Je ne veux pas d’enfants

Aujourd’hui, presque toutes les femmes ressentent le besoin d’affirmer leur féminité en ayant un mari et des enfants. C’est pratiquement le rêve de la plupart d’entre elles. Ces dernières pensent que leur vie et leur féminité seront accomplies en atteignant cet objectif. Toutefois, tu as bien le droit de ne pas vouloir cela. En réalité, ce ne sont pas toutes les femmes qui ont la fibre maternelle. Si toi aussi tu ne veux pas d’enfants, voici ce que tu dois savoir !

La pression sociale

Depuis plusieurs siècles déjà, la société a établi une distinction bien précise entre les hommes et les femmes. Pour elle, une femme doit nécessairement se marier et avoir des enfants pour devenir accomplie. C’est pourquoi la majeure partie des femmes croient qu’une vie réussie est marquée par le fait d’avoir plusieurs enfants.

Beaucoup de femmes comme toi ne désirent pas avoir d’enfants. De ce fait, la société te mettra une énorme pression sur les épaules. En effet, celles qui ne veulent pas d’enfants comme les autres ne sont pas considérées comme de vraies femmes. Beaucoup de femmes penseront qu’il y a forcément un problème qui se cache derrière.

Cette pression est d’autant plus immense avec le sexe opposé. En effet, beaucoup d’hommes regardent de travers les femmes qui affirment qu’elles ne veulent pas avoir de progéniture. Cette décision entraîne parfois des séparations dans les couples. Ceci, même si l’homme est attaché à une femme comme toi.

Malgré la pression que tu peux endurer, tu dois savoir que tu as parfaitement le droit de vouloir des enfants ou pas. La société n’arrive pas à comprendre qu’avoir des petits est un droit et non un devoir. Toutefois, tu dois être suffisamment sûre de ta décision avant tout.

Comment l’annoncer à sa famille ?

La société considère qu’avoir des enfants est une obligation pour une femme. De ce fait, beaucoup auront de la peine à comprendre ta décision. Il se peut aussi que ta famille ne l’accepte pas ou ne voie pas ta décision d’un bon œil. C’est la raison pour laquelle, si tu veux l’annoncer à ta famille, tu dois bien t’y prendre.

Néanmoins, la façon de le faire dépendra du degré d’ouverture d’esprit de ta famille. Si tu sais qu’elle aura de la peine à accepter ta décision, tu dois t’y prendre en douceur. Comment par donner des indices qui leur laisseront penser que tu n’en veux pas. Bien sûr, des questions te seront posées. Réponds-y en toute honnêteté. Ce n’est qu’après que tu pourras affermir ta décision en leur annonçant sans fioritures.

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60 Comments

  • Madame Feliner

    18 juin 2013

    Ah ça fait plaisir de lire un article comme celui-ci!

    Tu sais, je n’ai jamais eu envie d’enfants non plus… combien de fois ne m’a t’on pas regardée comme si j’étais un peu « débile » ou « pas normale » lorsque je l’annonçais haut et fort. Parce que je ne m’en suis jamais cachée auprès des gens, et je suis même devenue une fervente militante de la cause: on peut être une femme et ne pas vouloir d’enfants, et être équilibrée psychologiquement.

    Non, le désir d’enfant n’est pas une obligation chez la femme!

    Aujourd’hui en revanche l’envie fait son bout de chemin.
    Il s’agit en effet d’un « projet », mais qui s’inscrit dans notre vie de couple pour moi et mon mari: au bout de 10 ans ensemble, avoir un enfant avec lui (et non un enfant « tout court ») est quelque chose que j’envisage sérieusement. Je commence à m’imaginer maman, avec les nuits blanches, les couches sales, les vomis… et cela ne me fait plus peur, et j’accepte que c’est quelque chose qui vaut la peine d’avoir un enfant.

    Est-ce que si je n’étais pas avec cet homme l’envie d’enfant serait présente? Peut-être bien que non.

    D’ailleurs on parle également de s’expatrier… 😉

    • Ulije

      18 juin 2013

      J’ai ressenti la même chose, pas spécialement envie d’avoir des enfants jusqu’à ce que ça devienne sérieux avec Lefiancé et une évidence, l’envie d’un enfant avec lui… Mais pas tout de suite, pas maintenant, dans 4 ou 5 ans d’autant qu’ici aussi on parle expatriation !

    • Boreita

      18 juin 2013

      J’aurai pu écrire exactement la même chose, particulièrement ces deux phrases:

      « avoir un enfant avec lui (et non un enfant « tout court ») »
      « Est-ce que si je n’étais pas avec cet homme l’envie d’enfant serait présente? Peut-être bien que non. »

      C’est ce qui fait toute la différence…

    • Emilie

      10 septembre 2013

      C’est pareil pour moi, depuis toute petite j’ai dis à mes parents que je ne voulais pas d’enfants et que de toute façon je n’en aurais jamais… Les personnes autour de moi m’ont souvent regardée comme une extra terrestre.

      Mais depuis que j’ai rencontré mon amoureux tout ce bouscule dans ma tête. Même si on en a jamais réellement parlé et que de toute façon ce n’est pas en projet pour le moment, l’idée de vouloir faire un enfant avec lui (et seulement lui) trace son petit bout de chemin =)

  • Myrabelle

    18 juin 2013

    peut etre que ca viendra un jour, Nya, ou peut être pas du tout!!! ce qui compte, c »est d’etre en phase dans votre couple, et avec toi même. Tant que tu es heureuse comme ça, alleluya!

    Chez nous, c’est le contraire: on a envie d’enfant chacun de notre coté depuis notre adolescence, on fait des étincelles ensemble, et mtnt, on a enfin la situation qui le permet. pourvu qu’il arrive vite, ce bébé!

  • Boreita

    18 juin 2013

    C’est un sacré tabou que tu soulèves aujourd’hui Madame Nya et bravo d’assumer vos choix aussi.
    Je suis convaincue qu’il n’y a pas 1 seul chemin du Bonheur et de l’épanouissement mais plusieurs plus ou moins courts, plus ou moins risqués, plus ou moins évidents, bref je pense que c’est vraiment réduire l’être humain que de penser qu’il n’y a que ce chemin de la parentalité qui est respectable.

    Je comprends très bien ton choix et tes sentiments pour avoir eu les mêmes très longtemps, j’ai 33 ans et ce n’est que depuis moins d’1 an que le désir d’enfant s’est fait ressentir, avant cela j’étais une « Anti-enfant » enfin plutôt une « Anti-maman ».
    Par contre ce changement récent n’enlève en rien mon combat pour faire respecter les femmes qui ne veulent pas d’enfant et je déteste autant les jugements primaires et exécrables de ceux qui refusent de les comprendre.

    • Madame Nya

      23 juin 2013

      Le fait de rejeter les mamans plutôt que les enfants est très intéressant ! Je pense que je m’y retrouve un peu aussi (enfin, certaines mères, ne me lapidez pas, chères mamans qui nous lisez).

  • Fiie

    18 juin 2013

    sage décision… j’ai toujours eu envie d’avoir des enfants, je suis assistante maternelle depuis presque 10ans, j’ai commencé tot ce boulo, mais j’avais pas d’enfant.. maintenant j’en ai un et certain jour je me demande ce qui m’ait passé par la tête.. je ne vis plus pour moi, je suis esclave des enfants.. y a des jours je me dit un 2eme, et des jours « ah non pas question » j’ai fait une grosse dépression post partum presque 2ans, c’est long..
    au début je comprenait pas les gens qui n’en veulent pas.. maintenant oui. la question chez nous c’est « un n°2 est ce une bonne idée?? » et c’est vrai que le regard des gens est insupportable même quand on leur dit qu’avec un c’est largement suffisant..

    chose a part.. on aimerais bien aussi s’expatrier mais nous n’osons pas.. alors bonne chance a vous

    • Madame Nya

      23 juin 2013

      Ah, cette chère société normative…

      Sans enfants ? Vade retro satanas.
      Un enfant ? Quel égoïsme, votre enfant va s’ennuyer !
      Deux enfants ? Parfait, mais il faudrait vous arrêter maintenant.
      Trois enfants et plus ? Mais comment allez-vous les nourrir ?!

      Bref.
      On peut être enfant unique et s’éclater (témoignage personnel) et accessoirement, la décision ne regarde que vous.

