Mon métier de recruteuse : quand je refuse un candidat

Je suis de retour une fois de plus pour te parler de mon métier de recruteuse. J’ai déjà abordé avec toi les côtés sérieux du métier, en t’expliquant en quoi il consistait mais aussi en te montrant l’envers le moins glamour du décor : les discriminations.

Aujourd’hui, je voulais te montrer comment ça se passe « côté candidats » pour moi recruteuse.

L’image du « méchant recruteur »

J’entends et je lis souvent des commentaires sur la façon dont les candidats sont traités dans le processus de recrutement, sur la pertinence des refus qui leur sont signifiés, le manque de transparence, la discrimination, le taux de chômage qu’on provoque, etc. C’est sans fin, à vrai dire.

Je pense que le métier de recruteur souffre réellement d’une mauvaise connaissance par le grand public, due à une volonté de discrétion d’un côté et de la déception de l’autre. Ca a contribué à cette image du « méchant recruteur » que je rencontre souvent. Le recruteur se moque des candidats, ment, discrimine et triche.

Dans ce métier, on voit passer beaucoup de gens, de tous horizons, avec des personnalités aussi différentes les unes que les autres, et des parcours qui ne ressemblent en rien à celui du voisin. Pourtant, on nous demande quand même de faire un choix et, contrairement à ce que beaucoup ont l’air de penser, on doit justifier notre choix.

Crédits photo (creative commons) : geralt

Loin de moi l’idée d’insinuer que TOUS les recruteurs sont gentils, font des choix raisonnés et respectent même les mouches. On est bien d’accord que c’est à 1000 lieues de la réalité. Je t’ai parlé des discriminations. Il faut aussi que tu saches que le métier de recruteur est envisagé comme un job de commercial par beaucoup d’entreprises car il « vend » une philosophie, une culture… un job. Qui dit commercial dit bonus ; qui dit bonus à la clé dit pas forcément les plus éthiques qui se bousculent au portillon, malheureusement.

Je vais faire abstraction de ces cas-là aujourd’hui. J’aimerais partir sur de bonnes bases avec toi et il me semble qu’il y a deux définitions importantes avec lesquelles j’espère que tu seras d’accord :

  • Un recruteur cherche la personne qui conviendra le mieux à une fonction déterminée.
  • Un candidat essaye de montrer du mieux qu’il peut qu’il conviendra au poste ouvert.

Les refus dans une procédure d’embauche

Je voudrais te donner d’abord quelques observations générales sur les raisons qui peuvent pousser un recruteur à ne pas engager quelqu’un. Sache tout d’abord que tous les secteurs et les métiers ne rencontrent pas forcément les mêmes problèmes pour recruter : là où il y a pénurie d’ingénieurs, les centaines d’assistants administratifs devront eux se démarquer d’une manière ou d’une autre pour être engagé.

Un cas qui revient systématiquement dans les postes où il y a beaucoup de candidatures, c’est l’absence de lettre de motivation de qualité. Je ne te parle pas que de l’orthographe ou de la formulation. Ca paraît bête à dire mais le but d’une telle lettre, c’est bien d’expliquer pourquoi on a envie de travailler là. Or, la majorité des candidats n’indique JAMAIS pourquoi ils postulent. On a droit à des « Je pense correspondre au poste » (ça, c’est au recruteur d’en juger, pas au candidat) mais rarement à des « j’aime votre secteur/entreprise car raison X, Y, Z » ou « je pourrais vous apporter ça et ça »… Qui sont pourtant les seuls éléments qui nous intéressent dans une lettre de motivation !

Pour te donner un exemple, pour un poste d’assistant de projet dans une organisation qui défend les droits des animaux, j’ai reçu 218 candidatures dont au moins 75% convenaient au niveau des qualifications demandées. Nous avons donc décidé de ne pas prendre en compte les personnes qui n’avaient même pas mentionné les animaux dans leur lettre. Résultat ? Il restait 30 candidats en lice. Ca me semblait pourtant la première chose à aborder dans leur lettre…

Parfois, les candidats sont tout à fait compétents mais leur personnalité ou leur attitude jouent en leur défaveur. Cela choque souvent quand je dis ça : « c’est dégueulasse, vous jugez la personne sans la connaître ! » (oui, c’est le principe…) Il ne faut pas oublier qu’un recruteur ne regarde pas uniquement les compétences mais aussi le caractère de son interlocuteur et comment celui-ci interagira(it) dans le poste proposé. J’ai envie de dire : et encore heureux !

Je pense par ailleurs que le grand public ne s’imagine pas forcément ce dont certains candidats sont capables.

Quand quelqu’un qui sent excessivement mauvais et n’a visiblement aucune hygiène personnelle postule pour un poste de contact clientèle ; quand une personne arrogante, désagréable et hautaine postule dans une équipe de gens cools et pas prise de tête ; quand quelqu’un te dit que « peu importe les détails, tant que son job est fait » quand le job en question requiert de la précision et un travail consciencieux ? Sois honnête et dis-moi : tu les engagerais quand même, toi ?

Parfois, la personnalité du candidat ne correspondra tout simplement pas à l’équipe en place, peu importe que les compétences soient parfaitement adaptées. J’ai un autre exemple très concret : j’étais moi-même candidate dans une boîte, où les consultants se sont avérés être des requins assoiffés d’argent. Laisse-moi te dire que, sans jamais le dire ouvertement, la recruteuse et moi étions toutes les deux d’accord de dire que ça n’allait pas être faisable… T’imagines, être engagée dans une équipe que tu détesteras probablement ? Très peu pour moi, en tout cas…

Taux de chômage élevé… mais pénurie de main d’oeuvre

La pénurie de main d’oeuvre est, je crois, une des principales incompréhensions du grand public face au recrutement.

« Si vous avez autant besoin d’engager, pourquoi vous ne prenez pas un chômeur ? Il y en a tellement ! » J’ai tant vu et entendu cette phrase… Elle m’attriste parce qu’elle montre bien à quel point la situation du marché de l’emploi est complexe… et auto-entraînée !

Oui, il y a beaucoup de demandeurs d’emploi, c’est un fait. Mais je vais te donner quelques statistiques… En fait, une surtout : en Belgique par exemple, 25% des demandeurs d’emploi n’ont pas dépassé le collège. Ce sont donc des personnes qui n’ont, sur papier, aucune compétence ‘professionnalisante’. Je te laisse faire le calcul : d’après toi, y a-t-il 25% d’offres d’emploi qui ne demandent aucune qualification ? La réponse est non, bien entendu.

J’y vois deux raisons. D’abord, en Europe de l’ouest, nous avons des économies qui nécessitent énormément de main d’oeuvre qualifiée : on a besoin de techniciens de tous niveaux pour faire tourner les industries, de financiers pour tenir les comptes, de communicants efficaces, d’informaticiens, etc. Ces métiers sont inaccessibles à un diplôme de collège car il ne donne pas les compétences nécessaires (on peut tourner le problème comme on veut, c’est un fait). Comme tout s’apprend, leur seule issue est donc de se former par après, que ça soit en complétant leur formation ou directement sur le terrain. Ce dernier cas est celui qu’ont connu nos parents et grands-parents : ces générations ont pu se former sur le tas et ensuite évoluer petit à petit.

