Je veux un enfant mais… je ne veux pas être enceinte

J’avais rédigé une première chronique traitant de ce sujet qui me tient à cœur. Je l’avais écrite comme une réponse aux remarques que je reçois lorsque je tente d’aborder le sujet. Or, j’ai eu beau la modifier de nombreuses fois, je trouvais toujours cette chronique trop agressive, elle ne me plaisait pas et j’avais peur que tu te sentes agressée, en particulier toi, future ou jeune maman.

Donc, au lieu d’écrire un plaidoyer digne d’un avocat, j’ai préféré te parler de mon ressenti. Ça me parait la meilleure manière de faire comprendre mon point de vue, sans donner l’impression de juger les autres ou de tenter de les convaincre (car c’est ce que moi j’ai ressenti). Chère lectrice, et en particulier si tu es jeune ou future maman épanouie, prends s’il te plait le temps de me lire jusqu’au bout avant de me juger.

Crédit : freestocks.org (CC)

Enceinte, moi ? Non merci…

J’ai l’impression que dans notre société actuelle, la grossesse est mise sur un piédestal. Elle est souvent vue comme un merveilleux moment à vivre, si pas le plus beau dans la vie d’une femme. C’est un cadeau de Dieu / de la nature (selon les croyances), réservé aux femmes, qui se chargent donc de cette mission avec fierté. Je ne remets absolument pas en cause le fait que certaines femmes vivent réellement leur grossesse sur un petit nuage. Tellement même qu’une fois qu’elles ont accouché, elles se remémorent avec nostalgie ces bons moments où elles sentaient un petit être grandir en elles, et n’ont qu’une hâte : recommencer.

D’autres ne vivent pas une si belle grossesse que cela, mais malheureusement les maux de la grossesse, même les plus lourds à vivre, ont le plus souvent tendance à être minimisés car « Tu dois être heureuse et épanouie, après tout tu portes la vie en toi !« .  Heureusement, la plupart du temps, les mamans, une fois leur progéniture dans leur bras, oublient bien souvent les désagréments, ou en tout cas leur donnent une importance bien moindre car avec le recul « Ça valait bien le coup de vivre tout ça, si c’est pour tenir mon petit trésor dans les bras« .

Mesdames, je vous envie. Vraiment. Car pour moi, la grossesse n’est qu’un passage obligé afin d’avoir un enfant. Je trouve même que ce « chemin obligatoire » est très désagréable à emprunter, et il ne me fait pas du tout envie. Si j’avais la possibilité, je confierais cette tâche à mon mari, sans hésiter. Et lui ne demanderait pas mieux, nous en avons discuté plusieurs fois. Sincèrement, je ne tiens pas du tout à vivre ces longs mois, qui n’ont rien de plaisant à mes yeux.

Pour moi la grossesse, c’est à peu près l’image que je me fais de l’enfer : ton corps change, tu prends du poids (pas facile à perdre en plus cette saleté !), ta peau devient flasque, elle se craquelle même parfois de façon irréversible, tes seins gonflent puis pendent, tu te remplis d’eau (histoire de gonfler encore plus, comme si la graisse ne suffisait pas), tu dois te restreindre au niveau de la nourriture et des boissons, tu es fatiguée hyper vite, tu as des nausées / vomissements / maux de tête (triple combo dans certains cas), tu as des sautes d’humeur pas faciles à vivre (pour ton entourage mais pour toi aussi hein), etc., etc.

Et quand enfin vient la délivrance, c’est au bout de plusieurs heures/jours de souffrance, où tu te fais charcuter (proprement je l’espère, mais parfois pas tant que ça et ça laisse des séquelles), tu ne peux pas manger ni boire, tu es crevée parce que ça pompe beaucoup d’énergie, tu te fais mi-encourager, mi-hurler dessus par le personnel soignant, et à part essayer de te concentrer sur ta respiration tu ne peux pas faire grand chose pour échapper à la douleur (sauf péridurale, et encore ce n’est pas la panacée non plus). Tout ça pour quoi ? Pour qu’une petite boule rose pleine de mucus te hurle aux oreilles et te pisse dessus dès qu’on la pose sur ton ventre… Ah, le miracle de la vie, c’est si beau et gratifiant !

Bon tu l’auras compris, j’ai mis en exergue uniquement les points négatifs, et tu auras probablement envie de me dire que toutes les femmes ne subissent pas tous ces désagréments (et heureusement), et qu’en plus on a tendance à relativiser tout ça quand ton bébé est enfin là (le fameux « Ça vaut le coup » un peu plus haut). Mais pour moi, le fait d’avoir un enfant au bout de tout ça ne suffit pas à mes yeux à compenser tous les désagrément subis. Et c’est là en général que je n’arrive pas à me faire comprendre.

Crédit : Pixabay (CC)

Enceinte, moi ? Ça me fait peur…

Histoire que tu aies toutes les pièces du puzzle pour comprendre, sache aussi que la grossesse et surtout l’accouchement me font peur pour des raisons médicales. En effet, j’ai fait une thrombophlébite carabinée à 24 ans. Ça veut dire qu’il y a 4 beaux caillots de sang qui ont joué à cache-cache dans mes veines, et qu’ils n’ont plus voulu bouger de leur cachette au niveau de la jonction ventre – jambe gauche. Ce qui fait que ça m’a bouché les 4 veines principales qui passent à cet endroit-là, que ma jambe a vraiment gonflé et que le sang a dû passer par les plus petits vaisseaux sanguins, qui à la base n’ont pas été conçus pour contenir un tel afflux. Et accessoirement, j’étais en danger de mort, parce que si un caillot (ou partie de caillot) se détachait et allait se cacher dans mes poumons ou mon cœur, ben c’aurait été game over pour moi…

Bon, si je t’écris aujourd’hui c’est que je m’en suis sortie (non, je ne suis pas un fantôme de l’au-delà), mais ça m’a laissé de graves séquelles : je dois (entre autres) porter des bas de contention toute ma vie. Tu sais, les trucs horribles que portent les femmes enceintes dans les derniers mois, ou que tu mets à l’hôpital quand tu viens de subir une opération ? C’est désagréable hein ? Ben moi c’est tous les jours, ad vitam aeternam. Mais bref, l’important c’est surtout qu’en cas de grossesse, je suis d’office « à risque » car un bébé, ça se fraie un chemin directement dans tes vaisseaux sanguins pour pomper ton sang, et que donc ça chamboule pas mal tout le système de coagulation du sang. Ne parlons même pas de l’accouchement, où le risque de faire une grosse hémorragie et/ou de faire de gros caillots est important, et si ce n’est pas forcément mortel, ça risque grandement de créer des séquelles qui s’ajouteront à celles qui sont déjà là.

Et donc tout ça demande un suivi beaucoup plus minutieux de la grossesse afin de limiter les risques (pour moi comme pour le bébé) mais sans pouvoir vraiment éliminer le danger. Et puis je sais déjà que je devrai avoir des piqûres d’anticoagulant dans le bidou tous les jours dès le début de ma grossesse, et que j’ai une peur panique des piqûres (je t’en parlais dans une précédente chronique). Sincèrement, c’est à la limite de la phobie, il faut me voir en pleine crise d’hyperventilation quand on me fait une bête prise de sang. Bref, je n’ai pas envie d’être enceinte, et aussi ça me fait peur (oui oui, j’ai PEUR et je n’hésite pas à le dire)…

Et les réactions extérieures n’aident pas…

Le problème, c’est que lorsque je parle de mon souci de santé et du fait que j’ai peur qu’une grossesse ne me laisse quelques séquelles et/ou me mette en danger, on a tout de suite tendance à minimiser les faits (qu’il s’agisse de médecins ou de connaissances à qui j’en parle). « Tu t’inquiètes pour rien », « Tu es parano », et le meilleur « Oui mais donner la vie ne vaut-il pas quelques sacrifices ? ». Ah ok, je suis donc égoïste parce que je n’ai pas envie de sacrifier mon corps et ma santé pour engendrer un bébé ? Et ben merci pour la considération de ma petite personne…

Je m’étonne également que, si le sort du bébé préoccupe vraiment mon interlocuteur, pour autant il ne pense pas une seconde qu’il vaut mieux que sa mère soit en bon état (physique et mental) pour s’occuper de lui. Objectivement, n’est-il pas préférable qu’elle soit en bonne santé pour veiller sur son bébé, et qu’elle ne lui en veuille pas (même inconsciemment) pour lui avoir causé des dommages corporels irréversibles ?

Je suis triste que la société ait tendance à glorifier la grossesse à ce point. Cela ne me semble pas profitable pour les femmes, au contraire, les maux de grossesse deviennent tabou, alors ne parlons pas de celles comme moi qui ne souhaitent même pas les subir… Quand tu es enceinte tu es forcément heureuse, épanouie, au pire tu subis quelques « petits désagréments » (Hum…), mais après tout c’est pour donner la vie donc c’est forcément un sacrifice louable !

Enfin bref, pour moi, la grossesse n’est qu’un passage obligé pour avoir un enfant, et non pas un fabuleux moment à vivre en lui-même. De ce fait, la réplique que j’ai en général c’est « Si ça te rebute à ce point, c’est que tu ne veux pas réellement avoir d’enfant« , ou encore « Qu’il faut le mériter« , comme s’il s’agissait d’un rite avec sacrifice obligatoire pour obtenir la récompense suprême… Est-ce égoïste de vouloir un enfant sans avoir à le porter ? Suis-je automatiquement une mauvaise mère si je vais directement à la case « bébé » sans passer par les cases « grossesse » et « accouchement » ?

Pourtant, c’est le cas des hommes non ? Ils ne portent pas le bébé en eux, pourtant ils ont le titre de parent tout autant que la mère, et ça ne les empêche aucunement de s’impliquer au maximum dans la grossesse de leur compagne et d’être aux petits soins pour elle et le bébé. Cela se fait en toute légitimité et est parfaitement accepté par la société, mais uniquement pour les hommes. Or moi je suis une femme, qui réagit comme un homme. Du coup c’est moi la vilaine… Heureusement au moins que Chéri me comprend, il est bien le seul d’ailleurs !

Crédit photo : Kat Jayne (CC)

Ça c’est moi quand j’essaie d’aborder le sujet…

Bref, tu l’auras saisi, je peux difficilement aborder ce sujet en société, et jusqu’à présent je n’ai jamais trouvé quelqu’un qui me comprenne sincèrement, sans me juger (et encore moins quelqu’un qui partage mon point de vue), d’où mon besoin de m’exprimer ici… Peut-être à présent comprends-tu un peu mieux pourquoi je ne souhaite pas être enceinte ?

