C’était mieux avant : je ne comprends pas cette nostalgie du passé

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Nostalgie du passé

La poussée de nostalgie dont font preuve certains semble illogique et ancrée dans une croyance selon laquelle le passé serait meilleur que l’avenir. Dans ce contexte, les personnes atteintes de nostalgie ont tendance à s’attacher au passé et à croire qu’il était peut-être plus simple et plus heureux. Mais est-ce vraiment le cas ? Est-ce que c’était vraiment mieux avant ? Cet article tentera de déceler ce qui motive cet attachement au passé ainsi que sa consistance.

Qu’est-ce que la nostalgie ?

La nostalgie est un sentiment ou plutôt une émotion douce-amère qui nous fait regarder vers le passé en pensant que tout était plus idyllique et qu’on aurait bien aimé y retourner. Il s’agit d’une forme de regret pour des choses perdues ou des moments passés qui reviennent soudainement à la conscience. La nostalgie est souvent accompagnée par des souvenirs positifs et réconfortants qui donnent envie de revenir en arrière.

Le terme provient du grec ancien νόστος (nóstos) qui signifie « retour à la maison » et ἄλγος (álgos) qui veut dire « douleur ». Ainsi, on peut dire que la nostalgie est une sorte de douleur causée par le désir de retourner chez soi.

Comment se manifeste la nostalgie ?

Les principaux symptômes de la nostalgie sont le recours au passé, le sentiment de manque et le désir de retrouver les sensations ressenties dans le passé. Ces sentiments peuvent être accompagnés par des émotions telles que la tristesse ou le regret, ainsi que des souvenirs agréables et des moments précaires. en outre, la nostalgie peut entraîner une sensation d’insatisfaction et de mal être car elle rappelle aux individus les temps pas encore satisfaits.

La nostalgie peut être motivée par diverses raisons, notamment les changements sociaux, les évolutions technologiques rapides, l’accélération du rythme de vie et les incertitudes sur l’avenir. Elle peut également être déclenchée par le besoin de retrouver un sentiment de stabilité et de sécurité.

Est-ce que c’était vraiment mieux avant ?

Beaucoup de gens affirment que la nostalgie est due à un sentiment de perte et qu’ils préfèrent s’accrocher à leurs souvenirs plutôt que de faire face à l’incertitude de l’avenir. Mais si l’on creuse un peu plus loin, on se rend compte que la nostalgie est souvent liée à des circonstances culturelles et sociales spécifiques à chaque époque. Ce que l’on considère comme mieux et plus significatif varie en fonction des mœurs et des conventions de l’époque.

Il est donc faux de croire que les belles choses étaient mieux avant. En effet, il n’y a pas de réponse unique à cette question. Les choses varient d’une époque à l’autre et elles sont influencées par des facteurs sociaux et culturels. Ainsi, ce qui est considéré comme meilleur dans le passé peut ne pas être considéré comme tel aujourd’hui et vice versa. Par exemple, alors que certaines technologies modernes peuvent être considérées comme une marque de progrès, pour d’autres, elles sont vues comme une menace et une source de stress.

Les causes derrière la nostalgie

L’une des principales causes de la nostalgie est le changement. Les gens peuvent être bouleversés par les changements qui se produisent autour d’eux et sentent le besoin de se raccrocher à un passé plus sûr et plus familier. Des événements comme le déménagement, la fin d’une relation, le divorce, l’adoption, la mort d’un proche ou même le passage à l’âge adulte peuvent provoquer ce sentiment. On peut également ressentir de la nostalgie lorsque l’on se remémore des moments précieux partagés avec des amis ou des membres de sa famille.

De plus, l’avancée rapide des technologies peut amplifier ce sentiment, car beaucoup craignent que leur mode de vie actuel soit englouti par des innovations disruptives.

Y a-t-il des risques associés à la nostalgie ?

Oui, car trop de nostalgie peut entraîner des problèmes de santé mentale tels que la dépression et l’anxiété. La nostalgie peut empêcher les gens de se concentrer sur leur vie actuelle et de profiter des bonheurs simples du présent. Les gens peuvent également se sentir isolés du monde qui les entoure et se replier sur eux-mêmes.