A l’heure actuelle, ce schéma est inexistant, tout simplement parce que beaucoup plus de gens qu’avant font des études supérieures (30% en Belgique). Les demandeurs d’emploi non-qualifiés, même expérimentés, se retrouvent de facto en compétition avec des personnes qui ont des diplômes, des compétences certifiées. Et la balance penche rarement en la faveur des non-diplômés… On peut regretter cette situation mais c’est le meilleur accès aux études supérieures dans la deuxième moitié du 20e siècle qui l’a permis. Je pense que tu es d’accord de dire que c’est plutôt une bonne chose. Ce serait quand même dommage, vu l’argent investi par tous dans l’enseignement, de ne pas valoriser ces diplômes, non ?

On engage en réalité beaucoup de demandeurs d’emploi mais ils font donc plutôt partie des 75% ayant une qualification. On en vient à la deuxième « cause » de cette pénurie de main d’oeuvre : dans ceux qui sont bel et bien diplômés, combien le sont d’une formation ‘professionnalisante’ ou mieux, en pénurie ?

Malheureusement, très peu… Personnellement, c’est ça qui m’a le plus empêchée de recruter : je cherche un technicien spécialisé, un ingénieur, un data analyst… Il n’y en a pas beaucoup parmi les demandeurs d’emploi en Belgique alors je me tourne vers les personnes qui ont déjà un boulot. Je ne vais pas changer de direction d’un coup et annoncer « bon bah tant pis, si je ne trouve pas un technicien en hydraulique, je vais juste recruter un jeune diplômé en histoire de l’art, il apprendra bien sur le terrain ! »

(Au fond, on pourrait, après une très longue et coûteuse formation. Mais dans ce cas, est-ce qu’il n’aurait pas mieux valu pour cet historien qu’il fasse directement une formation d’hydraulique plutôt qu’histoire de l’art ? Je n’ai pas la réponse…)

Quand les candidats partent en sucette

J’aime le politiquement correct. Mais à un moment, il faut aussi arrêter de se voiler la face et reconnaître que certains candidats ne savent pas se mettre en valeur du tout.

  • Durant ma première journée en tant que recruteuse, je rencontre quelqu’un qui nous dit « aimer dessiner pendant son temps libre, du dessin graphique ». Je trouve ça chouette de prime abord (un créatif, chic !) puis je regarde son CV… et là, le drame. Par « graphique », ce brave monsieur entendait en fait du hentai. Si tu es au travail, je t’invite à NE PAS faire une recherche google avec ce terme sur ton ordinateur ! Le hentai désigne les mangas pornographiques. Bon techniquement, il n’a pas menti, tu en conviendras ! Mais mettre ça sur son CV, vraiment…? Il a gagné un point en honnêteté en tout cas.
  • A un mail de refus (justifié, poli et envoyé dans les temps, je précise !), un candidat malheureux m’a fait un long mail où il expliquait en résumé que son ancêtre avait osé dire la vérité à Henri VIII d’Angleterre malgré la terreur inspirée, qu’il avait été anobli en remerciement et que donc « Son exemple me pousse à vous dire que votre jugement est extrêmement mauvais » (je cite). Heu.
  • J’ai eu aussi mon lot de candidats tristes ou cocasses selon, comme celui qui a commencé à me montrer des photos de son petit chien sur son smartphone pour ensuite me parler de la maladie de sa petite bête, de celle de sa mère décédée quelques années auparavant, etc. (quand je dis que je suis une recruteuse sympa : les candidats me prennent pour leur psy)
  • Ou encore, quand j’étais enceinte de ma fille, le candidat qui à la fin de l’entretien me pose des questions sur ma grossesse puis se dit devin et explique qu’il « sent » que c’est une fille. Hum.
  • Toujours enceinte (décidément), une candidate s’est enflammée devant nous sur l’éducation des enfants, qu’il faudrait selon elle dresser à la baguette, ne pas laisser faire etc. Gloups, oui chef.
  • Un grand classique mais qui ne démérite jamais : les candidats qui exagèrent ou mentent sur leur CV ! Des collègues ont eu des cas flagrants (invention du CV de A à Z, fausses références etc.) mais le plus courant reste le niveau de langues surestimé. Pour une fonction de liaison entre les différentes usines d’une entreprise dans le monde, il me fallait absolument quelqu’un avec un niveau courant d’anglais. Je demande à un candidat dont le CV annonçait « Bilingue » (chic chic chic) de me décrire en anglais son job actuel : « Heu I… gestionne… people ». (alors moi, je suis Shakespeare)

Tu te dis que toi, ça ne te serait jamais arrivé ? Tu as certainement raison ! Ces gens restent une minorité dans mon expérience. Je n’ai engagé aucun de ceux-là car au-delà de ces extraits un peu originaux, il y avait bien souvent d’autres incompatibilités… ou tout simplement de meilleurs candidats.

La prochaine fois, je reviens te voir avec une petite liste de mon cru de ce qu’il ne faut pas faire pendant un processus de recrutement, dans un CV et une lettre de motivation !

Quelle idée te fais(ais)-tu des recruteurs et ce qui motive leurs décisions ? As-tu dû toi-même prendre une décision dans un recrutement un jour ? Qu’est-ce qui t’a décidée ?

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47 Comments

  • Claire

    26 février 2018

    Merci pour cet article, c’est intéressant d’avoir l’avis d’une recruteuse. Ayant eu à sélectionner moi-même les candidatures pour des recrutements dans mon équipe (les RH de mon ancienne boîte ne faisant pas le job – elles me transféraient toutes les candidatures sans filtre), j’avais l’impression pour passer pour la vieille de service du haut de mes 35ans parce que je réclamais systématiquement une lettre de motivation… Alors que plus d’une fois, la lettre m’a ait permis de détecter un niveau d’orthographe insuffisant pour le poste (de traducteur !). Ça me rassure de savoir que les pros du recrutement continuent à lire les LM. Hâte de lire tes prochains articles.

    • Miss Chat

      26 février 2018

      La lettre, c’est toujours un peu compliqué… Si je recrute pour un poste en pénurie (typiquement en Belgique, les techniciens, les ingénieurs ou les métiers de l’informatique), je ne les lirai jamais 😉 de toute façon, c’est assez rare d’en avoir dans ces secteurs ! Les candidats savent qu’ils n’en ont pas besoin.
      Par contre si j’ai beaucoup de bons candidats ou si le poste le requiert, je les parcours pour me donner une perspective supplémentaire sur la personne. D’ailleurs je suis entièrement d’accord avec toi, une LM pour un poste de traducteur, ça me semble LA BASE !

  • Doupiou

    26 février 2018

    Je ne suis absolument pas dans les RH mais j’avais assisté mon directeur pendant le recrutement de mon premier congé maternité. Et effectivement, entre les CV qui n’ont rien à voir avec le poste (« je suis fleuriste mais votre offre de poste en urbanisme m’intéresse vraiment » ou « je suis maman de 3 enfants alors je suis une excellente gestionnaire ») et les CV avec photo de soirée selfie dessus, ça m’a bien fait marrer !
    Mon directeur a choisi de prendre une personne que je ne sentais pas du tout capable d’assumer ce poste car elle n’avait que 10% des compétences requises. Elle a tenu 15 jours …

    • Miss Chat

      26 février 2018

      Hihi pas mal effectivement ! Je t’avoue que je ne fais même plus attention aux candidatures « rien à voir » maintenant… (d’ailleurs c’était le cas du descendant pote d’Henri 8 !)
      Dommage pour ta remplaçante… mais c’est toujours compliqué de trouver quelqu’un pour un congé mat vu qu’on cherche souvent un ensemble de compétences particulières (cad l’équivalent de la future maman ;p ).

