Je ne sais pas si je veux des enfants

La pression… j’ai 33 ans et je commence à vivre cette pression… Pourquoi n’es-tu toujours pas maman ? Tu veux des enfants ou pas ? Voilà LA question. Est-ce que j’ai vraiment envie d’être maman un jour…

Je ne sais pas si je veux un bébé

Je ne sais pas si je souhaite avoir un enfant et chaque jour je progresse dans ma réflexion puis je passe à autre chose. Or, parent doit être à même d’expliquer à son enfant les catastrophes et les injustices de ce monde. Tu as peut-être peur que le rôle de parent prenne le dessus de tout ton être. Choisir être parent, c’est d’être à la hauteur de la responsabilité qui t’incombe. Qu’est-ce qui est cruel : une personne sans enfant par choix ou un parent qui ignore sa progéniture ?

Comment savoir si on veut des enfants ou pas ?

Vouloir des enfants, c’est désirer transmettre quelque chose à sa progéniture. De toute façon, la question d’avoir un bébé arrive toujours un jour, qu’on soit femme ou homme. On ne demande pas à une femme si elle veut avoir des enfants jusqu’à ce qu’elle ne décide à en faire un.

​​Est-ce qu’on est prêts à être parents ?

Pour savoir si l’on est vraiment prêt à avoir un enfant, on peut se poser certaines questions.

Est-ce que j’aime les enfants ?

Cette condition est primordiale. Autrement, tu souffriras les dix premières années au foyer. Un bébé est une alliance à contrat illimité.

Être enceinte est un état, être parent est tout autre

Entre vouloir un enfant et être capable d’en assurer la pleine responsabilité, il peut s’écouler un nombre considérable d’années. Demande-toi si ta situation professionnelle et ton foyer sont stables.

Je n’ai pas envie d’être enceinte

Être enceinte, c’est accepter que plus le temps passe, plus le « petit ballon » rond prend possession de votre corps. Voici quelques obligations à toi lorsque tu tombes grosse :

  • manger compulsivement,
  • passer son temps au laboratoire d’analyse,
  • se sentir constamment jugée,
  • vivre les trois derniers mois de grossesse dans l’appréhension,
  • se poser de centaines de questions stupides.

Être enceinte n’est pas une partie de plaisir. C’est un passage obligé entre le moment où tu as souhaité ton bébé et celui où il est venu au monde.

Je n’ai pas envie de ne plus me sentir libre

L’être humain ressent ce désir intérieur d’être soi. Mais quand tu tombes enceinte, c’est un chamboulement qui se produit dans ta vie. Quand tu as un bébé, tout se met en branle et ce dernier bouleverse toutes tes certitudes, tes habitudes et tout ce qui paraît stable dans ta vie à savoir : ton corps, ta vie sociale, ton job etc.

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Comments are closed

48 Comments

  • Flo

    29 septembre 2014

    Je viens de passer les 30 ans et j’en suis toujours au même point que toi. J’espère juste que si l’envie devait se révéler, qu’elle le fasse avant ma date de péremption…

    • Mme Alenvers

      29 septembre 2014

      Je croise les doigts pour enfin savoir ce que je veux d’ici là… en attendant bon courage à toi!

  • Loulou

    29 septembre 2014

    Ton article me fait réagir 🙂
    J’ai toujours plus ou moins su que j’aurais des enfants unjour, je le voyais dans un avenir lointain et flou. Mais je n’étais pas pressée et je n’en ressentais pas un besoin physique ou viscéral. Les enfants des autres ne m’intéressaient carrément pas. Je n’étais pas non plus encore avec le bon, l’homme de ma vie.
    Puis on est s’est connus et on a vite parlé de famille. ON savait qu’on voudrait des enfants un jour, on était clairs sur notre projet familial. On s’est mariés. Et on a décidé de faire un bébé après notre mariage soit aprçs un peu plus de 3 ans de relation. Notre bébé est né à 4 ans et quelques de relations. J’ai aussi fait de longues études et j’ai lancé ma carrière pro avant. J’ai eu mon fils à 28 ans. Je n’ai jamais eu la fibre maternelle pour d’autres enfants, je n’avais jamais changé une couche, je n’avais jamais gardé un bébé. Nos frères et soeurs n’ont pas d’enfants. Les enfants de mes amis je les trouvais mignons mais voilà ça ne m’interessait pas plus que ça.
    A présent, j’aime bien me renseigner sur les détails des autres bébés car ces problématiques m’intéressent (que mangent-ils? Comment vous vous organisez pour le soir, la nounou etc?) mais, si je vais osurire à un bébé dans un magasin, je ne vais pas hurler « oooooooooooooooh il est TROOOOOOOOOOP mignon ».
    Par contre, mon fils, j’en suis folle. Je l’aime à l’infini et je ne vois pas ma vie sans lui.
    Certes comme tu dis il y a des « inconvénients », mais moi j’appellerais plutôt ça des « adaptations » ;-).
    Et mon avis, très personnel bien sûr, est que tant que tu penses à ces « problèmes logistiques », tu n’as pas vraiment envie d’un bébé…. Moi pendant longtemps l’abandon des grasses mat, de la spontanétité, le fait d’être organisé sur les horaires ud petit, le changement du corps etc, m’ont fait attendre. Et un jour on a eu envie d’un bébé, plus que tout, et tout ça est passé au second plan. Et d’ailleurs j’avais vraiment imaginé le pire car nous avons un très bon dormeur, il est super cool et s’adapte, dort ailleurs qu’à la maison, aime les promenades…. On a fait notre premier resto ave clui il avait 10j, nos premières vacance sà 3 il avait 3 mois…. Et j’ai retrouvé mon poids en 6 mois, moi qui me voyais traîner des kilos pendant des années!
    Donc au final, toutes ces choses qui m’angoissaient ne sont pas devenues des problèmes dès lors que j’étais prête à les affronter et elles se seont révélées bien plus « soft » que prévues!
    D’un autre côté, c’est du temps, de l’investissement, j’ai l’impression d’avoir 3 journées en une des fois (avant le boulot, boulot, après le boulot) voire 4 avec la journée « couple » à aprtir de 19H30 ;-).
    Du coup, je pense que quand on est pas bien prêts à vivre ce « tsunami » des premiers mois comme je l’appelle, ça peut être très très très dur…. C’est déjà dur la fatigue et les débuts quand on a voulu cet enfant et qu’on le chérit plus que tout mais si en plus on était pas prêts….
    Comme tu le dis, on ne peut pas décider pour toi, ni les autres ni ton chéri. Un jour peut être l’envie deviendra mordante, peut être qu’elle n’arrivera jamais non plus.
    Je te souhaite uniquement de ne pas décider de vivre sans enfant puis de le regretter trop tard 🙂 . Mon frère est ocmme ça « on verra plus tard ». Il est plus âgé que moi. Je n’ai rien contre ça mais y’a un moment le « plus tard » devient « trop tard ». Et je dis juste que si on n’en veut pas, pas de souci, mais au moins c’est clair. Reporter une décision n’est pas ce qu’il y a de mieux non plus !