      Quant à l’expatriation, c’est sûrement plus difficile avec un enfant (tout dépend de son âge, cela dit) mais cela vaut aussi la peine d’être tenté 🙂

  • Mouchetsetse

    18 juin 2013

    Merci!
    Merci de m’avoir rassuré:) Cela fait un an qu’on est marié et tout le monde autour de nous commence à faire des bébés…J’ai eu 30 ans cette année et effectivement, le bébé c’est la suite logique d’un couple marié…sauf..qu’on en veut pas! On est tous les deux saisonniers, on voyage, on profite du temps libre à deux et aucunes contraintes à nos envies…Mais les questions sont toujours là: « Est-ce que je ne vais pas le regretter un jour? », » Est-ce une bonne décision? », « Et si jamais j’en aurai envie un jour mais ce sera trop tard, à cause de l’age? »…
    Pour l’instant les avantages de ne pas avoir de bébé pèsent plus lourd sur la balance!
    J’attendrai avec impatience le suite de l’article au sujet de la famille:))

  • Mme Pivoine

    18 juin 2013

    Aaaaaah une femme qui ne veux pas d’enfants! Bouuuuh! Balancez lui des cailloux !!

    Bon blague à part, je te comprend!
    Ici on n’est pas prêts non plus. Je n’arrive pas à m’imaginer vieillir sans avoir eu d’enfants, pourtant je ne m’imagine pas non plus au delà de la grossesse…

    Toutes les mamans te le diront, il y a toujours une bonne excuse pour ne pas se sentir prêt a faire un enfant tout de suite, il faut juste se lancer. Sauf qu’on mesure trop le changement dans notre vie que l’arrivée d’un enfant apporterait ! Et clairement, pour le moment cela ne nous donne pas envie.

    J’adore mes neveux et les petites de nos amis, c’est un vrai bonheur, mais… ce ne sont pas les miens, et c’est tant mieux! 😉

    Et puis, on a déjà un chat, elle nous occupe déjà pas mal ! ^_^

  • Doris

    18 juin 2013

    Ben moi, j’étais exactement comme toi, je n’ai jamais eu envie, ni non envie. Je n’y ai jamais vraiment pensé… Avec mon ex, quand il me montrait des poussettes je lui parlais d’autre chose. Courageuse, la fille ! Mais le jour où j’ai rencontré mon actuel, j’ai su que lui voulait des enfants et que donc si je m’engageais il y aurait au moins un enfant.

    Bon, je ne te cache pas que déjà, à l’époque, je n’étais pas un perdreau de l’année, et que je n’ai pas eu le temps de vraiment réfléchir, j’ai plongé. Je te la fais court, parce qu’il n’y a que dans les magasines que c’est facile de faire un enfant à 40 ans, j’ai eu mon fils à 41 ans, attention on sort sa calculette, il a 6 ans aujourd’hui.

    J’ai vu ma vie de célibataire défiler devant mes yeux dans la voiture en allant à la mater et là J’ai eu une envie viscérale de partir en courant ! un moment de panique. mais ça c’était avant. le lendemain, j’étais une autre, une maman… et contre toute attente le grand regret de ma vie c’est de n’avoir pu avoir qu’un seul enfant.

  • Madame Flocon

    18 juin 2013

    Hello Mme Nya
    Moi je veux des enfants, mais comme Mme Feliner, j’en veux avec l’homme que j’aime et pas juste « un enfant ». « Un enfant de lui et de moi », ça oui. Parce que je connais pas mal de filles qui ont fait des enfants rapidement avec des hommes à peine rencontrés…Et je savais que ces filles attendaient pour en faire un d’avoir trouver non pas leur homme mais en gros, n’importe lequel qui ferait l’affaire. Ca, ça me dépasse…
    Moi j’ai envie d’enfants oui mais surtout d’une famille, d’une unité. Tout ça va ensemble.

    Pour tes choix, moi sérieux je les comprends! J’ai beau vouloir un enfant (d’ailleurs en ce moment l’envie est très pressante!), pendant longtemps, et parfois encore maintenant, ça me paniquait de penser à ma vie d’après. Et puis je me suis dit que les parents qui s’arrêtaient de vivre pour leur enfant c’était un choix, et que ce choix-là nous ne le ferions pas.
    Par contre, je suis d’accord avec toi dans le sens où évidemment, ça change toujours quelque chose. Et je comprends cette envie de n’être que deux. Je l’ai eu pendant 3 ans, une envie de n’être que nous deux, en amoureux. Et je comprends que certaines veuillent que ça dure toute leur vie.
    Donc oui, je suis d’accord, je ne comprends pas pourquoi c’est la normalité de vouloir des enfants et l’anormalité de ne pas en vouloir! A la base ça ne part que d’un instinct primaire de reproduction pour la survie de l’espèce et on en est plus là! Donc lâchez les femmes / hommes / couples qui ne veulent pas d’enfants!

  • Zsa Zsa Zsu

    18 juin 2013

    Merci Madame Nya pour ce témoignage! C’est très courageux (et rassurant quelque part!) d’écrire que oui on peut aussi choisir de vivre sans enfants et être épanouis dans ce choix.

  • Madame Hermine

    19 juin 2013

    Bravo Madame Nya, comme d’habitude tu sais trouvé les mots justes!
    Ton article est touchant, drôle, tendre et plein d’humour.
    J’adore!!!!
    Tu as bien raison. Ne te laisses pas faire. Oui tu as le droit de ne pas vouloir d’enfant! C’est TON choix enfin VOTRE choix de couple! Alors « au diable les qu’en dirait on »

    Respectons les choix de chacun et tout le monde sera heureux

  • Madame Nanaho

    19 juin 2013

    Et bien moi je comprends tout à fait ta non envie d’avoir un enfant. Je ne suis pas du tout dans ce cas là, mais je comprends ! J’ai 21 ans, je suis mariée et j’ai un fils de 2 ans. Je l’ai désiré, nous l’avons désiré si fort pendant les 13 mois que nous avons mis à le concevoir que je n’imaginais pas ma vie sans enfant. J’ai toujours désiré avoir des enfants depuis ma plus tendre enfance j’adore m’occuper des enfants.
    Actuellement nous essayons d’avoir notre 2éme enfant (et ce depuis 18 mois).
    A un moment dans ma vie, j’ai ressenti le même sentiment que toi ! Après avoir accouché de mon fils, j’ai de suite voulu un 2ème enfant ! Mais j’ai vite compris que ce que je voulais et qui me manquait c’était le gros bidon et la grossesse et non le bébé. Alors j’ai attendu patiemment, jusqu’à que enfin, mon désir d’enfant réapparaisse.
    Tout ça pour dire que chacun voit midi à sa porte ! Votre choix, votre envie, est de vivre sans enfant, alors épanouissez vous, soyez heureux !

  • Virginie

    19 juin 2013

    c’est bien de l’assumer haut et fort ! il y a tellement de femmes qui n’osent pas le dire ….
    pour moi ce fut l’inverse, l’envie de porter un bébé , de l’élever …
    j’en voulais 2 , notre petit loulou est né il y a bientôt 5 ans , ça change la vie !
    c’est un bonheur de le voir grandir même si nous devons « pour le moment » mettre de côté certains de nos projet.
    vivre a 2c’est pas toujours simple alors à 3 !!!
    une chose est sure , nous n’en ferons pas d’autre, c’est peut être egoiste de notre part mais nous aimons être à 2 et il est vrai que ces occasion se font rare… ça nous manque;

  • AnnaMarina

    19 juin 2013

    Bonjour,
    c’est mon tout premier post sur ce blog découvert récemment…
    Je respecte absolument ces femmes qui ne veulent pas avoir d’enfants, n’en ressentent pas le besoin. Mais pour en avoir rencontré dans mon entourage, ma famille… certaines, un beau jour, souvent à l’approche des 40 ans, le regrettent, et se lancent cette fois dans une quête désespérée, dans la course aux FIV à l’étranger, et le couple finit par s’effriter devant tant de regrets, de déceptions…

    Par contre, une chose dont je suis convaincue, et qui est une des plus grandes mystifications qui soit : l’instinct maternel n’existe pas. Je n’ai pas aimé être enceinte, mes deux accouchements ne sont pas les plus beaux jours de ma vie, j’ai fait des babys blues carabinés, il m’arrive au moins une fois par semaine de me demander pourquoi j’ai fait des enfants, parfois je voudrais les passer par la fenêtre… et pourtant ils sont ce que j’ai de plus cher au monde, et je peux verser ma larme d’émotion rien qu’en les regardant dormir.

    Bref, avoir un enfant n’épanouit certainement pas une femme, mais aucune femme ne peut prétendre savoir à quoi elle renonce en n’ayant pas d’enfant, ni assurer ne jamais avoir à le regretter.