  • Madame Nounours

    26 février 2018

    J’aime beaucoup ton article. J’ai eu l’occasion de travailler dans les RH (un tout petit peu le pré-recrutement via une plateforme mais surtout de la gestion du personnel pour ma part) et c’est vrai que parfois il y a des candidats très farfelues et je comprends aussi que certains recruteurs soient plus exigeants pour certains postes, surtout si ils ont eu des candidats qui ne correspondaient pas forcément au poste. Personnellement lorsque je candidate à un poste, je fais à chaque fois (sauf quand c’est une agence d’intérim pour lesquelles je donne juste un CV) une lettre de motivation que j’essaie de personnalisé au maximum pour le poste. Par contre, j’avoue que parfois je suis perplexe sur le choix des candidats pour des postes. Par exemple, j’ai candidater à un poste pour lequel je connaissais parfaitement le secteur d’activité, vu que c’est celui dans lequel j’évolue actuellement avec les connaissances voulues (maîtrise du logiciel interne, connaissance des termes techniques…), j’étais dans les deux finalistes pour le poste mais on m’a préféré à l’autre candidate car elle avait plus d’expérience que moi pour l’événementiel alors que cette partie ne comptait que pour 5% sur l’ensemble du poste et j’avoue que j’ai été très surprise mais bon, c’est comme ça.

    • Miss Chat

      26 février 2018

      Le souci, c’est qu’en tant que candidat, on ne sait pas si les raisons invoquées sont vraies (!) Mais je peux imaginer 10 raisons qui font qu’ils peuvent préférer un autre candidat : l’événementiel couvre en réalité plus que les 5% initialement annoncés (si tu savais le nombre de fois où un employeur change d’avis en cours de route sur le type de compétences dont il a besoin !), ils ont invoqué cette raison pour en cacher une autre qu’ils ne veulent pas te donner, sa plus grande expérience dans ce domaine est la seule chose qui vous différenciait et il a bien fallu trancher, etc.
      C’est très compliqué de justifier un choix de recrutement… Parfois, on dit non à un candidat qui aurait tout à fait sa place et on n’a pas vraiment de bonne raison de l’exclure… mais il y avait simplement un meilleur candidat. Personnellement, je l’explique honnêtement quand ça arrive mais certains le prennent très mal, comme s’il leur semblait impossible que quelqu’un soit meilleur qu’eux 🙁

  • Aurore

    26 février 2018

    Merci pour cet article vraiment très intéressant ! Je pense que tu dois en voir des vertes et des pas mûres dans ton boulot…

    Un été j’avais postulé pour un job de serveuse. J’avais été très honnête dans ma lettre (jeunesse quand tu nous tiens !) en disant que je ne connaissais rien au métier mais que je voulais apprendre, que j’étais motivée et que je voulais travailler. Ça avait été apprécié par les propriétaires qui m’ont fait passer un entretien et m’ont embauchée.

    • Miss Chat

      26 février 2018

      L’honnêteté est toujours appréciée, ça c’est une constante ! 🙂 Mais parfois elle peut desservir, comme je disais dans l’article… On appréciera ce trait chez le candidat mais au final, ce qu’il aura révélé sera trop important que pour être ignoré.

      • Pierre-yves

        7 avril 2023

        C’est ce que je trouve un peu difficile à gérer lors d’entretien d’embauche, on nous demande d’être honnête et en même temps si on l’est trop on se met des bâtons dans les roues.
        Il y a peu j’ai passé un super entretien, le courant passait bien, recruteur chaleureux…bref le top. Le recruteur me dit qu’elle me donnera sa réponse en fin de semaine, au plus tard le 7 avril.
        Finalement elle me donne sa réponse la veille et m’annonce que j’ai été retenu. Par ailleurs elle veut faire une visio dans la journée pour aborder un point qu’elle omis pendant l’entretien. Je réponds de suite que c’est super, que je ferais une visio avec plaisir dans la journée. Or il se trouve que je passais un autre entretien le lendemain. J’ai eu le malheur de dire qu’attendant le retour de l’entretien (j’ai dit que j’en avais passé un plutôt que de dire que j’allais en passer un) je donnerais ma réponse définitive l’après-midi du 7.
        Vient le 7, au moment ou j’étais en train d’écrire le mail pour dire que c’était oui de mon côté, je reçois un mail du recruteur qui me dit que devant l’urgence de leur recrutement (urgence dont elle n’avait absolument pas fait part lors de l’entretien) et le fait que la candidate retenue si je ne prenais pas le poste avait demandé une réponse dans l’après-midi, elle a reconsidéré et retiens la candidature de l’autre candidate.

  • Ornella

    26 février 2018

    Un grand merci pour ton article qui me rassure.
    Le pôle d’aide à la recherche d’emploi de ma faculté, nous avait quand même vendu l’idée que les lettres de motivation n’étaient quasi jamais lues, ce qui m’avait fortement étonné à l’époque. Merci à toi de rétablir la balance…

    • Miss Chat

      26 février 2018

      Comme souvent (pour beaucoup de choses), la vérité n’est ni blanche, ni noire 🙂 Ca dépend vraiment d’un secteur à un autre, d’un job à un autre… d’un recruteur à un autre !

  • MlleMora

    26 février 2018

    Ah ça me rappelle des bons et moins bons souvenirs de mon passé de recruteuse !
    C’était exactement comme tu le décris, même si c’était pas en Belgique !! 🙂

    • Miss Chat

      26 février 2018

      En fait, on devrait faire un article coopératif 😉
      Oui, il n’y a pas grande différence à ce niveau entre la France et la Belgique…!

  • Madame Zou

    26 février 2018

    Article très intéressant ! Pour être honnête, je n’ai jamais eu à regarder des lettres de motivation lorsque j’ai recruté, car je recevais directement des candidats pré-sélectionnés d’un recruteur. Je trouve aussi que le CV permet déjà de montrer beaucoup de choses : si la personne est structurée, synthétique, etc… Par contre, existe-t-il des prestations où tu ne sélectionnes que par CV & appel téléphonique ou vois-tu systématiquement les candidats ? Je te dis cela parce qu’il m’est arrivé d’être positionné sur des postes sans voir le chasseur de tête (idem pour mon mari), et j’ai trouvé cela un peu étrange ?!? Est-ce pour accélérer le process lorsque tu crois au profil de la personne ?

    • Miss Chat

      26 février 2018

      Je travaille dans un secteur très international où il arrive que les candidats ne soient jamais rencontrés en personne et où on se « contente » d’un entretien (ou plusieurs) via Skype mais c’est plus une question de logistique. Un chasseur de têtes en revanche fait très souvent ce que tu dis, effectivement pour gagner du temps (certains candidats mettent des semaines à être disponible !) Je reste personnellement mitigée quant à la méthode : tu n’auras jamais un bon aperçu de quelqu’un par téléphone uniquement. Pour avoir travaillé précisément dans ton secteur, je sais que les candidats vraiment bizarres sont rares, ce qui limite quand même les risques 😉

  • Marie

    26 février 2018

    Merci pour ton retour. C’est vrai qu’on est plus souvent de l’autre côté de la barrière.

