Pourquoi j’ai décidé d’aller voir un psychologue durant la pandémie de covid-19

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En cette période si inhabituelle qu’est le confinement lié à la pandémie de Covid-19, beaucoup d’entre nous souffrent et sont en proie à une multitude d’émotions. De l’anxiété, au manque de sommeil, en passant par des moments de tristesse et de solitude, il est normal de ressentir des sentiments difficiles.

Au cours des derniers mois, je me suis retrouvé confronté à divers problèmes qui m’ont empêché de vivre pleinement ma vie. Toutefois, après avoir hésité longtemps, j’ai finalement décidé de prendre rendez-vous chez un psychologue pour discuter de toutes mes difficultés. Dans cet article, je vais donc partager mon expérience avec un psychologue et les raisons qui m’ont mené à cette décision.

Une prise de conscience des effets de la pandémie sur ma santé mentale

Avant de comprendre que j’avais besoin de me confier à un psychologue, j’ai dû prendre conscience des répercussions que la pandémie avait eues sur ma santé mentale. Quand j’ai commencé à remarquer que j’avais du mal à dormir ou que je m’inquiétais plus facilement que d’habitude, je savais que quelque chose ne tournait pas rond.

Je me sentais submergé par mon anxiété et fatigué par le manque de sommeil. J’ai commencé à m’isoler, perdre intérêt pour les choses qui m’ont habituellement motivé et je me trouvais incapable d’accomplir quoi que ce soit.

Il a finalement fallu que je fasse le constat que je devais faire quelque chose pour améliorer ma situation et sortir de cette spirale descendante. Une grande partie de mon processus de guérison était de reconnaître que je souffrais d’un trouble de santé mentale et que je devais chercher de l’aide.

Quels bienfaits peut apporter un psychologue ?

Il y a eu beaucoup de controverses à propos des bienfaits que peut apporter un psychologue. Et bien que certaines personnes puissent trouver des solutions à leurs problèmes sans l’aide d’un professionnel, cela ne signifie pas que cela soit possible pour tout le monde.

Avoir un psychologue peut être très bénéfique pour votre santé mentale. Il peut vous aider à comprendre vos émotions, à gérer votre anxiété et à vous motiver à prendre des actions positives. En plus de cela, un psychologue peut vous offrir une oreille attentive, et un espace sûr pour libérer tout ce que vous ressentez.

Le fait de simplement pouvoir discuter librement de vos sentiments et de vos problèmes avec quelqu’un qui vous écoute peut être extrêmement cathartique. Cela peut même vous aider à trouver de nouvelles façons de penser et de résoudre des problèmes qui vous ont maintenu piégé dans un cercle vicieux.

La force de prendre la décision de consulter un psychologue

Bien que j’ai mis beaucoup de temps à me décider à prendre rendez-vous chez un psychologue, je sais que ce fut une décision très sage. Je me suis rendu compte que si je ne faisais rien, je risquais de tomber toujours plus profondément dans une spirale de dépression. Et alors que je craignais à l’origine de parler à un psychologue, j’ai finalement pris courage et j’en suis heureux aujourd’hui.

Avoir un psychologue pour m’aider à traverser cette période difficile m’a permis de me sentir soutenu et compris. J’ai réalisé que je n’étais pas seul face à mon anxiété et que je pouvais trouver des solutions aux problèmes qui m’oppressaient.

Les leçons que j’ai apprises

Ces derniers mois, j’ai appris plusieurs leçons importantes. Tout d’abord, je me suis rappelé que je suis responsable de mon bien-être. Je dois prendre les mesures nécessaires pour prendre soin de moi-même et rester positif. Il est important d’être honnête avec soi-même et de ne pas ignorer les signes qui indiquent que vous avez besoin d’aide.

Deuxièmement, j’ai appris que je ne dois pas être honteux de demander de l’aide. Il est parfois difficile de reconnaître que vous traversez une période difficile, mais ce n’est pas une raison pour rejeter l’offre d’aide. Au contraire, accueillir l’assistance d’un professionnel qualifié peut être très utile.

Enfin, j’ai compris que la guérison est un processus lent et progressif. Même si aller voir un psychologue m’a aidé à trouver des solutions à mes problèmes, cela n’a pas résolu tous mes problèmes instantanément. La guérison est un processus qui prend du temps et nécessite une grande quantité de travail personnel et de soutien.