    • Madame Nya

      23 juin 2013

      Merci pour ton premier commentaire AnnaMarina 🙂

      J’espère que mon article ne laissait pas entendre que notre choix était définitif. Nous ne nous imaginons pas avoir des enfants, maintenant ou plus tard, mais rien ne dit que nous ne changerons pas d’avis. Simplement, je n’emploie plus de phrases comme « nous n’avons pas envie d’enfants pour l’instant » car elle donne l’idée fausse que nous avons envie d’en avoir mais que nous attendons pour diverses raisons (je ne sais pas si c’est très clair 😉

      Nous savons que nos envies peuvent être amenées à changer, et que l’envie d’enfants fera peut-être son apparition. Qui sait ? J’aime dire « nous n’avons pas envie d’enfants jusqu’à ce que nous changions d’avis ».

      La question des regrets est aussi délicate. Je ne peux pas non plus prétendre ne jamais le regretter, car je ne sais pas de quoi ma vie sera faite à 40 ans. Je préfère généralement regretter mes actions que mon manque d’action. Mais dans cette situation, je vais m’abstenir.

  • Isabelle

    19 juin 2013

    Ce « tabou » m’exaspère profondément !

    Je vais avoir 34 ans dans 3 jours, je suis en couple depuis 11 ans avec un homme que j’aime et qui m’aime. Nous avons tous les 2 un emploi stable et des salaires corrects.

    Et bien, ça ne m’a absolument pas fait changer d’avis. Je crie haut et fort que je ne veux pas d’enfants depuis que je suis toute petite.

    Et j’en ai marre d’entendre que je suis égoïste, anormale ou que je vais changer d’avis.

    S’il y avait une et une seule voix vers le bonheur, ça se saurait et nous serions tous livrés avec un mode d’emploi !

  • Cheza

    19 juin 2013

    Chez nous, dans notre couple. nous ne voulons pas d’enfants -pour le moment-.
    « Pour le moment ».
    C’est toute la différence.
    Nous sommes encore au bord de l’intersection, à ne pas savoir quel chemin prendre : une vie, un futur AVEC ou SANS enfant?
    Du coup, je suis heureuse pour vous que vous ayez une vision aussi clair de votre avenir!

    La réaction de l’entourage n’a pas du être évidente.. Rien que de dire aux autres qu’on se pose la question (avoir ou non des enfants?), c’est déjà tout une histoire!
    J’attend donc la suite!

    Bonne continuation,

    • Madame Nya

      23 juin 2013

      C’est une vision aussi loin que nous pouvons l’imaginer… Au maximum 5 ans pour moi, bien moins loin pour mon homme ! Nous n’arrivons pas à nous projeter au-delà de ces limites, quel que soit le domaine (emploi, emplacement géographique, vie de famille…). Et comme je l’explique dans un autre commentaire, nous savons évidemment que nous pouvons changer d’avis 😉

      • Cheza

        28 juin 2013

        Ok, ok.. je viens de lire ton deuxième article.
        Effectivement,c’est pas bete de se dire, dans notre vie actuelle, nous ne voulons pas d’enfant.
        C’est vrai que tout de suite, c’est beaucoup moins de pression que « nous n’en voudrons jamais »…
        Y’a des chances que ca m’aide dans ma reflexion tout ca! 😉

  • Madame Lutine

    20 juin 2013

    J’ai toujours voulu avoir des enfants. Et aussi loin que je me souvienne, j’en ai même toujours voulu au moins 4.
    Je me réjouis d’une naissance, me désespère à l’idée de devoir repousser un peu notre projet de faire des enfants, et suis fort curieuse de savoir si un couple souhaite avoir des enfant prochainement.

    Mais je déteste l’obligation d’être parents.
    Car la « survie de l’espèce » n’entre plus vraiment en ligne de compte. Car l’espèce humaine est si complexe, il y a tant de choses qui peuvent faire qu’on veut ou ne veut pas d’enfants.
    Et car cette obligation est tellement évidente que des personnes font des enfants, alors qu’il semblerait bien qu’elles n’avaient pas de réelle envie. Elles en ont parce que c’est comme ça. Quand on est en couple depuis un certain temps, a fortiori après un mariage… On fait un bébé.
    A l’inverse, les raisons de certains pour ne pas faire d’enfants me font dire qu’ils seraient probablement meilleurs parents que bien d’autres.

    Le « mais c’est égoïste de ne pas faire d’enfants » m’étonne franchement. Pour moi, c’est égoïste… d’en faire !!!
    On sait tous que la vie est un chemin pas toujours facile, plein d’embûches. En faisant un enfant, on crée une personne qui n’existait pas, et qui sera bien obligée de marcher sur ce chemin de la vie.
    Alors bien sûr, y’a des trucs chouettes aussi sur ce chemin de la vie. Mais on ne peut pas être égoïste vis-à-vis d’une personne qui n’existe pas et n’a jamais existé. On n’enlève rien à une personne qui n’existe pas.
    Le fameux « j’ai pas demandé à venir au monde !!!!! » des grandes disputes de l’adolescence… Ben, c’est vrai.

    Et de façon plus « mathématique », c’est aussi égoïste d’en faire rapport à la surpopulation de la planète, l’impact écologique etc.
    (Pour l’impact écologique, je me dis qu’au moins, mes enfants auront une conscience écologique et agiront donc en conséquence… Et seront susceptibles à leur tour de sensibiliser d’autres personnes qui graviteront autour d’eux sur ce sujet… ^^ )

  • Ingrid

    20 juin 2013

    Je pense avoir toujours assumer le fait que je ne voulais pas d’enfant. Je n’ai pas le souvenir d’avoir menti pour rentrer dans le moule ou qu’on me fiche la paix. Bien souvent, j’ai entendu de la famille et des amis « Tu verras, tu changeras d’avis » ou bien « Tu es encore jeune » etc… Sauf que plus les années passent et plus ça conforte mon non-envie d’enfant. J’ai même trouvé l’homme parfait pour ça. Nous sommes très heureux dans notre couple et ne souhaitons pas le concrétiser par un enfant…

    Bien que je l’aie toujours assumé et jamais douté, je me sentais quand même seule dans ce choix. Car je ne connais personne dans mon entourage qui soit dans le même cas que moi. J’aurai parfois aimé qu’on comprenne et accepte ma vie sans enfant (ni materner) plutôt que de tenter de m’en dissuader de quelconques manières…

    • Spook

      19 avril 2016

      Hello Ingrid ! Es-tu de Bordeaux par hasard ?

  • AnnaMarina

    21 juin 2013

    Attention je commence par la provoc mais il faut me lire jusqu’au bout 😉

    C’est très égocentrique de ne pas vouloir d’enfant : faire le choix de ne pas avoir de contrainte, danser jusqu’au bout de la nuit et se lever à pas d’heure, partir en vacances à l’autre bout du monde hors vacances scolaires…

    Et c’est tout aussi égocentrique de vouloir un enfant : ne pas supporter qu’après nous il n’y a plus rien, vouloir laisser coûte que coûte une trace de notre passage sur la planète, vouloir la présence à vos côtés d’un être qui vous vouera (en principe…) une admiration, un amour inconditionnel et pour la vie, avoir un bâton d’appui pour quand on sera vieux et grabataire…

    Et ce n’est pas du tout égocentrique de ne pas vouloir d’enfant : pouvoir se consacrer à d’autres projets, d’autres personnes, de l’humanitaire ; faire le choix de ne pas surpeupler la planète et de ne pas rajouter une bouche à nourrir…

    Et ce n’est pas du tout égocentrique de vouloir un enfant : l’élever avec des principes et un idéal de vie en se disant qu’il participera à la construction d’un monde meilleur, lui donner les chances d’avoir un métier et ainsi de contribuer à payer nos retraites et sauver l’économie du pays…

    Il n’y a pas de choix plus respectables ou altruistes que d’autres !

  • Mademoiselle Lyla

    3 juillet 2013

    Madame Nya,

    Simplement… MERCI. Au nom de toutes les femmes comme toi et moi, et de tous les couples comme les nôtres. Rien à ajouter, tu as parfaitement tout résumé. J’avais l’impression que c’était ma vie que tu racontais dans tes deux billets.

    Encore une fois MERCI.

  • Lili

    6 juillet 2013

    Bravo Madame Nya de t’attaquer a ces tabous!!

    Pareil, jamais voulu d’enfants, jamais pensé m’épanouir dans un rôle de mère. Bon j’ai changé d’avis en rencontrant Monsieur mais c’est une autre histoire.

    Une amie gynéco m’a simplement donné un conseil : enfant ou pas, essaie de choisir ton camps avant 35 ans car potentiellement ce camps s’imposera à toi passe ce cap.