    Pour moi il y a deux gros problèmes lors des recherches d’emploi.
    Le premier est sans conteste l’absence de réponses des potentiels employeurs. Sur 50 CV employés sans réponses positives, on reçoit environ 10 réponses (positives ou négatives).
    Et ça c’est énervant. Il pourrait au moins y avoir une réponse automatique pour dire qu’on a reçu le CV mais qu’on ne donnera pas suite (pas besoin de raison, je comprends que les recruteurs reçoivent beaucoup de candidatures). Et je ne parle même pas de l’absence de nouvelles après une rencontre ou un entretien téléphonique. C’est juste impoli.

    La deuxième chose c’est que les diplômes sont souvent exagéré d’après mon expérience.
    On demande aux futurs embauchés des diplômes et des formations dont ils n’auront pas besoin et on a des personnes trop qualifiées pour les postes qui ne les intéresseront pas longtemps.
    J’ai vu ca dans mon entreprise actuelle (entre autre). Un poste où il faudrait une licence et 2-3 ans d’expérience pour y exceller mais systématiquement, les recrutements se font à des postes de master et les RH à candidatures similaires (caractère, motivation…) choisissent la personne avec le plus d’expérience en sur vendant notre poste. Et donc fatalement, le nouvel employé est déçu, s’ennuie rapidement et cherche un nouvel emploi plus attrayant. (En 5 ans, j’ai vu 8 personnes y passer.)
    Et ni les RH, ni le manager ne veulent comprendre le problème.
    C’est pareil pour les emplois à faible qualification. A-t-on besoin du bac pour être caissière, vendeur? D’une licence pour être dans un centre d’appel ou réceptionniste?

    Pour le mensonge sur les compétences linguistiques, j’ai eu un recruteur très dubitatif sur mon niveau qui a voulu me tester mais pour le coup, c’est lui qui ne savait pas parlé et s’est senti un peu bête. (Pourtant mon CV mentionnait 5 ans d’expatriation dans un pays anglophone, ça aurait pu lui mettre la puce à l’oreille.)
    Je n’ai pas été rappelée… ;-p

    Après, je vais bientôt participer au recrutement de mon successeur et j’avoue que j’ai hâte de vivre cette nouvelle expérience qui va être instructive.

    • Miss Chat

      26 février 2018

      Oui, l’absence de réponses est effectivement un souci de la part des recruteurs. Chez certains clients, on a ajouté un message à la fin de l’offre d’emploi disant en gros qu’on ne contactera que les candidats retenus. Il ne faut pas non plus oublier qu’une procédure de recrutement peut parfois mettre des mois et qu’on attendra souvent jusqu’à la fin avant d’envoyer les refus (histoire d’être sûr de ne pas devoir faire marche arrière si on hésitait par exemple).

      Alors, dans mon expérience toute jeune et limitée, je n’ai vu que très très très peu de jobs pour lesquels on demandait un diplôme trop haut. C’est une politique apparemment dans ton entreprise mais c’est dommage parce que je suis d’accord avec toi, ça ne sert à rien de chercher trop haut, ni d’ailleurs de survendre un poste.
      Non, on n’a pas besoin de ces diplômes pour les emplois que tu cites… mais si une personne se présente et a quand même le bac, pourquoi ne pas la prendre ? 🙂 Parce qu’après, j’entends aussi des candidats avec des bac+8 dire qu’on leur refuse des jobs parce qu’ils sont « surqualifiés ». On fait quoi alors ?
      En recrutement, on décevra toujours quelqu’un. Il faut choisir qui.

      • Marie

        26 février 2018

        Pour ce qui est des réponses, je ne m’attend pas à en recevoir dans la minute, mais il y en a beaucoup qui ne prennent pas la peine d’en donner même si on a passé les premiers niveaux de recrutement.

        Pour ce qui est du problème de rechercher trop de diplôme, ça se passe dans mon entreprise mais pas que. Dans ma ville sur l’offre d’emploi pour livreur à domicile (à vélo), il y a marqué bac+2 minimum !
        Dans l’autre sens, je ne comprends pas non plus. Il ne me viendrait pas á l’idée de refuser quelqu’un qui est plus diplômé à condition que ca soit motivé. Je ne veux pas de quelqu’un qui va s’ennuyer et partir très vite. Mais si c’est quelqu’un qui me dit qu’il veut un travail moins stressant ou qu’il est particulièrement motivée par ce projet pour une raison annexe, ca me parait suffisant… Mais ca ne sera pas non plus un point supplémentaire pour le surdiplômé, ni un moyen de négocier son salaire.

        Je pense que dans certaines boites (dont la mienne) il y a un gros problème de process/communication entre les RH qui ne connaissent pas le travail demandé par le poste à pourvoir et les managers qui ne savent pas quelles critères donner.
        Il y a peu les RH avaient éliminé tous les profils sauf un pour un poste dans mon équipe. Mon chef a validé le CV reçu et dit qu’il voulait rencontrer la candidate. Mais ca a été refusé car il faut au moins rencontrer deux personnes pour comparer et choisir la meilleure. Et avec un seul candidat on ne pouvait comparer ! Le temps qu’un deuxième profil soit sélectionné, la première personne n’était plus intéressée… Et on a perdu 3 mois au final pour remplacer une personne en arrêt maladie!
        C’est un vrai problème de process. (Notre contact au RH ne faisait que suivre les directives de son département.)

        Au passage quand une personne qui n’a aucune hygiène corporelle vient à une entrevue, que ce soit pour un poste en relation avec la clientèle ou pas, c’est un gros non pour moi. Ca montre qu’il n’a aucune motivation pour le boulot et aucune valeur pour les code sociaux basiques. Et je n’imposerai pas son odeur et ses poux… à mon équipe.
        J’espère que ca t’arrive très peu quand même.

        • Miss Chat

          27 février 2018

          Tu as très bien résumé ce que je pense de la sur- ou sous-qualification de diplôme 🙂 (je ris pour le bac+2 chez un coursier à vélo, c’est si stupide…)

          En effet, pour effectuer correctement un travail de recrutement, il faut une excellente communication avec les équipes internes (et des process logiques mais ça, c’est encore une autre affaire). Mes collègues et moi, on prend du temps pour apprendre à connaître les gens et les métiers, on pose des questions sur les équipes en place, sur l’entreprise, ce qu’ils vendent ou font, on dresse un profil avec les managers, on conseille de nouvelles pratiques basées sur notre expérience dans d’autres secteurs etc. On peut le faire parce qu’on n’est pas une agence de recrutement traditionnelle (on travaille chez le client directement, on n’est pas rémunéré au résultat), ni un service RH interne (on a plus d’objectivité et on n’est souvent pas tenu aux fameux process).

          L’hygiène corporelle, c’est quand même très rare, ça ne m’est arrivé qu’une seule fois pour le moment. Heureusement parce que ce n’est pas très agréable de refuser quelqu’un pour cette raison, surtout s’il est bon, et légalement c’est très sensible aussi (discrimination sur le physique).

