Perdre de vue ses amies d’enfance

Rompre avec ses amis d'enfance

Tous les enfants ont des amis proches et une vie sociale intense. Lorsque nous étions jeunes, nous avons partagé des souvenirs merveilleux ensemble qui nous ont liés à tout jamais. Néanmoins, comme nous grandissons et évoluons, il peut être difficile de maintenir ces relations. Et pour moi, ce fut le cas lorsque j'ai perdu mes amies d'enfance.

Notre naïve

Je me souviens quand j'ai rencontré ma première amie d'enfance, alors que j'avais à peine 5 ans. C'est incroyable comme on pouvait se connaître si peu et avoir autant de choses en commun. Je me rappelle aussi le jour où nous avons formé notre premier groupe d'amis et sommes allés explorer des endroits insolites. Notre amitié était naïve mais forte.

Souvenirs inoubliables

Nous faisions plein de choses ensemble : courir dans la pluie, patiner sur des sentiers gelés, organiser des fêtes, nager dans des étangs, parcourir des livres et prendre des collations sucrées. Tous ces moments étaient si spéciaux ! J'ai beaucoup de souvenirs de nos bavardages insouciants et de nos rires partagés. Ce sont des souvenirs inoubliables que je chéris encore aujourd'hui.

Épreuves de la vie

Malheureusement, la vie ne reste pas toujours la même. Alors que nous grandissions, les choses ont commencé à changer entre nous. Nous nous sommes éloignés lentement au fil du temps. Certaines personnes ont déménagé pour aller à l'université, d'autres ont un emploi et manquent de temps pour être ensemble, et une de mes amies a même eu le malheur de contracter une leucémie grave et est morte très jeune.

Un vide difficile à combler

Cette perte m'a causé un vide profond et m'a laissé impuissant. Mon cercle d'amis s'est rétréci cruellement et j'ai subi un immense choc. Les autres membres du groupe se sont tenus debout et sont devenus plus fort après cet événement tragique, mais c'était difficile pour moi de continuer. Toute mon amitié et mon empathie ont été remises en question et j'ai fini par perdre mes amies d'enfance.

Apprendre à accepter et à avancer

Lorsque j'ai pris conscience que mes amis n'étaient plus là, je me suis senti très seul et j'ai eu du mal à accepter la situation. Mais j'ai fini par comprendre qu'il était inutile de se lamenter. La vie continue et je devais apprendre à accepter la perte de mes amies et à avancer. Cela m'a aidé à grandir et à m'ouvrir à de nouvelles possibilités. Avec le temps, j'ai réussi à retrouver la joie et le bonheur que j'avais connus dans mon enfance et aujourd'hui, je suis heureux d'avoir des amis qui me soutiennent et en qui je peux avoir confiance.

Bien que je sois triste que mes amies d'enfance ne fassent plus partie de ma vie, je sais que leurs souvenirs m'accompagnent toujours. La vie est trop courte pour être triste et je veux profiter de chaque instant et me rappeler des bons moments avec mes amis. J'ai appris que la vie est pleine de surprises et de hauts et de bas. Par conséquent, il est important de prendre le temps de savourer chaque moment et de profiter de chaque opportunité offerte.

