Avoir un père pervers narcissique

pianiste solitaire

Mon père est ce qu'on peut appeler un pervers narcissique. D'ordinaire, je n'aime pas trop attribuer des étiquettes, mais il faut dire que dans ce cas, pervers narcissique représente tout à fait la réalité : perversion et narcissisme.

Je ne vais pas te faire un cours de psychologie, mais pour être brève, le quotidien de personne vivant avec un pervers narcissique est fait de manipulations, méchancetés, soumissions, emprise psychologique, humiliations, contradictions. C'est extrêmement dur à vivre et à supporter sans sombrer dans la folie.

J'ai très tôt compris que mon père n'était pas comme les autres. À 2 ans, quand je demandais à ma maman si Papa était au travail et qu'elle me répondait oui, j'étais toute joyeuse à l'idée de passer une journée « sereine ». J'ai vécu dans la peur perpétuelle de mon père, de ses colères, de sa violence, de ses paroles blessantes et injustes. A la maison, il était le roi auquel personne ne devait se confronter.

pianiste solitaire
le pn et la mort de son père

Il a toujours dit aimer ses enfants. Mais pour lui l'amour, c'était mettre l'autre en position de soumission et lui interdire toute forme de rébellion. Jouir de la douleur d'autrui et se nourrir du mal qu'il pouvait faire était son quotidien. Toute émotion était annihilé, nous n'avions pas le droit de pleurer, pas le droit de rire, pas le droit d'être en colère… En somme, nous étions des petits pantins, dirigés par la main perverse du père narcissique.

Le pire dans tout ça, c'est le masque qu'il arborait en société : un père idéal et aimant aux yeux des autres. Personne ne pouvait se douter de la terreur qu'il infligeait sur son petit monde dans le foyer familial. Voir de l'admiration pour ce père si faux dans les yeux de mes cousins, amis, oncles, tantes, cela faisait naître en moi une colère et une haine qui se sont accrues au fil des années. J'en ai voulu à la terre entière de ne pas voir, les accusant de fermer les yeux volontairement.

Je n'ai commencé à parler de ce qui me rongeait que vers 14 ans, quand je me suis fait de vrais amis. Cependant, je n'aborde que peu le sujet, ne voulant surtout pas que l'on s'apitoie sur mon sort.

Mon père est doté d'une intelligence exceptionnelle, comme la plupart des pervers narcissiques. Cette intelligence prend le pied sur toute forme de sentiment. Il est comme un robot sans cœur, qui agit par réflexion manipulatrice. Être confronté à ce genre de personnalité, c'est être confronté à un mur sombre, qui renvoie une image déformée de soi-même. On se sent inutile, nulle et stupide. Il est très difficile de se construire une confiance en soi lorsqu'on est sans cesse rabaissé et traité avec aussi peu de considération.

J'ai eu la chance d'être très bien entourée, sinon je pense que j'aurais sombré. En effet, j'ai eu 3 grands frères très protecteurs envers moi, et qui ont subi comme moi la personnalité dérangée de mon père. Ma mère a vite cerné son double visage, mais elle est d'un caractère très faible et maniable, et s'est ainsi trouvée prise au piège.

Je lui en ai énormément voulu durant mon adolescence mais je sais que de tous, c'est elle qui a souffert, souffre et souffrira le plus. Elle a tout fait pour rendre ses enfants heureux de son côté, et nous sommes très complices toutes les deux. Je suis la seule à qui elle peut se confier sans être jugée, et elle est la seule à comprendre mes peines et à essayer de panser mes blessures. Je sais qu'elle ressent une profonde culpabilité dont elle a fait sa croix à vie.

J'étais une petite fille extrêmement timide, mais bizarrement, j'ai toujours réussi à avoir des amis. En grandissant, ma timidité s'est atténuée, mais je sais que je peux paraître très froide et distante, voir désagréable, pour des gens qui ne me connaissent pas. Pourtant, je suis une personne pleine de vie et toujours optimiste. Mon père n'a pas tout détruit en moi, et surtout pas l'envie d'être heureuse !

J'ai suivi des études de psychologie, qui m'ont beaucoup aidée, mais que j'ai arrêtées au bout de 4 années, pour bifurquer sur une autre voie plus professionnalisante, disons. Je me suis souvent dit que je devrais entamer une thérapie pour me libérer une bonne fois pour toutes. Mais j'ai toujours réussi à mettre des mots sur mes émotions, et je sais parfaitement à quel moment de ma vie mon enfance refait surface. Je suis finalement très lucide sur moi-même.

À présent, j'ai 24 ans. Je me suis détachée de ce père tyrannique, même s'il arrive encore à me faire du mal. J'ai fait un énorme travail sur moi pour contrôler cette haine qui me ronge. Je ne peux pas dire que je suis totalement indifférente à ce père tyrannique psychologie, mais je suis sur le bon chemin. Je le vois régulièrement, car je ne veux pas couper les ponts avec ma maman. Mais nul doute que ne plus le voir du tout serait la meilleure chose qu'il puisse m'arriver !

Je n'ai qu'une crainte, intime mais présente : celle de faire resurgir mes traumatismes d'enfance sur mes futurs enfants. J'ai un désir de maternité très fort depuis mon adolescence, désir qui, je l'espère, devrait se concrétiser d'ici un an. Mon futur mari est une personne exemplaire, qui saura me remettre sur le bon chemin si je dévie un peu trop dans mon rôle de maman. Mais cette peur est toujours là, et je m'en veux déjà du mal involontaire que je pourrais infliger à mes enfants. Je me suis promis d'être l'inverse de ce que mon père a été pour moi.

Et toi, est-ce que tu as connu la même situation que moi ? un père narcissique et sa fille ? Est-ce que tu as un jour découvert une telle histoire, alors que tu n'avais jamais rien remarqué d'anormal chez la personne ? Viens en parler !

Toi aussi, tu veux témoigner ? C'est par ici !

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237 Comments

  • Jomeli

    17 septembre 2014

    Je me suis réveillée il y a 3 semaines sur le fait que mon père que je pensais être immature, menteur, dans le déni constant et bien d’autres choses encore était surtout un pervers narcissique. C’est une amie en plein divorce d’un PN qui m’a mise la puce à l’oreille avec la fameuse liste des 30 caractéristique du PN. Mon père en a 25 je pense. J’ai 35 ans et j’ai compris que je devais prendre un minimum de distance avec lui depuis longtemps, mais j’ai aussi une ravissante fillette de 3 ans bien plus fragile que moi. Double vie, maîtresses, mensonges, la liste est très longue, je pensais avoir pardonné. Ma mère ne lui a pas fermé la porte, elle aurait du. Maintenant j’essaie de protéger ma fille, réussis à faire face et lui montrer qu’il n’avait plus d’emprise sur moi, il m’ignore. Comprendre qu’un PN n’aime pas, c’est comprendre que je me suis trompée pendant plus de 30 ans, je me sens plutôt mal. J’ai RDV avec une psy qui m’aidera à démêler tout ça.

    • Mlle Espoir

      19 septembre 2014

      Effectivement, c’est très difficile de se rendre compte qu’un PN ne peut pas aimer, surtout si c’est son propre père.
      Il faut faire le deuil du père rêvé, car malheureusement il est impossible de changer une telle personnalité.
      S’en éloigner c’est la seule solution pour réussir à vivre normalement.
      Protège ta petite fille c’est l’essentiel.
      J’espère que les séances avec ta psy t’aidera à poser des mots sur ta souffrance, et à apprendre à vivre avec.
      Courage

    • Julie

      21 mai 2019

      Comment vas-tu aujourd’hui? Mon ex…..je suis séparé depuis 11 ans mais ma fille par contre viens de cesser d’aller là…. La fin d’un étape mais rien de terminer.elle vient d’avoir 14 ans. Alors comment vas tu aujourd’hui? Peux tu me cinseiller quelques choses de constructif? Bravo à toi d’être debout cher enfant xxx

  • Marylin

    17 septembre 2014

    Hello,
    Oui, ça me parle.
    Beaucoup, même.
    Par contre, méfiance : il est possible que tu en attires d’autres du même genre dans ton entourage, avec ce type de personnalité comme père…
    En tout cas, c’est chouette que tu aies envie d’enfant, et que cela n’aie rien abîmé chez toi.
    Bonne continuation !

    • Mlle Espoir

      19 septembre 2014

      Je te remercie.
      Alors, ne t’inquiète pas je repère ce genre de personnes à des kilomètres à la ronde 😉
      C’est au moins quelque chose de positif.

      • Nellou

        18 avril 2015

        Le PN s’en prend il autant a ses enfants qu’ils soient garçon ou fille ou fait il une différence ?

        • Vincent

          11 juin 2016

          Je doute qu’il fasse une difference. Le PN de mon entourrage (beau pere) violait sa fille. Et a maltraité mon fils nouveau né (physiquement au moins) jusqu’a ce que je m’en rende compte et qu’on s’echappe. Comme un PN n’aime pas, je vois pas trop comment il serait moins mechant avec un garcon ou une fille. Il aime etre admiré et maltraité… Garçon…..fille, je sais pas…j’imagine que c’est pareil pour lui.

        • Kawza

          2 septembre 2017

          Mon père est un pervers narcissique… Violence psychologique essentiellement (violence physique pour ma mère).
          Moi étant une fille, ça a été différent de mes frères.

        • Ambre

          22 juin 2020

          Si le Pervers Narcissique est atteint par le complexe d’œdipe,
          • il va fantasmer l’enfant du sexe opposé le mettant sur un piédestal (cela peut aller jusqu’au viol sexuel)
          • et va démolir l’enfant du même sexe le mettant sur une position de concurrent (cela peut aller jusqu’au coups et blessures)

          • Vanessa

            4 décembre 2022

            Bonjour , votre texte me parle ! Je me bats pour mes enfants contre un père je pense être pervers narcissique.
            Je suis démuni suite à une expertise psychologique mes enfants sont en souffrance !
            Mes enfants ne veulent plus parler , et je dois les soutenir , je sais plus quoi faire .

  • Lauriane

    19 septembre 2014

    Merci d’avoir partagé ce témoignage. Je suis en pleine prise de conscience que le comportement de ma mère n’est pas normal. Je ne pense pas qu’elle soit perverse narcissique, mais je me rend maintenant compte du narcissisme, de la manipulation et du chantage affectif. Ma soeur a quasiment coupé les ponts avec elle depuis trois ans, et je pensais qu’elle sur-réagissait à des maladresses de ma mère, mais maintenant je comprends. Pour ma soeur comme pour moi, le début des grosses tensions a été pendant les préparatifs de mariage. Je suis mariée depuis 3 mois, je viens d’expliquer à ma mère pourquoi depuis des mois j’avais pris progressivement mes distances, pourquoi je n’avais pas répondu à ses 5 appels la veille du jour J et les différents moments où elle m’avait blessée. Sa réponse c’est que j’interprète tout mal (elle réécrit l’histoire, je ne sais pas si c’est du mensonge, du déni, ou si elle ne se souvient pas vraiment), qu’elle « a bien le droit » (certes, mais ça ne lui aurait rien coûté de me faire plaisir), que de toute façon quoi qu’elle fasse on lui fait des reproches… Donc vu le mur que c’est, je pense que je vais faire comme ma soeur et limiter les contacts à quelques heures par an.

    • Lauriane

      19 septembre 2014

      Et je voulais ajouter : moi aussi j’ai peur de faire subir quelquechose de similaire à mes enfants. Ma grand-mère maternelle n’est pas non plus une tendre, et ma propre mère la dénigrait régulièrement en notre présence quand nous étions enfants. Donc on dirait un cycle qui se répète… Mon mari me conseille donc de ne pas couper les ponts pour réussir à rompre ce schéma, mais je ne me vois pas faire un ulcère à continuer à subir…

      • Mlle Espoir

        19 septembre 2014

        Je te comprends. Il est tellement difficile, voire impossible, de discuter avec ce genre de personne. Ca fait bien longtemps que j’ai abandonné toute tentative de discussion, je suis face à un mur qui quoi que je dise pensera qu’il a toujours raison…. je n’essaie plus à présent.
        Je suis en plein préparatifs de mon mariage, et ça a fait remonter pas mal de choses enfouies… il trouvera toujours le moyen de me faire du mal.
        Protège-toi avant tout, même si celà passe par un éloignement avec ta mère. C’est difficile pour les autres de le comprendre, mais il n’y a que ça pour s’en sortir j’ai l’impression.
        Comme tu le dis, c’est souvent un cycle, mon grand-père paternel était extrèmement dur avec mon père. Pour autant, il est le seul de la fratrie (9 frères et soeurs) a avoir « développé » ce trouble de la personnalité… je ne saurais l’expliquer.
        En tout cas, je te souhaite tout le meilleur, si tu veux en discuter en privée n’hésite pas 😉

  • Lauriane

    21 septembre 2014

    Merci beaucoup, très bons préparatifs à toi !

  • Nicolas

    2 octobre 2014

    Bonjour madame,

    Je viens découvrir vos écris par le partage d’une amie via facebook. Je dois vous avouer que j’ai été touché. Je me permet donc de commenter mais surtout de vous offrir beaucoup d’encouragements, beaucoup de sympathies.

    Je suis sûr que vous allez changer, avoir de plus en plus de recul sur votre vécu.

    Pour ma part j’ai vécu avec un père et une mère très aimant mais aussi très sévère par rapport au comportement (bonjour, bonsoir etc…)

    Les parents sont souvent remplis de peur pour leurs enfants, il ne veulent pas que nous reproduisions leur erreurs, que nous créions aussi des erreurs et que nous vivions dans une environnements destructeur pour nous.

    Parfois un père, ou même une mère peuvent tellement nous aimer qu’ils se transforment en ce qu’ils ne veulent pas.
    C’est alors que l’Amour qu’ils éprouvaient devient de la haine, devient autre chose de pas jolie jolie pour ne pas développer plus.

    Je suis sûr que toutes cette haines,cette colère que vous pouvez ressentir se transformera en plein d’Amour pour vos futurs enfants et pourquoi pas aussi pour votre père.
    Laissez glisser les reproches, les piques… vous avez votre vie maintenant avec un conjoint qui vous aime et avec qui vous avez envie de fonder une famille. Là est votre avenir, le passé, c’est du passé pour philosopher un peu.

    Recevez tout mes vœux de réussites, de bonheur pour votre vie.

    • Mlle Espoir

      6 octobre 2014

      Bonjour Nicolas,

      Je vous remercie pour votre commentaire :).
      Je suis pleinement tournée vers le futur, néanmoins étant amenée à voir régulièrement mon père je ne peux pas oublier ce passé, et je ne le veux pas. Il me rattrape toujours mais il fait partie de ma vie, je me suis construite sur ces bases.
      Le recul, je l’ai petit à petit, le temps faisant son travail…
      Il faut que je me débarrasse de cette haine pour apprendre à vivre sereinement.

      Merci pour vos encouragements et très bonne continuation à vous.

      • Meg

        18 octobre 2021

        Bonjour vous avez par votre histoire raconter mon enfant malheureusement pour moi j’étais la 1er fille et aujourd’hui je suis maman je ne suis pas dans la reproduction de mon père qui m’a clairement battu et je l’assume depuis peut j’en ai pris conscience.
        J’ai un problème de comportements avec les homme que j’aime je donne du sexe sans pouvoir dire non par un m’enque cruelle d’amour que je n’es jamais reçu je ne supporte pas la violence et j’ai tout gardé en moi depuis toute cet année jai actuellement 26ans et ma maman j’ai parti de ma vie et je souffre encore a travers elle de mon père j’ai essayé de tout mon coeur de lui pardonner mais je suis moi même brisé je vais voir une spychologue qui m’aide merci de votre témoignage.

        • Masque

          10 juillet 2022

          Bon jour Meg, le conseil que j’aurai à te donner, ni haine ni mépris pour cet homme, lui même à du subir dans son enfance, il n’a pas su se dépasser, ni se grandir, un homme atteint par de graves troubles psychologique, mais est ce un pervers narcissique ou un complexe de supériorité qui dissimule un complexe d’infériorité, dis toi juste qu’il ne mérite pas vraiment ton attention, qu’il n’est rien et personne,’ faible avec les forts, fort avec des personnes plus petite que lui, être indifférent à son égard, tiré un trait sur les choses du passé, ni colère, ni haine, ni reproche pour ne pas vivre dans l’amertume, se grandir et dépasser notre propre nature, au delà des réactions instinctive, s’instruire pour comprendre notre monde, notre société ainsi que notre passé commun à tous, au delà de la pratique de l’oubli (individuelle, collective).

          Ce qui me préoccupe est que je connais des enfants qui subissent actuellement les mêmes choses que vous avez vous même pu vivre, la dernière est une enfant de 7ans, m’inquiète beaucoup pour sa santé psychologique, le père est ce que vous nommé en quelque sorte un pervers narcissique, la mère impulsive et dans la sur protection, négligence émotionnel de la part des deux parents,’ ne vous en dis plus, il m’est impossible d’en parler aux parents, j’ai déjà essayé, ils ne veulent rien’ entendre, dissonance cognitive et réduction de celle ci par des biais cognitifs, pensez vous que je dois en parler à leurs enfants (7ans, 12ans, 15ans), certes les parents vont être fâchés avec moi, d’autant plus que la dernière s’est attaché à moi depuis son plus jeune âge, pouvant me confier des choses qu’elle ne pourrais avec d’autre, une séparation avec cette enfant…serait très dommageable, aujourd’hui…après un refus de ses parents pour un petit en-cas, elle a mangé plus que raison des tomates cerise, lui ai dis tu te venge du refus de tes parents, elle m’a répondu de façon automatique  » je me venge parce qu’il me tape « , ne lui ai rien dis, encore moins lui faire la morale, le plus étonnant est des son plus jeune âge, mon moi enfant s’est reconnu en elle, cela m’a fait bizarre avant de comprendre que j’ai vécu les mêmes chose qu’elle dans mon enfance, pour ma part, repli sur soi et indifférent aux choses qui pouvait m’entourer et de ce que je pouvais entendre, me suis construit dans mon monde a moi, un esprit devenu indépendant, échec scolaire, marginalité, un mal pour un bien en ce qui me concerne,’ très peu d’illusion et sans attache, vivant de façon égoïste, n’ayant presque ou rien appris des parents, des professeurs ou de la société, à partir de 40ans est commencer à apprendre les choses, avant ça un simple ignorant, maintenant un ignorant conscient de sa propre ignorance, là où tout n’est que mensonge, il faut se méfier des écrits, mais bon là parle un peu trop, il faut bien s’imaginer ce que c’est de vivre dans la caverne de Platon, la première des corruption et le mensonge en soi, toute la société est corrompu, les enfants grandissent dans la violence exercé par ceux là même qui sont sensé les protégé, un vrai choc émotionnel pour les touts petits,’malheureusement en grandissant, les séquelles et la plupart du temps d’une manière ou d’une autre, reproduire ce qu’ils ont subis sans même s’en rendre compte, briser ce cycle infernal, d’autres cycle à l’échelle de l’histoire, derrière ses différents cycle, le cours naturel des choses, vivre dans l’oubli pour pouvoir avancer, ou bien affronter ce monde tel qu’il est, se confronter à soi’même, être en conflit avec son inconscient, certains pour résoudre ce conflit vont voir un psy, un maître à penser, un gourou, la métaphysique, avec le risque de tomber sur les charlatans et les bons à rien’qui peuvent exister dans ses différents domaines, ce n’est pas gagné, on peu avant tout n’y est arrivé que par soi même, notre plus grand ennemi est en nous, la colère, la haine, les reproches sont des émotions négative, qui peuvent réveiller en nous un monstre qui sommeil, la conscience est la mère de sagesse.

          Ps : peut on oui ou non parler a des enfants du comportement de leurs parents ? A priori non, on ne peu en parler, qu’il faut laisser le cours naturel des choses suivre son cours,’tant bien que mal, à votre avis ? Autant pour moi…si vous me trouvez arrogant, je suis arrogant avec la société, le monde et les grands et humble avec les petits.

  • Anonyme

    4 janvier 2015

    Moi aussi je pense avoir un père narcissique. Je pense pas que dans le fond c’est méchant car il ne s’en rend pas compte mais toutes ses remarques tournent autour du fait que je suis devenu nul à l’école et que je ne deviendrais jamais médecin comme mes  » genies  » de cousin. J’ai ce sentiment de liberté quand il n’est pas la , sa presence me rend fou. Je pense que ma mère voit aussi un caractère si méchant à l’égard de ses propres enfants mais les ignores. Mes soeurs ont étés souvent victimes de remarques tellement méchante qu’elle peuvent pleurer fortement malgré leurs ages ( 15 et 18 ans ) mais leur amour de leur père les poussent a esquiver ce genre d’insultes. Depuis mes 10 ans (j’en ai 16 ) je suis en perpétuelle dispute avec mon père car si je le laisse agir en exagération pour tout ce serait le laisser dans sa folie donc j’interviens ( peut être trop souvent ).
    Bref je n’ai aucune confiance en moi pour les études l’année prochaine et depuis peu je vois vraiment une saturation au niveau de ma relation et je crois que je n’ai désormais confiance que en ma mère …

    • Nellou

      18 avril 2015

      Bonjour, je viens de me séparer de mon compagnon qui m’a fait vivre un enfer….nous sommes en procédure puisque nous avons un bb de quelques mois a peine, je me rends qu’il est certainement PN, voir borderline, j’ai énormément peur pour mon enfant, je ne veux absolument pas qu’il devienne comme son père, d’après vos témoignages je constate qu’ils s’en prennent même a leur propres enfants, je suis d’autant plus anéantie, j’ai réussis a me sortir de la, et je suis encore très fragile, j’évite tout contact et n’a tjrs pas vu son enfant en attendant la prononciation du juge, mais comment apporter stabilité a mon bout et ne pas le perdre si il arrive a le manipuler….il est encore si petit. Merci

      • Cynthia

        21 décembre 2015

        Bonjour Nelloun,

        Je me retrouve totalement dans la meme situation que toi. J’ai aussi quitte un pervers narcissique et je suis en procedure de justice car mon bebe n’a que quelques mois. J’ai mis du temps avant de realiser qu il ne nous aimait pas et qui il etait. Ce qu il nous a fait vivre est horrible et ce que je vis depuis la procedure est traumatisant. Il est tellement fort dans la manipulation dans les mensonges dans les insultes et l intimidation que j en arrive a me demander parfois pourquoi est ce que je l ai quitte. Il me retourne litteralement l esprit. Il est tellement persuasif. J ai du arreter tout contact avec lui en attendant le jugement car il faisait systematiquement de toute situation totalement banale un chaos et un enfer. Je fais de mon mieux pour proteger mon fils mais mon entourage est manipule et pense que c est moi la mauvaise mere. C est horrible. Je suis a l origine une battante, une femme tres intelligente qui a fait de grandes etudes et je suis tres autonome. Cependant je n ai jamais ete aussi dependante que maintenant. Impossible d avancer. Que dois-je faire d autre????!!!

        • Nelloun

          27 juillet 2016

          Ou en es tu. J’ai bien avancé le temps fait son travail crois moi tu te retrouveras petit à petit garde la tête froide sur tout. Tu perdras des gens C certains. J’ai perdu des membres de ma famille qu il a manipulé contre moi pour les mêmes raisons que tu donnes. Le schéma se répète à croire qu ils fonctionnent tous plus ou moins de la meme facon. L’éloignement volonté d’isoler se positionner en tant que victime.
          Accroche toi.

