Comment surmonter l’anorexie ?

Selon le National Eating Disorder Association (NEDA), l’anorexie est une perturbation du comportement alimentaire grave qui entraîne une perte de poids excessive, une image corporelle altérée et une obsession avec la nourriture. Elle peut être très grave et mettre la vie en danger. Si vous souffrez d’anorexie ou connaissez quelqu’un qui en souffre, il existe des moyens de surmonter ce problème.

Comprendre l’Anorexie

Le premier pas pour surmonter l’anorexie consiste à comprendre les symptômes associés à ce trouble du comportement alimentaire (TCA). Les personnes atteintes d’anorexie ont tendance à vouloir maigrir par tous les moyens possibles. Elles se privent de nourriture, ne mangent que très peu ou sont incapables de consommer des quantités normales de nourriture et perdent rapidement du poids. D’autres symptômes courants incluent une perte d’appétit, un intérêt excessif pour la nutrition et l’exercice physique, des sautes d’humeur, des troubles du sommeil et de l’énergie, des pensées et des comportements obsédants et compulsifs liés à la nourriture et au poids.

Établir un plan et un objectif

Une partie importante de la prise en charge de l’anorexie est l’établissement d’un plan et d’un objectif réalisables. Cela implique de trouver des moyens sains de perdre du poids si nécessaire et de se fixer des objectifs de poids à atteindre. Il est également important de fixer des objectifs autour d’une alimentation plus saine, car avoir une alimentation nutritive et équilibrée est essentiel pour restaurer et maintenir une bonne santé. Par exemple, votre objectif peut être d’avoir trois repas et deux collations chaque jour, d’ajouter des fruits et des légumes à votre alimentation et de boire huit verres d’eau par jour.

Reconnaître les signes de déclenchement

Lorsque vous essayez de surmonter l’anorexie, il est important de reconnaître les signes de déclenchement. Ces signes peuvent indiquer que vous êtes susceptible de retomber dans les anciennes habitudes alimentaires. Les signes de déclenchement peuvent être des pensées négatives, des sentiments d’anxiété ou de colère, des changements dans votre humeur, des fringales incontrôlables et des conversations avec des amis qui encouragent des comportements alimentaires non sains. Une fois ces signes reconnus, il est plus facile de prendre des mesures pour y remédier.

Prendre soin de soi

Une autre façon de surmonter l’anorexie est de prendre soin de soi. Prendre soin de soi peut impliquer de faire preuve de gentillesse à son égard et de reconnaître ses propres besoins. Le bien-être personnel est un aspect important de la prise en charge de l’anorexie et peut aider à gérer les symptômes. Se faire masser, prendre un bain chaud, écrire un journal, aller marcher, passer du temps avec des amis et pratiquer des activités relaxantes sont toutes des façons de prendre soin de soi.

Obtenir du soutien

Trouver du soutien et des services de santé mentale peut aider à surmonter l’anorexie. Il peut s’agir de soutien provenant d’amis et de famille ou de professionnels qualifiés tels que des psychiatres, des psychologues ou des thérapeutes. Le traitement peut inclure des thérapies telles que la thérapie cognitive-comportementale, qui vise à modifier les schémas de pensée négatifs et les comportements inefficaces. Le traitement peut également inclure des médicaments pour traiter la dépression, l’anxiété et d’autres troubles qui peuvent accompagner l’anorexie.

Parvenir à un équilibre alimentaire

Enfin, pour surmonter l’anorexie, il est essentiel de parvenir à un équilibre alimentaire. Il s’agit d’adopter des habitudes alimentaires saines, telles que manger des repas équilibrés composés de protéines maigres, de produits laitiers à faible teneur en matières grasses et de glucides complexes comme des légumes, des noix et des grains entiers. Évitez les aliments transformés et gras et essayez de manger des portions raisonnables. Manger régulièrement sans sauter de repas ou trop manger est également important pour obtenir un équilibre alimentaire.

 

L’anorexie est un trouble du comportement alimentaire grave qui affecte beaucoup de gens. Surmonter ce problème peut sembler difficile, mais il existe des moyens de le faire, notamment en comprenant l’anorexie, en établissant un plan et un objectif, en reconnaissant les signes de déclenchement, en prenant soin de soi et en obtenant un soutien et des services de santé mentale. En fin de compte, atteindre un équilibre alimentaire peut aider à surmonter l’anorexie et à améliorer votre santé globale.

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14 Comments

  • Banane

    7 juin 2017

    Je suis sidérée que ta famille n’ait rien vu. Moins de 45kg pour 1,65m c’est flagrant quand même!
    Et les problèmes que tu cites me semblent aussi directement liés (les dents en particulier)
    J’ai une copine qui a fait de l’anorexie pendant longtemps, les conséquences à long termes sont nombreuses.
    C’est bien que tu aies réussi à t’en sortir, tu n’es pas si mal entourée heureusement.

