Une éponge contient des millions de bactéries et de germes… dont certaines sont responsables d’infections intestinales. Une éponge. Celle avec laquelle nous lavons tous les jours notre vaisselle. À la lecture de ces informations, je n’ai pu me retenir d’exprimer une grimace de dégoût.
Pour limiter les risques, il faudrait changer d’éponge toutes les semaines. Après chaque utilisation, les scientifiques (de l’article cité plus haut) conseillent de les rincer à l’eau et au produit vaisselle puis de bien les essorer (l’idéal étant même de les sécher tout de suite après pour éviter la prolifération des bactéries).
Ouiii, bien sûr. Alors, chez moi, l’éponge reste plutôt à s’égoutter sur un coin de l’évier (quand ce n’est pas dedans !). Et elle nous dure un peu plus de 7 jours…
Alors (un jour tu diras ?) stop ! Nous avons cherché une autre solution.
C’est ainsi que j’ai découvert l’éponge tawashi, originaire du Japon, qui est lavable et réutilisable. Encore mieux ? Elle peut être fabriquée très facilement… sans te coûter un centime !
Je te montre ?
Réaliser une éponge tawashi : mon tutoriel DIY
Le matériel
Pour réaliser ton éponge, tu as besoin :
- de vieilles chaussettes (celles qui sont trouées – mais que tu ne sais pas très bien pourquoi tu gardes encore dans ton tiroir – seront parfaites !)
- d’un récipient ou tupperware carré
- de 20 épingles à linge
- d’une paire de ciseaux
Coût : 0 €, puisque tu as déjà tout ça chez toi (pour comparaison, le paquet de 3 éponges de marque distributeur de mon supermarché coûte 1,20 €).
Temps de réalisation : 10 minutes (et encore moins ensuite par éponge si tu en fais plusieurs d’un coup !)
Alternative : à la place des chaussettes, tu peux aussi utiliser de vieilles paires de collants épais, la manche d’un pull, un legging… n’importe quel vêtement de récup‘ qui forme un tube et dans lequel tu peux découper des bandes !
Les étapes pas à pas
Regarde bien les images, elles te seront utiles pour comprendre chacune des étapes.
Étape 1 : place 5 épingles à linge, à peu près à égale distance, sur les 4 faces de ton récipient.
Étape 2 : découpe des bandes de 2-3 cm environ dans tes chaussettes. Il te faudra 10 bandes au total.
Étape 3 : enfile les 5 premières bandes sur les pinces à linge de ton récipient.
Étape 4 : tisse ensuite les 5 bandes suivantes en les alternant avec celles du dessous, une fois au-dessus, une fois en dessous. Si, comme moi sur l’image en dessous, tu as commencé au-dessus pour la première bande, passe en dessous pour la seconde.
Après le tissage, ta réalisation devrait actuellement ressembler à ça :
Étape 5 : pour terminer, commence par un coin, enlève les pinces à linge à petit à petit et passe la première boucle de droite sur la bande qui est à sa gauche (elle passe donc à l’intérieur), garde celle-ci en main et passe-là sur la bande suivante… et ainsi de suite jusqu’à la dernière boucle qui te servira à pendre ton éponge tawashi (tu peux éventuellement faire un nœud à cette dernière boucle pour éviter que ça se « détricote »).
Et voilà, tu as ton tawashi ! (Et tu sais enfin quoi faire des (trop) nombreuses chaussettes trouées ou solitaires de ton tiroir !)
Les bonus de l’éponge tawashi
- Ton éponge tawashi a une petite anse pour être accrochée.
- Ton éponge tawashi passe à la machine à laver.
- Ton éponge tawashi est ainsi réutilisable… quasiment à l’infini !
- Ton éponge tawashi peut-être utilisée pour la vaisselle, pour le ménage… et même pour te laver sous la douche (à chacune son utilisation bien sûr !).
- Ton éponge tawashi peut être de la couleur de ton choix (oui, c’est futile mais ça change de l’éponge en mousse avec le grattoir vert !).
- Ton éponge tawashi est gratuite (et tu as la satisfaction du « c’est moi qui l’ait fait ! »)
Si tu n’as pas envie de te lancer toi-même, je t’invite à aller faire un tour sur Etsy pour découvrir des créatrices françaises qui te proposent des tawashis en crochet, tricotin, jute, chanvre, etc. Ces matières te permettent alors d’avoir une éponge « grattante », parfois nécessaire pour la vaisselle. Je reviens vite te parler du sujet dans un prochain article !
Connaissais-tu les éponges tawashis ? En utilises-tu chez toi ? T’étais-tu aussi déjà lancée dans leur réalisation ? Dis-moi tout !
Marlnn
9 novembre 2019Je valide le tawashi à la place de l’éponge industrielld! Ca fait presque 2 ans qu’on y ait passé avec la version crochet et on est super content. J’attends avec hâte ton prochain article car on a essayé d’y passer pour le ménage de la salle de bain/toilette mais avec un eau super calcaire, ca ne gratte vraiment pas assez (malgré l’utilisation de vinaigre)!
Gwénaëlle
12 novembre 2019Merci de ton retour ! 🙂
As-tu essayé bicarbonate + vinaigre blanc pour supprimer les traces de calcaire ? Je me note d’évoquer ça en tout cas dans un prochain article 😉
Pippa
10 novembre 2019Merci pour le mode d’emploi facile. Le DIY que j’avais trouvé il y a quelques années impliquait une planche en bois de 20cm² et des clous à planter droit…autant te dire que je préfère ta méthode pince à linge ! Je vais essayer cet aprem avec de vieux collants 😉
Gwénaëlle
12 novembre 2019De rien ! ^^
Oui, la méthode planche de bois + clous, c’était hors de question pour moi ! A moins d’en faire un commerce, je n’ai pas besoin de réaliser 50 000 tawashis donc ma planche cloutée n’aurait servi à rien ensuite !
Alors, as-tu eu le temps de tester ? Ça a fonctionné ton essai avec les collants ? 🙂
Mme Grognote
10 novembre 2019Super ! Je connaissais le tawashi mais je n’avais pas pris le temps de vraiment regarder comment en fabriquer un, avec les photos ton DIY est plus parlant, merci Gwenaëlle, je vais m’y mettre !
Gwénaëlle
12 novembre 2019Ah super que ça te donne envie de tester ! Tu me diras ce que tu en penses ? 🙂
Dubmel
11 novembre 2019rah zut je viens de mettre à recycler mes vieux collants troués ! je tente dés que j’en ai d’autres
Gwénaëlle
12 novembre 2019Collants, chaussettes, leggings, tee-shirt à manches longues… ça fonctionne avec beaucoup de vêtements (même si on espère qu’ils tiennent le plus longtemps possible avant de se trouer !).
Doupiou
12 novembre 2019Aller hop ! Au boulot ici aussi !