Ce sentiment d’être différente

Le sentiment d’être différent et d’être déconnecté des autres est très répandu. Il peut être causé par une multitude de raisons, allant des expériences vécues à la composition de votre famille. Dans cet article, nous explorerons les sentiments inhérents à ceux qui ont un passé complexe ou qui se sentent en dehors des normes sociales. Nous discuterons des moyens qu’ils peuvent utiliser pour apprendre à accepter leurs différences et à trouver leur place dans le monde.

Ne pas avoir de souvenirs d’enfance

Ne pas avoir de souvenirs d’enfance peut être effrayant et confus. Vous ne pouvez pas vous remémorer les moments heureux, ni comprendre comment les événements influencent votre présent. Sans aucun cadre de référence pour vous guider, vous arrivez à l’âge adulte sans aucune idée de ce que signifie « normal ».

Cela peut être très frustrant de devoir expliquer à ses pairs ce qu’est le fait de ne pas avoir de souvenirs d’enfance. Les autres ont tendance à supposer que vous avez juste oublié certaines choses et non pas que vous n’avez pas eu les expériences nécessaires. Cette incompréhension peut renforcer le sentiment de rejet et d’isolement, car on est incapable de partager ses souvenirs avec les autres.

Trouver son identité

Sans avoir de souvenirs d’enfance, il est important de travailler sur soi-même pour définir sa propre identité. Se concentrer sur ce qui vous rend unique et trouver des moyens de vous rapprocher des autres dans des domaines plus significatifs. Peut-être que vous ne vous souvenez pas de la façon dont vous êtes arrivé à votre lieu actuel, mais réfléchissez à ce que vous êtes capable de faire maintenant. Quels sont vos points forts ? Avez-vous des passions ? En quoi pouvez-vous aider les autres ?

Vous pouvez également chercher des informations sur votre histoire personnelle, en parlant à des membres de votre famille ou en fouillant dans des archives publiques. Cela peut être très libérateur de pouvoir connecter des fragments disparates de votre vie pour raconter votre histoire. Et bien sûr, vous pouvez toujours créer votre propre histoire en inventant des choses qui vous font vous sentir bien.

Ne pas avoir d’enfants

Pour ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas avoir des enfants, le sentiment d’être différent peut être encore plus profond. C’est généralement considéré comme un élément fondamental de la vie d’adulte ; un moment crucial pour commencer une nouvelle vie et créer un héritage. Lorsque cela ne se produit pas, cela peut entraîner un sentiment de vide et/ou de culpabilité. Vous pouvez penser que vous manquez quelque chose ou que vous n’avez pas été assez bon pour satisfaire aux attentes de vos parents et de votre communauté.

Il est important de s’accepter et de se rappeler qu’il existe des milliers de façons différentes d’aimer et d’être aimé. Si vous ne souhaitez pas avoir d’enfants, vous pouvez trouver des moyens alternatifs pour transmettre votre savoir et votre amour. Vous pouvez être un mentor pour une jeune personne, adopter un animal de compagnie ou encore donner des cours.

Ne pas boire

Beaucoup de gens ont du mal à comprendre ceux qui ne consomment pas d’alcool. Que ce soit pour des raisons religieuses ou simplement pour le style de vie, refuser de boire n’est pas considéré comme une option par beaucoup. On attend généralement des adultes qu’ils participent à des activités liées à la consommation d’alcool et on peut facilement se sentir exclu si on refuse, car tout le monde fait la même chose.

Dans cette situation, il est important de ne pas se sentir coupable de dire non et d’expliquer clairement pourquoi vous refusez. Par exemple, vous pouvez dire que vous souhaitez rester sobre pour garder le contrôle et ne pas être tenté. Ou si vous êtes religieux, vous pouvez mentionner votre croyance. De plus, essayez de trouver des alternatives divertissantes qui ne nécessitent pas la consommation d’alcool.

Vivre loin de sa famille

Vivre loin de sa famille est l’un des plus grands défis auxquels on peut être confronté. Une fois que vous avez quitté le confort et la sécurité de votre foyer, il peut être difficile de trouver votre place dans le monde. Vous n’avez pas l’opportunité de partager les moments de joie et de difficulté avec votre famille et vous êtes constamment en train de vous adapter à la nouvelle culture et à la nouvelle communauté.