          • HappyCulture

            22 septembre 2021

            Bonsoir à vous!
            Cela fait des années que vos commentaires ont été postés ici.
            Je suis en pleine procédure depuis 2 ans, au sujet de la garde de ma fille, avec ce PN qui pourrir ma vie TOUS LES JOURS. Je ne sais plus quelle attitude adopter pour ne plus être déstabilisée à chaque mensonge, provocation… et comment protéger RÉELLEMENT la fille pour les prochaines années!!!
            Je lance une bouteille à la mer, vous qui avez de l’expérience, que pouvez vous me conseiller? MMERCI MERCI MERCI Énormément d’avance pour vos retours!
            P.S: Forcément que mon père et toutes mes histoires de cœur ont eu lieu avec des PN…. Et j’ai bien hâte de grandir de tout ça… mais surtout envie et besoin de protéger ma fille. Merci

  • Aurore

    7 janvier 2015

    Pour commencer, désolé pour ce grand roman, mais je n’ai que 16ans et je souffre encore d’un père pervers narcissique.. Je commence un peu à perdre espoir et patience, tout ce que je voudrais ce serait qu’il nous laisse une bonne fois pour toute! Gros bisous à toi !
    Ton histoire m’a beaucoup touchée! Et je me suis pas mal retrouvée. Au debut mon père me manipulait tellement, que je ne voyais pas son jeu, il était un peu comme un modele pour moi. Mais quand m’a mère l’a quitté et que je me suis retrouvée seule face à lui et à toute sa manipulation, ce côté malsain, j’ai vite compris. J’étais un peu devenue son souffre-douleur. Mais de souvenir, je ne l’ai jamais laissé m’enlever ma joie de vivre à part ces derniers temps. Au bout d’un moment j’en ai eu marre et j’ai décidé à 14 ans de ne plus vivre chez lui… Il l’a très mal pris et m’a fait pas mal souffrir… pendant une semaine non stop, seule j’ai subit de la manipulation et bourrage de crâne intensif, il m’a rabaissé plus bas que terre, m’a dit des saloperies, j’ai eu droit à des insultes, menaces, j’ai vraiment cru devenir folle, il me faisait croire que j’étais la connasse de l’histoire, il était violant enfin bon il avait vraiment tout essayé. Et puis un jour avant de partir, il m’a même dit « j’ai pas été assez convaincant? » lol preuve de sa manipulation.. Son but depuis le début est de ne pas donner un centime à ma mère, alors pour arriver à ses fins il a essayé de m’utiliser… Et je me suis rebellée ce qui n’a fait que le rendre encore plus destructeur. Je n’ai jamais eu peur de lui, j’ai toujours réussi à lui tenir tête, il y a quelques mois je lui ai même gueulée au téléphone à quel point c’était un connard. ça fait tellement de bien! ça m’a libéré… Sur le coup du moins . En partant on pourrait penser que c’était la fin de toute cette histoire mais en réalité ce n’était que le debut.. J’avais peur de le revoir, je suis allée voir un juge et j’ai faillis être obligée de continuer à le voir.. Rien qu’à y penser j’en faisais des crises d’angoisses mais heureusement j’ai eu beaucoup de chance! Enfin bon il nous harcele depuis bientot 2 ans, a brûlé notre maison d’enfance que l’on devait vendre et fait tout pour nous foutre dans la merde financière… C’est tellement horrible de se dire qu’on pourrait vivre bien, sans jamais être dans le besoin mais que notre père fait tout pour ben .. Je me dis qu’on aurait pu faire une croix sur le passé, qu’il donne ce qu’il doit, et ne pas bousillé autant de fric dans des causes inutiles et malsaines! Enfin bon, un pervers narcissique nous empoisonne mais surtout polluent notre vie et nous empêche d’évoluer mais lorsque l’on sort de son emprise, en lui crachant la vérité à la gueule, il peut vraiment être dangereux.

    • Elotarie

      23 janvier 2015

      Je te souhaite énormément de courage et je te conseille de suivre une thérapie pour te libérer de cet homme destructeur qui est ton père.
      Tu y arriveras car tu t’en rends compte et maintenant reste à faire se travail avec un thérapeute qui te soulagera et te fera repartir sur de bonnes bases dans ta vie.

    • Nathalie

      23 janvier 2015

      bonjour j ai une petite de 12 ans et ca serait URGENT de la sortir de la………..mais c est difficile car ma fille a un sentiment de manque de loyauté vis a vis son père le fait qu elle veut partir de chez lui et venir ici a temps plein avec moi sa mère. elle a peur qui l soit faché, elle aime son père malgré les supplices mental qui il lui fait subir avec ses engeances…….. incroyables…..il l engueule pour des riens, lui exige toujours plus, elle doit être parfaite.chaque fois qu elle revient chez lui le dimanche soir, elle a droit a des reproches et encore des reproches, il la traite de nom depuis un certain temps, genre tu n est qu une menteuse bla bla bla……..mais il est tellement controlant, qu il lui arrive même de choisir ce que ma fille doit porter comme vêtement……..je suis si tannée quoi faire pour la sortir de la sans qu elle m en veule………c est si difficile……moi j ai quitté ce monstre y a 7 ans, et j appréhendais le moment ou ma fille arriverait a l adolescence……..on dirait que cette homme j aime pas les ado…….car j avais des filles a moi quand je les connu et il a fait la meme chose quand elle on commence a avoir l age de raison………oufff que c est pas facile……..elle souffre, je souffre de la voir souffrir………

      • Jujulalulu

        15 octobre 2017

        C’est marrant, je me reconnais dans beaucoup de vos témoignages et merci pour cela. Pour les conjoints qui ont des enfants avec un perver narcissique, tout ce que je peux vous dire, c’est que pendant l’adolescence je ressentais une certaine admiration et à contrario, j’étais souvent en conflit avec lui. J’avais du mal à accepter qu’il se victimise et j’ai longtemps ressenti de la culpabilité de ma situation parce voyez vous il n’avait pas eu la soit disante enfance que moi j’avais eu. Dans ma tête, je me disais chanceuse et priviligier et je crois qu’aujourdh’ui je le pense encore. Je crois que c’est à partir du divorce de mes parents que j’ai commencé à comprendre ce qu’il était. Ma chance est que j’avais une mère était une vraie maman et nous donnez beaucoup d’amour, contrairement à lui, elle ne cherchait pas la lumière, n’exigeait pas qu’on la respecter, mais elle nous donnait envie de la respecter, elle était là, elle était adulte, elle ne se victimisait jamais, c’était une maman, gentille, douce, peut être naive, c’est du moins ce qu’elle pense aujourd’hui, au contraire pour moi elle respire l’intelligence humaine. Elle l’a quittais et bizarrement cela à remis en question la vision que j’avais de mon père, comme si mon admiration pour lui n’avait resistait jusqu’ici que par la sacralisation du couple. Si ma mère pouvait l’aimer, alors tout était normal. J’ai appris bien plus tard, qu’elle était couragement restée dans le silence pour continuer à faire le barrage entre lui et nous, je l’ai appris en me remémorant des souvenirs et en l’écoutant pour la premère fois, parler de ce qu’il lui avait fait, car bien entendu, ce n’était pas le genre de femme qui cherchait à se plaindre, ni à se victimiser.

        Si je peux vous rassurer « parent », nous enfants de perver narcissique, nous manquons de confiance en nous et nous sommes en recherche d’amour. Pour aider un enfant de perver narcissique, le meilleure remède est l’amour et le courage. C’est aussi d’une part quand ma mère a commencé à le critiquer et à me rappeler tout ce qu’il avait fait ou dit et pourquoi ce n’était pas normal, mais en me rappelant qu’un parent est réponsable et non l’inverse.
        Contrairement avec mon père, ma relation avec elle, a toujours était claire, elle était la mère et j’étais l’enfant. Point final. Elle me donnais la sécurité, la confiance et c’est ce contraste qui m’a permis de réaliser que mon père n’était pas normal. Si vous êtes mères, il faut que vous ayez en tête que quand votre enfant, avec son parent narcissique, il n’a pas le loisir de se positionner comme l’enfant, il est dans cette position où l’on exige de lui qu’il soit un adulte. Je crois ce qui m’a aidé aussi est la confiance qu’elle portait en elle, en tant que maman. Elle ne cherchait pas à être la meilleure des mamans, juste elle était notre maman et elle aimait nous donner de l’amour, ce qui ne l’empêchait pas de nous donnez éducation qui comprend des règles et des principes. Finalement tout est une question de confiance et d’équilibre et d’amour. J’espère que cela vous aidera sincèrement. Bonne journée à vous

        • Anonyme

          14 août 2021

          Ton témoignage et ceux d’autres personnes sur ce forum font totalement écho avec ma situation.
          Je suis passée par les mêmes Stades : adoration de mon père au dépit de ma mère durant l’enfance
          Puis le divorce : garde un week-end sur deux chez mon père et là je me suis rendue compte de l’enfer qu’il me faisait mener. Rien n’est jamais assez bien avec lui : mon comportement, mon langage, mes études, mes sentiments, ma tenue, mes amis etc etc ect
          Manque de chance, je ne me suis jamais laissée faire face à cette injustice que je subissais et que je subis encore ce qui nous vaut régulièrement de violents affrontements verbaux. Je suis selon lui toujours là méchante, là nulle, là fautive. Et lui est l’éternel Mr parfait qui réalise tout mieux que les autres, qui pense mieux que les autres et qui passe aux yeux de tous comme un père aimant et parfait…
          Malgré ma prise de conscience il m’arrive encore de douter de moi et d’en pleurer de colère.
          Quelques années après le divorce (vers mes 16-17 ans) je me suis beaucoup rapproché de ma mère qui avait fait le choix de ne pas dénigrer mon père devant nous (mon frère et moi) mais de me laisser ouvrir les yeux sur la situation par moi meme pour ne pas me braquer. Elle a eu raison.
          Aujourd’hui ma mère est mon socle, elle est la personne qui me comprend et m’écoute me conseille et m’apporte du bonheur, surtout après les week-end chez mon père.
          J’ai 21 ans mais je continue d’aller chez lui certains week-ends car je veux protéger mon frère de 15 ans, qu’il ne se retrouve pas seul à subir tous ça (meme s’il ne se rend pas encore vraiment compte).
          Depuis quelques temps j’ai décidé de ne plus l’affronter mais de prendre du recul : on ne peut pas changer un pervers narcissique, ça ne sert à rien de se battre contre lui puisqu’au font c’est lui l’éternel insatisfait. Dans le cercle privé j’endosse le rôle de l’observatrice du spécimen lorsqu’il part dans ses délires contre moi. J’arrive à tenir le coup mais parfois c’est trop et je laisse exploser ma colère contre lui, ce qui me vaut une double dose de culpabilité lol

          Enfin bref, je sais que la perversion de mon père a un impact sur ma confiance en moi mais aussi sur mes relations sentimentales : je ne suis jamais sortie avec quelqu’un et je me bloque dès qu’une occasion se présente.

          Avez vous déjà été confronté à des situations similaires et comment les avez vous résolues ?

          Merci

        • HappyCulture

          22 septembre 2021

          Merci merci merci pour votre témoignage!!!!
          Une maman en panique!!

      • Julie

        12 août 2018

        Moi aussi je suis une mère qui se soucie du bien-être psychologique de ma fille de 13 ans.je veux l’emmener voir un psy mais elle ne veut pas.je suis séparée depuis 10 ans. elle est de plus en plus consciente de ce qu’elle vit et la seule raison qui l’a pousse à aller là ce sont les animaux qu’il lui a acheté pour mieux la manipuler.mechancete dénigrement et toutes ce que c’est monstres là sont capables de faire.je voudrais savoir comment ça se passe de votre côté 3 ans plus tard

        • HappyCulture

          22 septembre 2021

          Moi aussi je voudrais savoir….
          Le père PN de ma fille est à son deuxième chat et chien pour l’amadouer…. Je crois qu’il va tenter le ptit frère ou P´tite sœur bientôt!?

  • Diana

    15 janvier 2015

    Ton témoignage m’a énormément touché ! J’ai vécu la même chose que toi et aujourd’hui j’ai bloqué tout contact avec cette personne je n’arrive pas à dire « mon père » je dit souvent le père de mon frère !

    • Mademoiselle Espoir

      27 janvier 2015

      Bonjour Diana,

      Je comprends tout à fait…je n’arrive ni à l’appeler « papa », ni à parler de lui en disant « mon père »….

      • Zikz

        2 avril 2017

        Mon enfant de 12 ans l’appelle ex pert

  • Ingrid

    20 janvier 2015

    Mlle Espoir, je pense que tu te trompes quand tu dis que ta mère est d’un caractère très faible et maniable, et que c’est ce qui a fait qu’elle se soit trouvée prise au piège ! Il n’y a pas besoin d’être faible ni maniable pour tomber dans le piège de ces comédiens, ils sont si forts, si doués… Je suis quasiment certaine qu’elle ne l’était pas avant de connaitre ton père et l’est devenue à force d’être rabaissée, torturée, de se faire embrouiller l’esprit, à force de marcher sur des oeufs, de s’écraser pour (essayer en vain de) ne pas faire de vagues… sans doute en grande partie pour te protéger.. À vivre avec un PN on perd toutes ses qualités, toutes ses forces, tous ses dons, tout ce qu’on avait de bon, il prend tout et se l’approprie ou le détruit.
    Et les victimes de PN sont quasiment toujours des femmes fortes, autonomes, débrouillardes et plutôt intelligentes ! (si elles étaient faibles et soumises ce ne serait pas drôle pour eux, la victoire serait trop facile !) T’as mère était sans doute comme ça elle aussi, avant lui…

    • Mademoiselle Espoir

      27 janvier 2015

      Ma mère n’est pas faible, je me suis peut-être mal exprimée. Mais elle a un caractère et une personnalité, et ça j’en suis convaincue, facilement manipulable. Avant de rencontrer mon père elle était aussi introvertie et peu sûre d’elle. Bien sûr ça s’est empiré avec le temps.
      Elle est évidemment très forte, et il faut l’être pour supporter le quotidien avec un PN sans sombrer dans la folie….ou pire même.
      Je ne suis pas d’accord quand tu dis que tout le monde peut être la victime d’un PN.
      J’en veux aussi à ma maman de ne pas nous avoir assez protégés aussi, peut-être, mais j’ai une relation très fusionnelle avec elle…difficile à exprimer car très complexe, mais qui me rend heureuse.

      • Clémence

        16 novembre 2015

        Bonjour !
        Merci pour ce témoignage plein d’espoir !
        Nos histoires ont beaucoup de similitudes. Ce sur quoi je souhaite réagir c’est sur la relation avec votre mère. J’ai longtemps cru également que j’avais une relation fusionnelle avec la mienne, avec souvent plus de bas que de hauts, mais fusionnelle quand même.
        Cependant plus j’avance dans ma psychanalyse et plus je me rend compte que ma mère était devenue « complice » et qu’elle m’a fait autant de mal que lui. La preuve en est que les premières séances je n’ai parlé que d’elle.. C’est comme si jusqu’à maintenant je l’avais en effet vue comme la « première victime » et ne lui en avait pas (trop) voulu mais maintenant je comprend qu’elle n’a été d’aucun soutient, qu’elle l’a toujours défendu, et pire qu’elle est devenue comme lui (en moins grave certes). Elle utilise les mêmes techniques sauf qu’en plus elle se targue de me comprendre ou même de me défendre.. Aujourd’hui je peine à m’en remettre. Beaucoup de monde avance alors l’argument « on n’a qu’une mère », mais quand elle vous a si peu considéré comme un être à part entière, vous avez alors bien du mal à ressentir ce « lien universel », en tous cas j’ai cru le ressentir auparavant mais plus maintenant.
        Je ne souhaites pas gâcher votre relation mère/fille, je souhaiterais seulement savoir si vous n’avez pas douté d’elle à un moment.
        Merci

  • Ingrid

    20 janvier 2015

    À toutes les victimes de PN qui me lisent – et à tous ceux qui ont des difficultés relationnelles avec quelqu’un même non PN – je ne peux que conseiller de tenter de faire ce rituel qui a complètement transformé ma relation avec le mien du jour au lendemain alors que je n’y croyais pas du tout en le faisant : http://www.philosophine.fr/couper-les-liens-dattachement/
    Il sert à couper les liens toxiques d’attachement, pour ne laisser que les bons liens, les liens d’amour sincère si s’agit d’amour etc., et je ne sais pas du tout comment c’est possible, mais ça a bien l’air de marcher, depuis trois semaines !

  • Bianca

    22 janvier 2015

    Je me suis vraiment beaucoup retrouvée dans ton témoignage, Tu as réussi à mettre des mots et exprimer des choses que je n’aurais pas su retranscrire. On a le même âge, dans mon cas j’ai rompu tout contact avec mon père Pervers narcissique depuis mes 16 ans, c’est vrai que dans mes souvenirs je le sentais distant et quand on rigolait avec ma soeur tout de suite ça l’énervait (pour un peu que monsieur était devant la télé), il ne s’intéressait pas à nous (se trompait même sur notre âge), il faisait un tas de promesses (du genre une pièce rien qu’à nous quand on était petite mais on en a jamais vu la couleur), il essayait de nous monter contre ma mère et la faisait passer pour le « dragon » mais on était pas dupe en grandissant et quand ça a vraiment commencé à ne plus aller entre nos deux parents (déjà il était violent envers notre mère, rien ne pouvait justifier ses gestes). Et à chaque fois c’était la pauvre petite victime, il ne faisait aucun effort pour que ça aille mieux mais pour un PN pas étonnant). Tellement toxique que couper les ponts avec lui a été une libération, une bouffée d’oxygène et il ne me manque même pas mais comme toi j’ai un sentiment de haine encore présent parfois car j’ai le sentiment qu’il a quand même bien réussi à nous pourrire la vie même sans être présent actuellement car pendant plusieurs années il a enfoncé ma mère, l’empêchait de retrouver un travail alors qu’elle en avait toutes les capacités (ce qui fait que financièrement ça n’a pas été simple, heureusement qu’on a pu compter sur de la famille). A 16 ans j’ai commencé à faire des recherches sur internet je sentais que ce père avait vraiment un soucis et en tombant sur des témoignages « bingo » j’ai compris que c’était un pervers narcissique, bien sûr ça ne fait pas tout mais ça a permis de comprendre les choses, surtout pour ma mère qui vivait quand même avec lui depuis de nombreuses années, se rendre compte de qui il était c’était un petit soulagement quand même.

    Pour ton sentiment concernant le fait de devenir mère, c’est une peur compréhensible je me suis posée la question (le temps passe même si je ne songe pas a avoir d’enfant dans l’immédiat) mais il faut se dire que le problème c’est pas nous c’est eux. ça traduit certainement le manque de confiance en nous qu’ils ont provoqué mais on ne sera jamais comme eux j’en suis persuadée car contrairement à eux on sait se remettre en cause et on fera tout pour ne pas leur ressembler. Dans ton cas tu es toujours en contact avec ton père, l’emprise est présente j’imagine que c’est d’autant plus compliqué, ces personnes là sont toxiques, si on peut il ne faut pas hésiter à couper tout contact car ils feront plus de mal que de bien dans notre vie. C’est certainement personnel mais ta mère est sous son emprise en fait? Comment as-tu eu cette lucidité et compris que ton père est un pervers narcissique?

    Je suis aussi assez timide et renfermée (quand je connais pas surtout) même si j’ai quand même fait des progrès mais à l’adolescence c’était terrible… ça n’aide pas à se construire (en plus dans mon cas j’ai vécu un autre traumatisme donc on peut dire que je cumule) et à avoir confiance en soi!
    Comme toi je reste malgré tout optimiste et je me dis que je m’en sortirai sans sa présence sans son aide et lui finira probablement un jour seul car c’est un destructeur…

    • Mademoiselle Espoir

      27 janvier 2015

      Bonjour Bianca,

      Ma maman est complètement sous son emprise. Elle s’est résignée à présent, et elle prend le bon là où il y en a…mais c’est toujours très difficile, bien qu’un peu moins depuis que ces enfants sont tous partis de la maison.
      C’est elle qui m’a dit à mon adolescence que mon père était un pervers narcissique. Elle m’a donné des livres à ce sujet, et j’ai vite compris…
      Nous avons toutes les deux des études de psycho, et sommes très penchées sur la nature humaine et les relations familiales…on passe des heures à discuter de celà.
      Je suis persuadée que tu réussiras à te reconstruire. Loin de lui tu ne peux que t’en sortir.
      Bon courage à toi.

  • Elotarie

    23 janvier 2015

    Bonjour,

    J’ai été très touchée par ton témoignage car j’ai vécu une enfance similaire à la tienne. Mon père est aussi un PN. Je n’aime pas le terme car c’est une maladie et je trouve que ces mots sont trop durs pour une personne malade.
    Je ne défend pas mon père. Je suis en colère contre lui et en même temps j’ai beaucoup de peine pour lui, pour sa vie qui n’est faite que de mensonges et qui n’est basée sur rien, mis à part cette façon d’agir complètement destructrice pour son entourage proche et pour lui-même.
    J’ai 26 ans. J’ai enfin mis des mots sur son comportement que je n’ai jamais compris. Je suis suivie par une psychologue depuis 2 ans pour ma relation père-fille, entre autre qui me rendait folle. C’est ma psy hier qui m’a dit qu’il devait-être un pervers narcissique, je ne savais pas ce que c’était et après quelques recherches, j’ai pu découvrir sur des sites spécialisés, la description exacte de l’attitude de mon père depuis toujours.

    Au-delà de ça, mon père et ma mère on vécu une relation extra-conjugale ce qui nous rend ma soeur et moi une existence d’enfants illégitimes (légalement j’entends). Donc ça a été très difficile pour moi d’avoir confiance en moi et de me sentir légitime dans ma vie. Mes parents ne sont plus ensemble mais mon père a encore de l’emprise sur ma mère. Personne que j’ai toujours décris comme faible et manipulable parce que mon père la décrit de la sorte. Sauf que non, ma mère est forte et n’importe qui peut tomber sous l’emprise d’un PN.

    Aujourd’hui c’est très difficile car je ne sais pas quoi faire. Dois-je aider mon père à se soigner? Je gère aussi le cancer de ma mère. Je m’occupe beaucoup de mes parents mais c’est ma façon de vivre, j’aime m’occuper des autres. Ma psy ne le comprend pas et ne trouve pas ça sain. Elle estime qu’il faut surtout que je m’occupe de moi et que je coupe les ponts avec mon père. Chose concevable et inconcevable pour moi. Cela serait bénéfique car je serais sans doute soulagée et en même temps, je sais que je culpabiliserai de cette situation. Aussi, j’aime mon père, malgré tout, il m’a transmit des choses bonnes aussi. Je ne peux pas l’abandonner.
    Mais je ne peux pas continuer à entendre ses propos destructeurs envers moi. Alors je suis un peu coincée, c’est sûr.

    Ce qui est encore plus certain et je le lis aussi dans ton post, c’est que cette enfance que nous soignons aujourd’hui nous a rendu plus fortes.

    Je serais heureuse d’en parler bien plus avec toi si tu en as l’envie. Bonne continuation. Elodie.