Et toi, as-tu vécu une grossesse difficile ou était-ce un long fleuve tranquille ? Adores-tu l’idée d’avoir un petit être qui grandit en toi, ou cela te fait-il peur ? Raconte-moi tout !

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56 Comments

  • Madeleine

    24 janvier 2019

    Salut. Je te comprends, la peur que tu as me paraît légitime. Moi, j ai détesté être enceinte. J ai eu une grossesse compliquée, 2 mois alitée avec l angoisse que ça se termine mal pour mon loulou (et pour moi.)
    En plus, nous avons dû passer par des FIV. D ailleurs, on s était renseigné pour l adoption quand on a su qu il y avait un problème d infertilité, mais il y a si peu d enfants à adopter et tant de parents en attente, que nous avons bien compris qu il fallait mieux laisser cette chance à ceux qui ne peuvent pas avoir d enfants biologiques (et que ça serait plus rapide pour nous d avoir un enfant par FIV, ce qui a été le cas) .
    Bref, malgré tout, on retente notre chance en FIV pour un petit deuxième. Et oui, le produit final vaut le coût, faut croire?
    En fait, beaucoup de choses me font peur dans la vie. Mais cette peur là, de la grossesse, de ma santé, d avoir éventuellement un enfant handicapé (stress des échographies…), etc, quand je la mets en balance avec une vie que j imagine sans enfants, et ben, je signe pour la peur quand même. Et c est ce qui me soutient en PMA, car si un jour ça marche pour ce petit deuxième, je serai ravie ET je serai terrorisée pendant 9 mois.

  • Accalia

    24 janvier 2019

    Bonjour,

    Franchement je ne te juge pas du tout.
    Nous voulons 4 enfants. Nous en avons déjà 3. Et dès le début, je hais être enceinte. Mais je HAIS ça. Je compte les jours dès le début.
    Je me rends compte de la chance immense que j’ai de pouvoir concevoir sans problème et de n’avoir que des « petits maux » mais pour moi, la grossesse est un passage obligé et pénible pour mon but, ma famille.
    Je fais partie des femmes qui ont des contractions douloureuses et sans importances très tôt, qui a des vertiges, une fatigue handicapante, des insomnies et des remontées acides très tôt et qui surtout a des nausées dignes d’une cuite monumentales de mauvais vin pendant les 9 mois. Tout le temps. Dès le réveil. Quand à l’accouchement, ce n’est certainement pas le meilleur moment de ma vie loin de là. Je revis littéralement après.

    Donc toi qui met ta santé en danger en plus, je ne peux que comprendre ton avis.

    Il faut que tu vois ce qui pèse plus lourd dans tes desirs. Et quelque soit ton choix , de bien fermer des oreilles parce que les gens critiqueront quoi que tu fasses.
    Je voulais absolument 4 enfants et après une dernière grossesse d’ici quelques années je les aurais et plus jamais ça !! Et je suis honnête avec tout le monde, au grand désespoir de plusieurs personnes mécontentes que je depeigne cet état de grâce comme « tunnel sombre ».
    Bon courage en tout cas.

  • Chaperon Rouge

    24 janvier 2019

    Alors mauvais exemple ici, bien que je sois passée par la PMA, j’ai adoré être enceinte. Et accoucher. A chaque fois!!! (Et je suis restée 2h a chaque fois avec le tout neuf en peau a peau, sans pipi ni caca ;p). Franchement je pense meme être capable de vouloir être mère porteuse tant Jaime la grossesse. MAIS je comprend tout à fait que ce ne soit pas du tout un état qui te fasse rêver. C’est l’incertitude totale, tu ne sais pas comment tu vas le vivre. Situ es d’un naturel anxieux, la grossesse ne va pas l améliorer. Et alors tes soucis de santé me semblent un argument (s’il en est besoin hein, après tout normalement l’argument principal devrait-être « je fais ce que je veux ») complètement recevable! Non. On ne met pas en danger la mère pour l’arrivée d’un hypothétique enfant… Non mais!

    Je pense que l’adoption sera très difficile à mettre en oeuvre pour vous, je ne pense pas que ton souci de santé fasse de toi une  » priorité  » sur la short list des droits a l adoption … Mais avez vous envisagé d’être famille d accueil? Je me dis que vous avez l’air assez solides et valeureux pour vous impliquer dans ce genre de projet… Non?

  • Madame Grenouille

    24 janvier 2019

    Ah mais comme je te comprends ! Si on pouvait commander son bébé sur internet et attendre gentiment une livraison 9 mois après, je serais la première cliente !
    Je n’ai pourtant aucun problème de santé particulier, mais la grossesse n’est pas pour moi synonyme d’épanouissement et je ne parle pas de l’accouchement !

  • Maria

    24 janvier 2019

    C’est intéressant car jusqu’à très récemment j’étais exactement dans le camp opposé: une grande envie d’être enceinte mais aucune envie d’avoir un bébé après! L’idée de sentir le bébé bouger, de voir mon corps se transformer, d’essayer de sentir ce qui se passait, ça me faisait super envie. Par contre, après ca, avoir un enfant qui dépend de soit/ou dépendre de lui pendant 20 ans, ne plus être libre de son planning, gérer les soucis, maladies, les choix d’une autre personne, ca me faisait vraiment peur. (Et on m’a pris pour une fille bizarre aussi :-p)
    Et puis en évoluant, grandissant avec mon mari, en voyant les amis et la famille interagir avec leurs enfants, on a trouvé que l’aventure avait l’air plutôt sympa et on s’est finalement lancé (la peur est toujours là mais bien moins forte).

    Pour ce qui est de ton non désir grossesse, je ne le comprends pas (du tout), mais je le respecte, on est toute différente.
    C’est plus que tes arguments me paraissent assez illogiques. Déjà, très peu de femmes, on des grossesses super nulles avec tous les symptômes pénibles (sinon il y en aurait quand même moins qui ferait un deuxième bébé, soyons réalistes), et ceux que tu cites me paraissent très minimes (nausées, maux de tëte, fatigue: c’est comme d’être malade et on sait tous que c’est un mauvais moment à passer; le corps qui change et les kilos: franchement ce culte de la femme mince, aux seins fermes, à la peau parfaite, sans marques, ni rides, je trouve ca ridicule et pesant, les sautes d’humeur sont souvent déjà présentes lors des règles et les restrictions pour la nourriture et les boissons ne sont pas si contraignantes, et quasi les mêmes que pour un régime).
    Moi, c’est plus le fait de devenir dans le regard des autres, juste une couveuse à bébé qui me gène beaucoup.
    Mais malgré cela, je comprends bien que, tout comme toutes les femmes ne se sentent pas épanouies enceintes, certaines n’ait juste pas envie de tenter l’aventure. Moi je sais bien que je ne me ferai jamais tatouer, que je ne sauterai pas à l’élastique, que je ne ferai pas de régimes… et je n’ai pas de raisons si convaincantes/valables? aux yeux des autres, j’ai juste mes raisons.

    Par contre, pour ce qui est de la peur liée à tes problèmes médicaux passés et possiblement futurs ou de la phobie des piqûres, là je te comprends entièrement.
    Etre fatiguée pendant 9 mois pour avoir un bébé, ca me parait peu cher payé mais potentiellement risquer sa vie ou sa santé, non vraiment pas ! A chacune de poser ses limites mais pour le coup les tiennes me paraissent très logiquement compréhensibles.
    (Je suis de celles qui même enceinte, pense encore qu’en cas de risque vital/très grave pour la maman, elle choisirait une IMG au lieu de faire comme dans les films et de se sacrifier pour ce bébé, pas encore né. Bon après, tant que la situation ne se présente pas réellement, c’est dur de savoir comment on réagira. Mais je ne me trouve pas sans cœur/mauvaise maman pour autant.)
    Et les phobies ca ne se commande pas du tout.

    Pour ce qui est du jugement du personnel médical et de l’absence d’écoute, je pense qu’il faut absolument que tu en changes. Il n’y a rien de plus important que de se sentir écouté et soutenu (même si nos choix sont différents).
    Pour les amis, ils ont tous leurs défauts, donc j’éviterai juste de sujet.
    J’espère que ton mari, lui te soutiens sans faille (même si je peux comprendre que pour lui renoncer à avoir un enfant biologique, naturellement ca puisse être compliqué).

    Je te souhaite de trouver la solution qui vous convienne pour avoir ce bébé (ou décider d’avoir une vie épanouie sans enfant, c’est aussi très possible).

    PS: juste une petite chose, ta vision de l’accouchement est très influencé par les mauvais récits franco-français/les films ou séries.
    Il y a pas mal de pays où les femmes ont plus de solutions pour lutter contre la douleur que la péridurales (hypnose, acupunctures, anti-douleurs…), où elles peuvent manger jusqu’assez tard dans le processus (car une femme qui a de l’énergie a justement moins de risques de devoir être aidé médicalement) et où elles ont la possibilité de gérer le travail hors de la maternité (car le temps passe plus vite et la douleur s’estompe quand on est occupé et pas allongé à attendre sur un lit!).
    Ca ne te fera pas changer d’avis mais si ca peut aider quelques stressées de l’accouchement à se renseigner sur leurs alternatives…

    • Margot

      25 janvier 2019

      Déjà, très peu de femmes, on des grossesses super nulles avec tous les symptômes pénibles (sinon il y en aurait quand même moins qui ferait un deuxième bébé, soyons réalistes) –> pas sûre!
      « et ceux que tu cites me paraissent très minimes (nausées, maux de tëte, fatigue: c’est comme d’être malade et on sait tous que c’est un mauvais moment à passer) »: ah ah, pour être en plein dedans en ce moment, ok, minimes peut-être mais franchement, un mauvais moment qui dure 9 mois ça fait long! 🙂

      • Maria

        25 janvier 2019

        Attention, je ne dis pas que certaines n’ont vraiment pas de pot. J’ai d’ailleurs certaines collègues qui ont décidé de ne pas faire le deuxième ou troisième après une grossesse pénible. Juste que pour la plupart les problèmes se succèdent et n’apparaissent pas tous.