 

Il est clair que le processus de guérison est différent pour chaque personne. Chaque personne vit une situation et une histoire différentes qui requièrent différentes stratégies de guérison. Mais ce que j’ai appris au cours des derniers mois, c’est que l’aide d’un professionnel peut être vital pour retrouver et maintenir sa santé mentale. Vous ne devez pas affronter votre anxiété ou vos problèmes seuls et sans soutien.

Si vous êtes dans une situation similaire et que vous envisagez de prendre rendez-vous chez un psychologue, voici quelques conseils :

  • Assurez-vous de prendre le temps de trouver un psychologue qui correspond à vos besoins.
  • Ne soyez pas timide : posez autant de questions que nécessaire lorsque vous êtes en consultation.
  • Soyez ouvert et honnête lorsque vous parlez à votre thérapeute.
  • Travaillez activement avec votre thérapeute pour trouver des solutions à vos problèmes.
  • Établissez des objectifs réalistes et travaillez pour les atteindre.
  • Continuez à chercher du soutien, même après la fin des séances.

Avoir un psychologue a complètement changé ma vie. Ce fut un processus long et difficile, mais en fin de compte, cela en valait la peine. J’espère que mon expérience encouragera ceux qui sont dans une situation similaire à prendre les mesures nécessaires pour trouver la paix intérieure et le bonheur.

Est ce qu’une consultation avec un psychologue peut être prise en charge par la sécurité sociale ?

Dans le panorama français, la question portant sur la prise en charge des consultations avec un psychologue par la Sécurité Sociale est assurément pertinente et nécessite une illumination complète. Nombreux sont les détenteurs d’une assurance maladie qui se posent la même interrogation.

Sachant que les consultations psychologiques sont potentiellement onéreuses, l’ensemble des usagers de santé questionne le système actuel qui peut parfois sembler déroutant. La Sécurité Sociale propose des dispositions spécifiques liées à la prise en charge des consultations psychologiques, pavant la voie vers une accessibilité accrue des soins psychiques.

Parmi les dispositions, notons que les psychologues employés dans des établissements ou services de soins peuvent faire l’objet d’une prise en charge partielle ou complète. Pour ces praticiens, un ticket modérateur n’est pas imposé, conditionnant ainsi une accessibilité facilitée à ces prestations indispensables à de nombreux Français.

Les psychologues libéraux, de leur côté, n’entre pas dans le spectre de la prise en charge par la Sécurité Sociale, tout du moins, directement. Des exceptions existent, telles que les patients souffrant d’affections de longue durée (ALD) ou les jeunes de moins de 21 ans.

Ainsi se dessine le profil particulier de la prise en charge des consultations psychologiques par la Sécurité Sociale. Ce domaine, aussi complexe soit-il, est prêt à être entièrement investigué par ceux qui, combattants d’un jour ou de toujours, cherchent à comprendre les méandres du système de santé français.

Il convient également de préciser que, au-delà de la Sécurité Sociale, la possibilité d’être remboursé par une mutuelle santé existe. Certaines mutuelles offrent, en effet, des forfaits dédiés ou des remboursements partiels des consultations chez un psychologue libéral, apportant ainsi un soutien financier supplémentaire aux assurés. Il est donc vivement recommandé de consulter les conditions de son contrat de mutuelle pour obtenir davantage d’informations à ce sujet.

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17 Comments

  • Madame Violine

    18 novembre 2014

    Je ne peux qu’être d’accord avec ton témoignage…
    J’ai eu besoin de l’aide d’une thérapeute à un moment de ma vie (enfin, plusieurs…) et en effet, le fait de le décider est très important et fait partie de la démarche. J’ai mis du temps à me dire qu’il n’y avait pas de honte à aller consulter (dans mon entourage à l’époque, le fait d’aller voir un psy n’était pas si évident…). Cela aide à avancer, à comprendre ce qui nous arrive, à se questionner bien sûr.

    • Mademoiselle Fleur

      19 novembre 2014

      J’avais eu un autre moment de ma vie, où je pense qu’il aurait fallu que je vois un psy.
      Malheureusement, je n’étais pas prête. Je regrette un peu car, je pense que ça a accentué certaines blessures psychologiques chez moi.