    • Mademoiselle Espoir

      27 janvier 2015

      Bonjour Elotarie ,

      La perversion narcissique n’est pas une maladie, mais une personnalité, et c’est bien pire… Malheureusement, ces personnes ne sont pas « soignables », alors n’essaye même pas, ça risque de te faire encore plus de mal.
      C’est bien que tu aies entrepris une démarche auprès d’un psy, j’espère vraiment que celà pourra t’aider. Mais elle a raison quand elle te dit de penser avant tout à toi. Je m’en suis rendue compte tardivement, j’essaye mais ce n’est pas facile…c’est tellement lourd à porter.
      Je serais heureuse de pouvoir en parler avec toi.
      Je ne sais pas trop comment te faire passer mon adresse mail en privé par contre :/

  • Vico

    24 janvier 2015

    Ton témoignage me touche énormément car j’ai vécu la même chose.
    Mon père a détruit mon enfance, ma famille, et une partie de moi. Il est difficile de grandir sans lui, malgré le fait que c’est mieux pour moi.
    Après mes 12 ans (un jour où il m’a totalement traumatisé psychologiquement) je ne l’ai pas revu pendant 4 ans, nous avons repris contact pendant quelques mois mais il est redevenu comme avant donc j’ai abandonné. Dans quelques mois j’aurais 20 ans, et je n’ai plus aucun contact avec lui. Il habite loin, je ne risque pas de le voir, mais ce n’est pas si facile.
    Je ne sais pas comment vivre sans avoir de flashbacks, sans repenser à toutes ces choses horribles qu’il a pu dire ou faire, mais heureusement mon entourage est là pour moi et j’arrive à vivre avec.
    Mon seul problème est la peur de retomber de haut, et la peur de faire confiance en les autres, et en moi-même.
    C’est un peu rassurant de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas, et merci pour ce témoignage!

    • Mademoiselle Espoir

      27 janvier 2015

      Bonjour Vico,

      Tu as des frères et soeurs ? Ta maman est séparée de ton père ?
      Tu es encore jeune, c’est normal que toutes ces choses refassent surface. Mais tu as toutes les chances de t’en sortir.
      Peut-être que voir un psychologue t’aiderait ? Pour retrouver confiance en toi surtout…

  • Ingrid

    25 janvier 2015

    Mais non, Elotarie, tu n’es pas bien renseignée ! Être PN ce n’est pas une maladie… C’est une forme de perversion, un mode de fonctionnement lié à une structure mentale qui s’est mise en place dès la petite enfance, pas plus une maladie qu’être timide, gai, menteur ou paresseux ! Ça ne se soigne pas, c’est sa nature, c’est tout…
    Si tu es certaine que ton père est malade c’est qu’il est bipolaire ou borderline, mais si c’est un PN il n’a pas cette excuse ! Et il fera peut-être semblant d’accepter des soins mais ils ne serviront à rien.
    Contrairement à un bipolaire ou à un borderline, un PN pense ce qu’il dit de destructeur, tu sais, il n’en regrette pas un mot même si il essaye parfois de le faire croire si ça l’arrange. Si tu ne coupes pas les ponts il te détruira, au mieux il pourrira ta vie… ou celle des enfants que tu auras… Tu n’as pas lu de témoignages ? Il n’y a qu’une seule solution pour éviter ça, c’est couper les ponts, prendre au maximum ses distances…

    Si tu es fille de PN issue d’une relation extra-conjugale tu as certainement plusieurs demi-frères et/ou demi-soeurs, peut-être que les chercher et les rencontrer t’aiderait ? Que parler avec eux te (vous) permettrait de prendre la bonne décision ?

    Bravo pour ce que tu dis à propos de ta mère, ça fait chaud au coeur de lire ça 🙂 Tellement d’enfant de PN ne le comprennent pas ça ! J’espère que tu le lui as dit ou le lui dira, c’est le genre de chose qui redonne un peu de cette énergie vitale dont un PN se nourrit et vide sa victime (ce qui peut mener au cancer comme à la dépression et au suicide).
    Cette énergie, c’est l’amour, les preuves d’amour, les mots d’amour, et tout le bon, le beau, le positif qui la procure, donne-lui en autant que tu peux, elle doit en avoir grand besoin. Bien plus que ton père, qui sait se la procurer en la vampirisant ! Ne la gâche pas auprès de lui, va.

    Bon courage 🙂

  • Ingrid

    25 janvier 2015

    Oups, j’aurais dû mieux me relire avant de poster mon message, désolée pour les fautes et les erreurs !

  • Dreydrey

    26 janvier 2015

    J’ai 30 ans et j’ai coupé les ponts depuis un an et demi avec mon père PN. Ma mère est sous son emprise et ne veut pas me voir tant qu’on ne se réconcilie pas. Donc je ne vois plus mes parents, mélange de délivrance et de grande souffrance… Il est vraiment arrivé à me faire douter de moi, je suis détruite à l’intérieur et je pense que je ne trouverai la sérénité qu’en fondant ma propre famille, en donnant à mes enfants tout l’amour que je n’ai jamais reçu.

    • Tony

      13 juin 2016

      Comment as-tu fais pour partir et couper les ponts ? moi je n’y arrive définitivement pas…

      • Mokito

        13 juin 2016

        Quel age tu as ? Je sens une profonde détresse dans tes mots c’est horrible.

  • Marion

    9 février 2015

    C’est dingue, je me retrouve tellement dans ce que tu dis. J’ai 24 ans également, je consulte un psy depuis un mois. C’est lui qui m’a parlé du trouble psychologique de mon père. Un PN…
    Je ne le vois plus depuis 9 ans maintenant, ma mère a divorcé.
    Je suis en dépression depuis ce temps là, et enfin je décide de me « soigner ».
    J’ai l’air froide, et les gens me craignent alors que je suis quelqu’un de chaleureux, optimiste et positive… C’est pour ça que je me reconnais en toi.
    Mon père, ce PN, il m’a fait vivre un ENFER.
    Je peux le dire, ENFIN, j’étais sous son emprise, je lui suis encore un peu…
    Je vais écrire aussi, une bonne thérapie selon mon psy…

    Le fait de se rendre compte qu’on est pas seul, ça fait du bien.

  • Mimi

    25 février 2015

    Bonjour,
    Je me reconnais a 100% dans ton temoignage. J’ai passe toute mon enfance et mon adolescence sous la peur de ce pere sans etats d’ames. J’ai bientot 22 ans et depuis mes 17 ans je fais une depression. Comme toi, etant adolescente je revais de me marier et de fonder une famille stable et je me disais que je serai le contraire de mon pere.

    Aujourd’hui, a 21 ans et demi, mes reves ce sont realises. Avec mon conjoint nous avons eu une petite fille et avons une vie stable. Seulement je vis au fond de moi un ouragant. J’ai fais une depression du post-partum etant donne que j’etais tres frangile psychologiquement ces derniers temps. Du coup quand ma fille est nee, je n’avais rien a lui donnee, j’etais vide. C’etait tres dur. Petit a petit je remonte la pente. Ca va beaucoup mieux.

    • Tony

      13 juin 2016

      moi aussi j’étais vider de toutes mes forces avec ma compagne impossible d’avoir un quotidien normal avec elle je passais mon temps à dormir pour récupérer de l’énergie

  • ...

    27 mars 2015

    Bonjour.
    J’ai 19 ans et n’en peut plus. Je ne sais pas si mon père pourrait se définir totalement comme pervers narcissique, mais en tout cas narcissique/mégalomane, ca c’est sur!!!!! Il n’y a que lui sur terre qui puisse avoir raison, et il ne faut surtout jamais le contredire. Quand les choses ne se passent pas comme il le souhaite, il devient méprisant et bléssant. Il ne pense qu’a lui et ne fait que me rabaisser sans cesse. En plus de ca, il est alcoolique donc bonjour le cadeau. Il n’a jamais été violent, donc je n’ai pas peur de lui en ce sens, mais psychologiquement il ne fait que me rabaisser, me culpabiliser de tous ses problèmes (d’argent notamment..).
    Heureusement il ne me restent plus que quelques mois à vivre avec lui, mais je dois avouer que c’est dur à vivre. Mais je pense néanmoins que le plus dur est de devoir accepter qu’il ne changera jamais, et en ce sens, faire en deuil.
    Le seul conseil que je peut donner, même si je n’arrive pas trop à le suivre, est de se focaliser sur soi et d’essayer de se dire que c’est leur vie, que l’n y peut rien et qu’il faut continuer.
    Bonne chance à vous

  • Victoria

    29 mars 2015

    Bonjour, j’ai 19 ans et votre témoignage me parle énormément.
    Mon père PN m’a beaucoup fait de mal moralement, il m’a entre autre choquée un certain 22 juin 2008 lorsque j’avais 12 ans et cela va faire 7 ans maintenant que chaque moi, je me mets mal a cause de ca. Pensez vous que consulter une kinesiologue pourrait m’aider a avancer et a aller mieux?
    Je ne sais pas quoi faire pour enfin vivre normalement.
    Merci!

  • Mango

    3 avril 2015

    Bonjour, je tiens à vous remercier pour votre témoignage!
    Je me sens enfin moins seule car comme vous j’ai aussi un père manipulateur, pervers narcissique et en prime MISOGYNE d’autant plus qu’il a 3 filles ( et un garçon ayant le même âge que ma petite soeur issu d’une relation extra-conjugale, sa maitresse a été la première à le quitter et à s’enfuir ). Ainsi, comme vous je pense que je ferai un témoignage pour en quelque sorte essayer de surmonter mon vécu.
    J’en suis sûre que vous allez devenir une très bonne mère voir excellente, je vous souhaite un très bon mariage et une vie très heureuse. Encore merci!

  • Domy

    6 avril 2015

    Comme ça me parle…
    J’ai 52 ans et oui moi aussi j’ai un père pervers narcissique qui a une femme qu’il a broyé psychologiquement, parce que piégée aussi. Elle s’est sacrifié pour ses 6 enfants dont je suis l’aînée.
    Gamine, quand j’ai commencé à me rendre compte que quelque chose n’allait pas, j’étais malheureuse ne comprenant pas ce qui se passait, mais il y avait de bons moments, des jeux, des sorties…
    Ado, je me suis rebellé, j’ai pris de la distance affective avec ce père que nous ne comprenions pas, toujours critique, colérique qui nous faisait trembler dès son arrivée. Ce fut le début de l’enfer. J’ai commencé par me sentir nulle et moche et je lui en voulais d’être aussi méchant avec ma mère. Je suis passé par la colère, la haine, le désir de vengeance, le désir de venger ma mère, etc.
    Jeune adulte, j’ai fini par fuir la maison familiale pour travailler dans n’importe quoi, pourvu que je parte.
    J’ai enfin rencontré mon mari, mais j’étais toujours torturée.
    Quand ma fille est née, j’ai juré au dessus de son berceau que je ferais tout pour qu’elle ne vive pas ce que j’ai vécu, c’est dire… Dépressive, j’ai fini par consulter un psychiatre. C’est à ce moment que j’ai compris que ce père était responsable de tout mes maux ; manque de confiance en moi, mal être, dévalorisation, dépression…
    Dotée d’une certaine force de caractère c’est ainsi qu’il y a quelques années j’ai décidé de couper les ponts avec lui, cela m’a prit du temps pour y arriver à cause de la peur au ventre et le sentiment de culpabilité. Maintenant je fais le strict minimum et je m’en porte beaucoup mieux. Cependant il y a ma mère, je culpabilise parfois vis à vis d’elle, mais elle comprend. De toute façon, il y va de ma santé mentale et de ma relation avec mon mari et ma fille.
    Aujourd’hui, étant dans le déni de ses paroles et de ses actes, il ne comprend pas pourquoi cette distance s’est installé !?!? Je suis un peu le mauvais objet, le vilain petit canard, mais qu’importe, je sais pourquoi maintenant et ça ne m’atteint plus.

    • Dreydrey

      7 avril 2015

      Domy je me reconnais parfaitement dans ton témoignage. A une différence près, c’est que moi en coupant les ponts avec mon père j’ai aussi perdu ma mère qui le soutiens, et mon frère qui ne comprend pas mon choix de ne plus le voir. J’ai l’impression de ne ressentir aucune affection pour ce père qui m’a détruite petit à petit. Depuis j’ai beaucoup de mal à m’attacher aux gens de manière générale, j’ai très peu d’amis et je pense qu’il n’y est pas pour rien.

  • Louna

    9 avril 2015

    voilà j’aimerai faire court mais en gros je te comprends parfaitement ( j’ai 13 ans ) et je vis exactement les même choses que toi ex : devant les autres mon pere me rabaisse tout le temps, il adore m’humilier aussi et j’ai trop souvent eu pitié de lui mais c’était jusqu’à que ma mère me fasse comprendre qu’il me manipulait… il joue sur les points faibles des gens pour faire des electrochocs et j’ai du mal à vivre avec ça je n’ose pas aller voie un psy car j’éstime qu’il va peut – être m’aider mais de la à dire qu’il me comprendra je pense pas… en tout cas félicitation pour ton mariage et pour tes enfants ne t’en fait pas essaie juste de pas trop y penser ( je sais c’est facile à dire )

  • Léa

    12 avril 2015

    Bonjour, j’ai 14 ans et cela fait plusieurs années que je me rends compte que mon père est malsain. Je pense ne l’avoir jamais aimé car, en plus d’être un PN, étant alcoolique, il a maltraité mon frère sous mes yeux alors que je n’avais seulement que 6ans. Je lui en veut forcément, mais aussi à moi même de n’avoir pas pu protéger mon frère (de 5ans de plus que moi) et cela me ronge. Mais je me suis vraiment rendu compte de son comportement pervers alors qu’il ait été sevré de l’alcool mais qu’il continuait ses paroles venimeuses ou il me rabaissait et me faisait passer pour une moins que rien. Son père aussi était maltraitant avez lui, mais c’est aussi le seul à être devenu un PN (du moins je pense) dans sa fraterie de 7 frères et sœurs. Ma mère l’a quitté après ma naissance (il a aussi tout fait pour la ruiné, psychologiquement eg financièrement) et si je suis encore vivante, je le dois à mon frère qui m’a toujours protéger de lui, s’est occupé de moi…il a quitté sa maison (on le voyait 1 week-end sur 2 et la moitié des vacances scolaires) à ses 17ans, et je suis restée 2ans toute seul avec mon père, les périodes où je le voyait. Ça a fini par me pourrir la vie, je rentrais de chez lui déprime, honteuse…je suis devenue boulimique. Depuis presque 1an, je ne le vois plus, j’avais décidé de partir (je n’ai jamais voulu entamer de manières juridiques qu’il réussissait à retourner à son avantage) en le poussant à bout, jusqu’à ce qu’il me dise de partir (alors qu’il ne voulait pas) et je ne sais pas comment mais il a finit par le dire et depuis, je me sens libéré d’un énorme poids. Seulement il continu quand même de m’envoyer des sms auxquels je réponds le plus froidement possible, mais je préfèrerais ne plus lui parler du tout. Je ne sais pas si je dois le haïr, mais il continu a me bousiller la vie, ayant développé une hypersensibilité et une boulimie par sa faute, je n’ai aucune confiance en moi et cela me peine beaucoup dans mes relations/situations de tous les jours. Je vous remercie en tous les cas de vos témoignages qui m’ont aidés à mettre un nom sur son comportement et a me rendre compte que je n’étais pas la seule dans ce cas la, merci.

    • Claire

      14 juillet 2015

      Bonjour,
      J’ai 19 ans et comme vous, mon père est un pervers narcissique. Ma mère s’est séparée de lui quand j’avais 3 ans et à tout fait pour me protéger mais elle n’a pas pu m’éviter de le voir. Il était tellement fort qu’il manipulait le juge pour enfant. Ce qui a été dur pour moi c’est qu’il avait une relation très malsaine avec moi (jamais physiquement) mais moralement c’était une relation « incestuelle ». J’ai mis longtemps à mettre des mots sur ce qui n’allait pas avec lui. Heureusement depuis mes 6 ans je suis suivie par un psychiatre qui m’as permis de m’en sortir. Aujourd’hui je sais comment m’en protéger et j’ai fais le deuil de ce père que je n’aurai jamais même si c’est toujours dur et décevant. Je dois continuer à le voir de temps en temps car il donne une pension à ma mère tant que je ne suis pas indépendante financièrement et c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour ne pas rentrer en gros conflit avec lui. Je le vois en faisant semblant d’être comme avant alors qu’au fond de moi je rêve de lui dire tout ce que je pense et de ne plus jamais le voir. Je prends mes distances petit à petit et je sais que des que j’ai finis mes études je coupe les ponts petit à petit. Comme beaucoup d’entres vous que j’ai lu, je ne peux pas l’appeler « papa » car pour moi un papa n’est pas qqun qui vous fais autant de mal comme ça. Je ne peux même pas le renommer sur mon téléphone, c’est un numéro sans nom car il ne mérite aucune considération pour moi.
      J’ai eu de nombreuses conséquences vis à vis des relations avec le hommes mais grace à ma thérapie, je m’en sors doucement! La confiance en moi est très dure à acquérir mais je ne désespère pas!
      Léa, ce qui m’a touché dans ton commentaire c’est la boulimie…. Ça a aussi été une des conséquences sur moi et c’est encore difficile aujourd’hui.. Mais crois en toi car on s’en sort petit à petit, j’en suis la preuve même si tout ne s’en va pas d’un coup de baguette magique…
      Mlle Espoir j’aime beaucoup ton pseudo car c’est grace à l’espoir de m’en sortir que je garde la positivité aussi.
      Merci pour ces témoignages qui font beaucoup de bien car on se sent moins seuls et moins faibles.

      • HappyCulture

        22 septembre 2021

        Je suis touchée par votre commentaire et aimerai avoir de vos nouvelles.
        Je suis fille de PN, et maman d’une toute petite fille, dont le père PN est d’un haut niveau de dinguerie. J’aimerai tant aider ma fille du mieux possible, chaque conseil est une pépite pour elle, pour moi.
        Merci d’avance et je serai heureuse de lire que votre vie est de plus en plus légère….

  • Mlle Espoir

    14 avril 2015

    Wahou, je ne pensais qu’il y aurait autant de réactions.
    Je suis stupéfaite et triste de constater que nous sommes nombreux à subir ou avoir subi un père PN.
    Je vous souhaite bon courage à tous, et surtout ne vous laissez jamais abattre. Le chemin pour s’en sortir est long et difficile, mais cela vaut la peine de s’accrocher.

    • SANDY

      22 juin 2016

      Mon Dieu j’aurais pu écrire exactement meme chose que toi !!! c’est effrayant…
      A la différence que moi je n’ai pas 3, mais 2 grands freres, et qu’ils sont eux meme manipulés par mon père…Ma mère et moi tentons de se soutenir (enfin, cest surtout moi qui doit le soutenir sans cesse car elle n’arrive pas à prendre la décision de se séparer de mon pere car elle est persuadée qu’il en finira avec elle…).
      C’est très difficile de se construire sa propre vie en ayant grandi dans de telles conditions, sans aucun soutien de son entourage puisque cest nous qui sommes prises pour des folles et pas ce père maléfique, lorsqu’on ne tient plus et qu’on doit en parler à quelqu’un ne serait ce que pour « évacuer »…
      A l’heure ‘aujourd’hui j’essaie tant bien que mal de sortir ma mère de là. Mon père refuse de divorcer car il ne se remet pas du tout en question et estime que les biens acquis depuis leur mariage ne sont qu’à lui et pas à elle et qu’il est hors de question de lui laisser la moitié. Quel enfoiré…c’est honteux d’avoir cette mentalité alors que cest elle qui a sacrifié sa carrière pour élever (et bien élever!) mes frères et moi.
      j’aimerais tellement trouver une solution, aider ma maman a enfin avoir la vie qu’elle mérite, loin de toutes ces manipulations et rabais quotidiens qu’elle endure…
      Ellle n’arrete pas de me dire qu’elle veut en finir avec la vie, et moi je ne sais plus quoi faire pour l’aider. Et a côté de ça je dois « sourire » a mon pere en publique alors que je n’ai qu’une envie, lui dire ses 4 vérités tout haut !! (j’ai essayé une fois, il est devenu physiquement violent;..).

      Si qqun saurais me guider dans mes « démarches »…je suis toute ouïe.

      Merci de m’avoir lue.

      Sandy

      • Sarah

        25 juin 2016

        Bonsoir Sandy, tous d’abord je suis admirative par ton courage et ta force de caractère. J’ai tout à fait reconnu mon père dans la description du tiens et j’ai déjà ressentis les même incertitudes et craintes que toi. Ma mère est actuellement divorcé de mon père mais fut un temps où elle était en grande détresse et je l’ai soutenu au mieux que j’ai pu par rapports aux manque de respect que mon père avait vis à vis d’elle. À l’adolescence j’ai plusieurs fois fait front contre lui, j’avais peur qu’il me détruise parfois mais j’avais tellement de colère que j’étais prêt à porter plainte contre lui sI il le fallait. Et puis arrivé à l’âge adulte, il ne pouvait plus avoir de réel prise sur moi et j’ai décider de coupersonne tous contact avec lui pour me préserver et protéger ma vie privée et depuis c’est une libération pour moi. J’espère que mon témoignage t’aidera Sandy. Bon courage.