        Et je suis en plein dedans aussi. Donc je confirme, ce n’est pas toujours une partie de plaisir. Mais franchement, au final, je préfère être enceinte qu’avoir une gastro ou une grippe/angine. C’est certes plus long mais moins dur, JE trouve.

        Chacune aura un ressenti différent, une tolérance différente à ce qui lui arrivera pendant la grossesse.

    • Alix

      10 octobre 2019

      Je pense que tu te trompes au niveau des « désagréments », je suis enceinte et j’ai passé des mois horribles, je n’imaginais pas une seule seconde que « juste des nausées et mal de tête et sautes d’humeur » pouvaient à ce point rendre dingue. J’ai rencontré pas mal de femmes dans la même situation que moi, dont une qui a fait une petite dépression. On ne se rend pas compte que des jours, des semaines, des mois de nausées affreuses peuvent rendre littéralement dingues. Sans compter que les gens minimisent et font culpabiliser. Je ne dis pas que ça n’en vaut pas le coup, mais je n’aurais JAMAIS imaginé souffrir autant, ni que ça me brise le moral de cette façon, C’est parfois très dur, et je suis loin d’être la seule.

  • Nathalie

    24 janvier 2019

    Je n’avais pas ces appréhensions (sauf pour l’accouchement mais qui s’est très bien passé), mais même sans ça je pense que la raison « je n’ai pas envie » est entièrement légitime et qu’il ne peut pas y en avoir de meilleure. C’est valable pour un peu tout d’ailleurs !

    Je te soutiens et j’espère que tu n’auras pas trop à subir de commentaires sur des choses qui ne regardent personne d’autre que toi.

    • Sop

      25 juillet 2022

      Je te comprend ! En plus tu as des arguments. J’ai porté des jumeaux cetais merveilleux jai rien a chialer. Maintenant mon copain veux un enfant et jai littéralement la chienne detre enceinte. Pourquoi? J’ai aucune raison. Mais des que je croie être enceinte je fait une crise d’angoisse. Je pleur, je fait une grosse crise de panique. Je ne sais pas pourquoi. J’ai même été voir mon médecin de famille pour avoir de l’aide….. personne peu maide …. comment je vais faire pour donne un enfant à mon conjoint ? Alors je comprend ta peur !!!

  • Doupiou

    24 janvier 2019

    Ton article me laisse un peu sceptique.
    D’une part parce que tu as tout à fait le droit d’exprimer tes peurs et tes angoisses et qu’elles sont légitimes pour toi. Il te faut beaucoup de courage pour mettre des mots sur ton ressenti.
    J’ai détesté mes grossesses. Etre enceinte n’est pas du tout un état de béatitude intense pour moi. Je ne vais pas épiloguer dessus car j’ai fait un article dessus : http://www.dans-ma-tribu.fr/je-naime-pas-etre-enceinte/
    Après j’ai eu des accouchements très compliqués, deux césariennes difficiles marquées dans ma chair et ma tête.

    D’autre part (d’où mon scepticisme), je te trouve très catégorique sur une chose qui manifestement semble t’échapper. Mon côté « je vois le verre à moitié de plein » te dirais : peut-être que tu vas aimer la grossesse, peut-être que tu auras un bel accouchement loin de la boucherie à laquelle tu fais référence ? peut-être que tu prendras pas de poids et que tu n’auras pas de vergetures…

    En l’état, ton article me dit clairement que la maternité ce n’est pas pour toi (pour le moment). Mais si un jour tu te sens prête à comprendre pourquoi, tu devrais pousser la porte d’une sage-femme ou d’un psychologue. Cela pourrait te faire réfléchir…

    Dans mon cas : je déteste la grossesse, mes deux césariennes m’ont traumatisée mais… j’adore être maman et je n’échangerais cette place pour rien au monde (même si ce n’est pas QUE du bonheur !)

  • Madame Confettis

    24 janvier 2019

    Bonjour Madame Orphys.
    Aucun jugement de ma part, c’est super que tu puisses écrire ce que tu ressens. Ça doit faire du bien d’avoir mis tout cela sur le papier (ou le clavier en l’occurrence :)).
    Mais, comme Doupiou, je te trouve fort catégorique sur quelque chose que « tu ne connais pas ». La grossesse c’est quelque chose d’inimaginable, on entend les pires histoires mais ça ne fait que créer des craintes et des angoisses… Quand tu dépeins la grossesse, même en sachant que tu noircis le trait volontairement, je trouve que tu y vas fort… Malheureusement, tu ne peux pas savoir sans le vivre si être enceinte te plairait ou non. Et si ça tombe, tout se déroulerait peut-être merveilleusement bien!
    Je pense que le jour où l’envie d’un enfant sera la plus forte, tu n’écouteras plus ces inquiétudes que tu as maintenant. Avoir peur, c’est normal et ça t’accompagnera longtemps. Être enceinte, accoucher et avoir un enfant c’est plonger dans l’inconnu total. Mais comme tu l’as si bien écrit, c’est la finalité qui compte…
    Peut-être qu’en parler à quelqu’un de neutre (sage-femme, psy) te ferait du mieux et t’amènerait des réponses ou pistes de réflexion!
    En tout cas, merci d’avoir partagé tes pensées avec nous! Je suis triste de lire les remarques que tes proches t’ont faites. Surtout sur un sujet si intime et sensible. Chacun ressent les choses à sa façon et il est important de l’écouter sans le juger et, en cas de désaccord, je crois que l’on peut donner son point de vue sans discriminer l’autre!

  • Charlotte - Enfance Joyeuse

    24 janvier 2019

    Ces peurs sont légitimes à mes yeux.
    Et je suis contente que de l’écrire et d’ouvrir cette parole ici puisses vous libérer un peu !

  • Mamichiko

    24 janvier 2019

    Eh bien moi je te comprends parfaitement. Ma 1ere grossesse a été horrible. Les médecins parlent de petits maux mais sont en réalité complètement démunis face à eux ! J’avais des contractions douloureuses dès le 2e mois, et au 3e mois j’en parle à mon médecin traitant qui s’occupait (en vain) de mes nausées et qui me dit « mais enfin madame, ça ne fait pas nal les contractions ! » Euh oui alors du coup on peut s’occuper des miennes qui sont douloureuses ou on les cache sous le tapis comme les nausées ?(« vous verrez, le 2e trimestre on appelle ça la lune de miel de la grossesse », j’ai été malade jusqu’au 7e mois..). Alitée à partir du 4e mois.. Sans parler de tous les autres petits maux hein, je crois que j’ai simplement échappé aux hemorroides (vous inquiétez pas, après un accouchement très traumatisant, elles sont arrivées, comme si j’avais besoin de les cocher sur une liste). Et j’ai dit « plus jamais ». Je n’ai pu m’occuper de mon bébé seule qu’à partir de 3 semaines et demie. En plus elle est née avec une luxation congénitale de la hanche, on était très stressé, on s’est dit qu’on avait trop souffert pour avoir un enfant (moi dans mon corps, psychologiquement aussi car j’ai du voir la psy de la maternité pendant longtemps avant de pouvoir parler de tout ça sans pleurer), mon mari aussi car c’est lui qui me portait à bout de bras et on dit toujours que c’etait Notre grossesse et on est tombé d’accord tous les deux, comme une évidence, nous n’aurions pas d’autres enfants, je ne suis pas un martyr.
    Et là… Je viens de retomber enceinte. Un « accident » et malgré tout je ne suis pas parvenue à stopper la grossesse. Je suis dans le 4e mois, je viens de passer ces derniers mois de manière très semblable à la 1ere fois, vomissements, perte de poids, etc. Avec mon mari on a décidé qu’après cet enfant on recourra à la stérilisation définitive, pour lui ou pour moi. Tous nos proches sont choqués (dejà qu’ils ne nous croyait pas quand nous disions que nous ne voulions pas d’autres enfants… Et que le fait que je choisisse de poursuivre ma grossesse les a convaincu qu’on aurait au moins 4 enfants ! ??) mais nous sommes determinés. C’est mon corps, c’est le corps de mon mari.
    Je vous souhaite de pouvoir faire comme vous le souhaitez pour avoir des enfants, peu importe que les autres ne soient pas d’accord ou soient choqués si vous trouvez même une alternative à l’adoption.

  • Raphaelle

    24 janvier 2019

    Je suis actuellement enceinte et ce n’est clairement pas une partie de plaisir (nausées, vomissements, vertiges, tension basse, contractions, sciatique..) mais dans le fond 9 mois ce n’est pas si long (je dis ça maintenant parce que j’en vois le bout haha). Surtout quand tu compares à toute une vie à regarder ton enfant grandir. Pour ce qui est de l’accouchement il y a des maternités plus progressives que d’autres, plus humaines, qui font des efforts pour éviter la boucherie disons, même si évidemment c’est difficile de savoir comment se passera ton accouchement.. en même temps on entend surtout les histoires qui se passent mal, pas les accouchements sans histoires.. pour l’état soit disant épanouissant de la grossesse le mythe est encore là mais j’ai l’impression que ça s’améliore : moi je n’ai aucun complexe à me plaindre en long et en large à qui veut l’entendre et je ne me suis jamais sentie jugée (même pas par les anciennes générations). Pour les effets irréversibles sur ton corps (en dehors évidemment de ton grave problème de santé qui est une situation à part), je pense qu’il ne faut pas oublier que notre corps devient de toute manière irréductiblement flasque.. même si on ne fait pas d’enfant pour « ralentir le processus » temporairement, au final on aura toutes le poid des années et de la gravité..

  • Casilda

    24 janvier 2019

    Bonjour,

    Je comprends très bien que la grossesse fasse peur surtout avec des problèmes de santé pré-existants. J’ai moi même eu une grossesse à risque, avec arrêt très tôt, allers retours à l’hôpital et plusieurs hospitalisations. Cela même fini par un accouchement en urgence d’un bébé prématuré. Et si je n’ai pas aimé les maux de la grossesse, j’ai aimé être enceinte. Je trouve ça trop classe d’arriver à « fabriquer » un être humain à partir d’un tas de cellule. Alors certes les vaches et les lionnes le font aussi. Et je n’ai aucun mérite car mon corps est programmé comme ça. Mais même si on sait scientifiquement comment ça marche cela a toujours un côté magique de créer la vie. C’est sans doute pour cela qu’on glorifie la grossesse. Car c’est juste le seule moyen pour les mammifères de perpétuer leur espèce.
    Je trouve que notre génération communique plutôt bien sur les difficultés de la grossesse. J’ai eu peu de remarques désobligeantes quand j’ai été arrêtée et pendant la grossesse.
    Cet article est un constat (la grossesse peut être horrible et que tu as peur) mais après qu’elle est là suite? Ton plan d’action? C’est peut être pour cela que tes proches ne comprennent pas. En l’etat ton problème n’a pas de solutions. Il va forcément falloir travailler sur toi même:
    Veux-tu devenir mère ? Pourquoi as-tu peur? Comment aller au-delà de cette peur? Si elle est insurmontable envisagerais-tu d’adopter? Qu’en pense ton mari?
    Je te souhaite bon courage pour la suite de ton cheminement vers la maternité ou pas ou différemment! Le principal est que tu te sentes bien dans ta vie et dans tes choix peu importe ce que les autres en pense!