    Bon courage pour gérer la pression de l’entourage et de la société, mais c’est des femmes comme toi qui feront changer tout ça 🙂

  • Liberty

    10 septembre 2013

    ENFIN une île dans l’océan de la Sainte-Mère-Reproductrice-que-si-t’en-veux-pas-c’est-que-tu-dois-bien-avoir-un-problème!

    Personnellement, j’en veux des enfants, des mioches, des marmots, des bébés mais je suis aussi une féministe qui en a ras-le-brushing de la mère glorifiée, de la mère extatique devant des chaussons taille 21, pour qui les enfants sont toute leur vie.

    Pour d’autres leur vie est ailleurs alors pourquoi les stigmatiser?

    Comme dit AnnaMarina, ok on respecte tout le monde dans ce pays au grand coeur, il n’y a pas de choix meilleur qu’un autre… mais dans les faits je ne dois pas vivre dans la même société, car dans le monde dans lequel je vis, en France, en 2013, la norme prime.
    Et si tu as le malheur d’arriver à 39 ans sans enfant, on te regarde avec l’oeil humide (elle est surement stérile) ou horrifiée (elle ne veut pas suivre notre code génétique qui nous intime de nous reproduire et de coloniser notre Terre). (humour:) )

    N’oubliez pas que les gens se rassurent de vous voir prendre les mêmes chemins qu’eux, car ils ont peur, n’assument pas leur choix ou parfois le font pour de mauvaises raisons. Donc si tout le monde fait la même chose, c’est que c’est bien! Eh ben j’ai un scoop, c’est pas vrai!
    Bravo à toutes ces femmes qui osent dire ce qu’elles veulent ou non dans la vie.
    Même si ça ne rassure pas Tata Renée et que Meilleure Copine trouve ça dommage que tu passes « à coté de ça ».
    La liberté c’est de choisir ! Vive les femmes libres!

  • Maili

    30 novembre 2013

    Beaucoup des commentaires soit disant compréhensifs dans ce billet ne le sont en fait pas du tout et montre bien le coté tabou de la chose….
    Nombre de ces commentaires disent »j’étais comme toi jusqu’à ce que je rencontre l’homme de ma vie » et ces memes personnes essaient aussi de se convaincre qu’elles auront encore la possibilité d’avoir d’autres projets après l’enfant… quel optimisme…
    Eh bien,mon homme, je l’ai trouvé, je n’imagine pas ma vie sans lui, ça va faire 14 ans l’année prochaine et NON, nous ne voulons pas d’enfant, merci bien! et pour ceux qui pensent qu’on le regrettera plus tard, c’est idiot de faire quelque chose dont on a pas envie maintenant par peur de le regretter plus tard!!!
    Les projets nous font carburer en tout cas, c’est clair! on en a pleins et en février, on va en concrétiser un : passer 6 mois au mexique sans meme avoir besoin de travailler!!! Avec des enfants, ça aurait été impossible et inconcevable!
    On vit notre vie comme on l’entend et on a besoin de personne d’autre que nous deux pour être heureux! Donc, les « convaincus » de la maternité, n’essayez pas de nous convaincre que nous n’aimons en fait pas assez notre partenaire ou que l’envie va se pointer du jour au lendemain! cette non envie est ancrée en nous, et n’en déplaise au monde, elle restera dans notre coeur pour notre vie entière!

  • Mademoiselle Sapin

    13 février 2014

    Je découvre seulement ce site (je ne connaissais que Mademoiselle Dentelle ^^) et donc cet article…

    Ahhh, que ça fait du bien à lire, on se sent moins seule !!

    Petite, je n’ai jamais joué à la poupée, ce n’était pas du tout mon truc. Pour la fête d’anniversaire de mes 7ans, j’ai même été très triste que les copains invités m’offrent des barbies (elles ont finies, neuves, chez une cousine quelques années plus tard).

    Ado, j’ai détesté les rares fois où des mères proche de la famille (tante, amie…) me mettaient leur bébé dans les bras. Elles avaient l’air de trouver ça super mignon, attendrissant / je trouvais ça totalement inutile, dépourvu d’intérêt, très embarrassant pour moi et dangereux pour les marmots !

    Année lycée, toujours aucun intérêt pour les bébés qu’il m’arrivait de croiser et j’ai commencé à dire que je n’en voulais pas et que je n’en aurais pas. On me répondait « Tu as bien le temps pour ça, tu changeras d’avis ! »

    La vingtaine passée, en couple, quand je disais aux gens que je n’aimais pas les bébés et que je n’en voulais pas, on me répondait encore que ça viendrait, que eux aussi quand ils étaient jeunes ils n’en voulaient pas, et puis…

    31 ans aujourd’hui, il paraît que mon horloge biologique devrait s’activer… Ben on a dû me fournir une mauvaise pile à la fabrication parce que je n’ai toujours pas (et n’ai jamais eu) envie d’enfant.
    Pourtant j’ai trouvé un homme aux côtés duquel je m’imagine très bien finir ma vie, on est d’ailleurs en train de préparer notre mariage pour « officialiser » ça. Mais non, pas d’enfant pour moi !

    * Déjà physiquement : m’imaginer enceinte me donne la nausée et je refuse de devenir une baudruche, de devoir arrêter l’équitation (ma passion) ou mon travail (je travaille en extérieur, avec pas mal de marche en montagne) pour préparer l’arrivée d’un petit alien (-> bon OK, en choisissant ce mot, c’est moi qui exagère ^^).

    Un peu dans le même ordre d’idée, je refuse d’être LA personne du couple qui porte l’enfant. Je sais, c’est biologique, mais je suis une partisane de l’égalité entre les sexes, et il me paraît impossible d’avoir des relations « équitables » avec l’enfant dans ces conditions.

    * Ensuite au point de vue responsabilité : non mais… c’est énorme !! Déjà avec mon cheval j’ai parfois peur de faire des conneries, mais alors avec un humain qu’on élève tout seul, depuis la naissance ?!!
    Quand je vois le nombre d’enfants mal élevés (à mon sens), j’ai peur !! Parce que je ne vois pas pourquoi je réussirais à faire mieux que les autres…

    * Financièrement aussi : faut pas se leurrer, ça coute cher un enfant !! Déjà qu’actuellement on ne se prive pas mais on ne fait pas de folies (pas de vacances par exemple, l’équitation est mon seul loisir payant) et qu’on est justes, alors avec une personne de plus à nourrir, changer, habiller, et bien plus par la suite…

    * S’occuper d’un enfant, c’est chronophage !
    Oui, oui, bien sûr, c’est une question d’organisation… Mais non, vous ne me ferez pas croire qu’avec un gamin, on peut décider le soir-même d’aller à un spectacle, de trainer jusqu’à 2h du matin chez des copains, partir camper une semaine sans trop de confort en plein milieu de l’année scolaire…
    Bref, question temps passé, il y a des choses qu’on peut faire en couple mais qu’il faut abandonner avec un enfant.

    * Quid de la fameuse « limite biologique » dont qu’on nous présente comme une épée de Damoclès ? (oui, oui, on m’en a vraiment parlé de façon menaçante et pleine de reproches !)
    Hé bien personnellement, je n’ai jamais ressenti le besoin de ME reproduire, de transmettre mes gènes, donc je me dis qu’éventuellement, si jamais un jour je me sens d’attaque pour avoir un enfant, il y en a bien assez à travers le monde qui sont malheureux pour envisager l’adoption !
    Et la question de « l’aimer autant qu’un de tes propres enfants » me semble une fausse question dans la mesure où justement je n’en aurais pas d’enfant « de moi », donc pas de comparaison…

    Voilà, merci de nous avoir offert la possibilité de nous exprimer ici, ça fait du bien !

    Je vais continuer mon bonhomme de chemin, « en couple sans enfant », et continuer à supporter, mi-gênée mi-amusée, les réactions des gens à qui je parle de mon non-désir d’enfants et qui me regardent comme une extra-terrestre.

    • Stéphanie

      22 juillet 2021

      Dommage que je lise votre commentaire seulement en 2021, mais OH LÀ LÀ, vous voulez être ma meilleure amie? Chacune des raisons que vous avez évoquées me trottent dans la tête depuis quelques mois déjà. Je suis célibataire pour le moment, donc la question ne se pose pas vraiment, mais j’aimerais savoir ce que je veux hors de tout doute lorsque je serai en couple pour de bon. J’ai adoré vous lire en tout cas.