    • Colombe

      22 mai 2020

      Bonjour j’espère tout d’abord que tu pourra me répondre avec tout c témoignage
      Moi aussi j’ai un père PN est c horrible j’ai 12 ans et j’ai toujour du vivre avec lui ma mère c’est vite rendu compte de manière progressive que l’homme glant parfait qui fesait attention a etre présentable envers les autres et compréensif n’était qu’un PN aujourd’hui il doit toujours avoir raison passe son temps sur des plaisir et n’aide presque jamais pour la famille quand il parle a table il parle tout seul il nous crie dessus si on le coupe et ne suporte pas qu’on est une conversation dirigé vers nos frère et soeur en riant sans fair attention a lui j’ai toujour réver de plus tard de fonder une famille de donner tout l’amour que je n’ai pas eu d’un père a mes enfants mais toujours j’ai eu peurd de devenir comme lui ou mes enfants
      j’aimerais parler de cela avec quelqun qui a vécu la meme chose que moi si sa te dérange pas voici mon adresse mail:
      colopell6@gmail.com

  • Sonja

    26 avril 2015

    je voulais juste dire à mlle espoirs, que j’ai eu un père comme le votre, j’ai eu à un enfant à 17 ans, je ne voulais pas ressembler à mon père, j’ai demandé à être suivie psychologiquement et je n’ai plus de risque d’être comme lui… À partir du moment où l’on ne veut pas ressembler à une personne il n’y a pas de risque que cela arrive sinon ça devient de la perversion et on s’en rend compte 🙂 ne vous inquiétez pas
    Et je voulais aussi ajouter que je n’ai plus de contacts avec mon père et ça ne m’empêche pas d’en souffrir…
    En tout cas voilà je vus fait part brièvement de mon expérience qui est semblable à la votre car ou vous je me suis reconnue comme si l’on était les mêmes. Je vous souhaites beaucoup de bonheur à vous et à vos futurs enfants 🙂

  • Juliette

    4 mai 2015

    Bonjour à tous,
    Je commente longtemps après la publication de l’article, mais j’aimerais vous livrer « mon expérience ».
    J’ai 16 ans, et je pense que mon père est un pervers narcissique. En effet, il nous rabaisse souvent, mon frère et moi, s’énerve très rapidement et souvent sans aucune raison. Ma mère a divorcé il y a quelques années après 20 ans de mariage, ne supportant plus le caractère de mon père. Cela lui a fait comme un électrochoc, et il s’est adouci. Bien sur, cela n’a pas duré très lontemps…Alors, j’ai décidé de vivre tout le temps chez ma mère (nous étions en garde alternée). Il l’a évidemment mal pris, et s’est mis en position de victime. J’ai beaucoup culpabilisé par rapport à ça. Mon frère et moi avons peur de lui, et nous ne disons rien devant luI.
    Ma psychologue m’a aidé à dire ce que je pensais, malgré tout rien y fait, mon père croit toujours avoir raison et ne veut pas changer.
    Je vis beaucoup mieux depuis que je suis chez ma mère, mais les vacances chez mon père restent dures à supporter. De plus, je m’inquiète pour mon frère jumeau. Il est handicapé et très influencable, il admire beaucoup mon père et prend exemple sur lui, comme mon père prend exemple sur mon grand père (qui je pense est aussi PN). J’ai peur que mon frère devienne lui aussi comme ça. Mon père est extrèmement dur avec lui, comme pour lui faire payer son handicap, le traitant d’ « empoté », de « pas doué », de « cradaud », allant même jusqu’à lui dire « tu me casses les couilles ». J’ai déjà essayé d’en parler à mon père, mais il me répond « je n’ai pas d’ordres à recevoir de toi », « tu dois me soutenir ».
    Aussi, dés que je suis chez lui, il me réquisitionne pour faire le ménage, la cuisine, il me commande séchement, et quand j’oublie ou fais quelque chose de travers, il crie encore et encore, dit que je ne prends pas d’initiatives.
    Rien n’est assez bien pour lui, il est un éternel insatisfait. J’ai renoncé à le voir changer un jour, mais j’ai peur de comment les choses vont évoluer (sa situation amoureuse est compliquée, ce qui n’arrange rien).
    Je remarque que nous sommes beaucoup dans la même situation. Surtout n’hésitez pas à en parler, vous n’y êtes pour rien dans tout ça.
    Bon courage à tous

    • Victoria

      6 mai 2015

      Je vous comprends tellement… Ma soeur est un peu comme mon père également. Que devons-nous faire dans ce cas? J’arrive à vivre avec, mais il y a toujours des moments plus difficiles, et insupportables…

    • Léa

      8 mai 2015

      Juliette, je voulais juste dire que mon frère aussi admire aussi mon père, même s’il sait que ce n’est pas un exemple. Il estime que pardonner et se ‘blinder’ contre les méchancetés dites est le mieux pour lui. Ce que je cherche à dire est qu’on a juste un fonctionnement différent, tandis que je m’éloigne le plus possible de mon père, mon frère estime leur relation comme nécessaire.

  • Marine

    14 juin 2015

    Bonjour,
    Ton histoire me renvoie à la mienne, j’ai vécu et grandi dans la même ambiance que la tienne. C’est très difficile de construire sa vie d’adulte quand toute son enfance on a entendu qu’on était laide, grosse (j’étais juste rondelette), qu’on le dégoûtait. Les coups pleuvaient pour un rien, et comme toi, nous étions heureuses qu’en son absence… Dès qu’il arrivait l’angoisse nous étreignait. J’ai eu la chance de rencontrer un homme très doux, qui a également souffert d’un père violent. Tout l’opposé de mon père, il me répète sans cesse que je suis belle et le regard que d’autres hommes ont posé et posent encore sur moi me montrent que je ne dois pas être si laide que ça 😉
    Nous avons eu trois enfants. Ils sont magnifiques. Je le leur dit tout le temps. Quand je suis devenue maman, j’ai vraiment compris à ce moment là que tout ce qu’il nous avait fait subir n’était pas normal. Il est clair que les séquelles sont toujours là, je manque d’assurance mais je suis heureuse dans ma vie de famille.
    Nous n’habitons pas dans la même région et cette distance m’a beaucoup aidé à me construire. Je comprends ton angoisse de reproduire la même chose sur tes enfants. Pour ma part, je mets un point d’honneur pour qu’ils se sentent bien dans leur peau. Petite, je portais des lunettes, sous prétexte qu’il ne voulait pas nous élever dans le luxe, j’avais des lunettes affreuses, 1er prix que j’ai gardées du CE2 à la 5ème. Quand mes filles ont dû en porter, j’ai tout fait pour qu’elles en aient de très jolies, qui fassent pâlir d’envie leurs copines…
    La chose où je suis intolérante avec eux, c’est quand ils ont des paroles blessantes entre frère et sœurs, je ne supporte pas l’humiliation, le mépris… Maintenant qu’ils sont un peu plus grands, je leur explique sans rentrer dans les détails la relation qu’on avait avec notre père, et pourquoi c’est si important pour moi qu’ils prennent soin des autres mais qu’ils doivent savoir se protéger si un jour ils rencontrent quelqu’un comme lui.
    Ma mère souffre toujours de cette situation, elle a toujours été sous son emprise et aujourd’hui elle envisage de le quitter.
    Profite de la vie qui s’ouvre devant toi. Tu vas construire ta propre famille, ton univers, ton cocon et tu t’étonneras de voir que tu peux être tigresse si on touche à ta famille… Je suis très ouverte, pétillante, accueillante, à l’écoute des autres mais si on touche à ma famille, telle une louve, je la protège. Peu de personnes savent ce qu’on a subi, je commence à 40 ans à en parler à mes amies très proches.
    A mes 35 ans, il s’est permis de me hurler dessus parce que j’avais osé lui dire que je n’étais pas d’accord avec lui, le pauvre, il n’aurait pas dû, tout est sorti!!! Tout ce que je gardais sur le cœur, ma rancune lui ont été envoyés en pleine face. Il a vu qu’il n’avait plus d’emprise sur moi, pendant 3 ans on ne s’est pas adressé la parole, il a fini par fléchir pour voir ses petits-enfants. Pour moi, c’était ma première grande victoire sur lui. Quand on se voit même si c’est toujours stressant pour moi, je reste courtoise mais il n’est pas fou et sent bien la distance que j’ai mise entre lui et moi, il ne se permets plus de la franchir.
    Je te souhaite beaucoup de bonheur et d’amour.

  • Agnès

    28 juin 2015

    Bonjour,

    Je suis la maman de 2 adorables petites filles. Elles ne sont pas du même père. J’ai quitté mon mari pervers narcissique quand mon aînée avait 7 mois . J’arrive aujourd’hui à ne plus me laisser manipuler par cet individu bien que je sois obligée de maintenir des contacts avec lui. J’ai réussi à mettre en place des techniques de contre- manipulation et je tente tant bien que mal de préserver ma fille de l’emprise de son père. Mais les enfants ont parfois cette ressource formidable d’instinctivement ne pas se fier à ceux qui ne leur veut pas de bien et, par chance, ma fille est déjà très lucide bien qu’elle manque de mots. Tout pourrait aller bien, j’ai refait ma vie et j’ai eu une seconde fille . Oui mais… Comme beaucoup, je n’attire pas ce genre de personnalité pour rien et les prémices de « ce truc qui cloche » se sont fait sentir chez mon compagnon actuel au cours de ma grossesse. Aujourd’hui , je sais que je suis à nouveau aux prises avec un tel homme. La différence avec le premier? Il est plus « rentre- dedans ». Pas par courage. Par « bêtise ». Non pas que le premier ait été une lumière mais mon actuel compagnon est prêt à tout pour rétablir son bon droit. Et notre fille , à ses yeux, lui appartient. Il a déjà décidé tout plein de choses pour elle. Alors que j’ai ete seule une bonne partie de ma grossesse , que j’assume TOUT toute seule, il pense et dit que je ne serai pas indispensable quand notre fille sera plus grande. Après une sévère dispute, nous avons discuté et il en est venu à me dire qu’il était hors de question, si l’on en venait à se séparer , qu’il se sépare de sa fille ne serait- ce que 2 jours et que donc, il ferait tout pour éviter ça, qu’il ne pourrait pas respecter un droit de visite classique etc . Et qu’il était prêt à faire de la prison. Je ne sais pas ce que recouvrent ses mots. Et à vrai dire, je ne me laisserai pas impressionner. Je n’ai pas encore décidé de le quitter car, si je le fais, ce sera avec tact et stratégie. Je l’ai percé à jour mais je vais feindre de continuer à me montrer naïve. Cependant, je m’adresse aux enfants de PN: comment vos mamans auraient pû vous protéger? Comment auriez- vous voulu qu’elles réagissent pour vous protéger? En actes, en paroles. J’aimerais me servir de vos expériences pour préserver autant que faire se peut mes enfants adorées. Merci pour celles et ceux qui sauront m’éclairer. Vous êtes courageux d’avoir vécu cet enfer et d’être lucide sur ce vécu au point de tout mettre en œuvre pour (re)commencer à vivre. Bravo et bon courage à vous!

    • Léa

      28 juin 2015

      Pour moi Agnès, tu peux protéger tes enfants tout simplement en les prévenant de se protéger envers leurs père, de ne pas prendre en compte ce qu’ils leurs disent (même si je sais que c’est difficile pour un enfant). Pour le père du deuxième enfant, je te conseillerais, après t’en être séparer, d’aller voir un juge si nécessaire pour la garde des enfants mais de surtout faire très attention à ce qu’il pourrait dire (voir inventer) dans le but de vous décrédibilisé, car malgré les apparences, les PN sont souvent très intelligents (surtout de grands manipulateurs). Si tu as un mauvais avocat commis d’office, même si je sais qu’un bon avocat coûte cher, changez en!
      Ensuite, je vous inviterais très fortement à acheter des téléphones portables à vos enfants, même s’ils sont jeunes, pour qu’ils les emportent chez leurs pères. Ils pourront alors vous appelés s’ils se sentent en danger, physique ou moral. Je tiens à préciser que ce ne sont que des conseils, même si je suppose que vous y avez déjà pensé, je vous souhaite donc bonne chance!

    • Nelha

      28 juin 2015

      Bonjour Agnès, j’aimerai bcp répondre à vos questions mais malheureusement je ne pourrais pas puisque je suis du même « côté  » que vous , maman d’un tout jeune garçon, et séparée depuis peu, j’appréhende bcp de choses, comment avez vous réussi à préserver d’une façon ou d’une autre votre aînée ? Qu’entendez vous par techniques de contre manipulation, j’aimerai bcp discuter avec vous, pour le reste je pense qu’il faut vous armer intelligemment, prévoyez au mieux votre séparation et mettez ttes les chances de votre côté, conservez toutes les preuves que vous pourrez, n’hésitez pas à faire des mains courantes pour certaines menaces qu’il ferait. Munissez vous d’un bon avocat, qui prônera les intérêts de votre fille et son bon développement psychologique en prenant compte de celui du père qui lui fera forcément défaut. j’ai malheureusement constatée qu’en France au sein d’un foyer, les violences faites à la mère indépendamment de l’enfant sont 2 choses bien distinctes. En effet il peu s’en prendre à vous, mais si il n’y a pas de preuves envers l’enfant, il pourra conserver ses droits. A nous maman, de protéger au mieux nos enfants, de leur apprendre les vraies valeurs afin qu’ils finissent par faire les bons choix et d’eux même. Si il y a d’autres enfants de pn, qui pourrait nous éclairer quant à ce que nous pourrions faire afin de préserver et protéger davantage nos enfants face à ces manipulateurs hors pair. C’est avec bcp d’attention que je les lirai. Merci à vous tous.

    • Cynthia

      21 décembre 2015

      Agnès,
      Votre temoignage me donne des frissons car c est exactement ce que le pere de mon bb de 7 mois me fait vivre. Pervers narcissique, il reclame de facon malsaine ses droits de pere et engage un combat sans fin avec moi juste pour me faire payer de l avoir quitte et d etre partie avec son fils. Il parle de notre bb comme d une propriete et estime que je ne suis qu une vache a lait qui n est utile que pour le temps de l allaitement mais que bientot je n aurai plus aucune utilite aupres de mon fils. Les insultes font mal il sait quoi dire pour m humilier et me faire souffrir. J ai entame une procedure. Il ne sait jamais occupe de son fils, n a js donne un euro pour s occuper de lui refuse meme des jours où je lui propose de le voir mais reclame au Juge une garde alternee!!!! Il n aime pas son fils et n agit pas dans son interet mais comme j ai entame la procedure il a jure qu il m en ferait baver et me ferait payer de l avoir quitter. Il s est meme surendette pour etre sur de ne rien nous verser alors qu il vient de s offrir un bateau a 100 000 euro et construit une maison a 300 000. Le pire c est qu en apparence il parait etre si parfait, si gentil, si bon. Meme mon avocat a des doutes sur ce que je lui dis. Je vis un enfer. Car il se rejouit du fait que nous soyons lies a vie de par notre fils. J ai peur de ce qu il racontera a notre fils plus tard sur les faits de notre separation. Il est tellement manipulateur. Tellement intelligent. Existe-t-il d autres personnes dans le meme cas?

      • HappyCulture

        22 septembre 2021

        J’ai la sensation de me lire et de sentir cette même tension dans mon ventre que dans vos mots!
        Les années sont passées depuis votre commentaire, comment allez vous? Et votre enfant?

    • HappyCulture

      22 septembre 2021

      Bonjour Agnes,
      Qu’en est il a l’heure d’aujourd’hui de votre situation?
      Je suis dans le même cas que vous, avec une petite fille de 2 ans 1/2, séparée du père depuis ses 6 mois, mais déjà pendant ma grossesse il scenarisait le fait que je disparaisse de la vie de ma fille, la voulant pour lui et sa mère! C’est dingo dingo et tellement energivore!!!

  • Emma

    12 juillet 2015

    Bonjour, je suis tombée sur cette page après quelques recherches. Je me reconnais dans ce témoignage dans de nombreux points. Mon père est un PN je le sais depuis quelques années déjà (j’ai 22 ans). J’ai eu la chance de pouvoir m’éloigner de lui pour mes études mais je dois revenir chez mes parents chaque été. J’ai l’impression que rien n’a changé quand je reviens chez eux. J’en veux beaucoup à ma mère qui voit ce qu’il fait mais ne fait rien de concret pour me protéger. Je me sens très seule à vrai dire. J’ai l’impression d’être à bout mentalement alors que je ne suis revenue depuis peu. Je ne sais pas vraiment pourquoi j’écris tout ça ici. Ce n’est peut-être pas le meilleur lieu mais bon .

    • Nelha

      13 juillet 2015

      Difficile de ne pas en vouloir au parent victime du bourreau, dis toi qu’elle est sous l’emprise de ton depuis plusieurs années déjà. Tu es majeure, tu as un avenir devant au vue de tes études, on sait tous que la meilleure façon de se protéger d’un PN est de fuir, peut être faudrait envisager de te préserver davantage si tu es consciente de la situation et de l’impact qu’il a sur toi et ta famille. J’ai trouvé du soutien du forum en lisant des bouquins qui m’ont bcp aidés, peut être as tu des frères et sœurs ? Ne t’isoles surtout pas.

  • Emma

    13 juillet 2015

    C’est gentil de répondre, je ne m’attendais pas à avoir un retour si tôt. Je vais chercher des bouquins peut être que j’y trouverai aussi un peu d’aide aussi. J’ai une soeur qui a décidé de rompre tout contact avec toute la famille à cause de ses relations très difficiles avec mon père. J’ai aussi un frère qui a aussi pris ses distances donc je me retrouve un peu seule. Et ce n’est pas un sujet facile à aborder avec ses amis quand ils ne le vivent pas aussi. Mais ça va aller, j’ai un avenir devant moi oui.

  • Justine

    14 juillet 2015

    Je suis abonnée qu fil de discussion et je regarde très souvent les messages , Ca faisait depuis un an environ que j’été fâchée de mon pere je n’ai jamais souhaité le voir n’y lui reparler pour moi j’avais fait une croix , j’avais de grosses tentions avec mon frère jumeau car il lui montait la tête contre moi , il n’avait pas le même comportement avec mon frère que moi , et mes parents sont séparé , j’ai eu beaucoup de mal pendant un temps à dire mon père je disais le père de mon frère. Ma mère a été manipulée par lui et n’a jamais pu s’en défaire sauf ces quelques dernières années.. Moi aussi j’ai vu un juge pour enfant pour ne plus avoir à faire à lui mais je ne pouvais pas tant que je n’avais pas 18 ans , j’en ai 20 aujourd’hui je suis restée en tout plus de deux ans sans lui parler. Il y’a deux mois il est décédé et sa famille surtout sa mère m’en a voulu de ne pas lui avoir parler elle m’a mît la faute sur moi, en disant qu’il été stressé ( il a fait un infarctus et embolie pulmonaire) j’ai eu de la peine pour mon frère mais pas de regrets vis à vis de moi où de mon comportement. Je lui en veux plus à lui.
    J’avais beaucoup d’amour pour lui et j’ai toujours été en attente de quelque chose que je n’ai jamais eu. Je suis suivit par une Psycologue qui m’aide beaucoup , le comportement qu’a eu mon pere avec moi je le reproduit sur ma mère ..
    Aujourd’hui j’ai un manque de confiance en moi , mais je suis en couple avec un garçon qui me redonne la force , et qui me donne de la confiance quand même.

    Depuis petite j’ai été dénigrée et rabaissée sur le physique sur mes actes , j’avais l’impression d’être la cause de tout les soucis de mon père il m’avait dit c’est quand vous êtes nés que mes problèmes ont commencé , il me disait que j’étais mal habillé ect.. Les sourcils trop fins toujours des attaques physiques.

  • Klink

    17 juillet 2015

    Je suis un homme (31 ans). Je peux te dire que moi de mon coté j’en ai gavé. D’ailleurs j’ai constaté que mon père est un PN il y a seulement quelques jours. Ce qui est dure c’est: 1° de réaliser que j’ai perdu 31 ans de ma vie (moins quelques jours), 2° tout le travail sur moi même que je dois faire pour me reconstruire une personnalité saine. 3° de me rendre compte que mon père ne m’ai jamais aimé. mais le plus dure c’est de demander pardon à ma mère qui a du surmonter une dépression et qui du supporter mon aliénation parentale…

    • NELha

      16 octobre 2017

      Une maman pardonne toujours.

  • Chartier

    30 juillet 2015

    Bonsoir, quand j’ai lu votre histoire je me suis totalement reconnue la dedans.
    J’ai également un père narcissique qui m’a clairement pourri mon enfance en m’humiliant moi et mes deux grandes sœurs, méchanceté gratuite etc…
    Je ne me sentais même plus a l’aise cher moi a cause de lui.
    Il me terrorisais tout le temps, hurlait à tout bout de champs pour un oui ou pour un non. Aujourd’hui je garde des séquelles de tout Ca.
    Mais je peux dire que cela me « rassure »de ne pas être la seule a avoir vécu une enfance ainsi… Je pensais que mon père était le seul comme Ca..
    J’ai adoré ton texte en tout cas tout est dit!!!

  • Alexandre

    15 septembre 2015

    Bonjour moi aussi j’ai vecu cela mais aujourd’hui nous l’avons quitter et mit en justice et nous sommes tous detruit… sortir de chez nous est une etape nous avons aucune confiance en nous et nous nous enterront financierement et mentalement .

  • Sindy

    21 septembre 2015

    Très touchée par ton témoignage, je m’y suis retrouvée dedans. Aujourd’hui, j’ai 2 filles de 17 et 11 ans et j’ai coupé les ponts avec ce père depuis peu, il était autant pervers père que grand-père, et ma grande fille qui n’a jamais d’affinité avec, a eu un clash (elle a osé ce que je n’ai jamais osé : le confronter), il est entré forcément dans la violence, en bref, aujourd’hui c’est un grand soulagement de ne plus avoir à le cottoyer mais c’est une déchirure car je ne vois plus ma mère et mes filles sont en manque de cette mamie qu’elles adorent, je souffre auusi de savoir ma mère coupée de ses petites filles.
    Mais après avoir subi la perversité, je peux te soulager en témoignant que je suis maman et que je n’ai pas reproduit mon enfance, au contraire les vacances chez « papy » s’était pour elles, une mission, elle préféraient rester à la maison.

  • Bane

    13 octobre 2015

    Bonjour à tous et sachez avant tout que vous êtes courageux enfants de PN car je suis sous contrôle d un véritable vampire psychiques quand j étais petit il étais pas vraiment social plustot refermer mais il a fallut des années pour comprendre pourquoi en plus de ça il étais rabaissant violant et traumatisant psychologiquement à 17 ans je part de chez moi et p3ux de temp après m engagé dans l armée pour fuir la situation laissant ma pauvre mère et m9n frère sous sa dictature alor qu elle me disait que tout aller bien j ai retrouver une nouvelle vie de nouveau amis une copine et m épanouis dans la musculation 1 an après je part chez mes parents 1 semaine ça a suffit pour plier bagage et s enfuir dans la nuit il étais pire qu avent et encore plus alcoolique qu il ne l étais déjà on s installé en région parisienne et 3 ans après il est revenu habiter à une ville prêt à côté avec de nouvelles promesse qu il a changer esct… Vous connaissez la suite ma mère n’a jamais voulu se remettre avec mais la situation étais ambiguë et un projet professionnels les tenais en lien l un et l autre donc pas le choix de le fréquente 1 an 2 an se passe il a prit des habitudes comme s imposé à n importe quelle heure vouloir des rapport avec ma mère alor qu il a une copine pluq jeune que lui mais pour satisfaire son ego démesuré plusieurs fois il a été violant j usqu à voir et jugé à ne pas s approcher du domicile mais rien à faire il continue zt ma mère ne sait que faire elle veut que l affaire se règle et qu il vivent tranquille malgré tout il ya 2 semaine de ça je lui ai rendu service erreur de ma part car il a pas arrêter d insulté ma mère et de défoule sa haine sur moi sur le trajet alor que je revenais de l aéroport son projet à été malin il demande un simple papier à profiter d attendre que je rentre pour aller réveille ma mère pour l insulté la rabaisser il a tenter de lui lancer un énorme cendrier de verre en pleine tête je suis intervenu de manière radical la violence avec la qu’elle j ai répondu étais tel qu il c est calmer et menace aujourd’hui de vouloir me tuer je me suis rendu compte à quelle point il étais un démon après l armée je suis tomber en dépression plus de sport plus d envie de sortir enfermer dans la fumette et les jeux vidéos il a réussi à me vendre du rêve avec un projet ambitieux mais j ai arrêté après avoir vue sà motivation qui n étais pas celle d aide ou de réparer un liens avec son fils ça m’a coûté cher il m’a rendu moins sociable je me suis négligé rongé par le stress sa été jusqu’à briser m9n couple alor non j ai rien lâcher malgré tout je reprend le sport je change de tête je lui donnerais pas raison de moi je l évite le fuis le plus possible enfin reconnu que j étais dans une mauvaise situation et que j avais besoin d aide pour m en sortir mes projets on change et je retrouve l envie de vivre là paix tent attendu ce n ai que le début mais déjà des résultats ne laissé pas ces fous vous brisez soyer plus fort que heu dans la tête dans le coeur entouré vous de ceux qui vous aime la vie est trop courte pour donne notre temp à ce genre de personne quI eux ne valent pas plus que l ombre qui les suit bon courage à tous ceux qui subissent ce calvaires infernal et courage force et espoir

  • Lilou

    21 octobre 2015

    Jai 15 ans aujourd’hui mon père est également comme le tien des quil a l’occasion (par exemple quand j’invite des copines a la maison) pour mengeuler il le fait
    Le talent de mon père? Les maths il est extrêmement intelligent et veux qu’à l’école et surtout en maths j’ai 18 de moyenne ce qui fait que pendant les vacances jai le droit a 4 exercices de maths par jours en me rabaissant ma mère vient de me dire qu’il était un pervers narcissique et que si on ne l’écoutait pas ou qu’il se sentait en danger il pouvait nous tuer… Jai peur

  • Kookai2006

    22 octobre 2015

    Bonjour moi j’ai 15ans et au quotidien je subis les reproche et les caprice de mon père qui est un PN. J’essaye d’encourager ma mère a partir pour qu’elle soit heureuse et ne lui dit jamais ce que je ressens vraiment. Mon grand frère a subir encore pire que moi et je ne sais pourquoi maintenant il est comme mon père, il s’acharne sur ma mère en l’insultant et des que je veux l’aider il menace de me mettre un coup je ne sais pas quoi faire. Je suis rentrer en seconde mais vu que j’ai changer de secteur je n’ai plus mes amis proche qui connaissaient mon histoire, qui me soutenaient et à qui je pouvais me confier.je suis seule et ma mère se rend compte de ce qu’elle subit mais elle dit que c’est dur de vivre avec ou de partir parce-que au final elle l’aime quand même et elle est triste de devoir partir. Alors moi je fait avec même si aujourd’hui il a décréter que je n’aurais plus le droit d’inviter des amis à la maison. Je sais que mes parents ne se separerontcpas tout de suite et que je devrais subir chaque jour leur disputes et j’y suis prête mais je ne sais pas si ma mère pourra supporter ça encore longtemps.
    Je ne sais pas quoi faire auriez vous un conseil pour moi?
    D’avance merci.

