La sexualité est une partie importante de la vie d’un individu et elle mérite que l’on s’y attarde avec bienveillance et respect. Nous sommes nombreux à avoir du mal à nous ouvrir totalement à la sexualité, dans toute sa diversité. Ce sentiment est renforcé par les tabous et les injonctions sociales qui nous freinent souvent. Cet article va donc aborder le sujet de la sexualité et des relations amoureuses de manière plus libre et décomplexée.
Comprendre la sexualité
Tout d’abord, il faut commencer par comprendre ce qu’est réellement la sexualité. La sexualité comporte différents aspects. Il y a les pratiques sexuelles (fellation, pénétration vaginale, anale…), mais aussi les sentiments et les émotions qui peuvent en découler (amour, tendresse, plaisir…). Elle est une source d’apaisement et peut être source de joie et d’accomplissement personnel. Elle est une façon pour un individu de se sentir intime, connecté et aimé. Le principal obstacle à la sexualité décomplexée est la peur du jugement : peur du regard des autres, du quoi-diront, etc. Pourtant, si on prend le temps de se poser certaines questions sur ses envies et ses limites, cela permet d’être plus à l’aise et de profiter pleinement de la sexualité. Mais attention, cela ne signifie pas qu’il faut tout accepter ; chacun doit savoir dire non aux pratiques sexuelles qui ne le font pas vibrer.
Les préliminaires : une étape clé
Les préliminaires ont pour but d’échauffer les corps et les esprits. Ils permettent de faire monter le désir et le plaisir et sont très importants dans les ébats. Les préliminaires comprennent toutes sortes de gestes : caresses, baisers, massages, préparations psychologiques, mentales et verbales. Ils sont indispensables pour créer une ambiance propice à la sensualité et à la relaxation. Les préliminaires sont là pour éveiller et stimuler les sens et apporter du plaisir dès le début. Grâce à eux, le corps commence à se relâcher et à se transformer pour accueillir la suite. On peut passer des moments calmes et sereins, à discuter, jouer et se toucher doucement. Ou bien des moments plus intenses, à s’exciter mutuellement. Les préliminaires peuvent même être réalisés à distance, par exemple grâce au téléphone ou à un chat.
De la tendresse, encore et toujours !
Enfin, il est important de prendre le temps de se retrouver et de se reconnecter pour prendre soin de l’autre et entamer un dialogue entre vous. Dans le cadre d’une relation amoureuse, l’acte sexuel est le prolongement de cette relation et il faut donc veiller à ce qu’elle demeure douce et respectueuse. Dans la recherche du plaisir et de la satisfaction, ne pas oublier de prendre le temps de ralentir et de prendre soin de son partenaire. Une relation charnelle n’est pas juste une suite d’actions programmées destinées à atteindre un orgasme. Elle est faite de tendresse et d’attention et c’est ce qui permet de dépasser les peurs et les complexes liés à la sexualité.
Les pratiques sexuelles à découvrir
Il existe plusieurs pratiques sexuelles qui peuvent être explorées pour affronter sa timidité et nos difficultés face à la sexualité et à l’intimité. Qu’elles soient classiques ou modernes, chacune peut offrir des sensations nouvelles et permettent à chaque personne de trouver celles qui lui conviennent.
- La fellation : c’est l’une des pratiques sexuelles les plus connues. Elle consiste à stimuler le sexe masculin avec sa bouche et permet à celui qui le reçoit d’avoir des sensations très fortes. Elle peut être associée à des caresses et des baisers pour rendre l’expérience plus intense et agréable.
- Les jeux de rôles : c’est une pratique qui consiste à changer de rôles et à incarner des personnages fictifs. Elle permet de mettre de côté ses inhibitions et de se laisser aller à des jeux coquins et divertissants. Il ne s’agit pas nécessairement de reproduire des scènes pornographiques, mais plutôt de s’amuser de manière subtile et imaginative.
- Le massage sensuel : c’est une pratique très relaxante et agréable qui permet d’apprendre à connaître et à apprécier le corps de l’autre. Il s’agit de s’attarder sur les zones érogènes avec des gestes doux, lents et précis, et de jouer avec les sensations de plaisirs.
Apprendre à communiquer et à assumer ses envies
Une sexualité décomplexée implique d’oser exprimer ses envies et de communiquer clairement pour éviter toute ambiguïté et confusion. Cela permet de mieux connaître son/sa partenaire et de mieux comprendre ses besoins et ses attentes. Cependant, il arrive souvent que l’on ait du mal à formuler ce que l’on veut et à demander ce dont on a besoin. Pour faciliter la communication, on peut apprendre à développer son langage corporel et à montrer son attraction sans avoir à prononcer un mot. Ainsi, lors des préliminaires, on peut se servir des mains, des regards et des gestes pour communiquer et inviter l’autre à explorer notre intimité et à partager des moments intimes.