    • Mme Alenvers

      29 septembre 2014

      Je pense que même si, à moins d’être inconscient, tout le monde sait à quoi s’attendre les premiers mois, personne n’est prêt. Et ce n’est pas parce qu’on a deja un enfant qu’on est plus prêt pour le deuxième car chaque enfant est différent. Maintenant je ne considère pas que je reporte une décision car même si demain le déclic se faisait, je sais que je ne débuterais pas les essais tout de suite, mais seulement vers 30 ans pour pouvoir en profiter avant 🙂 Et puis, bizarrement je ne suis pas contre l’adoption alors même si j’arrive à 35 ans je me dis qu’on pourra toujours adopter, car pour moi quand on veut vraiment un enfant peut importe que ce soit le sien ou pas, ce n’est pas ce qui compte au final.

      • Cécile

        20 mars 2021

        Bonjour je viens de lire votre article qui date de 2014 du coup j imagine que les choses ont dû bouger de votre côté. Je me suis tt à fait reconnu dans votre article. Qu avez vous décidé au final ? Regrettez vous ?

        • Isabel

          15 juin 2021

          Je lis également votre article en 2021, année de mes 30 ans, et suis intéressée par votre choix et votre parcours 🙂

      • Élise

        20 août 2021

        Je me reconnais tout à fait dans ce que vous dites, même si l’article date un peu. J’imagine que de l’eau a coulé sous les ponts depuis et que vous avez peut-être fait ou non le choix de devenir maman. Au moment où vous avez écrit cet article, je crois me souvenir que vous aviez 26 ans. Moi j’en ai 38 aujourd’hui et je me rends compte que j’en suis au même point que vous. Les relations avec mon mari sont un peu tendues dès qu’il s’agit d’évoquer la question des enfants. Vu mon âge, j’imagine que si j’en avais un, je n’en n’aurais probablement qu’un. Rien que ça, déjà sauter le pas ne serait-ce que pour un seul enfant, ça me semble déjà énorme. Cela fait des années que je me pose des questions, je n’ai jamais eu la fibre maternelle, je ne suis pas attirée par les enfants en général, je ne me sens pas à l’aise avec eux, limite je les fuis. Malheureusement pour moi, j’ai un neveu très caractériel qui, depuis son arrivée, a renforcé mon non-désir d’enfant. Aujourd’hui je suis incapable de dire si je désire des enfants ou non. Je peux juste dire que cela me fait très peur et qu’aujourd’hui je ne me sens pas prête. Quand on essaie d’en discuter avec mon mari, on a beaucoup de difficultés à se comprendre. Il ne comprend pas pourquoi je me pose autant de questions. Nous sommes parfois dans l’impasse. La crise sanitaire et tout ce qui en a découlé, instabilité niveau travail, stress, m’ont beaucoup ébranlée psychologiquement, je me sens très fragile. J’attends donc d’aller mieux déjà avant de me lancer dans un tel projet. Mais rien ne me dit qu’un jour je me sentirais prête. Peut-être que je n’aurai jamais d’enfant, j’espère juste ne pas le regretter un jour, quand je serai devenue une femme beaucoup plus âgée… En tout cas, plus j’approche de la quarantaine, plus toutes ces questions m’angoissent. Je suis incapable de dire si oui ou non je veux des enfants. J’imagine que je ne suis pas la seule à me poser ces questions… Enfin j’espère.

  • Chat-mille

    29 septembre 2014

    On est toujours dans l’anticipation dans notre vie : « Est-ce que c’est l’homme de ma vie ? » « Est-ce que je ne vais pas divorcer ? » « Est-ce que je vais vouloir des enfants ? » Si tu n’en veux pas, le mieux est de ne pas en faire et si tu en veux un jour, le mieux sera d’en faire… Tu as jusqu’à 40 ans pour prendre une décision… encore 14 ans 🙂 C’est sûr qu’un bébé change la vie (d’ailleurs écrire ce commentaire est compliqué avec un bébé qui râle à côté -et appuie sur les touches quand je le prends) ! Et même quand on est over-préparée à changer de vie, comme je l’étais, on regrette parfois (souvent ?) les week-ends de grasse mat/glandage/séries télé, les sorties/voyages quand on le souhaite, les ciné/resto à l’improviste… Malgré tout, quand on l’a désiré, c’est certain que la vie change majoritairement en bien 🙂

    • Mme Alenvers

      29 septembre 2014

      Justement non je n’ai pas jusqu’à 40 ans car ce n’est pas ce que souhaite pour un enfant… et mon mari non plus d’ailleurs. si je me fixe une limite à 30 ans c’est que lui aussi a son mot à dire, et clairement il trouve que 30 ans c’est trop vieux. D’accord ou pas ce n’est pas la question, mais je ne veut pas lui faire miroiter une vie sans enfant si un jour je change d’avis. c’est aussi, et surtout pour lui, que je me suis fixée cette limite.

      • Chat-mille

        30 septembre 2014

        Je comprends, moi aussi je voulais des enfants jeune (mais j’ai toujours voulu des enfants, donc le cas est différent) et quand je vois à quel point elle nous en fait baver, je me félicite d’avoir fait ce choix. Mais peut-être que si j’avais dix ans de plus, j’aurais plus de patience et je relativiserais plus. Je connais de supers premières mamans de 37 ans (et mon père a eu son petit dernier à 54). A 30 ans, à notre époque, on est à l’apogée de notre carrière, ce n’est pas toujours évident de trouver la place pour un bébé… Après, je vois ce que tu veux dire par rapport à ton mari, ne pas lui faire miroiter éternellement une paternité (ou une non-paternité) qui n’arrivera peut-être jamais et c’est tout à ton honneur.

  • Nya

    29 septembre 2014

    Devenir parent va-t-il t’apporter ou t’enlever quelque chose ? Pour moi, c’est la seule question pertinente dans ce cas de figure.

    Si on pense que devenir parent va nous faire grandir, alors tous les inconvénients passeront au second plan. Mais si on pense qu’on va y perdre au change (en confort de vie, en sommeil, en qualité de relation avec le conjoint), alors mieux vaut s’abstenir 😉

    Comme toi, je me suis fixée une échéance : l’expiration de mon DIU, à mes 35 ans. Je prendrai peut-être alors la décision d’une contraception plus définitive.