  • Zoé

    24 janvier 2019

    Oui on a tendance à oublier les maux de grossesse quand on devient maman, mais je dirais pas que c’est parce qu’un bébé est tellement magnifique, mais plutôt parce que les maux d‘après accouchement et l‘épuisement qu‘engendre un nouveau-né sont bien pires ! (Dsl je ne rassure pas…) Bref, aujourd’hui pour moi ça va mieux (mon fils a 2 ans bientôt), mais effectivement je trouve aussi que la grossesse est glorifiée (et l‘étape nourrisson aussi) et on cache la réalité des futures et jeunes mamans.

    • Madame Confettis

      24 janvier 2019

      Je suis bien d’accord! On cache des choses, surtout sur la vie avec un nourrisson! Quelle désillusion une fois qu’on est faces à la réalité! J’aurais tellement préféré être préparée en sachant que ce serait VRAIMENT difficile.

    • Maye

      25 janvier 2019

      Ohlala on a une expérience si différente ! J’ai trouvé la première année si simple, particulièrement les premiers mois ! Ma fille a deux ans et demi et je rêve de revenir avant quand c’était facile…. Parce que la clairement ça ne l’est plus xD

    • Madame Rêveuse

      30 janvier 2019

      Haha c’est vrai Zoé !!! J’ai trouvé mes maux post-accouchement bien plus douloureux que ceux de la grossesse !! Ils ont duré moins longtemps, là est leur seul avantage… ^_^

  • Maye

    24 janvier 2019

    La société ne te comprends pas a ce point ? Ça me dépasse. C’est logique pourtant d’avoir peur de la grossesse et de l’accouchement. Enfin on perd quand même totalement le contrôle de son corps, on est déformé a vie (si si, même si c’est pas affreux, même s’il n’y a pas de vergeture ou de peau qui pends, le corps change. Et c’est irrémédiable… C’est pas forcément inesthétique mais c’est différent)… Et les douleurs de l’accouchement, évidemment que c’est flippant ! Si en plus on a une grossesse a risque bonjour l’enfer. Ah non mais je comprends totalement. C’est pas mon cas, j’ai pas particulièrement aimé être enceinte mais j’en avais pas peur non plus. Et j’ai éludé l’accouchement avant comme après lol. Mais je comprends tellement ! C’est vraiment pas anodin ce qu’une femme doit vivre pour avoir un bébé… Je te souhaite de réussir a dépasser ta peur, et si tu y arrives je te souhaite une grossesse sereine ^^

  • Lifizef

    24 janvier 2019

    Je partage complètement ton ressenti… J’ai envie d’avoir des enfants mais suis terrifiée par la grossesse. Comme le disent les autres, on ne contrôle rien et on ne peut pas savoir comment cela va se passer et comment on va le ressentir. En ce qui me concerne je n’envisage pas d’adoption. Mon petit frère a été adopté, et je peux donc mesurer l’impact de l’abandon sur un être humain et c’est clairement pas de la tarte. Heureusement tous les enfants adoptés n’ont pas les problèmes psychologiques que peut connaître mon frère 🙂 Mais cela existe. Alors oui on peut aussi engendrer biologiquement un enfant handicapé et là aussi c’est pas de la tarte. Ma méthode à moi pour dédramatiser consistait à beaucoup me renseigner. Jusqu’à ce que je me rende compte que c’était plutôt anxiogène car effectivement on trouve surtout des témoignages de ce qui peut mal se passer… Aujourd’hui, j’essaie de prendre un peu de recul. Mon nouvel amoureux me donne envie de partager ça avec lui. Je le trouve rassurant (il a déjà des enfants donc il sait dans quoi il s’engage), il est très prévenant. Pour moi en tout cas, ça joue beaucoup. Ça me rassure sur le fait que je ne me sentirai pas complètement seule durant une grossesse. Même si on est bien seule à ressentir les choses… Enfin bref, c’est compliqué mais je te comprends tout à fait! 🙂

  • Vee

    24 janvier 2019

    J’ai l’impression qu’il y a plein de choses différentes dans ton témoignage, et que toutes ces raisons ne sont pas au même niveau en fait… Premièrement, pour ce qui est de ton souci de santé qui rendra ta grossesse à risque, ça je comprends parfaitement que ça te fasse peur, c’est pas rien quand même ! C’est pas du tout de la paranoia à mon avis, c’est une vraie raison d’hésiter.

    Pour ce qui est du reste, ça me paraît différent : déjà en effet tu ne sais pas comment ça va se passer, c’est rare d’avoir le scénario catastrophe au complet en réalité ! En fait je suis d’accord avec Doupiou et Mme Confettis, c’est pas que c’est un sacrifice obligatoire pour la récompense suprême, c’est juste que quand tu veux vraaaaaaiment un enfant, tu deviens un peu moins rationnelle (ou différemment) et finalement tous ces désagréments qui te rebutaient te paraissent soudain moins importants.

    En tout cas c’est ce qui m’est arrivé : à la base je ne voulais pas d’enfants pendant un moment, et j’avais plein de raisons (les points qu tu cites et plein d’autres pour après aussi). Et puis j’ai changé d’avis en rencontrant mon mari, et je crois que j’a arrêté d’avoir peur d’accoucher le jour où j’ai vraiment décidé d’avoir un enfant ! J’ai aussi la phobie des piqûres, donc ça en effet la grossesse c’est pas le bon plan pour y échapper (mais paradoxalement j’en ai eu tellement, et sous tellement de formes (vraiment, je veux pas te faire plus peur, mais j’ai tout eu je crois) que si au début je passais dans les pommes, à la fin je gérais, peut-être qu’encore 1 mois ou 2 de grossesse et j’aurais pu regarder l’aiguille :D), et je pourrais citer plein d’autres points négatifs encore, oui c’est parfois super dur, mais, par je ne sais quelle fantaisie de la nature (les hormones ? La survie de l’espèce ?) ils paraissent tous sans importance et jamais je ne voudrais à nouveau d’une vie sans ma fille. C’est juste pas rationnel de vouloir un enfant (et de ne pas en vouloir non plus d’ailleurs) ! J’imagine que je ne t’aide pas beaucoup et que c’est vraiment bateau, mais pourtant j’ai rien de plus sincère à dire !

  • Charlotte

    24 janvier 2019

    Merci d’avoir pris le temps de mettre des mots. Personne n’a à juger ton ressenti. Peu importe, comme le reprochent certain·es, si tu grossis le trait de quelque chose que tu ne connais pas ou que oui, peut-être, ça vaut le coup. Peu importe parce que toi, tu le vis comme ça. Et c’est une raison, à mon sens, largement suffisante pour pouvoir l’exprimer sans recevoir de commentaires sceptiques ou jugeants. Le droit de décider pour soi ne devrait jamais être critiqué.

  • Madame Yoga

    24 janvier 2019

    Comme je te comprends! J’aurais tellement aimé pouvoir avoir un enfant sans être enceinte!! Au final je l’ai fait et ça a été une catastrophe qui s’est fini avec une césarienne en urgence après plusieurs jours d’hospitalisation. Le seul avantage c’est que j’avais très peur de l’accouchement et qu’au moins je n’ai pas eu à le vivre!
    Je ne te dirais pas non plus qu’on oublie tout car mon fils est né il y a 18 mois et je n’ai rien oublié (mais globalement dans la vie je n’oublie rien!).
    A toi de peser le pour et le contre, ça reste une décision très personnelle. Je l’ai fait et je ne le referai pas mais maintenant j’ai « ma » famille!

  • Maman Pavlova

    24 janvier 2019

    Aprés un long combat en PMA et une fausse couche, ma grossesse etait mon rêve le plus fou <3
    Pourtant j'ai passé mes 4 premiers mois cloué au WC a vomir (syndrome de Kate ) au dernier trimestre j'ai eu un regime pour ne pas avoir de diabete ( alors jetais a -10k de mon poids de depart et tres fine …)
    Mais tout cela na rien entaché a ce bonheur de sentir grandir en moi mon incroyable miracle le bonheur de la sentir bougé de communiquer avec elle.
    J'aurais voulu la garder toute ma vie en moi j'etais dans une bulle de bonheur.
    Accouchement de rêve et rapide, bref je resigne sans soucis lol.
    Par contre je peux comprendre que l'on ne puisse ne pas aimer etre enceinte, mais cela fait partit du package de la parentalité. Des sacrifices il faudra en faire toute ta vie une fois maman, alors celui ci est en somme le premier 😉

  • Melinda

    24 janvier 2019

    Je fais partie de celles qui n’aiment pas être enceinte et qui se plaignent pendant leur grossesse, et effectivement, je n’apprécie pas de me faire remettre en place parce que « quand même tu fabriques un enfant et c’est merveilleux » ou « ce genre de discours décourage ceux qui ne sont pas encore parents ». J’espère fortement que cette pression de la société s’estompera avec le temps. Cependant, ta réflexion m’intrigue car j’y vois un petit paradoxe. OK, c’est pénible, c’est risqué, ça fait perdre la libre jouissance de ton corps pendant 9 mois, et ça te laisse avec un corps abîmé (ma vision de la chose ;). Mais pour autant, une grossesse, ce n’est pas quelque chose d’imposé par la société, mais c’est d’abord un événement tout ce qu’il y a de plus naturel (en dehors de la prise en charge hypra médicalisée, qui peut être allégée). Et tes chroniques me donnent l’impression que tu es quelqu’un de proche de la nature (peut-être l’effet vie à la campagne et paysan, désolée du cliché :). Maintenant, tu parles aussi de ta peur, et ça ne se commande pas. Pour finir, je te trouve courageuse d’avoir exprimé ton avis, et je te souhaite de trouver ta voie entre désir d’enfant et refus de la grossesse.