  • Nya

    26 février 2018

    Mais comme j’ai ri pour le coup du hentai !! Il fallait oser ! Ça me rappelle quand je postulais pour des stages en traduction… je faisais alors du scantrad (traductions assez peu légales de mangas en ligne) et une copine m’avait conseillé de le mettre sur mon CV… heureusement, j’avais eu assez de jugeotte à 20 ans pour voir que cela n’allait pas jouer en ma faveur (même si ce n’était pas du hentai).

    Une question : ici au Canada, les compétences transversales sont valorisées et on peut tout à fait invoquer le fait qu’on ferait bon gestionnaire parce qu’on a trois enfants, ou un bon ingénieur hydraulique malgré notre diplôme en histoire de l’art (je caricature). Comment est la situation en Belgique ? Je me pose toujours la question de la pertinence du diplôme passé 5-6 ans après son obtention. Attaches-tu plus d’importance au diplôme, à l’expérience, aux compétences transposables, à tout ça ?

    • Miss Chat

      26 février 2018

      En effet vu la qualité des traductions en ligne, je ne l’aurais pas mis non plus ! On ne sait jamais…

      Pour répondre à ta question, de manière générale, je dirais que non, les compétences transversales ne sont pas valorisées ou alors très peu et/ou très ponctuellement. Comme je ne suis pas la personne qui prend la décision finale, je suis toujours tenue par ce que mes clients m’imposent mais pour moi, la plupart des diplômes ne sont plus significatifs au-delà des 4-5 premières années, en effet. Ils resteront toujours d’actualité pour indiquer une maîtrise dans certains domaines spécifiques (je pense surtout aux métiers techniques) : si on cherche un ingénieur, qui est un diplôme plus spécifique en Belgique qu’en France, ou un docteur en chimie, on cherche un niveau d’études qui sanctionne des compétences intellectuelles particulières (mais une fois de plus, le paysage des études supérieures est assez différent : il y a souvent une marge importante entre un bac+3 et +5). Donc je dirais qu’au-delà des 2-3 premières années, c’est déjà l’expérience qui compte le plus. Le diplôme ne sera plus là que pour indiquer vaguement le bon chemin.
      Je suis plus mitigée pour les compétences transversales. Je n’y suis pas fermée mais je me méfie : avoir 3 enfants ne veut absolument pas dire qu’on est organisé ou qu’on sait gérer des situations complexes. On peut avoir 3 enfants et n’avoir aucun sens des priorités ou être une bille en gestion !

    • Flora

      28 février 2018

      J’ai l’impression qu’en Belgique c’est vraiment difficile de postuler pour autre chose que ce qu’il y a écrit sur son diplôme ! (et encore sur le mien il y a écrit « électronique et physique appliquée » mais après 3 ans à travailler en physique, je n’arrivais même plus à postuler sur un poste électronique). Là où mes amis en France peuvent postuler sur des postes de gestion de projet ou technico-commercial en faisant valoir les soft skills (et les bases théoriques inclues dans la formation), ici c’est un peu plus verrouillé j’ai l’impression.

      • Miss Chat

        28 février 2018

        Ah c’est étrange… Les ingénieurs que j’ai vus jusqu’à présent ne sont plus cloisonnés à leur spécialisation de diplômes au-delà d’un certain nombre d’années, à moins d’avoir fait ingé industriel ou architecte !

        • Flora

          28 février 2018

          C’est possible de changer de spécialisation mais plus souvent en interne dans une boîte que via recrutement (du moins c’est comme ça autour de moi).

  • Dalila

    26 février 2018

    Merci pour ce témoignage d’une professionnelle du recrutement, perso j’ai souvent eu a déplorer l’attitude de certains recruteurs abusant de leur pouvoir de vous éliminer ou de vous ouvrir les portes d’un nouveau poste !! J’ai vu des « grappes » de candidats reçus à la chaine après une longue attente, des entretiens froids et dénués de toute humanité ou le but est de vous faire entrer dans un maximum de cases. Je suis Secrétaire de Direction avec 30 ans d’expérience et ça ne compte pas car je n’ai pas le sésame « BAC », j’ai 56 ans, les cheveux blancs et je ne suis pas mince, loin de ressembler à toutes ces gravures de mode déambulant dans ce monde qui ne connait pas la précarité. Ils ne prennent même plus la peine de nous écrire pour nous aviser de leur refus. Nous avons l’impression de demander l’aumône alors que nous sommes demandeurs d’emploi. Ce traitement nous donne l’impression d’être transparents et la honte nous envahit à chaque fois que nous devons vous affronter. Heureusement qu’il existe une autre façon d’entrer dans l’arène, celle des agences d’intérim qui ne vous jugent que selon votre capacité à être opérationnelle de suite et non pas sur l’effet que vous pourriez physiquement produire sur leurs clients. Bien évidement ce n’est pas une généralité, j’ai aussi rencontré quelques rares recruteurs dotés de qualités relationnelles nécessaires à leur métier.

    • Miss Chat

      27 février 2018

      Tu (je me permets de te tutoyer, on est Sous Notre Toit 😉 ) pointes du doigt une des grandes problématiques actuelles de l’emploi, dont je n’ai pas parlé parce que mon article devenait fort fort fort long et que ça mériterait un article à elle seule : on engage très peu de 50 ans et plus. En Belgique, ils représentent 25% des demandeurs d’emploi et on considère que c’est le groupe qui a le moins de chances de retrouver un emploi…
      J’ai la chance de travailler actuellement avec des organisations et dans des métiers où on ne s’arrête pas à l’âge mais ça n’a pas toujours été le cas. J’ai vu des consultants en management ou en finances de 42 ans être recalés parce qu’ils étaient « trop vieux ». 42 ans !! C’est du délire…
      Je suis désolée que tu sois confrontée à cette situation. Je vois tout à fait ce que certains recruteurs peuvent penser de ton profil et je trouve ça outrageant… J’espère que tu trouveras vite une position et un employeur respectueux 🙂

  • Virg

    27 février 2018

    La suite de ton article tombe très très bien ! Je me permets d’en profiter car, avec mon mari, nous nous posons beaucoup de questions sur nos vies professionnelles respectives et nous parlions justement des cabinets de recrutement cette semaine.
    Nous avons chacun un parcours atypique, je pense savoir présenter le mien mais mon mari a tendance à se dévaloriser (grrrr quand est-ce qu’il comprendra qu’il est compétent celui-là !?). Son problème est qu’il a un diplôme dans une branche (Master), qu’il n’a pas trouvé du travail tout de suite (2008, pas un bon cru 🙂 ), il a donc enchaîné les petits boulots et qu’il a finalement trouvé mais dans un tout autre secteur, où il a donc dû tout apprendre.En conséquence, il est perdu, tout simplement.
    On nous a parlé d’un dispositif qui s’appelle en France le Bilan de compétences mais nous ne sommes pas convaincus : ça coûte très cher et il semble que, si on n’a pas un bon feeling avec le consultant, cela ne donne pas grand-chose.
    Du coup, je me demandais s’il était possible de passer un entretien avec un recruteur pour faire le point, tout simplement, ou connaître son sentiment sur nos candidatures. Nous sommes tellement éloignés du marché de l’emploi que nous avons l’impression d’en avoir perdu les codes, les astuces, etc.
    Est-ce possible ?
    Merci vraiment beaucoup de ta réponse et j’attends le prochain article avec impatience du coup 🙂

