Devenir traductrice : le métier de nos rêves

Livre et lunettes

Le métier de traducteur est l’un des plus anciens métiers du monde. Depuis les débuts de l’humanité, le besoin de comprendre et de transmettre des informations dans différentes langues existe. Avec l’évolution technologique et la mondialisation, ce besoin s’est encore accentué et a donné naissance à la profession de traducteur.

Ce métier offre aux passionnés des langues une manière intéressante de travailler et d’en faire leur gagne-pain. De plus en plus de personnes choisissent cette voie pour se spécialiser et gagner leur vie en tant que traducteurs ou interprètes.

Dans cet article, nous allons explorer le monde fascinant de la traduction et voir ce que cela implique réellement. Nous allons également discuter des avantages et des inconvénients du métier de traducteur et de ce qu’il faut considérer avant de se lancer. Enfin, nous aborderons les aspects pratiques et techniques liés à la profession.

Qu’est-ce qu’un traducteur ?

Un traducteur est une personne qui convertit un texte ou un discours d’une langue donnée vers une autre. Cela peut être fait à la main ou à l’aide d’outils informatiques spécialisés. La plupart des traducteurs exercent leur métier à temps plein ou à temps partiel, en fonction de leurs besoins et de leurs qualifications.

En règle générale, les traducteurs sont spécialisés dans un domaine particulier (par exemple, médical, juridique, technique, etc.). Certaines personnes sont toutefois capables de traduire des textes de tous types et de tous genres. Les traducteurs peuvent également être amenés à effectuer des tâches d’interprétation, c’est-à-dire à traduire simultanément des discours ou des conversations directes.

Quelle est la mission d’un traducteur ?

La principale tâche d’un traducteur consiste à traduire des documents d’une langue à une autre. Il doit non seulement connaître parfaitement la langue source et la langue cible, mais il doit également être capable de saisir les nuances linguistiques et culturelles. Une bonne traduction doit prendre en compte le contexte, la syntaxe et la grammaire des deux langues.

Outre la traduction, un traducteur peut également être appelé à effectuer des corrections, des relectures, des révisions et des traductions terminologiques. Il peut également effectuer des recherches afin de trouver des synonymes, des expressions idiomatiques et des formules adaptées au texte à traduire.

Les qualités d’un bon traducteur

Pour maîtriser le métier de traducteur et fournir des services de qualité, un certain nombre de qualités sont indispensables :

  • Connaissance approfondie des langues source et cible.
  • Solides compétences en lecture, en écriture et en compréhension.
  • Capacité à adapter le ton et le style du texte en fonction du public visé.
  • Bon sens du rythme et du rythme.
  • Aisance à gérer plusieurs projets en même temps.
  • Rigueur et souci du détail.

Comment devenir traducteur ?

De nombreuses options s’offrent aux personnes qui souhaitent devenir traducteur. Les étudiants peuvent suivre des formations diplômantes en traduction, ce qui est le meilleur moyen d’acquérir les compétences nécessaires pour exercer ce métier. Ces programmes enseignent principalement les principes de base de la traduction, la grammaire, la littérature et la stylistique.

Il est également possible de passer des examens pour obtenir des certifications reconnues. Cependant, le métier de traducteur ne se limite pas à la maîtrise des langues. Les traducteurs doivent également avoir des connaissances spécialisées dans des domaines variés tels que le droit, la finance, le marketing, etc.

Les avantages et les inconvénients du métier de traducteur

Comme toute profession, le métier de traducteur présente des avantages et des inconvénients :

Avantages

  • C’est un métier très gratifiant et motivant.
  • Les possibilités de carrière sont très vastes.
  • Les traducteurs peuvent travailler à leur rythme et à un endroit qui leur convient.
  • C’est une profession flexible qui permet d’accumuler plusieurs années d’expérience.
  • Les travailleurs indépendants peuvent choisir leurs propres clients et fixer leurs propres tarifs.

Inconvénients

  • La concurrence est très forte.
  • Les marges bénéficiaires sont faibles.
  • Le peut être stressant et chronophage.
  • Le travailleur indépendant doit se charger de toutes les tâches administratives.