  • Madame Zou

    24 janvier 2019

    Ton point de vue est intéressant mais parfois très catégorique sur quelque chose que tu n’as pas vraiment vécu. Alors oui, c’est évident qu’il y a des désagréments, mais tu dépeins un tableau très noir à mon avis (ou trop tranché?). C’est peut-être une question de tempérament et d’appréhensions ? Pour ma part, j’appréhendais bien sûr la transformation physique : poids, vergetures, etc… or je me suis très bien remise de ma première grossesse (j’attends le 2ème donc à voir pour cette grossesse). J’ai toujours eu aussi beaucoup de symptômes, mais ça se gère et j’ai la chance de côtoyer beaucoup de gens entièrement conscients qu’être enceinte, ce n’est pas être épanoui en permanence. Après, je comprends tout à fait ton point de vue au niveau médical et tes craintes, puisque je suis concernée. Pour mes deux grossesses, j’aurai été arrêtée tôt pour ma santé et celle de bébé et il faut l’encaisser moralement d’être suivie différemment et de ne pas être dans la « normalité ». Je dirais que ça s’anticipe dans tous les cas avec les médecins. C’est courageux en tout cas de l’avoir exprimé. Peut-être qu’il te faut aussi un peu de temps pour murir sur le sujet ? Quand le désir d’enfant devient viscéral, les craintes sont pas mal balayées et les désagréments deviennent secondaires. Franchement, ce n’est pas toujours agréable, mais ça n’a rien de terrible. J’ai été dans le gaz physiquement les jours qui ont suivi mon premier accouchement, mais ensuite tout s’est rapidement stabilisé. Après aucune grossesse ne se ressemble !

  • Maud

    25 janvier 2019

    Avoir peur de quelque chose que l’on ne connaît pas est normal. Maintenant il faut éviter de se faire des hypothèses sur notre façon de vivre la grossesse car chaque femme est différente et on peut se faire des idées. D’ailleurs, même d’une grossesse à l’autre c’est différent.

    Personnellement, j’ai toujours eu envie d’être enceinte mais pas d’avoir un bébé. Exactement comme ce qui a été évoqué dans les commentaires ci-dessus.
    Puis le mariage avec mon mari a réveillé cette envie dans mes tripes.

    Aujourd’hui, nous avons 2 filles. Pour la 1ère j’ai énormément kiffé et aurait même voulu avoir la même durée de gestation que les éléphants ! Des soucis néanmoins comme un retard de croissance intra-utérin et un alitement. Pour accoucher à J+2. Enceinte une 2e fois, j’avais hâte de retrouver cet état de bien être. Perdu, j’ai été davantage éprouvée physiquement et moralement.
    Pour ce qui est des désagréments : j’ai vomi pour la 1ère mais pas pour la 2e. J’ai été très fatiguée pour la 2 mais en super forme pour la 1ère. Et sinon j’avais gardé 5 kg de ma 1ère grossesse et là, 10 mois après la seconde j’en fait un de moins qu’il y a 4 ans !
    Et malgré les difficultés rencontrées pendant mes 2 grossesses, j’ai déjà tout oublié et voudrait déjà recommencer ! Mais monsieur n’est pas d’accord pour un petit 3e ^^

    Une copine a détesté ses 2 grossesses et une autre m’a même dit que si les bébés pouvaient être livrés comme les colis ce serait le top !
    Je pense que maintenant les langues sont plus déliées sur le fait que des femmes peuvent ne pas aimer leur grossesse.
    Donc si tu ne trouves pas de réconfort auprès de ton entourage, je t’encourage à ne pas aborder le sujet et de chercher du soutien auprès de personnes qui sauront t’écouter et ne pas te juger.

    Bon courage pour ton cheminement sur le sujet !

  • Elodie

    25 janvier 2019

    Quel témoignage déroutant. Je suis sage-femme, jeune maman et j’ai eu la grosse malchance de faire une embolie pulmonaire bilatérale avant d’être enceinte (le gros caillot dont tu parles, dans l’artère pulmonaire ben je l’ai fait et des 2 côtés en prime, autant te dire que pour le coup et sur le coup et étant dans le milieu médical je me suis vue morte et enterrée). Je pense déjà que si un jour tu as n réel désir de grossesse, il faudrait que tu rencontres un médecin spécialisé en hémostase car les recommandations ont changé et ne sont pas celles que tu décris. Les anticoagulants sont à compter de 28sa et jusqu’aux 8 semaines de l’enfant. Perso, je n’ai fait que les 8 semaines post-partum, je ne voulais pas d’anticoagulant avant (j’aime pas les piqures et risque très faible dans mon cas). Pour l’accouchement, on réalise une fenêtre thérapeutique sans anticoagulant et donc aucun risque hémorragique. Bref, je pense que médicalement parlant tu es mal renseignée et que ça vaudrait le coup de rencontrer quelqu’un qui s’y connait bien pour dédramatiser.
    Ensuite, en ce qui concerne la grossesse et ses petits maux, je trouve quand même qu’on peut en parler de plus en plus en société, et il est assez rare de tout cumuler 😉
    Je n’ai pas aimé être enceinte, pourtant j’étais en forme hormis des nausées incessantes et autres petits maux pas bien méchants, par contre je trouve quand même formidable ce pouvoir du corps humain, qui te permet de fabriquer un autre humain. J’ai beau voir ça chaque jour, ça m’épate et me fascine.

    J’espère qu’un jour tu pourras pousser la ou les portes de professionnels qui t’aideront à cheminer car dans ton état d’esprit actuel, une grossesse et même un enfant sans grossesse ça me semble compliqué à envisager.
    La relation mère enfant est bien particulière et même si tu ne le portes pas, ne l’allaites pas, ton corps sera marqué, ton esprit sera marqué: élever, chérir, éduquer, assumer un enfant ça marque, ça entraine des prises de tête, des cernes, de la fatigue, de la souffrance parfois mais aussi plein de merveilleux moments.

  • Elise

    25 janvier 2019

    Je suis comme d’autres surprise que tu ne puisses pas aborder ce sujet en société, quand j’étais enceinte, on m’a plutôt plainte et mes collègues étaient tous les jours surpris que je ne soit pas en arrêt (mais j’attendais des jumeaux, du coup la réaction des gens est peut-être différente, je ne sais pas).
    Ca m’interesserait d’en savoir plus sur les conclusions que tu tires de ta reflexion: as-tu décidé de ne pas avoir d’enfants (puisque tu dis que le jeu n’en vaut pas la chandelle), ou est-tu prête à chercher d’autres moyens de devenir mère (l’adoption, la GPA dans un autre pays)?

    • Maria

      25 janvier 2019

      Non, je confirme, même en en attendant quand, je croule sur les remarques (gentilles) : « lève le pied », « repose toi », « ne pense pas à ton boulot, c’est le bébé qui compte », « ne porte rien/ne te déplace pas/ne fais rien, on s’en charge »…
      C’est à la fois adorable et très frustrant, car si je fais attention à mon bébé, et respecte l’avis des médecins, c’est quand même ma vie et je voudrais faire ce que je veux sans leurs commentaires !

  • Happy And Baby

    25 janvier 2019

    Je comprends ton point de vue et les raisons médicales qui font que tu n’as pas envie de te lancer…mais j’ai l’impression que tu t’es fait une idée « toute faite » de la grossesse, à partir de ce que tu as lu, entendu ou vu autour de toi. A aucun moment tu ne mentionnes le fait que peut-être tu vas adorer ça. Que certes, il y a des contraintes, mais qu’elles ne sont peut-être pas si importantes face à la joie de porter un bébé. Bref, la décision t’appartient, et quand on a signé, on a signé, mais laisse toi une chance de te dire que peut-être tout ira bien et que ce sera ta plus belle expérience 🙂

  • Elisa

    25 janvier 2019

    Hé, ne te justifie pas. On a toutes un parcours différent et de toute façon,on fait ce qu’on veut ou ce qu’on peut.
    J’ai été enceinte et ai un petit garçon merveilleux. Je recommencerai d’ailleurs si j’étais dans les conditions mais sache que j’ai haï ces presque 9 mois. J’ai été malade comme un chien et le personnel médical ne me prenait pas au sérieux. Heureusement, les hormones de grossesse ont fait que j’ai eu une excellente humeur et que mon niveau d’anxiété était beaucoup plus bas qu’en temps normal. Sans ce miracle de la nature, je ne sais pas comment j’aurais tenu. Je tiens à préciser que mon fils a été voulu car tout comme toi, je voulais être maman et que je savais que la seule solution pour le devenir, c’était d’être enceinte. Aujourd’hui, je suis heureuse d’avoir osé malgré tout.

  • Madame Colombe

    27 janvier 2019

    J’ai lu avec attention votre article, ainsi que tous les commentaires qu’il suscite.
    Et je me demande si dans votre cas, ce ne serait pas l’arbre qui cache la forêt.
    Peut-être que vous n’êtes pas dans l’optique d’être maman? ( de façon temporaire ou définitive).
    En plus, si l’état de grossesse est potentiellement dangereux pour votre santé, il est normal de penser à vous en priorité.
    Mais je ne suis sans doute pas objective: la maternité ne m’a jamais tentée. Je n’ai jamais été enceinte, ni voulu l’être.
    En tout cas, merci pour cet article sur un sujet sans doute un peu tabou. Et bonne continuation à vous.

  • Virg

    28 janvier 2019

    Juste un oubli de ta part, merveilleux cadeau de la nature pour supporter ce « cadeau sacrificiel » 😉 : les hormones. Sans elles, aucune femme ne supporterait aussi bien les maux de grossesse. 9 mois, c’est lonnnng !

    Après, ta peur est tout à fait légitime. Au contraire même, ce serait inquiétant de ne pas l’avoir avec ton expérience. De nos jours, on a plutôt tendance à se dire « heureusement que dans nos sociétés modernes; le décès en couche est devenu quasi inexistant » moui sauf pour celles concernés par le quasi justement !

  • Urbanie

    28 janvier 2019

    Je ne comprends que trop bien tes questionnements et ta « non envie » d’être enceinte: avant de devenir maman, j’étais paniquée par l’idée de la grossesse et de l’accouchement. Je ne te ferai pas l’affront de te dire que « ça vaut le coup », parce que nous sommes toutes très différentes. Et qu’à l’époque, on a énormément cherché à me faire « changer d’avis », à me psychanalyser à tout va, pour comprendre « pourquoi ».