Par ailleurs, la nostalgie peut entraîner des troubles de la concentration et de la productivité, car elle aide à garder les gens concentrés sur des souvenirs du passé plutôt que sur l’avenir.

Comment surmonter cette nostalgie ?

  • Essayez de trouver de nouveaux intérêts et de nouvelles activités pour vous débarrasser des souvenirs négatifs.
  • Respirez profondément et faites une liste des choses positives qui se passent dans votre vie.
  • Concentrez-vous sur l’espérance et non sur le passé.
  • Expérimentez de nouvelles choses et rencontrez de nouvelles personnes.
  • Ne pas exprimer trop de nostalgie devant les autres.
  • Travaillez à accepter le changement et à apprendre à vivre avec.

Enfin, n’essayez pas de bloquer ou de repousser les souvenirs, mais essayez de les accepter et de passer à autre chose. Concentrez-vous sur le présent et apprenez à apprécier les petites choses qui font votre vie plus riche et plus heureuse.

Même si elle est compréhensible, la nostalgie du passé peut s’avérer nocive si elle est trop présente. Toutefois, il existe des moyens de combattre cette tendance à s’accrocher au passé afin de mieux vivre le présent. Et de se concentrer sur son espérance.

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29 Comments

  • Karine

    28 septembre 2016

    Très bel article! Je suis entièrement d’accord avec toi! Mais ces « faits » ont bien souvent été oubliés ou omis par les gens, ou ils n’ont retenus que le meilleur, alors forcément ça paraissait mieux avant.

  • Cacy

    28 septembre 2016

    Je suis globalement d’accord avec toi.
    Je ne pense pas qu’avant c’était mieux. Je pense que sur certains points particuliers malheureusement on régresse aujourd’hui. Par exemple, le droit des femmes (comment imaginer un debat pour re-pénaliser l’avortement en Espagne), la libre-circulation des personnes (retour du contrôle aux frontières dans plusieurs pays)…
    Et surtout je ne suis pas une grande fan de la technologie qui prend beaucoup de temps hors du monde réel. J’y vois bien des côtés positifs mais je trouve qu’on va trop loin. Est ce vraiment utile d’aller lire le mur d’une « copine » de primaire qu’on a pas vu depuis 20 ans (et qu’on ne compte pas revoir) alors que l’on connait si peu nos voisins/collègues…?

    • Emma_chan

      28 septembre 2016

      La technologie n’oblige personne à aller voir le mur facebook de qqun d’autre il me semble, c’est plutôt l’usage qu’on en fait qui peut être idiot (ton exemple), flippant (certaines pages du dark net) ou enthousiasmant (les mook, ce blog…).

  • Ars Maëlle

    28 septembre 2016

    Le progrès scientifique et technologique a transformé la vie des gens, qui prétendra que c’était mieux de faire la lessive à la main, de voir un enfant sur quatre mourir avant 5 ans ou de passer sa vie en fauteuil à cause de la polio ? Et qui regrettera que l’égalité s’améliore peu à peu pour tous les « dominés » ? (plein de gens malheureusement).
    Mais les avancés de notre société sont venues avec des bouleversements majeurs : boom de l’urbanisation, dissolution des cercles de relations traditionnels (la famille, la paroisse, le village), division sociale du travail toujours plus forte, individua(lisa)tion des pratiques sociales et culturelles… En gros, une perte de repères complètes par rapport aux modèles ancestraux (« avant, on savait quelle était notre place » : homme ou femme, patron ou ouvrier, maitre ou élève), un sentiment de disparition d’une certaine forme de collectif (« avant, on connaissait son voisin »).
    Je pense que dans ces réactions, il y a de bons vieux réacs, d’autres qui répètent ce qu’ils entendent depuis toujours, mais aussi des gens un peu perdus en quête de repères. Quand tu penses qu’en ex RDA certains ont eu l’Ostagie (la nostalgie de l’Est), c’était ce genre de raisons.
    A mon avis, un aspect important pour limiter un peu cette épidémie de nostalgie mal placée (qui est humaine : avant c’était mieux, pas forcément parce que c’était avant mais parce qu’on était jeune à cette époque), c’est tisser du sens dans notre monde actuel : changer ce qui mérite de l’être, et notamment revenir au local, mais aussi voir ce qui fonctionne dans cette configuration nouvelle avec ces libertés nouvelles. Montrer que si on ne connait plus toujours son voisin (qui est parfois un con), les nouvelles technologies nous permettent d’échanger avec des inconnus qui nous enrichissent (salut les blogs) ou de monter des projets impossibles auparavant. Parler de ces belles initiatives, de ces nouvelles solidarités qui sont permises par une meilleure circulation de l’information (il y a 50 ans, qui en France se souciait du paludisme ?)
    C’est à nous de recomposer les repères, de toute façon on a hérité de ce monde, autant être lucide sur ses limites mais aussi sur ses atouts pour l’améliorer un peu.
    (désolée pour le pavé)

