Je tricote : I knit !

J’ai appris le point mousse quand j’avais 6 ans (un début d’écharpe pour une poupée, très irrégulier et trop petit), puis j’ai un peu délaissé le tricot ( à l’exception d’une écharpe pour la naissance d’une de mes cousines quand j’étais au collège).

Je m’y suis remise en 2011 quand une amie très chère était enceinte de son premier enfant. D’abord un modèle et le fil correspondant d’une marque française, puis j’ai rapidement plongé dans les modèles et la liberté du tricot in English. Depuis, je n’ai plus décroché !

Crédit photos (creative commons) : disguise-truth

Tricoter en anglais : pourquoi ?

Tricoter des modèles écrits en anglais m’apporte une très grande diversité dans le choix des modèles. Ceux-ci ne sont pas très compliqués à comprendre : une fois un lexique trouvé pour les termes techniques et les souvenirs des cours réactivés pour le texte d’accompagnement, tout roule !

La manière de penser les explications est différente de la rédaction des patrons en français (notamment ceux des marques de fils à tricoter) : en français, c’est le nombre de cm à obtenir qui est le plus souvent donné, la répartition des augmentations et diminutions est laissée à l’expérience de la tricoteuse alors que dans un modèle en anglais, ce sera le nombre de rangs à tricoter qui sera indiqué, les augmentations et diminutions seront plus précisément placées sur un ou plusieurs rangs.

Je tricote aujourd’hui quasiment exclusivement en anglais, même si je feuillette toujours les nouvelles parutions chez le libraire ! Je craque parfois sur un modèle imaginé par une créatrice française et j’aime bien lire les deux versions du patron : française et anglaise.

Tricoter en anglais : discussions et découvertes

Tricoter en anglais permet aussi de papoter dans la langue de Shakespeare avec des tricoteurs du monde entier. Le site Ravelry est une base de données (patrons, laines), un site de vente (patrons, produits dérivés), un outil de gestion de ses projets et stock de fils et surtout un formidable lieu de discussions entre passionnés. On peut tout à fait n’utiliser que la version française et les espaces de bavardage francophones, mais la majorité des groupes est en anglais et permet de se documenter, demander de l’aide sur des techniques de tricot, filage, crochet, tissage tout autour du monde.

Crédit photo (creative commons) : Your Photo Trips

Par extension, de nombreux tutoriels écrits ou vidéos sont en anglais, ce qui ne me dérange plus du tout maintenant.

Lexique de base

  • Maille endroit : knit (K)
  • Maille envers : purl (P)
  • Rang : row (tricoté en aller-retour) / round (tricoté en rond)
  • augmentation : increase
  • diminution : decrease
  • monter les mailles : cast on (CO)
  • rabattre les mailles : bind off (BO)
  • côté endroit de l’ouvrage : right side (RS)
  • côté envers de l’ouvrage : wrong side (WS)
  • côtes : rib stitch
  • point mousse : garter stitch

Crédit photo (creative commons) : Pixabay

Maintenant, tu es parée, rejoins-moi du côté anglais du tricot !

Et toi, tricotes-tu dans une langue qui n’est pas ta langue maternelle ? D’ailleurs, je parle de tricot, mais ça peut-être tout autre loisir créatif ! Raconte-moi tout !

Relatetd Post

8 Comments

  • Bibi

    20 janvier 2020

    Moi aussi je fais tout en anglais ! J’ai appris comme ça parce que comme tu le dis, beaucoup plus de tutos sont disponibles dans cette langue. Mes premiers patterns étaient en anglais (Ravelry est une vraie mine d’or !) Du coup quand j’ai reçu un livre en français j’étais complètement désarçonnée. Je trouve les explications beaucoup plus dures à suivre et du coup je les « traduis » pour être sûre de ne pas me tromper !

    • Rusalka

      21 janvier 2020

      J’arrive à me débrouiller avec des explications en français, mais je sélectionne les modèles et les auteurs avant de me lancer !

  • Welna

    20 janvier 2020

    C’est marrant, je n’ai jamais vraiment eu de problèmes avec les explications en français. Dans les modèles que j’utilise, les dimensions sont généralement données en cm mais aussi en nombre de rangs, avec la répartition des augmentations et diminutions. Je tricote peu en anglais du coup, mais si je le fais, je traduis d’abord tout en français 🙂
    Par contre, je pense que je n’exploite pas assez Ravelry, je ne savais pas que ça pouvait servir pour gérer les stocks de fils ! Je vais regarder ça de plus près, merci pour l’info !

    • Rusalka

      21 janvier 2020

      Je pense que c’est aussi une question d’habitude !
      Par contre, n’hésite pas à explorer les fonctions « notebook » de Ravelry. Pour le stock de laine, c’est la catégorie « stash », et une fois que tu as enregistré les pelotes d’une catégorie-couleur de laine, tu associes avec un projet où tu notes le métrage utilisé, ça fait les calculs pour savoir ce qu’il te reste !
      Tu peux exporter tout le stock dans un fichier exel, mais je ne le fais pas, l’onglet Ravelry me suffit.

  • Madame Fleur

    20 janvier 2020

    L’idée de tricoter en anglais ne me pose pas de souci particulier et pour le crochet j’ai plusieurs fois franchi le pas.
    Faut que je me booste pour essayer, le patron que j’aimerais trop faire est d’ailleurs en anglais !
    Mais je crois que mon niveau actuel est un peu light encore.

    • Rusalka

      21 janvier 2020

      En prenant ton temps, en n’hésitant pas à demander de l’aide sur un groupe francophone, tu verras que ton niveau n’est pas si light que ça !
      Le 1er tricot que j’ai tenté en anglais était le châle Taliesin (https://www.lucyhague.co.uk/taliesin-shawl), alors que je n’avais jamais fait de torsades même en français 😀
      Et ça passe avec patience et persévérance 😉

  • Athéna

    20 janvier 2020

    Je ne tricote plus depuis bien longtemps, je suis passé du côté crochet de la force. Mdr.
    En générale je ne fais que des « petites » pièces, des peluches, des choses pour enfants, de la layette. Je n’ai jamais eu de problème avec les patrons en français. Et quand je voit quelque chose qui me plaît dans une autre langue, ben je me fie au diagramme donc je n’ai jamais de souci.
    Je parle anglais comme une vache espagnole, j’aurai beaucoup de mal à échanger en anglais avec qui que se soit. ?

    • Rusalka

      21 janvier 2020

      Ah oui, le crochet a cet avantage d’avoir des diagrammes lisibles depuis toutes les langues ! Heureusement car si tu lisais les explications écrites en anglais, la terminologie anglaise est différente de l’américaine…
      Mais je ne suis clairement pas douée avec un crochet !

Your email address will not be published. Required fields are marked *

dix-neuf + dix-huit =