Il n’y a pas de honte à être psychorigide. Nous avons tous des comportements psychologiques qui nous définissent. Certains sont plus rigides que d’autres et cela peut même faire partie intégrante de notre personnalité. Cet article vise à expliquer ce qu’est le psychorigidisme, comment on le reconnaît et surtout comment en tirer profit.
Qu’est-ce que le psychorigidisme ?
Le psychorigidisme est une tendance comportementale où l’on se fixe des règles strictes et des limites imposées, soit par soi-même ou par les autres. Il peut se manifester sous différents aspects : le perfectionnisme excessif, la rigidité de pensée, la difficulté à accepter des changements, etc. Les psychorigides ont un besoin irrépressible de contrôler leur vie afin d’atteindre leurs objectifs à tout prix.
Les psychorigides sont souvent qualifiés de ‘contrôlants’, car ils ont du mal à lâcher prise et déléguer leurs responsabilités. Ils veulent tout contrôler, tout planifier et donc tout maîtriser. Cette tendance excessive au contrôle peut parfois mener à une certaine rigidité mentale et émotionnelle.
Comment reconnaître un psychorigide ?
Un psychorigide ne s’en rendra probablement pas compte par lui-même. Il est donc utile de connaître quelques signes qui permettent de reconnaître un psychorigide :
- Rigidité : ils ont du mal à s’adapter aux changements et à les acceptent difficilement.
- Perfectionnisme : ils s’attendent à ce que chaque chose soit faite correctement et essayent toujours de faire les choses à la perfection.
- Manque de confiance : ils ont du mal à faire confiance aux autres et ont du mal à déléguer leurs responsabilités.
- Stress et angoisse : ils sont très stressés et s’angoissent facilement.
Si vous remarquez chez vous certains de ces signes, alors vous êtes peut-être psychorigide.
Les avantages du psychorigidisme
Même si le psychorigidisme peut sembler être un handicap, il peut aussi avoir des avantages pour ceux qui en souffrent. En effet, les psychorigides possèdent certains traits qui peuvent être très utiles dans la vie.
- Volonté et Détermination : le psychorigide a une volonté inébranlable et une grande détermination, ce qui lui permet de surmonter les obstacles et de persévérer dans ses efforts.
- Organisation : le psychorigide est généralement très organisé et capable de prendre des décisions rapidement.
- Créativité : bien qu’ils puissent paraître inflexibles, les psychorigides peuvent être très créatifs quand ils trouvent le bon mode de fonctionnement.
- Fiabilité : le psychorigide est très fiable et ne laissera jamais tomber ses proches ni son travail.
Voilà donc autant d’avantages que le psychorigidisme peut offrir.
Comment gérer le psychorigidisme ?
Bien qu’il soit possible d’utiliser ses qualités à bon escient, il est important de savoir composer avec le psychorigidisme et d’apprendre à lâcher prise et à déléguer. Voici quelques conseils pour apprendre à mieux gérer son psychorigidisme :
- Relaxation : pratiquez des exercices de relaxation pour calmer votre anxiété et réduire votre stress.
- Faire Preuve de Flexibilité : essayez d’être plus flexible, de relativiser les choses et d’accepter les changements.
- Réfléchir avant d’agir : prenez le temps de réfléchir aux conséquences de vos actions avant de prendre une décision.
- Changer ses habitudes : modifiez vos habitudes pour trouver des solutions plus efficaces et moins contraignantes.
- Apprendre à déléguer : faites confiance aux autres et apprenez à déléguer vos tâches pour vous libérer du stress et de la pression.
En appliquant ces conseils, vous pourrez apprendre à gérer votre psychorigidisme et à en tirer profit.
Les psychorigides sont souvent stigmatisés car leurs comportements peuvent paraître restrictifs, voire même anxiogènes. Pourtant, ce type de personnalité peut être très productif, dynamique et motivé. Si vous êtes psychorigide, il est important de prendre conscience de vos comportements et de trouver le bon équilibre entre contrôle et flexibilité afin de pouvoir profiter pleinement des avantages que procure le psychorigidisme.