  • Marin' Sid

    18 novembre 2014

    Bravo pour ton article, ce n’est pas toujours facile de parler de ce sujet.
    J’ai une longue histoire avec les psys…
    J’ai vu une psychothérapeute pendant presque toute mon adolescence de la 5è à la 1ère. Je n’ai jamais vécu de traumatismes, mais j’avais un mal-être que je n’arrivais pas à gérer seule et j’ai préféré demander de l’aide. Mes parents ont accepté (merci à eux !).
    A 25 ans, j’ai ressenti le besoin d’une aide extérieure. Des difficultés professionnelles, une vie personnelle qui ne me convenait pas, des relations familiales qui se détérioraient… Mon généraliste qui me prescrivait des anxiolytiques… Je n’avais pas envie de rentrer là-dedans. J’ai eu la chance de trouver un psychiatre qui a su me faire parler et qui m’a vraiment aidé. Ma thérapie avec lui s’est arrêtée parce que je changeais de ville.
    Avec ce déménagement et tous les changements qui allaient avec, j’ai mis de côté l’idée de continuer ma thérapie. Et puis, il y a toujours la démarche, après avoir trouvé un contact, de prendre le téléphone et prendre rendez-vous. Ce n’est pas anodin, et, de mon côté, il me faut parfois des semaines pour appeler enfin. Il y a bientôt un an, j’ai commencé une nouvelle thérapie avec une psychothérapeute avec laquelle j’ai tellement avancé. Quand je repense à ces derniers mois, je suis impressionnée du chemin que j’ai parcouru. Je n’ai pas encore terminé, des sujets n’ont pas encore été abordés, d’autres doivent être revus. Je ressens au quotidien les bienfaits de cette thérapie.

    Concernant les conseils que tu donnes, je suis entièrement d’accord avec toi.
    Surtout pas hésiter à changer de thérapeute si le feeling n’est pas là. Au milieu de mes 2 dernières thérapies, j’ai eu quelques mois avec une psychiatre qui ne me convenait pas du tout. Mais je n’arrivais pas à arrêter (un de mes problèmes de l’époque était la difficulté à dire non…). Des mois (et des euros) de perdus…
    Ne pas en faire un sujet tabou. Je parle de ma thérapie très librement que ce soit dans ma famille ou mon cercle d’amis. Ce n’est pas parce que je vais voir une psy que je suis folle ou fragile. Il faut souvent beaucoup de courage pour demander de l’aide… Et oui, on découvre souvent que des personnes de notre entourage sont dans la même démarche !

    • Mademoiselle Fleur

      19 novembre 2014

      Merci beaucoup.
      Cela m’a fait du bien de parler de cette expérience ici et d’échanger avec d’autres personnes. On se sent moins seuls dans sa démarche.
      Je pense avoir eu pas mal de chance, la première psy s’est avérée être parfaite pour moi.
      J’ai un peu de mal à évoquer ma thérapie avec certaines personnes encore. J’espère y arriver avec le temps.

  • Sarah

    18 novembre 2014

    Merci pour cet article, je me retrouve beaucoup dans ce que tu décris … J’ai fais un burnout il a un mois et mon médecin ma aussi conseillé un psy que je suis allé voir une fois pour le moment, et c’est vrai que depuis je me pose beaucoup plus de questions^^ mais j’apprécie car au moins ce n’est ni mon mari ni ma famille que je saoule avec mes problèmes, c’est un inconnu et c’est bien plus facile de se confier…

    • Mademoiselle Fleur

      19 novembre 2014

      Je comprends tout à fait ton sentiment.
      Je crois que mon premier pas a été justement de me rendre compte que je ne parlais que de mes problèmes au bureau.
      Maintenant, j’en parle toujours mais j’essaye de ne pas m’étaler dessus (je réserve ça à ma psy), et du coup mes relations avec les autres ne tournent pas uniquement autour de ça ! C’est quand même beaucoup plus appréciable.

  • MlleMora

    19 novembre 2014

    Merci pour ton article. Je me demande régulièrement si je ne devrais pas y aller, et mon mari m’y encourage, mais j’ai toujours l’impression que je peux faire fasse « seule », que mes problèmes ne sont pas si importants… Pourtant, je sens bien que j’ai changé et que nombreuses choses me minent de plus en plus… j’espère avoir ton courage… un jour…

    • Mademoiselle Fleur

      20 novembre 2014

      Je suis sure que quand tu seras prête, ce « courage » te viendra très naturellement. Les encouragements de ton mari sont déjà un bon début.

