La vie à la campagne : du rêve à la désillusion

vignes campagne verdoyante

Ahhhhhhhh, la vie à la campagne ! Combien de gens en rêvent ! L'air pur, le calme, la tranquillité…

Vui vui, tout ça… Mais bon, sur le papier, ce n'est pas aussi beau et idyllique que ça en fait. Enfin, surtout pour nous.

Comme tu le sais, nous sommes à la tête d'une grande famille recomposée. Et quand l'achat d'une maison a commencé à nous chatouiller, les recherches n'ont pas été faciles.

Il faut dire que nous avions un budget limité (avec un bon apport, mais nous ne voulions pas nous endetter sur 3 générations et bouffer des tartines tous les jours). Et surtout de gros besoins : au minimum 4 chambres, et surtout un endroit où chacun pouvait souffler tranquille quand la vie communautaire devenait trop pesante ou tendue pour tout le monde. Car, oui on l'avait vécu. Rien ne génère plus de tensions que la proximité obligatoire tout le temps, sans solution de repli.

Nous voilà donc à la chasse à la maison de nos rêves qui pourrait répondre au cahier des charges.

De longues recherches sur le net – passage incontournable – et nous commençons déjà à déchanter. Notre budget ne nous permet pas de rester habiter dans la périphérie de Bordeaux. Vlan, génial…

Nous voici donc à envisager d'étendre le rayon de nos recherches. Petit à petit, on élargit. Bon, on se fixe des limites : maxi 40km. Faut pas pousser non plus ! Donc, après diverses stratégies, journées de recherche et de visites, nous tombons par hasard sur LA maison.

Wahou, elle nous plait et parait correspondre à tous nos critères. On la visite, et notre impression est confirmée. On la revisite 3 jours après, et zou, proposition faite, acceptée et clic, clac, l'affaire est dans le sac !

On est super heureux, les enfants aussi ! Et pour notre couple c'est une étape sacrément importante après 2 ans de vie commune. Nous sommes en route pour une nouvelle aventure !

Et puis, oui, on sait déjà les travaux qu'on va faire petit à petit, par nous-mêmes. Bon OK, il y en a des conséquents. Mais sinon, les autres, c'est de la gnognotte !

La famille est heureuse, sur son petit nuage, et nous sommes optimistes. Oui, le bonheur est dans le pré. Ou plutôt dans les vignes, car notre vieille maison donne sur les vignes d'un cru du bordelais. Tout en étant à 40min de la rocade bordelaise, et donc à une heure du centre ville. Et puis c'est beau, magnifique, valloné, calme ! La maison est grande, 180 m², plus 3 dépendances, dont une très grande, où mon fils aîné souhaite faire sa chambre.

La vie est belle que je te dis !

vignes campagne verdoyante

Oui oui, sauf que vois-tu, la vie à la campagne c'est bien beau … un moment ! Surtout pour nous deux qui sommes de purs urbains.

Déjà, les travaux de la maison se révèlent bien moins simples que nous l'avions envisagé : contraintes techniques, trop coûteux. On commence vite à redescendre de notre nuage. Et puis les aménagements que nous avions prévus (faire notre suite parentale dans une des dépendances), c'est no way. Bon, ben tant pis, on va s'organiser autrement. C'est dommage mais bon… Et puis, on ne sait jamais : un jour, on aura l'argent pour le faire… Bien sûr…

Mais bon, si ce n'était que ça… La vie à la campagne, c'est compliqué. Tu me diras, ça dépend des campagnes, certes. Mais vois-tu, notre village de 350 habitants ne compte aucun commerce, pas même l'ombre d'une boulangerie. D'ailleurs, je fais souvent la blague à ma mère quand elle vient nous voir et a envie d'aller faire une balade à pieds : « surtout Maman, n'oublie pas de prendre ta carte bleue, ça va chauffer ! ». Sic.

Donc tous nos déplacements passent forcément par la case voiture. Même pour aller acheter un paquet de cigarettes, aller à la pharmacie, acheter une baguette de pain. 3 km au minimum pour trouver le premier village qui dispose de tout ça. Après, c'est 10 km minimum. 15 pour la sous-préfecture dans laquelle je travaille. Donc autant te dire que ça demande une sacrée organisation, un bon gros congélateur, et deux voitures. Transports en commun ??? Mouhaha, pas l'ombre d'un car à l'horizon, hormis celui du transport scolaire !

Je suis formellement opposée au scooter. Mon fils aîné en a eu un en ville, et franchement, ça n'a fait que me renforcer dans ma position. Du coup, vu les distances, pas question d'enfant autonome dans ses déplacements. Et donc, je suis régulièrement en mode « Joe le taxi », les weekends et les vacances. Et 30km par ci, et 30km par là… Mais bon, j'assume mon choix. Et puis, pour les activités c'est hyper compliqué, car loin de la maison, ne collant pas avec les horaires ou obligeant à repartir et à rentrer tard. Fait pour mon petit pendant 2 ans, 2 fois par semaine et houla … pas pratique du tout.

Ah justement, parlons en des activités. La liste va être courte : aucune.

Au début, dans ta période euphorique, tu vois déjà vélos, balades dans la nature. Le retour simple « back to roots ». Mouhaha !

Déjà, les balades à vélos. Oui oui, dans ma vie précédente, j'aimais bien aller chercher mon pain ou aller au marché avec les enfants, avec le petit derrière moi, et le grand devant sur son minicycle. Mais là ! Ça monte, ça descend, ça tourne. Et puis pour faire quoi, hein ?

Nous, on aime se balader quand on a un but. Et errer dans la nature, ce n'est pas notre truc du tout. Ni celui des enfants, au vu des rares tentatives qu'on a faites. Alors, oui, balade avec les chiens jusqu'au bourg du village quand il fait beau, on adore. Mais en dehors de ça … Dé-pri-mant !

Moi qui rêve de balades en ville, de musées, d'expos. Quetchi. Ou alors, surtout pas de façon compulsive. Car quand on va « en ville », c'est un peu une expédition dont on profite pour aller faire tel truc, acheter tel machin. On rentabilise nos déplacements. Et puis rien que l'idée de faire les 20min de route sinueuse avant de rejoindre l'autoroute, ça calme mes ardeurs. Mon homme faisant 2 heures de route tous les jours, il  a un peu envie de souffler et n'est pas motivé pour bouger trop loin. Donc oui, quand on le fait, on adore ça, on revit. Mais très souvent, c'est impossible.

Et puis avant, dans ma précédente vie, j'adorais me lever tôt le matin le weekend pour aller à pieds acheter du bon pain frais, le quotidien régional, et rentrer à la maison pour préparer un vrai chocolat chaud à la maison encore endormie.

Hein, quoi ? Pour aller au dépôt de pain à 3km de la maison c'est voiture, ce qui perd tout son charme, et en plus leur pain est très très bof. Ou alors, faut que je me fasse 10 km aller et autant au retour pour avoir un bon pain. Donc no way. Ca gâche tout le plaisir. Car le plaisir ce n'est pas d'avoir du bon pain frais. Non, le vrai plaisir c'est d'aller l'acheter, à pieds, quand il y a encore peu de monde dans le quartier et que la ville s'éveille. J'adore cette ambiance.

Et ça, ça nous manque tu ne peux pas savoir !

tramway de Bordeaux

Et puis la vie à la campagne coûte cher :

  •  pas de tout à l'égout, donc vidanges,
  • pas de gaz de ville, donc une ruine dans le butane (si tu savais combien ça nous coûte tous les mois !!),
  • il faut forcément 2 voitures en bon état
  • … et tant d'autres choses.

Ok, l'avantage, c'est qu'effectivement les craquages de carte bleue sont rarissimes et planifiés.

L'avantage aussi, c'est que ta maison sert un peu de base aux méga weekends entre amis de toute la France : le paysage, la taille de la maison, la tranquillité et la possibilité de faire du bruit sans souci… Tout est là pour en faire leur résidence secondaire. Mais punaise, combien de weekends et de jours à s'enquiquiner pour quelques malheureux jours dans l'année !

Quant aux autres copains, ils en ont vite eu marre de faire de la route pour venir passer une soirée avec nous. Passé l'effet du « wahou, c'est génial, on est trop bien chez vous, sur la terrasse, face aux vignes », ils ont tous déserté.

Donc, à me lire, tu comprendras que nous ne poursuivons qu'un but depuis plusieurs années : partir de là. Mettre la maison en vente, et youhou, à nous le retour à la civilisation et à la vie sociale !

Pour être honnête, ça fait 5 ans qu'on en rêve, qu'on n'en peut plus ! Le calme, la tranquillité, la beauté des paysages… C'est génial, mais ça va un temps et surtout plus près de la ville !

Donc nous nous empressons tant bien que mal de terminer les quelques travaux qu'il nous reste. Afin que dans deux ans, quand mon petit dernier aura passé le bac, nous repartions vers des cieux moins cléments, mais bien plus attrayants et épanouissants pour nous. Car cette maison nous étouffe. Entre l'argent qu'elle engloutit tous les mois et son éloignement de toute zone urbaine, nous vivons repliés sur nous-mêmes, tels des ours sauvages et nous privant de tout loisir un tant soit peu coûteux.

Je suis consciente que tu es peut-être tentée par l'aventure, voire que tu la vis au jour le jour et que tu adores ça. Mais franchement, la vie à la campagne, faut la vivre pour savoir ce que c'est ! Faut vraiment être fait pour ça !

Car en plus, je t'ai épargné tout un tas de choses pas forcément faciles à vivre au quotidien. Toujours est-il que ce serait à refaire, je ne le referais pas ! Même si nous sommes conscients que lorsque nous déménagerons d'ici, plus jamais nous n'aurons ce paysage magnifique sous les yeux, plus jamais cette qualité de vie. Mais justement, nous, on en a marre de ce paysage et de cette fichue qualité de vie ! On veut que ça bouge, pas être enterrés vivants !

Et toi, tu as été tentée par la vie à la campagne ? Tu es née à la campagne et n'irais pour rien au monde vivre en ville ? Tu as vécu une expérience similaire à la mienne ? Raconte !

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161 Comments

  • Madame Lutine

    23 avril 2013

    😆 J’aurais pu écrire pour ainsi dire le contraire. 😛

    Presque, parce que j’ai grandi dans ce genre de campagne paumée. Et non, ça, clairement, je n’y reviendrais pas.
    Par contre, la ville, j’y suis pour des questions de boulot (et que j’en avais ras-le-bol d’être isolée, sans aucune autonomie !), et je la supporte de moins en moins… 🙁 Ne pas pouvoir marcher sans devoir traverser une rue passante toute les minutes, le bruit des voitures, l’odeur, le monde… Et c’est tout bête, mais ne pas avoir de verdure en regardant par la fenêtre, je trouve ça déprimant !

    Objectif : une petite ville de province, grosso-modo 5000 habitants, avec des commerces, mais proche de la campagne !

    • Madame Diane

      4 mai 2013

      Nous avons le même objectif que toi 😉
      Pas vivre en hyper centre mais dans une commune avec tous les commerces,pas trop éloignée de Bordeaux afin que je puisse y faire un saut plus facilement quand l’envie me prend 😉

      • Steffie

        7 avril 2020

        habituée de la vie en ville ,Je suis depuis 3 semaines à la campagne et je déprime : rien à faire ,pas de choix dans les magasins…on subit les bruits des tondeuses, , l’odeur de l’herbe coupée et des feux de brûlage …étant allergique aux fumées et aux graminées je craque…..
        Au moins en ville on regarde par la fenêtre et il se passe des choses à voir…
        Je me retrouve dans les mots : :  » on fait le taxi…. » Même si en ce moment on peut pas le faire…
        Et quand le wifi bugue ,vive la galère pour occuper les enfants !!
        Pour les personnes que le silence calme,la campagne c’est bien
        Pour les personnes que le silence,la routine …stressent la campagne on peut oublier!! A moins de passer son temps au téléphone ou brancher sur internet,la radio pour être relié à un réseau social.

        I

        • Madame Vivi

          11 septembre 2021

          Ben en fait la campagne c’est plus pour les gens comme moi, qui déprime face au béton, à l’incivilité des gens… J’aime passer mon temps de repos dehors au jardin ou dans un petit abri pour relooker de vieux meubles, justement l’odeur de l’herbe coupée, ou le bruit et les odeurs des animaux ne me dérange absolument pas, à l’inverse ce qui peut me faire péter un câble ce sont les bruits sourd que l’on entend au travers des cloisons, ou l’odeur de cigarette ou autre lorsqu’on voudrait sortir sur la terrasse, le bruit d’une moto avec un fort bruit d’échappement, bref les aléas de la ville. Nous sommes actuellement sur Nice, je croyais pouvoir tenir jusqu’à ma retraite, mais non c’est impossible, il faut juste un endroit ou il y aura une fac à quelques kilomètres pour notre fils.

        • Elaine

          10 mai 2023

          Je me retrouve dans vos propos. Ancienne citadine, à la campagne depuis 2020, et je survis grâce aux réseaux sociaux sinon je craque. D ailleurs je me prépare à partir avec les enfants mais mon conjoint un vrai gars de la campagne veut y rester. Cela devient un vrai dilemme qui risquerait de détruire notre vie de famille. Je regrette l’avoir suivi dans cette aventure.

    • NAME

      7 août 2021

      L idéal serait d’avoir les deux villes mais proches de la campagne, je me suis installée à la campagne, alors que j’ai grandi sur Paris,
      on parle des beaux paysages et du calme, et l’isolement, mais faudrait rajouter les commérages des ruraux
      incroyable leur mentalité,toujours à s’occuper d’un tél et d’un tel à critiquer…et puis ils vous regardent tous comme si vous étiez une bête curieuse, je n’ai jamais vu cela dans aucune ville, mais à la campagne la mentalité est d’un autre monde….!
      C’est pire que l’isolement…..

      • Joel

        28 septembre 2021

        Exact j habite à la campagne après avoir vécu à paris 65 ans maison confortable mais frais important chauffage Etc quand au commérage je suis indifférent car ils sont mauvais les ruraux pas aimables pas sociable et souvent arriéré

      • Pascale Benteux

        19 novembre 2022

        C est exact .
        A la campagne,vous n êtes jamais kntegre car vous n êtes pas issu du coin.
        Isolement totale.
        Depression puis acceptation au des événements actuels,on se sent plus éloignés des problèmes.
        Et puis automne pour le chauffage et légumes.
        Vivre en ermite s apprend mais heureusement que les réseaux sociaux existent

        • Val

          10 août 2023

          Mon cas: famille originaire du village mais montée à Paris depuis très longtemps. C’est pareil.

      • Val

        10 août 2023

        J’ai le même problème, je suis de la ville et on me le fait sentir. Hostilité des pedezouilles sans raison. Pourtant je me fous pas mal d’eux, mais eux s’intéressent énormément à moi!
        Je suis à deux doigts d’en mettre un en procès pour harcèlement. Une famille entière de demeurés dont la fille de 18 ans vient aboyer sous mes fenêtres looool
        Vous voyez un peu le niveau. Lourde lourde hérédité…

  • Nya

    23 avril 2013

    Ohhh Madame Diane, après avoir passé le 18 premières années de ma vie dans un village de 700 habitants, je me dois de m’ériger en défenseuse de la campagne 😉 Je comprends bien le ton humoristique de la chronique 😉 mais je trouve quand même dommage, tu ne parles pas de cette expérience comme quelque chose d’enrichissant… Mais en fait, une fois passée la désillusion et les enquiquinements, cette aventure vous aura au moins permis de savoir que vous n’êtes pas faits pour la campagne, et vous retournerez en ville sans regrets aucun. Ce qui est toujours mieux que d’avoir toujours nourri l’ambition d’aller à la campagne sans franchir le pas, et de vivre dans un regret permanent.

    Nous allons prochainement quitter la ville où nous vivons depuis 10 ans pour retourner à la campagne. Et oui, car contrairement à vous, nous avons grandi dans les villages que tu cites, alors le coup de prendre la voiture quelle que soit la course à faire, tu ne m’impressionnes pas lol !

    Nous serons à la campagne d’ici un an et quelques. Nous appréhendons un peu : après tant d’années de ville, va-t-on de nouveau aimer ce contact permanent avec la nature ? Mais lui comme moi étouffons en ville actuellement, et nous avons envie de faire le pari que cela nous plaira. Et si non ? Aucune décision n’est définitive, et nous changerons d’environnement de vie 🙂

    Je vous souhaite un bon déménagement et un bon retour en ville !

    • Madame Diane

      4 mai 2013

      Hihi !
      En fait nous n’avons jamais rêve de vivre à la campagne. Le choix s’est imposé pour de simples raisons de besoin et surtout de budget.
      Mais comme, nous aimions tous les deux là campagne, nous nous sommes dit qu’on s’y ferait plus facilement, qu’on aurait plein de choses à y faire et qu’après tout, on n’était pas si loins que ça de la ville.
      On s’est loupe sur tous les points 😉

      Mais j’avoue que lorsque je rentre chez moi, je suis dans mon cocon. Et que j’aime y être.
      Mais de temps en temps nous aimerions bien pouvoir nous en échapper plus facilement, et surtout ne plus avoir cette trop grosse maison pleine de travaux perpétuels sur les bras. Et vivre, profiter de la vie et non pas consacrer tout notre budget à l’entretien et aux travaux 😉

  • Juju

    23 avril 2013

    Je vis un peu ça!

    Il y a presque un an mon chéri a été muté dans un charmant petit village de campagne (moins de 1 000 habitants). Pas le choix de l’endroit où vivre c’est un logement de fonction!:( Heureusement pour nous c’est une maison plutot grande pour nous deux, même si le bourg compte plus de commerces fermés que d’ouverts nous avons le minimum: boulangerie (pas bonne!), épicerie (très chere!), coiffeur (je n’ose pas y aller, je pense qu’elle ne doit faire que des mamies!)et pour trouver une ville pour les courses par exemple c’est 35min de route, pour une « vraie ville » c’est 60 ou 80km!

    Moi qui est grandi dans un joli village en bordure de grande ville (avec les avantages des deux cotés!:D ) le changement à été rude!!

    • Madame Diane

      4 mai 2013

      Ah ben voilà, je me sens moins seule 😉

      • Phanou35

        15 décembre 2019

        Moi je vis à la campagne au Nord de RENNES sortez moi de là au secours aidez moi je n’en peux plus je suis un pur citadin et je comprends et partage complètement ton analyse.
        Mon travail m’a amené dans ce secteur il y a quelques années résultat plus d’amis plus de vie sociale, une maison qui me prend tout mon temps libre quand on entend dans les médias qu’avoir une maison individuelle est le rêve de beaucoup de français, moi c’est devenu mon cauchemar, la dépression me guette et elle est peut être déjà là, et je vis avec quelqu’un qui ne veut pas revendre, je pense me séparer et partir tellement j’en ai assez, je ne sais plus vers qui me tourner ni à qui en parler tellement mon mal être est devenu profond d’année en année.

  • Mlle Pomme

    23 avril 2013

    J’ai grandi à la campagne, dans le centre d’un petit village avec boucherie, épicerie, boulangerie, poste, …

    puis j’ai vécu en « kot » en ville pdt mes études … l’avantage d’être autonome même sans auto, proche de tout… mais aussi le bruit de la gare, de la circulation, les espaces verts dispo qui sont tjs remplis…

    A l’heure actuelle, la vie, le boulot, … ont fait que je suis revenue à la campagne, en périphérie du petit village où j’ai grandi et j’adore… on a eu le coup de foudre pour notre maison, entourée de vaches et de chevaux, pour le paysage, le calme… mais c’est vrai que du coup
    – nous sommes obligés de prendre la voiture pour aller à la boulangerie, au magasin, …
    – mr pomme (le citadin 🙂 ) a 1h30 aller et 1h30 retour pour aller au boulot :S
    – on galère quand il y a un peu trop de neige…
    – les amis les moins proches trouvent ça trop loin pour venir…
    mais on adore qd même 🙂 On en reparlera peut-être le jour où on aura des enfants à conduire partout vu qu’il n’y a pas de bus par ici…

    • Madame Diane

      4 mai 2013

      L’idéal c’est de disposer de la campagne à la ville, mais c’est un peu hors budget en général 😉

  • Mme Coquelicot

    25 avril 2013

    Ah !! le splendide tramway bordelais.. je comprends qu’il te manque..
    Ma chère mamie était femme de viticulteur à Castillon la Bataille (33), tu vois où c’est?! sur les hauteurs de la ville, un bled avec une boucherie-épicerie dépot de pain et .. l’église en face…… ados des vacances « trop de la loose » comme dirais les djeuns de nos jours !! mais avec le recul c’était génial… pour 10 jours, la sieste dans les rangs de vignes la tête dans les… coquelicots ! et oui !
    Ramasser des fruits gorgés de soleil pour faire des tartes maisons, ah oui c’était super ! et le retour dans ma Bretagne pluvieuse était rude.

    Nous vivons depuis des années dans un petit village de 2300 têtes, presque autant de vaches…en périphérie d’une ville de 60 000 hbts, à 10km de la mer, et nous avons la chance d’avoir 2 boulangeries, pas bonne non plus, sur place, des bus de ville pour les ados… tous les jours je mesure la chance que nous avons ! je ne pourrais pas vivre dans Bordeaux ou la banlieu proche comme l’on fait mes cousines, même si je suis consciente qu’elles ont eu plus de loisirs et d’accès à la culture que moi.
    Allez profite bien de ton beau paysage, bientôt l’été et toute la smala de copains qui vont débarquer !!
    bises

    • Madame Diane

      4 mai 2013

      Ah, si seulement il y avait des bus, que mon ado soit autonome, ce serait du bonheur.
      Parce que c’est continuellement: « Maman, tu m’emmenes chez Nico ? Maman tu peux venir me chercher ? Maman, ils peuvent venir à la maison cette fois ci ? » … Et zou, 20 kms aller retour au final …
      Mais j’assume mon choix anti scooter. Et il faut bien qu’il ait une vie sociale, ce petit 😉

      Mais il y a des fois ou j’ai autre chose à faire, ou alors que j’ai une de ces flemes … 🙂

  • Jorie

    27 avril 2013

    C’est intéressant d’avoir ton point de vue d’ »urbains » sur la vie à la campagne !
    Pour ma part c’est tout le contraire après avoir passer 6 ans en ville… je suis revenue très vite dans un petit village avec les oiseaux qui chantent et mon jardin ^^ La plupart des défauts que tu trouves à la campagne sont pour moi des qualités !! Enfin sauf la voiture… c’est pour ça que lorsque nous achèterons, nous essaierons d’être proche d’un centre village avec des commerces.
    Je supportes plus du tout la ville, l’impression d’être les uns sur les autres, le bruit et finalement je n’ai pas l’impression que ma vie à tant changé que ça en allant à la campagne :
    – je fais 1h30 de route pour aller au boulot mais un collègue qui habite en centre ville met 1h.
    – je prends ma voiture pour aller faire les courses mais au final pas plus qu’avant. A 5km de la maison il y a un gros village avec boulangerie (très bonnes !!), boucherie et un petit supermarché. Je fais toutes mes courses là-bas.
    – je n’ai pas encore d’enfants mais je crois que je préférerais qu’ils grandissent à la campagne. Je trouve que c’est plus rassurant… Et puis les activités ça ne changera rien car même en ville je les accompagnerais ! (je suis assez parano ^^)
    – c’est plus compliqué si on veux aller au ciné ou au théâtre mais au final on y va autant qu’avant !!
    C’est vrai que je ne suis pas dans la campagne profonde mais très proche d’un gros village et surtout d’une très grande ville : Toulouse !
    J’ai grandi dans un tout petit village (loin de tout par contre) de 800 habitants mais parents ont adorés y vivre pendant des années, mais l’âge venant ils en ont eu marre de faire des kilomètres et ont déménagé dans une petite ville. Et ils ne regrettent rien ! Je crois que ça dépend aussi des période de la vie.
    En tout cas, bon courage à vous pour trouver un endroit qui corresponde mieux à vos attentes (et puis je suis sûre que les ados seront ravis de vivre en ville ^^)

    • Madame Diane

      4 mai 2013

      Comme tu dis, c’est exactement ça: ça dépend des périodes de la vie.
      Avec des grands enfants, les choses se compliquent, même si je suis d’accord avec toi et que je préfère les voir grandir à la campagne.
      Mais j’ai aussi consciente de les priver de tout un tas de plaisirs urbains (ciné, sorties diverses) et vu comment on s’ennuie tous très ferme à la campagne, on n’a pas d’activités.
      Et puis l’âge venant, on est plus crevés par les trajets, on se dit qu’un jour il faudra déménager pour être plus près des commodités et autres hôpitaux. Donc, tant qu’à faire, autant déménager dans un milieu qui nous convient avant de sucrer les bougies et que cela se fasse en urgence et dans de mauvaises conditions 😉

  • Gaëlle

    29 avril 2013

    Les urbains et les autres …
    Et bien moi je rejoins les autres avec plaisir.