  • Alexandre

    25 octobre 2015

    Bonjour je peut vous conseille de vous diriger vers un centre où il y dès psychologue et raconter votre histoire vous serais aidez 🙂 bon courage à vous 🙂

  • Victoria

    25 octobre 2015

    Bonjour, existe-t-il des associations ou organisations en Belgique pour nous aider, nous les victimes? (autre que Fred et Marie)
    Merci!

  • Alexandre

    26 octobre 2015

    Je ne sais pas du tout je sui de français Désolé.

  • Nelha

    26 octobre 2015

    Bonjour, je souhaiterai avoir plusieurs témoigna de la part de jeunes garçons fils de pervers narcissique. J’ai moi même un petit garçon et son père présente le même problème. Je m’inquiète énormément pour mon fils, et je ne que faire pour le protéger au maximum des mauvaises intentions de ce dernier. Comment vous positionner vous face à eux ? Êtes vous en quête de reconnaître face à votre père ? Ou au contraire vous en éloigner serai l’idéal au vu du mal qu’il vous fait ? J’ai de grosses appréhension mon fils est encore petit mais je sais qu’il n’y échappera pas. Qu’attendre vous de ceux qui vous entourent, ou même de votre propre mère ? Courage a toutes ces personnes qui croisent ces personnalités a tendance machiavéliques. Merci à tous.

    • Anne-Marie

      21 janvier 2016

      Ma réponse tient en peu de mots : fuir. Cet homme est un danger même pour son fils. Le meilleur remède avec les PN s’est de couper les ponts

  • Justine

    26 octobre 2015

    En avril j’ai apprit le décès de mon père , je suis restée plus d’un an fâchée avec lui , je l’ai fuis par rapport à sa perversion envers moi , ses attaques constantes son manque de gentillesse jamais une remarque positive ! Je disais à ma mère j’ai fais le deuil de mon père alors qu’il été vivant , je ne voulais plus jamais en entendre parler , c’est choquant de dire ça mais en apprenant sa mort j’ai ressentit de suite un soulagement car je le sentais très mal depuis que je le connaissais, je le savais malheureux je penses que c’été un homme très triste , sans activité professionelle , des tendances agoraphobes , j’avais honte que ce soit mon père , je ne lui ai jamais dit au téléphone ce que je pensais de lui j’ai eu le courage de lui envoyer un mail en lui disant absolument tout , tout ce que je me traînait depuis des années : mon mal être , ma tristesse, il m’avais répondu encore en m’attaquant sur mon comportement pour me rabaisser et sur le fait que si il n’avait pas été là je me serais appelé « Anita » petite « Anne » un malade. Je suis allée à ses obsèques j’ai été dévisagée par sa mère j’ai été soutenue par une de ses sœurs que je respecte beaucoup , et je lui ai rendu hommage malgré tout pour le respect.
    J’ai 20 ans aujourd’hui je suis une jeune femme heureuse triste à dire mais je me sent libre quelque part , mais triste pour mon frère qui a perdu son père qu’il aimait énormément avec qui il n’avait pas ce comportement de PN.

  • Martin Angélique

    28 octobre 2015

    malheureusement je te comprend j’avais l’impression qu’on décrivait mon pere … 🙁 pour ma part il faut ajouter une mere alcoolique …
    j’avais peur que celà joue sur ma maternité aussi mais mon homme sait me rééquilibrer ^^ j’ai deux enfants merveilleux et je me donne droit au bonheur . enfin ! cependant apres avoir essayer j’ai coupé les ponts avec mes parents car ils étaient nefastes pour eux . courage lla vie est belle tu verras!!

  • Ombre

    10 novembre 2015

    … moi je viens vous conter mon histoire…

    Mon pere n’etait pas un homme tres present a la maison, militaire donc souvent parti, et quand il etait là il fallais que ça marche comme il le voulait…
    bref, je n’ai jamais ete tres douée en cours, pas assez travailleuse, tres reveuse et à faire des betises…
    on a demenager un nombre de fois dont je ne m’en souviens plus… la derniere a ete la plus dechirante pour moi, j’avais enfin trouvé des vrais copains, j’etais contente d’aller a l’ecole (meme si pas toujours des fortiche)
    On a donc demenager une derniere fois, j’avais 14 ans. je rentrais donc en 3 eme, dans un lycée que je ne connaissais pas, d’une petite ville que je detestais.
    les eleves ne m’appeciais pas, je voulais etre aimé de tous…
    J’ai eu une relation tres courte avec deux garçons. Mon pere voulais voir le deuxieme avant de me laisser avec (premiere fois que je voulais sortir avec un en weekend) Mon pere fait peur, il est tres carismatique mais pas dans le bon sens du terme… il impose le respect plutot que de le demander…
    bref pas longue relation.
    Je suis rentrée au lycée, et je n’etais toujours pas apprecier des gens, j’etais « trop gentille », tres mediocre en seconde j’ai quand meme voulue passer en 1ere S. j’ai rater ma premiere S et suis donc partie en STG, n’ayant pas le choix car pour mon pere c’etait ça ou un BTS… j’avais enfin trouvé de vrais amis en S je refusais de quitter ce lycée. J’ai pris la « voie de garage » a mes yeux. mais qui etait moins pire que d’essayer de m’integrer encore et encore…
    entre temps (fin de seconde) j’avais reperer un homme qui me plaisait enormement. le surveillant.
    le lycée se termine, j’obtiens mon BAC sans mention (mes parents voulaient que je deviennent comptable, moi pas, j’aimais les cours de compta en cours, mais ne voulais pas passer ma vie la dedans…) alors j’ai annulé tout mes voeux et suis partie a l’usine travailler. ensuite ça a ete le leclerc et une fois un salaire a peut pres stable je me suis pris un appart pour partir de la maison. (je croyais que c’etait juste que je voulais mon independance, mais en fait je voulais fuir la maison)

    Bref, j’ai eu une relation plus que bancale avec cet homme que j’avais repere au lycée depuis plus de 3 ans. ça a duré 3 ans. Mon pere l’a su sur la fin et voulais que je le quitte, parce qu’il ne m’apportais soit disant rien de bon. je n’ai pas ecouté.
    Je vis aujourd’hui avec cet homme que j’aime plus que ma vie.

    Ce n’est pas au gouts de mon pere… et il me le fais savoir.
    un jour mon pere revenant d’un travail long et loin je ne l’avais pas vu depuis 6 mois, mon homme m’avais deux jours avant qu’il m’aimais et on etaient invités a manger chez eux. j’etais heureuse, j’allais revoir mon pere et mon homme me dis qu’il m’aime.

    Seulement le jour du diner, mon pere fait plein de pique a moitié voiler envers mon homme. lui et moi avons laisser passer. puis il est parti dans une sorte de monologue sur le fait qu’on devais defendre notre pays, et devions aller nous battre. ma soeur et moi pleuront, et tout ce passe tres vite, je met mes chaussures pour partir, pleure, ma soeur me prend dans ses bras, ont pleure, mon pere continue son monologue, ma mere lui demande sans grande conviction de s’arreter. mon homme reagit et se met entre moi et mon pere. en lui disant qu’il nous fait du mal a moi et ma soeur; là mon pere au bord de l’explosion vire mon homme de chez lui. et je reagit instinctivement en defendant mon homme et on part (avant ça mon pere me dis qu’il m’aime et veux mon bonheur…) il reagit toujours comme ça quand il sens qu’il pert le controle sur moi…

    Exacerbée je quitte la maison avec mon homme deux jours passent et viens ma remise de diplome où j’ai conviés, mes parents, mes beaux parents et forcement mon homme, mes parents se font distant, j’avais ecrit une lettre le matin meme pour la donner a mon pere je voulais lui faire lire ce que je ressentais, il a refusé de la prendre en disant que c’etait mieux de discuter.

    et et pendant les jours qui suivent je pleure tout les jours. deux jours apres cette remise de diplome, je reçois un mail de mon pere qui incendis mon homme et me dis que je passe quand je veux… et de ne pas repondre sur un coup de nerf parce qu’il a pris du temps pour l’ecrire, j’eructe car moi j’avais ecrit une lettre et il m’a retorqué que je devais plutot parler en face et il fait quoi??? il m’envoie un mail… merde.

    le temps passe et je n’envoie plus de nouvelles a mes parents, je reçois des mails de mon pere qui incendit toujours mon homme. je suis malheureuse et ne sais pas gerer ça. (ça dure deux mois)

    je fini par aller voir un psychologue. qui me donne des conseils pour reussir a reprendre contact avec et gerer la discution, je vais les voirs une fois et ça a l’air de bien se passer, pas de colere, pas de pique. je rentre chez moi bien dans ma tete.

    dernierement, mon pere me dis que j’ai des cartons a recuperer, de l’argent a leur rendre et de leur donner mon numero de fixe.
    il veux se separer materiellement de moi, je lui dis que j’ai plus de place dans mon garage pour les cartons, que je rendrais l’argent en plusieurs fois et que je ne donnerais pas mon numero de fixe;

    j’apprends que ma mere a un numero portable a elle et decide (j’aurai pas du) de lui envoyer un sms pour lui proposer de la voir. Le soir meme mon pere me dis qu’il a gagner que dès que j’aurai le n° de ma mere je le shinterai… il reparle des cartons, visiblement ça le derange fortement ses deux cartons dans son 100m² ^^ ah et qu’il n’aurais jamais du ouvrir la porte a mon homme et qu’il n’y remettrais jamais les pieds ^^ bref, j’allais mieux grace aux conseils du psy et là il viens de tout casser mes efforts et le travail fait sur moi meme… je lui ai repondu qu’il n’avais pas l’air de comprendre que je voulais juste des nouvelles de ma mere (parce qu’a chaque fois que j’envoie un sms ou appel c’est mon pere qui repond)
    Que ce n’est pas en insultant mon homme que j’aurai envie de le voir.

    que j’essayais de faire des efforts mais que sa colere etait sans fondement et il veux clairement briser mon couple. je suis plus forte que ça. je lui dis que c’est ça faute si je suis malheureuse, qu’il est aveuglé par la colere.

    et que si je ne peux pas voir ma mere ça sera sa faute.

    il trouve seulement a me repondre : « bon ok tout est de ma faute, comme ça c’est simple 😀 bye »

    –‘ je ne sais plus comment gerer ça… une idee?? couper les ponts ?? essayer encore et encore de le calmer?? si quelqu’un a une idée je suis preneuse…

    • Sindy

      11 novembre 2015

      Je viens de lire ton histoire, j’ai besoin d’y voir clair, et ta mère dans tout, elle a l’air effacé?

      • Anonyme

        11 juin 2016

        Idem, père militaire qui dresse ses enfants et fait marcher tout son petit mon au pas…Sauf que moi j’ai eu une relation avec une femme, et il les détestent également…Pour mon malheur je me suis construit sur l’inverse de ce qu’il était…et il ne supporte pas mes opinions et mes valeurs…

  • Ombre

    11 novembre 2015

    Effectivement elle est totalement effacer… quand j’avais osé réagir pour protéger mon homme. Quelques jours après elle m’avais dis devant mon père que quand son père à elle parlais ils se taisaient (les frères et soeur) et que seul lui avais raison. Bref elle pense que je dois pas me rebeller contre mon père ^^ » et ma soeur elle me dis « tu sais comment est papa » ben oui justememt je sais et je veux pas vivre ma vie à avoir leur de lui (même si c’est ce qui se passe pour le moment ) dans la maison je suis là seule à dire quand je ne suis pas d’accord et ça arrive souvent ^^ »

  • Sindy

    11 novembre 2015

    Tu penses qu’elle est manipulée, ou bien que sa vie lui plait comme ça. Tu sais, je suis à l’aube de mes 40 ans, jusqu’ici j’ai tout supporté et mon mari aussi, il l’a fait pour moi même si ils ne s’aimaient pas, même mes enfants, je les conditionnais en fonction de lui : « ne lui réponds pas, fais la sourde etc… »comme ta soeur, je disais: « vous savez comment il est. »
    Mais ma fille ainée a pris 16 ans l’an dernier et n’est pas de nature à garder ce qu’elle a sur le coeur, bien qui ne l’appréciait pas depuis sa plus tendre enfance. Elle a osé ce que je n’ai jamais osé : l’envoyer balader lors d’un repas de famille et là le pervers manipulateur est monté sur ses gonds, tout le monde lui disait de s’écraser même moi qui a eu le droit à une belle baffe ce qui a mis mon homme en colère, les invités ont été obligé de séparer mon homme et mon père. Et c’est là que j’ai dit STOP, j’ai réalisé que j’avais aucune affinité avec mon père et qu’en faite je conservais la relation juste pour ma mère, c’était en janvier dernier et depuis je n’ai pas revu ma mère, elle nous manque beaucoup à moi et mes filles. Elle s’efface pour ne pas avoir de compte à lui rendre pensant trouver la paix, mais avec ce genre de personnage tu n’es jamais en paix, j’ai décidé de ne pas céder. Ma mère a appelé ma fille pour ses 17 ans, en cachette, ma fille pleurait, quelle honte d’être obligé d’appeler en douce pour ne pas réveiller le monstre.
    Tu sais, si le comportement de mon père te rappelle le tien, il n’y a malheureusement qu’une seule solution : FUIR car c’est le genre personnage qui ne se remettra jamais en question.

    • Ombre

      11 novembre 2015

      Je ne sais pas si elle est manipulée , mais tout le temps meme quand j’etais petite mon pere disais qu’il ne voulais pas se prendre la tete avec maman, « a cause de nous » … seulement s’ils se prennent la tete ça veux dire qu’ils sont pas d’accord, donc pas notre faute.. Ah aussi mon pere a toujours dis et en etait « fier » de dire que « la maison n’est pas une democratie mais une dictature  » et il dis lui meme qu’il a un esprit « tout petit petit » ^^ il ne se remettra jamais en question, je l’imagine deja dire a qui voudras l’entendre que c’est ma faute si ma famille se dechire… et parfois je me sens coupable…

      je pense que ma mere a choisit de ne rien faire, pour ne pas se prendre la tete …

      donc malheureusement ton histoire fait echo a la mienne …

  • Sindy

    11 novembre 2015

    Ben voilà, ils aiment se faire passer pour des victimes alors que ce sont eux les auto-destructeurs.
    Fais ta vie, il est incurable.

  • Eyma

    19 novembre 2015

    Coucou,
    Je suis vraiment contente d’être tombée sur ce forum. J’ai enfin compris. Je savait que mon père avait un souci, que sa me gâchait clairement la vie. Mais de la a me dire que c’est une maladie, sa me soulage un peu de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas, et que je n’en fais pas trop. Car oui comme la plupart d’entre vous, il a détruit toute confiance et estime de moi …
    J’ai 19 ans, je veux partir avant qu’il ne soit trop tard, qu’il gâche vraiment tous le reste de ma vie, et j’ai tous ce qui me faut pour partir, le travail, l’appartement, le conjoint qui m’y attends, mes études .. Seule une chose me retient, La peur. J’ai peur de la réaction de me mère qui vie toujours avec lui, elle est manipulée, et m’en voudra d’être parti sans rien dire, et lui, il va vouloir me retrouver pour me tuer .. Comment faire ? …
    Je veux et doit partir au plus vite, mais j’ai peur

  • Inès

    25 novembre 2015

    Bonjour, je m’appelle Inès, j’ai 18 ans. Ton histoire m’a énormément fait pleurer car je vis la même chose, à la différence que mes parents sont séparés depuis que j’ai 1 an (ma mère s’étant rendu compte que mon père était un grand malade). Mon grand frère m’a beaucoup aidée à me sentir mieux, il sait mieux prendre du recul que moi, est très lucide… Même s’il est également très touché. Ça fait 7 ans qu’il ne veut plus le voir, après de nombreuses accusations d’espionnage (nous serions des espions envoyés par notre mère, monsieur pense que le monde entier lui veut du mal). Moi ça fait 1 an et demi. De ne plus le voir me fait beaucoup de bien, ce qui me rend très mal est de ne plus avoir de père. Le père que je voyais quand j’étais enfant, cet homme extrêmement intelligent, beau, qui s’est transformé en monstre quand j’ai eu l’âge d’ouvrir les yeux et ai fait face à ses remarques, ses manipulations, ses regards noirs, ses changements d’émotion spontanées… Il a refait sa vie, s’est marié à une femme presque aussi folle que lui il y a 11 ans, a refait 2 magnifiques filles, que je ne peux plus voir (parce que je ne veux plus le voir).
    Chez eux on se sent fliqués, on n’est pas soi-même, rien que d’envoyer un SMS à une copine devient louche, partout où tu es tu te sens observée, tu dois toujours peser tes mots, chaque lettre dans un mot a sa signification chez eux, tout est mesuré. Par exemple une fois j’ai demandé si mes petites sœurs allaient bien, on m’a répondu « Nos filles vont bien. » Ca faisait un an que je ne les avais pas vues, et je me demande ce que ce « nos filles » signifie : ce ne sont pas mes sœurs ? Je ne suis pas sa fille ? Je ne sais pas. Ou alors il ne faut pas dire « ton aspirateur » mais « VOTRE aspirateur » car ils sont un couple « HEIN INÈS TU L’AS TOUJOURS PAS COMPRIS QUE JE ME SUIS REMARIÉ ?! T’ES UN PETIT SOLDAT ENVOYÉ PAR TA MÈRE POUR FAIRE CHIER C’EST ÇA ?! ». Voilà.
    En plus, ce couple étant paranoïaque, ils vivent à présent à 5h de chez moi (pensant que ma mère et que toute ma famille maternelle les espionne en fait) alors qu’ils n’en ont rien à foutre de ce qu’ils font si vous saviez. D’ailleurs ma mère est très triste pour mon frère et moi, elle regrette d’avoir fait des enfants avec un fou, parce qu’aujourd’hui nous sommes perturbés. On a des bonnes notes, on est bien élevés mais c’est plus profond que ca. Et malgré tout elle nous a toujours poussés à aller le voir, il ne faut pas penser qu’elle nous montait contre lui et nous retenait, au contraire, elle a tout essayé mais là c’est bel et bien mort. Ah oui et notons aussi que mon père est psychiatre. Très amusant.
    Voilà j’avais besoin d’en parler un peu et de voir que je ne suis pas la seule à en souffrir m’attriste pour vous tous/toutes. C’est bien malheureux.
    Bon courage à tout le monde.
    Inès.

    • Thésée

      27 novembre 2015

      Salut Ines,

      Ton commentaire m’a touché. J’ai vécu aussi dans l’enfer pendant toute mon enfance. Je me souviens, à chaque fois qu’il rentrait à la maison, je priais de tout mon coeur la Vierge Marie pour que tout se passe au mieux ; lorsqu’il n’y a pas d’issue possible, on la cherche où l’on peut.

      Maintenant, j’ai 29 ans. Je peux dire que je m’en suis sorti ; mais j’ai toujours parfois l’impression d’être une coquille vide, d’être sale, voire monstrueux.

      Si je peux te donner un conseil : tiens le coup, coûte que coûte, résiste. Ne te laisse pas imposer son mode de relation au monde ou la perception qu’il en a. Défends ce que tu es. Dis le. Crie le s’il le faut.

      De toute ma famille, je crois que je suis celui qui s’en est le moins bien tiré, et je pense que c’est parce que j’ai accepté son matériel pathologique : comme de la pâte à modeler, je suis devenu ce qu’il voulait que je devienne : une extension de son propre corps : une chose-pour-lui.

      Ma soeur était plus forte que moi : elle n’hésitait pas à le contredire, à définir des limites. Moi, pour survivre dans la zone de guerre qu’était notre maison, j’avais choisi la soumission.

      Bon courage à tous,

      Beaucoup d’amour aussi.

      PS: Si vous observez le monde aujourd’hui, vous n’avez pas l’impression de revivre à grande échelle ce que vous avez vécu dans votre famille ? C’est la même atmosphère qui s’en dégage pour moi

      PS2: on va s’en sortir!

      • Inès

        1 décembre 2015

        Bonjour Thésée !

        Je comprends ce que tu veux dire quand tu parles de pâte à modeler et tout ca, de soumission… Pour que tout aille bien on serre les dents et on reste poli, limite à trahir ceux qu’on aime pour leur donner raison devant eux, pour ne pas avoir d’emmerdes… Je me souviens, souvent, quand il disait du mal de ma mère j’acquiesçais pour pas être mal vue, du coup je me sentais mal vis-à-vis de ma mère de dire « oui » à tant de bêtises, surtout que tout ce que j’ai je le dois à elle…

        J’ai poussé un coup de gueule ! La dernière fois que je l’ai vu, quand il m’a hurlé « Hein et tu nous espionnes pour ta tribue ! » (Donc la famille de ma mère) j’ai crié « Mais ils n’en ont rien à foutre de toi ! Quand est-ce que tu comprends que t’es pas important, t’es important pour personne, tu nous détruis, tu sers à rien et t’as jamais servi à rien, pourquoi on s’intéresserait à ta vie pourrie où il se passe rien dans ton lieu-dit paumé !? » et ca m’a fait tellement de bien ! Ça faisait longtemps que j’attendais de lui dire ca.