    • Mme Alenvers

      29 septembre 2014

      C’est exactement la question que je me pose tous les jours en me levant. Et actuellement la réponse est négative. Je n’arrive clairement pas à voir comment je pourrais être plus heureuse avec un enfant… mais comme je le dis d’ici 4 ans mes projets, mes envies peuvent changer et d’ici là peut être que j’en aurais marre des voyages, de mon boulot, et que j’aspirerais naturellement à une autre vie… on verra 🙂

      • Clette

        6 juin 2016

        Je ne crois pas avoir commenté cet article, mais quand je l’ai lu à sa publication j’étais en mode « oh mais oui ! moi aussi tout comme toi je me demande tout le temps pourquoi faire des enfants et si j’en veux ». Et un an plus tard, je commente et je suis en début de grossesse … en fait, je me posais très souvent ces questions « pourquoi faire des enfants ? surpopulation sur terre, taux de natalité ok en france pas besoin d’aide, etc etc » sauf qu’un jour mon mari m’a dit : « non mais tu ne crois pas que si tu te demandes aussi souvent pourquoi avoir un enfant, c’est parce que en fait tu en veux un mais que tu veux une raison logique d’en faire ? ». Et je crois qu’il a mis le doigt sur un truc : si tu commences à te demander en boucle, en te levant chaque matin, « pourquoi faire un enfant ? » c’est peut être une façon que ton esprit logique et rationnel à pour te dire que en fait t’en voudrais bien un … tordu mais pour moi c’était ça …. sinon j’aurais juste pensé au bout d’une longue -ou pas- reflexion  » j’en veux pas et puis c’est tout » et je serai passé à autre chose, où « on verra pour le moment je m’en fous » et je n’y aurais plus pensé …

        • Soz

          6 janvier 2017

          Salut,
          Presque pareil chez moi, je n’ai jamais voulu d’enfant (consciemment) et la seule raison pour laquelle je me pose la question maintenant tous les jours ou presque est le Chéri. Lui en veut et lui aussi pense qu’en avoir après 30 ans ça commence à craindre un peu. Et cette année est l’année de ses 30 ans (moi il me reste encore un peu de sursis ^^)
          Et nous aussi on a des horaires plus que variables, parfois des déplacements
          Fait ch***, on dit que d’habitude les femmes ont envie et les hommes pas vraiment ou en tout cas toujours « plus tard », bin là c’est rapé!

          15-20 ans qu’on me dit « tu verras, tu changeras d’avis, quand tes amies seront enceintes tu en voudras, etc »… Bin non
          Plusieurs amies se sont reproduites, mais non, rien. La grossesse c’est alien la résurrection, l’accouchement se passe dans une salle de torture, les bébés c’est cris, bave et couches pour ne pas dire autre chose, les enfants en bas âge c’est un peu comme des animaux sans la fourrure toute douce, en + bruyant et + dépendant, et ensuite à chaque étape son lot de merdes (et de bonheur, je n’en doute pas, mais chacun voit le bonheur à sa façon)
          Donc en gros je me dis que cette année ça sera soit un enfant, du moins les essais, soit un divorce. Comble de l’égoisme et de l’instabilité psychologique (j’ai sûrement passé une enfance malheureuse ou alors j’ai juste un gros pet au casque, ou encore un cliché), je ne souhaite ni l’un ni l’autre

          J’essaie de me donner envie, de poser des questions sur comment on ferait si, mais c’est pas gagné, loin de là…
          Bref, encore une indécise

  • Loulou

    29 septembre 2014

    j’ajouterai quand même que rien ne devient « impossible » avec des enfants. Cela devient différent. Des fois je me prends à rêver à de beaux et grands voyages. Certes ce n’est plus possible sur un coup de tête mais soit on attend et on part en famille, soit on y va et on laisse notre petit aux grands parents quelques jours. Mais la dernière alternative ne me tente pas pour le moment.
    Et il faut savoir que les enfants ça grandit quand même et j’ai de super souvenirs de tous les voyages qu’on a faits à 5 étant enfant 🙂
    Et justement tant qu’on se dit « tout ça ne sera plus possible » c’est qu’on est pas du tout prêt, je pense, car sinon on se débrouille ;-). Nous on sort quand même, même si on s’est adaptés, on voit nos amis etc. Je fais du sport 3 fois par semaine (dont deux fois les midis en semaine), j’ai conservé mes activités…. Et je vois quand même beaucoup mon fils!

    • Mme Alenvers

      29 septembre 2014

      C’est vraiment la vie de tous les jours qui pour le moment pose problème. Je pars travailler à 7h30, je rentre entre 18h30 et 20h, je suis en déplacement professionnel environ 1 semaine par mois, les nounous sont difficiles à trouver et les crêches ne font pas des heures à rallonge. En ajoutant le fait que j’ai vitalement besoin de dormir 9 à 10h par nuit et que mon mari n’est pas non plus surhumain et a aussi des contraintes, que nous n’avons pas de famille à moins de 10h de route pour nous ‘soulager’ de temps en temps… Concrètement même si une solution existe je ne considère pas que cela soit une vie pour un enfant de voir ses parents 30mn le matin, 30 mn le soir et les week end… et pour moi cela ne correspond pas non plus à la définition d’être parent… Certains diront que je réfléchi trop, sûrement, mais c’est le bonheur d’un être vivant qui est en jeu et je pense qu’on ne peut pas se permettre n’importe quoi par égoisme (je ne dis pas que tous les parents sont egoistes hein! juste que moi j’aurais l’impression de l’être). alors je continue ma réflexion…

      • Magali

        29 septembre 2014

        Si tu as un enfant, il me semble évident d’après ce que tu me dis, que tu modifieras ces horaires…. Quitte à changer de travail…. mais là la question se pose de savoir si tu es prete à faire ce « sacrifice »… Si tu penses que c’est trop te demander, que c’est trop donner pour un enfant, alors tu n’es pas prete à en avoir… Quand on en a envie, on ne s’arrete pas à ça… 😉

  • Melle Suisse

    29 septembre 2014

    Ton article est très intéressant mais pourquoi se mettre une telle pression et devoir te décider dans 4 ans? Tu as largement le temps. J’ai toujours voulu avoir des enfants mais je ne me suis pas mis de limite d’âge. J’ai eu le premier à 32, le deuxième à 34 et je suis très contente de ne pas les avoir eu avant. Parce que j’avais mon travail, mes amis, mes hobbys. Je les ai toujours mais mes priorités ont changées naturellement.
    Peut-être que vous en voudrez dans 10 ans, ou pas du tout. Pourquoi ne pas simplement laisser arriver les choses et voir comment tout cela évolue?