    J’habite en proche banlieue d’Orléans et travaille à Paris … Cela n’est pas un choix mais il faut bien travailler puisque monsieur chéri à un travail sur Orléans.

    Pour moi tous les jours c’est le train pour aller au travail et donc la nécessité d’aller à Orléans à la gare … et bien c’est à ce moment que je fais mes courses etc comme cela en rentrant chez nous je suis tranquille.
    Et le week end un tour dans le bourg pour le marché, chez le paysan pour le lait et les œufs mais j’avoue nous avons tout ce qu’il faut pour survivre : boulangerie, médecin, pharmacie, école …
    La vie à la campagne a été pour nous juste une évidence après avoir vécu dans de grande capitale dont Genève et paris

    • Madame Diane

      29 avril 2013

      Je crois que tu as mal compris mes propos.
      Je ne veux pas habiter à Paris, ni Genève, ni même à Orléans 😉

      Nous avons besoin d’habiter dans une petite commune qui, comme la tienne, a tous les commerces nécessaires sur place.
      Que ce soit en périphérie de Bordeaux ou plus près en tout cas.
      Sûrement pas en centre ville 😉
      Il y a une très nette différence entre habiter dans une grande ville et un village de 350 habitants dans lequel tu n’as ni boulangerie, ni pharmacie, ni médecin etc …

      Le seul « commerce » qu’il y a dans mon village c’est une annexe de La Poste. Pratique mais limite 😉

      Donc, je fais partie des « uns et des autres » 😉

      • Gaëlle

        29 avril 2013

        En effet, nous nous sommes mal comprises 😉
        Mon village n’est pas beaucoup plus peuplé que le tiens mais il a les services minimums pour y vivre facilement

  • Mademoiselle Feliner

    29 avril 2013

    C’est hyper intéressant comme article, parce que tu vois, en vraie parisienne « pure souche » que je suis (genre pour moi Asnière c’est la province (*pas taper*), je me suis souvent surprise à soupirer dans le métro bondé aux heures de pointe « ah, si j’habitais à la campagne… ».
    Et de m’imaginer gambader dans les champs avec un chien en train de sautiller gaiment derrière moi, d’aller faire mon marché (mais un vrai marché, pas un truc ou la moindre tomate bio coute 12€ le kilo), et puis la nature, pas de pollution… bref, je vis comme une parisienne bourrée de clichés sur la campagne!
    Et il est bon de rappeler que la campagne c’est certes génial mais encore faut-il se rendre compte que cela demande aussi des sacrifices (tout comme la vie en ville!), que ce sont deux styles de vie très différents, et qu’on ne peut tout avoir (*soupir*).
    Donc vraiment merci! Article très bien écrit et très bien expliqué! 🙂

    • Madame Diane

      4 mai 2013

      Merci a toi et comme tu le dis, on a tous des images d’Epinal dans la tête, que ce soit pour la ville ou pour la campagne.
      Effectivement, pas de pollution chez moi … Sauf les produits balancés par le viticulteur sur les vignes qui sont à 15 m de notre terrasse … C’est pas génial non plus 😛

      Oui, je gambade gaiement avec nos chiens, on va faire des balades avec eux, dans les vignes, la forêt, le village … Mais ça va un temps 😉

      Je dois probablement fantasmer et embellir notre retour à une vie plus urbaine, faite elle aussi de clichés et bâtie sur des souvenirs d’une période à laquelle j’avais une vie bien plus confortable et une maison que j’adorais 😉
      J’en ai conscience mais, tant pis, ça me manque quand même 🙂

      • F6

        17 février 2014

        Je pense pas qu’il faille regretter cette expérience. Au lieu d’une vie plate et moyenne (ouais on fait aller, bof) ou tu ne nages ni dans le bonheur ni dans le malheur, vous avez tenté une aventure qui vous a d’abord rempli de joie, puis fait grave chier, et vous voilà à nouveau tout contents à l’idée de repartir vers la ville qui vous gonflera peut-être à nouveau dans quelques années. Qu’il est bon de boire quand on a soif… mais il faut d’abord avoir soif.
        Bonne continuation !

  • Madame Alternative

    29 avril 2013

    Mais il n’y a aucune urbaine pour défendre Mme DIane?

    Née et banlieue, dans ma vie j’ai uniquement habité à Paris et Tokyo. J’ai fait un détour par Lyon aussi quelques mois.

    Et bien, Tokyo c’est un peu grand c’est vrai. Mais la campagne c’est l’angoisse ! Mais vraiment. En mode, quand je suis dans la belle famille qui habite au milieu de champs et que je suis seule dans la maison le soir et qu’il n’y a pas de lumière à l’extérieur -> J’ai la peur panique de voir un serial killer arriver !

    Ayant mon permis depuis 1 mois et demi, c’était en plus l’horreur de ne rien pouvoir faire sans voiture ! Et puis les voitures ça pollue, c’est mal !

    Alors voilà, habiter dans un chouette quartier commerçant, dans une rue passante mais pas trop, avoir le choix d’aller travailler à pieds ou en bus. Sortir à 100m de chez soi. Moi ça me plait.

    Aussi proche de Londres que de Lyon, c’est bien pour les concerts.

    Et le bruit, franchement avec le double vitrage ma chambre à Paris est moins bruyante que celle chez mes parents dans le Cher où les oiseaux chantent à tue-tête.

    Go Mme Diane, vive les filles des villes.

    • Mademoiselle Feliner

      29 avril 2013

      Grave, la trouille du serial killer je l’ai aussi! Ma famille a 2 maisons de campagne (l’une a été construite par mon arrière grand père dans un hameau de montagne, l’autre est dans un village semi-désertique de Mayenne); à chaque fois que j’y vais, je vérifie 12 fois si les portes et fenêtres sont bien fermées!!!! Merci Scream!

      • Madame Nya

        29 avril 2013

        OK, j’avoue, même en tant que campagnarde pur jus, je vous raconte pas les moments de flippe que j’ai pu avoir toute seule chez ma mère. D’ailleurs… toujours un peu maintenant 😛
        Mais c’est pas grave, il paraît que « quand c’est ta maison c’est pas pareil » donc je ne demande qu’à voir !

      • Gaëlle

        29 avril 2013

        Hahaha le serial killer de la maison de campagne … Cette peur est assez tenace dans les esprits 😉 Moi pour ma part j’ai bien plus peur de croiser un fou en ville que dans ma campagne mais bon en même temps quand je suis en ville je suis dans paris et c’est quand même très peuplé.

    • Facto

      17 septembre 2013

      Le japon n’est tout de même pas à l’image de la campagne de notre pays. Au niveau grands espaces, hormis des montagnes inhabitables, il n’y a pas beaucoup de place pour les champs.
      Prenez la ligne entre Tokyo et Kyoto, vous n’avez pas de grandes forêts, et chaque bout de terre est utilisé. Les villages sont très proches les uns des autres. Tout y est civilisé.
      Tokyo n’a rien de commun aux autres capitales. Un parisien pourrait y devenir agoraphobe.
      Avoir peur, au Japon, des agressions est très bizarre! C’est le pays le plus sur au monde.

  • Madame Hermine

    29 avril 2013

    Ici la campagne profonde qui vous parle, je répète la campagne profonde vous parle…. 😀 😛
    Alors moi j’ai vécu toute mon enfance en plein bourg d’un tout petit village et quand j’ouvrais ma fenêtre de chambre j’avais vu sur les vaches. J’ai vécu en banlieue parisienne pendant deux ans, en grande ville espagnole pendant 4 mois.
    Bref j’ai vécu des deux cotés et je dirais qu’au final c’est chacun son truc! En ville tu as certes des choses que tu n’as pas à la campagne et inversement. Le tout est d’y trouver toi même ton équilibre.
    Si j’ai bien compris notre Madame Diane est plus petite village a la proche campagne d’une grande ville qu’une urbaine pure et dure.
    Au moins notre Madame Diane a testé avant de dire j’aime ou j’aime pas 😉
    Moi, je quitterai pas mes vaches pour rien au monde mais parce que c’est mon équilibre !

    • Madame Diane

      4 mai 2013

      Bonjour à tes vaches de ma part 🙂

      Nous, ce sont des chevaux que nous avons sous le nez et même si ça donne l’impression d’être en vacances quand je les vois, que je me dis qu’il y a beaucoup d’enfants qui n’en voient qu’au salon de l’agriculture, ben j’aime po les chevaux 🙂

      Non, je le répète, ce n’est pas tant l’environnement que nous avons sous les yeux qui me dérange, c’est plutôt que d’avoir ça (avec une maison plus neuve et surtout moins grande) a 10 km de bordeaux et avec des commerces à côté de chez nous, ce serait top 🙂

  • Floconnette

    14 mai 2013

    Je crois qu’on a un peu le même point de vue Mme Diane …. J’ai grandi dans un village/ petite ville à la limite entre la ville (à 15 min en voiture) et la campagne. Et le cadre de vie était très agréable mais pour les commerces et une ligne de bus il fallait 3kms. Donc mes parents ont longtemps fait taxi.
    Aujourd’hui, je vis dans une ville moyenne, à 10min de bus du centre ville tout en ayant la possibilité de s’échapper rapidement pour faire des activités de plein air ….
    On doit déménager pour une bien plus petite ville (3000 habs) avec certes tout commerce de proximité mais le reste (vêtements, ciné ….) seront à 50 min de route et bien j’ai un peur de m’ennuyer car finalement j’ai toujours vêcu à proximité d’une grande ville et de ses services …. Et je préfère prendre le bus à la voiture plus pratique, plus économique, plus écologique ….
    Il est parfois difficile de concilier chacun de nos critères en fonction de nos périodes de vie …

  • Fi

    14 mai 2013

    tout le contraire pour moi.. une campagnarde pur souche (aussi perdu que chez toi) j’habite en ville, en immeuble, au 6eme.. l’ho reur… dans 1mois on déménage.. retour au racine… vivement.. les voisins y en a marre, les incendies y en a marre aussi, les pompiers, les klaxonne.. c’est la pollution à mes oreilles. avantage et inconvénient des 2coté.. entre les voisines d’un coté, les km de l’autre.. pour rien au monde j’acheterais un appartement

  • Nin O Et Ja Ne

    8 juillet 2013

    Bon sang, j’ai tapé « peur de vivre a la campagne » et j’arrive ici! et j’ai l’impression que la campagne que tu decris c’est celle ou je suis en train d’acheter une bicoque!a st girons d’aiguevive…pourtant je suis au taquet sur cette maison, on a eu le coup de foudre!

  • Nathalie

    13 septembre 2013

    J’ai acheté une ancienne fermette rénovée dans l’yonne. Pour moi, avec un budget de 125 000 euros, impossible de trouver une maison de 100 m2 plus un jardin de 700 m2. Je voulais un jardin. La campagne, c’est vraiment le bonheur : tout de suite dès qu’on sort, on peut se balader sans rencontrer personne. Il y a des inconvénients certes : là où je suis j’ai essayé de prendre contact avec mes voisins en offrant des gateaux, proposant des services. Je me suis pris un rateau monumental parce que les gens ont l’impression d’être envahis. Ils sont malpolis d’ailleurs, jamais un café quand tu rentres chez eux. Pour une pied noir comme moi, ça fait bizarre. L’inconvénient majeur c’est la santé : si tu es malade, impossible de se faire soigner, tout le monde se débrouille avec les moyens du bord, les médecins sont nuls. Je ne parle même pas d’internet, y’a pas ! Je regrette talence et l’anonymat d’une grande ville pour une célibataire comme moi. d’ailleurs si on n’a pas d’enfants ici, on est une tarée ! Les gens du cru sont tous entre eux. Les voisins parisiens qui ont des résidences secondaires, quand ils viennent leurs enfants gueulent comme ils ne se le permettraient pas chez eux. Ici ils sont détestés d’ailleurs et j’ai fini par le comprendre. Je voulais un jardin, je l’ai, mais à quel prix. j’aurais mieux fait de m’acheter un petit appart à bordeaux.

    • Ghis

      20 août 2019

      Bonjour,
      Je vis aussi dans l’Yonne depuis 3 ans 1/2 et j’y trouve mon bonheur car je ne supporte plus la ville. Ton commentaire m’a fait rire quand tu parles des gens qui sont des sauvages…ça me fait penser à certains de mes voisins LOL. Tu viens pour rendre un service et on ne t’offre même pas une limonade!!! Si tu es célibataire sans enfants, dis toi bien que tout simplement la plupart des femmes autochtones te voient comme une voleuse d’homme, je l’ai vécu à une période de ma vie.
      Mais quel que soit le village où tu vis, il y a forcément une association, un club de quelque-chose, où tu devrais adhérer pour rencontrer des gens et te faire connaître et apprécier. Tu donnes la main pour la fête du village et le vide grenier, tu fais des petits gâteaux et proposes de garder des enfants en échange d’un bricolage… Dans mon village de 550 habitants il y a 2 associations. On y trouve des personnes bien et des moins bien, c’est la diversité. (J’apprends à attendre avant d’ouvrir ma porte car, trop ouverte et amicale, je me retrouve avec des boulets…) Je ne m’y investis pas encore car je manque de temps mais j’ai pris contact et je participe un peu selon mes disponibilités, j’ai noué des liens avec 2 ou 3 personnes assez rapidement. Derrière la façade, il y a d’autres personnes autour de toi qui ont envie de contact, des personnes isolées que tu peux emmener faire des courses par exemple et qui seront ravies de te donner des oeufs de leurs poules… A suivre… Je pense que, seule, la campagne est un choix difficile. Ne t’enferme pas!

      • Chris

        21 août 2019

        Là où je vis, j’ai fait exactement tout ce que tu dis. Mais les gens ne veulent pas faire vivre l’endroit et restent tels des ours. Pas un merci d’avoir participé à la kermesse des écoles. Le sou des écoles a été planté par une majorité de parents qui en avaient marre du manque d’amabilité , de cohésion… Ça n’est pas pour ça que des regroupements supplémentaires se créent. Les gens partent s’éclater en ville, pas forcément déménager, mais au moins y aller pour les loisirs, parce qu’à force que rien ne change, ils baissent les bras. Compétition de judo en juin. Les profs proposent un buffet à la fin. Sur 60 enfants, plus de 100 parents dans la salle polyvalente, à la fin de la compétition, le temps de la buvette venue, il restait les profs, les bénévoles et 2 ou 3 parents… Ça fait 3 ans que je suis à Faverges, capitulation totale de ma part. La communication est mon métier. On ne sauve pas les gens d’eux mêmes. Y’a des endroits qui sont un espèce de gouffre à sinistrose sans qu’on sache trop pourquoi.
        Il y aura toujours des petites villes de type cité dortoir ou des petits villages où la mentalité est spéciale. Ce qui ne caractérise pas toutes les petites villes et tous les villages, fort heureusement. Je suis native de St Florentin dans lYonne, et j’ai atteri à Faverges en Haute Savoie. Dans ces 2 petites villes de même gabarit, à part y croiser des cas soss et des gens fermés… Les gens biens y sont aussi, mais il faut se lever de bonne heure pour tomber dessus. Et dans certains villages alentours, pas mieux. Ça vient souvent d’un refus de connaitre l’autre. St Florentin était enfermé dans le racisme. Faverges est enfermé dans l’image savoyarde, « sont pas d’chez nous, ceux là ». Les rares personnes ouvertes que j’y ai croisé étaient des gens venus d’autres régions. En effet, la femme seule est un danger. Qui plus est si, comme moi, elle est entrepreneur et fait plus jeune que son âge. Ouh là, une femme qui s’en sort sans mari, pour qui c’est un plus, mais pas une nécessité… Lol
        La France profonde est comme la ville, ces deux lieux peuvent avoir un charme fou comme ils peuvent avoir leur lot de bas du front. Mais quand on est dans une ville ou un village où les bas du front sont la majorité, c’est difficile.

        • Val

          10 août 2023

          Vous êtes citadine, ils ne le supportent pas. Dans mon village ils se marient entre mêmes familles depuis des siècles et on a souvent l’alcoolisme chronique qui vient s’y rajouter..et pourtant ma famille est originaire de ce village, sauf qu’on est tous très vite montés à Paris, on y a réussi d’ailleurs, et comme on avait la nostalgie de nos racines et des cousins, dont le maire, resté au village, j’y suis revenue..seule..femme de 60 ans mais paraissant moins et free lance accro aux réseaux sociaux pour éviter la sinistrose. Les seuls gens avec qui je parle sont les résidents secondaires étrangers et des « expatriés de la ville » comme moi.
          Les quelques personnes du village qui m’ont connu enfant et ado se font rares.
          En écrivant ces lignes je me rends compte à quel point je suis une rurbaine et à quel point ma place est dans une ville…

    • Joel

      28 septembre 2021

      Exact bonne description

    • Joel

      28 septembre 2021

      Exact j habite dans l Yonne désert médical magasin 30 km budget monstrueux chauffage jardin tondeuse etc toujours à bosser isolement total ruraux fermés c est loin des clichés Stéréotypés des médias

  • Facto

    17 septembre 2013

    Si j’ai bien tout compris de votre article, vous n’étiez pas prête à cette vie dès le départ.
    Vouloir conserver une partie de ses activités, culturelles ou sociales, lors d’un éloignement est rêveur.
    Un déménagement aurait suffit.
    Pour faire ce grand voyage dans la verdure il faut soit même, à la base, être étranger au milieu dans lequel on vit. Vivre la ville comme une souffrance et ne partager aucune de ses occupations.
    Pour ma part je vis en ville depuis 40 ans. Je n’aime pas le shooping, je ne vais pas voir les musées et adore entretenir mes espaces verts et ne sort que très peu. Il faut une nature d’ermite suivant l’endroit ou vous vous installez.
    Vous êtes peut-être arrivée avec une âme de citadine trop prononcée sans vous en apercevoir. L’image d’Épinal vous aura séduite.
    Les échanges avec les voisins dans les petits villages est encore plus dure qu’en ville dans certains coins. On ne se lie pas facilement. Un étranger au village le restera sa vie durant. Il faut beaucoup d’abnégation et de patience.

    • Fab

      17 décembre 2022

      Ce n’est pas tout à fait vrai. Arrivée dans un village de 1700 habitants, j’y ai été très bien accueillie. Bon, à l’origine, je suis de la campagne aussi, donc ils ont dû sentir que j’en avais la mentalité. Je me suis très vite liée avec les plus vieilles familles du village et je participe à toutes les manifestations. On se retrouve tous, c’est génial. De plus, ce village étant à 50 km de Lyon, pas de souci, en 30 mn en train, on y est car je suis à 10 mn à pied de la gare. Installée là depuis 1987, que du bonheur !

  • Camille88

    3 octobre 2013

    Bonjour je suis tombée complètement par hasard sur ce post mais ce soir je me sent moins seule ( façon de parler ) dans cette véritable envie de déserté cette maudite campagne !!!!
    au debut un rêve les balades au milieu des vaches des mouton (nous on est vosgiens) mais on a vite déchanter au milieu de ces 220 habitants , le cout du gaz , les poubelles une fois tout les quinze jours, 2 voitures qui carburent a plus de 50 euros d’essence par semaine tellement on est loin de tout, oui aujourd’hui, ce soir je reve d’un ptit appartement cosi en hyper centre pour que mes fille puissent aller au parc et avoir des COPINES de leurs ages, pouvoir aller a la baby gym sans avoir a faire 40 bornes pour vous dire lorsque on est arrivée j’etais enceinte de ma 2 eme et la dame de la mairie ma dit a c’est parfait ca fait 2 ans qu »on a pas eu de naissance au village youpi !!!! alors merci pour cet article et vive la ville 😉

  • Dominique

    15 octobre 2013

    tout à fait d’accord avec vous! je partage vos impressions. Je vis à la campagne depuis 7 ans, aux cultures, je préfère la culture…

  • Dan

    1 novembre 2013

    Nous sommes des parisiens et on a fait le choix de vivre à deux endroits. L’autre est dans le sud dans la région Arles Avignon. On adore les trajets TGV durant lesquels on est en stand by du monde qui défile. On a souhaité être proche du village et pas être en pleine campagne tout en ayant un cadre naturel incroyable. C’est vraie qu’une maison, surtout si elle est ancienne demande à ce qu’on l’entretienne, c’est le seul souci

  • David

    3 novembre 2013

    Bonsoir, je viens de lire tous vos commentaires ainsi que l’article et tout cela est très intéressant.
    Je viens d’une petite ville de province (45 000 habitants) et vis à Toulouse depuis 3 mois. J’aurais juré à tout un chacun que j’étais un pur citadin. Citadin oui, mais pas de n’importe quelle cité!
    J’aime les grandes ville (comme Londres), mais pas Toulouse par exemple. Tout simplement car chacune a son caractère. Et finalement ma petite ville de Castres, offre quelque chose d’équilibré entre grande ville et campagne. Mais tout reste relatif et déjà tout dépends du quartier de la ville. Car même dans ma petite ville, il y a des endroit où pour rien au monde je vivrai…(banlieue, aux abords du stade de rugby, au dessus d’un bar…). Tout ça pour dire que l’appréciation d’un lieu est largement conditionné par d’autres paramètres qui ne sautent pas toujours aux yeux. Mais il est dur de savoir ce dont on a vraiment besoin, d’autant plus que cela semble évoluer avec l’âge!

  • Catherine

    19 mars 2014

    Bonjour !

    J’ai lu votre article et je suis triste pour vous !
    Changer de vie pour la campagne, je l’ai fais, je suis passée de la région parisienne à la Bretagne. Et c’est probablement une des meilleures décisions que j’ai prise !
    Je me retrouve dans vos phrases, mais moi, le calme extrême, les travaux, l’isolement tout ça… bah c’était pour moi !

    Nous, avec mon mari, on s’est dit « on est à une période de nos vies où on peut changer sans trop de conséquence ». Et on est parti à l’aventure. On a trouvé une maison, toute petite, avec un immense terrain, au milieu des champs avec pour proche voisin une seule famille à 500m de là. On s’est dit « si on arrive à vivre ici, on pourra vivre n’importe où »

    Idem, on vit les week-end où la famille et les amis viennent se ressourcer en extase, mais nous on s’y plait le reste du temps aussi. On est, comme vous dites « fait pour ça ».

    Je pense qu’effectivement, ça doit être pesant pour quelqu’un qui a besoin d’un environnent plus urbain. J’espère que vous trouvez votre bonheur très bientôt. Nous, on vient d’acheter les dépendances d’un ancien moulin, l’une est rénové, l’autre reste à faire… On est au bord de l’eau, le long d’une foret, entouré de rien… Ca va être chouette !!

  • Bouin

    2 octobre 2014

    RIENNNN à changer à votre article.. J’aurai dis exactement la meme chose. J’aurai meme pu y ajouter une bonne dizaine d’inconvénients. Nous aussi on veut vendre, on veut partir.. Plusssss jamais la campagne. Comme tu dis, pas envie d’etre enterrée vivante. C’est horrible !!!!