Etapes à suivre pour devenir traducteur

Si vous souhaitez devenir traducteur, voici les étapes à suivre :

  1. Trouver un diplôme ou une formation en traduction.
  2. Appliquer pour des emplois ou des stages de traduction.
  3. Se familiariser avec différents outils de traduction.
  4. Créer un portfolio avec des exemples de traductions.
  5. Faire la promotion de ses compétences et trouver des clients.
  6. Continuer à se perfectionner et à acquérir des compétences supplémentaires.

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31 Comments

  • Clette

    20 octobre 2015

    Très interessant , merci pour ton témoignage !
    Je travaille au Luxembourg et j’utilise souvent l’allemand (et parfois l’anglais car ma boîte est une filliale d’une grande entreprise belge avec un service très … flammand) mais mon vocabulaire est très orienté technique (je suis ingénieur travaux) et j’aimerai apprendre plus … je manque souvent de temps et dur dur d’apprendre par coeur du nouveau vocabulaire après une grosse journée de travail … mais j’ai toujours adoré parler une autre langue en plus du français =)

  • Claire Gezillig

    20 octobre 2015

    Merci Nya, article super intéressant 🙂
    Comme je me pose souvent comme experte du français et que je parle l’anglais et le néerlandais, on me demande souvent « pourquoi tu ne fais pas de traductions ? »… et ça m’énerve parce que 1) je déteste traduire 2) je pense que mon niveau en anglais et en néerlandais ne me permettent pas de comprendre les subtilités pour traduire 3) c’est un métier et ce n’est pas le mien !
    Donc merci de rappeler qu’il faut avoir des compétences spécifiques… 🙂

    P.S : je préfère la définition de bilinguisme / multilinguisme dans un sens très large > utilise au quotidien plus d’une langue ; parce que même les personnes ayant deux langues maternelles n’ont pas forcément le même niveau et les mêmes connaissances dans les deux…

    • Nya

      20 octobre 2015

      Ton acception de « bilingue » est tout à fait recevable, mais dans mon métier, on distingue vraiment les gens bilingues (et souvent biculturels) et les autres, comme moi, qui maîtrisent simplement très bien une autre langue.

  • Madame Vélo

    20 octobre 2015

    Waaah c’est super intéressant ton article 😀 je me doutais bien qu’il fallait des traducteurs pour beaucoup de choses, mais j’étais loin d’imaginer la réalité du métier de traducteur. ça a l’air super comme métier, tu dois apprendre plein de trucs et avoir une super culture générale ! Et d’être à son compte a l’air d’avoir pas mal d’avantages dans ton métier. Mais bon, je ne suis pas assez bonne en anglais pour faire ça.

  • Sarah

    20 octobre 2015

    Dans mon boulot on travaille avec une agence de traduction pour traduire nos documents en Japonais et je me disais jusque là que ca devait être graaaave chiant de traduire 😀 mais en fait je m’appercois que c’est super varié ce que tu peux faire, que tu n’es pas obligé d’être spécialisé dans un domain comme je pensais que ca devait etre le cas et du coup ca t’apporte une culture G de ouf. Ajouté a ca que tu peux travailler de chez toi à ton compte, ca me donnerait presque envie de me reconvertir 😉

    • Nya

      20 octobre 2015

      Il en faut pour tout le monde 🙂 Certains textes peuvent sembler rébarbatifs, mais je connais des confrères spécialisés qui s’éclatent dans la rigueur de la traduction juridique ou technique pure et dure !

  • Chris

    20 octobre 2015

    Merci pour l’article. Cependant, il y a quelque chose qui n’est pas précisé dans ton article. La traduction technique relève bien d’un statut libéral, auto-entrepreneur par exemple. Mais la traduction littéraire, est, au même titre que la traduction audiovisuel, une « oeuvre de l’esprit » et relève du statut d’auteur. De l’un, tu dépends du RSI, de l’autre tu dépends de l’Agessa et tu touches des droits d’auteurs sur tes traductions. Je crois que c’est un peu flou dans l’article (éditorial vs littéraire).
    J’ajoute qu’être traducteur, c’est un métier à part entière, comme le dit si bien Claire Gezillig. Il ne suffit pas d’être bilingue pour savoir exercer ce métier.