        Qu’est-ce que tu entends quand tu dis « la même chose à plus grande échelle ? »

  • Maëlle

    30 novembre 2015

    Bonjour, j’ai seulement 15 ans et je sais que mon père est un PN depuis deux ou trois ans. C’est ma mère qui me l’a appris avant qu’ils se séparent. Ils sont censés de divorcer mais il y a toujours quelque chose qui bloque. Ma mère l’accuse parce qu’il est censé de payer pour quelque chose je crois je sais plus. Ma mère m’a raconté ses souffrances, ses peurs. Je me suis très sentie mal pour elle, et j’étais heureuse qu’elle a décidée de s’enfuir. Elle a énormément de chance, elle a maintenant un copain, elle se sent tellement en sécurité, il était tellement différent de mon père. Par contre, il reste moi mon frère et ma petite soeur. J’avoue que j’ai dû mal à le considérer comme un PN c’est mon père ! Même que je suis devenue très proche de lui, complice après la séparation. Je fais exprès d’oublier pour ne pas avoir peur, mais je reste méfiante,j’ai toujours la voix dans ma tête qui me rappelle qu’il est un PN et que je dois faire attention. J’ai du mal à croire parce que je pense que je ne vois pas…comment dire … ses gestes anormales ? Parfois je me sens seule et que je suis pas en sécurité parce que mon père n’est pas le seul… Presque toute ma famille l’est. Ça peut être un véritable cauchemar mais franchement tout va bien. Je m’en sors. Seulement une chose que je sais que ça peut être un PN : privation d’humeur. Je développe → mon père me prive d’être en colère ou d’être triste. Je me sens forcée d’être heureuse,souriante. J’ai honte quand je pleure ou quand je m’énerve en face de lui. Il me gronde, alors je pleure discrètement dans ma chambre ou à la douche. Et je tente de me calmer en me culpabilisant. Ma soeur est plutôt insolente mais pas tout le temps. Elle me fait souvent peur quand elle cherche à faire savoir à notre père qu’il est un PN, j’ai l’impression qu’il n’est pas censé de le savoir. J’ai horreur quand il est en colère,il peut être violent et je me culpabilise. Je me culpabilise à tous ses mauvaises humeurs. Quant à mon frère, parfois il cherche à le calmer parce qu’il s’énerve pour des choses pas si graves que ça. Mais des fois il s’en fiche.
    J’espère que vous vous en sortirez tous, je prie pour les victimes, parce que mon père n’est pas allé de main morte à ma mère… Courage à tout le monde, nous avons tous chacun un combat dans la vie, nous sommes nés pour se battre.

    • Sossodu58

      30 novembre 2015

      Coucou je viens de lire ton histoire, j’ai subit la même chose, la famille de mon père est également pn
      J’ai réussi à me sortir de ses griffes difficilement, si tu veux en parler, du moins parler à quelqu’un qui te croira et qui pourra peut être t’apporter un peu de soutien n’hésite pas à me contacter
      Bon courage et prend soin de toi

  • Caro

    30 novembre 2015

    Bonjour melle Espoir,
    Merci pour ce temoignage. J’ai decouvert ce matin seulement que monoère était PN. J’ai 39 ans, je n’ai ouvert les yeux que ce marin. Ma mère est piégée depuis 40 ans. J’ai au moins hérité d’elle de sa douceur, sa chaleur humaine,sa force aussi,car il en fait pour resister à ce genre de psychopathe.
    Elle a choisi de rester, et aujourd’hui elle est coincée. Il est vraiment cinglé, il la tuerait je le sais. Je crois qu’on est les seules à savoir. J’ai voulu en parler à mon mari mais ilest outré que ma mère se soit confiée.
    Ce qui a fait tilt est que j’ai été victime 2 fois de  » copines » perverses.
    Ce qui est incroyable est que je n’ai rien vu jusqu’ici. c’est vrai que j’ai fui la maison le plus vite possible, j’ai  » oublié ».
    Je suis aujourd’hui terrifiée par les conflits, ça ce n’est pas encore gagné, je suis incapable de dire ce que j’ai sur le coeur. Par contre cela m’a rendu très forte d’une autre manière, positive, ayant foi en l’autre, j’aime aider l’autre . J’ai 3 enfants et ce sont 3 enfants merveilleux, n’aie pas peur pour tes futurs enfants.
    Je ne dirais pas que nous ayons eu de la chance mais quelque part , soyons fiers d’avoir survecu alors que la vie nous a mis des batons dans les roues, nous sommes exactement l’inverse de ces pervers: forts et rayonnants.
    Bonne soirée et bonne continuation

  • Jour J

    3 décembre 2015

    Bonjour,

    Aujourd’hui (dans une heure), je vois mes parents après 6 mois de distance. J’ai 31 ans, 2 enfants et un conjoint bien que merveilleux, en qui je crois n’avoir pas confiance. Au moindre changement d’humeur, je suis sur la défensive.
    J’ai grandi avec un père PN et une mère alcoolique. En bref, personne sur qui m’appuyer, personne en qui avoir confiance, au moment ou un enfant construit sa personnalité.
    Jusqu’à il y a 6 mois, j’ai toujours vécu un enfer avec mes parents. Mon père change d’humeur d’un seul coup et insulte, humilie et rabaisse tout nos choix de vie, nos entourages ou tout ce qui peut nous représenter. Sans crier gare, au fil d’une discussion agréable, j’ai droit à des « t’es qu’une conne », « t’es nulle », « ton travail est nul », « tes avis et opinions sont nuls….Extrêmement choquant et déstabilisant. Il est même arrivé qu’il le fasse en public (dans un restaurant). Le pire, c’est qu’il ne se rappelle pas le lendemain de ses « débordements ». Donc impossible d’en discuter, de revenir dessus ou de lui faire promettre de ne pas le refaire. Son argument est l’argent (il est riche et généreux mais ça n’excuse pas les insultes). Donc, il ne s’en rappelle pas et accuse ma susceptibilité exacerbée.
    Je sais depuis longtemps qu’il a un problème, meme si je n’avais pas posé le mot de PN. Je sais aussi que c’est la cause de l’alcoolisme de ma mère. Qui par chance et courage, s’est terminé il y a 15 ans. J’ai donc pu depuis construire une relation avec ma mère (avec un alcoolisme fort auparavant c’etait difficile de construire qq chose). Mais ma mère ne nous a JAMAIS défendu ma soeur et moi. Elle est amoureuse et clairement sous l’emprise de cet homme démon. Ca fait mal de se faire insulter par son père et voir sa mère se taire. Moi, je ferais tout pour défendre mes enfants !!!!!

    Le déclencheur a donc été cet été, chez eux, avec des invités lorsqu’il a commencé à insulter mon fils (qui venait d’aller se coucher ouf). j’ai tenté de temporiser, mais impossible c’est parti en c…. Ca m’est très vite retombé dessus et ai eu droit aux flots d’insultes et humiliations me concernant. Le lendemain, pas de souvenirs mais je lui ai gentiment proposé de l’accompagner voir un psy. Il m’a retourné le conseil…..Je suis partie en éclaircissant bien qu’il ne nous reverrait pas moi et les enfants tant que je n’ai pas de garantie…
    Ma mère a souffert 6 mois de ne pas voir ses petits enfants, mais semble ne pas comprendre mon choix. par cette situation, je la met face à ses mauvais choix de vie et face à sas soumission.

    C’est dur et je ne sais pas comment ca va se passer aujourd’hui…
    Ma mère a

  • Electricbloom

    14 décembre 2015

    Bonjour, je viens vers vous car j’ai vraiment besoin d’aide. Mon père est pervers narcissique comme vous. J’ai toujours su qu’il n’était pas normal, qu’il était colérique, dépressif, bref pour moi il était fou mais quoi? Comme vous il ne connaissait jamais nos âges, il ne nous a jamais « élevé », j’étais nulle en sport il fallait que je fasse du sport, ma sœur aimait le sport il fallait qu’elle s’investisse dans ses études, nous devions toujours faire les tâches ménagères mais lui jamais, il ne levait jamais vraiment la main mais faisait le geste a 1mm de notre visage, il piquait des crises d’hysterie pour un repas qu’il ne lui plaisait, une journée mal passée et ma mère, ma sœur et moi devions nous créer notre petit monde. Bref, on a toujours été nous « et lui ». Mon père était même jaloux de la relation normal entre ma mère et nous, il a toujours fait une fixation sur elle et nous étions juste un obstacle pour lui. Quand le couple marchait le mieux c’est quand ma sœur et moi étions en faute. Bref, j’ai toujours dit à ma mère qu’elle devait partir pour être heureuse même si inconsciemment ce fonctionnement familiale était le seul modèle que je connaisse et je pensais qu’il allait durer. Jusqu’au jour ou mon père a insulté ma sœur de « connasse », après plusieurs ultimatum mis par ma mère, elle a décidé que c’en était trop qu’elle ne voulait plus jamais qu’on insulte ses filles, qu’on les rabaisse ou qu’on soit le souffre douleur (même si ma petite sœur a souffert plus que moi car elle était moins « malléable », moi avant ma crise ‘adolescence j’ai une petite « file modèle » donc ca l’arrangeait de me laisser dans mon coin. Ma a finalement trouver un travail après l’avoir préparé au fait qu’elle allait partir durant 1 ans. Rien n’y faisait, chaque semaine c’est comme s’il avait oublié leurs conversations, lui offrait un voyage en niant le fait qu’elle voulait partir et bien sûr a piqué une en disant qu’elle n’arriverait jamais à quelque chose en prenant son nouveau travail. Comme d’habitude, des colères, des crises d’hystérie puis un repentissement de 2 jours avec « du matériel », et après c’était nous « qui n’étions jamais contente et qui étions rancunières » et les disputes suivaient… Bref après le divorce nous avons essayé une garde alternée. Ca n’a duré qu’un mois. C’était un calvers pour ma sœur et moi. Nous ne servions qu’a donner des renseignement sur la nouvelle vie de ma mère, il a tout fait pour nous endoctriné contre elle (ce qui a marché dans un premier temps), nous ne servions qu’a faire le ménage dès notre premier jours chez lui, il traitait ma « mère de pute » qui lui avait pris tout les meubles et faisait exprès de ne rien racheter pour se faire passer pour un malheureux. Ma mère n’avait pris qu’un fauteuille et nous devions nous asseoir par terre pour regarder la télévision… Un jour après des heures et des heures de disputes que je devais désormais à la place de ma mère j’ai piqué une crise d’hystérie, il ne voulait pas nous ramener chez notre mère et nous sommes parties a pied dans la neige pour nous enfuir car on n’en pouvait plus des disputes. Après cette garde alternée, nous avons tenté des médiations parties en fiasco totale ou même la médiatrice finit par pleurer face à notre désespoir. Maintenant ca fait un an que je sais ce qu’il est, c’a a été un soulagement et ça ma permis de « tourner la page » même si j’en souffre toujours et qu’il n’y a pas un jour ou je n’ai pas la haine. Maintenant son but est de m’appauvrir moi, ma sœur et ma mère et nous rendre malheureuse et biensur ma sœur et moi ne sommes que des pions pour faire souffrir ma mère. Ca faisait un an que je lui avais plus parler, il n’a jamais payé mes études et je payais sa partie à sa place (alors qu’il a vraiment vraiment les moyens) mais voilà j’ai du le rappeler car j’ai perdu tout mon argent payer sa part et là je n’ai pas de job d’étudiant. J’ai reussi a coupé tout lien avec lui mais il fait tout pour allonger le divorce (3ans mtnt avec avocats)… Ma question est, comment l’aborder pour le persuader de financer mes études? Il contourne les lois, dit qu’il aimerait tant m’aider mais qu’il veut que « ce soit juste », il fait exprès de payer la moitié de ma chambre en retard, je dois garder le moindre ticket de 3 euros mais il ne paye absolument rien de mes frais scolaire alors que le jugement le veut ainsi. Donc voilà je sais qu’il croupis sous l’argent pendant qu’on galère et je ne sais pas quel angle prendre pour me protéger et à la fois pour qu’il remplisse son rôle… Mon rêve serait d’être totalement indépendante mais pour le moment je suis bloquée. Merci de vos conseils… (pour le moment un jour il me dit qu’il ne veut plus jamais me voir, un jour il dit qu’il me donnera l’argent, un jour il dit qu’il ne veut pas parce qu’il n’aime pas les relations sms, l’autre c’est parce j’ai comploté avec ma mère… à défaut du soutien de la justice j’ai besoin de soutien moral…)

    • Nedam

      25 février 2016

      Légalement il a des devoirs de père. Tu peux saisir la justice pour qu’il t’aide à payer tes études cela fait parti de son rôle et de ses devoirs en tant que père.

  • Petitehoule

    3 janvier 2016

    Bonjour les filles et garçons
    Je souhaite aujourd’hui faire part de mon expérience. Mon père est aussi un PN et je m’en suis aperçue il y a quelques mois à 45 ans! Par chance (je vais expliquer) ma mère est maniaco-dépressive. Toute ma vie, j’ai donc cru que c’était elle la dingue alors qu’il passait son temps à la faire bondir, à déclencher ses accès de fureur pendant lesquels elle nous battait mon petit frère et moi..et lui nous laissait nous faire battre sans piper mot. Il s’est toujours victimisé, le pauvre au prise avec cette folle. A 15 ans j’ai quitté ma mère pour vivre avec lui…j’étais manipulée, il m’attirait en m’achetant des disques, une mobylette..et là, humiliations, culpabilisation. Il n’avait plus ma mère pour jouer, il m’avait moi. A 19 ans il me fiche dehors quand il rencontre sa femme. Je me retrouve littéralement à la rue, venant d’avoir mon bac. Je me suis accrochée à mes études comme à la seule constante de ma vie. Personne pour se préoccuper de ce qui pouvait m’arriver. J’aurais pu être violée, me droguer jusqu’à l’overdose…A 22 ans j’ai eu une petite fille ce qui m’a permis de m’ancrer mais ma vie amoureuse a été un fiasco total. J’ai presque toujours été suivie ne thérapie d’abord pour anorexie puis pour dépression sévère. Il y a 3 ans j’ai été diagnostiquée bipolaire…(c’est pourquoi je suis parfois heurtée quand je lis certaines confusions!). J’ai été mise sous thymorégulateur et aujourd’hui je suis stabilisée et j’ai entrepris une formation de thérapeute. J’ai compris que cette maladie m’avait sauvé la vie : que face à ses tentatives de destruction de mon estime de moi-même, mon côté maniaque ( très gaie, lumineuse, sociable, extravertie) m’avait permis de survivre. Que face à ces deux parents toxiques, il y avait une pulsion de vie très forte. Que m’extraire de la réalité inacceptable qu’ils m’ont fait vivre, par le biais des accès maniaques, a été salutaire.
    J’ai donc deux enfants auxquels j’ai tout expliqué et qui, comme moi ne voient plus leur grand-père. Je tolère qu’ils voient leur grand-mère mais sans moi. J’ai décidé de ne pas pardonner. J’ai de la peine pour les enfants qu’ils furent et qui ont été maltraités mais rien n’effacera leur comportement adulte;
    nous sommes les victimes de ces parents toxiques et nous devons nous sauver nous même en en faisant le deuil de leur vivant.
    Aujourd’hui je répare ce qu’ils m’ont fait et aussi ce que j’ai mal fait avec mes enfants. En résiliente, jamais je n’ai levé la main sur eux mais j’ai été une maman perturbée, souvent triste et parfois internée..j’ai demandé pardon à ma grande fille de ne pas lui avoir donné ce dont elle avait besoin. Je ne savais pas, je n’avais rien reçu…je ne savais pas aimer comme il fallait.
    Mais par pitié, ne confondez pas l’absence d’amour du PN avec le trouble bipolaire de l’humeur ou le trouble du comportement borderline qui sont eux caractérisés par une mauvaise gestion des émotions, un débordement émotionnel, tout le contraire de la perversion narcissique! Le PN se nourrit des émotions car il ne ressent rien, c’est une coquille vide. Le bipolaire ressent tout de manière exacerbée…
    Bref, aujourd’hui je démarre une lignée. Je tente de conjurer la malédiction qui pèse sur cette famille et mes enfants ne sont pas touchés! Heureusement je les ai conçus avec des pères sains et structurants. Nous dialoguons beaucoup sur tout cela…ma fille a vu un psychiatre et elle n’est pas bipolaire ni PN! Il n’existe à mon sens aucune fatalité. Mais il faut réagir pour éviter de perdre du temps, comme cela a été mon cas.
    Tout s’est remis dans l’ordre si tard, comprendre qu’il mentait tout le temps (il m’a fait croire que ma belle-mère voulait me faire du mal en disant « je crains le pire si elle te voit » la concernant si je la croisais par exemple), qu’il était incapable d’aimer qui que ce soit (il ne sourit jamais, je n’ai aucun souvenir de vraie conversation avec lui, il dénigrait sans cesse mon frère en le traitant de pédé, de chose à sa maman, m’appelait « ma pauvre fille » appelait mes sculptures « tes merdes »)…comprendre ce qui a fait mon insatisfaction fondamentale avec les hommes, mes innombrables sabotages amoureux et professionnels me permet d’aller de l’avant avec l’aide de ma psychiatre. Elle utilise l’EMDR que je conseille fortement car cette technique aide à gérer l’anxiété.

    Voilà. C’est peut-être un peu décousu.

    Bon courage à tous et toutes

    Petitehoule

  • Tony

    13 janvier 2016

    Idem, mon Père est un pervers narcissique, Amoureux de la loi et de l’ordre, aimant par dessus tout exercer son pouvoir et son autorité sur les autres, n’ayant aucun affecte et simulant les émotions en société…Un robot sans coeur qui ne peut compatir car il ne ressent pas cette émotion, chaque repas est une torture, chaque vêtement lui coûte un bras, chaque concession est un combat, et personne ne nous croit, car c’est la société parfaire qui le engendre…

  • Anne-Marie

    21 janvier 2016

    Bonjour,
    Le témoignage me touche beaucoup j’aurai pu l’écrire presque tellement j’ai vécu la même chose à quelques differences près. Mes parents ont divorcé (pour mon plus grand bonheur) quand j’avais 13ans. Aujourd’hui j’en ai 21 et ça fait 1,5ans que je ne parle plus à mon père. Il a détruit mon enfance, ma confiance en moi, je ne sais pas ce que c’est que d’avoir un père et une « vraie » famille. Ça fait un moment que je sais qu’il est un PN (avec un penchant pour l’alcool) mais c’est seulement maintenant que j’arrive petit à petit le « deuil » de ce père que je n’aurais jamais. Et c’est dur. Je trouve surtout des témoignages de mère PN du coup je m’y retrouvais pas forcément mais là je me reconnais. Merci je me sens moins seule !

  • Rodrigues

    25 janvier 2016

    Merci pour ce témoignage.
    Je suis une maman d’un petit garçon maintenant de 2 ans. Je em suis séparée du papa lorsque le petit avait encore 11 mois car son comportement était complément effrayant et j’avais peur pour la sécurité de notre fils qu’il menaçait et la mienne. Je suis suivie et la psy m’a précisé qu’il était surement res surement PN. C’est toujours vrai, il est impossible de parler avec lui, il me retourne le cerveau me faisant constamment culpabiliser !Mais ce que je crains c’est pour mon fils. Il est petit certes, mais je ne sais pas ce que je devrais dire un jour à mon enfant, et comment je peux le préserver. Son père me fait la guerre pour l’avoir. Avez-vous des conseils si vous êtes passés par là ? Qu’en pensez-vous ?

    • Nedam

      25 février 2016

      Je suis en plein dedans. Il te faudra passer devant le juge pour avoir la garde de ton fils. Au plus vite, plus bb est petit moins de chance il a d’être retiré de sa mère. La psy c bien elle pourra justifier de tes craintes. Pose des mains courantes si tu as peur de lui et si tu crains. Idem si il tharcele. Ce sera très dur. Le plus important est déjà de l’avoir quitté. Demande une enquête sociale. Moi c ce qui m’a sauvé. L’enquêtrice est la seule a avoir cerné le père de mon fils bien heureusement pour nous. Des droits de visites lui ont été retiré. Ainsi que droit d’hébergement restreint. J’ai quitté la région pour instaurer une distance nécessaire pour ne pas que mon fils subisse les comportements de son père. Il ne pourra que l’atteindre très peu. Et j’ose espérer qu’en grandissant j’aurai fait le nécessaire pour que mon gros fasse les bons choix. Je reste a ta dispo hésite pas.