  • Nana

    4 octobre 2014

    héhé tout l’inverse ici, j’ai vecu 1 an en ville et mon dieu horreur ^^ les odeurs, le bruit, les prix de fou pour un confort plus que limité quand on a des petits moyens! et en plus pas de bol j’etait dans un quartier ou j’etait meme obligé de prendre la voiture pour aller chercher le pain… les bouchons le soir pour rentré 20min pour traversé la ville bref une fois revenue a la campagne ( mais pas trop, 20km de la ville ) ca allait bcp mieux! plus de calme, plus de confort car prix bien moins elevé! la pharmacie a 100m le pain a 50m, ok le supermarché est a 15km mais meme a 1km il faut tout de meme prendre sa voiture!
    pour ce qui est des egouts, c’est obligatoire maintenant, rare sont les villages ou il n’y a pas encore de tout a l’egout! et les trajets voitures pour le travail sont tout aussi long!
    je pense que ca depend bcp de la façon dont on a envie de vivre

  • Sarah

    10 octobre 2014

    Bonsoir,
    Je suis née en ville et vers mes 5 ans mes parents se sont installés en pleine campagne. Je n’ai pas du tout aimé ce changement. J’ai dû partir faire mes études en ville et puis j’ai décidé avec mon conjoint d’ouvrir un petit resto dans la ville la plus proche du village de mes parents. Ville qui reste un gros village.. Comme je ne suis pas native du pays et que mon ami est italien nous sommes rapidement devenus les hommes a abattre. Chaque idiots méchant du coin essais de nous faire couler le resto. Des combine de fils a papa du crus, le réseau campagne qui tourne a plein régime pour nous faire partir. Ville ou campagne situ sorts du lot les gens te méprisent.

  • Maryam

    11 novembre 2014

    C’est très proche de ce que je ressens ! Tu as vraiment bien décrit ma situation… Sauf que pour moi ce n’était pas un rêve, mais une contrainte. Là où je suis il n’y a même pas de montagne, uniquement des terres agricoles à perte de vue. Et des gens très prudents, peu sociables (même les moins vieux).

  • Jeanne

    16 novembre 2014

    Bonsoir, j’ai très fort apprécié votre article parce que je vous comprend, Je vis une expérience semblable.
    J’ai toujours vécu en ville, y compris des grandes villes d’Europe telles que Madrid ou Barcelone, toujours en vacances dans des métro-mégapoles (New York, Londres, Venise, Lisbone). J’ai également toujours voyagé seule, notamment en Amérique Latine.
    L’année dernière, à 33 ans (résurection oblige), après un licenciement abusif, j’ai décidé de rejoindre des amis en Sardaigne, dans un petit village de 450 habitants pour monter un projet agricole. Il m’a fallu 6 mois pour comprendre et me faire comprendre en italien. J’ai ensuite rencontré un homme charmant, du village, né à Milan et résident dans ce village depuis 9 ans. Ses parents sont originaires de ce village. Comme moi, il avait toujours vécu en ville avant, il a beaucoup voyagé, toujours travaillé et de plus il est émancipé. Dans ce village, il n’y a pas de boulangerie, il faut obligatoirement faire 9 kilomètres pour trouver du pain local (pain plat, non levé). Donc j’ai commencé à faire mon pain moi-même! Avec mes amis, nous produisons presque tout ce qu’on mange (fromage, huile d’olive, fruits et légumes).. C’est bien beau me direz-vous? Mais après? On va danser où? Si je veux me faire un kebab, c’est l’excursion! Je n’ai pas de voiture personnelle, juste celle de mon homme ou celle du projet. Moi qui ai toujours été le type de femme indépendante et organisée, j’ai l’impression ici de devoir me faire assister en permanence. Les amis avec qui je travaille sont italiens, sont très bien intégrés. Moi, même après un an de vie ici, je ne suis toujours pas bien intégrée au groupe de gens de mon âge. De plus, cette image de la femme moderne ici c’est pas très répandue. Je ne partage pas grand chose avec les habitants, les conversations m’ennuient et je n’arrive pas à faire semblant de m’intéresser. Mais je suis amoureuse de cet homme que j’ai rencontré et j’aime mon travail. Mais ma vie sociale est un désastre et mon autonomie limitée. Avec cet homme, on voudrait faire des bébés. Mais j’ai peur de rester encastrée dans ce village à vie. Je lui ai fait part de mon inquiétude, il comprend mon point de vue mais lui ne souffre pas de problème d’intégration. Il est le petit dernier d’une grande famille bien cotée dans le village. Je lui ai proposé de partir vivre plus près de la ville, rester sur l’île (qui est superbe) mais changer de mentalité et retrouver une sorte d’intimité urbaine!

  • Fabien

    24 novembre 2014

    Bonjour,

    Je viens de lire cet article avec beaucoup d’intérêts, car j’ai décidé depuis de long mois déjà que je voulais aller vivre (habiter et travailler) dans la campagne profonde.

    Mon rêve serait d’aller vivre dans le secteur de Florac (Causse Méjean, ou de Sauvettere) dont je suis tombé amoureux. Du moins la Lozère ou la Haute-ardèche.

    La ville m’insupporte au plus au point (ses bouchons, ses pollutions, ses autochtones…etc provoquent chez moi un un stress énorme…De moins en moins vivable). J’ai eu la chance grandir dans la campagne Vauclusienne avec les oiseaux qui chantent, les lièvres et les renards dans les champs de mes voisins. A cette époque, quand je devais aller chercher la baquette pour ma mère je faisais 3km de vélo et c’était un vrai plaisir. J’ai eu la chance de voir mes grands-parents dans la Drome faire leurs poules et leur potager ‘(ils étaient autonome alimentairement et aidaient bien mais parents en leur donnant quelques cagettes. Le centre commercial c’était pour eux exceptionnel …genre acheter le dernier Mario Bros II pour leur petit fils préféré.

    Actuellement, je vis à Salon de Provence, bref c’est loin d’être une grosse ville oppressive mais c’est déjà pour moi le maximum tolérable.

    Travaillant à Vitrolles (périphérie de Marseille) en qualité d’ingénieur depuis 12ans (quasiment le grade le plus bas – « Ing 2.1 -Conv Syntec »), je n’ai pas eu d’autre choix que d’acheter un petit 55m2 sur 25 ans de crédit il y a 6 ans . Ma paye d’ingénieur ne permettant pas d’acheter plus prés une surface équivalente….pour le même prix il est possible d’obtenir un villa caussenarde déjà restaurée de 100m2 avec environ 3000m2 de terrain…largement suffisant pour faire son potager et ne pas être dérangé par ses voisins

    Au final, j’ai fais 5 ans d’étude supérieur, pour faire 70km de voiture A/R 5j/7, travailler plus de 40h semaine dans une boite de cons, payer de impôts de malade en tant que célibataire propriétaire d’une cage à lapin en Provence.

    Mes hobbies sont la randonnée, l’alpinisme et photographier la faune sauvage (chamois, chevreuil, cerfs…etc)…tous les week-ends où il fait beau je les passe en montagne ou moyenne montagne. J’y bivouac même en hiver.

    Bref la ville et notre société de consommation, où chacun court à toute vitesse sans vraiment savoir où il va, j’en peux plus….Vivement, que je puisse réaliser mon projet. Le plus dur étant de trouver l’activité professionnelle que j’exercerai la bas. C’est pas les idées qui manque…juste la conviction de devoir en faire un plutôt que l’autre.

    • Fabien

      24 novembre 2014

      Désolé pour les nombreuses fautes d’orthographe…je ne m’étais pas relu.

    • Cris

      26 avril 2020

      Bonjour Fabien, je lis ce fil et tombe sur votre commentaire. Je réfléchis à m’installer dans la région de Florac. Avez-vous finalement franchi le cap ?

  • Sebplasma

    18 mars 2015

    Super, ça me fait bien marrer tous ces commentaires. Il faut dire que le ton de l’article est tout à fait engageant. C’est vraiment rigolo de lire tous ces gens qui ne se retrouvent pas à la campagne. Mon cas est hypothétique : je me dis, avec ma femme, que nous aimerions avoir du terrain et proposer des activités locales, afin de tirer un peu de revenus de notre lieu, mais aussi pour le faire vivre. Cela étant, quand j’y pense bien, je vois bien que les gens que je croise à la campagne sont dans d’autres habitudes de vie et que j’ai pour ma part vécu toute ma vie à la ville. Alors, je me trouve face à un dilemme tout à fait cornélien : au vu de la situation économique et de ma propension à ne pas chercher d’emploi mais créer le mien, vu les coûts des choses en ville, etc, la campagne ça m’attire : retaper, faire un beau jardin, des balades, des festivals même ! Mais, les gens, ils sont où à la campagne ? Pas au bar du coin, parce que le bar du coin il est à pétaouchnok et ça fait chier d’y aller. Ça me fait marrer parce que je continue de croire que cela deviendra de toute façon inévitable d’avoir de la terre quelque part, mais je préfère la vie en ville. Solution : avoir les deux ! Ouais, mais faudrait être un peu plus riche… Bon, ben tant pis, pile ou face….

  • Anaïs

    21 août 2015

    Honnêtement je ne te comprend pas (mais respecte ton opinion), pour moi la ville est un cauchemar : pollution environnementale, sonore et visuelle, des publicités vantant luxure et avarice à chaque coin de rue, des gens pressés, malpolis, qui ne te tendrais même pas la main si tu étais au sol. Je n’ai que 17 ans et pourtant je sais déjà ce que je veux et ce que je voudrais plus tard : habiter à la campagne. Mes parents disposent d’une maison de vacances en Haute-Saône et je peux t’assurer que je ne me suis jamais autant sentie chez moi tout en étant étrangère à la région. Calme, aucune pollution lumineuse, c’est un pur bonheur de s’allonger dans l’herbe le soir et de regarder les étoiles, tout est verdoyant de vie, des animaux domestiques comme sauvages gambadant dans les près et dans les jardin. Des activités géniales : parapente, vole en ULM, rafting, promenade à cheval ou à dos d’âne, randonnée, camping, et bien d’autre… Après je ne te comprend pas bien concernant la nourriture. Dans mon optique, quand on habite ce genre maison (possédant un grand jardin) on fait pousser ses propres légumes, fruit etc… On fabrique son propre pain et on élève ses propres animaux (poule pour la viande et les œufs frais chaque jours, cochons pour la viande, chèvre pour le lait, etc…)

    • Camille

      5 novembre 2020

      Bonjour à Anaïs,
      Je tombe sur ce site et sur ton commentaire en faisant des recherches sur la vie à la campagne. Je suis en train d’écrire un scénario de court métrage sur un jeune homme de 20 ans qui ne veut pas quitter son village et je recherche justement des témoignages comme le tien ! est ce que tu vis à la campagne aujourd’hui comme tu le voulais il y a 5 ans ? n’hésite pas à m’écrire si tu tombes sur mon message.. Merci !

    • Steph67

      10 novembre 2020

      Tu vois moi ca me fait pareil quand je vais a la campagne. Cest vrai que pour se garer il y a moins de soucis. Mais il s’y passe jamais rien. Tu va dire le calme le grand air pas d pollution..ect..
      Mais je pense que l’on se lasse très vite.
      Maintenant habiter en plein centre d’une ville cest pas top. Juste en périphérie cest l’idéal. A la campagne deux choses me dérange. Le manque de commodités et loisirs + les transports en commun pour les enfants et la mentalité des ruraux..
      Et a l’heure d’aujourd’hui vivre a la campagne nest plus intéressant financièrement. Km . Cantines transports scolaires. Déplacement loisirs l’eau est également plus cher a la campagne.
      Si votre maison est un peu plus grande que la moyenne il y a forcément plus de chauffage. En additionnant tout ca ..
      D’autant plus que la taxe d’habitation va disparaître.
      Quel intérêt de s’isoler. En sachant que lorsqu’on prend de l’âge vaut mieux rester le plus pret possible des commodités ou dune ville moyenne ou grande..

  • Marina

    3 septembre 2015

    C’est intéressant de lire vos commentaires : nous sommes en train de réfléchir à déménager pour acheter une maison ou un appartement avec mon ami et franchement c’est dur de trancher ! Gros dilemme pour beaucoup de trentenaires non ? Nous vivons à Lyon, j’ai grandi à la campagne, lui a toujours vécu ici mais il a très envie de pouvoir faire des bbq et d’avoir des poules ! Nous sommes tous les 2 travailleurs indépendants donc nous n’avons pas besoin de prendre la voiture pour « aller en ville » tous les jours. Pourtant je me demande si ce n’est pas un brin utopique car nous n’avons pas de gros revenus et le prix de l’essence me fait peur ! Même si l’idée est de vivre en produisant le maximum de nourriture, potager et poules – nous n’avons pas encore d’enfants mais cela se présentera- je me souviens avoir un peu souffert de l’isolement en ayant grandi dans un village de 600 habitants. Les parents servent de taxi pour aller voir les copains, aller au cinéma, à la bibliothèque tout est à 15-20min en voiture c’est usant et coûteux. Ou alors il faut réussir à trouver un lieu qui ne soit pas sinistré ni un désert médical, et possède une vraie vie sociale. Par rapport aux dépenses d’énergie j’étudie la question de mon côté en potassant des livres et aussi avec un architecte, il y a des solutions : poêle à granules, pompe à chaleur etc. Le tout c’est d’arriver à y voir bien clair dans ses envies, un test préalable comme louer une maison ne serait peut-être pas mal avant de faire le grand saut ou revenir à l’endroit initial…

  • Patrick

    8 septembre 2015

    Je suis bien de cet appartement

  • Patrick

    8 septembre 2015

    J ai vecu 10ans a la campagne magnifique maison…je travaille a lyon et cette maison a 30 klm de lyon..suite a une separation.il est difficile de vivre seul a la campagne et surtout en maison..j ai pu me lancer sur l achat d un appartement 5 klm du centre ville un appartement avec un parc de 6 hectares super…il est vrai pas de jardin mais un balcon ou terrasse de 25 m2 sur st foy les lyon au soleil avec le cafe du matin au calme tres belle vu sur lyon et transport bus tcl..pour se deplacer.a 15 mn du centre ville ..et ne pas oublier pour profiter de sa maison il attendre le soleil environ 3 a 4 mois dans l annee..alors que l appartement est tres agreable pas de soleil alors la sortie sans voiture est possible…je termine je ne me vois pas a 50 ans seul a la cambrousse…bon courrage a vous tous

  • Marion

    12 octobre 2015

    Tous ces avis m’intéressent : avec mon mari, nous songeons à faire une demande de mutation pour la campagne normande afin d’élever nos trois enfants dans d’autres conditions. Toutefois, ayant toujours vécu en banlieue parisienne (aisée, ça joue), j’ai un peu peur de la douche froide à l’arrivée et, surtout, des difficultés d’intégration, autant pour moi que pour les enfants. En banlieue parisienne, tout le monde vient de partout et, finalement, c’est facile de se faire des contacts. Dans une région où reviennent les gens qui sont nés là, j’ai un peu peur. Après, j’ai tout de même une (petite ) partie de famille qui habite en Normandie.

  • Claire

    12 octobre 2015

    Salut Marion,
    Je pense que le changement va sûrement être assez radical, et c’est normal. D’un autre côté, passer de la ville à la campagne, c’est beaucoup plus sain pour toute la famille. Moi qui vis depuis deux ans dans un petit village de 400 habitants au fin fond de la Sardaigne après avoir passé 6 ans en plein centre de Barcelone. Et j’ai encore du mal à m’adapter. Mais ça dépend des caractères.
    Si je peux me permettre un petit conseil. Avec votre famille, avant de jeter votre dévolu sur un village ou un petit bourg en particulier, renseignez-vous à l’avance sur la quantité d’enfants qui fréquentent l’école, la fréquence des transports en commun, une boulangerie et du pain frais à proximité, etc. Ici l’école vient de fermer, pas assez d’élèves. Les enfants doivent désormais aller à l’école au village d’à côté. Visitez éventuellement le village. Y a-t-il beaucoup de maisons abandonnées – vides ? Si c’est le cas, les propriétaires sont-ils disposés à vendre ou sont-ils attachés à leur patrimoine familiale qu’ils ne lâcheront pour rien au monde ? Les campagnes avoisinantes sont-elles exploitées ? Quelle moyenne d’âge ont les habitants ? Présence d’une banque, poste… ? Voyez-vous poindre à l’horizon la possibilité de changer d’activité (p. ex : investir dans une vieille batisse à rénover et en faire un B&B)? Comment serait-elle perçue par la population locale ? Etc.
    Moi, je suis partie parce que je voulais vivre à la campagne, pas pour aller vivre en Sardaigne. Quelle est votre réelle priorité ? La campagne, la Normandie ou les deux ?
    Voilà, c’était juste pour réagir à votre commentaire qui était très éloquent par rapport aux questions que, en ce qui me concerne, je me suis posée un peu trop tard.
    Après, rien n’est irréversible. Pour terminer sur une note positive, vivre retiré de la polution et du brouhaha urbain a beaucoup d’avantages. Apprendre à vivre dans une petite communauté est très enrichissant et le monde rural est doté d’une faune et d’une flore fantastiques !
    Bonne journée à vous
    Claire

    • Marion

      12 octobre 2015

      Effectivement, vous pointez des points importants : pour ma part, je souhaiterais vivre dans un bourg où il y a toutes les structures scolaires jusqu’au collège, avec, ce serait le petit plus, la présence d’un ram (il y a 2 bourgs ainsi à proximité de chez mes parents qui, eux, vivent en pleine campagne et, franchement, ça me semble difficile avec 3 enfants et deux activités professionnelles qui n’ont rien à voir avec l’agriculture).
      Ce qui me pose plus problème, c’est que je ne peux pas vraiment prévoir mon point de chute : a priori, pour nous, ce serait la manche ou l’orne, petit bémol : je ne connais que la Manche Sud, qui est la partie la plus demandée !!! Autrement dit, nous risquons fortement de nous retrouver ailleurs.
      Depuis que mes parents sont installés, je n’ai pas trouvé les gens particulièrement froids. Ils ont même des voisins plutôt très chaleureux. Toutefois, je ne souhaite pas vivre dans un coin où l’habitat soit trop dispersé car j’ai vraiment l’habitude de « croiser » du monde en allant chercher mes filles à l’école ou en allant à la boulangerie.

      Il est certain que nous sommes deux à aimer la nature. Nous favorisons les activités de plein air de nos enfants et nous adorons les balades. Après, je me dis qu’il va falloir concilier changement radical, avec un tout petit bébé et activité professionnelle. C’est surtout là-dessus que je m’interroge et que je cherche à me renseigner auprès de personnes qui ont tenté l’expérience.
      Il est certain que vivre à la campagne a ses avantages mais j’ai peur de m’illusionner et de trouver le retour à la réalité très dur : je ne serai pas en vacances tout le temps, il me faudra gérer mon temps (comme en région parisienne, en fin de compte), m’organiser et, cerise sur le gâteau, faire en sorte que les plus grands enfants trouvent leur place, eux aussi, dans cette nouvelle vie.

  • Mlle C.

    13 octobre 2015

    Bonsoir à toutes,

    J’ai trouvé cet article particulièrement intéressant, car je voudrais moi aussi déménager à la campagne. J’habite à Dijon, coincée avec des voisins bruyants partout, pourtant je suis dans une jolie résidence où je paye plus de 500 euros les 40m2 avec garage. J’ai écumé toute la ville pour trouver un logement où mes voisins ne seraient pas une gêne mais pas moyen. J’ai grandi dans une petite maison dans un hameau de 50 habitants, pas l’habitude d’entendre marcher, taper au dessus de ma tete.
    J’arrive un peu à bout de la ville, j’aime la proximité, pouvoir aller acheter mon pain, mes clopes et mes bouquins à moins de 10 min à pied. Mais j’ai l’impression que sans argent, on peut dire adieu à la tranquillité. Alors je me demande si cette proximité vaut ma tranquillité…
    J’ai grandi à la campagne, on faisait 23 km pour aller au supermarché ou à la boulangerie, et ca n’enlevait rien au plaisir au contraire… Mon père se réveillait à l’aube et venait me demander en chuchotant si j’étais levée. Je sautais dans un blouson et des chaussures et on partait chercher le pain pour ma mère et mon frère restés au chaud. Ces petits moments avec mon père, ce plaisir de se taper la route alors que des boulangeries plus proches mais moins bonnes étaient sur notre chemin, manger le premier pain au chocolat tout chaud, sortant juste du feu… C’était magique… Des fois les trajets aussi ça vaut le coup, je crois que finalement campagne ou ville, le tout c’est d’être avec la bonne personne et de profiter du moment présent…

  • Mothu

    13 octobre 2015

    bonjour, cette article datant de 2013, est très instructif, vraiment, je suis née à la campagne, la vrai, isolé du bourg lui même environ 4 ou 5 kms, première petite ville 9 kilomètres, paysage merveilleux entouré de bois et de prairie ou broute quelques vaches et chevaux, un voisin marrant,
    bref, questions loisirs, lorsque j’étais gosse rien, à part la nature observation d’oiseaux, animaux etc, lorsque mes amies venaient ce n’était pas au quotidien, je m’ennuyais, c’était affreux, j’ai grandi, je me suis mariée , des enfants et j’ai voulu m’installer toujours à la campagne mais dans une petite ville avec un groupe scolaire jusqu’au collège, des voisins, des activités diverses. mon enfance n’était pas qu’ennuyeuse, j’ai développé le gout de la simplicité, toute activité en ville est pécuniaire, ou à la mode, faire les courses est un sport pour petit et grand,
    je n’aime pas faire les courses alimentaire ou autres surtout le samedi, je déteste avoir des activités cultures à la mode, nuit des musées, je me cultive quant je veux (de préférence quant il n’y a pas grand monde, je pose une journée de temps en temps) j’adore me rendre en ville (paris, les villes de ma région) quant vous autres les gens de ville vous êtes sur la côte, il n’y a que les touristes, les arnaqueurs (voleurs, etc…) et moi
    j’ai un ami qui vis seul, n’a pas de famille en ville, mais il considère que de vivre en ville, c’est de vivre à fond sa vie dans un dynamisme urbain, être seule en ville c’est être avec plein de monde et à la campagne c’est la vrai solitude ! toujours pas saisie ou il veut en venir?la vie à la campagne s’est être isolé,de tout un trajet en bus, vous rigolez, ?!! ceux sont les collectivités qui payent, la ou il y a 20 personnes, il n’aura pas 30 bus par jour (pas du tout d’ailleurs), nos impôts règle tout cela, la ou il y a peu d’habitant il y a moins d’impôts, donc moins d’infrastructure de lieu culturelle etc…. surtout un dernier conseil, n’acheter jamais un bien quant il fait beau, mais plutôt dans une ambiance terne, triste, hivernal sans soleil, la nature, peu donner le cafard aux gens de ville,
    c’est triste l’hiver en ville, mais les lumières artificielles, font que la ville est pleine de charme
    il n’a pas d’éclairage artificielle, quant c’est lugubre, c’est lugubre (moi j’adore je rentre une soupe devant la cheminée et la télé !)
    lorsqu’après une journée pénible, ou rien n’allais vous vous taper des heures de routes sous la pluie, que les poubelles sont sur la route, que vous voguez de galère en galère votre adoration de la vie géniale à la campagne va s’étioler, en ville la poubelle s’envole , c’est le concierge de votre immeuble qui se démerde il est payé pour cela ce ou cette boniche !, la ce sera vous la boniche,
    pour des raisons de sécurité (toujours mystérieuse) nos éboueurs prennent le poubelle sur le trottoir et uniquement dans le bons sens !

  • Marion

    13 octobre 2015

    Mothu, si j’ai bien compris, vous habitez dans un bourg avec groupes scolaires et infrastructures sportives et culturelles.
    Pour moi, qui viens de banlieue parisienne, je peux vous assurer que c’est déjà la « campagne ».
    Nous avons bien sûr des avantages indéniables à vivre en ville. Toutefois, toutes les villes ne sont pas toujours propres (et même les banlieues favorisées de la région parisienne n’échappent pas au problème, on maudit alors la mairie, les grèves d’éboueurs sont de vraies catastrophes). Quant aux banlieues défavorisées – je connais bien, j’y travaille – c’est la catastrophe niveau propreté et ramassage des ordures !

    Quant à la solitude en ville, elle existe aussi, malheureusement, et beaucoup de personnes âgées en sont les victimes, milieu favorisé ou non.
    Effectivement, je crois que, ville ou campagne, partager sa vie avec des gens qu’on aime est important pour se sentir bien.

    D’un point de vue personnel, ce qui me fait pencher pour la campagne, c’est 1 ) les enfants, 2 ) la perspective de vivre un peu plus au contact de la nature et des saisons (là, je sais que c’est plus compliqué quand le travail et les horaires s’en mêlent) 3 ) la perspective d’avoir un peu plus d’espace chez moi et, éventuellement un bureau pour mon travail professionnel et personnel. Si nos mutations ne fonctionnaient pas, nous nous retrouverions à 5 dans 70 m2 et là, c’est sûr que je pourrais m’abonner au travail sur le canapé ou le lit (ce que je fais déjà, avec une certaine efficacité).