Cependant, vous pouvez prendre des mesures pour vous assurer que vous restez proche de votre famille. Les appels Skype, les lettres et les visites sont tous des moyens de maintenir le contact et de se rappeler à quel point vous comptez pour eux. La communication est essentielle, car elle permet de cultiver des liens et de combler les distances.

Quand on se sent différent et en dehors des conventions sociales, cela peut être très perturbant et isolant. Mais il est possible de trouver sa place dans le monde et de trouver des moyens de se connecter aux autres. Acceptez que vous êtes différent et que vous avez le droit d’être vous-même. Trouvez des moyens de mettre en lumière votre identité et de vous entourer de gens qui vous acceptent pour qui vous êtes. Bien que l’on puisse se sentir différent, vous n’êtes pas seul.

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23 Comments

  • Miss Chat

    12 juillet 2017

    *hug* Il est très émouvant, ton article. Je ne sais pas quoi te dire, à part que j’imagine ce que ça doit représenter et que j’espère sincèrement que tu auras rapidement de quoi alimenter les conversations.
    C’est vraiment impossible de discuter de tout cela avec tes collègues ? Je ne sais pas quelles relations tu as/veux avec eux. Une de mes collègues est dans une situation semblable mais elle est en plus célibataire, endettée et locataire… Elle a du mal à participer aux autres conversations et comme elle ne s’exprime jamais, je ne sais même pas très bien ce dont elle voudrait parler. Mais ça me ferait plaisir de pouvoir discuter avec elle de sa vie, même si c’est différent de la mienne 🙂

    • Madame Givrée

      14 juillet 2017

      Bonjour, merci pour ta réponse ! Ce n’est pas que c’est impossible, c’est que j’aime qu’ils ne sachent pas. J’ai toujours peur que les gens changent leur perception de moi s’ils savent ce que j’ai réellement vécu et d’où je viens. Tout ça ne m’empêche pas d’avoir des conversations avec mes collègues, mais c’est vrai que je ressens un gros décalage et qu’à force, ça me déprime.

  • Die Franzoesin

    12 juillet 2017

    Je suis désolée pour toi que tu aies ce sentiment… En te lisant je me suis demandée si le problème etait vraiment ta vie telle qu’elle est où le regard que tu portes sur elle. De ce que nous apprenons de toi à travers tes chroniques tu aimes lire et voyager, tu connais plein d’endroits à visiter, tu as eu une vie forte et difficile. Pour moi cela ferait de toi une collègue forcément passionnante à connaître même si tu ne fais pas de barbecue en famille !

    • Madame Givrée

      14 juillet 2017

      Merci pour ta réponse ! Je trouve que tu poses une très bonne question, en relisant cet article, j’avoue avoir un peu de mal à l’assumer, à cause de ce regard critique que je pose sur moi-même.

      Le reste de ton message m’a mis les larmes aux yeux. Merci de mettre en lumière ce qui peut être intéressant chez moi, et de m’aider à voir le verre à moitié plein.

  • Madame Bobette

    12 juillet 2017

    Ton article m’a beaucoup ému.
    Il ne faut pas dévaloriser ta vie. Tu as eu des difficultés et je comprends que tu ne veuilles pas en parler et que du coup beaucoup de sujets ne sont pas forcément adaptés. Mais peut-être que tes collègues / amis voudraient te connaître un peu mieux, t’aider?
    Et puis tu sais, eux aussi n’ont pas forcément une vie passionnante: la routine, c’est pour tout le monde et ça fait du bien, beaucoup de monde ne boit pas d’alcool, et les barbecues en famille n’amènent pas forcément à une vie passionnante.
    Comme le dit Die Franzoesin, toutes tes chroniques me font pensées que tu as plein de choses intéressantes à raconter, à partager et il ne faut pas te dévaloriser par rapport à ton entourage.

