Comment vivre avec un syndrome rotulien ?

Le syndrome rotulien est une qui affecte la partie inférieure du corps. Elle se caractérise par des douleurs persistantes et récurrentes au niveau de la rotule, qui peuvent entraîner des difficultés à se déplacer et à pratiquer son activité habituelle.

Cette pathologie, appelée aussi « fémoro-patellaire », est causée par une sollicitation excessive et continue de la rotule et des muscles adducteurs, ce qui provoque une inflammation et une usure progressive des tissus et des articulations. Dans les cas les plus sévères, elle peut même aboutir à des lésions osseuses ou musculaires.

Malgré les difficultés qu'implique le syndrome rotulien, il est possible de vivre une vie relativement normale en mettant en place des mesures préventives et en suivant un traitement adéquat.

Quels sont les symptômes ?

Les principaux signes du syndrome rotulien sont :

  • Des douleurs intenses et constantes dans la région fémoro-patellaire
  • Une sensation d'engourdissement et de picotement
  • Une difficulté à effectuer des mouvements comme monter ou descendre des escaliers
  • Une flexibilité limitée des hanches et des genoux
  • Une sensation de claudication

Bien que ces symptômes puissent être gênants et affecter la qualité de vie, il est important de noter qu'ils ne sont pas toujours évidents au premier abord. En effet, certains patients ne présentent aucun symptôme apparent et découvrent leur pathologie lors d'une radiographie pour des raisons non liées à leur maladie.

Causes possibles

Les facteurs de risque les plus courants du syndrome rotulien sont :

  1. Une posture incorrecte assise ou debout pendant longtemps
  2. Un excès de poids et/ou une obésité
  3. Une activité physique insuffisante
  4. Une chaussure inadaptée
  5. Une mauvaise posture pendant la marche ou lors de certaines activités physiques

De plus, certains mouvements sportifs peuvent favoriser l'apparition du syndrome rotulien, notamment la course à pied et le football. Enfin, on peut également y être prédisposé par des antécédents familiaux.

Prévenir la douleur et améliorer sa qualité de vie

Pour prévenir et soulager la douleur due au syndrome rotulien, il est primordial de prendre certaines mesures :

  • Corriger sa posture : prendre conscience de sa posture et apprendre à la maintenir correctement pendant de longues heures. Pensez à vous asseoir droit et à placer vos pieds à plat sur le sol.
  • Perdre du poids : en cas de surpoids ou d'obésité, perdre du poids et maintenir un poids normal peut grandement soulager la douleur et améliorer la qualité de vie.
  • Effectuer des exercices de renforcement musculaire : afin de prévenir l'aggravation des symptômes et de réduire la douleur, il est conseillé de faire des exercices de renforcement musculaire adaptés et spécialement conçus pour les personnes souffrant d'un syndrome rotulien.
  • Utiliser des supports orthopédiques : l'utilisation de supports orthopédiques tels que des coussinets ou des genouillères peut aider à soulager la pression et la douleur.
  • Suivre un traitement médical : il est important de consulter un médecin traitant ou un spécialiste en rhumatologie pour poser le bon diagnostic et suivre le traitement approprié (anti-inflammatoires, repos, etc.).

En conclusion, bien que le syndrome rotulien puisse être très handicapant, il est possible de vivre une vie relativement normale en adoptant une alimentation saine, en pratiquant une activité physique régulière et en suivant un traitement médical adapté.

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18 Comments

  • Melle.bjm

    28 novembre 2018

    Tu décris très bien ce qu’impose cette pathologie ! Je “souffre” moi aussi d’un syndrome rotulien mais sur un genou seulement. Et ceci du à une violente chute dans un métro il y a 7 ans.
    C’est donc un cas un peu à part !
    Que je comprends ton sentiment… se muscler et rester souple, voilà ce qu’en m’a dit le chirurgien ! Le plus difficile est peut être l’incomprehension de l’entourage car rien ne se voit…

    • Doupiou

      29 novembre 2018

      Au début on ne me prenais pas au sérieux en me répondant que ça allait passer avec la croissance. Maintenant tous mes proches savent à quel point cela peut être pénible pour moi ! Mais ça a mis du temps !