  • Lottie

    15 février 2014

    je crois que j’ai toujours voulu des enfants, je rêve d’une famille nombreuse (j ai une fille de 6 ans), mais le prince charmant n a pas frappe a ma porte.

    enfin bref ce que je voulais vous dire c’est que je comprends que certaines personnes n’aient pas envie d’avoir des enfants et elles ne doivent pas en faire pour « faire plaisir au autres » car c’est déjà pas facile d’éduquer un enfant désiré (après une journée de boulot pas envie d’entendre quelqu’un vous brailler dans l’oreille…).

    j’ai dans mon entourage plusieurs personnes qui ont eux des enfants par « accident » ou parce qu’il est « normale » de fonder une famille et au final les parents comme les enfants en souffre.

    alors merci à vous toutes d’assumer vos choix et merci à madame lutine d’exprimer ce que je pense 🙂

  • Mitis

    25 février 2014

    Bonjour à toutes!
    Enfin, cela fait du bien de voir qu’on peut être tout à fait équilibrée et ne pas vouloir d’enfant.
    Le fait même d’être obligée de consulter internet pour pouvoir partager ce ressenti montre à quel point ce sujet est tabou!!

    Comme plusieurs d’entre vous, j’ai toujours dit que je n’en voulais pas… on s’est toujours moqué de moi…

    Mais le fait est là: Je ne veux pas être enceinte et surtout, je ne veux pas des contraintes imposées par les enfants. Ce n’est pas pour cela que je me sens égoïste, en dépit de ce que l’entourage en général nous fait ressentir!! Personnellement, je me fiche totalement de ce qu’on pense de moi, et ce depuis toujours (esprit de contradiction, on me disait!!) et j’atteindrai bientôt les 40 ans… et ouf!! on va enfin arrêter de me demander Pourquoi je n’ai pas d’enfants!!!

    Comme quoi la liberté de choix n’est pas encore entrée dans toutes les têtes…
    Je vous souhaite bon courage à toutes… et que celles qui veulent des enfants en fassent!!

  • Odile

    22 avril 2014

    J’espère ne pas être trop longue : même cas que toi quasiment, sauf que j’ai 46 ans, je me suis toujours laissée le choix de changer d’avis, j’ai été tentée avec certains hommes, mais s’il y a un moment où je deviens lucide, c’est quand je les imagine pères. Sur l’éducation et la place qu’on donne aujourd’hui aux enfants dans notre société, je suis terriblement lucide, et je ne souhaite ça à aucun enfant, et surtout pas au mien. Et je ne regrette rien. L’humain est bien fait, s’il peut regretter ce qu’il n’a pas fait, il regrette tout, comme ma mère, qui a eu trois filles, mais qui regrette tout ce à quoi elle a renoncé (soi-disant) en étant mère. Par contre elle est contente de n’être pas grand-mère finalement, et comprend mon choix. Mes sœurs n’ont pas d’enfant non plus, mais ne semblent pas vraiment savoir pourquoi, et le regrettent je crois. Toujours la peur de certains d’avoir « raté » quelque chose. Je réponds souvent « vous avez déjà reçu la bénédiction d’un prêtre tibétain ? » C’est indescriptible et merveilleux. Pourtant, si cela ne m’était pas arrivé (par hasard), je ne regretterais certainement pas de l’ignorer. Si vous êtes en couple et qu’on vous demande pour quand est l’enfant, parlez de votre utérus ou de sa virilité, ça calme vite les conversations ^^
    Quand on s’intéresse à la politique, au sens très large, on ne peut pas envisager sans égoïsme d’avoir un enfant, mais je le comprends tout de même, et une fois que l’enfant est là, il s’agit d’aider ces pauvres mères déborder, et je suis souvent là pour les dépannages, donc les enfants je connais. Et vraiment, je m’en passe toujours aussi bien ! Peut-être parce que mon amour n’a pas besoin de lien familial pour éclore, pour quelqu’être vivant que ce soit, et parce que j’ai des projets ? Bonne continuation et merci pour l’article <3

  • Hélène

    22 avril 2014

    Je suis contente de voir un article comme celui-là, car personnellement je ne veux pas d’enfant (pour être précise : je ne veux pas de bébé) et mon entourage ne le comprend pas.

    Que ce soit ma famille, mes amis ou même mon homme une phrase revient toujours : « oui mais tu es jeune, ça changera ! » … ou pas.

    Le point principal étant que je n’aime pas les bébés (zéro attendrissement, je trouve pas ça mignon du tout).

    Et puis je ne me vois absolument pas accoucher, ni changer les couches, ni me relever la nuit, ni allaiter (omg surtout ça), ni arrêter de sortir avec mes potes, ni arrêter de travailler … bref.

    Autant je prenais ça avec désinvolture avant, autant je commence à me mettre en colère quand on sous-entend que ça ne dépend pas de moi et que mes hormones finiront par faire le travail.

  • Aurel

    5 mai 2014

    J’aurais pu écrire le début de cet article, aussi loin que remonte mes souvenirs je n’ai jms voulu d’enfant et on se moquait de moi.

    Aujourd’hui je suis mariée et ni mon mari ni moi ne voulons d’enfants. Les gens nous jugent et ne nous comprennent pas. Un enfant c’est l’avenir pour eux.

    Pour qu’on nous lâche, on a dit que si on devait avoir un enfant ca serait par le biais de l’adoption et c’est devenu non plus vous etes pas normaux de ne pas vouloir d’enfants mais vous etes pas normaux de ne pas vouloir d’enfants biologique.

    J’ai deja pas mal de neveux et de nièces, on me demande à quand mon tour et je répond jamais. Je travaille dans la petite enfance mais j’aime rentrer chez moi tranquille et profiter de mes week-end.

  • Coco

    8 mai 2014

    Quel bonheur de savoir que je ne suis pas la seule à penser ça! Quel soulagement!
    Effectivement, je vis très mal le fait de toujours devoir me justifier. Quoi? Tu vas avoir 30 ans, tu es mariée depuis 1 an et tu ne veux pas d’enfant? C’est égoïste comme choix, m’a-t-on même dit une fois!
    J’ai trouvé une petite parade pour ne plus à me justifier. Je réponds à la fameuse question par « on verra »!

  • Marina

    2 septembre 2014

    J’ai lu cette article http://rue89.nouvelobs.com/2014/08/31/etre-mere-regretter-suis-fait-enfant-dos-254480 et il m’a fait pensé à cette discussion sur le non désir d’enfants. Même si le journaliste mélange le baby-blues (voir le post partum) et le regret d’avoir eu des enfants ce qui à mon avis n’a rien à voir, je trouve çà courageux de la part d’Anémone d’oser dire qu’elle regrette, et que çà ne change rien à l’amour qu’elle porte à ses enfants.

  • Barbra

    29 mars 2015

    Merci pour cet article.
    J’ai 32 ans en couple depuis 6 ans et mon ami a déjà des enfants (ado) et on va dire que malheureusement il a morflé.
    Moi pas d’enfants et j’ai eu une enfance très compliquée.
    Je m étais dit « un enfant pourquoi pas mais uniquement si je me sens de l’assumer  »
    J’arrive a m’imaginer enceinte et encore… Par contre tout le
    reste m’angoisse tres fortement .
    Après avoir échangé avec mon ami il ne se sent pas la force d un autre enfant.
    En y réfléchissant bien moi non plus, je ne me sens pas « capable » c’est une tres gde responsabilité que je ne peux assumer, c’est deja complique de se gérer soi même.
    Et puis faire un enfant pourquoi ? Parce que c’est comme ça ds la Societe … T’es en couple et t’as pas d’enfants? Et t’es même pas mariée?
    J’aime les enfants mais chez les autres..

    Bizarrement le fait d en parler ouvertement avec mon chéri m’a enlevé un poids, mais c’est difficile à « assumer » au vu de la Societe … Tout simplement car je ne suis pas ds la norme .

    Quand tu vois que certaines personnes font des enfants « comme ca » et ne pensent pas a l’après…
    Dans ma famille j’ai 5 personnes qui n’ont pas d’enfants, et j’en croise régulièrement.
    Des fois je culpabilise je vois une poussette et je me dis  » et pourquoi pas moi » mais de suite après toutes les « emmerdes » me viennent en tête.
    Je suis en phase d’acceptation pour le moment, car on ne va pas se mentir, c’est pas le plus évident avec toutes les remarques qu’on nous fait .

  • Chappey

    26 juillet 2015

    Bonjour,
    Je suis un homme qui ne veut pas d’enfants. En qq sorte le mari de Nya. En couple depuis 4 avec la femme idéale qui ne voulait pas d’enfants
    ; jusqu’au jour où un changement en elle (passager? Définitif? Rien n’est encore gravé dans la pierre) a fait que nous nous sommes séparé: elle, courageuse et amoureuse, pour réfléchir et savoir si ce désir était vrai, sans retour possible ; moi, amoureux et abandonné, au triste sort d’attendre sa décision mais à tenter de comprendre pourquoi je n’ai jamais voulu d’enfants.
    Bel article. Il confirme mon ressenti. Notre ressenti de 2012, 2013,2014….
    Soyez heureux comme vous êtes.
    RC

  • Marie

    2 septembre 2015

    Je viens de fêter mes 31 ans.