Se libérer de ses complexes et ses tabous
Aujourd’hui, en raison des tabous et des stéréotypes entourant la sexualité, nombreux sont ceux qui hésitent à assumer leurs envies et à explorer leurs fantasmes. Il est essentiel de se libérer de nos complexes et de nos blocages et d’oser parler librement de sexe et de sexualité. Cette prise de conscience peut se faire en discutant ouvertement avec son partenaire, en lisant des livres ou des articles sur le sujet et en regardant des films et des documentaires qui traitent de la sexualité. En reconnaissant et en acceptant ses désirs et en osant les partager, on peut alors s’ouvrir à une sexualité plus complète et plus riche en plaisirs.
Un engagement vers plus de liberté et de joie
La sexualité est en constante mutation et elle se définit différemment d’une personne à l’autre. Elle est une source de plaisir et de découverte qui mérite d’être explorée sans tabous.
Jahanara
12 janvier 2015Pour ceux que ça intéresse, il y a le livre de Giulia Foïs qui est tout à fait sur le même thème : Point G comme Giulia. Elle avait aussi une émission radio du même nom sur le Mouv.
Claire Gezillig
13 janvier 2015merci du partage, je vais regarder ça 🙂
Yaelle
12 janvier 2015je suis en accord avec moi même c’est l’essentiel! pour ce qui est de la societé, je ne sais pas, il y a encore beaucoup de tabou, la societé est libérée mais seulement si cela reste conventionnel ( et encore ) mais bon je pense que par rapport a il y a quelques années, ca a bien evolué ( pas toujours dans le bon sens selon moi )
Claire Gezillig
13 janvier 2015le plus important, c’est de se sentir bien avec soi même et c’est ton cas donc c’est parfait 😉
(Cet article a avant tout pour but de dire à tout le monde « arrêtez de culpabiliser si vous ne vous sentez pas dans la norme que vous renvoie la société »)
Mademoiselle Saphir
12 janvier 2015Merci pour cet article Mme Gezellig ! J’ai beaucoup de plaisir à lire tes chroniques en général, j’ai été surprise par le thème de celle-ci, mais elle est comme à l’habitude juste et bien écrite !!
Il est vrai qu’on se veut décomplexés, parce que c’est la mode. Le sexe, vaste sujet, on aborde des clichés, et on parle des autres. Mais c’est tout ! Pour preuve, le nombre très timide de commentaires sur ton article, je pense que chacun attend de savoir ce que les autres vont commenter !
Je pense qu’un premier pas, c’est de reconnaitre que le sujet reste tabou, et d’accepter que les envies de chacun soient différentes. Le tout c’est que chaque partenaire y trouve son compte, même si le moyen est non conventionnel (et même si ça ne plairait pas à la famille/aux amis/aux voisins, l’avantage, c’est qu’ils n’ont pas besoin de savoir !!)
Alors merci pour ton message d’appel à la tolérance des pratiques des autres, et de tolérance de ses propres envies (qui ne sont pas toujours assumées) !
Mlle Zola
12 janvier 2015Je ne sais pas…. je ne trouve pas que ce soit une bonne idée d’exposer à tout va la sexualité. Je pense que notre société se doit de la préserver en la laissant du côté du privé, là où elle a sa place. Je trouve justement qu’on fait trop d’étalage de la sexualité, dans les magazines, à la télévision, sur internet… entre en parler sous toutes ses formes, et ne pas en parler, je préfère la deuxième solution.
En fait je n’ai pas bien saisi le sens de ton article. Nous faire comprendre qu’il n’y a pas de honte à se faire du bien ? Je pense qu’on nous le matraque assez au quotidien.
Margot
12 janvier 2015@Mlle Zola: ce dont on fait étalage, ça n’est pas de la sexualité, mais d’une certaine forme de sexualité normée. C’est encore plus dérangeant finalement non? Enfin moi les gros titres des magazines me dérangent – le dictat du plaisir, de l’épilation, de la fille libérée forcément jeune et jolie qui s’éclate… enfin qui DOIT s’éclater, qui doit avoir UN comportement lambda et normée -. Donc nous sommes finalement, dans notre société soi-disant libérée, dans une nouvelle forme de pudibonderie. On parle du sexe, partout, mais jamais comme il se déroule vraiment.