    • Madame Givrée

      14 juillet 2017

      Il y a bien une ou deux collègues avec qui j’ai évoqué des sujets plus profonds, mais à vrai dire personne ne peut vraiment m’aider et je préfère être positive que laisser entrevoir la partie triste de moi. En trois ans et demi, j’ai eu l’occasion d’en entendre des vertes et des pas mûres sur le fait qu’on n’arrivait pas à avoir un enfant, sans raison évidente, et quand ma collègue la dernière fois m’a dit « ça va venir », avec un petit sourire qui se voulait rassurant, je sais que ça partait d’une bonne intention mais intérieurement j’avais envie de hurler. Elle ne le sait pas, pas plus que moi ou que Sir Givré, si ça va marcher un jour et quand. Ce n’est qu’un exemple mais je voulais illustrer par là le fait que c’est toujours difficile de gérer les réactions des gens face aux choses qui te font mal.
      Après, je suis d’accord avec toi, la routine, c’est pour tout le monde. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu’elle est un peu moins difficile à supporter quand tu as ce que tu voulais dans la vie…

  • Marion

    12 juillet 2017

    Ton article me parle plus que je ne voudrais l’avouer. Et cette différence que tu ressens cruellement aujourd’hui, je l’ai aussi ressentie de nombreuses fois dans ma vie. Avec à chaque fois des tentatives de me mettre en conformité avec ce que je pensais percevoir des codes d’une vie « enviable » (changer de boulot, devenir propriétaire, avoir des enfants et même avant dans la cour de récré, avoir des amis, raconter des supers vacances, …).
    Puis je me suis rendue compte que la vie était plus riche que toutes les platitudes échangées le midi sur ces sujets. Parce que ne nous cachons pas que bien souvent, ces discussions entre collègues ne volent pas très haut. (Pardon pour tes collègues s’ils ont des conversations enrichissantes)
    La construction de ta maison, tes envies de voyages, de découvertes, tous les projets dont tu nous fais part ici. Tu as aussi des choses passionnantes à raconter ! D’ailleurs, merci de nous les faire partager ici.
    Et en réalité, combien de tes collègues avoueraient qu’ils ont l’impression d’être enfermé dans leur vie bien installée ? Combien ont conscience qu’un monde plus vaste que l’horizon des barbecues hebdomadaires dans le village d’à côté existe ?
    De grosses pensées pour toi et pleins d’ondes positives pour t’aider à traverser cette période !

    • Madame Givrée

      14 juillet 2017

      Merci pour ton commentaire ! J’aime bien ce que tu dis sur les codes de vie « enviables », ça me parle, et je vais réfléchir à la question.

  • Madame Fleur

    12 juillet 2017

    Je partage les autres commentaires. Moi je suis sure que tes collègues seraient très intéressés par ta vie et tous ces beaux projets que tu as mené à bien. Il n’y a pas que les enfants comme source de discussions.
    Je te souhaite de réaliser encore de beaux projets. Moi je te trouve différente peut être mais pas moins interessante pour autant !
    Et puis ce serait trop triste si on était tous pareils !

    • Madame Givrée

      14 juillet 2017

      Oh mais bien sûr, je leur parle de mes projets, de mes envies. Mais justement, je me sens différente :).

  • Plume

    13 juillet 2017

    Tu sais, je préférerai que mes collègues me racontent la construction d’une maison en bois plutôt que leur barbecue chez belle-maman de dimanche dernier !
    J’espère que tu vas arriver à te sentir mieux… Beaucoup de courage

    • Madame Givrée

      14 juillet 2017

      Quand j’évoquais le barbecue de dimanche dernier, je voulais surtout mettre en lumière ce manque de lien familial qui nous mine, Sir Givré et moi. Après, je vois tout à fait ce que tu veux dire, et il nous arrive aussi de parler de construction de maison en bois ou d’autres choses plus « intéressantes », mais ça ne m’empêche pas de ressentir très fort le décalage.

  • Rose

    13 juillet 2017

    Je t’envoie plein de pensées positives. Sache que sur la blogosphère, on te trouve vraiment intéressante et on t’apprécie.
    Je suis de l’avis de Die Franzoesin. Tu as plein de choses à raconter, plein de sujets intéressants des quels parler: discuter de vos goûts en matière de lecture et de musique, l’aventure de ta maison en bois, les petits coins à visiter pendant le week end…

    Je suis dans ton cas sur pas mal de sujets: adolescence très sage (mais heureuse), un seul copain avec qui je partage une vie très calme et simple, pas d’enfant, pas de famille à moins de 1000 km, je ne bois pas d’alcool…
    Pourtant, nous discutons avec mes collègues et relations. ce ne sont pas vraiment des conversations très profondes mais des moments sympas et ça me permet de ne pas être trop en dehors du groupe.