  • Merle

    28 novembre 2018

    bon courage à toi ! Ça à l’air particulièrement handicapant et douloureux. Pour la voiture une première solution serait de passer sur une boîte automatique. Tu n’as plus qu’une seule jambe de sollicitée pour l’accélérateur et le frein… et même là tu peux reposer à l’aide du régulateur de vitesse. Après il y a les voitures spécialement équipées pour handicap avec des commandes uniquement au volant mais j’imagine que c’est un budget différent d’une voiture automatique.

    • Doupiou

      29 novembre 2018

      Oui ma future voiture sera une automatique à coup sûr ! Celle de mon mari l’est déjà et c’est un vrai avantage quand on va en montagne ou en ville !

  • Cricri2j

    28 novembre 2018

    Je compatis étant sujette à des douleurs chroniques!
    Pourquoi tu ne peux pas prendre de paracetamol quand tu souffres?
    Et avec les enfants comment ça t impacte? Pour les porter ect…

    • Doupiou

      29 novembre 2018

      Parce que je ne peux prendre du paracétamol en continu toute la journée, toute ma vie… Je préfère serrer les dents que trop en consommer.
      Là où j’ai peur avec les enfants c’est quand je descend un escalier avec mon fils dans les bras. Par contre pour les porter, non ça ne me fait pas plus mal

      • Madeleine

        12 décembre 2018

        Ah si, le doliprane tu peux le prendre à vie, du moment que tu dépasses pas 3gr par jour. 1gr matin, 1gr midi, 1gr soir.
        Demande à ton médecin, je pense qu il te dira la même chose! Et puis, c est peut être plus néfaste de limiter ton activité physique que de prendre du paracetamol.
        Je vois pleins de patients ayant des douleurs chroniques avoir ce traitement tous les jours !
        Par contre, le doliprane devient dangereux au dessus de 4gr par jour.

        • Doupiou

          14 décembre 2018

          Merci pour ton éclairage.
          Mon médecin m’a dit qu’une prise trop continue de paracétamol pouvait endommager le foie

  • Les Wikipodettes

    16 décembre 2018

    Bonjour!
    J’ai lu avec intérêt votre article et je compatis.
    Vous ne parlez pas de prise en charge podologique, mais peut être est-ce déjà le cas?
    Et si cette prise en charge date de votre adolescence, il faudrait refaire un point avec un professionnel car de nombreux progrès ont été faits depuis.
    Par exemple, un gros pied valgus bien compensé par une paire d’orthèses pourrait certainement vous soulager si une telle explication devait être avancée.
    Bref je suis podologue 🙂
    Bon courage à vous

    • Doupiou

      14 janvier 2019

      Merci pour ce retour !

    • Normand

      14 janvier 2019

      Pour ma part j’ai effectivement un hallus valgues. Je porte des semelles et pour mo hallus valgus une orthese silicone de chez scholl

  • Normand

    14 janvier 2019

    Bonjour, je souffre depuis 4 ans d’un syndrome rotulien et cela pourrie ma vie. Maison avec des escaliers ainsi que maison de ma famille avec marche à monter donc quotidien compliqué. J’ai fait des injections d’acide haliurique et je pratique étirements et vélo d’appartement selle haute au quotidien. Il existe sur Facebook un groupe guérir du syndrome rotulien où l’on partage nos soucis et solutions

    • Doupiou

      14 janvier 2019

      Les escaliers sont une vraie source de stress aussi ! Surtout les descentes !
      Depuis toutes ces années, j’ai appris à vivre avec et les seuls moments où le SR m’a fichu la paix, c’est pendant mes grossesses !

      • Normand

        14 janvier 2019

        Que vous propose le corps médical ?

  • Ève

    23 mars 2020

    Bonjour,

    J’aimerais savoir comment est-ce que vous adaptez votre vie face à ce syndrome, particulièrement votre vie professionnelle.