      • HappyCulture

        22 septembre 2021

        Waw!!! Bravo pour votre parcours! De mon côté j’avais demandé une expertise psychiatrique et c’est une enquête sociale qui a eu lieu. Cette enquête est remplie de jugement et n’ai d’aucune aide, car le papa PN a bien sûr complètement retourné le cerveau de l’enquêtrice!
        Je ne sais quelle étape, quel acte mener!? Et la distance est effectivement ce qu’il y’a de plus serein au quotidien…lorsque le type de garde le permet

  • Voisin

    25 février 2016

    Merci mille fois merci pour ton témoignage qui fait énormément écho à mon histoire. Tout ce que tu racontes je l’ai subi aussi par mon père, humiliation, dévalorisation, colères… Comme toi j’étais heureuse de son absence et son retour faisait irrémédiablement naitre en moi une boule au ventre. Encore et encore. Le plus dur pour moi a été de me sentir légitime de ce que je ressens, tellement, nous n’avions pas de liberté de ressentir quoi que ce soit.
    Aujourd’hui, à l’aube de mes 24 ans je suis la seule de ma famille à avoir osé me détacher de lui. Je m’inquiète énormément pour ma mère (qui ne sent pas le courage de réagir) et mes deux frères, toujours dans le foyer « familial ».
    Pour moi, et pour m’affirmer pour de bon, j’ai pris la décision d’aller parler à mon père, de lui dire tout ce que j’ai gardé pour moi. Pour ne plus porter la culpabilité qui ne devrait pas être la mienne.
    Et ton témoignage fait aussi écho chez moi dans ma peur de reproduire la même chose plus tard dans mon foyer. C’est pour cela que j’ai pris le pli de réfléchir énormément sur les raisons qui me poussent à réagir de telle ou telle maniere, de réfléchir à ce que je ressens. Mais surtout à parler, mais parler vraiment de maniere honnête et dire des choses vraies.
    Merci encore tes mots ont été extrêmement poignants pour moi…

  • Elodie

    2 mars 2016

    Bonjour Mademoiselle Espoir,
    Je suis également fille d’un pervers narcissique. Je me suis reconnue en tout point dans votre témoignage, la différence étant que je suis fille unique, enfin pas vraiment : mon grand frère s’est suicidé il y a une vingtaine d’années, un décès qui n’a pas modifié la personnalité de mon père. Je vous écris pour une raison en particulier : le portrait que vous dressez de votre maman me fait penser à la mienne de maman et je m’inquiète beaucoup pour elle. Avez-vous déjà envisagé de « forcer » votre mère à quitter votre père ? Pour son bien, parce qu’elle a peut-être besoin d’une aide plus ferme que la compassion et le soutien. J’aimerais tellement aider ma maman et je me dis que peut-être je devrais lui forcer la main dans un moment de crise en faisant sa valise et en l’amenant avec moi.
    J’ai bien vu qu’il s’agissait d’un post de 2014, mais je tente quand-même, peut-être êtes-vous encore ici !
    Merci
    Elodie

    • Lila

      4 mars 2016

      Bonjour Elodie,
      Je me permets de te répondre, parce que ta question fait totalement écho à ce que je vis en ce moment. Moi aussi je m’inquiète beaucoup pour ma maman, c’est pour ça que j’ai décidé de me mettre à lui parler mais sans la protéger. J’ai essayé de faire en sorte qu’elle prenne réellement conscience des choses. Et ça n’est pas facile je préfère te prévenir. Je ne sais pas si le terme adéquat est forcer. Je dirais plus qu’il faut réussir à être honnête et à la soutenir tout en arrêtant d’avoir peur de lui faire du mal car ce que tu lui diras lui en fera sûrement. Car ce sera dur pour elle de se rendre compte de toutes ces choses sur lesquelles elle a fermé les yeux. Et pour toi aussi ce le sera.
      J’ai en plus pas plus tard que cette semaine, parlé à mon père, devant toute ma famille, sans colère, mais avec toutes mes émotions de ce que je lui reprochais. Ce n’était pas dans le but de le faire changer mais pour moi, pour m’affirmer pour de bon. Mais aussi pour peut-être montrer à ma mère et mes frères que c’était possible de sortir de cette emprise.
      Voilà je te dis cela car je pense que ça l’aide aussi quelque part.
      En tout cas, je te souhaite force et courage. Je suis sûre que tu arriveras à des résultats 🙂

  • Juuw

    11 avril 2016

    Bonjour , j’ai l’impression de vivre un peu près la même histoire que toi avec mon père … sauf que sa ne s’arrange toujours pas et j’ai l’impression que sa ne s’arrangera jamais … je suis perdu et je n’ai plus aucune confiance en moi …

  • Gaëlle

    30 avril 2016

    Bonjour, je suis un peu près dans le même cas,
    là en vous écrivant mon père a mis la musique à fond… je vis chez ma mère et lui, il est insupportable, ne se remet jamais en question pique des colères pour des broutilles. Je veux partir mais il faut que je trouve un travail et un logement, là c’est de pire en pire il a des TOCS depuis des années si on un déplace un objet à lui ou qu’on fait quelque chose qu’il ne lui plaît pas il devient fou et se met à gueuler sur moi et ma mère, il ne supporte pas qu’on lui dise le contraire de ce qu’il dit, il a raison ça a tjrs été comme ça pour lui donc il faut baisser le nez et rien dire. J’essaye de prendre sur moi et de rien dire mais on dirait qu’il prend plaisir à chercher les problèmes, hier par exemple un couteau en céramique qu’il a acheté a été cassé par ma mère, il est venu en trombe dans ma chambre avec le couteau à la main pour me montrer qu’il était cassé en me disant merci d’avoir cassé le couteau, je subis ça tout le temps en plus d’avoir été violent avec ma mère des années aussi il se disputait et se bagarrait avec mon frère quand il était encore à la maison, il est parti il y a un an et comme par hasard depuis qu’il est plus là il s’en prend à moi. Aujourd’hui il m’a sorti c’est pas toi qui fait la loi c’est moi, tu veux la guerre tu l’auras, euhh bah non justement je veux qu’on me foute la paix!
    Bref je n’en peux plus si vous avez des conseils pour mieux le supporter parce que là c’est plus possible que je dise quelque chose ou pas ça lui plait pas, je n’ai pas le choix que d’être chez mes parents pour le moment 🙁

  • Lexie

    11 mai 2016

    Je viens de lire ton article et pour être honnête je me suis reconnue. J’ai 22 en étude de psychologie et je n’ai jamais été encouragé ou féliciter par mon père. Je n’ai eu le droit qu’à des critiques, insultes, rabaissement, ignorance et j’en passe. Plus jeune j’ai attenté à ma propre vie, j’ai fini aux urgences sous le regard indifférent des mes parents. Ils jouaient un rôle de parents inquiet devant les médecins et dès qu’ils avaient le dos tournés ils me dévisagée, mon père avait même dit « mais qu’est-ce qu’on va faire de toi… » Pareil que pour ta situation, mon père a toujours été très bien vu par l’entourage et la famille, il a toujours été vu comme un père aimant et bienveillant… Ma mère ne disait jamais rien, elle restait dans le silence et la soumission, et un jour ce fut trop dur et elle est partie nous abandonnons moi et mes frères à ce père narcissique rejetant tous sur ses enfants (échec professionnels ou amoureux), tout est toujours de notre faute. Ma famille est complètement éclatée… Et en ce moment je voudrais arrêter mes études et commencer à travailler pour pouvoir être indépendante de lui, mais ce souhait d’étude est trop précieux à mes yeux pour arrêter….
    Je l’avoue je suis perdue (psychologiquement parlant), j’ai un merveilleux petit ami (qui au début je ne pensais pas mériter son amour) qui m’aide chaque à ne pas sombrer mais je ne veux pas continuer à l’embêter tous les jours…
    Je n’ai aucune confiance en moi, je suis tout le temps persuader de toujours tout rater dans ma vie (exam, amour, travail, permis (car je le passe en ce moment) etc…), je me sens moche et stupide au quotidien pas un jour ne passe sans cette idée dans ma tête (je ne m’aime pas), j’ai même créer une dépense au sucre et je combat pour ne pas grossir et continuer à m’empiffrer…
    Dès que je trouverais le/la bonne psychologue je devrais pouvoir aller mieux mais pour le moment ce n’est pas le cas… Je ne rêve que d’une chose partir, en toute indépendance, et ne plus jamais le revoir de toute ma vie. Mes enfants ne le connaitront pas, je ne veux pas qu’ils vivent la même chose…
    Ce n’est plus un commentaire mais cela devient un réel roman… (je passe beaucoup de temps à écrire livre ou nouvelle ce qui me permet de « m’évader » un peu)

  • Sarah

    31 mai 2016

    Bonjour,
    Ton témoignage Lexie m’a touché et ton histoire ressemble à la mienne:
    J’ai 26 ans, je suis actuellement en couple.
    À l’adolescence, j’ai découvert que mon père est un pervers narcissique, un homme qui ne m’a pas aimé sainement, il passait son temps à me rabaisser, à me comparer à mon frère, à me faire culpabiliser, à me rendre coupable des problèmes dans ma famille et à m’utiliser lorsqu’il en avait besoin car je devais toujours avoir la réponse à ses questions et que lorsque je me trompais je n’étais qu’une bonne à rien. Je n’avais pas le droit de parler à table, ni de rigoler ou chahuter avec mon frère. Mon père semblait par moments perdre le contrôle de ses émotions et exploser de colère, il prenait une sandale en plastique dure et me la lancer dans le dos où me menacer en me montrant son poing en me disant que la prochaine fois sa sera son poing que je prendrai. Parfois juste pour un rire de trop à table soit de moi ou mon frère, s’en nous y attendre nous prenions de grandes claques aux visages et un jour ma tête à tapé contre l’assiette tellement elles étaient fortes. Lors d’un départ en vacance, j’avais 8 ans et mon frère 5 ans, cela faisait bien 5 h que nous roulions et cela devenait dure pour 2 enfants de rester sage à l’arrière de la voiture donc mon frère et moi nous jouions et nous faisions trop de bruit pour mon père, celui-ci c’est arrêter à la première aire d’autoroute et sortie comme un dingue de la voiture et ouvert la portière arrière de la voiture est c’est mis à frapper mon petit frère à coups de poings, j’ai eu très peur et j’ai essayé tant bien que mal de le protéger et en retour mon père s’en ai pris à moi, coup de poing dans les côtes et aux jambes. C’est un couple qui voyant la scène et mes cris ont commencé à s’approcher de mon père et lui demander d’arrêter toute suite. Ma mère elle, est resté immobile côté passager avant, ne disait rien, laisser faire mon père.
    J’ai toujours eu l’espoir qu’il changerait un jour et qu’il me trouverait un jour jolie et verrait toutes les belles choses que j’avais à apporter mais non pas une fois ….. il critiquait ma façon de m’habiller, il disait que je lui «faisais honte», que mes goûts et mes valeurs n’étaient pas assez nobles, que s’intéresser à la philosophie était malsaines et que je deviendrai un jour folle, que les philosophes c’étaient tous des pète au casque et les psys idem. Il me disait également que mes idées étaient toutes simplement absurdes, que je ne devais pas être curieuse, que je devais être une gentille fille, rester discrète, ne pas faire parler d’elle. Il tendait de manière plus ou moins insidieuses de me pousser à faire des études non pas qui me plaisent, Non! mais des études qui selon lui étaient admirables ( ex: médecin, ingénieur, banquier, chercheur, infirmière…).
    Ma maman était une femme fragile et dépendante affectivement de mon père. Elle était dans l’incapacité psychologique de lui dire non ou de lui faire front, donc elle accepter malgré elle tous les coups qu’il nous infligeait.
    Et puis un jour j’ai dit STOP!!! c’était plus qu’une question de survie, avec la force qui me restait physiquement et psychologiquement car depuis l’enfance j’avais songé à mettre fin à mes jours plus d’une fois, j’ai quitté la maison familiale, j’ai changé de département, j’étais prête à changer de vie et à régler mes comptes. j’ai coupez-les pond avec mon père et maintenant je dois faire son deuil physique pour pouvoir parvenir enfin, être en paix..
    Depuis, j’ai trouvé un travail et j’ai commencé des études de psychologie que j’aurai dû faire des années auparavant et je ne me refuse en aucun cas de faire toutes les choses que j’ai envie de faire que ça plaise ou non.
    je reste une personne anxieuse, méfiante, par moments j’ai des angoisses malgré tout, je pense que le temps est mon allié et que je parviendrai à être plus sereine.

    • Tony

      11 juin 2016

      C’est exactement ça, à quelques détails prêt, toi tu avais le droit à un sandale souple ? Moi c’était bien plus dur…

      • Sarah

        11 juin 2016

        Elles étaient dures, le but pour lui c’était bien de me faire mal pas autre chose.

        • Ton

          11 juin 2016

          Pardon je ne voulais pas minimiser ce que tu avais subis, ce que je voulais dire , c’est que moi c’était plutôt coup de pied dans le dos avec les pompes militaires, fouettage de cuir chevelu avec ceinturon, et coup de matraque souple en résine jaune sur les muscles des fesses…

  • Amy

    3 juin 2016

    Je sais que c’est un article qui a deux ans mais je ne peux pas ne pas mettre de commentaire. J’ai reconnu tout de suite mon père dans la description du tiens. A ceci près que j’étais fille unique et que personne ne m’a protégée. Il en profitait pour me battre sous n’importe quel prétexte. Ca a commencé dès l’école primaire (vers 6 ans) jusqu’à mes 16 ans. Comme tu l’as si bien dit, je n’avais pas le droit d’avoir des émotions, j’étais constamment rabaissée, soumise à ses excès de colères… De là est né la peur, les mensonges pour éviter les coups, l’envie de mourir, etc. A l’époque personne ne me prenait au sérieux, car j’étais une ado et puis mon père était si parfait, si charmant aux yeux du monde extérieur.
    Aujourd’hui, j’ai 27 ans. J’ai pris du recul, ma mère s’est excusée pour son impuissance. Mon père ne reconnaîtra jamais ses torts et ça me fait mal. Il s’estime toujours irréprochable et j’avoue qu’il m’inspire de la pitié. Cette sensation est plutôt positive car je suis détachée de ce qui pourrait lui arriver. On se voit peu, mais je reste courtoise et polie quand je le vois, comme avec un étranger. Car c’est ce qu’il est pour moi, un inconnu.
    Mon mari est l’opposé de mon père, mais j’ai tellement peur de partager des traits de caractères avec lui. Je ne veux pas que mes enfants aient peur de moi. Je souhaite par dessus tout réussir là ou mes parents ont échoué. Je veux que mes enfants se sentent aimés et en confiance. Il est certain, en tout cas, que je ne les confierais jamais à mon père de peur qu’il leur fasse subir le même traitement (même à moindre échelle).

  • PIQUEMAL SOULATA

    7 juin 2016

    Bonsoir, comment retrouver ses enfants adultes qui ne me parlent plus, manipulés par leur père?

  • Tony

    11 juin 2016

    C’est exactement, ça, il m’a détruit, détruit la relation que j’avais avec la femme de ma vie, lui il ne faut rien lui refuser, et rien contesté, je suis sa poupée vaudou, qu’il maltraite et malmène à Loisir il a détruit ma vie de couple c’est le pire des salopard…On se rend compte que trop tard à quel point on est rabaissé et humilié mais c’était ça, on refuse de le croire sur le moment parce qu’on ne peut concevoir et la société ne peut concevoir d’un parent n’est pas fait pour autre chose qu’aimer son enfant, mais ils disent aimer mais ils ne savent pas ce que c’est…Ils ne sont qu’une boule de pue et de haine qui chercher le contrôle absolu… et ils savent bien le cacher en société aux yeux des autres…

  • Sarah

    12 juin 2016

    Je pense que pour certains d’entre nous avoir les traits du parent maltraitant et juste horrible. Je n’ai pas les mêmes traits de caractère de mon père ou plutôt je n’ai pas de traits déviants par contre je sais que je porte sa colère par moment et dans certaines situations de vie cela me fait culpabiliser. Une sorte de colère intérieur et j’ai honte de ressentir ça. Mon père n’existe plus que dans mes souvenirs pour moi, je ne veux plus en entendre parler. Je pense que à cause des faits de maltraitznce de sa part que j’ai subit pendant 11ans,j’ai décidé de ne pas avoir d »enfant car je sais que je porte un germe en moi (la violence de mon père ) et que je ne sais pas comment éduquer un enfant quant on a était éduqué soit même dans la violence. Mon désir se porte sur ma vie de couple et mon avenir professionnel mais je ne peux construire réellement de liens continu avec les gens car mon passé m’à appris que rien est sûre, rien est stable et durable, alors je profite.
    Nous avons tous démontrer que nous avons fait preuve de beaucoup de courage, nous pourrions nous souhaiter une vie futur plus tranquille et douce.

    • Tony

      12 juin 2016

      Ce n’est pas un « germe » c’est une expérience négative qui peut impacter nos vie, mais nous n’en sommes pas esclave…Si j’ai bien appris quelque chose, c’est qu’il n’est jamais trop tard, malgré parfois des blocages très fort à cause de ce qu’on a pu nous faire vivre, et il est parfois simplement nécessaire d’en prendre conscience pour que cela cesse…
      Mon seul regret c’est d’être considéré comme quelqu’un d’inapte pour une vie de couple, le reste je m’en fiche, j’aimerais bien être traité à ma juste valeur, malheureusement quand on dit la vérité, elle est parfois soit trop dure à expliquer soit trop horrible à comprendre, et on est pas cru…Double sentence pour les victimes, il faut s’accrocher et arriver ou a trouver le bonheur ou a prouver sa valeur…En espérant que l’être aimé finira par s’en rendre compte…où qu’on ne sera pas traité comme un déchet de la société…bref l’important c’est d’essayer de trouver sa place, malgré les affres de la société, et de trouver un jour quelqu’un qui nous comprend…et d’arriver à le garder surtout, ça n’a rien d’un handicap, certaines choses évoluent plus vite dans certains pays que dans d’autres…

  • Sarah

    12 juin 2016

    Je suis d’accords avec ce que tu as écrit, je pense avoir gardé l’espoir d’être aimé avec respect et j’ai appris avec le temps à poser des limites aux autres. Ce qui me gène actuellement c’est les troubles psychosomatiques que je présente et qui parfois me fond souffrir, car en plus de la violence intrafamilial, j’ai du affronter celle du milieu scolaire, discrimination par des camarades de classe parce que j’ai une maladie auto immune et dont cette pseudo différence venait confitmer la violence à mon égard.très frenchement à un moment donné j’avais épuisé une grande partie de mes ressources psychologique, quant le désespoir et l’envi de ne plus être présente au monde deviens une solution alors le courage à laisser place à la détresse. J’avais à peine 20 ans à cette période là et encore une fois personne n’avait rien vu ou à fermé les yeux et je me suis retrouvé seule à devoir surmonter une souffrance considérable. Maintenent je peux dire que j’avance et j’établis des projet mais je n’ai pas retrouvé cette élan de vie qui dans la confiance vous fait avancer sereinement.
    Si pour l’instant Tony tu as cette conviction de ne pouvoir être en couple , tous n’est pas perdu, le temps et les rencontres peut être te ferons entrevoir d’autres possibilités.

    • Tony

      13 juin 2016

      Oui j’ai vécu quelque chose de similaire, mais l’école c’était anodin en comparaison de ce qu’il se passait à la maison…le pire moment c’était les devoirs, mon père prenait un malin plaisir à les rendent aussi douloureux que possible et s’en servait de prétexte pour pour voir me maltraiter de toutes les façon possible tout en m’insultant, en disant que j’ étais un bon à rien et un fainéant, il m’étranglais même jusqu’à ce que je sois aux bords de l’évanouissement…Mais j’ai la fierté de m’être construit sur l’exact inverse de ce qu’il est. Cependant je ne suis pas d’accord avec ta dernière phrase, je cherche au contraire à récupérer mon couple par tout les moyens, mais j’ai l’impression que plus je fais d’efforts et moins j’y arrive, je n’ai d’ailleurs toujours pas compris complètement la réaction étrange de ma compagne, j’ai peut-être été trompé et elle dissimulait ses réelles intentions à mon égard ou elle espérait que j’ai un status sociale qui lui permettrait de mieux vivre, je n’en sais rien, elle a plié bagages en 24h et à charger ses parents de m’éjecter du domicile où on était tout les deux, elle avait l’air d’avoir une peur irrationnelle, pourtant je n’ai fait que lui parler et je ne l’a pas menacée, après coup elle m’a dit qu’elle pensait depuis un an à se séparer de moi, c’est ce qui m’a fait penser qu’elle n’était pas honnête et qu’elle attendait que je lui offre plutôt un meilleur train de vie… tout ça pour au final me ramener chez mes parents où je ne voulais absolument pas retourner… et évidemment mon père s’est fait une joie de m’accueillir pour se gorger de la souffrance de ma séparation et me maintenir ici chez lui indéfiniment , pour me voir souffrir, et il le fait en me regardant avec un regard glacial et en silence…il me regarde me débattre comme un insecte qui se noie très lentement, je veux juste partir pour échapper à tout ça et essayer de retrouver ma femme pour avoir un explication plausible à ce qui s’est passé et à notre séparation car ça version change à chaque fois que je lui demande pourquoi elle a fait ça… c’est très difficile car je n’ai pas les moyens de partir de chez mes parents et l’administration me bloque complètement, j’ai l’impression de refaire mes devoirs à l’école à chaque fois que j’y suis confronté et il le sait car c’est lui qui m’a infligé ça…j’ai l’impression que je n’arriverai jamais à partir d’ici, et j’ai peur que les problèmes que j’ ai subi en étant en couple recommence car mon père déteste les femmes et ne supporte pas qu’on le quitte…il faut absolument renvoyer une image de la famille bien sous tout rapport, et dès qu’on est un peut heureux et qu’on prend un peu de liberté, il devient enragée, il ne dit plus rien et il a une colère froide et il fini toujours par se venger peut importe le temps que ça lui prend… j’ai payé ma fuite de mon couple. ça s’arrête là… et je suis de retour à la case départ en enfer…

  • Charly

    13 juin 2016

    Bonjour a tous,
    En lisant toutes vos histoires je compatis énormément avec chacun de vous. Tout comme vous j’ai été victime d’un père PN. Violence physique et psychologique a répétition. De mon plus jeune âge je me suis vite aperçus que tout ce que nous subissons moi et mes soeurs était anormal. Du dénigrement extrême qui passait de la guidoune, de traînée et de la bonne a rien. je crois qu’il tirait une certaine jouissance a nous frapper avec sa grande règle de bois ou encore de nous agripper par les cheveux pour finir lancées en bas des escaliers du sous sol comme un vulgaire sac a déchets. Il fesait de même avec notre chien sous nos yeux d’enfants apeurés. Quand j’y repense aujourd’hui 20 années plus tard je comprends mieux ses reactions impulsives qui avait aucunement lieu d’être. J’ai toujours craint mon père encore aujourd’hui je n’ai pas de contact avec lui car en vieillissant j’ai compris que tous ses sévices et la violence psychologique subit m’avais entraînée dans un mal etre profond qui m’ont adonné a des comportements autodestructeurs comme abus de drogue, pratiques sexuelles malsaines et même la prostitution simplement afin d’essayer de reconforter ou peut être afin de trouver l’estime de moi que je n’ai jamais pu développée. Encore en ce jour, je suis dépourvu de cette confiance.Pourtant dans la vie de tout les jours, je recois sans cesse les compliments de tous et chacun sur la beauté que je possède supposément qui pour certains est digne du victoria’s secrets en mentionnant que malgré tout ses compliments et commentaires positifs dans ma tête j’ai toujours la ferme impression d’être la salope et la sans génie. Souffrant encore de ses paroles inculquées de mon tyran paternel. Un héritage laissé à jamais gravé dans mon esprit et mon coeur bien malheureusement. Les conséquences psychologiques sont là pour rester….

  • Sushi

    18 juin 2016

    Bonjour,
    Mon père était un homme despotique, beaucoup trop autoritaire, qui nous mettait des tartes tout le temps, on le craignait et en plus j’ai appris plus tard qu’il était aussi malsain.
    Il est mort depuis mes 23 ans (j’en ai 42). Il ne m’a jamais manqué.
    Des mes 18 ans je suis parti de chez moi. Mes frères et soeurs ont tous eu des séquelles plus ou moins importantes de cette vie avec lui quand nous étions jeunes.
    Le problème avec ce genre de situation c’est les répercussions sur sa vie d’adulte.
    Je me suis marié à 25 ans avec un homme pn, j’ai eu droit à être rabaissé très, trop souvent, à être manipulé, à ne plus être moi même. Puis j’ai eu 2 enfants et comme la situation était constamment conflictuelle car je luttait pour ne pas subir sans me battre, j’ai décidé un jour de divorcer ! Et ce fut un choix de libération..
    Nos rapports 15 ans après sont toujours conflictuels mais il ne peut plus m’atteindre. Mes enfants ont subi petits sa manipulation vis à vis de moi mais la ça marche moins car ils sont ado. Il est sympa avec eux, je sais qu’il les aime. Mais aimer une femme vraiment, il n’en ai pas capable. Ses rapports avec ses copines sont toujours conflictuels.
    Depuis mon père donc car c’est lui l’élément déclencheur, et suite à ces années de mariage difficile psychologiquement, j’ai eu beaucoup de mal à rester avec des hommes. Je rejette tout ce qui est conflit. Tout ce qui s’apparente à une emprise psychologique, tout ce qui ne m’apporte pas du bonheur.. Et pour être sincère je pourrai vivre seule avec mes enfants que je trouverai la tout l’amour qu’il me faut.
    Je suis en couple depuis 6 ans avec un homme qui respecte beaucoup les femmes, on ne vit pas ensemble et c’est pour cela que ça marche je pense… La vie en couple 24/24 pour moi c’est subir l’autre, ses humeurs, ses volontés parfois différentes de la mienne, ses côtés moins… Subir l’autre….Voilà ce que m’a laissé mon père a l’origine, ce que j’ai retrouvé chez mon ex mari et ce que j’ai cherché à fuir avec tous les autres hommes que j’ai connu.
    La liberté à un coût mais ça vaut mieux que de vivre ce qu’on aime pas vivre….
    Je suis heureuse, j’essai de me le dire, mes enfants le sont, Ma vie est super agréable….Mais j’ai toujours ce truc au fond de moi qui revient parfois, des qu’on se dispute, des qu’il fait la tête (alors que ça ne dur pas pourtant je le sais)…cette envie de fuir.
    Voilà mon expérience… Voilà la conséquence de ma vie avec un père PN.