    • Mme Alenvers

      29 septembre 2014

      Comme je le disais plus tôt je ne suis pas la seule à décider dans cette affaire (heureusement!) et mon mari considère déjà qu’avoir des enfants après 30 ans c’est trop tard, sachant qu’il est plus vieux que moi… il faudrais que je soit enceinte là maintenant pour rentrer dans la limite 🙂

  • Nana

    29 septembre 2014

    pour moi c’etait une evidence, j’en voulait pleins et avant 30 ans! là j’ai 26 ans, j’en ai 2 et je pense deja a la contraception definitive ^^ , oui il y a des inconvenients, je regrette de ne plus pouvoir profiter de la vie comme je le faisait avant, de me dire que maintenant je pourrais voyager mais qu’avec 2 enfants en bas age c’est trop compliqué, je pense parfois que j’aurais du attendre 2/3 ans de plus, qu’un seul aurait été suffisant… mais meme avec tout ca si je devais recommencer je ne renoncerais pas a la maternité car elle a donné un vrai sens a ma vie

  • Mam Agrume

    29 septembre 2014

    Si je peux donner mon humble avis…
    Je comprends très bien la pression. Si à 30 ans tu penses que tu veux des enfants, mieux vaut les faire. Oui on peut avoir des enfants à 40 voire 50 ans pour certaines femmes. Mais la fertilité diminue dès 25 ans (eh oui), donc si on sait, et que la situation est favorable, autant s’épargner des cycles d’inquiétude. L’explosion de la PMA, c’est non seulement parce que les moyens techniques le permettent maintenant, mais aussi parce que les femmes pensent de plus en plus « avoir le temps ». C’est vrai, mais pas sans conséquence.

    Après, si à 30 ans tu ne sais toujours pas… il semble d’après ton témoignage que si un enfant peut te rendre plus heureuse, un jour, ce n’est pas forcément nécessaire à ton équilibre non plus, alors oui, laisse arriver les choses 😉 faire un enfant est un décision qui entraîne beaucoup plus de conséquences que de s’abstenir.

  • Anne

    29 septembre 2014

    Comme je te comprends… j’avais exactement le même raisonnement que toi !
    je n’ai jamais été intéressée par les enfants, je n’en ai pas dans mon entourage proche donc je n’y suis jamais confrontée, limite ils me font peurs surtout quand ils sont bébés… mais c’est pas pour ça que je ne les aime pas ou que je ne les trouve pas mignons (enfin certains pas tous…:))
    J’ai toujours voulu privilégier ma carrière professionnelle pour assouvir ma passion sportive et rien que l’idée d’arrêter de faire du sport à cause de la grossesse ce n’était pas pour moi… Et égoïstement je n’ai pas envie de modifier mon quotidien et ma vie dans laquelle je suis épanouie …

    Oui mais voilà monsieur veut des mini nous et cette idée fait son chemin petit à petit. Aujourd’hui j’ai 30 ans, je profite à fond de la vie et de ma passion, mais je commence à envisager les choses sous un autre angle…et je crois que je suis en train de changer et la réponse à la question tu veux des enfants ? « oui un jour » commence à se modifier mais il m’a fallu du temps. nous n’en sommes pas encore aux essais ni quoi que ce soit, mais un de nos projets dans les années à venir sera de faire un mini nous, je commence à en être sur…

    Tu es encore jeune et tu auras le temps de changer. Pour le moment profite !

  • Magali

    29 septembre 2014

    Personnellement j’ai la chance de ne jamais me poser la question… Je n’en veux pas !! J’ai rarement rencontré des femmes comme toi, qui « ne savent pas »… En général il me semble que les femmes le savent très bien, de manière plus ou moins consciente, sans vraiment se l’avouer… Il y en a beaucoup qui en veulent mais qui attendent le bon moment, le bon partenaire… et qui se sentent prises au piège une fois un certain âge passé…. Je ne te souhaite pas d’être dans ce cas car cela doit être terrible à vivre… Ce que je pense en revanche c’est que c’est un leurre de penser que notre couple y est pour quelque chose… Quand les femmes n’en veulent pas, elles le savent très bien, quel que soit le partenaire !! Quand elles sont plus partagées, c’est qu’au fond elles ne sont pas contre l’idée…. A toi de te connaitre et de savoir qui tu es ! Personne, pas meme ton homme, ne peut imposer sa façon de voir à un désir de maternité…

  • WinnieVi

    30 septembre 2014

    Dingue !! Ton discours résonne en moi !! J’ai l’impression que tu es le moi d’il y a 7 ans… A l’époque j’avais arrêté de dire que « ben non, je ne veux pas d’enfant », pcq mes interlocuteurs n’étaient pas prêts à « recevoir » ça.
    Avec le temps je me suis aperçue que je n’arrivais pas à le dire pcq en fait, ben j’en savais rien. Et puis la rencontre avec Lui, les hauts, les bas, la vie… Un jour, une question : « Mais toi, tu veux des enfants ? Non pcq moi je ne suis pas sûre d’en vouloir !!! » et la réponse « Ben oui, j’en veux. Pas maintenant, mais avec toi, oui j’en suis sur ». Ok, bon ben on continue d’avancer et on verra.
    Les années passent, ma vie professionnelle se calme, on décide de partir en expatriation, je trouve un boulot, on change de pays, on vieillit, autour de nous les gens en sont à leur 2ème voir 3ème, et on rencontre d’autres expats, de familles. Comment ça ? Voyager ? Avec des enfants ?!!! C’est possible ?? Ok, ça m’a l’air d’être une question d’organisation mais ça ne me semble pas impossible. On en parle. C’était il y a 1 an 1/2, j’ai 33 ans et on a décidé de se lancer.
    Pour moi, il n’y a jamais eu de « désir d’enfant », il n’y a pas eu de déclic un matin au réveil (« C’est now!! »), il n’y a pas eu d’horloge biologique, il y a juste eu une période pendant laquelle la liste des inconvénients a diminué, est devenue égale à la liste des avantages, puis plus petite.

    Bref, tant que vous êtes sur la même longueur d’onde, vous devriez avancer sans vous mettre la pression. La vie se chargera de te rappeler d’y penser quand il sera temps de prendre une décision… 😉 Bon courage !!!

    • Mme Alenvers

      30 septembre 2014

      Merci WinnieVi pour ton témoignage qui me conforte que je ne suis pas un cas désespéré 😉 Aujourd’hui (mais vraiment aujourd’hui, demain sera un autre jour) je suis dans un stade ou je ne me vois pas sans enfant mais en même temps j’attends ‘le bon créneau’ et s’il n’arrive pas, je ne suis pas certaine d’avoir envie de le provoquer… alors en attendant, on profite!

  • Claudia

    30 septembre 2014

    Voyager avec das enfants, c’est possible bien sûr, en choisissant un voyage qui a quelque chose à leur proposer.
    Avec nos 3 enfants, nous sommes allés aux Antilles, en Angleterre, au Québec, à La Réunion + Rodrigues, en Ecosse, en Islande. Et sans eux (merci aux grands parents), une première fois aux Antilles (voyage de noces un peu repoussé) et en Syrie.
    Les grands voyages restent possibles, mais plus chers bien sûr, et moins improvisés une fois sur place.