C’est le premier message.
Le deuxième est que pourtant on peut avoir toutes sortes de comportements sexuels sans honte, de l’abstinence la plus totale au fistfucking, il n’y a pas de problèmes! En effet, aucune morale ne se rattache au sexe, ni religieuse, ni laïque, à l’exception de la limite, fondamentale, du respect de soi-même et de l’autre.
(Je dois dire que je suis totalement d’accord. Pour moi, contrôle et morale sur ce sujet sont un prétexte pour contrôler les êtres humains sur une activité clé à l’origine de la vie, mais il faudrait là l’avis d’un ethnologue? coucou, y en a un(e)?)
« entre en parler sous toutes ces formes et ne pas en parler du tout, je préfère la deuxième solution »: et tu en as bien le droit je trouve! 🙂 C’est aussi ce que dit Mme Gezillig finalement, qu’on a le droit de ne pas avoir envie d’afficher sa vie de manière faussement décomplexée mais d’être pudique.
Mais moi je suis pour la première. Mais en respectant la vie privée, ce qui peut paraître un peu paradoxal mais ne l’est pas tant que ça finalement… donc de manière anonyme (articles sur internet par ex, ou lors de soirées avec ma meilleure amie). Pourquoi?
Parce que c’est la seule solution, pour moi, de résoudre certains problèmes, certaines craintes, et de découvrir d’autres possibilités. De dédramatiser la chose aussi. Il y a autre chose aussi: la vie privée est belle, il faut la préserver. Mais il ne faut pas je trouve – c’est mon avis – faire de la sexualité un tabou, quelque chose d’intouchable, ou la sanctifier. C’est quelque chose que tout le monde fait depuis des millénaires… donc pourquoi détourner pudiquement le regard?
Mlle Zola
12 janvier 2015Je ne trouve pas du tout que la sexualité soit tabou, bien au contraire, on en parle trop, pour tout et n’importe quoi ! Et je trouve que justement les médias sont de plus en plus décomplexés à ce sujet, que le comportement normé que l’on nous proposait il y a quelques temps est en train de se faire surpasser par une sexualité débridée, qui correspond peut-être à certains j’en conviens, mais qui peut en effrayer beaucoup d’autres.
Néanmoins, comme il y autant de formes de sexualité que d’être humain, les médias sont bien obligés de faire des « cases » pour en parler, sinon autant se taire….c’est d’ailleurs ce que je prodiguerais à ce sujet, mais bon.
Mais je vois une grande différence entre la communication sur le sujet dans les médias, et celles que l’on a entre amis, heureusement d’ailleurs. Je ne dis pas qu’il ne faut pas en parler, loin de là, je dis juste que cela doit à mon goût rester dans le domaine du privé (qui rejoint donc l’anonymat des forums sur internet, soirées entre amis, séances chez le psychologue etc). C’est dans ces lieux clos que l’on peut trouver de vraies réponses.
Enfin, je pense que l’on est d’accord sur le fond du sujet 🙂
Claire Gezillig
13 janvier 2015Margot a assez bien résumé ma pensée.
Je ne dis pas qu’il faut en parler plus ou moins en fait. Ce qui me gène, c’est que j’ai l’impression que la manière dont on en parle peut culpabiliser des gens.
Par exemple, je n’ai jamais lu un article disant « je fais l’amour avec mon partenaire en moyen moins d’une fois par semaine et nous sommes épanouis comme ça » ou « la pénétration ne me/nous passionne pas » ou encore « la masturbation est une pratique courante chez moi/nous »
Et il me semble que ce n’est pas ce qui est mis en avant quand le sujet est évoqué entre amis… (après, ça dépend des amis hein.)
Donc, des personnes ayant ce type d’envie / de pratique peuvent se sentir « anormaux » et c’est là que ça devient vraiment dommage.