    • Miss Chat

      27 février 2018

      Alors, je connais de nom les bilans de compétences mais je ne connais pas bien les résultats que ça amène (et c’est effectivement pas donné).
      C’est vrai que les parcours atypiques sont difficiles à présenter et les recruteurs tiquent TOUT DE SUITE dessus (on a un radar pour ça 😉 ). Personnellement, je pense qu’être honnête et pragmatique est la meilleure politique dans le cas de ton mari (un recruteur qui nierait l’impact de la crise de 2008 sur les nouveaux diplômés est vraiment c*n) mais tout dépend du type de parcours évidemment. Quelqu’un qui a eu un parcours en dents de scie parce qu’il n’avait pas envie de travailler imaginons, évidemment mieux vaut trouver une autre justification !
      Si tu connais un recruteur, ça peut être intéressant de discuter de votre parcours avec lui mais je ne vois pas trop un recruteur lambda le faire « juste comme ça » (et gratuitement). Ce que vous pouvez faire, c’est passer des entretiens bidons dans une agence de recrutement, donc vous faire passer pour de vrais candidats, en profiter pour demander un feedback, comme ça vous aurez un premier aperçu. Sinon, est-ce que Pôle Emploi ou des structures semblables n’organisent pas des sessions pour évaluer où vous en êtes ? Chez Nous, ça se fait.
      Je peux aussi te proposer de regarder moi-même si tu le souhaites mais le marché de l’emploi est différent sur certains points entre nos deux pays donc je ne garantis pas un service de qualité 😉

      • Virg

        27 février 2018

        Nous sommes tout à fait prêts à payer pour un entretien avec un recruteur pour avoir son sentiment, bien sûr cela dépend du prix mais l’idée ne me choque pas. Nous avons pensé à la candidature « bidon » mais nous avons peur d’être « grillés » pour les « vraies » candidatures à venir.
        Si tu acceptes de me donner ton sentiment sur le parcours de mon mari, je te remercie vraiment beaucoup beaucoup beaucoup. Je crois que son principal frein est que, travaillant dans une petite entreprise (12 personnes je crois), il assume aujourd’hui des responsabilités qui sont portées par plusieurs « têtes » dans une plus grande entreprise. Du coup, à quel poste doit-il postuler ?
        Je vais en parler avec mon mari ce soir pour faire un point avec lui. Est-ce que je peux contacter une chroniqueuse en privé par le biais du blog ?

        • Miss Chat

          27 février 2018

          Pas de souci, si je peux vous aider, ça me fait plaisir 🙂 Je vais demander à notre tour de contrôle, Camille, de t’envoyer mon adresse mail.
          Sinon, pour un entretien avec un recruteur, il faudrait vous orienter vers un coach, alors. Il en existe dans certains cabinets de recrutement, dont le but peut être de vous entraîner, vous conseiller et évaluer avec vous votre profil (sans pour autant forcément entrer dans le bilan de compétences en tant que tel).
          S’il a plusieurs casquettes effectivement, il peut s’avérer difficile de savoir vers quoi s’orienter précisément.

  • Claude

    27 février 2018

    Bonjour.
    Pour avoir été (et être encore actuellement) dans les deux cas, votre avis de professionnelle du recrutement est précieux.
    J’ai quand même le sentiment que les recruteurs se focalisent davantage sur ce que vous semblez être plutôt que sur qui vous êtes réellement et ce que vous pourriez apporter même si votre expérience ne correspond pas en tous points à ce qui est demandé.
    Il n’y a pas de règles fixes en la matière et c’est plutôt déconcertant car, après des refus et sans explication aucune, difficile de travailler sur soi-même pour progresser et avancer.
    Merci pour ce témoignage qui peut aider à revoir ses objectifs et à mieux travailler sa candidature.

    • Miss Chat

      27 février 2018

      C’est la difficulté et le principe même du recrutement : on évalue quelqu’un qu’on ne connaît pas. On ne peut pas savoir à coup sûr qui vous êtes réellement après deux entretiens de 1h. Notamment parce que les gens sont rarement « eux-mêmes » lors d’un entretien : ils sont plus stressés, veulent montrer qu’ils sont comme ci ou ça, disent des choses qu’ils ne diraient pas en temps normal, etc.
      Il ne faut pas hésiter à demander aux recruteurs un feedback, quitte à insister !

  • Cécile

    27 février 2018

    Comme je comprends ton article !
    Je viens de lâcher mon poste de recruteuse dans un secteur pénurique (coucou l’informatique en ESN) et c’est parfois la guerre avec les candidats. Entre ceux qui candidatent pour un stage à une offre demandant cinq ans d’expérience et toutes les stars qui ont trop d’entretiens et arrivent en mode jean/basket/pas coiffé, c’est souvent coton.

    Je suis toujours partie du principe que l’honnêteté est un principe de base dans le recrutement donc je débriefais souvent les candidats à chaud : pour quelqu’un que j’étais sûr de ne pas recruter, je prenais quelques minutes pour annoncer la mauvaise nouvelle et expliquer pourquoi (manque d’expérience/personnalité/profil). Le revers de la médaille c’est que souvent, les candidats te prennent en punching ball à ce moment là et se sentent obligé de se défendre comme si ça allait changer ta décision. Un jour un candidat à qui je dis que je ne peux pas accepter qu’on arrive en entretien mal fringué et pas coiffé me répond « mais je suis venu à l’entretien alors que j’avais oublié, vous croyez que j’ai eu le temps de passer me changer ? » Mec, dans ce cas là, appelle pour reporter ton entretien, ça sera toujours mieux que d’arriver à l’arrache.

    Ce que j’ai toujours détesté par contre, c’est expliquer aux candidats les refus de ma direction. Quand on refuse une reconversion professionnelle au motif que c’est justement une reconversion professionnelle (malgré une formation souvent de qualité), c’est très compliqué d’expliquer au candidat que le fait qu’il ai eu une vie avant l’informatique l’a desservi. C’est hyper compliqué, surtout quand moi j’ai bien accroché.
    Et puis parfois on a juste pas le temps, pas envie, pas d’inspiration… Le classique d’un job de recruteur quoi.