    • Mme Alenvers

      1 octobre 2014

      Bonjour Claudia, bien sûr que voyager avec des enfants est possible, j’en ai d’ailleurs bien profiter dans ma jeunesse 🙂 par contre voyager dans notre style de voyage, à la roots (levé 5h du mat’, on mange ce qu’on trouve et si on ne trouve pas tant pis, beaucoup de randonnées, et surtout quand j’entends voyages c’est tous nos congés à l’étranger + environ 1 week end par mois…) c’est beaucoup, beaucoup, moins compatible… c’est pour cela que nous avons déja le planning approximatif de nos voyages et excursions pour les 4 prochaines années 🙂

      • Claudia

        1 octobre 2014

        Bien sûr qu’on ne voyage pas de la même façon avec des enfant, on planifie plus… ça ne veut pas dire qu’on faisait camping (ou village vacances)-plage-piscine. Plus de voyages nature que de voyages culturels, ça c’est sûr. Mais je rejoins le commentaire de loulou un peu plus bas: quand on veut des enfants, l’adaptation du mode de vie se fait assez naturellement (ce peut être plus ou moins facile selon le tempérament du/des gamins). Si tu n’en veux pas, OK, mais il n’y a pas de raisons rationnelles dans un sens ou dans l’autre, les raisons qu’on trouve ce sont des prétextes qui servent à masquer que le choix, quel qu’il soit, est subjectif et irrationnel (et tout aussi valable dans les 2 cas).
        Si je dis que j’ai eu des enfants pour avoir un plus de rires à la maison… ce n’est probablement pas la vraie raison de notre choix, on en avait irrationnellement envie, c’est tout, jusqu’au troisième, le quatrième ne s’est pas imposé à nous…
        Mais loin de moi de dire qu’une femme ne peut pas réussir sa vie sans être maman, je sais très bien que ce n’est pas vrai.

        • Mme Alenvers

          1 octobre 2014

          Je ne pense pas qu’il s’agisse de pretexte car même si je voulais des enfants là tout de suite je ne pourrais pas pour ces mêmes raisons… surtout que je ne l’ai mentionné nul part mais étant celle qui a le plus gros salaire du couple cela aussi entre en jeu, je ne peux pas me permettre d’être enceinte à l’heure actuelle. Et je pense que beaucoup de personnes attendent une stabilité financière avant de se lancer, pourtant je considère que cela entre entre en jeu dans la décision au mettre titre que les raisons logistiques et personne ne leur dit que c’est juste un pretexte…

  • Loulou

    1 octobre 2014

    Si en effet tu vois les enfants comme une contrainte c’est que tu n’en as pas envie.
    Je suis moi même une énorme dormeuse (9 à 10h pour être reposée) et je craignais cela. Tout ce que je peux dire c’est que le corps s’adapte comme je ne l’aurais jamais cru. Dormir 1h de moins par nuit finalement ne me pèse pas. Me lever occasionnellement la nuit non plus (mais bon notre bébé dort très bien). Alors qu’avant le bébé, être réveillée en pleine nuit me plombait pour plusieurs jours!
    J’aime mon enfant à la folie et je ferais tout pour lui, point à la ligne. M’adapter pour voyager et sortir, ça ne me pose pas de problème. A mon mari non plus. On a hâte qu’il soit plus grand pour refaire plus de choses mais en attendant, adapter notre mode de vie au sien et adapter légèrement le sien au nôtre nous va très bien car nous sommes…. heureux. Et ça, on ne pourra jamais faire une liste de pour et de contre….. C’est comme si on listait les qualités d’un homme et ses défauts pour savoir si on doit tomber amoureuse de lui. Pour moi cela n’a aucun sens. Soit on veut un enfant que l’on aimera de tout son coeur et pour qui on fera tous les changements nécessaires s’il y en a, soit on en a pas vraiment envie et on se protège derrière des arguments de logistique….
    Je peux tout à fait comprendre qu’on n’en veuille pas, par contre je n’aime pas entendre « ah oui mais ça bousillera mon sommeil / mes horaires /etc…. » car ça n’est, à mon sens, pas une raison vu que tout se fait naturellement si on veut un bébé. Je travaille à 100%, de 8H30 à 17H30, mon enfant est chez une super nounou, je passe 2h géniales avec lui tous les soirs, mon mari un peu moins, et le week end on est en famille :-). On reçoit et on va chez nos amis, on part en vacances, on fait de la route…. On s’adapte au loulou et il s’adapte à nous. Quand on veut vraiment ce bébé on n’y pense même pas en fait ça se fait tout seul. Absolument tous nos couples d’amis parents ont bien vécu ces changements. Et puis un enfant ça grandit hein, ça n’est pas 20 ans de couches sales et de réveils la nuit….. Notre fils a fait ses nuits à 2 mois et demi.
    Donc pour résumer: soit tu veux un bébé et tout le reste on s’en fiche, soit tu n’en veux pas mais alors dis simplement que tu n’en veux pas, pas que c’est juste car c’est incompatible avec ta vie 😉

    • Mme Alenvers

      1 octobre 2014

      Oui clairement pour le moment, ce serait une contrainte. Maintenant je ne peux pas savoir si ce sera toujours le cas dans 4-5 ans… Certaines femmes savent depuis toujours qu’elles veulent être mères et pourtant la plupart ne font pas des enfants dès qu’elles le peuvent (biologiquement parlant). Je crois que tous les couples attendent plus ou moins ‘le bon moment’ sauf que la définition de bon moment n’est pas la même pour tous. Pour nous ce n’est clairement pas maintenant, donc je crois qu’au final je ne cherche même pas à me décider tout de suite car même si j’avais un déclic demain je sais que ne pourrais pas être enceinte tout de suite, alors à part me frustrer je n’aurais rien gagné 🙂 Maintenant la question c’est, si ce ‘bon moment’ arrive, est ce que je serais décidé??? grande question en suspens…

  • Virginie

    5 octobre 2014

    Même vie même questionnements mêmes hésitations sauf que j’ai 33 ans. En fait, j’ai la sensation que, plus le temps avance, plus je trouve plus facilement des solutions aux soucis logistiques. Déplacement pro ? Bonjour gentille voisine ! Voyages certes différents mais enrichissants autrement.
    J’abonde un commentaire fait précédemment : au bout d’un moment, les bébés finissent par grandir. Mon frère a fait un treck à l’arrache avec son fils de 9ans, mon neveu a adoré ! Camping randonnée repas pris dans la mesure du possible et selon ce qu’on trouve.

    En résumé, je pense que tu te poses trop de questions : occupe toi de ta carrière et de ton couple, quand viendra l’envie d’un bébé, les difficultés s’applaniront. En étant bien organisé, une carrière peut être mise entre parenthèses quelques années pour repartir de plus belle.

    Profite profite profite !! Et ton bébé aura des parents super épanouis en exemple, que demander de plus ? ^_^

    • Mme Alenvers

      6 octobre 2014

      Merci Virginie, ton commentaire m’a fait plaisir. Me dire que d’autres personnes ont ou ont eu les mêmes questions et ont finalement trouvées des réponses me rassurent. Alors je vais suivre tes sages conseils et je vais profiter 🙂

  • Milune

    8 octobre 2014

    Franchement je trouve ça très sain de se poser les vrais bonnes questions avant d’avoir des enfants. Tu sais dans mon métier j’en vois des gens qui ont eu des enfants un peu pour faire comme tout le monde ce n’est pas toujours beau à voir. Je trouve ça beaucoup d’avouer qu’on ne veut pas d’enfant et ne pas en avoir. Tout le monde sera bien plus heureux.