  • Flora

    28 septembre 2016

    Je suis d’accord avec toi, j’ai du mal à voir le « avant » qui était mieux (même si je l’ai sans doute déjà dit aussi). Dans la liste des plaintes j’ajouterais le fameux « c’est irresponsable de faire des enfants dans un monde qui va si mal » Pardon ?!

  • Die Franzoesin

    28 septembre 2016

    Globalement je suis d’accord avec toi et je déteste aussi ce genre de discours. Connais-tu d’ailleurs l’excellente chanson de Vincent Delerm sur ce thème ? Elle s’appelle “Sépia plein les doigts” et je t’invite vraiment à la découvrir.
    Après je ne peux pas m empêcher d’être en désaccord avec quelques petits points de ton argumentaire. Tout d’abord je ne vois pas la révolte de mai 68 comme une vraie révolte populaire: il s’agissait d’abord d une révolte étudiante sur laquelle on renchérit les syndicats. Mais il faudrait du temps pour en discuter. Deuxièmement l’instauration du SMIC comme grande avancée sociale on peut en discuter aussi, certains économistes affirmant qu’elle génère automatiquement du chômage. Enfin j’ai un grand père italien naturalisé français mais il n’a jamais vraiment souffert de racisme en tout cas cet exemple m’a étonnée. Mais encore une fois je te taquine et dans l’ensemble je suis bien d’accord avec toi et c’est bien de le rappeler !
    PS : J’imagine que tu ne l’as pas choisie mais la photo d’illustration est très décalée, j’adore !

    • Nya

      29 septembre 2016

      Je ne connaissais pas cette chanson, merci !
      Pour les grands-parents immigrés, cela dépend peut-être des régions ? Le grand-père italien de mon homme avait atterri dans le Massif Central et il me semble que ce n’était pas la joie.
      C’est Camille qu’il faut remercier pour cette superbe photo 🙂

    • Ornella

      29 septembre 2016

      Tout dépend de son année d’immigration. Au début du siècle, les « ritalades » n’étaient pas si anodines. Un exemple de ressources : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=17996

  • Camille

    28 septembre 2016

    Merci pour cet article, C’est vrai que j’ai déjà idéalisé le passé du haut de mes 22 ans… Effectivement j’avais choisi une fois en philo le sujet : pouvons-nous être nostalgique d’une époque que nous n’avons pas connu ?
    Mais bon, l’Homme a toujours tendance à fuir l’instant présent, et l’herbe est toujours plus verte chez le voisin…
    Merci encore pour cet article !

  • Marjolie

    28 septembre 2016

    Je suis moi aussi globalement d’accord avec toi et je trouve beaucoup de remarques très justes dans ton article. Mais il me semble que tu parles beaucoup du droit, du plan légal. On peut aussi se poser la question du plan factuel, des modes de vie (je crois que je ne suis pas très claire). Oui le monde du travail a connu des avancées majeures en termes de droits, mais en contrepartie, quelle violence morale exercée sur beaucoup de salariés… de manière plus pernicieuse peut-être. Je me demande si certaines violences n’ont pas juste changé de forme. Oui je sais, on ne peut pas comparer une vie de bureau stressante à 12h de travail d’usine/jour sans jour de congé, mais quand même. Pour que des gens en arrivent à se tuer (ou à souhaiter mourir) à cause de leur travail…