    • Miss Chat

      27 février 2018

      Coucou collègue 😉 Ton secteur est en guerre, c’est vraiment ça !
      Je fais uniquement un débrief négatif à chaud quand je pense que la personne ne va pas mal le prendre ou quand j’ai l’impression qu’on est sur la même longueur d’ondes sur le fait que ça ne fonctionnera pas. Un ancien boss disait aussi qu’annoncer la mauvaise nouvelle tout de suite pouvait donner l’impression qu’on n’avait pas pris le temps d’y réfléchir. Perso, en tant que candidate, si c’était non à coup sûr, je préférais le savoir tout de suite !
      Et, oui, devoir refuser quelqu’un qu’on aimait bien parce qu’un manager l’a décidé, c’est toujours difficile… Parfois, on ne prend même pas la peine de m’expliquer et je me retrouve à devoir trouver ce que je vais bien pouvoir dire aux candidats :/

      • Virg

        27 février 2018

        En tant que candidate, cela m’est déjà arrivée et j’ai trouvé ça très bien. Je devais lancer ma carrière indépendante mais je voulais trouver un travail « alimentaire » en attendant. Nous sommes vite arrivées à une conclusion commune : j’avais les compétences mais je n’étais pas assez disponible pour ce poste. Du coup, c’était la boss en direct (petite entreprise), on a fini par discuter tranquille, etc. et elle m’a fait un retour en direct sur mon entretien. LOL comme quoi les apparences sont trompeuses, elle m’a fait remarquer (je suis naine hein ?) qu’il aurait été bien de faire quelque chose avec mes manches de veste car elles étaient trop longues, je lui ai donc fait une démonstration en direct qu’il valait mieux que je les retrousse pour essayer de cacher ça plutôt que de faire un ourlet parce que ça faisait vraiment très moche. Bref, on a finit par discuter couture… 🙂

  • Folie Douce

    27 février 2018

    Pour ma part j’ai beaucoup d’expérience de recherche d’emploi dans un secteur très compliqué et je n’ai jamais rencontré de professionnels en RH dans ce cadre. C’était toujours des entretiens en interne assurés par un ou plusieurs responsables. Et on peut voir des cas aussi! Mais je me demande comment se passerait un entretien avec un RH qui est censé être bien meilleur en recrutement… Pour le niveau de langue, en mettant de côté le mensonge délibéré, c’est compliqué d’évaluer le sien en plus oral et écrit c’est différent. Moi l’écrit ça va mais je suis beaucoup moins à l’aise à l’oral. Du coup j’hésite toujours : si je me sous-évalue mon CV risque d’être écarté pour rien mais si je me sur-évalue et qu’on me demande de tenir une partie de l’entretien en anglais je risque d’être assez mal à l’aise.

    • Miss Chat

      27 février 2018

      Les entretiens avec les RH sont généralement plus génériques. On ne teste pas forcément que ton aptitude à un poste mais aussi ton attitude générale, voire ton potentiel pour d’autres fonctions. Par contre, il y a des bons RH… et des moins bons, comme partout 😉
      Dans ton cas, vu que ton niveau écrit et oral est différent, je les mentionnerais séparément sur ton CV. Je le vois souvent, parfois sous forme de tableau quand les gens ont plusieurs langues (comme dans le CV type européen), et ça permet d’être précis. Mais oui, on peut avoir du mal à évaluer son niveau. En Belgique, on utilise aussi l’échelle européenne, tu peux t’y référer éventuellement pour évaluer ton niveau général dans une langue : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cadre_europ%C3%A9en_commun_de_r%C3%A9f%C3%A9rence_pour_les_langues

  • Heaven

    6 mars 2018

    Article très intéressant je me permets de te poser une question . J ai eu une rupture conventionnelle de mon cdi en juin 2017 et j avais retrouvé assez facilement du travail pour septembre en cdi et cdd j avais l embarras du choix . Sauf que je suis tombée enceinte en juillet et que dès août afreusement malade j etais arrêter jusqu a la fin de ma grossesse ( c est a dire maintenant) je prépare mon retour sur le marché du travail et je mz demandais si sur cv si je faisais apparaître la periode de ma grossesse et de min congé maternité pour justifier de ce trou d un an. Car je n ai aucun trou au niveau de mes différents emploi et étude. Merci bcp d avance de ton avis

    • Miss Chat

      7 mars 2018

      Oui, je pense que j’indiquerais ton congé du coup. Je vois beaucoup de recruteurs qui regardent les trous non-expliqués d’un mauvais oeil, surtout s’ils sont longs (parce qu’ils pensent qu’il y a une ‘bonne’ raison pour laquelle un candidat ne trouve pas de travail rapidement). De toute façon, en entretien par après, on te demandera d’office ce que tu as fait pendant cette période 😉 Autant être honnête dès le début : si ça freine le recruteur en entretien, ça l’aurait freiné de toute façon à la lecture de ton CV !

  • Amandine

    8 juin 2018

    Bonsoir,
    Oui mais bon, y’a quand même beaucoup de candidats corrects, qui ont fait des études et ont passé des heures sur la lettre de motivation et la lettre de remerciement. Et pourtant ça ne suffit pas, donc quel est l’intérêt de nous parler des candidats qui sont à côtés de la plaque, qui à mon avis postulent parce qu’ils savent qu’ils n’ont plus rien à perdre à mentir ou dire n’importe quoi ?…
    Cela dit moi j’en ai vu des gens qui mentent et se vantent et qui sont embauchés. Donc voilà…

    Y’a aussi des recruteurs qui demandent à ce qu’on leur mette des paillettes plein les yeux, ça les met en confiance. Ils veulent pas de quelqu’un qui va douter, se questionner et chercher des réponses fiables dans les tâches confiées.

    Combien de fois je me suis démenée, à travailler la lettre et l’entretien, à la virgule près, et à repartir écoeurée, dégoûtée… A force de déceptions j’ai fini par me barrer à l’étranger et maintenant ça va mieux.

    Donc un peu facile de casser du sucre sur le dos des candidats, qui sont loin d’être tous comme ceux décrits dans l’article. Y’a un gros problème de discrimination en France, et puis surtout le pire c’est qu’il n’y a pas de poste pour tout le monde, et qu’il ne sert à rien de poursuivre cette surenchère du meilleur CV, car y’aura toujours qu’un seul poste à pourvoir.
    Bien cordialement.

    • Miss Chat

      12 juin 2018

      Comme j’ai bien spécifié à la fin de mon article (mais du coup l’as-tu réellement lu ? ou es-tu partie du principe que le recruteur est méchant et peu importe ce que je disais, j’avais forcément tort ?) : « Ces gens restent une minorité dans mon expérience. »
      Il y a autant de mauvais candidats qu’il y a de mauvais recruteurs et exactement de la même manière que tu te souviens plus facilement des fois où tu as eu une mauvaise expérience, je me souviens plus facilement de ces candidats qui m’ont marquée. C’est somme toute très humain de notre part 🙂

      Au-delà de la dernière section (qui est apparemment la seule que tu as retenue au vu de ta réponse amère), le but de l’article, c’était avant tout d’éclairer sur les raisons qui peuvent motiver un refus. Parce que, comme tu l’as dit, il n’y a pas de poste pour tout le monde alors on doit bien faire une sélection. Toi, tu as été refusée et tu en as été déçue, je l’entends bien et je pense que c’est le cas de la majorité des gens : on a tous ou presque été refusé à un poste, moi y-compris. Alors ok ça nous fait râler, on critique le recruteur, la boîte, la société éventuellement… Mais au final, quelqu’un a été engagé, non ? Et cette personne, je suis prête à parier qu’elle est plutôt contente, n’est-ce pas ? Alors, est-ce que ça ne serait pas complètement égoïste et égocentré de dire que le recruteur est nul et n’a rien compris alors que quelqu’un a bel et bien été engagé et en est heureux ? Est-ce qu’on est vraiment sûr à 100% qu’on aurait été meilleur que cette personne ? Rien ne le garantit, bien souvent. Alors oui, il y a une sélection qui s’opère, sur base des critères que j’ai expliqués dans l’article.
      C’est justement quand il n’y a pas de poste pour tout le monde qu’on voit une surenchère (car embarras du choix). C’est juste la loi de l’offre et de la demande qui s’applique, comme partout ailleurs.