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12 Comments

  • Ars Maëlle

    26 octobre 2016

    Dans ma vie, j’ai été l’amie en souffrance qui s’éloigne de la relation. Je me suis rendu compte en allant mieux combien je m’étais refermée sur moi-même, ratant les moments importants dans la vie de mes amis – enfin, pas vraiment présente mentalement à ce qui leur arrivait parce que j’étais trop absorbée par mes problèmes (j’ai été si triste quand j’en ai pris conscience ensuite). Pourtant, ils ne m’en ont pas tenu rigueur, m’ont accompagnée quand je les laissais faire et m’ont ouvert la porte quand j’ai pu revenir, et je leur en suis infiniment reconnaissante.
    Une autre fracture, plus violente, a déchiré mon groupe pendant des années, on en était arrivé à des « je n’ai plus l’impression d’avoir qqch à partager avec untel/unetelle ». Et puis une amie du groupe est morte, à 30 ans, dans un accident, et on s’est tous retrouvés dans la même douleur, la même colère, le même besoin de nous souvenir, de nous soutenir. Et depuis, la fracture est réduite et finit de cicatriser, pas oubliée car ça laisse des traces, mais on sait que notre amitié était plus forte et elle est maintenant scellée « à la vie à la mort ».
    Je ne dis pas qu’il faut tout pardonner – les blessures d’amitié peuvent être tellement douloureuses. Parfois la blessure vient d’une vraie divergence de chemin (voire d’une volonté de faire mal, amitié toxique bonjour). Mais il arrive aussi que la blessure qu’on vit comme l’égoïsme de l’autre soit le signe d’une grande souffrance de son côté, et quand tout le monde a léché ses plaies, laisser la porte ouverte est pour moi un des plus grands signes d’amitié qui soit.
    Je te souhaite plein de beaux moments d’amitié.

    • Madame Zou

      27 octobre 2016

      Merci 🙂 Je suis d’accord avec ce que tu dis. Oui, il y avait et je pense qu’il y a toujours de la souffrance pour mes deux « amies ». Malheureusement je crois que même avec mon soutien, j’ai compris que cela ne changerait rien d’être présente. Quand je me suis rendue compte que leur souffrance les rendait jalouse, je t’avoue que j’ai juste eu envie de m’éloigner. Pourquoi ? Parce que j’ai mon lot de casserole aussi et que j’ai préféré me préserver, surtout que je suis devenue ensuite maman. Devenir maman, cela change la vie : on fait le tri sur tout 🙂

  • Juliette

    26 octobre 2016

    Quoi qu’il en soit, on met beaucoup trop en avant que de vrais amis doivent être là dans les moments durs. C’est peut-être vrai, mais ne doivent-ils pas être là aussi, et surtout, dans les moments de bonheur ? Nos amis ne sont pas uniquement présents pour décharger nos émotions négatives. Si l’amitié ne se résume plus qu’à comparer nos vies et à s’apitoyer sur son sort, ça ne sert à rien »
    ==> pour moi ce paragraphe résume exactement l’amitié. Tout est dit ici!
    Merci pour ton article!

    • Madame Zou

      27 octobre 2016

      Merci pour ton commentaire 😉

  • MlleMora

    26 octobre 2016

    Peut-être reviendront-elles, on ne sait pas ce que nous réserve la vie. Il arrive parfois que les chemins se séparent à un moment car nos vies et nos priorités sont devenues trop différentes. Mais cela n’enlève rien de ce qui a été vécu, et cela peut renaitre plus tard si les chemins se recroisent de nouveau,sait-on jamais.
    C’est difficile d’admettre que les choses ne sont plus comme avant et c’est courageux de ta part de ne pas trop t’y accrocher au risque d’être déçue et blessée de nouveau.

    • Madame Zou

      27 octobre 2016

      Je suis assez fataliste ! On verra bien, et comme je le dis dans mon article, si elles ont besoin de moi un jour, je serai quand même là – par loyauté.

  • Virginie

    26 octobre 2016

    Je suis d’accord avec toi, un ami est là pour partager les moments forts et importants, donc heureux et malheureux. J’ai l’impression que les naissances/mariages sont plus propices à ce genre de découverte car on est alors dans le bon état d’esprit, en général on va plutôt bien et on s’aime bien. Du coup, ce moment d’égo tout simple nous fait plus facilement accepter ce genre de choses. Au contraire, quand on va mal, on ne s’aime pas beaucoup et on identifie moins bien ceux qui ne nous soutiennent pas vraiment.
    Après, j’ai envie de dire « c’est la vie », on « perd » des amis mais pas tout à fait vu ce qu’on a partagé et on s’en fait d’autres.
    Je te suis assez sur le fait que, si une ancienne amie frappait à ma porte, je suis certaine qu’elle lui sera grand ouverte. Je pense que ça marche quand on n’a pas de rancoeur, qu’on a simplement accepté la fin de cette amitié.