    Un jour, je me suis sentie prête à l’être, mais c’est venu comme ça, avec les années, avec l’envie d’être mère. Si tu n’es jamais prête, si tu ne ressens pas cette envie, j’ai envie de te dire que ce n’est simplement pas grave.

    Et je vais te rassurer: je déteste être enceinte, et j’ai aussi droit à chaque fois à des « oui, mais le bébé va bien non? ». Les gens minimisent énormément l’état de grossesse, alors qu’il peut être source de sentiments tellement contradictoires… bref, n’aie pas d’inquiétudes, tu as le droit de dire que la grossesse ne te fait pas rêver. 🙂

  • Miramare

    29 janvier 2019

    Merci pour ton témoignage. Je ne peux que trop bien partager ton ressenti. J’ai moi aussi eu des problèmes de santé vasculaires (caillots de sang). J’ éprouve comme toi cette peur panique, presque irrationnelle, de la grossesse et de l‘accouchement. Ici aussi, mon conjoint comprend cette peur quand le reste de mon entourage qui connaît pourtant mon problème de santé estime que ça vaut la peine de prendre le risque pour pouvoir avoir le bonheur d être Mère. Oui, mais à quel prix?
    Merci pour ton témoignage dans lequel je me reconnais beaucoup!

  • Madame Ophrys

    30 janvier 2019

    Au vu du nombre impressionnant de commentaires, je vais me permettre de faire une réponse groupée, ce sera plus simple je pense que de redire 35x la même chose (à peu près ^^).

    Tout d’abord un grand grand merci pour le nombre de commentaires reçus, car pour rappel c’est la seule trace qu’ont les chroniqueuses pour voir que vous lisez nos articles. Donc merci pour ça.

    Merci également pour votre bienveillance.
    Il n’y a pas eu un seul commentaire méchant, et ça me fait rudement plaisir, car comme expliqué dans l’article, jusqu’à présent je me suis sentie jugée (et pas dans le bon sens du terme), et là je me suis sentie comprise par certaines (et heureuse de voir que je n’étais pas seule !), mais au minimum respectée par toutes.

    Je suis soulagée de voir que certaines d’entre vous ont détesté leur grossesse.
    Mais vous êtes toutes d’avis que cela vaut le coup, et je vous crois.
    Il est vrai que n’ayant pas expérimenté cela moi-même, et ayant un gros a priori négatif, je ne me focalise que sur les mauvais aspects.

    Mais vous avez raison, peut-être que finalement cela se passera bien, et ce jour-là je ferai un nouvel article pour me moquer de mon « moi du passé ».
    Et vous m’avez redonné espoir en quelque chose de fondamental :

    Le jour où l’envie d’avoir un enfant se fera vraiment forte (même si j’y songe déjà sérieusement actuellement), cette envie balaiera sûrement tous mes doutes, et je me lancerai.
    Comme vous le dites, cette envie n’est pas rationnelle pour un sou, or mes doutes sont tout ce qu’il y a de plus terre à terre.

    Donc voilà, j’espère vraiment que je changerai d’avis et que le jour où je me lancerai, c’est parce que mon mari et moi-même en auront tellement envie que tous les aspects « rebutants » n’auront plus aucune importance.

    Merci pour m’avoir fait réaliser cela, vraiment.
    Vous êtes les meilleures !

    Et sinon, je ne commente qu’aujourd’hui également parce que mon 2ème article est en ligne depuis ce matin, et que je préférais que vous ayez toute l’histoire à disposition afin de comprendre au mieux ma situation.
    Sur ce, je vous retrouve donc sur mon autre chronique !

  • Madame Rêveuse

    30 janvier 2019

    Oh comme je comprends ton article !
    C’est vrai que la grossesse et la maternité sont mises sur un piédestal sociétal, et que les trentenaires qui n’ont pas d’enfant passent pour des aliens… Chaque femme fait comme elle veut ou comme elle peut, avec son histoire, ses expériences, ses envies, ses doutes, ses peurs, etc. Le jugement n’a rien à faire là-dedans.

    Je suis jeune maman, comblée par l’arrivée de mon bébé, il a été voulu et même plus, je rêve d’avoir une famille depuis que j’ai 20 ans ; mais j’ai détesté être enceinte.
    Les nausées (pas que matinales chez moi) + les interdits alimentaires + le risque de diabète gestationnel + les RDV mensuels + la fatigue + les douleurs à différents endroits + les contractions toutes les 10 minutes dès le 6ème mois… Et là je ne parle que des désagréments concrets, physiques ! (et encore, je n’ai pas connu la rétention d’eau ou les vergetures sur le ventre…) Mais il y a aussi tous les désagréments psychologiques ! Le fait de ne plus reconnaître son corps, d’être toujours à fleur de peau, la culpabilité de ne plus pouvoir me bouger et de voir mon mari tout gérer… Plus j’avançais dans ma grossesse, plus c’était l’horreur… 🙁
    Je ne peux pas dire que tout ça vaut le coup et qu’on oublie tout une fois bébé dans les bras, car ce n’est pas vrai, en tout cas pour moi. Je trouve que c’est injuste d’être seule à subir tout ça, et ma mémoire va très bien. Je veux d’ailleurs un 2ème bébé, mais j’appréhende de devoir passer encore une fois par la grossesse…

    Ceci dit, ce que je me dis, c’est que ce ne sont que 9 mois dans une vie. Qu’est-ce que 9 mois dans une vie après tout ?! Pour avoir le plaisir de voir grandir son enfant, de l’éduquer, de lui transmettre nos valeurs, finalement, s’il faut en passer par là, alors je le referais. Une fois hein, pas deux ! 😉

  • Amandine

    24 février 2020

    Merci pour ce témoignage qui n’est jamais facile.
    Pour ma part j’ai 31ans en couple depuis bientôt 10 ans et pas de désir de maternité
    Je te conseille d’aller faire un tour sur Instagram sur Bordel de mères qui aide bcp (pour celles qui veulent ou pas des enfants, celles qui sont mères, qui regrettent ou qui adorent).
    Ca m’aide bcp car je trouve aussi qu’il est très difficile d’en parler en société moi personne ne me comprends.
    Et j’ai découvert depuis peu le post partum et déjà que le maternité ne me faisais pas envie, alors là les pertes de sang le corps flasque, … Non merci.
    Pourquoi s’infliger ça ?
    Tu as le droit de t’exprimer et par contre tu n’as pas à aller voir un psy ou autre tu n’es pas anormale.
    Tu as le droit de ressentir ça même si tu ne l’as pas vécu.
    Tu n’as pas besoin d’aide.
    Peut-être si un jour cette fameuse envie tant décrite se fait ressentir les choses seront différentes.
    Mais on ne sait pas d’avance comment sera notre grossesse mais vu les changements physiques et psychologiques, la question est à se poser.
    Il n’y a pas d’obligation à procréer pare qu’on a un utérus.
    Merci pour ton témoignage et tu as le droit de ressentir des.peurs et réserves.

    • Catherine

      2 juillet 2021

      J’ai adoré ton commentaire.
      Est-il possible pour toi de m’éclairer sur l’avis de ton mari sur le sujet. Ne voulant pas d’enfant, je redoute le point de vue des hommes sur le refus d’enafanter car pour moi il est hors de question. De mettre ma santé ,ma vie en danger, ou encore de vivre une douleur plus intense que la douleur des règles qui pour moi est déjà un enfer.
      Merci.

  • Laura

    28 février 2020

    Bonjour,
    Merci pour cet article.
    Je te comprends car je souffre d’une réelle phobie de la grossesse et de l’accouchement. En cause, un traumatisme d’enfance. J’ai failli mourir d’une péritonite (qui s’est développée sur une appendicite) à l’âge de 3 ans et demi. Ma cicatrice a dû être reprise deux fois (abcès de paroi). A cela se sont ajoutées 2 pancréatites aiguës (2017 et 2018) à cause d’un seul cachet de codéine mais rien n’est sûr ; et une endométriose. J’ai été opérée d’un kyste endométriosique en octobre 2019. Mais j’ai des douleurs neuropathiques quotidiennes car j’ai des lésions sur les ligaments utero sacrés et le nerf sciatique. Je dois prendre une pilule en continu pour tenter d’éviter l’évolution de l’endométriose. Donc vu le contexte de phobie ajoutée aux problèmes de santé, je n’arrive pas à me lancer dans une grossesse (enfin si, je l’ai fait 2 fois et ça s’est soldé par 2 IVG médicamenteuses :-/). Mon ventre est fragilisé. L’endométriose peut se développer très vite dès l’arrêt de la pilule. J’ai pourtant un désir d’enfant. Je me sens donc totalement coincée. Et souvent triste à ce sujet car j’ai 34 ans. Je suis en couple depuis 10 ans.
    Je ne cesse de voir des amies devenir mamans. Nous avons bien pensé à l’adoption. Je suis en train de livre des ouvrages sur le sujet. Ça me paraît tellement complexe. Et nous avons peur que ma phobie soit mal accueillie et comprise par les travailleurs sociaux. Cela fait des années que je travaille dessus en thérapie (EMDR, hypnose, psychothérapie) mais rien n’y fait.
    Voilà ma réalité ? Comme toi, les personnes minimisent les risques alors qu’ils sont malheureusement bien réels et plus importants dans mon cas.

  • Seve

    31 mars 2020

    Salut les filles,
    Comme je te comprends, pas de jugements sur ces désirs et perceptions de la vie . Pour moi la grossesse est aujourd’hui une angoisse et un combat . Aujourd’hui je n ai pas d’enfant mais après plusieurs tentatives img fausses couches ( maladie rare autoimune qui s attaque au placenta qui peut revenir ou pas )je suis terrorisé . Moi et mon compagnon on veut un enfant du moins moi j accepte si j en ai pas car vu le contexte actuel de la vie en général c est flippant aussi .mon idéal l adoption mais compliqué et j ai 42 ans et oui j ai passé ma carrière avant la conception d une famille l horloge biologique tourne
    Bref test positif prise de sang également et dans environ 1h je fais mon écho de datation (ça me fait du bien d ecrire avant) et j angoisse car la nature est parfois cruelle et injuste elle décide a votre place mais l espoir et toujours la et chaque mauvaise nouvelle vous assomme.
    La grossesse frein également a l embauche égalité homme femme youpi ! (Entretien d embauche :vous avez des enfants ?non vous comptez en avoir? Vous répondez si vous le souhaitez mais lol !
    Differement la société est cruelle aussi elle vous rappelle que vous êtes différente face à ses couples avec enfants la famille idéale….mais c est la vie il faut l accepter
    Merci de m avoir lu je raconte un peu ma vie mais j ai besoin d ecrire ceci avant .
    Gros bisous et fuck au stéréotype ???