    • Nya

      20 octobre 2015

      Je ne suis pas allée dans les détails car il me semblait que les subtilités administratives n’intéresseraient pas forcément ceux qui découvrent le métier, mais tu as bien résumé 🙂 Maintenant que je suis au Canada, la distinction n’a plus lieu d’être : traduction technique et traduction éditoriale n’ont pas de statut différent et sont considérées exactement de la même façon en termes de cotisations.

      • Nya

        20 octobre 2015

        … et mon commentaire est parti trop vite !
        La distinction concerne la France, au Canada c’est différent, et j’ignore ce qu’il en est des autres pays francophones, ce serait intéressant de savoir si la France est la seule à distinguer les traductions techniques (qui relèvent des services pour l’administration) et les traductions éditoriales (considérées comme des créations, avec le statut d’auteur que cela suppose).

        • Chris

          22 octobre 2015

          C’est vrai que le côté administratif peut être un peu rébarbatif. Mais si j’ai voulu le préciser, c’est juste pour marquer la reconnaissance relative du traducteur technique comparé à un traducteur audiovisuel, ainsi que la complexité et la diversité des métiers possibles dans ce domaine. On a un tradition très forte ici concernant les droits d’auteur, alors j’ignore si c’est le cas dans les autres pays aussi, ce serait intéressant d’en savoir plus, c’est sur !
          Mais sinon, c’est aussi bien connu que la système français aime bien se compliquer la vie. Du coup, je vais peut-être venir m’installer au Canada. Fait pas trop froid chez toi ? 😉

  • Madame Fleur

    20 octobre 2015

    Merci pour cet article Nya, je trouve ton métier vraiment passionnant !
    Je me demandais comment cela se passait et tu m’as bien éclairé !!!

  • Miramare

    20 octobre 2015

    Merci pour cet article. C’est la première fois que je poste un commentaire: cet article me parlait trop. Et pour cause: je suis moi aussi traductrice, avec les mêmes langues sources et cible et le même nombre d’années d’experience, à la seule différence que je suis salariée. NON, tous les traducteurs ne veulent pas travailler seuls (j’en suis la preuve, même si c’est vrai que mon statut n’est pas le plus répandu dans la profession). J’ajouterais juste une précision à cet article: la différence entre traducteur et interprète car souvent les gens confondent les deux. Les traducteurs ne sont pas (nécessairement) interprètes. Un traducteur traduit par écrit tandis qu’un interprète interprète, c’est-à -dire « traduit » oralement.
    J’ajouterais aussi qu’être doué pour les langues ne suffit pas. Il faut d’abord maîtriser sa langue maternelle! Sur ce, je retourne à ma traduction!

    • Nya

      23 octobre 2015

      Chère consœur bonjour 🙂 Tu fais partie d’une minorité certaine mais c’est bien de faire entendre la voix des traducteurs salariés ! Merci pour la précision avec les interprètes, je n’y avais pas pensé du tout puisque je ne fais jamais d’interprétation.

  • Philyra

    20 octobre 2015

    « des nerds ascendant asociaux », tu m’as tuée avec cette remarque !!

  • Lutine Chlorophylle

    21 octobre 2015

    Ma maman est traductrice éditoriale (uniquement, pour le coup). 🙂 Le Graal, c’est quand une maison d’édition te demande un travail, est satisfaite, et que tu deviens ainsi l’un de « leurs » traducteurs. C’est agréable d’avoir ainsi à traduire plusieurs livres d’un même auteur, dont le style devient familier…
    Je plussoie mille fois Miramare quant à la grosse différence, souvent méconnue, entre interprète et traducteur. D’ailleurs ma mère, qui a un vocabulaire très riche en anglais, a beaucoup du mal à comprendre les accents marqués, là où moi qui suis pourtant une bille en anglais, je comprends bien plus facilement…
    Bref, un métier qui m’est fort familier ! 😉 (Les rushs de fin de traduction, tout ça, tout ça… 😆 )

    • Nya

      23 octobre 2015

      Aah ce fameux Graaal… Je cours encore après en ce qui concerne la littérature !

  • MlleMora

    21 octobre 2015

    Merci pour cet article Nya, ton métier est vraiment intéressant et passionnant. Il te correspond bien, vu ce que tu nous as déjà dit de toi ! 😉
    Et tu as raison, être à son compte doit tellement être une liberté… Mais j’imagine qu’il faut avoir une auto-discipline de fer, ce n’est pas pour tout le monde !