  • Madame L

    14 octobre 2014

    Comme toi je me suis longtemps posé la question : j’étais bien dans ma vie, je ne ressentais aucun besoin, aucun manque et mon mari non plus. Nous étions bien obligés de nous poser la question puisque nous avions 35 ans : à cet âge là, fini les « oui, un jour, peut être on verra ! ».
    On a décidé de laisser faire la nature, on n’a arrêté la contraception et advienne que pourra. Rien n’est arrivé pendant 3 ans. J’oscillais toujours entre envie ou pas. Je suis même allée voir une psy 🙂 Sa réponse a été très claire : ce n’est pas un problème de ne pas ressentir un « besoin » d’enfant ou un manque. Il est même préférable d’aimer sa vie comme elle est et de l’adapter quand on a un enfant plutôt que faire un enfant pour améliorer sa vie ou combler un manque.
    Au bout de trois ans nous avons fait des tests et nous nous sommes rendus compte que nous n’aurions a priori pas d’enfants sans en passer par la procréation médicalement assistée. Et là, forcément, il a bien fallu prendre une décision !
    celle ci s’est imposée à la seconde où j’ai eu les résultats de nos tests : oui, évidemment je voulais des enfants et oui, j’allais en passer par la PMA.
    Sans ces circonstances particulières je n’aurais sans doute pas pu être aussi sûre de moi et pourtant, tu vois, l’envie était là. Laisse faire le temps, discute avec des femmes qui ont une carrière et des enfants, qui voyagent avec des enfants, tu as le temps d’évoluer !

  • Madame Ananas

    17 décembre 2014

    Salut,

    A 26 ans, j’avais les memes questions que toi… enfant et boulot? enfant et voyages ? enfant et vie quotidienne? tout ce que cela implique? les bons moments ? les mauvais moments (maladies en tete)? Je ne savais pas du tout si j’en voulais.
    Et là j’ai 27 ans passé (bientot 28) et cette envie d’enfant m’est tombée dessus sans crier gare (ou en termes plus droles, comme une envie de pisser), depuis quelques mois, j’ai juste envie d’accelerer le temps pour pouvoir commencer les essais (on attend que notre voyage de noces soit passé, histoire d’en profiter a fond). Je sais pas pourquoi c’est venu comme ça, j’ai toujours mes interrogations d’il y a un an, mais maintenant je me dis « bah on fera avec, les autres reussissent pourquoi pas nous? ». Des amies m’ont aussi confirmé ça (donc des voyageuses et des travailleuses), « on s’adapte ».
    Donc voila, c’est difficile a capter comme envie, mais voila il arrive de changer d’avis en très peu de temps et sans raisons apparentes!

    A+
    Karine

  • Aurélie

    21 avril 2015

    Ah, ça fait plaisir de constater qu’on n’est pas la seule à se poser des questions ! quand j’étais enfant et ado ça me semblait une évidence que j’aurai des enfants plus tard, j’en voulais même trois… et puis, en grandissant, je me suis rendu compte qu’il existait d’autres vies, d’autres possibles, que celles que je connaissais jusque là… Aujourd’hui j’ai 29 ans et je ne sais pas bien ce que je veux, même si je penche de plus en plus pour le « pas d’enfant »… Lorsque je pense au fait d’avoir un enfant, je vois tout de suite les contraintes et les renoncements que je devrai faire, sur le plan personnel et professionnel. Peut-être que je changerai d’avis plus tard, peut-être pas… mais là clairement je me laisse quelques années pour voir si un vrai désir d’enfant émerge !

  • Ellen

    30 novembre 2017

    Cette question, je me la pose depuis tellement longtemps, elle va, elle vient. J’ai passé 11 ans avec un homme que j’ai quitté l’année dernière pour de multiples raisons. Il voulait des enfants ces dernières années et moi non, en tout cas pas avec lui, c’est ce que je me suis dit. Je n’arrivais pas à me projeter maman avec lui ! Je viens de prendre 39 ans, je suis seule car je ne laisse pas d’homme entrer dans ma vie (cela fait un an maintenant). Mais, je crois enfin ou presque savoir pourquoi je n’ai pas d’enfants et pour des raisons multiples. La première, un homme ! Mon père, je n’étais pas prévu, j’ai comme un sentiment de rejet. Mon père n’a jamais tenu son rôle de père. Alcoolique, violent verbalement et physiquement, la vie n’a pas été facile. J’ai toujours vu ma mère prisonnière de cet homme à cause de moi et de mes frères. Il ne m’a jamais parlé comme une fille, regard déplacé à mon encontre, ne sait rien de ma vie, me tient des propos injurieux depuis toujours et me rabaisse. Cette image est je pense graver et ne me donne pas envie d’enfanter. Je me dis que c’est normal, mes frères ne veulent pas d’enfant non plus !
    Je me dis que j’ai aussi peur d’enfanter et que le père me quitte, mère célibataire ne me rendrait vraiment pas heureuse.
    Je vois tous les enfants malheureux dans cette société. Mais ma raison principale, reste sans doute celle-ci après mon père. J’ai aimé un homme qui est toujours dans mon coeur entre mes 22 et 24 ans. La vie nous a séparés, il ne voulait pas s’engager à l’époque, je suis donc partie à l’étranger. Nous nous étions revus lorsque j’avais 27 ans et il est venu vers moi mais je l’ai repoussé car encore blessée et je commençais une histoire avec l’homme que je viens de quitter et qui était présent ce jour-là, sans doute ma plus grave erreur. J’ai continué ma vie, je me suis sans doute bercée d’illusions mais je ne l’ai jamais vraiment oublié. J’ai voyagé, vécu à l’étranger jusqu’à il y a deux ans où nous avons décidé de rentrer en France. La question de mon entourage enfin surtout du sien concernant les enfants est devenue de plus en plus pressante, sa sœur et son frère étant déjà parents. Je crois que j’ai pris peur. Cerise sur le gâteau, une ancienne connaissance refait surface dans ma vie à ce moment-là et revoit par hasard mon ancien amour qui lui parle de moi car il a entendu dire que j’étais revenue en France.
    Le déclic, je ne sais pas, j’ai compris que je n’aimais plus mon compagnon et je l’ai quitté car je me posais la question depuis plusieurs mois déjà auparavant et effectivement, plus d’amour, il ne me manque pas 1 an après. Par contre, la question des enfants revient avec la réapparition de mon ancien amour qui est en couple (mais ne vit pas avec cette femme et il n’a pas d’enfants) et qui parle de moi de ses regrets car il n’avait pas fait ce qu’il fallait à l’époque, qu’il était jeune et idiot, qu’il ne voulait pas s’engager. Avec lui, j’arrive à me projeter même si je ne l’ai pas revu et c’était déjà le cas à l’époque. Le seul hic, je ne le revois pas, j’aurais besoin de cette rencontre pour savoir où j’en suis exactement. Il a dit qu’il fallait que je vive des choses avant, il a demandé si j’étais avec quelqu’un et que s’il me revoyait peut-être que ça marcherait. Du coup, je fais un blocage, je ne veux personne d’autre. Ce dont je suis certaine, c’est que si je le revoyais et qu’il ne voulait pas d’enfant, je serais prête à ne pas en avoir.
    En conclusion, je me pose et repose la question car l’âge avançant on est en droit de se la poser plus qu’à 20 ans car on sait qu’il n’y aura pas de « séance de rattrapage ». J’en arrive à me dire deux choses, ne pas avoir d’enfants mais faire sa vie avec la personne qu’on aime est plus important pour moi. Et, regretter de ne pas avoir fait d’enfants car je ne le reverrai jamais et me rendre compte plus tard que finalement j’en voulais. Bref, soit on le sait dès le départ c’est une évidence, soit on ne sait jamais vraiment si on veut des enfants ou pas tant qu’on n’est pas confronté au choix !
    Le choix à faire peut être multiple : choix de vie (pas de contraintes), choix d’aisance (pas de baisse de niveau de vie), choix d’amour (renoncer, accepter ou vouloir un enfant par amour), le non-choix (n’avoir jamais rencontré la personne, ne pas pouvoir procréer, ne plus pouvoir procréer, être seule), le choix de non-reproduction (au sens, de ne pas reproduire le schéma parental, le choix lié au vécu (avoir trop subi et ne plus vouloir donner, ne plus être en capacité de donner), le choix matériel (préférer s’assurer un toit plutôt que de vivre dans la précarité ou le fait de ne pas pouvoir tout apporter à l’enfant). Oui, je me suis posée tout un tas de question même celle du manque car en ce moment je vois des amies (38 ans en moyenne) qui accouchent de leur premier et ces choix sont tous représentés, celle qui ne pouvait pas en avoir qui accouche au bout de 10 ans, celle qui n’en aura jamais car pas possible, celle qui n’avait pas d’homme dans sa vie et qui en trouve un, celle pour qui c’est une évidence, etc ! J’avoue que la question est plus présente maintenant car je viens de prendre 49 ans mais je vois des femmes qui ont leur premier à 42 ans. Je me laisse encore 3 ans mais je pense que c’est la pression sociale qui me fait me poser ces questions ! Bref, je ne sais pas si j’ai été claire car je ne pense pas l’être moi-même !