C’est ça, mon message principal…
Après, si tu n’as pas l’impression comme moi que la société impose une norme et que tu es complétement épanouie dans tes pratiques, mon article n’a pas du t’apporter grand chose et finalement, j’en suis heureuse 🙂
Yaelle
12 janvier 2015je n’ai pas vraiment l’impression qu’elle soit décomplexée au contraire! meme si le moule est en train de se deformer aux yeux de la société il faut toujours rentré dedans! les complexes et les tabou change voilà tout, meme si certains ont la vie dure… par contre oui je trouve qu’entre amis on parle plus facilement et au final ca aide a se sentir comme tout le monde donc moins complexé
Sarah
12 janvier 2015Super sujet, je te rejoins dans le sens ou je pense qu’il y a beaucoup d’hypocrisie dans la société actuelle. Si un média ne parle pas de Q c’est qu’il est has been… je préfère de loin un média qui n’en parle pas plutôt que tous ces médias qui racontent toujours la même chose, soit disant pour paraitre decomplexés, alors qu’ils nous donnent une vision erronnée de la chose. Exemple flagrant des sondages sur le sexe ou il est prouvé depuis longtemps que les gens en rajoutent une couche sur ce qu’ils font vraiment… Il n’y a pas de normalité dans le sexe et malheureusement c’est ce que tous les média et la société essaie de nous faire croire et à part créer des complexes cela ne nous aide en rien. Je suis moi aussi pour une société decomplexée, mais vraiment sans hypocrisie ou tout le monde est libre de pratiquer ce qu’il veut sans crainte du jugement de l’autre (ce qui n’est pas forcément le cas dans tous les couples même en 2015…) et je pense personnellement que l’image du sexe telle que véhiculée dans les médias à l’heure actuelle n’aide en rien les jeunes à se construire…
Claire Gezillig
13 janvier 2015on est donc profondément d’accord en fait 😉
Nya
12 janvier 2015« si tes copines disent toutes la même chose (genre elles adorent toutes les cunnilingus, elles le font partout, tout le temps, elles jouissent super facilement, elle n’accepteraient jamais la sodomie…), il y a de grandes chances qu’elles ne disent pas toute la vérité. »
J’approuve cette phrase de tout mon cœur ! Elle représente sûrement la norme actuelle : avoir des relations fréquentes et porteuses d’orgasme, mais uniquement des façons acceptées par la société : cunnilingus et pénétration vaginale.
J’essaie de me rappeler du temps où je lisais Cosmo ou Biba, et aucun article sur la sodomie, l’asexualité, la bisexualité, le fétichisme ou autre sexualité pseudo-déviante ne me vient à l’esprit. J’adorerais avoir ce type de témoignage ici !
L’idéal serait simplement d’arrêter de juger à l’aune de ses envies et besoins, puisque nous sommes tous différents.
Claire Gezillig
13 janvier 2015moi aussi j’aimerais avoir ce type de témoignage… Après, parler de ces pratiques sur un blog, ce n’est pas toujours facile (parce que bon, je n’ai rien voulu dire des miens non plus…)
Mais ici, on peut aussi avoir plusieurs pseudos, pour ceux, celles qui voudraient témoigner mais complétement anonymement (pas avec le pseudo habituel donc) 🙂
Claire Gezillig
12 janvier 2015Alors cet article parait quand je n’ai pas internet à la maison, du coup, je suis sur internet pour les questions urgentes pour le moment (pro majoritairement), je ne peux donc pas participer au débat de manière poussée.
Mais juste pour préciser : je ne dis pas qu’il faut parler plus de sexualité, je veux juste dire que j’aimerais qu’il y ait moins de normes inconscientes quand on en parle (si on en parle) et ce que je voudrais avant tout, c’est que chacun se sente bien avec ses envies (et ses non-envies) et ses pratiques…
Mais continuez d’en discuter, provoquez, ne soyez pas d’accord, c’est le débat qui rend l’échange riche 🙂
(Et promis, je reviens répondre à tout le monde dès que la nouvelle technologie a réapparu chez moi !)
Virginie
13 janvier 2015Pour notre part, mon mari et moi sourions beaucoup de l’image que les autres se font de notre couple, elle doit se situer quelque part entre « jamais le temps » et « très conformiste ». On n’en parle jamais avec autrui, considérant que c’est de l’ordre de l’intime et que, quelque part, c’est notre jardin secret à nous.
Ce que je considère hautement amoral par rapport aux enfants, c’est justement que cette sexualité normée déforme leur vision. Du coup, beaucoup dissocient complètement le sexe des sentiments et j’ai l’impression que l’amour est maintenant remplacé par le sexe. Ce que je trouve extrêmement dommage, on ne fait pas la même chose avec le partenaire d’un soir qu’avec le partenaire de toute une vie !
Claire Gezillig
13 janvier 2015notre sexualité est aussi notre jardin secret (je n’ai pas voulu en parler ici non plus car ma vie sexuelle est ma vie amoureuse sont liés à un seul et même homme et donc c’est quelque chose qui ne me concerne pas que moi non plus) et je trouve ça très bien (même s’il m’arrive d’en parler aux copines parce que c’est toujours bien de partager des expériences si c’est avec respect, honnêteté et esprit d’ouverture)
Mais comme toi, j’ai peur de ce qu’on montre à voir à nos enfants…
Je suis très heureuse que ma mère m’ait souvent dit petit que le sexe était un acte d’amour… Et j’aimerais transmettre ce message aussi.