    • Nya

      29 septembre 2016

      Effectivement je me limite au droit car je ne peux pas dire si la façon de vivre était mieux avant… je n’y étais pas. On peut poser la question à nos parents, grands-parents… mais il est probable que la nostalgie fasse son oeuvre et qu’ils pensent que c’était mieux avant, justement. Je ne pense pas qu’il y ait plus de violences psychologiques au travail, bien au contraire. Les chefaillons qui s’en prennent aux salariés et le harcèlement psychologique, ça a toujours été une réalité. Mais avant on passait les suicides sous silence parce que c’était honteux, parce qu’il ne fallait pas en parler ?

  • Mlle Origan

    28 septembre 2016

    Je suis totalement d’accord avec cet article, qui me fait d’autant plus réagir que je ressens ça à plus petite échelle, par rapport à mon boulot… je travaille dans l’enseignement en collège, et je déteste entendre dire « ah, les élèves étaient tellement mieux avant, le niveau se perd, ils sont coincés derrière leurs écrans et ils ne comprennent plus rien… ». Ce discours me semble tellement en décalage avec les gamins que j’ai tous les jours devant moi ! Qui ont l’occasion grâce à Internet par exemple d’aller écouter les musiques dont on parle en classe sur Youtube, et le font sans qu’on le leur demande ! Qui sont éveillés et curieux ! Qui ont un bien meilleur niveau en anglais que la génération précédente, et qui commencent à s’ouvrir aux autres civilisations avec beaucoup plus de facilité ! Bien sûr que certains élèves nous font regretter les années ou la discipline était respectée au doigt et à l’œil (et encore, je pense que les plus perturbateurs étaient plus facilement renvoyés qu’aujourd’hui, d’où l’image angélique qu’on peut avoir des enfants des années cinquante), mais comparé à ce qu’on a perdu, on a aussi gagné tellement !
    Bref, j’ai tendance à croire qu’aujourd’hui est souvent mieux qu’hier, et que demain sera encore mieux qu’aujourd’hui sur de nombreux aspects.
    Merci pour cet article qui fait du bien.

  • Vanouille

    28 septembre 2016

    Merci merci merciiiiiiiiiiii pour cet article !! Pour ta foi en l’humanité ! Oui, tu résumes très bien la situation. Et c’est un article tout plein d’espoir, qui met en exergue toutes les avancées du dernier siècle (chose trop rare ?) et qui invite / incite à continuer dans les progrès moraux et sociaux que nos aïeuls ont commencé il y a près de cent ans. Merci pour cette vision positive et critique ; et continuons tous et toutes le(s) combat(s), chacun à son échelle ! Il y a tant à faire, il suffit de s’y mettre 🙂

  • Madame Bisounours

    28 septembre 2016

    Moi aussi je suis pour les bisounours ! Plus sérieusement, j’aime dire que ce sera mieux plus tard. J’ai confiance dans l’humanité (certains pensent que c’est de la naïveté) malgré les quelques retours en arrière (je pense au droit à l’avortement en Pologne par exemple, la montée des extrêmes). N’empêche que les mentalités changent dans le bon sens.
    Pour celles qui émettent des réserves, je le comprends aussi. La violence du monde du travail est là, mais quand même, en France, les enfants ont le droit d’apprendre et de jouer, ce qui n’était pas le cas 2-3 générations en arrière.

  • Tamia

    28 septembre 2016

    Je vais aller dans le sens des commentaires précédents. Merci pour ce bel article positif. Ce type de discours a tendance à me rendre chèvre ! Effectivement, il y a des dysfonctionnements dans notre société actuelle, mais je ne suis pas sure que le passé était mieux…

  • Miss Chat

    28 septembre 2016

    MIlle mercis pour cet article qui remet l’église au milieu du village !
    Ce discours du « c’était mieux avant » m’horripile au plus haut point… c’était tellement mieux avant qu’on a tout fait pour changer, incroyable n’est-ce pas !
    Comme Madame Bisounours, je pense qu’on va vers un mieux. Il y a une véritable prise de conscience depuis un petit demi-siècle sur beaucoup d’aspects et pour moi, cela va continuer si on reste vigilant.