    Par ailleurs, je déteste tout ce qui est shopping et, depuis l’arrivée des enfants, nos loisirs culturels ne seront pas moins nombreux dans un bourg que dans notre banlieue aisée (j’ai chaque jour conscience d’avoir de la chance d’habiter dans un coin aussi préservé en région parisienne).

  • BB

    17 octobre 2015

    La campagne ou la ville, telle est la question qui ressort de tous ces commentaires.
    Pour rien au monde je n’habiterai dans une grande ville, trop bruyant, trop pollué, trop stressant, pour rien au monde je n’habiterai dans un coin perdu de la France.
    J’ai passé une partie de mes vacances jusqu’à 15 ans dans un hameau, entouré de champs et de bois et ou la plus proche maison était à 1 km. Toute petite ça passait bien mais alors en grandissant, quelle horreur, l’ennui, la solitude, c’était 15 jours très difficiles.
    Mes parents ont habité un petit village de 2000 habitants ou c’était aussi assez ennuyeux mais à 2 km à pieds, je pouvais atteindre une ville, commerçante ou il y avait un peu de vie dans les rues principales, peu, mais mieux que la campagne de mes parents entourée de champs et bois.
    J’en suis à mon 6 e déménagement et je suis actuellement dans un petit village de 2600 âmes, avec une gare à 5 mm qui me relie à Paris en 35 mm, j’ai une moyenne surface, je suis malheureusement près d’une route principale bruyante, sans voisins bruyants, les précédents des vrais cas soc. sont partis. Néanmoins, je me considère mi-campagne/mi-citadine, en ville avec toute commodité non, à la campagne loin de tout non.
    Il me reste juste à m’éloigner de la route, de voisins bruyants et je serais à l’endroit qui me convient le plus après 48 ans et 6 déménagements faits dans un rayon de 10 km, jamais partie plus loin.
    Je me sentais une vrai paysanne pour les parisiens et une vrai parisienne pour les gens de la campagne, mais en fait dans toutes ces critiques, ces jugements des uns et des autres, je suis moitié l’une, moitié l’une, je vais oser le dire, je suis équilibrée parmi des déséquilibrés, trop l’un ou trop l’autre.

  • PowerDad

    19 octobre 2015

    Ma petite famille vit dans un village de 400 habitants éloigné de tout. Voiture pour faire le moindre truc, pas de commerces, bus pour nos ados pour aller au collège etc…

    C’est clair que vivre à la campagne présente de nombreuses difficultés d’organisation et d’adaptation, surtout pour des personnes n’ayant connu que la ville. J’ai passé toute mon enfance à la campagne, ma femme a vécu à la ville. Pourtant aujourd’hui c’est elle qui apprécie le plus de vivre à la campagne 😉

    http://familypower.fr/index.php/2015/10/16/ce-que-je-vois-dans-mon-jardin/

    Je pense que cela reste tout de même le meilleur endroit pour y élever des enfants, surtout lorsqu’ils sont petits. Ensuite lorsqu’ils sont ados c’est plus difficile…

  • Le Tarot Des Filles

    22 novembre 2015

    Intéressant à lire…J’ai vécu des années à Paris, puis Boulogne Billancourt mais je suis née « en liberté »…En 2011, j’ai poussé ma famille à déménager…et je ne regrette pas! Nous sommes partis à 40 kms de Paris, dans un ravissant village classé de toute beauté, très bien pourvu en commerces variés (alimentaires, fringues et décor) où je peux faire mes courses à pied. École et collège à pied pour les enfants, 35 ans de Montparnasse en train. Alors oui, il y a quelques inconvénients, je prends plus ma voiture mais c’est peu par rapport à la qualité de vie…

  • Mmlv

    4 janvier 2016

    je vis la même situation à quelques détails près:
    -famille recomposée aussi mais avec 7 enfants, (4 chiens, 5 chats, etc)
    -nous sommes aussi à 4kg de la première boulangerie et 20km du premier supermarché

    Nous c’est l’inverse: nous aimerions un coin encore plus isolé, nous avons un seul voisin proche, et c’est déjà trop (même s’ils sont sympas) nous voudrions vivre en pleine nature en respectant celle-ci, en utilisant le minimum de polluant
    nos enfants étant encore jeunes, nous sommes obligés de ne pas vivre trop loin des écoles, et des autres….
    mais si la santé nous le permet , plus nous serons loin de tout, mieux nous serons!
    c’est vraiment une question de gout je pense
    mais ce que vous décrivez est vrai, il n’y a rien à faire !
    et pourtant si on le désir, il y a en réalité toujours à faire, et jamais d’ennui, tout dépend si l’on veut tuer son temps en l’occupant par de l’animation, ou si l’on veut vivre et créer, découvrir et se rendre utile….

  • Nurse Mama

    20 janvier 2016

    Bonjour, je lis ton article qui date de 2013 à priori et tu as peut être vendu ta maison depuis ? J’aurai pu écrire exactement pareil. On est un couple de jeunes 30aires ex parisiens qui voulaient voir autre chose et surtout un peu plus de calme et de vert. Nous avons un petit de 3 ans et un bébé qui arrive bientôt. Bref après 6 mois super à Merignac pour la transition on a acheté à 15km de Libourne une belle maison en pierre type girondine … Et voilà on déchante tellement. Ça fait 6 mois qu’on a acheté et on veut déjà partir … On pensait être préparés mais en fait non ça nous soûle de devoir prendre la voiture pour aller chercher du pain dégueulasse dans la boulangerie du village d’a côté car bien sur zéro commerces ds notre village de 400hab… Cette impression d’être en décalage avec nos voisins … Pas de fibre optique internet ce qui est gênant car mon conjoint est graphiste Freelance et travaille de la maison … Devoir se taper de la route pour tout faire …les potes ne viendront pas on le sait ou alors une fois et ensuite on sait que ça les soulera … Donc d’ici 18mois on revend et on rachète à Merignac / Haillan / Pessac et tant pis si la maison ne sera plus aussi grande et si on a Pas
    Un terrain immense … J’ai eu besoin décrire l’autre jour sur mon blog pour évacuer https://nursemama1983.wordpress.com/2015/12/01/et-si-on-setait-trompes/

  • La-pendule

    21 janvier 2016

    Salut,

    je vois que des gens commentent encore 3 ans après cet article donc pourquoi pas ^^

    C’est amusant car quand je lis cet article, je me rends compte que moi qui me suis toujours imaginé citadin, je n’en étais pas du tout hein…

    J’ai grandit dans une commune semi-rurale de la banlieue parisienne vers la Seine-et-Marne, un truc paumé sans aucun commerce, avec un seul bus de la RATP qui ne desservait la commune que toutes les 2 heures le samedi.

    Pour aller au lycée à l’époque, donc « à la ville » (pas de lycée dans ma commune, fallait aller dans la grande ville de banlieue la plus proche), fallait prendre un car scolaire spécial, bref, tout comme à la campagne, mais pas loin de Paris, un peu étrange.

    Du coup, je n’aimais pas cette vie avec rien autour de moi et c’était une lutte pour me rendre à Paris : fallait prendre le bus qui passe jamais pour aller vers une autre ville de banlieue plus grande pour prendre un autre bus qui m’amenait à une station de RER qui m’amenai enfin à Paris : il fallait 1h30 de transport en commun…

    Une fois à Paris, LA ville en France, je m’extasiais et je me jurais que j’habiterai en plein Paris plus tard, que j’étais un pur citadin, et chaque week-end j’allais sur Paris et j’y passais mes journées !

    Puis vint le jour ou j’ai eu mon propre appart, en plein Paris… place de la République, à côté du canal St-Martin, voisin du tristement célèbre bar « Le Carillon ».

    J’ai tenu 1 an et demi jusqu’à… la dépression.

    Au début je prenais le métro pour aller travailler à la Défense, puis j’ai fait une overdose de transports en commun surchargés, j’ai fini par y aller à vélo quotidiennement, mais j’ai fait une overdose de circulation parisienne désastreuse avec aucun respect nulle part en risquant ma vie chaque jour, la voiture, pas la peine d’y penser à Paris (de toute façon j’avais pas le permis à l’époque), bref, chaque trajet me stressait au plus haut point, puis tout ce monde…

    Alors oui, une fois arrivé dans LA boutique que je cherchais, je me félicitais du fait qu’il n’y avait qu’à Paris qu’on avait tout sur place, qu’on trouvait absolument tout, mais au final, j’allais combien de fois chercher un truc exclusivement trouvable à Paris ? Finalement, je commandais plus sur internet que je n’allais dans les boutiques, puis quand on a pas beaucoup de sous, on ne fait pas les boutiques, Paris ou pas.

    Alors les vrais citadins passent leur vie dans les boutiques juste pour flâner, premier indice : je ne partage pas cette envie, je ne suis peut-être pas si citadin que ça ? Moi les boutiques c’est quand j’a besoin d’un truc, c’est tout !

    Oui mais sur Paris, il y a la culture ! En 1 an et demi j’ai donc fait… 1 musée, le Louvre pendant les journées du Patrimoine.

    J’ai du aller à Beaubourg 2 ou 3 fois quand j’habitais dans ma commune rurale de banlieue, au musée Grévin une fois et j’avais fait le Louvre 2 fois avec mon collège, en fait j’allais beaucoup plus dans les musées quand je n’habitais pas sur Paris, une fois qu’ils sont sous mon nez, je n’y allais plus, j’avais d’autres choses à faire dans ma vie quotidienne, et comme je ne prévoyais pas de « sortie sur Paris » puisque j’y vivais, ben je prévoyais ni expo, ni musée.

    Y a les cinés, ça oui, j’avais une carte illimitée, ça c’est LA chose dont j’ai profité à fond pendant ma vie parisienne, mais c’est tout.

    En fait, je passais la plupart de mon temps dans mon appart, et quand je sortais, c’était pour quitter Paris pour aller faire du vélo… dans la nature… Autrement dit, je me tapais presque 2h de sortie de Paris + traversée de son immonde banlieue (je n’ai rien contre ceux qui y habitent, j’en ai fait partie, mais les barres d’immeuble et les lotissements de pavillons urbains, y a plus sympa comme paysage pour une balade à vélo…) pour profiter de la campagne (oui, il y a de la campagne en île-de-france, y a même 70 % de campagne dans cette région contrairement aux idées reçues !)

    Donc ça m’a amusé de lire dans cet article à quel point c’était fastidieux de se rendre à la ville quand j’ai trouvé tellement fastidieux de me rendre à la campagne depuis Paris pour pouvoir respirer 😉

    Bref, au bout d’un moment, après avoir fait le tour de tous les quartiers que je voulais découvrir à Paris (une fois que je les ai vus je les ai vus quoi..), me rendant compte que je ne passais pas ma vie dans les boutiques, que je sortais jamais dans les bars parisiens (j’ai recommencé à sortir dans les bars une fois en province, comme quoi…), que je ne mettais jamais les pieds dans une expo ou dans un musée, mais que je me tapais tous les inconvénients de la ville (traversées de rues, circulation étouffante, oppression du monde partout, appart tout petit au 6 ème sans ascenseur), j’ai fuit Paris et sa région pour m’installer… à Nantes.

    Je me suis dit que c’était comme Paris, mais à taille plus humaine. Et en effet, de la verdure partout, moins de monde, l’accès à la campagne très rapide, le tout avec des bars et des boutiques, puis même des musées et des expos (dans lesquels je ne vais toujours pas).

    Mais au final, là encore, je me suis rendu compte qu’habiter en centre-vile m’oppressait : sortir le dimanche matin en short pour aller courir et me retrouver directement en face des passants, ça m’a oppressé de suite.

    Du coup, direction un quartier hors centre ville : le calme d’un petit quartier paisible avec le centre à 10 min à pieds, le rêve ! Ben en fait, encore trop urbain pour moi : au final je ne vais pas beaucoup dans le centre-ville et mon quartier fait plus quartier mort que quartier tranquille : il y a rien mais sans compensation genre beau paysage puisqu’on est quand même en pleine ville, du coup, c’est mort au milieu des rues, des maisons et de quelques résidences.

    Puis est venu notre premier enfant : obligé de déménager puisqu’on avait qu’une chambre dans notre appart : direction… la banlieue de Nantes !

    Une petite maison de ville sur cour dans un quartier sympa, on a même un petit jardin pour la première fois !

    Oui voilà, un « petit » jardin.

    Sorti de notre cour style hameau très agréable, c’est à nouveau les résidences, les rues pleines de maison, mais pas un chat dehors : la ville dortoir par excellence.

    Alors on est à 10 min à vélo du centre ville de Nantes et à 10 min en transports (une ligne de tram passe à 2 min de notre maison, j’ai une voiture depuis mais on ne peut pas se garer dans Nantes donc pas d’intérêt pour aller au centre-ville), du coup on va dans le centre ville quand on veut.

    Ben au final, j’y vais une fois tous les 3 mois quand j’ai un truc précis à aller acheter… et j’y vais quand mes potes organisent une soirée en ville, une fois par mois environ, beh oui, fini la chouille tous les samedi soir, j’ai 2 enfants à présent…

    Donc au final, je vais presque jamais en ville, ma commune dortoir est ennuyeuse au possible sans compensation : du gris partout, du bitume et des briques (et des tuiles, car on est au sud de la Loire).

    Mon rêve à présent : quitter l’agglomération nantaise pour m’installer dans le vignoble, dans une commune de maxi 5000 habitants, moins si possible, à 30 km de Nantes.

    Pour avoir de l’espace, pouvoir sortir sans voir du béton partout, une maison avec vue sur vigne comme dans cet article, j’en rêve !

    Le pain à 3 km ? Bon pour ma part, à 3 km, je laisse ma voiture au garage, j’y vais à vélo, 3 km à vélo c’est à peine un quart d’heure, pour le reste, ben quel reste en fait… les services « pratiques » quotidiens genre La Poste, la banque, etc., tout est à côté de mon travail et ouvert le midi, donc je fais tout le midi, pour les courses, je ne trouve pas ça dingue de faire 20 minutes de voiture, d’autant qu’aujourd’hui, j’achète souvent les légumes, les œufs et la viande dans une ferme à 20 minutes… mais vers la campagne.

    Reste les activités : et là encore, je me rends compte que je ne suis pas citadin pour un sous au final. Mes activités sont : aller sur internet sur mon ordi (bon, oui, les connexions sont moins bonnes à la campagne, mais là ou je suis aujourd’hui, j’ai une connexion digne d’une connexion de campagne, donc j’ai fini par m’y faire), regarder des films ou lire des bouquins (donc pas besoin de la ville pour ça), faire du sport (vélo, natation et course à pied, pour le vélo et la course à pied, la ville est simplement parfaitement contre-indiquée, et pour la natation, là il faut une ville, j’ai la chance d’avoir une piscine à côté de mon travail, et je vais déjà dans celle-ci alors qu’il y a une piscine plus proche de chez moi, donc ça ne changerait rien) et je sors certains samedi soir, et pour ça, je suis prêt à prendre la voiture jusqu’à la périphérie, puis le vélo pour continuer jusqu’au centre-ville.

    Après, nous avons un avantage : on se déplace souvent à vélo, et on est capable de faire de très longs trajets à vélo, donc chaque trajet est toujours très agréable, et on prend la voiture quand vraiment on part tous ensemble pour faire du chemin et quand doit transporter des choses, mais sinon, 15 km de vélo avec la remorque pour les enfants pour nous rendre quelque part, ça ne nous fait pas peur du tout 😉

    Comme quoi, ça dépend vraiment du tempérament et du style de vie recherché et c’est là qu’on se rend compte qu’on a tous des attentes très différentes !

    Mais la ville, moi j’en peux plus, j’en veux plus.

    • Emsiko

      19 janvier 2023

      Merci La-Pendule pour ce commentaire où je me retrouve à 100%, et surtout qui n’est pas manichéen et n’oppose pas schématiquement « les ruraux » (méchants et arriérés nous dit Joël un peu plus loin…) aux citadins. Je crois que les raisons d’une acclimatation meilleure dans tel contexte plutôt que tel autre tiennent à la façon dont on vit ses journées, et je trouve que tu fais les bonnes remarques, par exemple concernant les activités ou la culture (tout ce que la ville permet et dont on pourrait profiter puisqu’on y habite, sauf que… finalement on n’éprouve pas le besoin d’en profiter car nos intérêts premiers sont ailleurs).
      De cet aimable échange de points de vue, ce qui ressort selon moi n’est pas une opposition « vie à la campagne/ vie en ville », mais l’amertume que ressentent les personnes déçues (déception que je peux tout à fait comprendre, au demeurant) de ne pas avoir pu reproduire à la campagne ce qu’elles aimaient faire en ville.
      Selon moi, la question à se poser avant tout déménagement, est : « est-ce que ce que je fais de mon quotidien ici et qui me plaît, pourra s’inscrire dans le cadre de vie où je veux déménager ? ». Mais il faut répondre très très honnêtement à la question, et être capable d’abandonner un projet construit sur une vision faussée du futur quotidien.

  • Maryline

    25 janvier 2016

    oh comme ça fait du bien de voir que d’autres vivent la même chose que moi !!!

    on a quitté paris cet été pour la campagne (Blaye) et une maison avec jardin, avec notre petit garçon de 2 ans et notre petite fille qui allait naitre… on adorait paris mais on n’avait pas la place d’accueillir la 2eme et pas les moyens d’acheter plus grand. notre vie était super sympa, vie de quartier, potes à coté, on allait au travail à pieds mais notre besoin de plus grand et notre envie d’un jardin a pris le dessus. on a dit non à la banlieue, prêts à changer carrément de vie..

    au début c’est cool, il fait beau, on aménage, on fait des barbecues, on jardine, les potes viennent et puis après c’est l’horreur : la voiture pour tout, rien ni personne dans les rues, fini les restos, les terrasses, ici c’est le camion à pizza et le pmu, les gens habillés comme des sacs, un peu beauf, un peu plouc…

    et puis on est allés à bordeaux, c’était notre bouffée d’air, la ville, la vie, le monde, les gens bien habillés, la diversité…et on est surtout allés à paris, et là c’était le retour au bercail, la maison, notre chez nous, nos rues, nos voisins, notre ligne de métro !! d’un coup on s’est senti revivre : marcher vite dès la descente du train, passer son navigo, marcher dans les couloirs du métro sans même regarder les panneaux, être enfin dans la 4, sortir à simplon et se trouver presque en afrique, les mecs en boubou et tatane alors qu’il fait 10 degrés, l’odeur des boucheries hallal, et puis le trottoir d’en face, on passe dans un quartier un peu plus bobo mais quand même bien mélangé, une surprise à chaque coin de rue 🙂 , le soir on a mal aux jambes et froid aux mains tellement on n’a plus l’habitude de marcher dehors !
    voilà, nous on a quitté paris, nos potes et notre vie pour blaye et on regrette…mais on n’avait pas trop le choix…10ans à paris, 3ans dans le 18e (ma vie rêvée) et on ne peut plus l’avoir 🙁
    on se dit que bordeaux est plus accessible pour nous mais il n’y a pas nos potes et surtout, bordeaux c’est pas paris…

  • Lafleur

    28 février 2016

    Je cherche une solution à ma vie et je viens de tomber sur vos commentaires. Cela fait 2 ans que nous avons eu le coup de coeur pour une maison à la campagne, dans le Sud Ouest. Le rêve a duré, 6 mois ! Au début, tout le monde il est beau, tout le monde est gentil. Puis, les langues du voisinage se délient ; tu croise un voisin, c’est pour critiquer l’autre. Et tu n’entends que ça ! Nos voisins ne sortent jamais, ne quittent jamais leur campagne et ne s’occupent que de la vie des autres.Aucune ouverture d’esprit ! Au final, tu arrêtes de les fréquenter; de toute façon, tu n’es pas de chez eux- car c’est CHEZ EUX – et tu vis recluse dans ta maison que tu n’apprécie plus ! Je voudrais partir mais mon petit garçon se plait ici. Il a de l’espace pour jouer et une grande chambre.Nous ; on n’a pas d’amis, on reste à « moisir » dans notre maison car il n’y a rien à moins de 30km, juste une boulangerie à 10mn en voiture- et je fait l’effort d’y aller en vélo !!.Nous sommes arriver dans le département, il y a 9 ans et je n’y arrive pas ! Le peu d’amis que l’on avait à la ville, pareil, on n’habite trop loin et ne font plus le déplacement pour venir nous voir.Au début, les gens viennent pour voir la maison…. puis c’est tout ! JE DETESTE la campagne. J’ai besoin de sortir, rire, aller aux concerts, voir du monde qui s’amuse !! AU SECOURS !! je n’en peux plus ! Même mon couple en prend un coup !!

  • Marion

    29 février 2016

    Je vois que l’installation à la campagne est compliquée pour beaucoup.

    Pour ma part, c’était exclu de partir sans l’assurance du boulot à l’arrivée (pas envie de rester à moisir à la maison avec pas assez de sous , même si je peux aussi un peu travailler depuis la maison…). Finalement, notre mut ne marche pas. Nous regrettons mais nous allons essayer d’autres types de mutations (qui nous conduiront à une vie plus urbaine et je pense que ce n’est pas plus mal pour moi, d’autant qu’avec trois enfants, je ne me vois pas vivre en pleine campagne, ou alors juste à côté de chez mes parents, et je précise qu’une part de mon activité professionnelle – ma préférée et la mois lucrative-« apprécie » le calme et la solitude). J’avoue que j’avais peur des accompagnements constants et que cette peur ne me quitte pas tout à fait car nous allons devoir partir un peu plus loin en banlieue parisienne.

    La fleur : n’y a-t-il pas une solution à votre problème ? Pourquoi ne pas vendre votre maison pour trouver un entre deux ? Une ville moyenne par exemple ?

  • L'Intondable Des Alpages

    6 mars 2016

    Mon opinion à ce sujet est que c’est un problème comportemental. Typiquement, le citadin qui va a la campagne sans connaitre ce type de vie s’attend à ne pas rouler plus qu’en ville. Alors qu’à la campagne, tout le monde utilise un véhicule motorisé (ça peut être un scooter au lieu de la voiture). Les distances sont décuplées. Et de ce fait, tout est beaucoup plus calme et vide. Ce sont deux modes de vie totalement différents, dont les extrêmes ne sont habituellement supportés à long terme que par ceux qui sont nés dedans.

    Dans mon cas, c’est par contre un peu particulier. Né dans un milieu rural proche de Genève, qui est une petite ville, j’ai été habitué à beaucoup de campagne mais aussi à un petit centre-ville international. Seulement, à un moment j’ai commencé à développer une forte intolérance au bruit. Ajoutant cela à une vie introvertie que j’ai passé à 90% seul, j’ai besoin de beaucoup de temps totalement seul. Je ne peux donc m’imaginer pouvoir survivre dans une ville en permanence bruyante et active. Côté loisirs, la campagne n’offre pas que de la ballade. Le foot est un sport que j’ai remarqué être très populaire. Il est vrai que les bistrots sont souvent occupé par des habitués car c’est un point de rencontre important. Mais il y a aussi des clubs, bien que généralement petits, qui sont une autre occasion de rencontrer des gens. Du fait qu’il y a moins d’entreprises de service, les gens s’entraident aussi plus pour divers tâches. Et bien sûr, du fait qu’il y a beaucoup moins de transports publiques, l’autostop est une pratique assez courante. Par contre, il est un obstacle qu’il faut tenir en compte quand on emménage à la campagne. Les gens là bougent peu, voyagent peu, rencontrent peu de nouvelles personnes. Ils se connaissent généralement depuis leur enfance. S’intégrer parmi ces gens est souvent très difficile et on est généralement marginalisé. Selon le niveau de réclusion du village, on peut passer 50 ans dans un village et pourtant être encore « l’étranger ». Ceux et celles qui ont besoin de contact social souffrent beaucoup de cela et doivent faire un grand effort pour dépasser le stade de la simple conversation au comptoir. J’ai même remarqué que beaucoup se joue dans le simple fait de saluer les gens dans la rue. La réputation est donc un facteur très important. Alors qu’en ville, vous pourriez vous comporter un jour comme un cochon ou comme un saint, le jour d’après il n’en reste aucune trace.