    J’ai toujours fait partie de celles qui ne veulent pas d’enfants, depuis ‘toujours’. Je n’envie pas les têtes de mes copines, jeunes mamans, qui semblent sur les rotules mais soutiennent que c’est la plus belle chose de leur vie.

    Cet été, j’ai commencé à faire des rêves où je me vois avec un bébé, ou enceinte, ou avec un enfant plus grand. Je ressens vraiment de l’amour pour cet être qui n’existe pas du tout et que je n’avais jamais envisagé. J’ai commencé à être irrésistiblement attirée par les enfants que je croise au supermarché ou ailleurs, à être attendrie par les bébés (mêmes les braillards).

    LUI étant déjà père, on avait toujours dit ‘on verra, mais ce n’est pas une obligation’. Aujourd’hui il trouve que ce serait une superbe aventure pour notre couple et adorerait me voir passer cette étape qui pour lui est ‘magnifique’.

    Nous sommes ensemble depuis 4x ans, job fixe, nous avons une vie tranquille qui correspond tout à fait à la vie d’une future famille. Nous avons des chiens et chats que nous traitons un peu comme nos bébés, c’est vrai.

    MAIS mon désir soudain d’enfant, provient-il de cette fameuse horloge biologique, qui n’a donc rien à voir avec ce que je veux réellement au fond de moi, pour ma vie future. OU est-ce vraiment une envie profonde à MOI ?

  • Rose

    6 décembre 2015

    Bonjour
    Jai 2 enfants dune première union et je revais de fonder une famille avec mon compagnon « actuel ». Nous sommes ensembles depuis plus de 10 ans. Il ne voulait pas d’enfant jusqu’à present ou alors très ponctuellement.
    Aujourd’hui il desire un enfant et hélas je ne peux plus en avoir. ..il a pris la décision de me quitter pour aller fonder ailleurs cette famille !
    Je précise que nous nous aimons encore et qu’il a eu beaucoup de mal à prendre cette décision.
    La vie est cruelle !

  • Claire

    3 février 2016

    Bonjour à toutes,
    Il y a beaucoup de messages et d’avis partagés. En ce qui me concerne j’ai 33ans et je suis heureuse de lire d’autre temoignagestion de femmes de mon âge qui n’ont pas et ne veulent pas d’enfants.

    Je suis mariée, et quand je me suis mariée la suite logique voulait que j’ai des enfants (famille traditionnaliste) , et je me suis souvent posé la question; mon désir d’enfant est-il réel ou est-il suggéré. Alors j’ai décider de ne pas avoir d’enfants, c’est un choix, qui existe depuis que nos ancêtres se sont battus pour ne plus être considéré comme des poules pondeuses. Un enfant si je veux, quand je veux!
    Et s’il est vrai que, nous, les femmes qui assumons de ne pas vouloir d’enfants sommes considéré comme des femmes égoïstes, sans coeur, et sans avenir, hé pense que nous avons au moins gagné la bataille qui consiste à maîtriser ce que nous voulons faire de notre corps. Je suis si souvent imcomprise, certaines femmes me dise :33ans tjrs pas d’enfants… c’est louche. Mais personnes ne demande jamais aux femmes enceinte pourquoi elles ont fait ce choix. Beaucoup d’inégalité entre les femmes elles-mêmes encore aujourd’hui, je trouve cela dommage, chacune d’entres-nous avons le droit de choisir. Avec enfants ou sans enfants, soyez heureuse Sister !!

  • Moray

    12 septembre 2016

    Je réagis à cet article très pertinent plusieurs mois après car hélas, je viens seulement de le découvrir ! Et je l’ai découvert après une petite recherche sur le net : « vouloir vivre une grossesse mais ne pas vouloir avoir d’enfant », en gros… Car c’est précisément mon cas, et cela m’interroge beaucoup ces temps-ci : 32 ans, en couple depuis presque 15 ans, en cours d’acquisition d’un appartement, une fausse couche et deux inséminations (ratées) à notre actif, et pourtant aujourd’hui je m’interroge plus que jamais : ai-je vraiment un désir d’enfant ? En y réfléchissant, j’ai le désir de porter l’enfant et de vivre la grossesse ; mais pour le moment, la simple idée d’assumer cet enfant logistiquement financièrement m’angoisse, me terrorise et me donne envie de prendre mes jambes à mon cou pour m’enfuir loin m’enterrer dans un trou ! 😀 Je pense avoir une trouille bleue à l’idée de devenir mère et c’est ça que je dois éclaircir pour être en total accord avec moi-même, vivre et assumer mes choix sereinement ; mais je presque  » heureuse » de savoir que de nombreuses autres femmes sont dans la même situation que moi, se posent autant de questions et pour certaines assument même le fait de répondre à cette « option » d’enfant par la négative. Oui, il est possible de vivre sans enfant et oui, le désir de grossesse peut ne pas systématiquement rimer avec le désir d’enfant…

    • Marie

      24 octobre 2016

      Mon conjoint a 47 ans, moi 32. Les hommes pouvant être pères beaucoup plus tardivement que les femmes, ne stresse pas, c’est de + en + courant les papas plus âgés. Ce qui compte c’est quelqu’un en bonne santé et plein d’amour !

  • Aurelia

    23 octobre 2016

    Article très intéressant.
    Pour ma part je suis un peu perdu. Enfant je ne voulais pas d’enfant, puis en grandissant j’ai rencontré mon homme avec qui nous sommes mariés, le désir d’avoir un enfant ce fait ressentir pour ma part mais pas trop pour lui.
    Je devennais gaga quant je voyais les enfants des autres, et depuis quelques temps nous avons pris la décision de déménager, et les enfants des autres commencent à me faire peur surtout lorsqu’il ce mettent à pleurer.
    Le projet de déménagement m’occuper l’esprit, je ne pense plus à une grossesse. Et je réalise que ce désir vient aussi peut-être du fait que mon mari à 40 ans moi 29. J’ai peur de passer à côté de quelque chose, peur de pas être à la hauteur et de devenir comme ma mère, pas patiente et parfois hystérique.
    Mais je crois que surtout cette motivation et pousser par l’age de mon mari. Si je m’écoutais j’attendrais encore, mais j’ai peur qu’il arrive quelque chose à mon époux et que je finissent seule avec un enfant à prendre en charge.
    Question sur question, tout ce sens de réflexion tourne en rond non stop et je ne sais plus quoi faire.
    En tout cas je ne sens pas mon mari près donc je laisse les choses faire même si parfois j’ai des relants de motivation.
    Mais tout ça n’est vraiment pas simple, surtout que je n’arrive pas à en discuter avec lui et il est peut expressif sur ce qu’il pense la dessus.

  • Sasha

    11 décembre 2016

    Bonjour, j’ai un parcours semblable à vous mesdames,

    Depuis que je suis petite, moi-même, je disais que les enfants ce ne serait jamais pour moi. Pis, je haïs(sais) le rôle de maman ; ne me jetez pas la pierre, mais grosse incompréhension pour les mamans qui s’extasient sur le contenu des couches de leur petit, pour la fierté maternelle qui pousse à afficher les dessins moches et les cadeaux atroces hand-made de leur progéniture (m’en voulez pas, c’est pas une attaque, c’est mon ressenti). Et ayant toujours eu une forte inclination pour la liberté et l’indépendance, il m’est très douloureux d’envisager, une fois libre et indépendante sur bien des points en tant qu’adulte, que je sacrifie cet allant naturel chez moi, mon confort et ma spontanéité de vie, mes « kifs », pour ce qui par convention parachèverait le parcours d’une femme « successful ».
    Et comme certaines d’entre vous, j’ai déjà eu depuis ma puberté, de très grosses envie d’enfanter (que je mets en grande partie sur ma cyclothymie hormonale, peut-être hypocritement, qui sait)… Mais très grosses les envies, je faisais le tour des magasins de puériculture, m’extasiait sur ces petitsensemblestropmignonsenépongeàfleurs, regardait mon ventre dans le miroir en me demandant « Mais quand ?! », guettais un gonflement de seins, une sensibilité dans mon corps, mes goûts et dégoûts alimentaires… (Je suis passée par des contraceptions qui, il faut l’avouer, m’ont pas mal déréglée). J’ai rencontré un homme, ça aide.
    Mais si je veux être tout à fait honnête, je ne veux pas d’un enfant. Je ne veux pas l’éduquer, lui faire découvrir des choses, qu’il devienne le centre de ma vie. Je m’imaginais avec le bidon, et la layette, mais pas du tout avec le marmot à la main que j’emmène à l’école, ou à la danse, devoir réparer ses lunettes qu’il a cassé à la récré, et lire la lettre au Père Noël.
    Et si j’aime passionnément mon conjoint, je ne veux pas de famille avec lui. Je voulais un enfant de lui, mais pas avec lui. Oui, parce qu’en plus j’ai très peur de l’engagement (bien sûr ce serait trop facile). Je suis épanouie en tant qu’amante, comme je ne le serai jamais en tant que maman.