    • Nya

      21 octobre 2015

      C’est le côté « nerd ascendant asocial » qui te fait dire ça ? 😀

      Pour ma part, la volonté de fer intervient dans le fait de ne pas TROP travailler. Je n’ai aucun problème pour m’y mettre, mais beaucoup, beaucoup de mal à décrocher pour faire une séparation nette entre vie pro et vie privée, floutée encore davantage par le fait que mon bureau se trouve chez moi. C’est un point sur lequel j’ai encore des progrès à faire.

      • Virginie

        24 octobre 2015

        J’ai eu le même problème en début de carrière, surtout que, travaillant à la maison, on a tendance à prendre les rdv médecins, faire les courses, etc. en semaine. En plus, mon bureau était dans le salon….
        Depuis, j’ai une maison avec un bureau dédié et, pouvoir fermer la porte, c’est tout bête mais ça montre à ta famille et à toi-même que c’est le moment boulot.

  • Virginie

    21 octobre 2015

    Ayant un métier similaire au tien dans ses conditions de travail tout en étant radicalement différent, je travaille souvent avec des traducteurs…. à l’oral, soit une autre facette de ton métier, encore une 🙂 j’adoooore travailler avec eux car, ainsi, les clients sont obligés de respecter les temps de pause (faut bien protéger la voix de celui grâce à qui tout le monde se comprend) et je m’entends très bien avec eux car nous avons les mêmes exigences.

    En tout cas, je pense aussi que c’est un super métier qui peut être hyper enrichissant… quand on est curieux 🙂

  • Petite Bûcheronne

    22 octobre 2015

    Wow, merci beaucoup pour cet article ! À quelques mois à peine du grand jour où je vais devoir décider de ce que je «ferai de ma peau» après l’obtention de mon diplôme d’études secondaire (le BAC en France, si je ne me trompe pas ?), je dois avouer que cet article m’éclaire sur la traduction, qui me faisait déjà de l’œil. C’est beaucoup plus intéressant de lire le point de vue d’une personne qui exerce le métier en question que de lire les quelques informations disponibles sur le Web, huhu.

    Qui sait ?, j’ai envie de dire.

    («des nerds ascendant asociaux» Cette phrase m’a vraiment fait rire, d’ailleurs ! )

    • Nya

      23 octobre 2015

      Merci à toi ! Si tu penses avoir le goût d’être indépendante, que tu aimes les langues et surtout ta langue maternelle, ce métier pourrait être fait pour toi ! Bon courage pour le choix de tes études supérieures.

  • Lorraine

    26 octobre 2015

    Bonjour Nya, merci pour ton article. Il m’a énormément intéressée, parce que justement je pense très sérieusement à me reconvertir dans la traduction… Après des études de linguistiques, je suis devenue prof de français, allemand, espagnol, d’abord en Angleterre, et maintenant dans une école britannique en Afrique… Il y a des aspects géniaux dans ce métier, mais sa sociabilité ne correspond pas du tout à ma personnalité ! Franchement, parfois c’est une souffrance d’avoir toute la journée des gens qui me parlent ou me regardent. Je pense que je serai tellement plus heureuse à travailler seule… Par ailleurs la ‘vraie’ langue et ses subtilités me manquent terriblement, vu que je ne fais qu’enseigner les même mots et expressions, à part en Terminale…
    Mais les deux questions que je me pose vraiment sont :
    – Est-ce qu’il y a des certificats plus utiles que d’autres (bon, je ne serai pas au Canada, mais vraisemblablement au Royaume-Uni…)
    – Est-ce qu’il est possible d’être à mi-temps ? Je me dis que si on se lance tout juste, il faut sûrement se lancer à fond, mais en même temps notre projet de famille est que je sois à mi-temps…
    Qu’est-ce que tu en penses ? Merci !

    • Nya

      3 novembre 2015

      Bienvenue du côté obscur ! Tu es déjà diplômée en linguistique, c’est un excellent départ. Si tu as le courage de reprendre tes études, un diplôme en traduction pure et dure serait probablement un atout.
      Tu peux parfaitement exercer à temps partiel puisqu’on commence tous par là : personne n’a immédiatement un volume de commandes équivalent à temps plein.

