 15 ans et ça fait 5 ans que j’habite des pays (Allemagne puis Pays-Bas) où les déchets organiques sont collectés séparément par la ville… Mais du coup, je me demande comme Margot « tiens, qu’est-ce qu’ils en font une fois composté ? »

    • Nya

      6 avril 2015

      Réponse ci-dessus ! Les villes les utilisent pour produire leur propre terreau, à ma connaissance.

      • Mademoiselle Licorne

        7 avril 2015

        En général les collectivités qui collectent les déchets organiques séparément ont leurs propre plateforme de compostage. Souvent elles mettent le compost à dispo des habitants mais c’est pas grand chose par rapport à la production globale qui souvent est épandue dans les champs par l’intermédiaire des agriculteurs du coin.

  • Madame Rose

    6 avril 2015

    J’ajoute qu’un compost bien équilibré humide/sec et bien aéré ne sent pratiquement rien. En réalité, un compost qui sent fort est un compost mal équilibré. J’ai dû expliqué ça à ma voisine avant qu’elle n’accepte le mien. Cela fait un an et demi et elle n’a jamais eu à se plaindre de la moindre odeur 🙂 Après, c’est plus compliqué en petits bacs comme montré sur les photos, le mien est un tas informe car mon terrain est suffisamment grand pour me permettre de démarrer « à l’arrache ».
    Je ferai un truc plus construit plus tard ^^

    • Nya

      6 avril 2015

      Notre compost de quartier sentait toujours un peu quand on ouvrait le couvercle, mais rien de renversant qui empestait à des mètres à la ronde 🙂 On considérait ça normal, vu notre mode de fonctionnement (beaucoup d’apports et une gestion hebdomadaire). Un compost personnel sera plus simple à gérer à ce niveau, car on contrôle exactement ce qu’on met dedans. Une mauvaise odeur est le symptôme d’un compost qui n’est pas parfaitement équilibré, et demande rectification.

  • Madame Trilingue

    7 avril 2015

    Merci pour cet article Nya.
    Ici en ville, j ai un lombricomposteur sur mon balcon depuis 4 ans. Ma poubelle a fait un sacré régime depuis l arrivée des vermiceaux 🙂
    La ville l a mis à disposition contre une participation de 20€ (investissement négligeable compte tenu du prix du bac et des vers)
    C est simple à entretenir, mais il est vrai qu il faut bien recouper ses épluchures et autres restes pour faciliter le travail des vers.
    Le jus de vers produit en quantité profite à mes voisins avec jardin, parents et beaux parents avec potager, idem avec le terreau qui est bien trop important pour nos quelques plantes vertes d intérieur et extérieur.
    Et côté odeur, on n a pas de spics, ça sent même plutôt bon l humus.
    Je ne peux que conseiller de se lancer dans le lombri compostage.
    En plus tous les gamins qui viennent nous rendre visite sont ravis de prendre les vers dans leurs mains et de leur « donner à manger » 😉

    • Nya

      7 avril 2015

      Merci pour ton commentaire ! Je ne connais personne qui possède de vermicomposteur, c’est super intéressant (et je ne serais pas contre un témoignage plus long, dans un article par exemple 😉
      J’avais envisagé cette solution mais mon homme était absolument contre, et comme on n’avait pas de balcon, c’était un peu difficile de le convaincre qu’on ne retrouverait pas de jus de ver sur le parquet.

      • Mlle Moizelle

        9 avril 2015

        Ma mère en a un dans sa cuisine en hlm, depuis 3 ans, et on ne s’en rend pas compte du tout… Pas d’odeurs, pas de « coulures » sur le lino, rien! Composteur idéal en intérieur je pense…

  • Alice La Lutine

    7 avril 2015

    J’ai une question :
    Quel est l’intérêt des « lasagnes », dans la mesure où le compost sera de toute façon régulièrement retourné, et donc, mélangé ? Est-ce que ça fait vraiment une différence par rapport à un compost dans les bonnes proportions, mais tout mélangé d’un coup ?
    Dans l’idéal, il vaut donc mieux le monter d’un coup… Mais je ne vois pas trop comment on peut le faire en pratique. (A moins de conserver ses déchets de cuisines pendant des mois… Mais du coup, ça pue ! Et en été, bonjour les petites bébêtes…)

    … et une remarque :
    Si on utilise des produits non bio, c’est que, pour X ou Y raison, on accepte de manger des pesticides… Donc je ne vois pas le problème à utiliser le compost issu de ces épluchures sur les plantes qu’on consommera. 🙂 Au bout d’un moment si on consomme majoritairement des produits du jardin, ça finira par faire un compost sain. Et puis le compost étant aussi fait dans une démarche « d’autonomie », ça serait dommage d’acheter du compost pour ses légumes alors qu’on en a plein à disposition. (En revanche en effet, si on n’a pas suffisamment de compost pour tout le jardin, autant s’en servir sur les plantes d’ornement, et acheter du compost bio pour les fruits et légumes !)
    Sinon ça me rappelle une autre précaution généralement conseillée, quand on a des toilettes à compost, d’utiliser le compost qui en est issu sur les plantes d’ornement uniquement. Théoriquement, les germes sont détruits lors du processus de compostage. Chacun fait ce qu’il veut bien sûr (outre l’aspect sanitaire, on peut bloquer pour une raison purement psychologique !). Toujours est-il que chez mes parents il n’y avait pas « le compost pour l’ornement » et « le compost pour les légumes », et on n’a jamais été malades. 😉

    Là-dessus, j’aurais bientôt « mon » compost. Après n’avoir fait que mettre de côté les déchets organiques, je suis curieuse de bientôt découvrir en pratique les « dessous du compost ». 😀

    • Madame Rose

      7 avril 2015

      Coucou, je me suis aussi intéressée de la formule en lasagne. J’avais retenu que l’intérêt est de pouvoir planter directement dedans, ce que tu ne feras pas dans un compost « en tas ».