  • Lutine Chlorophylle

    28 septembre 2016

    De manière générale, chaque génération trouve que c’était mieux « de son temps », et que maintenant « tout va à vau-l’eau ». Depuis toujours. C’est rassurant, de se dire que ce qu’on a vécu est ce qu’il y avait de mieux. Ça évite de se remettre en question.
    (Et c’est particulièrement vrai sur l’éducation des enfants. « Avec les méthodes modernes, les enfants se croient tout permis et ne respectent plus rien ! » Eh bien on peut trouver bon nombre d’articles clamant cela… Datés de plus d’un siècle. À une époque où les coups de ceinturons passaient pour tout à fait normaux. À bon entendeur… 😉 )

  • Margot

    28 septembre 2016

    Purée merci! Le truc qui me hérisse c’est « les gamins maintenant… ». Je ne sais pas, je n’ai pas vraiment de moyens de comparaison écoute! 🙂

  • Mydie Coquelicot

    28 septembre 2016

    Je suis d’accord avec toi et vous! Moi qui travail dans l’éducation national, j’en ai marre d’entendre que les jeunes n’étaient pas comme ça avant et « qu’ils étaient mieux avant, plus respectueux » plus ça et moins ça, blablabla. Et tout le discours autour du métier d’éducateur/prof et sur les jeunes… j’en peux plus! Socrate lui-même disait déjà que « c’était mieux avant » ! Vivons dans notre temps sans oublier le passé, tendons à nous améliorer mais stop avec ce discours qui au final n’est pas constructif 😉

  • Chaperon Rouge

    28 septembre 2016

    J’ai ri, mais je suis teeeeeeellement d’accord!!!! NON bordel, c’était pas MIEUX avant, c’était juste mieux caché sous le tas de feuilles et aujourd’hui on a une énorme souffleuse qui vient y foutre le brin! (et d’ailleurs on ne sait plus quel média lire tellement l’information du monde entier comme du recoin de sa ville afflue de partout!) en tant que femme, en tant que salariée, en tant que PMette, je ne peux que dire c’est mieux MAINTENANT et ce sera encore meilleur DEMAIN! et d’ailleurs, enceinte et maman, qu’est-ce qu’on ene ssuie comme fadaises à base de « de mon temps »… je prenais un mail plaisir à préciser à ma mamie que « ben oui, tu t’emmerdais pas avec la toxoplasmose, mais les enfants naissaient aveugles (ou pire) et tu ne savais pas pourquoi! maintenant, on peut l’éviter… alors je fais quoi? je fais comme avant? » elle a eu 9 mois pour se ranger à ma raison, VICTOIIIIIRE!! de façon plus générale, je trouve que faire des enfants aujourd’hui c’est JUSTEMENT un gage de foi en l’humanité et en un avenir meilleur… dont ils seront aussi acteurs! 😉

  • Claire

    28 septembre 2016

    Merci Nya, comme toujours j’adore tes articles 😉
    Je pense que quand les gens disent que c’était mieux avant, c’est aussi pour ne pas se remettre en question.
    Moi, c’est quand j’entends que c’est la fautes des étrangers si il n’y a plus de boulot en France ou que les réfugiers n’ont qu’à rester dans leur pays et combattre pour leur liberté. Bah j’ai juste envie de leur dire Ah bon et toi tu ferai quoi en vrai si tu étais à leur place ? Franchement. La peur des autres et du changement m’ hérisse le poil. Mais c’est comme ça 😉

  • Madame Vélo

    28 septembre 2016

    Hum je suis globalement d’accord.
    N’empêche qu’il y a parfois des évolutions qui font peur et que sur certains sujets je ne peux m’empêcher de me dire que « c’est peut-être pire maintenant ». Pour reprendre l’exemple de l’éducation cité dans plusieurs commentaires, moi je suis sidérée de voir autant d’écrans dans les écoles, que ça soit en cours ou en libre accès. ça me fait peur pour mes enfants, car avec les problèmes de vue qu’on a ça ne va pas améliorer leur myopie. La myopie est même devenue une maladie qui prend une telle ampleur dans le monde que personnellement je me demande : est-ce vraiment nécessaire et bénéfique d’avoir autant d’écrans si tôt dans la jeunesse ? Voilà, c’est juste un exemple parmi d’autres 🙂 Mais globalement je suis d’accord avec toi, et ce qui m’énerve le plus c’est d’entendre les « vieux » dire « ah la jeunesse ! Ils n’ont plus aucun respect ! »