  • Natacha

    12 avril 2016

    Intéressant de voir un article qui, 3 ans plus tard, suscite encore autant de témoignages. Plus qu’un séparation entre « citadins et ruraux » (lié à l’endroit où l’on a grandit), je vois surtout une différence de mode de vie ou de façon de vivre, probablement lié à des caractères différents des uns de et autres. Et le grand classique de gens qui n’ont pas assez réfléchis à leur mode de vie avant de sauter le pas (mais comme on dit, seuls ceux qui n’essayent pas n’échouent pas… et ne réussissent pas non plus. Donc essayer et rater c’est toujours mieux que de ne rien faire)

    Je vais apporter ma pierre à cet édifice déjà bien battis. J’ai 40 ans, 2 enfants dont 1 ado et 1 sportif (de compétition donc nécessité d’avoir plusieurs entrainement en club par semaine). J’ai toujours vécu dans des grandes villes dont 8 ans en région parisienne (petite couronne, bus RER tout ce qu’il faut et à 30 min du centre de Paris .. un cauchemar, ma pire expérience urbaine et bel et bien le seul endroit où je ne retournerais vivre que sous la contrainte!!!… et encore). Pour dire, je n’ai même pas mon permis? A quoi cela me servirait? être bloquée dans les embouteillages, ne pas trouver de place où me garer.. non merci, je préfère le bus, le tram (et le vélo pour tout ce qui est à moins de 5 km), après tout je vais bien plus vite au boulot en ville à vélo que en voiture ;). Et pourtant je me pose la question d’acheter ma future maison à la « campagne » (pas forcément un bled perdu mais peut être simplement une très petite ville genre moins de 10.000 habitants ou un village). Je me pose beaucoup de question et j’en discute beaucoup avec les enfants. Ma fille en a marre de la grande ville, à choisir elle préfère aller à la campagne. Et cela correspond effectivement à son caractère et son mode de vie, elle sort peu, préfère jouer sur son PC ou dehors dans le jardin (pas chez nous, on n’en a pas, mais chez mamy), elle aime sa tranquillité, ne sort pas voir ses copines. Mon fils ne fait pas encore la différence ville/campagne par contre il adorerait avoir un grand jardin pour y mettre une piscine (même gonflable) et un trampoline et une balançoire et …et .. et … Comme sa sœur il est plutôt adepte du jeu vidéo ou dans le jardin (ou au parc) que du multi-activité socio-culturelle (auxquels je ne les inscris plus de toute façon vu qu’ils n’aiment pas cela). Le problème c’est le club de sport, mais dans le cas où on serait dans une ville sans club adéquat la solution pourrait être de le mettre à l’école à coté de mon boulot, comme cela il va au club en ville où je bosse après l’école (et une fois au lycée peut être un sport étude avec internat mais on y est pas encore). Quand à moi étrangement je ne me suis jamais vu habiter loin de la ville, j’ai besoin de cet air pollué et de cette proximité mais en même temps pourquoi? J’y ai beaucoup réfléchit… beaucoup beaucoup? Est-ce pour les loisirs? non clairement pas, 8 ans en région parisienne je n’ai fait aucun musée, aucune expo, je ne suis même pas montée à la tour Eiffel, rien, nada. Pareil dans les autres villes: pas d’expo, rares musées, pas de théâtre ni de ballets, pas de concert, quelques spectacles du rue et carnaval, c’est tout. Est-ce pour les amis? Clairement non, j’ai tiré une croix sur les amis quand je suis allée en région parisienne (étrangement encore une fois ce sont dans les villes les plus peuplées que l’on fréquente le moins de monde). Que fais-je de mes WE ou de mes temps libres? du vélo, aller au parc, regarder des films, jeux de société, jeux vidéos, 1 fois par mois une sortie ciné/magasins/resto et accompagner mon fils à ses entrainements, comme ma fille j’aime ma tranquillité, je ne connais même pas mes voisins!. Donc qu’est-ce qui me retient? Je n’ai trouvé qu’une seule réponse: il faudrait que je passe mon permis! C’est idiot mais c’est vrai. Le seul mais pourtant indubitablement majeur élément qui m’accroche à la ville comme de la mauvaise herbe c’est le permis. Me voilà donc devant un choix difficile : la maison de mes rêves (et sa tranquillité) et le bonheur des enfants qui adorent jouer dans le jardin (mamy on n’y va pas tous les jours, c’est à 200km) mais devoir passer le permis, ou alors ne pas le passer et continuer de vivre dans un logement déprimant, qui ne répond pas à mes envies (moi aussi j’aimerais un grand jardin avec un grand trampoline :p ). Autant dire que si je trouve une maison de plus de 120m² avec plus de 1000m² de terrain et pour moins de 100.000 euros dans une grande ville je reste en ville bien sûr mais faut pas trop rêver)
    Bon ma situation ne sera pas la même que celle de l’article car je n’irais de toute façon pas me terrer dans un trou (et puis moi 3 km je prend le vélo!!!!! si je survis à la circulation en ville, je survivrais aux routes de campagne). Mais pour moi une petite ville c’est déjà la campagne.
    Nous n’y sommes pas encore et de toute façon avant d’acheter je compte passer par la case « location » quelques mois, au moins pour voir si je m’habite à l’absence de transport en commun à volonté, (le tram toutes les 4 à 7 minutes c’est le bonheur même si je ne le prend pas souvent en dehors du boulot), et passer mon permis.
    Dernière chose qui me manquera, ne vous moquez pas, c’est la vue que j’ai depuis mon appart … 6eme étage, l’arrière donne sur la voie ferrée puis sur une zone industrielle donc des usines, quelques maisons mais aucun immeuble avant des km, ce qui me donne un superbe horizon sur les montagnes (bon d’accord faut pas regarder les usines juste en bas, quoique le levé de soleil sur la plus grosse d’entre elle vaut le coup ^^), les montagnes au loin vont me manquer quand même un peu (pourtant je n’ai jamais été y faire un tour malgré leur « proximité » et n’en éprouve pas le besoin) mais de toute façon je dois déménager pour le boulot donc grand ville ou petite, je ne les verrais plus.
    Au final dans quelques mois j’aborde la première phase de test: habiter (en location) dans une petite ville (genre je ne sais pas, moins de 100.000 habitants peut être??? ne riez pas, c’est petit pour moi), et passer mon permis. Ensuite on verra.

  • Popa

    21 avril 2016

    Moi je suis revenu en ville à cause de la pollution (si j’avais su !) : les fumées de cheminée sont largement pires que les pots d’échappement. Pouvoir aérer plus de 8 mois dans l’année et ne pas vivre dans une odeur constante de cramé, c’est un luxe qu’on apprend en vivant à la campagne à apprécier.

    • Lucie

      23 novembre 2016

      « revenir en ville à cause de la pollution »
      et oui ! la pollution est aussi très présente à la campagne, on oublie trop souvent de le dire 🙂
      (certaines zones sont même plus polluées que les zones urbaines).
      L’épandage, les pulvérisations sur champs, les stations d’épuration…j’ai redécouvert le plaisir de laisser une fenêtre ouverte en revenant en ville.

  • Nicolas

    1 mai 2016

    Moi je vis au Canada(Quebec)et cet article dépeint tres bien comment la vie est differente en France(en europe en general).lorsque vous dites qu’en France une maison de 180 metres carré est considerée comme une grande maison …Au Canada c’est consideré comme une maison de taille moyenne sans plus.Moi par exemple je vis dans une maison de pres de 250 metres carrés avec un terrain d’un acre(4100 metres carrés)au bord de l’eau, et tout ca pour un 240 000 euros.Nous avons 3 autos et nous(ce qui est la norme)et il y a un village a 10km(5 minutes de voiture) de chez moi,ou il ya tout mais vraiment tous les sevices(3 epiceries,banques,pharmacies,magasins grandes surfaces,ouverts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7).
    60 km plus loin il y a Montreal (2 millions d’habitants)ou je me rends travailler tous les matins en voiture,c’est un traject de 45 minutes matin et soir.Au Canada en general 95% des gens ont une auto presque personne ne prends l’autobus ou le transport en commun(qui est inneficace de toute facon)seulement les etudiants et les pauvres prennent l’autobus….

  • Johanna

    16 juin 2016

    J’aurais pu écrire EXACTEMENT la même chose..!! la cuve de butane qui bouffe qui bouffe tous les mois!! ^^ ça fait un an que nous sommes installés, je suis devenu inactive au possible, je m’ennuie ferme. Je n’arrive pas à trouver du travail, j’ai perdu beaucoup d’amis, qualité de vie…bof, l’humidité est omniprésente dans les vieilles maisons, voiture pour du pain, voiture pour le médecin, voiture, voiture,…tellement écolo, mes voisins sont hyper sympas c’est sûr mais moyenne d’âge 80ans.Et j’en passe… Retour en ville pour bientôt, impossible de rester, je veux la Vie avec des gens! Même si les écureuils sont cools…

  • Anissa

    26 juillet 2016

    Je me permets d’écrire malgré la publication ancienne. Je suis avouer que cet article me dissuade d’acheter enfin je veux dire mes parents comme je vis encore chez eux. Nous sommes anti bruit et cela peut paraître bizarre mais même moi ainsi que mon frère et ma soeur ayant tous la vingtaine passé voulons d’un endroit tranquille. On a tellement déménagé à cause de voisins qui ne respectaient en rien le savoir vivre qu’aujourd’hui cela reste un problème qui s’amene souvent à table. Nous rêvons d’une chose: une belle maison loin de la population quitte à ce qu’il y ait des conséquences. On cherche tant bien que mal. Affaire à suivre. …

  • Mm07

    9 août 2016

    Bien je suis un peu dépité par votre expérience perso je viens en campagne je suis née en ville et bien ma vie au vert avec mes deux enfants et bien mieux petite école pas de classe surchargé super pour des enfants dyslexique il arrive à suivre sans problème puis faire son potager avoir c légumes gratuit en donnant de la bonne volonté couper son bois pour ce chauffé j’économise au bas mot environ 1000€ par ans d électricité avec ma cheminée en légumes j’économise environ 25€ par semaines au travail j’y suis assez vite les route son désertes ici puis pour le pain bien retour à la bonne vieille moto bécane qui soit dit en passant c bien plus rentable que la voiture les réparations coûte rien via internet car oui il y a internet en campagne ont trouvé les pièce de partout donc je ne voix pas en quoi sa vous à coûter plus chez il y a que des économies à faire à vivre en campagne avoir c poule faire c poulet c légumes son bois c de la volonté mes la vie et bien mieux de multiples dépense à économiser la fierté de soit les belle promenade les jolie plan d’eau sa c la vraie vie

  • Marguerite07

    30 septembre 2016

    ah la campagne! c’est cool pour les vacances et ceux qui sont né..eh encore! car au fond on s’ennui à la campagne, peu d’activité, peu de monde et surtout peu d’ambiance a part les vacances d’ete pour les vacanciers. je retourne dans une moyenne ville et je vous assure je regrette rien..je connais maintenant la campagne si peu utile pour les personnes qu’aiment le social…on s’ennui à la campagne quoi qu on dise..

  • Morsch

    30 septembre 2016

    La vie en campagne n’est pas de la MM qualité que là ville fini la pollution le stress etc donner à c enfants la joie de découvrir des animaux de ferme ex poules poussin etc visiter des ferme leur faire découvrir le savoir des anciens qui nous amène à la réalité pas à l industrielle ex ferme de fromage pas du babil sorti de l’usine le goût la nature tous sa n’a pas de prix après à vous de choisir vos campagnes ont dit pas une vieux hameau avec 10 habitants un vrais village campagnard avec une boulangerie la ville à 30minute pour y travailler puis fini la voiture en campagne Bonjour au bonne vieuille mobylette qui coût pas 1 radis en pièce et essence à ce qui on plus les moyens un koad c nikel aussi puis avoir l’aire frais c oeuf frais c légume à coter c pas la MM qualité de vie

    • Steph67

      10 novembre 2020

      En périphérie d’une ville moyenne ou grande
      Ont trouve également des produits frais.
      Plus que tu crois. Maintenant quand a la qualité de vie. Ou le confort. Les commodités cest du confort le GAZ de ville cest du confort. Les ciné théâtre bowling etc
      Cest du confort.. les transports en commun c’est aussi du confort.
      Elle est ou ta qualité de vie… les champs l’air pur le calme. Ce sont juste des clichés.
      Par contre côté pratique la campagne cest la misère.
      Et si l’on veut faire des bonnes affaires.
      Ce nest sans doute pas a la campagne..
      Pour ce qui est de la nourriture. Ont le sais faut un grand congélo quand tu vis a la campagne. Et quand tu vis en périphérie dune ville tu manges des aliments frais..
      Tellement on a le choix.
      Alors elle est ou ta qualité de vie…

  • Jane

    10 novembre 2016

    j’ai lu avec intérêt tous ces avis car le mien n’arrive pas à être clair; j’habite une superbe maison tout confort a la campagne depuis dix ans dans mon village natal ou je suis revenue pour etre proche de ma mère ,veuve ; je m’y plaisais après avoir vécu en ville depuis toujours jusqu a ce que je sois veuve a mon tour ; a 68 ans j ai envie de retourner en centre ville pour arrêter la voiture, et me retrouver des activités culturelles et sociales; mais vu les prix ça va être un 2 pièces bruyant et avec un ascenseur en prévision des problèmes de vieillissement ? je vais regretter le jardin , la beauté de la campagne mais trouver ciné et magasins à ma porte ;par contre j aurai plus d activités et de contacts;mes enfants vivent loin et regrettent de devoir quitter leurs souvenirs d enfance dans ce vaste endroit…. il faut choisir… c’est du stress!

    • Marion

      12 novembre 2016

      C’est sûr qu’il est difficile de quitter un endroit où l’on a des souvenirs.
      D’après moi, la vraie question est celle de l’isolement : vous dites vouloir plus de contacts mais arriver dans une grande ville n’est pas forcément facile. Même s’il est certain qu’en ville, il y a plus de commodités. En fait, je crois que c’est une question de préférence personnelle. Et il est vrai que, suivant les périodes de notre vie, on peut avoir des aspirations différentes.

  • Lucie

    23 novembre 2016

    Je n’ai pas lu l’ensemble des commentaires (ça en fait quand même beaucoup) mais quand je vois le nombre de clichés…

    Alors la ville, c’est la pollution, le bruit, le stress ?
    Et à la campagne, les seuls problèmes sont l’éloignement de tout et le manque d’activités ? (j’évite volontairement de parler d’activité « culturelle » qui sous-entendrait que les gens en milieu ruraux sont de gros ignares…)

    Ben dites donc…le mépris des citadins pour les problèmes des ruraux reste bien ancré à ce que je vois.
    Il y a, voyez-vous, une mentalité qui veut qu’à la campagne, on fait ce qu’on veut (ben oui, c’est la campagne !)
    Nous avons aussi le voisin qui met sa musique à fond h24 (et pas question de dire « j’appelle les flics », il n’y a pas de flics. C’est la campagne).
    J’ai abandonné l’idée de courir ou de faire du vélo : non, il n’y a pas de jolis chemins dans des forêts verdoyantes. Il faut passer dans le village ou aller directement sur les départementales (sans bas côtés, on risque sa vie à chaque voiture qui nous frôle).
    La circulation (indispensable, puisque tout se fait en voiture) est un vrai cauchemar : véhicules stationnés sur les trottoirs, en plein milieu de la rue, code de la route complètement ignoré (on ne le répétera jamais assez : à la campagne, on fait ce qu’on veut !).

    Ajoutez à cela les cambriolages fréquents (commerces en première ligne), les multiples chats et chiens errants (parce que beaucoup de citadins venant en campagne prennent des animaux, mais ne s’en occupent pas. C’est la campagne on vous dit !), les décharges sauvages (qui va verbaliser ?), les chasseurs qui viennent jusque dans les jardins, le vandalisme (oui oui. Vandalisme. Il n’y a pas que les jeunes de cités qui s’ennuient, les ados des campagnes aussi. Avec les mêmes résultats).

    Au final, je suis vite retournée en ville (et pourtant j’y suis née à la campagne).
    J’ai pu retrouver de beaux parcs verdoyants (revenir en ville pour avoir de la verdure, vous réalisez ?), reprendre le sport, reprendre ma voiture sans stress (je stresse moins de conduire en ville qu’à la campagne !), profiter des transports en commun, pouvoir être tranquille chez moi (je suis bien plus au calme dans mon appart que dans une maison de village, c’est triste à dire) etc etc…

    Je parlais tout à l’heure de ne pas faire passer les ruraux pour des ignares…mais il faut reconnaître un certain esprit de clocher. Un esprit assez fermé, obtus (vous verrez vite que la population rurale est composée de blancs, très français et très hétéro).

    Alors non, la campagne est bien loin de cette idée bon enfant, air pur, gens charmants et cadre de vie idyllique sur laquelle beaucoup de citadins fantasment.

    Mon témoignage est assez amère et acerbe, j’en ai conscience, et j’espère (ô combien !) que seul le coin paumé dont je suis issue connaisse ce genre de problème…mais j’en doute.

  • La-pendule

    16 décembre 2016

    Finalement j’y suis installé à la campagne depuis quelques mois…

    Et c’est le bonheur.

    Pourquoi ? Parce que j’ai trouvé MA campagne par rapport à MON caractère.

    Après je suis un peu surpris des clichés sur la ville, surtout en ce qui concerne l’anonymat, etc.

    J’habitais un quartier avec une petite rue en impasse, un peu comme un lotissement mais sans voiture qui rentre et que avec de vieilles maisons de ville.

    Tout le monde se connaissait et ça parlait parfois les uns dans le dos des autres, bref, une vie de village… mais à 300m de la limite de Nantes, à l’intérieur du périph et dans une ville à 4000 hab/km², bonne ville de banlieue.

    En revanche du béton partout, des voitures partout (sans piste cyclable) des trottoirs impraticables, des voitures garées dessus, puis des djeunz qui passent en hurlant dans leurs bagnoles ou sur leurs scooters…

    Puis quand je vais à Nantes même, je prend je ne sais combien de detours pour éviter les chasseurs de donateurs « vous avez 5′ pour l’association machin truc ??? », la mandicité à tous les coins de rue (j’aide autant que je peux à mon niveau sans être bien riche, mais se faire alpaguer toutes les 5 min pour savoir si on a pas quelques pièces, et ce quotidiennement, c’est lourd, pourtant je suis le premier à acheter de la bouffe en plus pour donner à la petite dame qui demande chaque fois devant mon lidl et qui me remercie chaleureusement…), puis le pire c’est la nuit, les djeunz bourrés parfaitement corrects de jour mais qui deviennent hyper lourds la nuit (passez seul en pleine nuit dans le quartier des bars à Nantes et croisez un groupe de potes bourrés, situation lourdissime garantie…), puis tout est payant, partout… Et encore, les toilettes publiques sont enfin gratuites….

    Ben aujourd’hui je suis dans mon hameau de 10 baraques à 5 km d’un village de 700 âmes et à 15 km de la plus « grande » ville du coin, à 35 km de Nantes, l’agglo locale.

    Je me disais que c’était bien que mon boulot soit en ville pour garder un peu de vie citadine au cas où, mais au final je vais à Nantes que pour le boulot et pour la piscine (et encore y a une piscine dans la petite ville de 10 km mais je préfère une proche du boulot pour y aller le midi), j’ai rien à faire en ville, je connais Nantes c’est bon, les animations sont toujours les mêmes, et les boutiques on trouve tout sur Internet avec plus de choix… Et surtout moins de monde… Et je préfère le ciné de quartier du village voisin que le multiplexe sans âme de la place du commerce… (Oui y a des cinés de quartier aussi à Nantes, je sais)

    Sinon je fais mes courses en vente directe de fruits et légumes et de viande à 2 pas de chez moi, même pas besoin de la voiture, et c’est sain, je mets plus les pieds en supermarché sauf pour acheter du shampoing ou du papier toilette vite fait quand je sors du boulot (10 min grand max) fini les courses interminables le vendredi soir…

    Et je peux faire des km et des km de vélo de route (vélo de sport, je parle pas de balade), y a pratiquement pas de voiture par ici, et quand il y en a, elle a largement le temps de me voir et de s’écarter, je peux aller courir dans les chemins de terre, y en a partout au milieu des champs.

    Mais surtout, ma maison est un peu à l’écart du hameau et je vois personne et c’est tout ce que je voulais : etre peinard chez moi, ne voir personne, faire ce que je veux chez moi, plus de galère pour ranger ma voiture dans la rue, je la mets ou je veux, je laisse mon jardin en bazar si je veux sans la critique des voisins de banlieue « c’est pas très ordonné chez eux ! », bref tout ce que les gens reprochent à la campagne je le vivais en ville alors qu’ici on me fout une paix royale et forcément : je suis seul (je dis je mais c’est avec ma femme et mes deux enfants qui sont super heureux également)

    Fini la ville pour ma part !

  • Gaga

    27 mars 2017

    Bonjour, Je suis pressée de lire tous les commentaires qui ont été laissés. Je voulais moi aussi témoigner. J’ai vécu à la campagne étant petite et adolescente je me disais que je retournerai y vivre plus tard pour fonder une famille… (ou vivre ma vie tout simplement) Sauf qu’entre ces deux étapes j’ai fait des années d’études dans des grandes villes. Les WE je voulais juste retrouver ma campagne pour me reposer… Et aujourd’hui j’ai 28 ans, j’habite en campagne quasiment dans la foret. Je le vis très mal malgré que le cadre soit idyllique! Je me sens super seule, je déprime, je n’ai aucunes vie sociale. Je crois que c’est les rencontres qui nourrissaient ma vie… Et la niveau rencontre c’est le néant. Peut être que je fais mal les choses, je ne vais pas trop vers les gens mais faut-il encore en trouver!!! Et la moyenne d’âge est bien supérieur à mon âge. Bref dans cet article je me vois complètement et pourtant j’adore la nature.
    Voila mon ressenti sur la vie à la campagne.

  • Pierre

    4 mai 2017

    Article intéressant et honnête, je pense que chacun a des envies différente selon l’âge et le mode de vie aussi. Personnellement même les villes de tailles moyenne me stress assez vite, pourtant je n’ai que 27 ans et pas de vie de famille ! Mais la pleine campagne je connais aussi, c’est parfois pas facile (et je te parle pas des village de bord de mer l’hiver en Bretagne, faut pas déprimer ! ) Le mieux en effet c’est un petit bourg en périphérie avec pas mal d’activité, mais comme tu dit les prix montent vite ! (sauf peut être en location). La j’habite dans un bourg au RDC rue passante, au final niveau bruit c’est pire que tout, comme quoi ça dépend de beaucoup de facteurs. En tout cas vous aurez testé, ok c’est du temps et de l’argent dépensé mais pas du temps perdu 🙂

  • Isabelle

    17 juillet 2017

    Voilà un article clair et sans fioritures sur la vie à la campagne qui est bien plus compliquée qu’il n’y paraît et certainement pas plus épanouissante qu’à la ville que nous avons quitté comme Diane pour vivre notre « rêve » au calme de la nature. En fait l’histoire de Diane ressemble à des milliers d’autres à quelques mots prêts et en tous cas elle est presque identique à la nôtre à cette seule différence que nous avons en prime les tracteurs qui dans un bruit infernal sillonnent la commune durant les 3 mois d’été. Là on ne parle pas des coqs, des poules, des cloches du village etc etc, non, là on parle des tracteurs qui passent à 6h du mat sans aucune précaution ..l’enfer ! pour le reste nous n’avons qu’un seul et unique objectif : quitter cette campagne qui n’est qu’un leurre et où après avoir « atterri » la réalité rattrape les illusions. Vivre à la campagne comporte en plus de tous les aléas fort bien décrits par Diane un autre soucis majeur : les « urbains » ou considérés comme tels ne sont jamais acceptés et si vous avez le malheur d’être un Parisien on vous considérera en plus comme un extra-terrestre. Le retour à la ville est pour nous le retour à l’épanouissement…et à la civilisation.