Mme Alenvers
21 mars 2016Bon je ne te connais pas et peut être que si je te rencontrais ‘IRL’ je changerais d’avis mais pour moi tu n’es pas psychorigide, juste très bien organisée 🙂 et je ne dit pas ca parce que je me retrouve complètement dans ta description hein non non :p Par contre chez moi j’appelle ca du Control Freak, cette obsession de tout planifier à l’avance… et pour les soirées c’est drôle mais je suis comme ton fils, j’ai besoin de savoir à l’avance le programme pour savoir si je dois faire sieste ou pas l’après midi, au risque d’être cassé à 22h et de m’endormir sur le sofa des amis qui avaient prévu ensuite de sortir dans les bars… (histoire vrai). De mon avis les gens qui nous ‘traitent’ de psychorigide ou tout autre choses sont les gens qui ne nous connaissent pas, ou mal et qui ne se rendent pas tout compte de tous ces impact sur notre santé. Comme ma santé passe avant tout et bien je continuerais de faire ma chieuse voila 🙂
Hermy
21 mars 2016Pour les soirées, ben je pense que mon fils tient de moi vu que je suis capable de m’endormir n’importe où si je suis claquée (genre m’endormir dans le bar malgré le bruit). Je suis une vrai marmotte et si j’ai pas mes 8h de sommeil par nuit, je suis un zombie pour le reste de la semaine. Je pense en effet que je suis très (voir trop) organisée et que j’aime contrôler mon emploi du temps. Je suis complètement d’accord avec toi sur les impacts sur notre santé.
Prettyarty
21 mars 2016moi c’est surtout pour les voyages. ca me détend que ce qu’on va faire soit planifié à l’avance, ainsi sur place on ne perd pas de temps à chercher. après ca ne veut pas dire qu’on est prisonnier du planning! mais l’homme me prend pour der kaporal du coup! en attendant quand je suis partie à NY avec une amie, on a fait ça et c’etait super détendu et cool, on ne perdait pas de temps dans les transports, on a économisé sur les visites en réservant à l’avance… perso je préfère, srtout dans un endroit inconnu!
Hermy
21 mars 2016Ah ben pour les voyages, c’est no way si je ne sais pas où je vais dormir toutes les nuits. Aucune place à l’improvisation sinon je ne pars pas !
Les Wikipodettes
21 mars 2016+1 avec Mme Alenvers !
Tu n’est pas psychorigide, ou alors on est un paquet de psychorigides à trainer un peu partout ! (moi itou et personne ne m’en a jamais fait le reproche)
Tu es juste super bien organisée, surtout avec un bébé ! Tu veux le meilleur pour l’équilibre de ton enfant ? (et le tien ?) tu refuses de le laisser s’épuiser à hurler et chouiner de fatigue chez tes amis alors qu’il pourrait être au calme dans son lit ?
depuis quand est-ce un défaut ?
Là où moi je deviens « méfiante » comme dans la définition que tu cites, c’est vis à vis du regard des autres sur cette attitude que je qualifierais de « bienfaitrice » envers ton enfant : eux ne trouvent pas important le sommeil ou la qualité de vie de ton enfant (ou la tienne après tout) ils préfèrent improviser soirée et sortie que tu déclines, donc ils peuvent te juger comme n’étant pas FUN…..! tout simplement!
et là je dirai attention, il faudrait peut-être faire le ménage dans ses amitiés polluantes, mais ceci est un autre débat.
Alors : pas « fun » aux yeux de quelques uns, ou véritable psychorigide ?
Pour moi, être psychorigide, ça touche d’autres points que l’organisation, et tu ne sembles pas être quelqu’un qui reste assise sur ces idées ou opinions coute que coute (la preuve tu réfléchis à ton attitude !) même quand tu as tort et que tu te mets tous tes interlocuteurs à dos sans sourciller ?
Pour moi, c’est quelqu’un qui doit être beaucoup plus « coriace » à vivre, plutôt qu’une jeune maman qui a le mérite de souhaiter un bon équilibre de vie à sa petite famille !!!! 😀
non ?