      Ah et au fait… tu es partie à l’étranger parce que c’est mieux là-bas mais tu sais quoi ? Je suis à l’étranger 😉 Les pratiques y sont parfois différentes mais pour peu que la demande d’emploi ne corresponde pas à l’offre, tu retrouveras toujours ces mêmes caractéristiques.

      • Amandine

        12 juin 2018

        Et bien écoute merci pour ta réponse pleine de sarcasmes, on sent que tu as plaisir à en foutre plein la gueule à ceux qui sont déjà rejetés par la société. Génial que ça te fasse du bien, toi tu fais partie du haut du panier, la chance ! La Belgique n’a pas spécialement bonne réputation, donc je considère que c’est pareil. Je suis partie des pays francophones et si ça t’intéresse je trouve que non, c’est pas les mêmes critères de recrutement partout. Et le niveau de discrimination n’est pas le même partout non plus. La France porte davantage d’importance à l’apparence et aux compétences théâtrales pendant l’entretien, même si ça suit pas derrière. On recherche davantage des « machines » qui vont pas faire suer avec leurs valeurs morales, des gens qui vont pas vraiment se questionner sur le sens de ce qu’ils font. Toi aussi tu as zappé une partie de ma réponse on dirait. Et pourtant ce point-là est problématique parce qu’il n’y a pas que le rendement et le capitalisme qui comptent. Tu parles d’égoïsme mais on peut le voir ailleurs aussi.

        • Camille

          13 juin 2018

          Respect et courtoisie s’il vous plaît ( https://www.sous-notre-toit.fr/charte-des-commentaires/ ), personne ici ne connaît la vie et le parcours de l’autre et n’a assez d’éléments pour en juger. Le sujet est sensible, mais il n’y a pas de raison de se fâcher pour autant 🙂 Merci !

        • Miss Chat

          15 juin 2018

          Il n’y avait pas une once de sarcasme dans mon message, même pas dans mes deux parenthèses. Comme j’ai dit précédemment, j’ai aussi été dans la position du candidat refusé, de nombreuses fois, mais je ne me venge pas de la décision de ces recruteurs en critiquant vertement et sans fondement leur politique. Je ne suppose pas qu’aucun d’eux n’est capable de faire le bon choix. Quand tu as été engagée pour un poste, est-ce que tu as pensé aux candidats malheureux que tu as dépassé ? Est-ce que tu penses qu’ils ont le droit de casser du sucre sur tout le système juste parce qu’ils n’ont pas eu ce job mais que toi tu l’as eu ? Est-ce que tu aimerais enfin qu’ils disent qu’ils ont pris « une machine qui ne l’ouvrira jamais » (toi et cela, sans même te connaître) et qu’eux auraient fait mieux à ta place ? Ce n’est pas du sarcasme, ce sont de vraies questions : est-ce ta façon d’envisager les choses ?
          Il n’y a pas que le rendement et le capitalisme, je suis bien d’accord, même si je pourrais aussi te dire que ce n’est pas le but d’une entreprise de faire de la charité. Mais même si on met cela de côté, en quoi c’est incompatible avec une éthique de travail, une personnalité affirmée ? Tu sous-entends que tous les gens qui ont un job en France sont des machines sans esprit critique. Des employeurs qui engagent une personnalité EN PLUS d’un profil ‘technique’ intéressant, j’en connais des dizaines.

  • OnVousRecontactera

    16 avril 2019

    « Ca paraît bête à dire mais le but d’une telle lettre, c’est bien d’expliquer pourquoi on a envie de travailler là. Or, la majorité des candidats n’indique JAMAIS pourquoi ils postulent. »

    En envoyant 100 candidatures ces 3 dernières années, j’ai dû écrire l’équivalent de 10 lettres de motiv soignées et ciblées, à la virgule près, chacune m’a bien pris une journée entière.
    J’ai dû avoir 20 retours, sur ces 20 retours, 20 refus, sur ces 20 refus, 5 l’ont explicitement énoncé, sur ces 5 refus officiels, 1 seul a donné une raison précise.

    Pourquoi s’embêter à faire des lettres quand les recruteurs eux, ne s’embêtent pas à répondre (même négativement) ? Quand quelqu’un m’adresse la parole poliment, je lui réponds, je n’ai aucune raison de lui tourner le dos et de l’ignorer subitement car l’envie m’en prend.

    >C’est de la politesse de base.

    Ne me dîtes pas que c’est trop compliqué, c’est une tâche parfaitement informatisable et largement à votre portée. On sait bien que vous n’avez pas envie de mettre un rond là dedans et que personne ira vous taper sur les doigts car vous n’avez pas envie de vous embêter avec des règles de politesse.

    Donc franchement, faites pas les étonnés quand vous voyez une lettre de motiv un peu bidon, derrière il y a quelqu’un qui est probablement extenué et qui se bat pour se sortir de sa situation.

    Ca me fait bien rire le coup du mec qui débarque habillé à l’arrache… ça remet un peu les recruteurs à leur place. J’espère que ce candidat s’est bien marré.

    • Miss Chat

      24 février 2020

      Je vois ce message seulement maintenant mais clairement, vu votre attitude, on comprend tout de suite pourquoi vous avez été refusé d’entrée de jeu 😉

      Vous postulez donc vous êtes demandeur. C’est à vous de vous vendre, on n’est pas venu vous chercher.

      Vous parlez de ce que vous ne connaissez pas. Le recrutement, ça paraît toujours simple quand on n’y a jamais touché. « C’est parfaitement informatisable », qu’est-ce que vous en savez ? Vous savez combien coûte une base de données de ce type ? Vous croyez peut-être qu’une petite entreprise de 10 personnes peut se permettre l’investissement pour les 2 ou 3 recrutements qu’ils font par an ?

      Vous pensez que, juste parce que quelqu’un est « exténué et se bat pour se sortir de sa situation », ça lui donne le droit de se moquer des règles en place ? Ou d’être favorisé par rapport aux autres ? Et sur quelle base objective on le favoriserait ? D’ailleurs, pourquoi devoir favoriser quelqu’un comme ça alors qu’il y en a 15 derrière qui font un effort, eux ? Votre attitude est d’un égoïsme sans nom. Vous feriez exactement pareil si la situation était inversée et que le marché de l’offre et la demande était en faveur des candidats. Je peux vous garantir que, quand c’est le cas, les gens n’hésitent pas à laisser en plan les employeurs intéressés. C’est comme ça.

  • Mistinguette

    25 mars 2022

    Bonjour,
    Alors, que dites vous d’une collectivité qui poste une offre sur un site Internet. Jusque là, normal! Je postule. Mais quand arrive la date échéance, deux jours avant, la collectivité reposte la même offre sans rien dire. Du coup j’envoie un mail comme quoi j’ai compris que à priori c’était mort pour moi (pas formulé ainsi évidemment) mais que je suis toujours motivée. On me répond que je suis toujours candidate mais que je n’aurai pas de réponse avant début avril au plus tôt. Du coup j’attend. Sauf que je viens de voir que l’offre a encore été renouvelée 2 jours avant la date butoir.
    Je trouve que c’est un manque total de respect des candidats.
    Qu’en pensez-vous?

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