    • Madame Zou

      27 octobre 2016

      Oui, entièrement d’accord. C’est sans doute parce que j’ai fait « mon deuil » d’une certaine manière, et que j’ai cessé de me poser des questions du genre : « mais qu’est-ce que j’ai fait de travers pour que cela se passe ainsi ? »

  • Madame Béret

    26 octobre 2016

    C’est « marrant ».. j’ai vécu la même chose avec celle que je considérais comme Ma Meilleure Amie. Celle qui connaissait tout de ma vie, jusqu’aux détails les plus intimes.. et moi aussi, mon mariage (ou le sien?) a été le début de la fin. J’ai mis du temps à faire le deuil de cette relation de presque 18 ans mais aujourd’hui ça va mieux, même si je ne peux m’empêcher de me dire que c’est dommage, lorsque certains anniversaires arrivent ou des étapes importantes de ma vie se produisent…

    • Madame Zou

      27 octobre 2016

      On va dire pour ma part que j’ai mis un peu moins d’un an. Je suis tombée enceinte entre temps (grossesse un peu difficile) + quelqu’un de mon entourage proche sérieusement malade. Et du coup, j’ai tellement été occupée à mettre mon énergie sur ces deux événements que cela m’a aidé à faire mon deuil et recentrer mes priorités 🙂

  • Madame Nounours

    27 octobre 2016

    L’amitié ça passe ou ça casse comme je dis souvent. Je trouve moche que tes deux amies de jeunesse aient eu un comportement de jalousie envers toi car bon ce n’est pas de ta faute si leurs vies notamment amoureuse ne soit pas au beau fixe. L’amitié c’est selon moi une preuve envers autrui de montrer qu’on est là pour les bons et mauvais côtés de la vie mais malheureusement certaines personnes occulte ça et se comporte mal envers leurs amis et c’est fort regrettable. Moi aussi j’ai connu des déconvenues amicales avec certaines personnes mais j’ai toujours eu pour philosophie que l’amitié avec ces personnes devait s’achever et que la vie me fera rencontré des nouvelles amitiés sur mon chemin. Je comprends ta déception avec tes amies et c’est parfois difficile de faire le deuil de cette amitié mais tu rencontreras d’autres personnes qui deviendront des bonnes amies et avec qui tu auras plus d’atomes crochus.

  • Mademoiselle Laine

    30 novembre 2016

    Ton témoignage me parle beaucoup … J’ai (ou j’avais, je ne sais plus trop …) 3 amies d’enfance. Mes amies les plus proches, celles qui me connaissent par coeur, avec qui je passe de supers moments, qui sont là pour moi dans les meilleurs et les pires moments.
    Et puis, je me suis fiancée. Et puis je leur ai demandé d’être mes témoins. Et puis, une d’entre elles nous a expliqué qu’elle ne se sent pas proche de nous. On est ses amies d’enfance et on compte pour elle, mais ça s’arrête là. Elle n’a pas forcément envie de nous parler/voir régulièrement. C’est comme ça. Mais on ne l’avait pas du tout remarqué. Et puis elle a quand même réussi à me dire (2 mois après que je lui ai demandé, et qu’elle a accepté …) qu’elle n’a pas compris que je la demande comme témoin. Pour moi ça a été un moment très dur (c’est encore frais d’ailleurs). Le fait de se tromper sur le niveau de relation que l’on a avec les autres. C’est dur, et j’ai encore du mal à comprendre. Heureusement, les 2 autres sont toujours là, et je les remercie vraiment de leur patience car cette histoire m’a beaucoup bouleversée. J’espère réussir à passer par dessus, même si pour le moment c’est encore très étrange comme situation.

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