Donc en un mot, continue de t’assumer, tout ça me parait très sain comme façon de vivre !!! et pas psychorigide du tout !
Hermy
21 mars 2016Je suis complètement d’accord avec toi sur les amitiés polluantes. Je trouve qu’un enfant (et la manière dont tu te comportes avec lui) peut renforcer des amitiés comme les détruire (j’ai plusieurs exemples en tête). Après c’est plus difficile quand les réflexions et les comportements se passent dans ta famille proche.
Je sais que des fois je ne suis pas flexible et que du coup je ne suis pas « Fun » comme tu le dis si bien mais je ne peux pas toujours forcer ma nature au risque de ne pas être bien et pas à ma place.
Lauriane
21 mars 2016Comme quoi, ceux qui manquent de flexibilité c’est peut-être ceux qui ne peuvent pas concevoir que tes priorités sont différentes des leurs…
Hermy
21 mars 2016Mais carrément !!!
Virginie
21 mars 2016là où ça me gêne un peu c’est que c’est temporaire. Je veux dire par là que l’on se consacre à ce qui doit avoir notre attention au moment où le besoin se fait sentir. Plus jeune, sans attache, ok on part à l’arrache. A deux sans enfants, ok on organise a minima mais pas plus. Plus tard et le temps nécessaire, on prend ses précautions en particulier pour le sommeil, évidemment, ce ne sont pas ces gens-là qui devront supporter les colères de l’enfant… dues à la fatigue, donc faciles de dire que t’es pas fun. Plus tard, quand tes enfants seront grands, peut-être auras-tu de nouveau envie de faire du voyage ou de la soirée « à l’arrache » ça ne correspond tout simplement pas à ton besoin du moment.
Virginie
21 mars 2016mdr je ne savais pas que j’étais psychorigique mais je me reconnais parfaitement dans ton article. J’ai abandonné l’idée d’obliger les gens à tout prévoir, je nous laisse donc toujours une marge de désorganisation… en prenant plein de choses au cas où dans la voiture 😉
Hermy
21 mars 2016C’est ce que j’essaye de faire également mais j’avoue que je commence toujours d’abord pas râler et dire non (j’essaye de corriger cette aspect de ma personnalité) avant de réfléchir à des solutions (même si cela me soûle de devoir réfléchir à des solutions quand le problème n’est pas de mon ressort).
MlleMora
21 mars 2016+1 avec Mme Alenvers et les wikipodettes !
Psychorigide est un peu excessif pour te définir je pense. Tu es surtout une maman qui veut donner un certain équilibre à son fils, et c’est normal, voire pas discutable du tout ! Ils n’ont pas d’enfants en bas âge les gens qui ne comprennent pas ça, ou alors ça ne leur pose pas de souci d’épuiser leur enfant, qu’il soit énervé et irritable parce qu’il ne peut pas dormir… Non, le rythme de ton fils est important.
Après rien de mal à être organisée, les gens qui te connaissent bien, normalement, ça ne les dérangent pas car ils t’aiment comme ça… en tout cas, c’est comme ça que je conçois l’amitié, sinon effectivement on tombe dans des amitiés polluantes.
Hermy
21 mars 2016Le pire c’est que parmi les gens qui ne comprennent pas, il y a des gens avec des enfants en bas âge. Après je ne critique pas ce qu’ils font (peut être qu’ils ont des enfants qui s’adaptent mieux que le mien) mais j’aimerais que l’on respecte mes choix également.
Die Franzoesin
21 mars 2016J´ai beaucoup aimé cet article et je m´y suis beaucoup reconnue ! Pour ce qui me concerne « juste moi » je reste assez flexible – meme si tout est organisé j´accepte l´imprévu – mais concernant mon fils je suis aussi intraitable sur les horaires. Je crois que c´est plutot « bien » pour les bébés d´avoir ainsi un rythme, des rituels… Mais mon mari m´a parfois un peu reproché mon inflexibilité et j´essaie parfois de faire des efforts en vacances notammen… Je dois reconnaitre que souvent ca se passe mieux que je ne pensais.