  • Lhylhy

    27 juin 2018

    Hello
    Alors 4 ans après où en est tu..?
    Je lis ton blog en me.posant les mêmes questions que toi… et moi je nai pas encore mes réponses et je me demande comment tu as évolué ?
    Ça permet d’apprendre parfois. A bientôt j’espère

    • Mme Alenvers

      28 juin 2018

      Bonjour,
      Il y a eu de l’évolution dans l’air en effet depuis 4 ans. Mais toujours pas de bébé 🙂
      En réalité j’ai murît sur la question et je me sens désormais prête à avoir et accueillir un enfant même si je n’ai toujours pas la fibre maternelle, (elle ne m’est pas tombée dessus comme ça pendant que je faisais les courses …)
      Oui soit, je me sens plus responsable et je sais que toutes les questions logistiques dont je faisais part dans mon article je suis prête à les affronter.
      Mais pour autant, je n’ai jamais été aussi certaine de ne pas en vouloir. Ni aujourd’hui, ni demain.
      Pourquoi ? Ben parce que le monde va mal. La cause écologique me tient de plus en plus à coeur et quand on sait qu’entre 2050 et 2100 on va épuiser toutes les ressources de la terre si la démographie ne change pas, c’est des guerres assurées pour l’accès à l’eau, la nourriture… bref, ce ne serait pas responsable de donner la vie dans ces conditions 🙂

  • Ferdinand

    3 juin 2019

    Je m’appelle ferdinand from paris Il y a deux ans, ma femme a cessé d’appeler et de répondre à ses appels. Je comprends que je lui ai fait mal. J’aimais tellement ma femme, je la veux à la maison si ce n’est pour mon amour, mais pour le bien des enfants, je suis devenue très désolée, je m’excuse auprès d’elle et j’ai appris la leçon. J’étais tellement inquiète et confuse à chaque instant de la façon dont je pourrais contacter ma femme et concentrer à nouveau son amour sur moi. Jusqu’à la semaine dernière, j’ai vu un blog sur la façon de récupérer votre mari après avoir été trompé par une femme canadienne qui avait reçu la même aide de Drosagiede pour rétablir une relation conjugale. Je me sens célèbre et regrette d’avoir blessé ma femme, je veux qu’elle me rende mon amour comme nous nous aimions, alors je contacte rapidement l’adresse électronique d’un joueur amoureux. J’ai tellement entendu parler des pouvoirs talentueux de Dr0sagiede pour restaurer l’amour et l’unité de la famille. Il est un ancien guérisseur spirituel du monde entier. obtenir de l’aide, j’ai lu de bonnes histoires sur cet homme, il restaure le mariage, aide les gens à trouver l’amour, arrête le divorce, guérit les maladies du sang et obtient une promotion dans votre travail. J’ai lu tous ces bons témoignages et confirmé qu’une dame, Mary Michael, est l’une des femmes qui ont reçu l’aide de Drosagiede il y a quelques années. J’ai appelé cette femme au téléphone et elle a témoigné qu’il était vrai que Drosagiede avait aidé à sauver son mariage il y a deux ans. Et il fait toujours la même chose aujourd’hui. Je pensais que son témoignage était réel, à cause de mon expérience personnelle avec d’autres roues de pieu, j’ai contacté tant d’autres roues de jeu d’amour avant, mais personne ne pouvait m’aider à reprendre mon ex-femme, ils n’ont pas aidé la situation que je me suis trouvée . Mais je donne le dernier essai à Drosagiede, j’aime ma sagesse, nous avions deux enfants ensemble et j’avais besoin d’une femme pour que nos enfants grandissent en famille heureuse. J’envoie un message à doctorosagiede75 @ ********* adresse e-mail, immédiatement quelques minutes, je reçois un message de réponse de lui, j’étais tellement heureux que le message est valide et fonctionne toujours, j’explique mes problèmes relationnels à Drosagiede, je lui demande de l’aider à reprendre ma femme sarah m’a aimé plus Drosagiede me promet avec l’assurance d’un succès à 100%, il m’a dit que mon cas était facile à résoudre. il m’a expliqué tous les processus et procédures des jeux d’amour et m’a dit le matériel à acheter pour le dîner du succès des sortilèges, j’ai fait comme il a dit. Jeudi matin tôt, donc deux jours après le déjeuner de Drosagiede. Un sort d’amour pour moi, pour la première fois, ma femme m’a téléphoné avec un numéro inconnu. Bien que je sois si heureuse depuis plus de six ans, je n’ai reçu aucun appel d’elle, aucun SMS et elle refuse de picorer mes appels. Wow, j’étais très heureux de recevoir son appel si soudainement exactement comme Drosagiede m’avait promis qu’elle me contacterait lorsque des soirées romantiques déjeuneraient dans les airs. C’est un miracle merveilleux pour moi. Je pensais que Drosagiede Love-Spell travaillait pour redonner à ma femme chez moi. Je suis submergé de joie et de joie dans mon cœur de partager ce témoignage. J’ai appelé Drosagiede pour l’informer. Drosagiede m’a dit de ne pas m’inquiéter … Sarah, ma femme est déjà sur le chemin du retour pour me rencontrer, Drosagiede m’assure que ma femme le fera. rentrez chez vous dans trois jours. Comme Drosagiede l’a dit, ma femme sarry est rentrée à la maison avec de nombreux cadeaux. Quand j’ai d’abord regardé ma belle épouse, Sarry, j’ai vu des larmes couler sur mes commandes alors que je l’embrassais avec des baisers d’excuses. J’étais rempli de larmes de joie. Comme le disait Drosagiede, mon épouse Sarry est venue chez moi avec beaucoup de cadeaux. Quand j’ai d’abord posé mes yeux sur ma belle épouse, Sarah, j’ai vu des larmes couler sur mes commandes alors que je l’embrassais avec des baisers d’excuses. J’étais rempli de larmes de joie. Comme Drosagiede l’a dit, ma femme sarah est revenue à la maison pour nous voir, ainsi que nos enfants, pleins de cadeaux, remplis de larmes de bonheur. Je veux utiliser ce soutien pour dire un grand merci au grand Drosagiede sans lui. Il ne le ferait pas. Quiconque lisant ce commentaire devrait savoir que nous méritons tous d’être heureux dans notre vie et dans notre mariage, peu importe ce qui se passe dans notre mariage. , nous devrions toujours essayer de faire justice et d’apprécier ce que nous avons. Je suis déterminé à partager ce témoignage étonnant. Cela encouragera tant de couples jeunes et âgés à résoudre leurs problèmes relationnels. Quand deux personnes se soucient vraiment l’une de l’autre, elles chercheront toujours un moyen de la faire fonctionner, peu importe la difficulté.