  • La-pendule

    17 juillet 2017

    C’est vrai que le bruit des embouteillages urbains, des travaux chaque été et des bourrés dans les rues chaque nuit c’est nettement plus reposant 😉
    Chacun son truc on est tous différents, jamais je retournerai en ville, mais tachons d’éviter les généralités, ici on a eu aucun problème d’intégration, on s’invite les uns chez les autres régulièrement, y a pas de généralité possible 😉

    • Isabelle

      18 juillet 2017

      Pour répondre à la Pendule (à qui d’autre part je conseille de se remettre à l’heure) le bruit des embouteillages urbains quand on y est confronté et c’est heureusement pas le cas de tous les citadins, ce bruit donc n’atteint jamais les 100 décibels des tracteurs polluants qui traversent certains villages à l’aube ou qui moissonnent sous vos fenêtres la nuit, autant le savoir tout de suite pour les aspirants au calme ! Enfants qui dorment ou pas ces charmants « paysans  » n’en ont cure. Je n’évoque même pas l’implantation frénétique des éoliennes un peu partout dans les champs. Deuzio: les travaux dans les villes sont autrement mieux gérés qu’à la campagne où on a la curieuse habitude d’ éprendre chaque été sur les routes un liquide goudronné recouvert de gravillons, c’est pas cher, ça abime les voitures c’est même dangereux mais l’impression d’entretenir les routes est là, pauvres routes de nos campagnes ! enfin nous n’avons jamais vu autant de « bourrés » qu’à la cambrousse et certainement plus que durant toute notre vie en ville. Jamais personne ne s’est baladé « bourré » sous nos fenêtres, ici OUI !. Les vides grenier, fêtes campagnardes et autres n’existent pas sans leurs stands « bière ou coup de rouge ». En fait il n’y a pas eu beaucoup d’évolution dans l’ouverture d’esprit par rapport à ceux qui s’installent « au vert » à l’instar de votre commentaire. Les citadins qui plus est « Parisiens » débarquant avec femme et enfants vont vite déchanter et c’est pourquoi nous avons décidé de retrouver la ville et ses….lumières dès qu’un poste sera à nouveau vacant, un poste au milieu de nos semblables.

      • La-pendule

        18 juillet 2017

        Pour vous répondre à mon tour, je pense que nous n’avons pas vécu la même campagne et pas vécu la même ville.
        Ce qui semble ne pas vous gêner en ville (le bruit de la circulation qui m’a personnellement rendu dingue, le bruit des travaux insupportables) est ce qui m’a rendu la vie insupportable en ville.

        Quant à la campagne, la où j’appelle à ne pas faire de généralités, c’est que je n’ai personnellement jamais réellement vécu ce que vous dite, à part les routes avec les gravillons mais j’avais exactement la même chose en ville, donc je vois pas trop en quoi c’est spécifique à la campagne.

        Vous semblez parler de la campagne de village, pour ma part j’habite loin du bourg donc je n’y mets pas souvent les pieds à part pour amener les enfants au bus scolaire, le boulanger passe directement à la maison, j’achète chez les producteurs qui ne sont pas installés au bourg mais dans des écarts autour, donc je connais surtout la vue de mon hameau d’une quinzaine d’habitants, personne n’y est jamais bourré, ou alors le soir chez eux mais comme ils sont chez eux je m’en rends pas compte contrairement aux étudiants qui hurlaient sous les fenêtres leurs chansons paillardes à 2h du mat’ (ici les gens dorment à 2h du mat’ en fait…).

        Les tracteurs j’en ai 2 qui passent devant chez moi chaque week-end le matin (la semaine ils passent quand je suis déjà au travail) et ça ne gêne absolument pas , c’est peut être pas le même style de tracteur, je n’en sais rien, tout ce que je sais c’est que quand ils passent (vers 10h), je sors ma tasse de café à la main leur faire un coucou et j’ai un grand salut avec un grand sourire en retour, bref toute l’ambiance que j’étais venu chercher ici.

        Ce même paysan qui a eu un souci avec ses vaches qui se sont barrées car il s’est loupé en fermant l’enclos, je l’ai aidé à led récupérer, c’était cool comme aventure, il m’a invité à boire une bière chez lui, on est même pas sortis bourrés 😉 juste un excellent moment !

        Mais comme je dis, c’est peut-être différent au bourg, j’en sais rien, j’y mets pas trop les pieds puisque j’ai rien de spécial à y faire, je suis venu ici pour être loin, le bourg y a trop de gens ça me gave (800 habitants).

        J’entends bien que votre campagne ait l’air affreuse, et je suis content de ne pas habiter ou vous etes, bon courage pour y vivre et bon courage dans votre recherche pour en sortir.

        Mais désolé de vous dire que ma campagne à moi est juste un bonheur et que je me sens revivre depuis que je suis ici.

        Vous êtes mal tombée, pas de pot.

  • Chris

    4 octobre 2017

    Bonjour Diane,

    J’ai quitté Annecy il y a 15 mois pour payer moins cher de loyer car les prix y sont exorbitants. J’ai choisi une petite bourgade de la même région. C’est joli. Mais qu’est-ce que je m’en fous, après quelques mois, que cela soit joli et (faussement) moins cher !

    Sans répéter tout ce que tu as dis, nous sommes aussi confrontés à la rudesse des gens. Pourtant je suis haute savoyarde depuis 1998… Mais dans ce bled, les gens sont des ours.

    J’ai été bénévole à la kermesse de l’école, entre autre, histoire de m’intégrer (et la comm’, accessoirement, c’est un peu mon boulot). Pas un merci, des tentatives de discussions échouées. Rien. « Tenez, coupez les gâteaux ! » C’est tout.

    Les gens ne se mélangent pas du tout aux nouveaux venus.

    Culturellement, intellectuellement, c’est limité. Pour ne pas dire mort. Côté sujet de conversation, ça se limite à l’essentiel « j’ai planté des tomates, j’ai fait du ciment, il fait beau ». Ou aux ragots. « Vot’ voisine elle s’est fait faire un bébé on sait pas trop par qui. » Pas que je sois une grande intello, loin de là, mais ça reste peu stimulant, des gens qui n’ont rien à dire sinon chier sur le voisin.

    Pour sortir, rien. Il faut que j’aille à 30km de là (l’aller) pour espérer faire quelque chose. Sans parler de grandes choses, hein.

    Côté enfant, le mien est en CE1, et veut repartir. Même pour lui, l’endroit est limité. La campagne pour nos enfants, c’est comme tout, il y a des avantages et des désavantages. Le jardin, la nature, même les enfants n’en profitent pas 12 mois par an.

    Je me sens privée de vie sociale. Il y a un mois, en soirée sur Annecy, je rencontre une dame qui me dit « Ah vous aussi vous habitez là bas ? Mais on y meurt ! Impossible de s’y faire des amis, rien ne se passe, les gens sont spéciaux. » Et c’est comme ça que j’ai su que beaucoup de gens qui ont atterri là bas comme moi se dépêchent de déménager ou reviennent sur Annecy pour avoir des loisirs et une vie sociale.

    Je paye moins cher de loyer mais plus cher d’essence. C’est plus dur de se chauffer ici qu’en ville. L’endroit est plus froid l’hiver que la ville, et une maison est toujours plus coûteuse à chauffer qu’un appartement de la même superficie avec des voisins autour. Au final, je ne gagne rien. Et quand je dis que je vivais sur Annecy, je dois préciser en périphérie, pas dans les centres villes où on sent le gasoil et où on entend ronfler son voisin, lol.

    Le médecin… En 15 mois, impossible d’avoir un généraliste. Je retourne sur Annecy voir le mien. Il ne faut pas être dans l’incapacité de se déplacer ! Pour moi qui suis célibataire avec un enfant, être malade n’est pas simple quelque soit celui de nous 2 qui est malade, là où ça n’était pas problématique en ville.

    Occupation des gens ici : marcher ou faire du vélo. Ouais, j’aime bien, un peu, pas tout le temps. Enfin comme toi quand tu expliques que ça va 5 minutes.

    Bref. J’ai des amis de partout. Et je n’ai jamais été si seule qu’ici. La campagne peut sans aucun doute avoir son charme et des bourgades supers avec des gens sympas, je n’en doute pas. Reste que ça n’est pas qu’une question de logistique mais aussi une question de rapports humains. Dans certains endroits susbsitent la mentalité du « on ne se mélange pas. »

    Les commerces. Ici, il y en a. Mais plus cher qu’en ville pour la même qualité (oui je sais c’est dur pour les petits commerces, mais pour nos portes monnaies aussi. Et puis je ne parle pas que des locaux, le carrefour market du coin ou le marchand de chaussures et de vêtements coutent une blinde pour pas forcément mieux). Au final pour plein de choses, retour à la case départ.

    Bref. Il en faut pour tous les goûts. J’ai grandi en campagne et n’avais pas souhaité y rester. J’ai pense qu’avec l’âge, le prix des loyers, mon regard aurait changé. Il changera sûrement quand certaines mentalités changeront.

  • Stéphanie

    17 octobre 2017

    Oh j’aurais teeeellement pu écrire mot pour mot la même chose. Surtout le « rentabiliser les déplacements » que je sors tout le temps :))

    Et là je suis en mode partir dans une ville de taille raisonnable mais ville quand-même, vraie ville, pas ville de Province à une heure de tout ce qui est VRAIMENT intéressant.

    Je vois que l’article a été écrit il y a 4 ans, dis-moi que tu as accomplis tes projets de déménagement ! Bises

  • Flo77

    19 octobre 2017

    merci beaucoup pour ce retour d’expérience très intéressant sur le déménagement à la campagne que de plus en plus de français choisissent.

  • Mila

    20 novembre 2017

    Bonjour, je pense que vous n’êtes pas tombés au bon endroit. Même si votre experience doit certainement refléter un bon nombre de lieux trop excentrés, il y a ailleurs d’énormes avantages à être ‘à la campagne-pas-trop-trop-loin’ : certains lieux comme le mien, sont beaucoup plus sécures que si j’habitais en ville à un quart d’heure, le budget essence n’explose pas, j’ai toutes les commodités et transports à 1 min de chez moi, etc etc. Je suis située pile entre Nîmes / Montpellier / la mer, et franchement c’est le top. Economies assurées ici 😉

  • Dave

    17 décembre 2017

    Vivre à la campagne a beaucoup d’avantages. Il n’y a presque pas de pollution. Il n’y a pas beaucoup de voitures donc il n’y a pas d’embouteillage. La vie est plus saine, l’air est pur et la vie est moins chère qu’en ville.

  • MONNIER

    26 janvier 2018

    Bonjour Diane,
    Que ton témoignage est drôle, authentique et conscient. MERCI !!! j’ai hérité d’une maison en pierre dans le Jura. Je me suis interrogée longtemps, j’ai encore des hésitations sur le fait de la garder ou la vendre. Même cas de figure que ta maison dans le Bordelais. Paysage sympa, proche de la rivière d’Ain mais pas de commerce à moins de 10 ou 12 kms, pas de bus. L’isolement total. Ce qui nécessite une voiture et des kilomètres dès que tu veux te nourrir, te soigner, te distraire, pour scolariser les enfants… De plus, pour ma part, des travaux importants. Eau, chauffage, électricité, sont à faire. Je te rejoins sur bien des points. Il faut penser, également, aux finances et à la vieillesse. Est-ce que ma retraite sera suffisante pour entretenir ce bien et comment ferai-je, isolée, pour me déplacer pour subsister ? Sans compter que si tu as un souci avec un voisin, tout le village est informé et des tensions se créent avec d’autres. Très peu pour moi. La campagne oui, mais un minimum urbanisée. Je te souhaite une belle continuation. Florence

  • Seb

    31 janvier 2018

    Bonsoir,

    Je viens de tomber sur cet article et c’est drôle car je pense exactement l’inverse.

    Je suis un pur citadin, Lyonnais de souche et je ne retournerais sans doute jamais en ville ! Depuis que je suis à la campagne j’ai retrouvé des valeurs, fais plein de connaissances et même si je dois prendre la voiture ce n’est pas cher payé par rapport à la qualité de vie que j’ai !

    Et je ne parle même pas des tarifs des logements qui permettent de vivre plus sereinement !

    Vive la campagne et les vrais valeurs !

  • DIABI MOCTAR

    13 mars 2018

    interessant.
    Si quelqu’un a une maison de campagne a faire don.
    Je suis preneur.

  • Lolo

    7 mai 2018

    Et bien moi j’ai hâte de m’éloigner de la ville. Au bout d’un moment on arrive à saturation, trop de véhicules, trop de monde, trop d’agitation et trop de bruit, ça peut vite devenir très perturbant et stressant.

    Sans compter le gris partout, le manque de verdure, c’est tellement monotone, en été à la limite ça passe mais alors l’hiver c’est déprimant et sans âmes.
    Les règles de savoir-vivre tendent également à disparaître, les gens sont speed, tous préoccupés par leur petites personnes, tout le monde fait la gueule etc etc etc…

  • Marie Claire ETIENVRE

    13 novembre 2018

    L’idéal est une petite ville de 50 000 habitants. On peut habiter dans un quartier qui ressemble à la campagne et aller au centre à pieds. Par contre être obligé d’aller acheter ses cigarettes en voiture, là, je pense qu’on peut en profiter pour arrêter de fumer….car si on veut habiter à la campagne, c’est bien pour respirer non ?

    • Kate

      27 juin 2022

      oui c’est l’idéal et ce que j’aimerai mais c’est aussi dans ce contexte que les prix sont les plus haut ! et surtout les petites villes attractives sont devenus inabordables depuis le covid…

    • Emsiko

      19 janvier 2023

      😉 😉 😉 ça me fait rire (gentiment hein, je ne suis pas dans la moquerie, juste dans le sens des mots) de lire « petite ville » pour une ville de 50 000 habitants (dans le contexte de ce fil de discussion). C’est comme les panneaux « village étape », concept sûrement imaginé dans un bureau parisien, vu que beaucoup de « villages » en question ont entre cinq et dix mille habitants. J’ai même vu qualifier Saint Malo de « village » :-)… Il y a pourtant tout un panel d’appellations, allant de hameau à métropole, en passant par village, bourg, commune, ville… Si vous prenez Saint-Lô par exemple, vingt-mille habitants, pour moi c’est une « ville moyenne ». Une «  »petite ville » sera par exemple Pornichet (hors saison hein, pas en été ou ça triple ou quadruple de population !). Mais cinquante-mille habitants, non je ne dirai pas que c’est une « petite ville » (sauf si je viens de Sao Paulo :-)). C’est « une ville », tout simplement, et si je dois parler de sa taille, je me contenterai de donner une fourchette de nombre d’habitants.
      Mais encore une fois, je dis tout ça avec le sourire, et sans doute parce que je suis « une provinciale », avec les échelles de valeur que ça sous-entend… 😉

  • Alex

    16 novembre 2018

    Une semaine que j’ai échappé aux griffes de cette foutus campagne…
    Et j’ai l’impression de revivre, finis les 16 km de routes sinueuses (ALLER !) pour les courses, finis l’heure et demis de trajet si tu veux une ampoule spécifique, finis les 3 euros la salade…

    Finis l’ ambiance ‘petit village’ ou tu n’a pas de vie privé…

    Ah, oui certes, il y a moin d’espace en ville, mais c’est le retour à la civilisation !
    Enfin une vrais mediatheque, un cinéma, une piscine, des bus, des resto…
    La campagne, c’est bien, c’est beau, à 3km d’une ville ! Pas isolé à 80km d’une ville, et complètement bloquer par la neige de décembre à avril…

  • Chris

    15 décembre 2018

    J’avais fait part de mon expérience il y a un an. Je suis la personne qui avait quitté Annecy pour la campagne. Nous avons enfin trouvé à partir, nous déménageons au printemps. Nous aurons fait 2 ans et demi ici. Et je n’ai pas de commentaires plus encourageants à laisser 1 an après mon premier post. Nous avons tenté de participer à plein de choses, de nous adapter, mais c’est rester la même ambiance, la même vie, la même chose. Les producteurs locaux, c’est bio, c’est bien, c’est bon, c’est surtout 3 à 4 fois plus cher. Les loyers sont moins chers mais ce qu’on paye autour fait qu’au final on dépense pareil ou davantage qu’en ville (nous c’est davantage). Donc moi qui étais venue pour économiser, je dépense plus qu’à Annecy. Nous connaissons un peu plus de monde (au bout de 2 ans, dit !!!) mais c’est toujours limité en conversations et toujours autant de gens qui ne se mélangent pas. Du coup, ça ne change en rien notre vie, on aura personne à inviter à déjeuner demain. Aujourd’hui, un samedi d’hiver, on ne sait pas quoi faire, hormis les corvées de la maison et des ballades à pieds… Je suis devenue extrêmement sédentaire depuis que je vis ici. Moi qui marchais, bougeais, je ne fais plus rien. Car dans un endroit où l’on est seul pour quasi tout, quel plaisir de marcher toujours seul, etc ? Bref, j’attends ce retour en milieu plus urbain (sans pour autant parler de vivre dans des grandes villes comme Paris) comme un gamin attend son cadeau de Noël ! Comme l’écrit Alex au dessus, fini l’heure et demie de trajet si tu veux une ampoule spécifique, fini les 3 euros la salade, fini l’ ambiance ‘petit village’ ou tu n’aw pas de vie privée sans pour autant avoir d’amis. 2 ans et demi de dépenses étouffantes et de retraite monastique vont s’achever ! Où en êtes vous des années après votre article ?

    • Elaine

      10 mai 2023

      Je me retrouve dans vos propos. Ancienne citadine, à la campagne depuis 2020, et je survis grâce aux réseaux sociaux sinon je craque. D ailleurs je me prépare à partir avec les enfants mais mon conjoint un vrai gars de la campagne veut y rester. Cela devient un vrai dilemme qui risquerait de détruire notre vie de famille. Je regrette l’avoir suivi dans cette aventure.

  • La-pendule

    15 décembre 2018

    Ben nous ça va faire 2 ans en janvier qu’on est au milieu des vaches, et on changerait pour rien au monde. Chaque fois qu’un ami m’invite en ville c’est une corvée, rechercher une place de parking pendant 1/4 d’heure, payer sa place de parking à des prix fous, ou alors se garer en périphérie et vivre le bonheur d’être écrasé dans les transports en commun au milieu des gens suants ou faisant la gueule, payer pour tout, pour chaque loisir, ne pas réussir à s’entendre à cause du bruit incessant de la circulation automobile, bref, plus ça va, plus ce sont eux qui viennent, car eux, ils aiment venir, alors que nous, on aime pas y aller ^^

    • Chris

      16 décembre 2018

      Ici aussi tout est relatif. Un citadin y vivant prendra ses pieds ou son vélo, pas systématiquement sa voiture. Et toutes les villes ne sont pas des grandes villes avec transports en communs transpirant. Je n’aime pas non plus les villes écrasantes. Un endroit à taille humaine, c’est bien.

      • La-pendule

        16 décembre 2018

        Ah si les gens t’entendaient 😉 malheureusement les gens prennent leur voiture en ville pour faire à peine 2 km dans les villes a taille humaine (jusqu’à 15 000 habitants), je sais, quand j’y habitais je militaire pour la place du vélo, mais c’est peine perdue.

        Et en général il y a très peu de transports en commun dans ces villes, donc c’est voiture partout, tout le temps, comme à la campagne en fait.

        Les gens qui prennent les transports en commun, c’est dans les métropoles qui pour le coup ne sont plus du tout a taille humaine, la c’est comme ceux qui expliquent que la campagne ça peut être difficile, faut vraiment aimer vivre dans ces métropoles…. J’ai habité au centre de Strasbourg, Grenoble, Lille, Angers, Nantes et sur le canal St Martin à Paris et je pourrais clairement plus vivre en métropole aujourd’hui.

        • Val

          10 août 2023

          Jusqu’au jour où le maire, qui a décidé ça en catimini avec les promoteurs, va vous imposer un parc éolien juste sous vous fenêtres…

    • Emsiko

      19 janvier 2023

      La-Pendule j’aime vos interventions. Et puis tout cet échange, où les points de vue sont pourtant très opposés, se déroule dans la courtoisie, et donc c’est amusant de voir comment une même chose peut être perçu si différemment. Mais vous avez déjà fort bien expliqué cela dans votre premier commentaire, que j’ai d’ailleurs salué.

  • Alex

    15 décembre 2018

    Ah, ça oui, pas de place à trouvé ni à payer en campagne, je suis pleinement d’accord…
    À côté de cela par contre, si tu paye, l’essence, le chauffage, la nourriture bien plus cher qu’ailleurs !
    Depuis un mois j’ai ré découvert le plaisir de manger du poissons frais, parce que je n’avais que du congelé dégoulinant d’eau depuis dix ans…
    Le poisson en fait, ça a une vrais consistance et un vrais goût, on aurais tendance à oublié…
    C’ est un exemple, ce matin je m’achète des biscottes, de la farine et des yaourt, habitué que j’étais, je m’attend à 5 ou 6 euros (au moins !), bilan :1,85 euros !

    Ouais, un beau paysage par la fenêtre ça manque…
    Mais tout les inconvénient à côtés, non, pas une secondes !

  • La-pendule

    15 décembre 2018

    Lol mais dans quel coin vous habitez pour avoir des prix pareil ?

    Ben désolé pour vous, ici les prix sont normaux, bon courage, votre coin donne pas envie je confirme 😉

    Et je paie pour ma part mes factures de chauffage bien moins cher qu’avant, le bois revenant bien moins cher que le gaz de ville, c’est incomparable, nous on a fait des économies 🙂

    Quant a l’essence, avant chaque week-end obligé de mettre les vélos dans sa voiture pour sortir, aujourd’hui on sort directement à vélo ça nous revient beaucoup moins cher.

    Évidemment si vous avez des divertissements urbains l’idée était plutôt saugrenue de choisir la campagne…

  • Annabelle

    16 décembre 2018

    Moi j’habite un village de 385 habitants dans l’Aisne au cœur du vignoble champenois j’ai eu le même sentiment en venant vivre à la campagne, il y a des avantages et des inconvénients : cela fait un peu plus de 4 ans que j’y vis et pour une femme célibataire de 40 ans ce n’est pas facile du tout, moi je venais d’une jolie commune dans les Yvelines calme avec beaucoup d’espaces verts ses 9000 habitants, sa base de loisirs, qui faisait un peu village à 40 km de Paris, j’habitais dans un appartement de 45m2 en location, avec une bonne boulangerie à 20 mètres de chez moi, le centre-ville à 10 minutes à pied avec de petits commerces de proximité. (J’ai beaucoup cherché un bien à l’achat mais trop cher pour ma bourse) j’ai dû m’éloigner pour trouver une maison avec un jardin pour pas trop cher.
    Les voisins même s’ils sont gentils à part bonjour, bonsoir je n’ai pas grand-chose à leur dire, je les trouve un peu neuneu pour certains et curieux.
    A la campagne pas de vie sociale, je passe une grande partie sur les routes, pour acheter une baguette environ 2 à 3 Km, faire le moindre de déplacement il faut sa voiture, à la longue ça devient pesant, quasi tous les commerces dans la ville la plus grande qui est Château Thierry à 15 km de mon village sont fermés le dimanche, et même en midi et deux en semaine, pas grand-chose à faire.
    Mes amis ont déserté au début tout beau tout nouveau, les barbecues les apéros ça y allait tous les étés puis plus rien.