    S’ils parlent de leurs enfants, de leurs grossesse, je parle des dernières nouvelles de mes neveux et essaie de comparer.
    Je parle aussi de mes dernières trouvailles en cuisine, des films que j’ai vu, livre que j’ai lu, de mes projets de voyages dans le pays…
    Ils ne deviendront pas mes amis mais au moins on passe de bonnes journées.

    Tu écris bien, donc tu parles bien et si tu te lances je suis sûre qu’ils te trouveront très intéressante.

    • Madame Givrée

      14 juillet 2017

      Merci Rose ton commentaire me touche !

      Comme je le disais, moi aussi je discute avec collègues et relations. Mais je crois que le problème vient aussi de comment je perçois ma vie, et ce que j’aimerais qu’elle soit.

  • MlleMora

    14 juillet 2017

    Perso, j’adore lire tes articles, et je suis certaine que dans la vie, on aurait plein de choses à échanger, même si tu n’as pas d’enfant, de famille à côté de toi (eh moi aussi !), d’amis à moins de 300km (eh moi aussi !) et tout ce qui fait que tu portes un regard si dur sur toi-même ! 🙂
    Je comprends bien que les collègues, c’est toujours un peu délicat avant de pouvoir vraiment confier des choses, mais de toute façon, en groupe, bien souvent les conversations ne sont pas « approfondies » et tu peux toujours rebondir sur tout et n’importe quoi !

    • Madame Givrée

      14 juillet 2017

      Merci Mlle Mora 🙂 j’ai de la chance d’avoir cette plateforme pour m’exprimer, et des lectrices / chroniqueuses toujours prêtes à me faire voir le côté positif des choses !

  • Madame Colombe

    14 juillet 2017

    Votre article me parle beaucoup, et j’aime beaucoup l’ensemble de vos chroniques.

    Il faut une réelle force de caractère pour s’exprimer sur un sujet si peu facile.

    Ce que vous écrivez résonne en moi:je ne bois jamais d’alcool et depuis que je me suis mariée, c’est pire: mes collègues croient que j’attends un heureux événement.

    Quant aux leçons de vie assénées par vos collègues sur votre manque de recul, je connais: assistante dans un service de santé au travail, je vois parfois des choses difficiles. Et l’empathie que je développe face à certaines situations dérange parfois.
    Restez telle que vous êtes, parlez de tout et de rien avec vos collègues ( vacances, ciné, cuisine.. que sais je) et lorsqu’ils vous « font la morale » acquiescez sans changer votre façon de voir les choses.

    • Madame Givrée

      15 juillet 2017

      Merci !

  • Nya

    15 juillet 2017

    Tout d’abord : plein de câlins. Je me sens différente aussi, et hormis les critères « objectifs » comme le fait d’avoir passé une enfance décalée, de ne pas boire d’alcool, d’avoir eu des blessures diverses et d’être sans enfant (tiens tiens… on se ressemble sur certains points !), cela peut aussi s’expliquer par certaines formes d’autisme de haut niveau (qu’on soupçonne dans mon cas). Ce qui n’est pas le sujet de ton billet, mais disons que ça peut aussi expliquer ton décalage, en plus du reste.

    Depuis quelques temps je me dis que vie passionnante et conversation passionnante sont deux choses différentes. Que tu n’aies rien à contribuer ne rend pas ta vie moins passionnante. Personnellement, les gens que j’aime le plus ne sont pas ceux qui parlent de leur barbecue, mais les dingos, les décalés, ceux qui lancent des sujets de conversation improbables qui ne tournent pas autour de leur vie mais des idées, de la science, de l’imaginaire, des convictions. Si tu ne peux pas contribuer sur le quotidien familial (et je crois y déceler une pointe d’envie), pourquoi ne pas mener la barque où tu le souhaites en lançant des sujets qui t’intéressent sur la littérature ou les podcasts, des sujets qui pourraient te valoriser et valoriser ta vie (à nouveau, mon ressenti à te lire… Je te sens insatisfaite- et tu as parfaitement le droit – mais il y a forcément des domaines dont tu es ravie ?)