    • Marin' Sid

      20 novembre 2014

      Il ne faut surtout pas croire que c’est un aveu de faiblesse d’aller chercher de l’aide. La démarche n’est pas facile, il faut souvent du temps et le fait que tu envisages de l’entreprendre montre que tu es déjà au début.
      C’est formidable que ton mari soit derrière toi. Rien de pire que lorsque les proches ne comprennent pas ce choix.

  • Mademoiselle Sourire

    19 novembre 2014

    J’espère que ce passage à vide est en train d’être surmontée grâce à ton psy. C’est un excellent réflexe ! Bon courage à toi 🙂

    • Mademoiselle Fleur

      20 novembre 2014

      Ce passage à vide, est je pense, en partie surmonté. Grâce à la psy bien évidemment, et grâce aux encouragements que j’ai reçu de tout le monde.
      Maintenant le plus important pour moi, c’est de changer d’air professionnel. Ce n’est pas facile, j’ai des doutes, des peurs, mais j’essaye de les combattre car c’est vraiment la source principale de mes soucis. Et je ne souhaite pas que les préparatifs de mon mariage soient encore plus pollués qu’ils ne le sont par un problème professionnel.
      Merci Madame Sourire, ton blog et tes chronique me redonne vraiment le sourire ! Ça aussi c’est une bonne thérapie ^^

  • Fleur-Joséphine

    5 décembre 2014

    Je suis bien d’accord avec tout ce qui est dit dans l’article et dans les réponses. La démarche doit venir de soi, et tant qu’elle ne vient pas, c’est que l’on n’est pas totalement prêt.
    J’ai fait aussi cette démarche, je suis en thérapie depuis 3 ans. Je cherchais quelqu’un qui ne fasse pas que m’écouter mais qui me parle aussi, qui me réponde et qui me dise. Je n’ai pas trouvé la bonne personne tout de suite, mais depuis, tant de choses ont changé dans ma vie grâce à son travail !
    Je voulais toujours que l’on m’aime, alors je rendais trop de services, je disais trop facilement oui, je ne me faisais pas assez entendre, j’étais trop dépendante de mes relations amicales et sentimentales, et toujours frustrée que ce soit toujours moi qui appelle, qui propose, etc. Tout ceci a bien changé. Maintenant je pense d’abord à moi et mes relations n’en sont que meilleures.
    Je me demande un peu si j’arriverais à mettre fin à la thérapie le moment venu (et d’ailleurs, comment savoir que le moment est venu?), parce que je trouve que c’est elle qui sait. Dans chaque situation, elle sait comment faire, elle sait quoi dire, je crains parfois de me reposer un peu trop sur son avis… Je suis également incroyablement reconnaissante de l’efficacité de son travail, et j’espère pouvoir le montrer ou le dire lorsque tout ceci prendra fin…

  • Jacques Noël

    7 décembre 2014

    Merci pour cette belle ouverture ! Je me permets de proposer mon livre aidant, car il est gratuit sur http://www.theorieduchoix.wordpress.com. En fait, je décris la Thérapie de la réalité de William Glasser avec des exemples personnels.

  • Olivia

    26 février 2015

    Des fois je me rends compte que j’ai un peu peur de parler de ma thérapie mais souvent quand je me dis ça, pour contrecarrer, j’en parle. Et j’ai jamais eu de retours négatifs. C’est très compréhensif au contraire! Du coup, je me dis qu’en assumant être en thérapie, je banalise un peu la chose et j’espère que ça en aidera à franchir le pas ^^

  • Mathilde

    26 avril 2016

    « J’étais aigrie en permanence, agressive, et parfois je devenais totalement hystérique pour des choses totalement futiles. J’avais des crises de larmes et des crises d’angoisses. Je somatisais tous mes problèmes, jusqu’à penser que j’allais mourir, ou que j’étais atteinte d’une quelconque maladie grave ! »
    C’est tout à fait moi ! Anxiété généralisée, troubles paniques,… Ça rassure d’un côté, de savoir que nous ne sommes pas seuls dans ce combat (car oui c’est dur au quotidien), et plus les jours passent, plus on apprend de soi-même ! Courage 🙂

  • Mohamed

    5 juin 2016

    un bon site merci pour votre travail et informations

  • Jade Brunet

    24 mars 2017

    Merci pour cet article à propos de l’importance des psychologues. C’est bon de savoir que ça fait du bien de parler à quelqu’un d’extérieur qui peut confirmer ce que tu ressens. Je pense que c’est aussi une bonne idée de pouvoir mieux comprendre les actes des autres personnes dans la vie.

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