Hermy
21 mars 2016Je suis également intraitable sur les horaires mais en vacances je laisse du mou parce que je sais que le choupi se rattrapera sans souci s’il a besoin. Je pense que mon mari a assez bien accepté les contraintes d’horaires par contre, il ne comprend pas toujours que je mette des contraintes sur les lieux où il doit dormir.
Fred
21 mars 2016Je me mettrais dans la catégorie « très organisée » mais le coté décrit comme psychorigide de ton caractère vient peut-être du fait que tu ne fais aucune entorse à ton programme.
Les personnes qui t’invitent à déjeuner et qui proposent de faire durer le plaisir ne te veulent pas de mal… A toi de dire non quand ta limite est dépassée.
Pour moi être organisée, c’est avoir ce qu’il faut en couches/lingettes/doudou pour pouvoir faire face à tout événement extérieur (grève, tremblement de terre, et même invitation amicale spontanée !).
Où est le problème de modifier de temps en temps le programme ?
Surtout si ton enfant s’endort n’importe où !
Hermy
21 mars 2016J’essaye toujours de prévoir au moins un repas de plus (celui du soir en général) pour éviter de devoir se presser à rentrer si jamais on traîne trop. Je ne dirai pas que le choupi s’endort partout mais en général l’endormissement se passe bien même à l’extérieur. Par contre si tu as le malheur de devoir le réveiller pour aller ailleurs ça ne se passe pas très bien. Là les rares fois où on l’a fait ça a été l’enfer pour le rendormir.
Nya
21 mars 2016Sans parler de ton cas propre puisque je ne te connais pas, je dirais que la frontière entre « très organisée » et « psychorigide » se situe là où l’on commence à être désagréable pour autrui.
Je m’explique :
* refuser poliment une invitation parce qu’elle ne colle pas avec nos horaires = très organisée / refuser en pestant contre les gens qui ne veulent pas s’adapter à nos horaires = psychorigide
* Prévoir toutes les visites de ses vacances à l’avance = très organisée / prévoir toutes les visites de ses vacances sans tenir compte des préférences des gens avec qui on part (qui aimeraient peut-être plus de spontanéité) = psychorigide
aimer organiser des choses longtemps à l’avance = très organisée / vouloir que les autres fassent de même alors qu’ils n’ont pas les mêmes contraintes = psychorigide
Là encore, je ne parle pas de toi mais en général. La limite se trouve dans le degré dans lequel on impose SON mode de vie, et aussi dans la façon dont on se comporte avec les autres, avec plus ou moins de grâce et de jugement. Je sais de quoi je parle puisqu’avant, je piquais des crises si on avait le malheur de déjeuner après 13 h en vacances entre amis ou si on allait se coucher après 22 heures… Et je me suis rendue compte que la personne toxique, dans l’histoire, c’était moi. Pour moi la limite est dans le fait d’imposer aux autres un rythme de vie sans partage, alors que la vie est toujours faite de compromis, avec le conjoint comme avec les amis. On fait des efforts sur certains points, ils en font sur d’autres et tout le monde s’y retrouve en fin de compte.
Hermy
22 mars 2016Je suis d’accord avec toi sur le principe et clairement je n’impose pas mes choix aux autres (mis à part peut être à mon mari). J’aimerais juste que les gens respectent justement mon mode de fonctionnement et mes choix également. Je ne leur demande pas de faire pareil mais juste de comprendre que c’est comme ça que je me sens bien et que je suis rassurée. Autant sur le fait que je sois chiante sur les sorties, je m’en fiche parce que ça a toujours été le cas et je le vis bien. Autant quand on me reproche ma manière de fonctionné avec mon fils, là j’ai plus de mal parce que j’ai l’impression que les gens remettent en cause mon rôle de mère et c’est hyper vexant.
Margot
21 mars 2016Merci de pondérer Nya! Chacun vit comme il veut mais si l’on veut que les gens respectent notre mode de vie, il est important de comprendre que le leur n’est ni meilleur ni pire, juste différent!