    • Madame Givrée

      15 juillet 2017

      Tiens, je vais me documenter un peu sur ce que tu dis parce que j’ai appris relativement récemment que j’avais été une enfant « haut potentiel » non détectée et je n’avais pas pensé que ça pouvais éventuellement impacter ma vie…

      Tu sens bien une pointe d’envie, ce qui me dérange dans le fait de ne pas pouvoir alimenter les conversations sur la famille, c’est, précisément, que je ne peux pas l’alimenter de vécu personnel. Et ça me manque, cruellement.

      Après, pourquoi ne pas amener des sujets différents, eh bien c’est une bonne question. Et j’aurais presque envie de te répondre en évoquant la dernière réaction de mes proches en date, quand j’ai eu le malheur d’évoquer G. Orwell et Burmese Days à table l’autre jour (on parlait voyages, et je disais que j’aimerais aller en Birmanie un jour, en particulier à cause de / grâce à ce livre) : « aïe, au secours, ça la reprend, on t’a déjà dit que quand c’est trop intellectuel ça ne nous intéresse pas, on n’arrive pas à vous suivre, ta sœur et toi. » c’est sûrement pour ça que je n’amorce jamais rien: parce que toute ma vie, j’ai entendu que ce qui était différent n’était pas intéressant.

  • Elodie

    15 juillet 2017

    Ici, nos familles sont à 20 000 km et le soir il fait nuit à 18h quasiment toute l’année ou au plus tard 19h avec les barbecues arrosés au rosé, on n’en fait pas vraiment 😉
    Par contre, nous avons beaucoup d’amis/collègues et nous buvons de l’alcool 😀
    Mes amis sont pour la plupart des amis de mon mari qui a 16 ans de plus que moi, donc ils sont tous installés dans leur vie, propriétaires, parents etc contrairement à moi. Ca ne nous empêche pas de trouver plein de sujets de conversation. Je pense aussi que les discussions, les souvenirs etc se créent autour d’activités en commun. Pourquoi ne pas faire quelques activités en dehors du boulot avec les collègues que tu apprécies, ça vous fera l’occasion d’en reparler? Pourquoi ne pas les inviter pour un barbecue.?

    • Madame Givrée

      15 juillet 2017

      Alors, les inviter pour un barbecue… ce sont des normands donc on va dire que dans dix ans, j’aurai peut-être développé assez de lien avec eux pour l’envisager dans les dix années suivantes 😀 ** ch’ti frustrée **.
      En revanche, c’est vrai qu’à part un bowling par an, on ne fait jamais rien, c’est une bonne idée. Merci !

  • Sophie

    18 juillet 2017

    J’arrive un peu après la bataille ; mais je suis étonnée par certaines  » évidences » qu’on entend souvent et que je trouve déconcertantes. Je trouve ça idiot de sortir des phrases toutes faites comme  » prend du recul  »  » ça va te bouffer la vie », lorsque tu partages des choses difficiles avec des collègues. N’est ce pas très « normal », voire physiologique, de se sentir terriblement triste ou révoltée devant les grandes injustices, les grandes souffrances des enfants que tu reçois ? Il est bien entendu nécessaire d’apprendre à se distancier autant que possible, pour pouvoir avoir une vie ; mais c’est ce que tu fais, puisque tu as un mari, des chats, des activités, des projets !!!
    Et puis, ne pas voir sa famille très souvent, entrer dans une certaine routine ( c’est rassurant et doux aussi parfois, non ?), ne pas boire d’alcool, avoir des douleurs et des cicatrices, être fatiguée parce que certaines choses sont pénibles ou parce qu’on en fait beaucoup, c’est aussi la vie ! La partie pas drôle de la vie, c’est vrai. Mais beaucoup de gens ne parlent que de la partie drôle de leur vie…En ne te laissant pas entrevoir le moindre grain de sable ; ce qui a pour effet de te faire te sentir sentir si différente. Et si, tout simplement, tes collègues étaient seulement des gens qui ne te correspondent pas vraiment ? Ou si, tout simplement, ils ne te disaient pas tout ce qu’il y a de différent chez eux ? Et si, tout simplement, tes amis proches (pas géographiquement, hein !) et ta famille te manquaient ? Moi aussi, des fois, ça me mets un peu le blues !

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