    • Madame Givrée

      7 juin 2017

      Je pense qu’il y a une conjonction de plusieurs facteurs, déjà, il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, et je pense qu’une grande partie de ma famille ne voulait pas voir à quel point j’allais mal parce que ça venait remettre en cause trop de choses dans leur fonctionnement ;). Ensuite, ça a été assez progressif: j’ai fait les choses par paliers, et je pense que quand tu fais ça, les gens avec qui tu vis, ceux que tu côtoient au quotidien ont plus de mal à voir à quel point tu as maigri que quelqu’un que tu vois une fois par semaine ou par mois. Sir Givré s’en est rendu compte parce qu’il a commencé à sentir mes os quand il me prenait dans ses bras, ou à observer la façon dont mes clavicules et omoplates ressortaient, mais je pense que dans un rapport quotidien, quand tu ne prends pas la personne dans tes bras, qu’elle porte des vêtements tout le temps, tu peux mettre un moment à te rendre compte que quelque chose ne va pas….

  • Madame Fleur

    7 juin 2017

    Je pense comme tu le supposes qu’en effet les conséquences à long terme sont plus importantes.
    Tu as eu de la chance d’être bien entourée par ton conjoint et tes amies. C’est tellement difficile de voir quelqu’un s’infliger ça et d’être impuissant pour l’aider !

    • Madame Givrée

      7 juin 2017

      Oui, j’ai été bien entourée ! J’imagine à peine comme ça a été difficile pour mes proches de me voir vivre ça :-/. J’ai une élève qui a des troubles très similaires aux miens cette année et qui me cause beaucoup d’inquiétude et d’angoisse, je n’imaginais pas me trouver un jour face à une personne qui a de la nourriture devant elle et qui refuse de la manger, et je commence seulement à prendre conscience du sentiment d’impuissance qu’on dû avoir les gens autour de moi…

  • Marie Obrigada

    7 juin 2017

    Pour ma part, j’ai été l’amie qui « voit » mais ne fait pas grand-chose. D. avait toujours été grande et mince et attentive à son alimentation alors quand elle a progressivement arrêté de déjeuner au RU avec nous c’était presque normal, surtout que nous avions effectivement beaucoup de boulot pendant cette année de master 2. On voyait bien qu’elle maigrissait, ces collocs voyaient qu’elle mangeait peu le matin et le soir. En soirée, elle chipotait sur tout et c’était parfois source de grosses disputes, mais elle était têtue, nous avions tous du boulot par-dessus la tête, nous savions que sa mère était malade et que ça pouvait lui couper l’appétit. Et puis globalement elle restait énergique, sympathique, bosseuse… certes elle faisait d’inquiétantes chutes de tension… Elle a fini par reconnaitre que son comportement alimentaire n’était pas normal, a été hospitalisée et a mangé à nouveau peu à peu. J’ai beaucoup culpabilisé de n’avoir pas eu la clairvoyance et la force d’aller contre elle pour l’aider, d’avoir su développer l’intimité propre aux confidences qui auraient peut-être pu la soulager. Nous ne nous sommes pas vues depuis plusieurs années mais j’espère qu’elle va bien et qu’elle ne souffre pas trop des conséquences tardives de cette année sous alimentée.
    Merci pour ton témoignage.

    • Madame Givrée

      8 juin 2017

      J’ai loupé ton commentaire, je ne sais pas comment j’ai fait ça ! Désolée. Je pense qu’être capable d’instaurer un climat de confiance propice aux confidences et aider quelqu’un dans cette situation demande un faisceau de compétences qu’on n’a pas forcément quand on est jeune, et qu’on ne développe pas tous. Tu n’as pas de culpabilité à avoir 🙂 j’imagine que le sujet est difficile à aborder. Cela dit, si tu en as l’occasion, prends de ses nouvelles, je suis sûre que ça lui fera plaisir.

  • Claire

    7 juin 2017

    Merci pour ton article 🙂
    Tu coup, tu as toujours un suivi psy ou tu arrives à gérer seule?
    C’est pas simple les maladies mentale, surtout que ça reviens mettre en question pas mal de chose. Et surtout aussi dans ton fonctionnement familial. Vous avez fait une thérapie familiale ?
    Bon après tu n’es pas obligé de répondre. En tout cas, j’espère que tout ça restera derrière toi.