    Toutefois, je pense qu’un jour je franchirais le pas. Si mon conjoint le souhaite vraiment, je ne me vois pas lui refuser ça. Je suis certaine d’avoir à l’avenir à nouveau de grosses envies de bébé. Et, oui, j’ai peur de regretter plus tard cette non-expérience.

    J’ai écrit ce commentaire car ça m’a fait beaucoup de bien de vous lire, et il n’est pas facile de se confier sur ces incertitudes, d’autant moins à des gens « comme moi », qui se font rares, invisibles, ou parce que simplement par pudeur, il n’est pas évident de créer le contact.

  • Coquelicot

    15 décembre 2016

    Bonjour,

    Moi en fait, je me suis toujours imaginer avec des enfants. Non parce que j’en avais envie, mais je pensais que ça arriver forcément. Conditionné on peut dire, un entourage qui me dit « tu verras quand tu auras des enfants », j’ai grandis dans l’idée que ça devait arriver.
    Cela a été la même chose pour mon mari, pourtant il n’en veut pas non plus. Après, en avoir parler, on a pris la décision de ne pas en faire et franchement je me sens pour la première fois : LIBRE. Nous sommes plus heureux encore depuis cette décision, nous avons choisi notre chemin à nous. Après il y a des personnes qui n’acceptent pas et pensent qu’on va FORCEMENT changer d’avis comme s’ils avaient la science infuse, tant pis, on ne changera pas d’avis pour les autres.

  • Carmen

    18 juin 2017

    Merci pour ce témoignage passionnant. J’aimerais aussi lire des témoignages de femmes qui ont dépassé l’âge où c’était possible… Si vous êtes en couple, si vous êtes seules, si vous êtes heureuses…

    J’ai bientôt 43 ans, suis célibataire et n’ai pas d’enfant. On ne peut pas dire que ce soit un choix. Je regrette de ne pas avoir rencontré l’amour fou, celui qui fait dire : un enfant avec lui, c’est l’évidence…

    Bref, j’aime mon métier, j’ai des loisirs, ai une famile des amis que j’apprécie et qui m’apprécient, mais, d’une certaine manière, ma vie est en suspens…

    Que se passe-t-il ?

  • Ana

    16 juillet 2019

    Bonjour a toutes,

    Je me retrouve dans certains commentaires. Petite , adolescente et jeune adulte, je ne me suis jamais dis qu’un jour j’aurais absolument un enfant et deviendrais mere. Je me disais que ça arriverait un jour, comme pour la majorité des gens. Je n’y pensais simplement pas.

    Pour faire court, aujourd’hui j’ai 34 ans, mon père est décédé il y’a 2 ans, et 6 mois après sa mort j’ai eu comme un déclic ou plutôt comme une obsession, celle de faire un enfant coûte que coûte.

    Finalement je suis tombé enceinte 1 an après avoir pris la décision de faire un enfant (décision que je n’ai pas arrêté de remettre en question durant cette année).

    Devant le fait accompli, je l’ai ressenti comme une catastrophe. J’étais paniqué, je ne pouvais plus réagir, plus manger, et j’ai eu regret de ma décision d’enfanter. J’ai donc pris la décision qui s’imposait à moi, j’ai avorté.

    Aujourd’hui, je ne regrette pas mon choix tant c’était impossible pour moi physiquement et psychologiquement d’aller au bout de cette grossesse.

    Cependant, je suis encore dans l’interrogation et l’expectative de comprendre pourquoi mettre un enfant au monde est aussi compliqué pour moi et relèverait du parcours du combattant si je m’obstinais dans cette direction.

    Pourquoi avoir tout fait pour tomber enceinte puis finalement ne plus pouvoir aller au bout ? Est ce que je veux vraiment avoir un enfant un jour ? Est ce que je suis capable ? Est ce que les raisons d’avoir voulu faire un enfant sont elles justes? Est ce que la pression sociale serait responsable de cette envie soudaine? Dois- je faire un travail sur moi même ou touner la page et abandonner l’idée d’avoir un enfant un jour?

    Comme beaucoup d’entre vous j’ai peur de regretter, de passer a côté de quelques chose, de finir seule. Ces questions me bouffent la vie alors qu’il y a quelques années auparavant je n’y avais jamais songé.

    Si il y’a des femmes qui ont vécu des choses similaires et qui sont arrivées a comprendre le pourquoi du comment j’aimerais beaucoup avoir leur retour d’expérience. Merci

    • Julie

      27 septembre 2019

      Bonjour,

      Je me reconnais exactement dans ton commentaire. Je suis en couple depuis 11 ans et mon conjoint lui a toujours voulu un enfant. J’ai toujours été très claire avec lui, que je n’en voulais pas, et il a accepté mon choix car pour lui mon bonheur et l’amour de notre couple passent avant son désir.
      Il y a quelques mois l’idée d’avoir un enfant ne me déplaisait plus tant que ça, c’est même devenu un véritable projet de vie. Nous avons donc arrêté toute contraception et je suis tombée enceinte dès le 1er essai.
      J’ai donc appris il y a 3 jours que j’étais enceinte et depuis je suis dévastée, je ne m’imagine plus du tout avec un enfant je pense même sérieusement à l’avortement. J’ai peur de regretter un jour, mais en même temps, qui me dit que je ne regretterai pas d’avoir eu cet enfant également ?
      Je n’arrive plus à me projeter, ni même à m’imaginer enceinte.
      Je pense que mon désir d’enfant n’en était pas vraiment un, c’était plus dû à une pression sociale : la femme DOIT avoir des enfants, les proches qui affirment que l’on risque de regretter de ne pas en avoir eu un…
      Maintenant je dois prendre une décision, celle de garder cet enfant ou non.

    • Odile

      25 mars 2021

      Bonjour Ana,

      Je prends connaissance de votre post qui date un peu…
      Si vous lisez ce message j aimerai échanger avec vous car je vis une situation proche de la vôtre.

      Merci

      Bonne journée

  • Ana

    30 septembre 2019

    Bonjour Julie,

    Ce que je peux te conseiller c’est d’aller à l’hôpital et de rencontrer une psychologue spécialisée dans les questions de maternité (normalement il y’en a une). J’en ai vu une, cela n’a pas résolu mon problème initial mais elle pourra répondre à tes questions, c’est un soutien et peut être que ça pourra t’aider a y voir plus clair. Dans tous les cas ça, ce sera a toi de prendre la décision mais ne te laisse pas influencer d’un côté comme de l’autre. Tu viens d’apprendre que tu es enceinte donc tu as encore un peu de temps devant toi pour réfléchir. Entoure toi de professionnels dans le domaine, qui pourront t’aider. Ce que tu traverses est dur mais tu n’es pas seule.

  • Olivia

    7 avril 2021

    Me sens moins seule d’un coup, merci, merci et remerci !!
    Pour ma part, jamais eu envie d’enfants. Jamais. Et toujours une tolérance assez limitée aux chouinements des divers adorables bambins de mon entourage. Par esprit de provocation, j’aimais dire « les enfants, c’est comme les chiens, j’aime bien, mais chez les autres ! » Le destin est taquin, à 42 ans, un simple accident de capote dont je ne m’inquiète d’abord pas (j’ai l’âge que j’ai, des antécédents d’ovaires polykystiques et une thyroïde pas en grande forme… a priori tout ce qu’l faut pour être hypofertile). Sauf que bingo ! Il est pour qui le petit pompon ? Il est pour bibi ! En découvrant le résultat du test urinaire, coup de massue. Je me dis que ça va passer. Je sais mon copain assez ouvert à l’idée d’un enfant (il a déjà une fille avec une emmerdeuse qui s’ingère dans notre vie autant qu’elle le peut sous couvert de contrôler l’éducation de sa fille). Le temps passe, je guette du sang à chaque pipi, rien. Test sanguin… Eh merde ! Toujours là. Nausées, digestion en vrac, fatigue, désespoir. Cela fait deux mois, il me reste un mois pour interrompre si j’en ai le courage. Et non, je n’arrive pas à me projeter. Pire, j’ai un rejet violent de la simple idée d’allaitement, d’avoir un truc collé à moi, totalement dépendant, si mignon soit-il. En de rares instants, je me dis que je peux le faire, ne serait-ce que pour mettre un peu l’ex de mon mec à distance, car insatisfaite de sa vie, je la sentirais prête à revenir en arrière (c’est elle qui est partie) pour retrouver un confort de vie.
    Mais ce n’est pas une raison qui me paraît acceptable. Et puis ça ne dure jamais. Très vite je me dis : « mais quelle horreur ! » je hais ces odeurs de lait qu’on sent sur les jeunes mères, leur air sucré devant leur rejeton, le rythme des siestes, des rots, des têtées, des changes… Au fond, je me demande si mes fortes nausées que j’ai ne sont pas liées au dégoût de ce qui m’attend si jamais j’ai la lâcheté de laisser mon haricot arriver à maturité. Au fond, ce n’est qu’une question de courage : accepter que ce n’est pas pour moi, prendre le risque de perdre le mec, prendre le risque de culpabiliser d’avoir refusé la vie à quelqu’un. Je n’y peux rien, de tous les bébés d’animaux, le petit humain est celui qui m’attire le moins.