Comme tu le vois dans l’article, je défends pourtant le droit de coucher pour coucher, ce qui n’est pas antinomique à mon sens, si c’est avec respect de l’autre, de ses désirs, de ses envies, c’est aussi une forme d’amour…
Mais l’image qu’on présente aux jeunes oublie peut-être souvent de parler de l’importance des désirs de l’autre… Plus l’histoire de la norme de ce qu’ils voient et qui leur impose aussi des pratiques…
Bref, c’est pourquoi, j’ai commencé par penser qu’il faut sensibiliser les adultes parce que c’est aussi nous qui faisons passer le message…
Mademoiselle Saphir
13 janvier 2015Je suis tout à fait d’accord avec le fait que ça déforme notre vision des choses, et celle des plus jeunes.
Je rajouterai même que certaines envies jugées anormales par notre société deviennent parfois difficilement avouable auprès de son partenaire. On en vient presque à ne pas oser parler à son partenaire de ce qui pourrait nous faire envie de peur de l’image que ça pourrait lui renvoyer, ou à l’inverse, on n’ose pas forcément dire que quelque chose qui est accepté par la société ne nous convient pas.
Et quel dommage de perdre des mois à ne pas pratiquer nos envies parce qu’on a peur de les communiquer …
Claire Gezillig
13 janvier 2015c’est exactement pour lutter contre ça que j’ai écrit un article comme ça…
C’est en discutant à coeur ouvert avec des filles très bien dans un contexte de respect et de confiance que je me suis rendue compte qu’on était vraiment toutes différentes mais qu’on n’osait pas toujours assumer (parfois donc aussi auprès du partenaire) parce qu’il existe aussi cette honte de ne pas être dans la « norme ».
Donc voilà, j’ai eu envie d’écrire cet article en me disant que peut-être des lecteurs aimeraient qu’on leur rappelle ce message 🙂
Margot
13 janvier 2015Moi ce que je déteste ce sont les scènes de sexe au cinéma. Genre je te fais un baiser passionné, puis d’un coup je te pénètre mais on sait pas trop comment vu qu’en fait la caméra ne m’a pas montré en train d’enlever mon pantalon ni galérer avec ta culotte ni mettre un préservatif, bref… on s’emboîte miraculeusement et là tout de suite on gémit et nos deux mains s’enlacent sensuellement tandis que la lumière se tamise. Avec une amie on a dressé la liste des différences films / réalité, c’est un bon souvenir!
Claire Gezillig
14 janvier 2015…et ils jouissent toujours tous les deux, en même temps. Et ça dure juste 5 minutes, et c’est toujours les mêmes positions…
On est bien d’accord 😉
D’ailleurs, j’ai vu les poupées russes quand j’étais encore une jeune fille innocente et naïve et c’est un des rares films où ils ne sont pas en missionnaire mais il est derrière elle et je me rappelle que ça m’avait « choquée » et je m’étais dit ‘mais comment ils font l’amour????’ (oui, j’étais vraiment naïve), preuve que l’image du sexe romantique (je dis romantique parce que j’avais quand même quelques idées du kamasutra mais c’était dissocié de l’amour dans ma tête) que j’avais été vraiment ce que les films montrent habituellement…
MlleMora
19 janvier 2015Article génial Claire Gezilling, je suis tellement d’accord. Il y a une telle banalisation de la sexualité et une normalisation de ce qui devrait être pratiqué que ça devient même inintéressant d’en parler avec les copines, qui se prennent totalement au jeu de la norme.
Margot : trop vrai pour les scènes de cinéma et quand tu te confrontes à la réalité… c’est bien différent… et très marrant ! 🙂
Julia68700
9 avril 2015Je pense en effet que c’est bien d’en parler. Il faut « débrider » sa séxualité et être décomplexé comme vous l’indiquez !
De toutes façons, il faut aller à son rythme, faire ce qui nous fait plaisir (et ce qui fait plaisir à son/sa partenaire). Chacun aborde sa sexualité comme il le souhaite : certains sont extravagants, d’autres réservés !
Après sans forcément en parler, il existe pleins de petites attentions de tous les jours ou pour des événements particuliers, des jeux de couple, des huiles de massages, des box, etc.