  • Line

    17 avril 2020

    Que je te comprends ! J’ai tellement horreur de ce passage pourtant naturel que j’ai rompu avec mon ex-conjoint qui voulait être papa à tout prix. Pourtant on était bien ensemble, mais son horloge biologique m’a joué un sale tour.
    Dans ma jeunesse on m’a bien ‘vacciné’, avec toutes les histoires d’horreur sur les joies de la grossesse et les accouchements marathon avec épisio non consenti!
    Puis quand bébé tant attendu est enfin là, ce n’est que le début des ‘festivités’…
    Est-ce responsable de faire subir notre monde et notre société détraquée à un petit être innocent qui n’a rien demandé ? De lui envoyer dans une école où il n’apprendra que d’être un « bon petit soldat » sans trop de sens critique? D’être confrontée à sa souffrance ?
    Est-ce normal de payer une blinde pour faire garder bébé pendant qu’on travaille et de ne le voir que le soir quand on est soi-même déjà fatiguée ? Ou serait-ce mieux d’arrêter de bosser et de se serrer la ceinture mais de profiter des premières années ensemble ? (Au prix du reste de sa carrière bien sûr.)
    J’ai l’impression que bien peu de femmes y réfléchissent vraiment. Après tout, c’est tellement chou, un petit humain, on voudrait bien en tenir un dans ses bras et de pouvoir lui dire fièrement « C’est moi qui t’ai fait ! »
    Ben on merci, sans façon! J’adore les enfants, mais je préfère largement jouer la tatie pour ceux des autres…

  • Sildi

    6 novembre 2020

    Hello,

    Je crois que cet article date un peu, j’ai cru lire 2017.

    Moi je te comprends à milles pour-cent, je suis enceinte de 35 semaines et j’ai détesté ça du début jusqu’à maintenant, la seule chose positive c’est de sentir mon bébé bouger.

    J’ai été malade comme un chien, hospitalisé pour vomissement incoercible, déprimé, fais des insomnies, angoissé sur l accouchement, angoissé sur l’après accouchement.

    Enfaite, j’aurais aimé qu’on me donne ce bébé. A chaque fois que j’en parle, je me sens seule, à part ma psy qui me comprends et encore parfois elle me regarde en souriant, parce que elle trouve ça magnifique.

    Breef, je suis tellement au bout du rouleau parfois que je ne sais pas comment je vais m’en sortir. Et surtout j’en ai marre de culpabilisé et qu’on me juge quand je dis que je n’aime pas ça.

    Je me sens inquiète, crevée, nerveuse et j’ai peur eu post natale… d’être tellement épuisé et de ne pas être à la hauteur.

    Et surtout tout dépend de moi, j’ai une charge mentale epouvantable.

  • Laure

    12 novembre 2020

    Bonjour,
    Ce post date un peu mais j’ai vu des commentaires récents. Je viens d’apprendre que je suis enceinte (hier). Je suis déprimée, je pleure, j’ai presque envie de mourir tellement l’idée d’avoir quelque chose qui prenne le contrôle de mon corps me terrorise. Mon Mari, qui a toujours voulu un enfant, contrairement à moi, ne sait pas trop comment réagir face a ma réaction. Il me dit que tout va bien se passer, que c’est un miracle car il aurait jamais pensé que ça marcherait à cause de mes soucis hormonaux. D’ailleurs je n’ai jamais pensé que j’étais capable de tomber enceinte, ce qui me convenait parfaitement. Le mot miracle me donne envie de hurler. C’est tellement banal de faire des enfants. Ça se fait depuis la nuit des temps et ça n’a rien de miraculeux.
    Je suis mal. Je n’ai aucune envie d’appeler le gynécologue car je n’ai aucune envie d’entendre me dire félicitations. Je n’ai aucune envie de voir que quelque chose c’est fixé en moi.
    Ca me fait du bien de lire que d’autres aussi n’ont aucune envie de cette étape. Mais j’ai juste l’impression que au moins, elles sont motivées par leur désir d’un enfant dans leur vie. J’ai toujours estimé que je pouvais m’épanouir dans la vie sans gamin et je n’ai jamais ressenti ce besoin. Du coup, je ne peux même pas me raccrocher à ça.

  • Anthéa

    26 novembre 2020

    Je comprends tellement! J’aurai pu écrire cet article! Moins la partie sur les soucis de santé. Je n’ai aucun antécédant médicaux, je n’ai pas non plus vraiment peur de l’accouchement, même si, effectivement cela ne me paraît pas réjouissant. Souffir le martyr pendant ques des gens t’encouragent alors que eux ne sont pas à l’agonie. Sérieux, vous voulez changer de place?!
    C’est vraiment la grossesse qui me répugne. J’adore les enfants. Les bébés aussi. Leur bouille, leur odeur, leur mimiques. J’ai été nounous pendant des années. De nouveaux nés à grands enfants j’en ai vu passé, j’en ai aimé. Mais jamais au grand jamais la grossesse est envisageable pour moi. J’aime mon corps. J’aime ma liberté. Je suis une femme à part entière avec des envies, des besoins. Si j’ai besoin de sushi c’est mon droit. Si j’ai envie de fromage coulant, de course à pieds. D’un verre de vin de temps en temps… Je ne veux pas me priver. Je ne veux pas disparaître en tant que femme parce que « c’est dangereux pour le bébé » . Je le conçois mais le bébé n’est pas le seul dans ce corps. Je ne suis pas un incubateur. 4 ans avec mon ex et il levait les yeux au ciel à chaque fois que le sujet revenait sur la table. Comme si il était exaspéré que que ne comprenne pas que le jeu en valais la chandelle. Au final nous nous sommes séparés à contre coeur pour cela. Parce que nous n’avions pas les mêmes envies pour le futur. Le pire c’est que je m’en suis beaucoup voulu. Pour moi l’adoption, la GPA sont vraiment des choses qui devraient être simplifiées pour l’adoption, légale pour la GPA. Ce n’est pas parce que nous ne voulont pas de la grossesse que ne devrions être privée du plaisir d’être mère (pour celles qui le veulent). Nous avons autant envie d’être parent, nous avons autant d’amour à donner. La grossesse je la vois comme une punition. Si les hommes pouvaient porter les enfants je serai sûrement aujourd’hui à 29 ans une jeune maman comblée. Cela m’inquiète un peu aussi pour mon avenir amoureux pour être honnête. J’espère tomber sur un homme aussi compréhensif que votre mari 🙂

  • Megane

    15 janvier 2021

    Je ressens exactement la même chose q toi!!!

  • Do

    5 février 2021

    Bonjours hors souci de santé votre texte pourrait etre le mien

    J’ai decouvert il y a 3 jour que j’etais enceinte nous l’avion decidé prevu
    Ben je me sens mal pas bien et deja frustré et indésirable

    Par le passé j’ai avorter deux fois: un accident de parcours qui n’était pas censé arrivée suite à sa j’ai decouvert mon hyper fertilités et un désiré ( avec mon conjoint actuel) mais qui m’a vite calmer car peur panique ect

    À l’h actuel je souhaite etre maman et mon conjoint papa
    Nous voulions l’enclencher en debut d’année
    Et bimmm chose faites et maintenant je suis comme un con meme si l’envi d’etre parent et forte …. le fait de subir une grossesse et un accouchement me frustre m’agace et me fais peur
    J’en viens a refechir à un troisieme avortement ( si le cas j’arrete De vouloir procréer) et j’en viens aussi a me dire que je suis pas tranquille et que donc surement je ne saurais pas m’occuper comme il faut du bebe ou que je ne pourrais pas le comprendre !!!!

    Fort heureusement beaucoup de dialogue avec le chéri qui me comprend et qui est present à mes côtés et du coup ONT est present pour l’un et l’autre ca c’est juste enorme

  • Julie

    29 avril 2021

    Je comprend ce sentiment et cette pressions social !
    J’ai essayer d’aborder le sujet avec ma famille, leurs expliquant que je veux être mère mais par adoption, aujourd’hui j’ai 20 ans et je pense à adopter depuis mes 11 ans je dirais, je n’ai jamais voulu être enceinte. Cela me paraît, je sais pas comment dire, en gros quand ma belle soeur était enceinte je trouvais ça vraiment fou de ce dire qu’il y avait quelqu’un dans son bidou et je trouvais vraiment que c’était un super héro de vouloir faire des enfant comme ça. Pourtant, pour moi, non je ne veux absolument pas.

    J’ai essayé de leurs expliqué, mais ils m’ont directs dit que c’était parce que j’étais jeune et que je n’avais pas d’instinct maternel, il m’ont même dit que je manquais de respect à ma belle soeur !! Alors que ça n’a rien avoir !

    Je ne veux pas subir « l’épreuve » de la grosse par peur, je ne veux pas mettre au monde un enfant que des 100ainte voire bien plus n’ont pas de famille. Je ne comprend pas ce besoin d’avoir des gènes en commun, argument principale de Pro-grossesse…

    Le problème c’est que aujourd’hui je me trouve dans une position délicate, je ne veux pas être enceinte, Or mon partenaires veux absolument un enfant comme ça, il veut un enfant qui lui ressemble. Comme si l’amour de l’adoption et l’amour des gènes était si différents.

    À peu près chaque jours je fait une bataille intérieur, je ne veux pas être enceinte, mais je ne veux pas priver mon partenaires… Je veux adopter mais j’ai peur des conséquences psychologique sur l’enfant si il n’arrive pas à le vivre…

    J’aimerais être soutenu, j’aimerai être comprise car c’est mon corps, si je veux pas je veux pas, mais le problème c’est que même si c’est moi qui vais « subir » on est deux à le faire ou non cet enfant ….