    • Madame Givrée

      7 juin 2017

      La thérapie que j’ai faite couvrait beaucoup de choses, et pas seulement les troubles alimentaires, donc j’arrive à gérer seule tant que je ne suis pas trop angoissée. Comme je le disais dans l’article, quand je suis angoissée, j’ai tendance à repartir dans mes anciens travers. Mais même dans ces cas là j’arrive à gérer seule: d’abord, je sais que ça dure quelque jours, et que ça revient à la normale donc je relativise. Et puis je suis assez ouverte sur le sujet: je suis amenée à manger avec mes collègues tous les jours, je leur ai parlé de mes difficultés passées et présentes, ils savent que si je ne me nourris pas correctement c’est une phase qui va passer. Cela dit, j’ai eu l’occasion de constater la semaine dernière qu’une collègue en particulier est très vigilante: j’ai eu une semaine difficile avec quelques mauvaises nouvelles sur le plan personnel, mon alimentation en a pâti presque immédiatement et une collègue a pris le temps de prendre de mes nouvelles tous les jours, de m’interroger sur ce que j’avais ingéré ces derniers jours et essayé de m’aiguiller vers des aliments qui passeraient mieux.
      Tout ça pour dire: au quotidien, ça va. En période de crise, je relativise, et je suis bien soutenue !
      Pas de thérapie familiale. Je n’ai plus de contacts avec une partie de ma famille, pour une série de raisons liées plus ou moins étroitement à cette période de ma vie. J’ai réussi à (re)construire une relation et une communication avec l’autre partie de ma famille, mais il y a un certain nombre de tabous qui n’ont jamais été brisés. J’ai longtemps espéré les briser et pouvoir réellement parler ou travailler sur la question, mais j’ai compris que cette façon de fonctionner était la raison pour laquelle certaines personnes tiennent encore debout, qu’elles ne sont pas prêtes à en parler et ne le seront peut être jamais. Du coup, on n’en reparle jamais. Et puis j’ai changé de région, je suis mariée, j’ai tendance à penser que ma famille, c’est avant tout celle que je forme avec mon mari maintenant… ça ne m’empêche pas d’aimer profondément ma mère et le reste de ma famille, mais mon quotidien est fait d’autres choses, d’autres personnes.
      J’espère avoir été claire, c’est difficile de répondre clairement sans dévoiler l’identité des personnes qui n’ont pas demandé à apparaître sur ce blog, mais en disant suffisamment pour donner une image complète… Si je n’ai pas été claire ou si quelque chose est incomplet, n’hésite pas à me le faire savoir, ça ne me dérange pas d’apporter des précisions, de développer ou de reformuler :).

  • Claire

    7 juin 2017

    Oh non, c’est très clair. En fait ta situation m’a fait penser à la systhemie et l’enfant symptôme qui vient dire au dehors qu’il y a un problème (ou secret) dans le fonctionnement de la famille. Et effectivement, c’est ce qui en ressort dans tes précisions. Après, on ne peux forcer les gens à rien, c’est évident. C’est super que tu sois bien soutenu. Et puis tu connais bien ton fonctionnement. Du coup je suis un peu moins inquiète pour toi ?

    • Madame Givrée

      7 juin 2017

      Ah oui j’étais clairement là dedans. Bien observé ;). C’est gentil de t’inquiéter 😀

  • Madame Bobette

    7 juin 2017

    Merci pour ton article. C’est un « beau » témoignage qui je pense pourra en aider plus d’une.
    J’ai aussi du mal à comprendre comment on ne peut rien voir mais en même temps, je crois qu’on a du mal à s’imaginer que son enfant puisse s’infliger ce genre de chose.
    C’est intéressant de lire cet engrenage dans lequel tu étais. Heureusement, tu as pu très vite t’en sortir quand même.
    Tes amis ont l’air d’un énorme soutien pour toi, bravo à eux.
    Je pense que quand on vit des choses comme ça, on est toujours à la frontière de la rechute même si on s’en éloigne de plus en plus. J’ai un peu le même problème avec ma phobie de vomir (j’avais écrit un article il y a quelques temps).
    Je te souhaite donc de t’éloigner de plus en plus de cette dangereuse frontière.

    • Madame Givrée

      7 juin 2017

      Merci pour ton commentaire. Au delà d’aider les gens, j’espère que cet article aura permis de se rendre compte que ce genre de chose est pernicieux et peut s’inscrire sur une courte période, ça n’en est pas moins grave… Et les conséquences au long terme existent et ne sont pas à négliger.
      Je me souviens de ton article. J’espère que tu es loin de la frontière, toi aussi ☺️.

      • Madame Bobette

        8 juin 2017

        Je m’en éloigne de plus en plus… Dernièrement, j’ai ramassé le vomi de ma fille sans partir en vrille… Je m’étonne moi-même 😉

  • Oceane

    8 juin 2017

    Merci pour cette article
    Il décrit tellement de choses juste. Les troubles du comportement alimentaires ne sont vraiment pas évident à gérer.

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