  • Amandine

    2 novembre 2015

    Bonjour ! Je dois commenter ton article depuis un moment et j’ai un peu oublié…
    Je me renseigne pour être free lance afin d’exercer le métier de correctrice. Tu es passée par l’urssaf pour t’inscrire ? Après comment ça se passe, il faut passer par le biais d’une agence de communication ? J’ai du mal à trouver ces renseignements sur le net et pôle emploi n’est pas d’une grande aide… Merci d’avance.

    • Nya

      3 novembre 2015

      Pour débuter, il suffit de s’inscrire en tant qu’auto-entrepreneur auprès de l’URSSAF (ou équivalent dans ton pays) pour exercer en toute légalité. Ensuite, je ne connais pas les modalités propres au métier de correctrice mais pour les traducteurs indépendants, plusieurs options sont possibles :
      – démarcher des entreprises qui auraient des besoins linguistiques en leur envoyant des mails ou en allant à leur rencontre sur des salons pros, armée de cartes de visite
      – démarcher des agences de traduction, en envoyant un CV et un mail de présentation
      – démarcher des maisons d’édition, avec un mail de présentation et un résumé des ouvrages parus traduits/corrigés.
      Tu peux sans doute tenter ta chance auprès des agences de traduction qui ont souvent des besoins en correction également.

      • Virginie

        3 novembre 2015

        Vous m’intéressez les filles, correctrice était mon premier métier de cœur, je ne me suis pas lancée car j’avais entend parler de « compagnonnage » dans ce milieu qui semblait très fermé. Ai-je abandonné mon rêve trop vite ?

        • Nya

          5 novembre 2015

          Je ne connais personnellement personne qui soit correctrice uniquement ; tous mes confrères sont « traducteurs-correcteurs » (et parfois rédacteurs). Mais il est certain que des professionnels vivent de la correction. Rien ne t’empêche de te lancer en métier d’appoint, comme pas mal de gens dans nos professions, et de voir ce que ça donne 🙂

  • Miss Chat

    3 novembre 2015

    J’adore ton article ! Hyper intéressant de découvrir un métier dont le contenu est finalement peu connu 😉
    J’ai un diplôme de langues étrangères qui me permettrait d’être traductrice mais j’avoue connaître très mal ce métier.
    Une personne bilingue/multilingue est pour moi aussi quelqu’un élevé avec plusieurs langues et qui les maîtrise comme une langue maternelle. C’est d’ailleurs la définition exacte du terme en linguistique 😉 J’aimerais bien que ça soit juste « savoir tenir une conversation courante » (je serai quadrilingue dans ce cas, la joie !) mais ce n’est pas le cas…

    • Claire Gezillig

      28 février 2016

      Je réponds très très tard (mais je découvre seulement ce commentaire) mais j’aimerais savoir ce qui te fait dire que c’est la définition exacte du terme linguistique, quelle est ta source ?
      J’ai plusieurs écrits de linguistiques à te citer disant le contraire (par exemple, l’entrée « bilinguisme » du dictionnaire de français langue étrangère et seconde)… Parce que même un enfant élevé dans deux langues, deux cultures n’a pas une maitrise équivalente ou parfaite des deux langues, ne serait-ce parce qu’en général, les langues ne servent pas à la même chose… Et puis qu’est-ce que c’est « un niveau natif » ? J’ai des étudiants non francophones natifs qui ont du vocabulaire et des structures spécifiques que n’ont pas les français monolingues en France (souvent cela à voir avec le milieu social et professionnel)

      Je t’invite à lire cet article qui résume assez bien cette position : http://www.francoisgrosjean.ch/Interview_Grosjean.pdf

      Mais bien sûr, je suis ouverte à la discussion 🙂

  • Chléa

    5 novembre 2018

    Merci Nya pour cet article! Je suis actuellement en L1 de LLCE Anglais, et je souhaite éventuellement devenir traductrice. Est-ce que le métier de traduction avec comme éventail de langue l’anglais et le français (comme langue maternelle) suffit? Je ne pense pas être assez doué en espagnol pour y arriver et je commence à peine l’italien et l’allemand…
    Autre chose, j’ai vu que tu habitais au Canada, et se serait mon rêve d’y habiter et d’y travailler. As-tu trouvé du travail rapidement? Faut-il compléter son diplôme français une fois là-bas?

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