  • Camomille

    28 septembre 2016

    Voilà une citation de Socrate « Les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe, méprisent l’autorité et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu’un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société, se hâtent à table d’engloutir les desserts, croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres. Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. À notre époque, les enfants sont des tyrans » Je crois que ça résume tout ! Tout comme toi, je suis bien contente d’avoir le confort moderne. Et même si nous ne vivons pas dans un monde de bisounours, il y a quand même du bon

    • Lutine Chlorophylle

      29 septembre 2016

      Ha merci, je cherchais cette citation, je ne me souvenais plus du philosophe qui l’avait écrite ! 🙂

    • Nya

      29 septembre 2016

      Ahh je voulais la caser mais je cherchais du côté de Platon… :p Merci !

  • Popie

    29 septembre 2016

    J’ai eu une discussion la dessus il y a peu avec exactement les mêmes arguments (moins développés et nombreux vu que c’était à l’oral hein !). C’est une idealisation du passé mais en aucun cas c’est une réalité !
    J’entends « ah mais le monde part en vrille c’est fou ce dont sont capables les gens, regarde les attentats ! ». Non mais ça a toujours existé ! Est ce qu’on se rappelle des horreurs perpétrés durant la seconde guerre mondiale ? Ou même des horreurs perpétrés par des français en Afrique ? Non ce n’était pas mieux avant et personnellement je suis quand même contente d’être née dans cette époque parce que je suis l’égale de l’homme (pas dans tous les esprits mais dans ma vie oui), je n’ai pas à demander à quelqu’un si j’ai le droit de faire ci ou ça. Et ça ne choque (presque) personne que j’ai des origines étrangères (mais bon ce sont des origines européennes alors je sais que d’autres souffrent plus que moi de ce côté là je suis pas naive) !
    Je crois que les gens ont du mal à voir le positif dans notre monde (parce que oui il y en a même s’il y a aussi pleins de choses affreuses) et qu’ils se réfugient dans une image fantasmée du passé (mais pas que, parfois c’est un pays qui serait mieux que le notre sur tous les points alors que concrètement ça n’existe pas le monde parfait dans un pays parfait)

  • Littlefrog

    30 septembre 2016

    Je suis plutôt d’accord avec toi même si tu m’entendra un peu parler davant avec envie car je ne suis pas fan des nouvelles technologies et que j’aime le retour aux basiques (jardiner, bricoler… ) plutôt que céder à tt le système de consommation actuel. Mais ce n’est pas le même débat et je partage entièrement ton avis sur « l’actualité » qui n’est pas + mauvaise, juste qu’elle est internationale maintenant !

  • Cecile

    7 octobre 2016

    AMEN!!!
    (si tu pouvais entendre, j’applaudirai!)

  • Madame Pinpon

    7 octobre 2016

    J’aime beaucoup tes articles Nya, mais je crois que celui va être mon préféré !
    Merci de rappeler que les droits évoluent dans le bon sens pour les femmes (bon, pour la Pologne, on repassera…), les homosexuels, les enfants, les salariés, pour l’ensemble des gens de façon générale… Qu’aujourd’hui on râle de travailler 39 heures au lieu de 35 alors qu’avant on faisait ces horaires en 3 jours sans compensation et sans râler, qu’avant il n’y avait pas moins de crimes mais juste moins de médias pour les diffuser…
    Il me semble que la même chose s’est passée après la guerre 14-18, où les gens étaient nostalgiques du début du siècle en l’idéalisant, alors que ce n’était pas si glorieux que ça… Mais les gens ont la mémoire courte de façon générale, et ne savent pas prendre de recul sur la chance qu’ils ont d’être nés ici et maintenant… Malheureusement…

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