    Ce que j’ai pris beaucoup sur moi pour m’intégrer car j’aime beaucoup partager, échanger, le dimanche, la communauté dans l’église où je vais (de moins en moins) ce qui devait être un lieu de chaleur et de ressourcement est devenu pour moi à la longue comme un fardeau, les femmes célibataires ne sont pas invitées dans les familles, j’ai l’impression qu’elles sont vues comme des proies, d’éventuelles croqueuses d’hommes mariés, (quand je dis que je suis célibataire sans enfant on me dit quoi avec des yeux ronds? Tu n’es pas mariée tu n’as pas d’enfants à ton âge) je suis déçue. J’ai voulu m’inscrire dans un club sportif mais tout est fermé après 19H30 donc je me suis rabattue sur Paris.
    Si on veut trouver tous les grands magasins il faut aller sur Reims ou aller en région parisienne à Marne la Vallée, ou revenir sur Paris, encore des kilomètres au compteur, en hiver c’est l’ennui total en tout cas pour moi, il faut gratter son parebrise dès que cela gèle.
    Je me réveille tous les matins vers 5h pour aller bosser à Paris à 8heures et retour vers 18H30/19h du lundi au vendredi je suis hyper crevée. Près de 2h matin et 2h le soir de trajets quand tout fonctionne bien sinon plus par moment.
    Je trouve que la vie n’est pas beaucoup moins cher qu’en région parisienne, excepté les loyers et l’achat d’un bien immobilier, les haricots verts achetés sur Paris, dans le 16ème étaient beaucoup moins cher que dans ma campagne hallucinant ! Le prix des clémentines est de 6,80 € en marché bio à la campagne du jamais vu !
    Pas de bus pour relier les villages excepté les cars scolaires, encore la voiture le budget essence explose.
    Du coup en plus de mon travail je fais presque tout sur Paris : le médecin, le dentiste, les sorties les restos car pour trouver un médecin (ils vous disent qu’ils sont surbookés, ils ne prennent plus de patients) ou un spécialiste faut s’y prendre des mois à l’avance et encore faire des kilomètres pour en trouver un.
    Bonne nouvelle cette année, j’ai pu me faire de jolies et succulentes tomates variétés anciennes et des aromates : les joies du jardin et pour les peines sont la taille quotidienne de l’herbe, des fleurs, au début je donnais à un jardinier à le faire, mais après ça me faisait encore un budget. J’aime bien jardiner ça me détend mais tout faire toute seule c’est un peu épuisant !
    Je me donne encore un an pour aviser et ne pas m’enliser car tout compte fais je me suis habituée au calme c’est un luxe mais à quel prix ! Pour les rencontres c’est le point mort à part les loosers je n’ai rien vu. Même si mon temps de trajet est long, en tout cas je me vois mal travailler dans ma campagne en plus d’y habiter, et revenir entre midi et deux devant son assiette très peu pour moi la vie monacale, j’ai pensé prendre un chien mais j’ai peur que lui aussi s’ennuie grave toute la journée au vu de mes horaires.
    En conclusion, pas facile la vie à la campagne pour une célibattante

    • Chris

      16 décembre 2018

      Je me retrouve beaucoup dans ce témoignage. Si tu étais seule avec un enfant comme moi, à 40 ans, au lieu d’être seule tout court, ça serait pareil 😀

  • Alex

    16 décembre 2018

    ? Je n’ai pas choisis la campagnes, j’ai suivis mes parents, à l’époque je n’avais pas le choix, à peine majeur et en plein dans les études, étude foutus en l’air par le dis déménagement d’ailleurs !
    J’ai mis très longtemps à l’accepter, 3 ans, j’ai fait une dépression, je m’en suis rendus compte après coup…

    C’etais le Cantal, maintenant je suis revenus chez mois depuis 1 mois, et ça fait un bien fous !
    Et je parle pas d’une ville comme Paris, oh non, je suis revenus dans une ville de 3500 habitant, mais les Vosges, ce n’ est définitivement pas le Cantal, je pense qu’il faut y être née pour aimer y vivre !

    C’est trop reclus, perdus parmi les vaches, froids et sans vie…
    Neamoin j’y ai rencontre des gens formidable,que je suis heureux d’avoir connus et qui m’ont sortie la tête de l’eau sans même s’en rendre compte !

    Comme dis un message précédant, pour envisager un si gros changement de vie, il faut être étranger au milieu dans lequel on est…

    Sans le cheval, sans mon petit club, qui sont devenus ma vie entiere, je n’aurais pas supporter ça…

  • Chris

    16 décembre 2018

    Tu sais, la pendule, je n’ai pas spécialement de distraction urbaines. Le ciné, les restos, la culture, j’aime, mais comme tout le monde, rien que le porte monnaie limite ce genre de sorties. J’ai la quarantaine, je n’aspire pas à traîner dans des boîtes de nuits, lol. C’est surtout le manque de vie sociale qui me crève ici. Et en plus, il n’y a pas de distraction du tout. Même moi qui n’ai rien contre la marche ou le vélo, j’aimerais bien avoir des amis pour faire ça et ne pas systématiquement le faire seule, ou toujours avec mon petit garçon. Qui d’ailleurs n’a pas de copains ici. J’aime certains plaisirs simples, comme des bouffes entre copains, et vois-tu à midi je vais le faire avec mes amis de la ville et d’autres campagnes moins rudes, parce qu’ici, les gens ne se mélangent pas et que je n’ai personne à inviter à déjeuner ou à prendre un café, par exemple… Par contre, pour les ragots, ils savent bien parler des voisins. Alors je me doute bien que c’est pas pareil dans toutes les campagnes, il se trouve que je suis du côté des Bauges et que les Beaujus ont une très mauvaise réputation que je confirme être totalement justifiée. Pour en revenir à mon petit garçon qui a très peu de copains ici, c’est un enfant qui a des tas de copains sur notre ancien lieu de vie, copains qui viennent à la maison, je suis copine avec les parents, on se fréquente encore malgré les déménagements. Ici les gens ne se mélangent pas, et le week-end, mon gamin n’a pas d’autres gosses de son école avec qui jouer, c’est terrible. Je suis auto-entrepreneur, pas un cas soss qui fait peur, je crois être quelqu’un de gentil, ma porte est grande ouverte, chez moi c’est propre, ça ne fait pas peur non plus, lol, je ne comprends pas pourquoi on est aussi isolés dans cette commune. Je me suis fait des nouveaux amis en 2 ans et demi de vie ici, dans des endroits autres, mais pas dans ma commune. A un moment, il faut savoir démissionner quand on vit au milieu des ours. Le paysage est beau, calme, mais il ne fait pas tout. Dommage.

  • La-pendule

    16 décembre 2018

    Oui de ce que tu décris ton coin a l’air assez rude et désagréable, c’est dommage car ça donne une mauvaise image de la campagne, souvent quand je viens contrebalancer, c’est pas tant pour indiquer que les gens se trompent sur ce qu’ils vivent (s’ils le vivent mal c’est qu’ils ont forcément leurs raisons) que pour rappeler qu’il existe des campagnes ou la vie est vraiment agréable, tu parlais du prix du poisson, chez nous il est moins cher à la campagne que chez toi en ville, mais on habite à quelques minutes de la mer sur la façade atlantique, ceci expliquant cela.

    Après ce sont aussi des habitudes de consommation, quand on était en ville par exemple, on allait faire systématiquement nos courses à la campagne pour aller chez les producteurs, oui c’est plus cher mais c’est mon mode de consommation, je supporte pas la bouffe industrielle et j’execre le fait de me retrouver dans une grande surface, et les produits de salle de bain ou autre j’evite également les produits de grande surface, du coup j’utilisais bien plus la voiture avant au final.
    Après pour la vie sociale, mes amis habitaient à 25 mn de transport en commun quand j’habitais en ville, aujourd’hui à 30 mn de voiture pour les plus loin, ça change rien en fait.

    En revanche en ville je connaissais aucun de mes voisins, ici on est devenus super potes avec notre voisine qui garde nos enfants quand on part en weekend par exemple, alors qu’en ville on avait personne pour les garder donc on sortait pas sauf pour faire des trucs pour les gosses.
    Nous on revit depuis qu’on est au vert donc il y a vraiment beaucoup de cas différents, et c’est important de le noter 🙂

    • Chris

      16 décembre 2018

      Tout à fait ! J’ai conscience d’habiter un endroit franchement à part.

  • Alex

    16 décembre 2018

    ?
    Je suis bien d’accord !
    On peut vivre merveilleusement bien a la campagne !
    Je le sais, j’y vis, j’y ai vécus 19 ans, il y a juste campagne et campagne…

    Il y a juste une campagne pour chacun, la mienne est proche de ville et des commerce, des sortie culturelles, sportive…

    Je me doute bien que tu ne remet pas en cause mon expérience, je suis d’ailleurs content pour toi si tu a trouvé ta campagne…
    Aller chez le producteur, je n’y allais pas, 10 kilomètres de route sinueuse perdu da’s les champs. 2 metres de large, pour payer le même prix qu’en magasin, 30 euros du kilos, non merci !

  • La-pendule

    16 décembre 2018

    Pour le pare brise tu ne le gratais pas en ville ?

    Pour ma part je le gratais en ville, alors que la, je laisse tourner la voiture 5 min avant de partir sans crainte, et que je perd c’est degivré, en ville je pouvais pas, déjà parce que je risquais de me l’a faire tirer, et ensuite car ça importait les voisins, la j’ai que une voisine et elle fait pareil que moi,et les vaches s’en tamponnent visiblement.

    C’est aussit ça que j’aime à la campagne et sur je détestais en ville : ici je fais un peu ce que je veux, quand on a pas de voisin on a pas à s’en préoccuper, quand on en a comme en ville, chaque truc qu’on fait on est regardé avec des gros yeux. Chaque fois que je rentrais chez moi je me disais « bon la normalement j’ai gêné personne », ça devenait insupportable, quel plaisir aujourd’hui de ne jamais se demander si on ça se prendre une réflexion car on a garé sa voiture là où un tel fait sa manœuvre, de savoir si on a posé ses poubelles au bon endroit, de savoir si on a pas fait trop de bruit la veille en regardant un film…

    Hier je me suis arrêté de poser mon parquet à 23h (oui je traîne tard faut que ça soit fini pour nos invités a Noël ^^) , je tapais, j’utilisais la scie sauteuse, aucun problème, pas de voisin donc je fais ce que je veux (notre seule voisine n’est pas directement a coté donc elle n’entend rien même je fais de la scie à 23h).

    Je me rappelle encore de mon dernier jour a habiter en ville le jour du déménagement, un ancien voisin qui m’aimait pas car y avait une trace de peinture sur son mur de la même couleur que ma voiture (alors que j’y étais pour rien) qui m’avait bloqué pour pas que je sorte le camion, il était parti toute ma journée et on a du soulever sa voiture pour la déplacer pour pouvoir passer, quand j’entends parler des gens à la campagne, quand je vois ce que j’ai enduré en ville… Et encore j’étais pas en en lotissement, mes parents sont en lotissement en banlieue parisienne, c’est encore pire, tout le monde parle sur tout le monde, c’est flippant, c’est en pleine ville, c’est dans le 94 a Champigny sur marne, difficile de faire plus urbain, avec les joies de l’insécurité dès qu’on passe près de la gare de RER, aaaaah la ville…. Plus jamais jamais ^^

    • Chris

      2 janvier 2019

      C’est sûrement une question d’endroit, j’ai le même genre de cons dans ma campagne 😀

  • La-pendule

    16 décembre 2018

    Désolé pour les fautes qui rendent le texte incompréhensible, c’est le correcteur automatique et on peut pas éditer 🙁

  • Partir De Paris

    2 janvier 2019

    On le répète souvent : préparer son projet de départ de Paris est primordial, notamment pour éviter les désillusions. Partir vivre en région possède ses avantages et ses inconvénients, surtout dans des endroits de campagne !

  • Chris

    2 janvier 2019

    Pour ma part, je n’ai jamais vécu à Paris. Les régions aussi comportent des villes… 😉

  • La-pendule

    2 janvier 2019

    Ça aussi c’est toujours surprenant de lire ça. Je suis né à Paris, j’ai vécu 17 ans à 10 km de Paris et 2 ans place de la République en plein Paris, puis je suis parti vivre à Grenoble, puis à Angers et enfin à Nantes et la vie en ville est un peu la même partout.
    Après y a probablement des gens qui vivent « à la parisienne » en allant voir des expos et du théâtre tous les soirs mais pour la très grande majorité des gens qui vivent à Paris, c’est juste des sorties dans les bars, des concerts et des cinés, et ça, ça se fait dans toutes les villes de France de plus 150 000 habitants ou plus…. Ça m’a toujours intrigué ce fantasme qu’ont les parisiens sur « la vie en région »…

    • Emsiko

      19 janvier 2023

      Rhooon LaPendule, plus je te lis, plus je ris tellement je suis en phase avec tes propos, quels qu’ils soient. Tu as toujours les mots juste (et même pour l’absence de possibilité d’éditer un message, pour les fautes de frappe ou d’inattention je suis d’accord avec toi ha ha ha) Rhoo et puis pour parfaire le tout, tu ne serais pas Bretonne (j’inclus bien évidemment la Loire-Atlantique) ?

  • Asa Anhirrot

    8 janvier 2019

    Bonjour. Justement un texte qui dit exactement ce que je vis mais dans mon cas peut être en pire. Je vivais dans une très grande ville et me voilà dans un village sans travail. Le pire est de se sentir frustré d aller en grande ville et devoir repartir comme si c était le dernier jour de notre vie. Sans voiture on ne fait rien à la campagne! Alors je me suis trouvé une passion (loisirs ) pour pas replonger dans la déprime….je rêve de la grande métropole mais pour le moment pas possible,alors ils faut s’occuper le plus qu’on peut…merci de votre témoignage….l’espoir est toujours là….

    • Alex

      28 mars 2019

      « aller en grande ville et devoir repartir comme si c était le dernier jour de notre vie.  »
      Qu’est ce que je comprends cette phrase, et je compatis, vraiment!

      Je me souvient l’année dernière je suis partie en vacances dans une grande ville (Montpellier), a mon retour dans mon ancien bled paumé avec 900 habitants, la déprime, même le « ding » du tram me manquait…

      J’ai aussitôt chercher un appartement, ailleurs, ouais je voulais fuir!

      Il s’est trouvé que, oui, j’ai pu fuir, quelques mois plus tards…

      Encore maintenant après presque 5 mois de retour a la civilisation (oui je le ressent ainsi, j’admire les gens qui vivent la bas avec plaisir) j’ai encore du mal a me mettre dans le cerveaux que trouvé une baguette a 19h c’est normal!
      Ou bien qu’il y ai des sorties culturel a faire plusieurs fois part semaine, ou encore que les bus circule plusieurs fois par jours…

  • Alice

    31 mai 2019

    Bonjour !
    Ton texte date un peu, mais la réalité n a pas changé ! Je vis à la campagne depuis 12 ans (j ai 20 ans), et en tant qu enfant c est super : le plein air, les espaces pour jouer et j en passe… Mais voilà, ça ne dure qu un temps. Une fois adulte, on aspire à bien d autres choses que le bar-PMU du coin et le loto des vieux sur la place le dimanche… Je fais mes études en ville mais je suis contrainte de retourner à la campagne chez mes parents et notamment durant les longues vacances d été, n ayant pas encore acquis une indépendance financière suffisante pour garder un logement permanent en ville.
    C est ennuyeux, vide, les services diminuent de plus en plus (médecins, ect), sans parler des 20 km minimum nécessaires pour trouver vie et distractions. Et contrairement à ce qu on croit, les gens n y sont pas forcément heureux, beaucoup s ennuient, ou manquent de moyens, sans compter tout les petits vieux alcooliques qui font l aller retour toute la journée à l épicerie (aux rayons vides et dont le gérant à une hygiène douteuse). Je ne pensais pas dire ça un jour, mais je déteste la campagne, et jamais je m y établirai en tant qu adulte. En y vivant, on comprend que les paysages de cartes postales devraient rester dans les cartes postales…
    En espérant que vous avez trouvé meilleurs tropiques, tenez nous au courant 😡

  • Roux Panda

    2 juin 2019

    Bonjour.
    Bon, j’ai lus, j’ai compris le coté humoristique, et je comprend.

    Je vie à la campagne, avec 3 enfants ( j’ai 36ans ) depuis 5 ans, aprés 10 ans en ville…
    Non, je ne retournerais pour rien au monde en ville.

    Alors oui, petit village, moins de 800 habitants, commerce le plus proches à 20Km, juste un tabac et une pompe à essence.

    Mais qu’elle plaisir de prendre le café le matin dans un calme absolus, de se rendre compte que ça fait un mois que les portes ne sont pas fermée à clef, de sentir l’odeur des fleurs le matin comme le soir, le bruit bien moins oppressif de la ville, des bonjours en veux tu en voila, de pouvoir laisser les vélos dehors devant la maison, la voiture devant l’entrée de garage toutes portes ouvertes etc..etc…
    Et, de faire son pain ; }

    Mais je comprend, et, c’est bien quand le fait dérangeant est reconnu sans pour autant poussé dans le défaut absolu.

    Bonne continuation cher citadine ^_^

  • SYLLA

    21 juin 2019

    Bonjour à tous & toutes , venu vous lires pour me rassurée, j ai quitté Nice il y aura bientôt 1an
    Pour Agen
    Dans une cité calme ou m’a fille c est faite pleins de copines dont j ai beaucoup aimé certaines,
    Mais eu des soucis avec les écoles
    Et des habitants très je me mêle de tous Ont sonne à mon interphone pour me dire de garer m’a voiture ailleurs ( comme savent ils que ce numéro d interphone ès le mien j ai pas mis mon nom ???)
    Je me suis faite embrouiller une nouvelle fois pour ma voiture, bon je vie en plus au 4 èmes sans ascenseur mais o.t m’a dis il y a 1an estimé vous heureuse vous n êtes pas d ici !!
    ( ok bon je prend mais sachant même pas encore les cléfs en mains que je me barre vite très vite)
    Super je travail mais alors la aussi fayotage de gamins perpétuelles,
    Diletantisme,
    Envie de les tarter
    Je reste malgré tous ,
    La j ai trouvé une petite maison de ville dans un bourg reculer de la ville mais à proximité de la maternelle la primaire et le collège et non loin du centre de loisirs en juste en face de la Gare j ai une jeune voisine d une 20aines d année au dessus de chez moi les autres sont à côtés
    J ai peur très peur de péter les plombs seule avec mes 4 enfants
    Peur d être epié, catalogué ( 2 enfants blancs 2 métissé )
    Nous sommes bruyant c est pas faite exprès vraiment ont parlé fort ont as l habitude de vivre comme ci ont étais seule au mondes cela n avais jamais gêné personnes , même nos anciens voisins qui d ailleurs me prenais main forte avec mes jeunes jumeaux pour monter les 3 étages sans ascenseur,
    Je prend les cléfs le 1er juillet 2019
    Si je supporte pas je vais devoir abandonner le travail la maison et me sauver vite mais je n arrive plus a rentré sur Nice loyer trop chère
    Je suis désespérée j ai donc cédez à la facilité en m installant dans un bourg près de Agen
    Mais peur que je rencontre le même type d habitant qui cherche des problèmes alors que vous ne les calculé pas ont est courtois et polis mais rien de plus .
    Cet fois ci je ne subirait pas 1an comme je viens de le faire c est certain quitté à rentré au bercail à 5 dans un studio mais chez nous avec nos semblables
    Dans notre bon vieux parc entouré de parents et enfants hurlant qui ris au éclats et qu’ aucuns adultes ne ce plein
    Ici à Agen si ton enfants ès bruyant au parc les gens ce plaigne ( va pas dans un parc pour enfant alors )
    Courage à tous et davantage aux parents solo dans mon cas

  • Leliel

    23 juillet 2019

    Donc… Une maison dans un bled un peu au pif parce que c’est pas trop loin, sans se renseigner sur les commerces, sans tout-à-l’égoût, blindée de travaux et le tout avec de jeunes gosses…
    Mais bien évidemment, j’achète !!

    Forcément, quand on est citadin et qu’on veut devenir campagnard, c’est super, c’est possible, c’est enthousiasmant etc… Mais faudrait peut-être réfléchir à deux, trois trucs avant de se lancer, non ? x)

    • Emsiko

      19 janvier 2023

      Tellement vrai, surtout depuis de-la COVID… 😉

  • Chris1

    5 octobre 2019

    Merci pour votre retour d’expérience. Je dois dire que j’étais mort de rire !

    Et oui, ce qui est le plus important et ce que l’on doit prendre en compte en premier, c’est qu’il faut ÊTRE FAIT pour vivre à la campagne.

    Si vous avez l’âme citadine, fuyez l’idée d’aller vivre à la campagne (et vis versa…).

    La campagne c’est rustique, rude et elle ne peut pas convenir à tout le monde…

    Mais quel bonheur si on est fait pour elle !

  • Plumes16

    29 octobre 2019

    Votre situation m’est tout à fait familière, bien que ma campagne est peut-être encore plus paumée que la votre. Effectivement, je connais tous ces inconvénients. C’est un casse-tête pour trouver un loisir, il faut avoir tout prévu pour effectuer le moindre déplacement, pour les études c’est tout aussi compliqué, il faut batailler pour que le bus scolaire passe encore sur notre petite route… Je pense que votre expérience à la campagne a été particulièrement compliquée car vous connaissiez les plaisirs de la ville, et parce qu’ils vous teniez à cœur. Mais, personnellement, je ne quitterais pour rien au monde la campagne. Même si tout ce que vous avez énuméré dans votre article est tout à fait vrai et très handicapant, je ne pourrais pas quitter mes petits plaisirs de la campagne : entendre les oiseaux chanter tôt le matin, pouvoir se promener sans devoir croiser qui que ce soit, avoir la chance de consommer les légumes du jardin, les œufs du voisin, le poulet d’une voisine… Pouvoir observer les étoiles pendant des heures sans être dérangé par la pollution lumineuse de la ville, pouvoir lire une après-midi d’été en plein soleil sans entendre les voitures klaxonner à tout bout de champs, et surtout, pouvoir respirer. Et puis, il y a le confort d’avoir une grande maison. De grandes chambres, une grande salle à manger… Ca aussi, ça compte beaucoup. Tout ça, pour moi, compte bien plus que les heures à chercher comment s’organiser pour s’inscrire à telle ou telle activité. Je ne connais pas les petits plaisirs quotidiens des citadins, j’ai toujours vécu à la campagne jusqu’ici, je pense que je ne pourrais pas me passer du calme et de la tranquillité qu’offre celle-ci. C’était très intéressant pour moi de voir à quel point tout le monde vit la vie à la compagne/ville différemment (:
    J’espère que votre retour à la ville vous aura fait le plus grand bien (oui car on est aujourd’hui en 2019 vous devriez avoir déménagé… sauf si, tout compte fait, vous vous êtes faits à cette nouvelle vie ?)

  • Amanda

    31 octobre 2019

    Je née et ai vécu 20ans en ville et par amour ou plutôt aveuglement j’ai accepté de suivre celui qui allait être mon futur mari, à la campagne.

    Résultat j’ai fait 3 depressions en 15 ans.

    Les gens à la campagne sont souvent eux-mêmes aigris et medisants.
    Je n’ai que de mauvais souvenirs.

    Je quitte pour la ville et déménage en mars .
    Je signe le compromis de vente dans une semaine.

    Je suis écoeurée à jamais de ces beaufs et je comprends maintenant pourquoi personne n’est enthousiaste à aller vivre dans des bleds tout pourraves.

    • Phanou35

      15 décembre 2019

      Moi je vis à la campagne au Nord de RENNES sortez moi de là au secours aidez moi je n’en peux plus je suis un pur citadin et je comprends et partage complètement ton analyse.
      Mon travail m’a amené dans ce secteur il y a quelques années résultat plus d’amis plus de vie sociale, une maison qui me prend tout mon temps libre quand on entend dans les médias qu’avoir une maison individuelle est le rêve de beaucoup de français, moi c’est devenu mon cauchemar, la dépression me guette et elle est peut être déjà là, et je vis avec quelqu’un qui ne veut pas revendre, je pense me séparer et partir tellement j’en ai assez.
      Je ne sais même plus vers qui me tourner et n’ose pas parler de tout ça à mon entourage.