      • Lutine Chlorophylle

        7 avril 2015

        (Oups j’avais oublié de changer de compte ! 😮 )
        Là-dessus, je peux te répondre : la culture sur des buttes en lasagnes, c’est autre chose. 😉 On ne fait pas de plantations dans un compost pur, c’est trop riche. L’avantage c’est que c’est une façon de faire des cultures même sur un sol très pauvre, peu ou pas propice à la culture.

    • Nya

      7 avril 2015

      Alors pour la lasagne, on procède ainsi : on répand d’abord ses épluchures, PUIS le broyat. Cela permet
      – de se rendre compte de la quantité d’épluchures que l’on déverse et donc, de la quantité de broyat nécessaire. Un compost mal équilibré ne se décompose pas bien et sent mauvais, il est donc nécessaire de respecter les proportions et la lasagne nous facilite la tâche en permettant de voir les quantités apportées, surtout quand on débute.
      – si tu mets les bonnes quantités de matière verte et brune mais dans le mauvais ordre, ou tout en même temps, ton compost sentira mauvais par la simple action de l’air sur les épluchures (le broyat fait office d’écran). Ce point est anecdotique si ton compost est à l’autre bout de ton jardin à la campagne, mais crucial quand on composte juste en dessous des fenêtres du voisin en banlieue résidentielle 🙂 Dans l’absolu cependant, cela ne devrait pas gêner la formation du terreau.
      Donc dans l’idéal, pas conclusion hâtive et pas la peine de stocker tes déchets pour approvisionner ton compost d’un coup 😉 Mais si tu tentes l’expérience, je serais curieuse de voir ce que ça donne, évidemment !

      Pour les légumes non bio, c’est une précaution que je prends vis-à-vis des personnes qui suivront mes conseils pour faire leur compost 😉 Je suis ravie que tu n’aies jamais été malade, mais il y a trop de variables pour en faire une généralité : ce que mettaient précisément tes parents dans leur compost, ce que mettront précisément les lectrices dans le leur, les particularités et sensibilités de chacune et de leur famille…

      • Madame Rose

        7 avril 2015

        pour cet aspect bio/non bio, je suis partie du principe que je ne pouvais pas contrôler la « qualité » de mes deux premières années de compost puisque les déchets viendront forcément des fruits et légumes que je n’aurai pas produits moi-même. En revanche, quand mon potager aura atteint son plein rendement, il devrait être bio à souhait !
        En fait, on fait avec ce que l’on peut ^^

      • Lutine Chlorophylle

        7 avril 2015

        C’est noté, merci pour les explications ! 😉

        (Je ne souhaitais pas spécialement conseiller à tout le monde de faire comme ça, juste signaler qu’on pouvait aussi « prendre le risque » sans que ce soit pour autant synonyme d’inconscience. 🙂 )

        • Lutine Chlorophylle

          7 avril 2015

          D’ailleurs rapport aux toilettes à compost je ferais probablement compost séparé justement, bien que je me porte bien après 20 ans de compost non-séparé. 🙂

  • Aurore

    7 avril 2015

    Perso on ne se pose pas autant de questions pour faire notre compost.
    On a un seau où nous jetons épluchures, restes alimentaires (sauf tout ce qui est d’origine animale, en général ça fini dans la gamelle du chien), filtres à café, thé, coquilles d’oeufs (avec parcimonie). à l’automne on rajoute quelques feuilles d’arbre, le reste part aux déchets verts de la déchetterie.
    La tonte de pelouse part aux déchets verts quand la pelouse est trop drue, le reste du temps on utilise la fonction mulching, et notre pelouse nous en remercie, elle est de plus en plus belle !
    On le mélange assez rarement et nous n’avons qu’un seul bac, mais pour autant on n’a aucun problème de compostage. Le fond du bac s’ouvre et permet de prélever le compost mur.
    Nous n’avons aucune odeur même quand il fait chaud, il se composte bien, et nous ne vidons presque jamais nos poubelles!

  • Milune

    17 avril 2015

    Merci pour toutes ces précisions je vois que nous ne faisons pas tout correctement. Mon mari m’a fait un composte, quand je dis m’en a fait un … Il m’a récupéré un gros bidon de récupération d’eau en plastique. Alors ça composte bien hein puisque ça fait 3 ans que nous le faisons et que je vois de la terre au fond mais puisque je n’ai qu’un récipient je ne peux jamais la récupérer 🙁

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