  • Ev'

    28 juin 2019

    Coucou Mme Alenvers.
    Je viens de lire avec intérêt toutes tes idées et j’ai exactement les mêmes ! Je viens d’avoir 28ans et un chéri depuis bientôt 6ans. Lui me parle d’enfant depuis quelques mois mais j’esquive carrément le sujet. ? Alors où en êtes vous maintenant ? Si je peux avoir le déclic en te lisant ? bonne continuation à vous !
    Ev’

    • Mme Alenvers

      2 juillet 2019

      Bonjour Ev’, comme je l’expliquais dans un précédent commentaire, même si aujourd’hui je me sentirai totalement capable d’assumer un p’tit bout, c’est un choix délibéré que je fais de ne pas en avoir.
      La raison principale étant les problèmes écologiques qui ne sont pas prêts de se résoudre … voir le monde partir en cacahuète comme ça m’effraie au plus au point et ne sachant déjà pas si notre génération pourra éviter une guerre mondiale je n’ai pas la moindre envie d’élever un enfant dans ces conditions ni de lui imposer ce fardeau.
      Mais si d’ici 10 ans ces problèmes s’améliorent alors peut être que je réviserai ma copie.
      Bon courage à toi dans ta réflexion.

  • Laura

    17 décembre 2020

    Bonjour !
    Je fais un suivi, finalement tu as toujours le même point de vue ?
    Car je pensais exactement les mêmes choses que toi, que ce n’est pas raisonnable d’offrir ce monde à un enfant mais j’ai pensé à une chose qui m’a titillé un peu: chaque personne de plus sur cette Terre est une chance de plus de régler les problèmes (que ce soit écologique, environmental etc)
    On ne sait pas ce que seront/feront nos potentiels enfants. Vu que nous ne sommes sûres de la réponse, pourquoi ne pourraient-ils pas être la solution ? A méditer

  • Louise

    23 décembre 2020

    J’ai 37 ans, bientôt 38.
    Il y a 6 mois j’étais presque sûre de ne pas vouloir d’enfant. Mon copain n’est pas chaud, donc tout allait bien.
    Mais j’ai une amie qui a accouché il y a 1,5 mois et depuis je ne pense qu’à ça.
    Et si je le regrettai dans 10 ans, quand il sera vraiment trop tard ?
    Et quand je serai vieille, dans un hospice, qu’il y aura une autre pandémie je serai seule, malade et triste.
    Et si?…
    C’est terrible, parce que je suis tiraillée entre ces questions lancinantes et la situation écologique actuelle catastrophique….

    Je venais chercher des réponses sur ton blog, mais je vois que je ne suis pas la seule dans ce cas là.
    Pourtant autour de moi j’ai l’impression que c’est vraiment anecdotique.
    Merci pour ton article.

  • Lola

    2 mars 2021

    Bonjour, je vois que je ne suis pas la seule à me poser des questions. Aujourd’hui j’ai 34 ans et je suis avec mon compagnon depuis 3 ans et demi. Lui ne veut pas d’enfants car il est plus âgé que moi et a déjà eu une fille il y a quelques années. Je ne sais pas si je veux des enfants mais l’idée me trotte un peu dans la tête du fait de mon âge, le fait de voir ma petite sœur enceinte, ma meilleure amie qui attend son 2e… est-ce simplement le fait de reproduire un schéma, la peur aussi de me retrouver seule plus tard ou est-ce que j’ai vraiment envie d’un enfant ???
    Si je me décide à avoir des enfants, cela veut dire me séparer et retrouver un compagnon (pas le 1er venu) mais qui veuille aussi des enfants…situation très difficile surtout à 34 ans….
    Ca fait du bien de lire tous ces commentaires même si cela ne donne pas de réponse.

    • Vanessa

      18 août 2021

      Bonjour Lola,

      Je ne sais pas si tu recevras une notification pour ma réponse à ton commentaire, mais je suis dans une situation plutôt semblable à la tienne et j’aimerais tellement en discuter avec quelqu’un qui le vit aussi.

      Réécris moi si c’est possible!

      Merci à l’auteur pour cet article.

      • Alexanne

        26 août 2021

        Bonsoir,
        Je suis exactement dans votre situation.
        En couple depuis 3 ans avec mon homme qui en a bientôt 43 ans. J’ai 32 ans. Lui a deja un enfant et ne veut pas d’autre enfant car il se trouve trop âge.
        Je suis constamment en mode « je veux un enfant », puis « je n’en veux pas », « j’en veux », … je suis bien avec mon homme aujourd’hui. Mais la peur d’avoir des regrets…
        Ou en êtes-vous les filles?