    • Odile

      11 avril 2021

      Bonjour Olivia,

      Ou en es-tu dans ta réflexion?

  • Lilly

    29 août 2021

    Merci pour cet article et tous les commentaires que j’ai lu avec avidité.
    Je suis paumée, vraiment.
    J’ai quarante ans et ai toujours voulu avoir des enfants. Une évidence, une obsession même il y a 3 ans de ça, où j’ai mis une pression incroyable sur mon ex car je sentais l’horloge biologique s’affoler. Nous étions ensemble depuis 1 an seulement, j’avais 37 ans.
    (J’ai beaucoup bougé dans ma vie et ai changé de pays trois fois, je suis en Italie depuis 6 ans maintenant. Bref, tout ca pour parler un peu du contexte car j’ai cru plusieurs fois être avec la bonne personne (deux relations de 4 et 5 ans) puis ai eu des longues années de célibat ensuite.
    Cet ex à qui j’avais mis la pression m’a brutalement quittée (pour un autre motif) il y a 2 ans, et j’ai du de nouveau recommencer de zéro en pensant qu’il me faudrait des années pour retrouver quelqu’un avec qui ça colle ( je suis très difficile..)
    6 mois après la rupture, en sortant du confinement l’année dernière j’ai fait cette rencontre inespérée.
    Un homme un peu plus agé de 45 ans qui a lui aussi vécu bcp à l’étranger et qui me comprends, me respecte et me comble. Nous sommes tous les deux dans le milieu artistique.
    Dès le premier rdv nous avons parlé enfant, lui ayant peur de tomber sur une fille pressée, et disant que pour sa part il n’était pas certain de le vouloir un jour. Bizarrement je me suis rendue compte que ma priorité avait changé, et que pour moi être épanouie seule et à deux était ce qui comptait le plus.
    Aujourd’hui nous sommes ensemble depuis 15 mois et notre relation est très belle et soudée, faite de soutient et de complicité.
    Et voila, moi qui ressentait l’horloge s’affoler il y’a 3 ans, je ne la ressens plus du tout. Pire je me rends compte que je suis bien dans ma vie, et ai plein d’envies d’explorer d’autres champs dans la créa, ce qui serait incompatible avec un projet d’enfant.
    Pourquoi j’écris ici alors? C’est parce que je partage mes états d’âmes sur la question de temps en temps avec lui et que les rôles se sont inversés:
    Il n’avait jamais rencontré quelqu’un avec qui il aurait pu considérer faire un enfant mais se voit le faire avec moi! Et je suis paumée!!!!!!! Je vois qu’il serait un papa formidable ( il est incroyable avec les enfants de nos amis même tout petits) et parfois ça me donne envie car je l’aime très fort et ça me fait vibrer. MAIS, j’ai peur de ne pas gérer la fatigue, le manque de temps pour soit ( je suis hypersensible et ai besoin de me recharger très souvent en m’isolant), et suis préoccupée par le futur, l’écologie, la société pour faire court. Je suis aussi loin de ma famille qui est en France et je sais que si cela ne marchait plus un jour avec mon chéri je serai coincée ici, pour co parenter.
    Mon dieu le pavet et mon dieu la prise de tête que je me fais ahahahhahahahaha.
    Hm.
    J’ai 40 ans et je ne veux pas me tromper…. Ni regretter.
    Mon homme est très ouvert et me dit qu’il faut que je décide moi…. Mais en vrai j’ai très peur de le perdre si jamais je décidais de ne pas être maman et qu’il me quitte un jour pour une plus jeune.
    Et en en même temps je dois vraiment réussir à comprendre ce que je veux.. est ce de la peur? Est ce une vraie conviction? comment faire pour savoir…?
    Merci à ceux qui m’ auront lu x

  • Yareli

    14 mars 2022

    Bonjour,
    Je suis tombée par hasard sur ce forum. J’espère que vous pourrez m’apporter des réponses car je suis en pleins questionnements.

    Je suis actuellement en suivi psychologique pour comprendre certaine chose sur moi. Je suis quelqu’un qui a besoin d’avoir des réponses et de comprendre le pourquoi. Je sais qu’il n’y a pas forcement de réponse à certaines problématiques mais je vais vous expliquer mes interrogations.

    En 2020, j ‘ai déclenché des crises de larmes terribles. J’ai mis ça sur le compte de la solitude ( confinement pour COVID et licenciement économique en 2018 qui ne me permettait pas de rebondir).
    Je suis mariée et je n’ai pas d’enfant.
    J’ai pensé que le problème venait que je n’avais pas d’enfant.
    J’ai la chance d’avoir un mari très psychologue, il est ouvert au dialogue. Je peux discuter de tous les sujets avec lui. On en discute ensemble. ( Nous avions déjà évoqué le sujet par le passé avant d’arriver à l’horloge biologique. Il n’était pas pour car boulot compliqué et passé familiale pas facile. De mon côté, je me disais que je voulais être maman mais je ne me projetais pas dans les 9 mois de grossesse, le ventre qui gonfle et les rendez-vous chez le spécialiste. Il n’ y avait pas ce besoin absolu. J’ai également un passé difficile avec ma mère il n’ y a pas de relationnel et j ‘ai eu beaucoup de difficultés à m’insérer professionnellement.
    Je me pose la question si le désir était simplement pour faire comme tout le monde pour avoir de l’intérêt ( oui c’est bien connu on est plus intéressant avec enfant que sans )
    Je me dis également que si le désir n’est jamais venue une obsession, c’est qu’il n’y avait pas cette envie réelle.
    Le déclenchement de mon problème est arrivé quelques jours après avoir vu pour la dernière fois mon meilleur ami avec sa femme qui était enceinte. J’ai pris un grand coup au cœur car au fond de moi je savais que c’était terminé notre amitié. Sa femme n’a pas confiance aux autres et elle avait déjà réussi à l’éloigner de nous, on ne partageait plus rien ( concert, sport, restaurent, etc…) J’ai senti une cassure terrible. Je sais que tous les amis ne sont pas comme ça mais moi malheureusement j’ai ressenti comme un vide en moi.
    Est ce qu’il y a un lien?
    Est ce que c’est la crise de la quarantaine?
    Est ce que c’est le lien avec ma mère qui me provoque ça?
    Lorsque mon mari m’a demandé en mariage je savais que je voulais me marier, c’était clair, limpide pas de réflexion. Je ne comprends pas pour l’enfant que je me pose autant de questions.
    Je ne sais pas si j’aurais des réponses. Je le souhaite au plus profond de moi même. Je lance une bouteille à la mer. A vos claviers.

  • Amber

    8 mai 2022

    Bonjour
    J’ai 37 ans et je suis avec mon conjoint depuis 3 ans. Lui il a un fils de 6 ans et m’a tjrs dit qu’il n’en voudrait pas d’autres. Moi j’ai tjrs été dans l’ambivalence mais la balance quand même plutôt penchée vers le non. Notre vie me convient très bien comme ça. Mais voilà qu’à chaque fois qu’une de mes amies tombe enceinte, c’est le tsunami de questions. Vais-je regretter de ne pas avoir d’enfants ? Et que faire si cette envie devenait primordiale alors que mon conjoint n’en veut pas. Et que moi, si je veux un enfant, c’est avec lui. Je suis complètement perdue car je NE SAIS PAS CE QUE JE VEUX. J’ai le sentiment d’être tellement différente de mes amies pour qui cette question a tjrs été très limpide. Elles en veulent et elles en ont. J’aimerai être comme elles pour ne plus ressentir cette incertitude qui me tue.