  • Huguette

    30 janvier 2020

    Merci pour cet article. Je me reconnais vraiment dans votre article, quoique nous sommes un peu plus près de la ville à 18 minutes en voiture de la ville et de la gare, et ça me réconforte de savoir que beaucoup d’entre nous vivent ou ont vécu cette situation.
    Phanou35, je pense au contraire qu’il faut en discuter avec votre entourage il pourra vous aider à voir plus clair, et que changer d’environnement pour repartir sur un nouveau projet qui vous correspond est possible. Personnellement le fait d’avoir échangé avec mes amis et ma famille m’a permis de voir plus clair et d’assumer, ne pas avoir peur du jugement des autres, de ce qu’ils vont pouvoir penser ou dire. De mon côté cela fait deux fois qu’on se « trompe » sur nos projets, enfin surtout moi qui ne savait pas vraiment ce que je voulais ou qui en était persuadée à chaque fois. J’ai vécu dans un petit appartement en ville de taille moyenne 20 000 habitants, puis nous avons fait construire notre première maison en ville. Il y avait plein de petites choses sur la maison qui me contrairiaient : vis-à-vis et proximité des voisins car tout petit terrain, quelques voisins très désagréables, le manque de verdure. Mais je ne voyais plus le côté positif de la maison comme les commodités, la gare. J’ai vécu en ville mais à côté d’un lac, et j’ai baigné dans les romans et films de Jane austen et sa campagne anglaise, j’ai toujours eu cette envie de vivre dans un village à la campagne notamment dans le Grand morin qui se rapprochait de mon idéal. Au bout de 3 ans et demi, nous l’avons revendue et avons eu un coup de cœur pour une maison ancienne briarde chargée d’histoire et plein de charme avec vue sur le Morin. Le rêve a duré 6 mois, puis l’hiver est arrivé et retour à la réalité : nous ne nous étions pas rendu compte à quel point il y avait des travaux, toiture, maison mal isolée et fosse sceptique, chauffage au fioul qui est un véritable gouffre financier, budget essence qui a quasiment triplé. A côté de ça je mets chaque jour plus de 3h aller/retour pour aller à mon travail en banlieue parisienne. Il n’y a que 3 bus le matin et 4 le soir donc obligée de prendre la voiture pour mes activités le soir que j’ai gardé dans la ville ou vivent mes parents ou dès que je pars de mon travail après 18h. Peu d’activités, cinéma à 25 minutes en voiture, aucun commerce sur place. Le plus proche village et supermarché est à 6 km, le paysage que je traverse est superbe mais à force je n’y fais plus vraiment attention, je n’ai même plus l’envie de sortir ma voiture pour chercher la baguette le matin, et me taper une demi heure. Je pensais qu’on irait faire beaucoup de balades, bah non nous ne faisons pas grand chose non plus. Nous n’invitons plus personne depuis un an car toujours en travaux de cuisine, peu d’activités culturelles ici je m’ennuie, j’ai gardé toutes mes activités dans la ville où j’ai vécu. Nous n’avons plus les moyens de nous faire des week-ends ou partir à l’étranger car la maison nous prend toutes nos économies et notre temps avec les travaux. C’est le 2ème hiver de suite où je déprime. Néanmoins les voisins sont vraiment très gentils. Mon mari s’adapte bien à la campagne, à trouvé son club de jeux mais moi pas. Je sais que c’est en partie de ma faute, Pour moi c’est une question de survie mon obsession est de revendre et partir d’ici mais il faudra pour cela qu’on termine les travaux…L’idéal sera ensuite de nous trouver une maison ou un terrain à faire construire, au moins on saura qu’elle sera bien isolée, dans un coin tranquille avec des commodités sur place, et proche de la gare pour se rendre plus facilement à Paris.

  • Bea

    11 février 2020

    Ah comme je te comprends !
    Perso je suis une citadine contrariée qui a passé toute sa jeunesse dans une petite ville où je me suis retrouvée d’astreinte d’abord car j’avais un travail (qui me plaisait assez d’ailleurs) et c etait bosser ou la rue, puis coincée en fin de mon dernier contrat et en route pour l’engrenage chomage depression rsa, ce qui fait que je n’ai jamais pu en repartir, et depuis toujours vivre à la campagne m’apparaissait comme le cauchemar absolu. je n’ai jamais eu la vie citadine dont je revais, descendre d’un appart qui me plait dans un quartier inspirant pour aller pendre un café le matin etc, et j’ai toujours eu bien present à l’esprit les inconvenients de la vie à la campagne, rien de ce que tu décris ne me surprend. de plus j’allais parfois chez des potes aussi fauchés que moi et c’était limite le squatt rural là dedans, trop dissuasif !
    Le probleme qui se pose à moi maintenant est que les grandes villes deveiennet de plus en plus invivables standardisees et gentrifiées ce qui me conduit à renoncer à mon reve, et avec ma face qui commence à marquer avec la quarantaine je n’ose plus me promener dans la rue comme avant j’ai honte et ai de plus en plus envie de ne croiser personne. ça me réconcilie donc avec l’idee de campagne, mais pas trop paumé c’est trop cher surtout en p….n de region touristique sponsorisee par air bnb et je n’ai aucune envie de squatter dans un tas de boue d’ailleur les apparts et maisons à louer ne sont pas moins chers. (il m’est impossible d’acheter quoi que ce soit et il ne reste pas grand chose de bien anyway). Aussi je ne sais où aller mais toujours est il que je suis toujours aussi réfractaire à l’idee d’aller me paumer meme si crever au fond des bois quand je serai trop vieille pour aller m’approvisionner trop socialement evitante pour faire reparer ce qui tombera en panne et trop pauvre pour commander des trucs n’est pas une idee si deplaisante :p En tout cas tant que j’ai quelques amis par ici et de rares mais interessantes sorties qui sont d’ailleurs ce qui m’aide à tenir je crois que je prefere rester dans cette petite ville qui m’aura eue à l’usure finalement, c’est un compromis vivable !

    Dans l’absolu, le reve c’est une maison sympa et sans trucs moisis ni quartier pavillonnaire dans un de ces coins cachés de centres de ville au milieu de la verdure qui donnent l’illusion d’etre à la campagne sans y etre, et à 5 ou 10 mn de l’animation, que les avantages de la campagne et de la ville cumulés !
    En tout cas bonne chance pour la suite 🙂

  • Yves

    26 novembre 2020

    Bonjour
    Je suis retraité originaire de la somme.
    Chez ma grand mère avec qui j’ai vécu quelques années il n’y avait pas de chauffage (poeles à bois et charbon) pas d’eau chaude mais mémère en faisait chauffer je me lavais dans un baquet.
    Wc dehors un trou en bois donc fosse sceptique.
    En hiver il faisait froid gros édredons bouillotes glace sur les carreaux.
    On prenait la carriole pour aller cultiver un jardin ouvrier. On avait des lapins les gens se parlaient je jouais aux dames pas facile de battre les campagnards dominos cartes billards.
    J’aimais cette vie j’aime la campagne.
    Pourquoi parlez vous toujours de boulangerie ?
    On peut manger des wasa ou faire son pain.
    Mémère faisait tout gateaux confitures patés bière.
    Perso les courses une fois par mois ça me va bien.
    S’il y a pas internet on s’en passe.
    C’est sur pour des enfants cela peut ne pas être évident.
    Pour le moment on loue des maisons par ex dans le vendomois à côté d’une ferme.
    C’est vrai qu’on y a pas passé l’hiver non plus
    Madame doit encore bosser 10 ans.
    Perso je revendrai bien l’appart en ville pour une petite ferme ou une maison
    J’aime les vieux meubles j’aimerai cette vie j’adore randonner 20 30 kms là bas on marche dans les champs les bois j’adore au moins on est près de la nature.
    Je crois que je n’aime pas du tout la ville c’est superficiel

  • Melie

    3 décembre 2020

    Bonjour,

    Oh Mme Diane, je me retrouve TELLEMENT dans votre témoignage!!!!!
    ça fait 5 ans que nous nous sommes installés a la campagne avec les enfants. Au début j’étais ravie, je me suis dis  » ah les ballades à vélo en pleine nature, les randos… mais j’ai très vite déchantée!
    Ce village ne compte que 500 habitants, il n’y a rien dans ce village paumé. Pour aller faire les courses, aller chercher du pain ou autre, il faut absolument la voiture.
    A la base on voulait un peu de tranquilité mais là c’est mort, ultra mort. Quand on était en ville, ça bougeait, il y avait des personnes différentes qu’on ne connaissait pas et puis il y avait des activités diverses.
    Dans ce village tout le monde doit connaitre tout le monde (chose qui m’insupporte mais vraiment!), on voit les memes tetes, les voisins qui veulent s’immiscer dans votre vie, à l’école c’est la meme chose, qu’est ce que c’est barbant, lourd, ennuyant et j’en peux plus; à force je crois que je déprime (j’ai des angoisses tellement d’habiter ce village). moi je veux partir de là mais mon mari ne veut pas, c’est chiant! j’ai besoin de cette civilisation quoi! je ne sais plus quelle stratégie mettre en place tellement ça me plombe le moral de vivre à la campagne

    • Jirelle

      5 décembre 2020

      Bonjour,

      ‘Tain comme je vous comprend Mélie, on dirait que vous décrivez mon village, quelquefois j’ai envie de dire mon cercueil, mon tombeau, 4 ans que j’y suis après 40 ans de vie à Paris/Idf, pourtant je suis née à la campagne et y ai vécu jusqu’à mes 18 ans, et à mon départ en préretraite la région parisienne, les incivilités, les transports pourris, l’insécurité, la pollution, le béton, je suis partie en courant, trop envie de calme de verdure de ballades de p’tit dèj sur la terrasse. .. Aujourd’hui je meurs à petit feu seule dans ce village de 400 habitants, enfin il parait car ou sont ils ? pas âme qui vive dans les rues, aucun commerce, les tentatives d’y maintenir ne serait-ce qu’un point pain échouent les unes après les autres, de plus en plus de maisons inhabitées, premiers petits commerces 5 km, moyennes surfaces 8 km en périphérie d’une ville morte de 13000 habitants, rien à faire, des associations moribondes ou alors juste pour le 3ème age et j’ai fais l’erreur d’acheter bien sûr (très vieille maison que j’ai fait rénover et que j’ai décorée de vieux meubles que j’ai retapés et repeints ce qui m’a occupé heureusement un bon moment). Aujourd’hui partir est devenu pour moi une question de vie ou de mort je crois , même plus envie d’aller me ballader dans le marais avec mes chiens, quand je reviens en voiture vers le village mes larmes coulent toutes seules, il m’est même arrivé au retour d’un weekend chez des amis de ne pas pouvoir descendre de ma voiture pour rentrer à la maison tellement j’étais mal.
      Et c’est malheureusement le décès récent de mon père qui va sans doute me sortir de ma tombe car j’ai le projet de vendre ma maison et de racheter la maison familiale (dont j’ai hérité avec mon frère) à la campagne aussi mais dans mon village d’origine, en pleine expansion, passé de 192 habitants quand je l’ai quitté il y a 45 ans, à 1000 aujourd’hui et 2000 prévus avec les constructions en cours, tous commerces sur place, à 15mn de la ville (gràce à une voie express construite il y à quelques années), 30mn de la mer, je ne pense plus qu’à ça, je peaufine le projet financièrement et je croise les doigts, pourvu que ça marche, je partirai sans me retourner et sans regret même si j’aime ma maison que j’avais entièrement pensée; Courage fuyons !!!

  • Véro

    7 décembre 2020

    Bonjour,
    Merci, Diane, d’avoir écrit ce témoignage.Grace à vous, je n’ai plus l’impression d’être une extraterrestre parce que je n’apprécie pas la campagne. Je suis née et j’ai grandi à Paris mais j’ai élevé mes 3 enfants à Champigny sur Marne. Dans un appartement en HLM mais avec des espaces verts équipés de toboggans, tourniquets, bacs à sable, bref tout pour que les bouts de chou s’amusent au beau milieu de la ville dans un écrin de verdure. Bus et RER à 10 minutes à pied, sorties culturelles (ou pas!) en quelques stations, supermarchés divers en 5 ou 10 minutes, nous avons vécu là de 1988 à début 2020. Lentement, nous avons vu le quartier se dégrader: délinquance, drogue etc…l’envie de partir (fuir?) est devenu impérieux. Entre temps, les enfants devenus grands ont quitté le nid. Puis notre bailleur a commencé à faire la chasse aux appartements sous-occupés.La menace de se faire expulser de notre 5 pièces (occupé à deux) pour être relogés dans un deux pièces a été déterminant pour la suite.
    En juillet 2019, mon mari m’a dit: »et si on achetait une maison? »
    Papier, stylo, deux colonnes tracées: points positifs, points négatifs. Et le budget, que nous permet-il? On avait 55 ans, pas question de faire un crédit sur 25 ans! Et hop, même si ma colonne « points négatifs » était plus longue que celle des « points positifs », j’ai dit OK. Et puis…ça nous rapprochait du petit dernier, partit vivre au fin fond du 77. Nous avons acheté une maison avec un très grand jardin.
    Nous emménageons donc au fond de la Seine et Marne le 14 février 2020. Joyeuse saint Valentin! Dans un village de 184 âmes où il n’y a RIEN. Oui, oui, je vous entends d’ici, on le savait! Deux voitures obligatoires; mon mari a 2 heures de transport pour se rendre au boulot (à Paris), LE supermarché à 15 km, les sorties sans prendre de voiture se font…dans les champs (la boue!) . Oui,oui, on le savait…On respire le bon air de la campagne? Il y a tellement de pesticides que l’eau du village est non conforme et on achète des bouteilles d’eau à gogo…ça on ne le savait pas!!
    A peine arrivés, tout de suite confinés. Je me suis sentie déracinée et emprisonnée en prime.
    Moi, la citadine, je peux dire que la décision de vivre à la campagne a été la plus mauvaise de ma vie. Je croyais m’y habituer mais finalement, je crois que je ne m’y ferai jamais. Je m’étiole et je m’éteint. J’étouffe et je déprime. J’ai la sensation de vivre dans un mouroir et je me sens seule et isolée comme jamais. L’agitation de la ville me manque, tout comme les virées à Paris que nous décidions à la dernière minute quand nous habitions Champigny. Depuis notre « trou », les sorties ressemblent à des expéditions. Mais le plus difficile pour moi, c’est le retour à la maison. Le plaisir de faire une escapade vers la « civilisation » est gâché par ce moment difficile qu’est le retour. Mon mari a grandi à la campagne et ne ressent pas la même chose que moi, même s’il est d’accord pour dire que nous vivons dans un trou!
    Rien est définitif, heureusement. Je nourris l’espoir qu’un jour, je retournerai vivre dans un endroit vivant qui me correspondra.
    Alors, vous qui me lisez, vous hésitez à franchir le pas ville/campagne? Réfléchissez encore! Je pense que seuls ceux qui sont nés à la campagne peuvent envisager d’y finir leurs jours…à moins de détester les gens au points de vouloir vivre en ermite. Et ce n’est pas mon cas.

  • Nicolas

    11 décembre 2020

    Très heureux d’être tombé sur ce post et de lire vos commentaires tous super intéressants et plein de sincérité. Je suis né à Paris et y ai toujours vécu mais j’ai eu la chance aussi de toujours pouvoir aller à la campagne chez mes grands-parents, eux-mêmes parisiens, installés depuis la retraite dans le Loir et Cher. J’aime Paris, sa vie, le fait d’entendre la vie humaine, de voir des gens dehors, d’habiter pas loin de ma famille et de la plupart de mes amis. J’aime l’architecture, les immeubles, leur agencement, l’urbanisme mais je sature souvent de l’agressivité, de l’hystérie, du monde, du bruit, de la promiscuité. La nature me réjouit, le chant des oiseaux me manque, j’ai besoin de voir la Voie lactée et le ciel, des animaux, des insectes.
    Nous sommes deux hommes ensemble depuis quinze ans, pas d’enfant (je sais niveau sous ça change évidemment la donne) et nous avons décidé il y a six ans d’acheter une maison dans un superbe village de l’Yonne. C’est la meilleure chose que l’on ait faite! Au prix de toilettes à Paris, on a 100m2 et un très beau jardin, les habitants sont charmants et plus ouverts d’esprit que trop souvent dans les bleds, bref la campagne sympa, ça existe. Nous y avons désormais des amis et le confinement là-bas a été mille fois plus supportable qu’à Paris!
    C’est un compromis qui nous réussit totalement et qui a un coût, mais plus modéré que l’on pourrait le croire. Nous n’avons pas besoin de partir à 8000km à 1500 euros la semaine pour nous sentir en vacances et on peut se permettre de partir en Italie ou en Grèce à l’occasion. Nous sommes locataires à Paris car l’achat nous y est tout bonnement impossible et serait stupide (50 ans de loyer pour rentrer dans nos frais). Pour moins cher qu’un appart insatisfaisant à Paris nous avons la ville et la campagne et on apprécie de vivre dans les deux parce que nous savons que nous pouvons toujours nous réfugier dans l’autre!
    Si j’ai un conseil à vous donner, c’est de réfléchir à deux fois avant d’acheter dans une grande ville chère: cela vaut-il le coup de vous punir pendant des décennies pour pouvoir dire « j’ai des chiottes à Paris »?
    En tous cas, j’y ai trouvé mon paradis et un équilibre.

  • Bruno

    30 janvier 2021

    Je suis parisien de souche, je suis parti en Bretagne il y a plus de 25 ans, je vis dans un village paumé, dans une grande maison qui était à ma grand-mère. Je me suis marié avec une parisienne en Bretagne, nous avons 3 enfants, nous avons du travail, nous travaillons chacun de notre côté. Nous avons totalement rénové notre maison et nous vivons en campagne dans un grand parc. Malheureusement nous nous sommes vite aperçus, que les voisins nous surveillaient du matin au soir, au bout de quelques années le paradis est devenu un enfer. En plus de nous surveiller, nous avons subi du vandalisme. Le problème avec nos voisins c’est la jalousie, une jalousie extrême. Je déprime souvent à cause des voisins débiles, il faut dire que nos voisins c’est des arriérés, jaloux et mauvais. À présent nous ne savons pas encore quoi faire, ma femme ne veut pas vendre et moi je voudrais bien partir Ailleurs.

  • La Masure

    19 mars 2021

    Nous c’est tout l’inverse… ce n’est pas un rêve, mais un choix conscient, on n’est clairement pas urbains, mais plutôt des ours perdus en ville (et de toute façon si on ne part pas, on va finir par nous chasser), et la simple idée d’avoir une vie sociale nous donne des poussées d’urticaire 😉
    Donc, oui, on se lance dans l’aventure (parce que s’en est une tout de même), mais pas du tout dans le même contexte.
    Merci à toutes et tous en tout cas d’avoir partagé vos expériences.

  • Anaïs

    18 mai 2021

    2020-2021 : peut-être enfin l’aire (ou l’air) du changement, et pour certains, c’est sûr, de la prise de conscience.
    Nous sommes Lyonnais, propriétaires d’un bel appartement de 130m2 avec une belle terrasse. Un rêve pour certains. Un cauchemar pour nous. Quand je dis « nous » je parle de mon conjoint et de nos 2 enfants en bas âge. Lyon, comme de nombreuses grandes villes, n’a plus le même visage depuis quelques années et la pandémie n’a fait que révéler ce que nous avions décidé d’ignorer, bien trop pressés par le rythme effréné nounou-métro-boulot. La violence, les rodéos, les incivilités, les tirs de mortiers (oui ! sous notre fenêtre !) sont devenu notre quotidien. Mon fils de 3 ans 1/2 me serre fort la main quand nous marchons dans les rues parce qu’il a « peur des monsieur qui font des bêtises sur leur scooter ». J’ai lu avec attention l’article (qui date un peu et qui me semble être « d’une autre époque ») et les commentaires. Les néoruraux, ces anciens citadins qui rêvent d’une vie idéale à la campagne, sont de drôles d’oiseaux. Nous avons pour projet de quitter la ville pour la campagne. Bien conscients de ce que la ville nous offre de positif (les transports, la proximité, la culture etc.) et bien conscients que la campagne ne sera pas un eldorado. Quitter la ville en se disant que la campagne est silencieuse c’est manquer d’information. Quitter la ville et ensuite s’étonner de devoir prendre la voiture pour acheter du pain, à nouveau, c’est manquer d’information. Nous prendrons la voiture pour amener les enfants à l’école, nous prendrons la voiture pour aller faire nos courses, nous prendrons la voiture pour aller au travail mais nos enfants n’auront plus peur de marcher dehors et je préfère 1000 fois qu’ils soient réveillés à l’aube par le chant du coq qu’à 3h du matin par des rodéos, des hurlements ou des tirs de mortier. Ce n’est pas un jugement, simplement une préférence et un choix de vie que nous offrons à notre famille. Nous prendrons peut-être plaisir à revenir en ville, parfois, pour voir des amis et j’espère, ô oui j’espère, que nous prendrons surtout beaucoup de plaisir à retourner dans notre campagne après ces parenthèses de pollution, de cris et de klaxons.

  • Der Talente !

    17 juillet 2021

    alors moi , j’ai vécu 55ans dans la région parisienne !! et dès que je suis parti en préretraite , en 2015 , je me suis barré de cette région parisienne en jurant de ne plus jamais y remettre les pieds . 5 ans environ , avant de finir de travailler , je me suis acheté un petit corp de ferme et je suis allé y faire quelques travaux pendant mes congés , jusqu’à mon départ en préretraite . je n’ai jamais vécu à la campagne avant , en revanche , dès que j’avais des congés , des week end prolongés , je filais à la campagne pour me ressourcer , comme un besoin .
    c’est vrai , j’ai toujours pensé que d’aller à la campagne les week end et en vacances , ce n’est surement pas pareil quand on y vit !!
    aujourd’hui , j’ai 61 ans , je vis dans mon petit corp de ferme depuis 6 ans , tout seul ( je suis célibataire depuis toujours) et tout va bien !!
    je prends tous les jours ma voiture pour aller au patelin du coin ; je ne me vois plus habiter en ville aujourd’hui !!
    je bricole beaucoup , je n’ai pas de portable , juste un fixe et ça suffit amplement !!
    j’ai très peu de voisins autour de chez moi ; j’ai du discuter 3 ou 4 fois avec le voisinage en 2020 , pas plus !!
    au travail autrefois , ceux qui partaient en retraite et qui allaient s’installer à la campagne , je les enviais terriblement . j’ai toujours voulu vivre un jour à la campagne . un truc me faisait parfois cogiter avant partir en retraite ;
    au travail , j’étais un vrai électron libre , d’ailleurs , quand j’ai rédigé ma lettre pour inviter les mecs à mon pot de départ , je me suis excusé vis à vis de la maitrise d’avoir été l’électron libre que j’ai pu ètre , durant toutes ces années mais qu’ils n’avaient rien perdu au change , car en matière de formation , j’ai surement été l’outil idéal pour la maitrise de demain !!
    en gros , je suis resté moi mème au travail jusqu’à la dernière minute et parfois je me suis demandé si tout ce monde qui était autour de moi au travail , n’allait pas me manquer après mon départ en retraite et surtout , au plein milieu de ma campagne ; finalement non !!
    personne ne me manque . la première année , j’ai fabriqué un mangeoire pour nourrir les oiseaux l’hiver , l’année d’après , j’ai creusé un bassin de 5m sur 2m et j’y ai mis des poissons rouges et la 3ème année j’ai fais un poulailler et un enclos , j’y ai mis une dizaine de poules .
    je surprend parfois des biches en train de boire dans mon bassin , j’ai des hirondelles qui s’installent dans les loges et dans l’écurie .
    elles s’installent à 4 ou à 6 , elles occupent 2 ou 3 nids et elles repartent à plus d’une vingtaine à la fin de l’été !!
    j’ai planté une bonne centaine d’arbustes aussi , bref , j’ai un vrai petit parc d’attactions à moi tout seul et tout va bien pour le moment !! quand je bricole de trop , je m’accorde une journée de repos ;
    je prends ma voiture et je vais dans un magasin de bricolage me prendre ce que j’aurai besoin pour les jours suivant !!
    depuis 6 ans ,je ne suis ni parti en week end , ni en vacances !! c’est comme si j’étais en vacances !! j’ai une super retraite pour le moment !!
    voilà , si certains souffre de solitude , moi pour le moment , je me vois comme un privilègier , mème seul dans mon coin !!

  • Leclercq Leclercq

    21 janvier 2024

    bonjour je m appelle sylvie pendant le covid, il y avait beaucoup plus de bruit car les gens etaient chez eux, des lotissements se creent autour de chez nous, des chiens aboyaient en face, le bruit d une piscine nous genait a côte. en plus, je recherchais une maison pour ma fille sur internet.j ai eu envie d en visiter avec elle et nous avons, mon mari et moi,trouvait une maison en pleine campagne,avec 4 maisons pas tres loin.on avait un tres beau point de vue, des beaux couchers de soleil, la maison etait bien, claire, au calme. je pensais que les voisins se parlaient entre eux mais on s est vite rendu compte, qu ils evitaient tout contact. il n y avait aucune activite, ce qui etait different par rapport aux descriptions d internet. les routes etaient tortueuses pour aller a la petite ville sur 7 kms, elles sont tres risquees .pour aller se faire soigner, il faut rouler pendant 1 heure a l aller.et pourtant, nous aimons la campagne, mais pas dans cet isolement….au bout de 3 ans, on a pu vendre, enfin ,pour partir dans une petite ville de 6000 habitants avec plein d activites. nous avons perdu beaucoup d argent, en changeant 3 fois de maison…j ai fait une depression la derniere annee. j avais peur de ne pas pouvoir vendre. vivre a la campagne peut être atroce…

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