    J’ai le même syndrome, avec aussi une jambe plus douloureuse, et j’ai aussi testé tous les traitements possibles, mais finalement après avoir fait un pangonogramme, il est apparue que tout cela est du à une déformation de mon squelette.
    En résumé : j’ai les jambes mal formées (c’est assez fréquent).

    Le fait est que je suis encore très jeune, je suis encore à l’université et il m’arrive de ne plus pouvoir marché à cause de cette douleur, et ce, bien trop souvent.
    D’autant plus que je vais bientôt obtenir mon premier diplôme du supérieur, et que le temps où je vais devoir choisir une spécialisation arrive de plus en plus.
    Mais comment faire un choix, en ne sachant pas si je vais guérir ?
    En sachant pas si je vais pouvoir effectuer le métier auquel je me forme…
    Je comptais m’orienter vers une école de muséologie dans le but de devenir guide conférencier, mais je me sens clairement incapable de rester debout tout une journée, à monter des marches et piétiner..

    L’autre aspect très problématique est le fait que cette maladie n’est pas reconnue. Du moins de ce que j’ai lu.
    Avez vous, de votre côté, réussi à faire prendre en compte cet handicap par votre employeur ?

    Par exemple, chaque été j’essaie de travailler, mais comme je n’arrive jamais à avoir un emploi qui serait adapté à ma pathologie, je finis toujours dans la vente, à travailler un mois puis être alitée plusieurs semaines…
    Et dans un autre sens, à chaque fois que les moments de postuler où les entretiens arrivent, je n’ose pas en parler de peur de perdre des chances d’être embauchée..

    Alors voilà, est-ce que vous connaissez n’importe quel moyen pour faire reconnaître cette pathologie officiellement, de sorte à par exemple pouvoir bénéficier d’aménagements au travail, ou même plus directement d’emploi adaptés ?

    • Laëtitia

      3 juin 2020

      Bonjour,
      Atteinte d’un syndrome rotulien, je suis dans la même situation avec les mêmes inquiétudes.

      J’ai réussi auprès de mon université à bénéficier d’une attestation de handicap. Celle-ci me permet d’avoir un tiers-temps en plus pendant mes examens.

      J’ai été sujette à beaucoup de méchanceté de la part des gens qui ne veulent pas céder la place dans les transports parce que « mon problème n’est pas visible ». Ainsi, est-ce possible de déclarer ce type de pathologie afin que des aménagements soient mis en place?

  • Sarah

    17 février 2021

    Bonjour,je me reconnais totalement dans tout ce que tu as décris ,j’ai 40 ans et cela a commencé à ma première grossesse il y a 14 ans depuis un cauchemard .j’ai eu des infiltrations,kiné, médicaments….j’ai cessé toute activité sportive j’étais en pleurs de ‘e pas pouvoir faire de luge avec mes enfants ,j’ai pris du poids ce qui n’arrange rien .et maintenant après 18 ans dans ma boîte ,mes douleurs m’empêche de faire correctement mon travail ,me baisser,marcher longuement ou resté statique longtemps,monter et descendre des tonnes d’escalier.une amie m’a conseillé de faire une rqth pour ne pas perdre mon travail.retour du rhumatologue qui refuse de me l’a remplir, prétextant qu’il a des tonnes de patients souffrant de la même pathologie.moi je ne veux pas de rente ou un taux d’invalidité.je veux juste continuer à travailler ,sans me faire virée.j’ai aussi une voiture automatique .ça change la vie .enfin bref je suis déprimée et triste face à l’incompréhension des personnes qui pensent que l’on exagére.

  • Emmanuelle Usseglio

    25 novembre 2021

    Bonjoue, 7 ans maintenant, j essaye semelles orthopediques en ce moment qui me declenche en plus douleur hanche, haut du dos et cervicales, je n en vois pas la fin.
    Ma soeur s en est sorti, elle pense a des semelles qu elle a changé au bout de 5 ans mais en fait ils ne savent pas pourquoi elle n a plus mal. Donc même quand on guerit, le corps medical ne sait pas pourquoi. Donc on est mal barré!

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