    Donc, à cause de cette pression social qui glorifié la grossesse et l’amour par les gènes, je me retrouve à un carrefour ou soit je sacrifie mes idéaux et me force soit je risque de mettre en péril ma relation …

    • Melodie

      12 mai 2021

      Comme je te comprends….
      J’ai 33 ans et il y a plus de 10ans je voulais des enfants mais sans grossesse aujourd’hui c’est pire je suis catégorique je ne veux pas de grossesse ….
      Ma vie au quotidien est un combat « pourquoi? »
      « Tu es egoiste »
      « Si l’on a pas d’enfants je te quitte »
      Je n’en peux plus en fait les gens ne comprennent pas…
      J’ai l’instinct maternel depuis toujours j’aime les enfants j’en prends soin mais je ne veux absolument pas de grossesse et on me le reproche….
      Je suis sur le point de vouloir prendre à charge ma nièce de 10ans et on me le reproche…. je comprends le point de vue de mon conjoint mais vraiment je ne sais plus quels arguments dire….

  • Catherine

    2 juillet 2021

    Bonjour.
    Moi, j’aimerai bien converser avec toi. Ce que j’ai à dire est un peu long, mais je me lance.

    Alors moi, je suis comme toi, j’aime les enfants, j’en veux mais je ne passerais par la case » accouchement « . C’est trop pour moi. « Tu es jeune encore  » me disent mon entourage, tu changeras d’avis…mais moi je pense que non, je ne changerais pas d’avis. Jamais je ne voudrais vivre la douleur de l’accouchement, ne prendrais les risques de « boucherie » ,de complications et autres.
    J’admire ces femmes assez forte pour « accepter  » de « tenter  » l’aventure de la grossesse. Elles savent toutes à quoi s’attendre, elles connaissent le risques… et elles ont décidé de prendre ces risques. Elles sont courageuse!
    Moi, j’aime trop être en bonne santé, je suis trop » prudente » dans le sens ou j’ai tellement en peur de passer par une quelconque souffrance, douleur que je ne fais jamais rien de risqué. Tant que je sais que « le chose » entraînera une douleur pour moi, je passe mon tours.
    Biensûr, je sais que personne ne veux souffrir, mais que si on veux un enfant, il faut passer par là. Les  » tout le monde passe par là, si nos mère l’ont fait, c’est qu’on peux le faire aussi » . Ce n’est pas faux, mais passer par là, c’était leurs choix, du moins jusqu’a récemment, elles l’ont choisis.
    En ce qui me concerne, je ne me sens pas capable de vivre l’accouchement tout comme je ne me sens pas capable de faire un travail illicite, qui me ferais gagner beaucoup d’argent, me permettrai de metttrer mon entourage à l’abris des besoins, mais j’en serais incapable. De l’argent oui, mais pas par des moyens où je rique ma vie, Un enfant oui, mais pas au prix « des riques et douleur ». Je ne suis juste pas capble d’en  » payer le prix ».
    Nous sommes tout simplement différents. C’est comme au collège, j’ai beau voulu avoir des bonnes notes en math , bien que j’ai une tête, deux yeux, une bouche… comme tous les autres élèves, je ne pouvais tout simplement pas avoir des bonnes notes, j’assurais mieux dans d’autres matières, ce qui fait que j’ai quand même décroché mon diplome. C’est pareil pour la femme.
    Les femmes sont toutes des femmes mais: des femmes peuvent enfanter, d’autres non, des femmes peuvent vivre facilement l’accouchement, d’autres non, des femmes veulent avoir des efants, d’autres non, des femmes se sentent capable d’accoucher, d’autres non, des femmes accouchent pour avoir des enfants, d’autres adoptent, mais la finalité est la même, elles sont des mère. Et encore, des femmes « ont » des enfants et d’autres non, mais vous savez quoi? La finalité toujours la même, elles sont toutes de femmes, elle sont toutes « ELLE ».

    La vie est souvent une question de choix, on ne peux pas tout avoir. Moi, je ne veux pas souffrir, alors je n’aurai pas d’enfant à moi, du moins pas par accouchement. Si je veux un enfant, en tant que femme, je dois « payer de mon corp » ou adopté, payer de par « mon amour » . Car au final, être parents ne se resume pas à  » accoucher « , que ce soit pour l’homme ou la femme, être parents c’est avant tou aimer, prendre soins d’un enfant.
    Pour ce qui est des  » tu changera d’avis », rien de mieux qu’un » enfant vraiment à toi, de toi », j’aurais aimé, mais la douleur des règles de chaques mois me rappelle que non, je ne supporterai pas. Je m’imagine bien que si rien qu’avec la douleur des règle, je suis déjà ai bout de ma vie, alors l’accouchement… Et aussi, un « enfants vraiment à toi » ? Allez dire aux enfant adopter mais heureux que leurs  » parents » ne sont pas « leurs vrai parents à eux », idème pour les parents adoptis.
    J’aime les enfants, mais pas assez pour vivre l’accouchement. C’est un choix, pas facile, mais il faut faire un choix, et j’ai fais le mien.

    Tu regretteras! Peut-être . Il y des gens qui regrettent de ne pas avoir d’enfants, comme il y a des gens qui regrettent leur accouchement, des gens qui souffrent du fait de ne pas avoir d’enfants et des femmes qui souffrent 10,20 ans après l’accouchement; des personnes pour qui enfanté a été la meilleure expérience de leur vie, que si c’était à refaire ,elles le referaient, et des femmes pour qui ça été le pire moment de leur vie, pour qui so c’était à refaire, elles ne le referaient pas.
    Ainsi va la vie, on ne sait pas ce que la vie nous réserve, tout ce qu’on peut faire, si on le peut ,c’est choisir. Biensûr, qui dit choix dit conséquences, bonnes ou mauvaise, on doit les assumer.

    Tu as choisi d’avoir des enfants, mais apres tu as eu des complications, des lésions, des problèmes de santé, des traumatisme après l’accouchement , au pire des cas te sentir incapable de prendre soins de l’enfant… tu ne peux qu’assumer, car tu savais déjà les risques. L’enfant est déjà là, ou la grossesse est déjà là, il n’y a pas de marche arrière possible.
    Tu choisis de ne pas avoir d’anfant, mais après tu en veux mais tu ne peux plus en avoir, tu ne peux qu’assumer.

    Ne faitent pas d’enfant en raison du  » tu ne sais pas si tu n’essaie pas »,car quand tu sauras, et que tu te rends compte que tu ne veux toujours pas, tu ne peux pas appuyer sur un bouton « retour à l’envoyeur « .
    Ne faitent pas d’enfant en raison des « tu regretteras  » car le regret est possible dans les deux cas.
    À partir du moment où on choisis d’avoir un enfant, que ce soit par conviction ou en raison de la pression familiale, ou autres, vous devez assumer, car qu’importe la raison, vous avez fait le choix de faire cette anfant, et c’est pour le meilleur et le pire.

    J’aime les enfants, je voudrais en voir, et j’espère pouvoir en avoir un jour, mais pas suite à un accouchement mais par adoption. Certains dirons que c’est égoïste, vouloir un enfants sans « payer le prix pour », d’autres dirons que c’est » un manque de respect et de consideration » envers ceux qui ne peuvent pas envoie, moi je dis, il est égoïste de vouloir un enfant et ne pas bien en prendre soins après, c’est un manque de respect et de considération envers ceux qui pensent être, se savent incapable de passer par la case accouchement pour avoir un enfant de les pointer du doigt.

    N’oublions pas que le but finale est d’être heureux ! Choisissant notre bonheur.

    Pour celle qui comme moi, n’ont pas la force, le courage, ou juste l’envie de passer par la case  » accouchement  » pour avoir en enfant. Sachez que vous n’êtes pas seul, que si il y a des parents capable de mener à terme la grossesse mais incaple d’élever, de prendre soins de ces enfants, il y a aussi des parents, futur parent comme nous, qui somme incapable de vivre la grossesse, mais capable d’élever et d’aimer un enfant.

    A celles qui, par amour pour son enfant, ont accepté de vivre l’epreuve qu’est l’accouchement ,mais incapable de les élevé, vous n’avez rien fais de mal, vous l’avez déjà assez aimé en prenant des risques pour votre vie, santé en lui donnant la vie, et vous l’aimez trop pour égoïstement le garder avec vous ,alors que vous êtes incapable d’en prendre soins.

    Ainsi vas la vie, ainsi est le  » choix » auquel chaque femme dois faire face. N’oubliez pas que qu’importe votre choix, c’est un bon choix, avec sont lot de bon et mauvais côté. Personne ne vaux mieux que d’autres.

    PS: Je ne suis pas française, pardonnez-moi mes fautes de français.
    Ce n’est là que mo’ point de vue. Je sais très bien qu’il n’y a pas de  » bonne » ou  » mauvaise »reponse à toutes les questions de société, j’aimerai juste qu’on soit moins dans le jugement.

  • Nijfonk

    17 septembre 2021

    Que ca fait du bien de lire ces lignes dans lesquelles je me reconnaît tellement!
    Je ne connais personne qui comprenne vraiment ! A part celles qui ne veulent pas du tout d’enfant et à qui on répète bêtement  » ça viendra quand tu rencontreras la bonne personne  » .
    C’est triste de voir à quel point les mentalités évoluent lentement et se complaisent dans ces pensées archaïques et sexistes .
    Il reste la piste de l’adoption mais la aussi les mentalités sont bien fermées …
    Merci pour cet article et bon courage à vous deux.

  • Anaïs

    12 octobre 2021

    Bonjour,
    Je suis rassurée de voir un tel article…
    J’ai une amie qui vient de m’annoncer qu’elle était enceinte, la première de mon entourage proche.
    Et ça m’a fait beaucoup réfléchir, j’ai jamais voulu d’enfant, et après plusieurs années je me dis un enfant oui, peut être, mais la grossesse non. Je ne veux pas manquer de respect, mais c’est physique, je ne peux pas regarder une femme enceinte, voir le Corp changer comme ça… ça me révulse. C’est un mot fort mais c’est la vérité.
    Le  » problème » c’est que j’ose même plus en parler, tout mon entourage en veut et pense que je changerai d’avis, que ça viendra quand je connaîtrai L’amour avec un « A »…
    Depuis quand sommes nous réduite à cet unique but … au point de ne pas respecter l’opinion et l’aspiration de l’autre …
    La seule répartie que j’ai lorsqu’on me demande pourquoi, je demande et vous ? Ou je réponds « pourquoi pas ? »
    Je ne veux plus me justifier …

  • Rose

    16 juillet 2023

    On est est 2023 et je partage en tous points ton ressenti. Mon homme est comme le tien, s’il pouvait il le ferait.

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