    Un conseil pour les jeunes filles qui subissent ça, soyez forte mentalement, tenez bon et fuyez ce qui ne vous fait pas du bien.
    On a toutes droit au bonheur…

  • Nathalie

    26 juin 2016

    Salut j ai lu ton témoignage et ça ne touche toujours autant même si je suis sortie de cet enfer avec mon ex le plus difficile pour moi c est que ma fille mon bb qui a 14 ans maintenant semble avoir les comportements de son père même si elle a couper avec lui durant 1 an car elle était plus capable de le supporter elle me fait subir le même genre de comportement elle ment volé manipule et n assume jamais ses torts je suis découragé k ai le gout d zbandonner ma fille car je ne supporterai plus de vivre ça elle me mets à bout est ce que ça peut être héréditaire ?,? J ai lu beaucoup sur le sujet cet je n ai pas eu d info sur l hérédité de ces comportements déviants si kk qu un à la réponse j aimerais bien savoir

    • Sarah

      27 juin 2016

      Bonjour Nathalie, effectivement cela doit être très dure pour toi, si cela peut te rassurer les comportements déviants ne sont pas inscrits dans les gènes des l’enfance, ils sont plutôt la reproductions de schémas acquis par la répétition d’un ou plusieurs comportements déjà vu pendants un temps plus ou moins long. Cet à dire qu’un enfant peut avoir un type de comportement spécifique si il l’à appris en regardant un parents faire un type de comportement particulier par exemple, c’est du mimétisme.

      • Nathalie

        28 juin 2016

        Heureusement qu il n’y a pas d histoire de gènes j imagine quand ne lâchant pas les efforts énormes que je dois faire pour lui montrer les bonnes valeurs à suivre dans la vie comme l honnête et le respect qu elle finira par comprendre que c la meilleur voie à prendre … Mais j avoue que je suis que tannée de ses competement on dirait parfois qu elle n à pas une once d empathie vis à vis sa famille mais beaucoup de pitié pour un itinérant dans la rue c bizarre je ne sais pas quoi pense de plus j ai du la mettre sous médication pour son anxiété à sa demande … elle faisait beaucoup d angoisse aussi quand elle est contrarié et que ça ne fait pas son affaire elle veut couper toute discussion et elle fuit elle dis qu elle a là boule à l estomac et ça semble insupportable elle a beaucoup de difficulté face à un refus elle s opposé constamment .. respect pas les règles elle a toujours une raison .. elle fréquente un garçon de son âge depuis 8 mois il semble qu ils sont tous les 2 dépendants l un seul autre .. pas facile de démêler ce qui cloche peut etre est ce juste l adolescence .. j me sens une mauvaise mère pourtant j ai 2 autres filles adultes et j suis mamy et j Adore mes enfants

        • Sarah

          29 juin 2016

          Bonsoir Nathalie,Je comprend ton désarroi, la période de l’adolescence n’est pas toujours simple et pour les parents et pour les jeunes. Entre les premiers amours, le corps qui change, les éxigences dù milieu scolaire et l’environnement familial pas simple du tout à aborder pour une jeune fille. Je ne connais pas votre fille mais si vous écrivez qu’elle a des angoisses s’est que il y a certaines choses qui lui font peurs et dont elle n’arrive pas à exprimer. Peut être pourriez vous l’amener à voir un ou une psychologue qui ne juge pas et sont former pour aider, accompagner, écouter et sont à même de pouvoir débloquer la situation avec votre fille.

  • Lou

    29 juin 2016

    Bonjour, j’ai une amie dont le beau-pere est un pervers manipulateur et dont la mere lui est totallement soumise et je ne sais pas comment l’aider… Nous avons toutes les deux 17ans et elle est tres proche avec ma famille qui serait prête à l’acceuillir car mes parents la considèrent comne leur fille. Malheureusement l’émancipation n’est possible que si l’envie ou l’idée vient des parents (sachant que les siens n’approuveront jamais cette idee). Elle se fait continuellement rabaisser, elle n’a aucuns droits ( ne parlons ni de garcons ni de sorties) et il la frappe lorsqu’elle décide enfin d’essayer de se liberer de son emprise. Je ne sais pas comment faire pour qu’elle puisse enfin echapper à ce quotidien qui la tue à petit feu. Auriez vous la moindre idée ?

    • Sarah

      29 juin 2016

      Bonsoir Lou, je suppose que toi et ta copine vous êtes scolarisé dans un lycée. Tu pourrai proposer à ton amie de vous rendre toute les deux auprès de l’infirmerie pour qu’elle puisse raconter sa situation à l’infirmière,elle pourra lui donner des conseils et l’aider ou à un(e) psychologue du CMP (centre médico-psychologique) de ta ville, les consultations sont gratuites.

  • Laetitia

    1 juillet 2016

    j’en suis toute retourner de lire ton témoignage car j’ai vraiment eu le sentiment que tu écrivais pour moi …
    sauf que moi il était violent physiquement en plus de tout ça et j’ai fugué à l’âge de 18 ans et je ne l’ai plus jamais revu, ma mère est encore avec lui mais elle a baissé les bras depuis trop longtemps … je voudrais l’aider mais je ne sais pas comment faire…
    j’ai maintenant 31 ans et je suis mariée avec le meilleur des hommes qui existe !
    en tout cas je te souhaite plein de bonheur avec ton chéri
    bisous 🙂

  • JF Grégoire

    5 juillet 2016

    Votre témoignage est très éloquent. Grandir avec un père pervers narcissique c’est effectivement se sentir écrasé et vivre sous la tyrannie d’un être qui se croit tout puissant. La violence physique et psychologique est d’autant plus assassine que dans mon cas, c’était le même traitement pour le chien. Inutile de dire que la construction de l’estime de soi est impossible dans un tel contexte. On se sent totalement isolé, d’autant plus que de l’extérieur les choses semblent normales. Or, j’ai aussi fait des études qui m’ont permis de mettre des mots sur le malaise qui m’a rongé de l’intérieur pendant des années, ce qui me permet aujourd’hui de pouvoir rendre intelligible les incohérences et les failles de mon père; ou plutôt d’expliquer que la seule cohérence qui existe est le mal de vivre qui l’accable et son désir maladif de se venger de vivre sur autrui sans se rendre compte du mal qu’il fait. Cela va sans dire que ce n’est pas une position facile à tenir car souvent les membres de la famille ne savent pas mettre des mots sur la situation ou cherchent à minimiser le mal pour sauver les meubles. Il est compréhensible que d’autres refusent d’avoir été manipulé et de ne pas s’en être rendu compte et de vouloir, en plus, chercher à normaliser la situation autant pour eux que pour le regard des autres. Je souhaite à tous le courage de passer par-dessus le tabou que représente la maladie mentale pour faire tomber les masques. Merci Mlle Espoir pour votre témoignage.

    • Irène

      10 août 2016

      Je suis d’accord avec vous sur le fait que le PN se venge sur autrui de son propre mal de vivre. Mon père est capable d’avoir la larme à l’œil ou d’être indigné devant des images d’enfants ou d’animaux maltraités, alors qu’il fait vivre cet enfer à sa propre famille et ses propres animaux de compagnie. Je ne pense pas qu’il maltraite de manière intentionnée, car il est toujours persuadé de bien agir et d’être dans son bon droit. Simplement il est incapable de rendre quiconque heureux, lui y compris.
      Un autre point sur lequel votre commentaire m’a fait du bien : c’est lorsque vous dites que l’entourage minimise la situation. En effet le reste de ma famille m’a souvent conseillé « d’ignorer » mon père. Comme si cela était possible…
      La conclusion est que désormais nous devons construire nos vies seuls avec cette souffrance inexplicable. Car c’est inexplicable : à moins de prendre une journée entière pour lui relater notre enfance, notre interlocuteur ne comprendra jamais ce qui a été subi. J’ai lu dans un livre cette phrase d’une psychologue qui m’a chamboulée : « Je considère cette influence sur le cerveau, acquise de manière lente et quotidienne, comme immensément plus grave que toute torture physique ; et parce que ses conséquences affreuses ne sont pas aussi visibles à l’œil ni sensibles au toucher que les traces laissées par la torture dans la chair, je les plains d’autant plus que les blessures ne se voient pas extérieurement et qu’elles ne suscitent que peu de cris audibles pour l’oreille humaine. »
      Qu’en pensez vous ? Je ne souhaite pas minimiser les maltraitances physiques mais cela explique en quoi la maltraitance psychologique est tout aussi traumatisante et handicapante pour l’avenir.

      • HappyCulture

        22 septembre 2021

        Oui je suis tout à fait d’accord sur le sujet de l’invisibilité des coups, psychologiques, dont les plaies profondes ne reçoivent peut être pas les soins les plus adaptés car non visibles, floues. Sans effectivement minimiser les coups physiques, la réparation psychologique, de l’estime de soi, de la confiance… n’ont pas de protocoles de rééducation aussi visibles et pour le coup remarquables!

  • Aigleblanc

    26 juillet 2016

    Je me suis retrouvée dans ce texte même si je n’ai pas tout à fait vécu la même situation. Mon père est tyrannique et humiliant. Il a pas mal de « symptômes » du pervers narcissique, bien que je me méfie comme toi de ce terme qui risque d’empêcher une pleine compréhension du phénomène car le diagnostique rend très séduisante la condamnation et ceci empêche de pardonner pour mettre fin à la haine qui me ronge également. Connaître son histoire et sa mère odieuse, ma grand-mère, m’a permis de cheminer vers cette compréhension et le pardon qui s’en suit. Je compte enfin prendre mon indépendance cette année scolaire prochaine pour ne pas vivre dans cette ambiance familiale malsaine. Contrairement à toi, je n’ai eu aucun appui dans ma famille car j’étais la seule à résister aux tentations manipulatrices. Mes deux parents sont manipulateurs et mes deux sœurs (sachant que je suis la benjamine) le sont devenues pour prendre leur place au sein de la famille. C’est fou comme on peut se gâcher la vie. Pourtant, je les aime tous, bien que j’éprouve de la colère envers eux. J’ai fait une dépression de 5 ans et j’ai failli perdre la vie dans un accident de voiture en voyant que je ne parvenais pas à me redresser. J’ai eu deux compagnons manipulateurs bien plus âgés que moi. J’attendais peut-être qu’un second père me comprenne enfin et m’aime malgré mes défauts. Le premier m’a littéralement fait plonger au fond du gouffre. J’ai su me protéger un minimum la deuxième fois et je l’ai quitté beaucoup plus tôt, c’est-à-dire au bout d’un an (5 ans pour le premier). Je suis devenue masochiste car j’estimais que je n’avais pas de valeur alors j’étais reconnaissante à l’égard des gens sincères qui savaient comme les membres de ma famille que je ne valais pas grand chose. Je suis devenue complaisante à l’égard du mal pour éviter de trop leur en vouloir. Tout cela involontairement évidemment. En réalité, je ne faisais que refouler ma douleur et ma haine qui en découlaient. J’ai même cherché à prendre du plaisir au vice, dans une certaine mesure. Je suis un peu comme Marie dans l’idiot de Dostoïevski (sauf qu’elle ne cède jamais à la tentation de se venger qui risquait de me rendre pareille à ces gens tristement manipulateurs) qui croyait toujours être fautive bien qu’en faisant toujours de son mieux en étant habituée à être traitée comme une moins que rien. Je suis pour eux une rêveuse car je suis en philosophie (master). On me fait passer pour une imbécile car seule l’action compte, comme si le philosophe était nécessairement enfermé en permanence dans sa citadelle intérieure. C’était devenu un schéma confortable, bien que périlleux. Je cherche encore actuellement à me dévaloriser moi-même au regard des autres et la méfiance ou la curiosité bienveillante que j’inspire me déstabilise contrairement aux jugements péremptoires qui me confortent dans ma position. J’en sors actuellement peu à peu. J’ai décidé d’aller consulter un psychologue pour m’aider à retrouver le droit chemin car j’ai beau réfléchir sans cesse à ma condition pour me sortir de là, je reste prisonnière de certains schémas. Bien que je sache que je vaux mieux que ce qu’ils disent, j’ai toujours une très maigre confiance en moi. On peut me montrer les plus beaux côtés de moi-même, je ne me laisse toucher que par les agressions ou presque. Un jour, quand mon père m’a fait un compliment, j’ai pleuré très nerveusement, comme si ma plus grande blessure resurgissait à cet instant. Malheureusement, il m’a tout de même donné des coups de poing un an plus tard, le 25 décembre… Joyeux Noël ! J’avais rêvé de lui donner un bon coup de poing. Quand il m’a menacée physiquement, je me suis sentie légitime pour le sortir enfin ! Il m’a aussitôt reprise en me faisant pisser du nez. Vive la famille ! Aujourd’hui, je vois que peu de familles réussissent et je n’aurai l’idée d’en fonder une uniquement quand je me sentirai guérie. J’ai de l’espoir et je sais actuellement profiter de la vie. Je me suis découvert une belle sensibilité en vivant seule durant deux ans. J’ai appris à aimer fortement les choses simples et belles mais je me suis aussi enfermée dans la méditation orientale (non cartésienne). J’ai découvert beaucoup de choses grâce au yoga et j’ai enfin vu la beauté de la nature de l’homme en me plongeant très en profondeur en moi-même. Malgré tout, ça ne m’a pas du tout aidée à retrouver confiance car je sais que nous avons tous cette même nature qui est infiniment précieuse. Si la cause de mes nombreuses heures passées en méditation était pathologique, j’ai néanmoins été poussée à découvrir la beauté de la nature (pas seulement celle de l’homme mais la nature tout entière). Seule, j’ai la possibilité de m’éclater. Ça me donne une tentation : m’exiler une bonne fois pour toute de la société qui me renvoie à ma honte. Je crains autrui alors que je n’ai plus aucune raison valable pour cela. C’est là que je vois les limites de mon discours rationnel car mes émotions sont en contradiction avec mes pensées. J’aime infiniment les hommes mais ce n’est pas réciproque (ce que je ressens à tort parfois même sans jamais avoir de preuve de méchanceté). J’ai un ami très intègre qui me redonne foi en la pureté. Il a 28 ans soit 4 ans de plus que moi. Plutôt que de pleurer ou rire de ce qui advient de manière sarcastique, il cherche toujours à comprendre et arrête rarement son jugement. Il est très intelligent et gentil. Malheureusement, je ne tombais amoureuse que des fous comme moi et c’est aujourd’hui mon meilleur ami. Je l’ai rencontré tardivement. Même mes amis étaient rarement sains. J’ai fait beaucoup de tri récemment. Ceux qui restent tiennent sur les cinq doigts de la main. Aujourd’hui, c’est l’heure du changement. Il est grand temps pour moi de sortir de mes souillures.
    Bon courage à tous !

  • Clarisse

    3 août 2016

    bonjour à tous, merci de vos partages! je cherchais des réactions d’enfants de PN, je retrouve ici des personnes matures et conscientes, vous lire a été très émotionnel, et instructif. Je viens d’une famille parfaite et équilibrée, hélas, j’ai rencontré un homme qui s’est avéré être un PN. J’ai essayé un jour de le quitter, il a hurlé comme un loup pendant trois jours, se cognait la tête contre les murs, j’ai finalement capitulé. Je ne le quitterais pas, c’est certain, car nous avons trois enfants et j’estime faire le rôle de tampon. J’arrive plus ou moins à absorber les chocs, ce qui implique de ma part aussi une forme de manipulation. Mes enfants savent que quand papa s’enerve, je ne dois pas le contredire, et aller à peu près dans son sens, tout en tempérant. C’est la seule manière de désamorcer. Lui faire face serait suicidaire, et les enfants eux mêmes me demandent de ne pas jamais rentrer en confrontation avec lui. Le moindre hic peut le faire changer d’avis, si on se dispute pour une broutille, il est capable d’annuler en dernière minute si nous attendons des invités, par exemple, et me laisser gérer la gêne. Très souvent il m’a laissé en plan. Un jour nous allions à un parc d’attractions avec les enfants, nous nous sommes disputés en route, quand je suis sortie de la voiture, il a fermé la porte est s’en est allé. J’ai du marcher des kilomètres pour trouver une gare et un moyen de rentrer à la maison. Mon partenaire répond très clairement au profil PN, il est terriblement colérique, nous insulte à tout vent, et nous culpabilise ensuite pour l’avoir mis en colère. Il casse des objets, se mutile, et nous en tiendra rigueur par la suite. Nous sommes en gros responsables car nous « avons libéré la bête en lui ». Tout doit être fait en fonction de ses désirs, l’heure ou je vais me coucher, les moments ou je veux partir, les lieux ou je veux aller…. bref, nous marchons dans un champ de mine. Il s’en prend essentiellement à moi, et à notre fils. Mes filles, par contre, ne subissent que les dommages colateraux. Mes enfants semblent malgré tout équilibrés et heureux, ont de bonnes notes. J’essaye à maximum d’être le modérateur, et le bouclier. J’ai peur des conséquences futures pour mes enfants, mon fils surtout, qu’il dévalorise enormement. Parfois, il lui parle en expliquant qu’il dit des choses qu’il ne pense pas quand il est en colère, mais ça ne compense pas tout le poison qu’il distille. Tous conseils d’enfants sur les réactions qui vous ont manqué étant enfants sont les bienvenus! Merci à tous.

    • Irène

      10 août 2016

      Votre témoignage est émouvant Clarisse. Habituellement les conjoints de PN sont dans la soumission et l’aveuglement et non dans le combat comme vous. Vous méritez que cela soit souligné. J’espère que vos efforts sont reconnus par votre entourage, en tous cas ils le sont ici.

      La meilleure chose que vous pouvez faire pour vos enfants est de rester « saine ». Ainsi ils ne perdront jamais de vue que le comportement de leur père n’est pas la normalité. Appréciez les petites choses (de jolis paysages, un bon repas, un bon film, une belle chanson), riez, faites attention à votre santé, à votre apparence, ne perdez pas contact avec vos amis, soyez compétente dans votre travail… En résumé : soyez un repère pour vos enfants.

      Aujourd’hui j’ai 24 ans et avec ma mère nous venons seulement de nous réconcilier. Je lui en veux toujours un peu de ne pas avoir été ce repère, d’être tombée dans la dépression et le fatalisme. Récemment elle m’a demandé pardon et cela m’a permis de me dire « ok ton enfance a été gâchée mais maintenant c’est fini et avance ».
      Maintenant qu’elle a ouvert les yeux, nous avons commencé à nous « moquer » de mon père : l’imiter, le parodier, le caricaturer… Vous pourriez en faire de même avec vos enfants (quand il n’est pas là bien-sûr). Cela renforcerait vos liens, aiderait à faire redescendre la pression et casserait l’image surpuissante de leur père. Ma mère vit toujours avec mon père et cela l’aide beaucoup !

      Mon père utilise la technique du « diviser pour mieux régner », c’est pourquoi je peux vous conseiller aussi de veiller à ce qu’il ne monte pas vos enfants les uns contre les autres (vous disiez qu’il était plus méchant avec votre fils qu’avec vos filles). Ma sœur et moi sommes restées fâchées pendant 2 ans sans raisons et maintenant nous réalisons le temps perdu. Devant l’une il mettait l’autre sur un piédestal et vice-versa. Même plus jeunes, nous nous battions pour savoir laquelle était la plus dévouée à lui, laquelle lui obéissait le mieux, laquelle était sa préférée.

      Je ne connais pas les raisons pour lesquelles vous ne souhaitez pas quitter cet homme. Mais avant, ma mère nous disait toujours que « c’est pour nous qu’elle faisait tout ça » et cette idée était très culpabilisante : l’enfant se retrouve victime et coupable en même temps… Il serait préférable d’expliquer à vos enfants par une raison concrète pourquoi vous ne le quittez pas. Depuis que ma mère m’a avoué qu’elle était coincée financièrement, je ne lui reproche plus de rester. Et si elle me l’avait expliqué bien avant, je n’aurais pas passé mon enfance à espérer leur séparation. C’est comme être en prison sans savoir pourquoi ni pour combien de temps. J’aurais préféré qu’elle me parle sincèrement, qu’elle me dise « je n’ai pas les moyens financiers de partir, pardonne moi de t’imposer cette vie, tant que tu vivras avec nous je te protégerai ».

      Prenez soin de vous Clarisse, prenez soin de votre cœur, de vos rêves, de vos envies, de votre avenir… ces gens ont l’art de nous faire croire que notre être tout entier leur appartient mais ce n’est pas vrai. Quand vous serez prête vous le saurez, le déclic vient toujours de nous-même.

  • Sindy

    11 août 2016

    Bonjour, fille de PN, j’ai aujourd’hui 40 ans et les souvenirs de mon enfance sont : peur au ventre, toujours sur le qui-vive de savoir si la journée ou la soirée allait se terminer dans le calme ou bien en crise. Ma mère aussi se taisait sinon c’est elle qui prenait et à l’heure d’aujourd’hui, avec mon recul d’adulte et de mère(j’ai 2 filles de 12 ans et 17 ans), j’estime que ma mère aurait dû nous protéger, c’est de la non-assistance à personne en danger, mais je ne lui en veux pas car c’est une femme soumise et sous emprise et qui n’a plus aucune personnalité, elle vit dans l’ombre de mon père. Et, à ce jour, c’est moi qui me pose la question : ne devrais-je pas réagir de sa situation, sinon c’est aussi de la non-assistance à personne en danger. Donc pour en revenir à tes enfants, tu as employé le bon terme « mes enfants semblent malgré tout équilibrés », c’est ce que j’ai fait toute mon enfance : faire semblant que tout allait bien avec cette boule permanente à l’estomac. Voilà, les PN ont une belle vitrine vu de l’extérieur et c’est ce qu’ils cherchent à faire paraître mais à l’intérieur c’est pourri.
    Je suis à ta disposition pour tout autre question, car là, ce n’était que les grandes lignes.
    Sindy

  • AlexPique

    19 août 2016

    c’est pas vrai c’est pas vrai je me lit dans cette description j’aurai jamais pu décrire la chose comme tu viens de le faire j’ai eu aussi 2 sœur et 1 frère qui m’ont aidé a traversé ma mère étant docile aussi j’espère que ce genre d’énergumène connaitra une fin affreuse et seul

  • Joliecoquelicot

    9 septembre 2016

    D’habitude, je ne laisse jamais de commentaires sur aucun site mais là chapeau, on dirait que ton père et le mien était frères. J’ai vécu tout ce que tu as vécu, les coups en plus jusqu’à 15 ans et j’ai maintenant 24 ans l’âge auquel tu à écris ce témoignage. J’ai réalisé tout ça il y a plus d’un an, ça a été très dur, j’ai dû coupé les ponts et après avoir eu une discussion rapide avec lui (tu ne peux pas discuter avec des êtres comme ça, ils ne t’écoutent pas car ils sont trop centrés sur eux-mêmes), je m’en suis rendu compte qu’au fond je m’en fous, je ne désire pas communiquer, juste voir ma belle-mère de temps en temps. L’amour qu’il n’a pas pu me donner, je l’ai trouvé ailleurs, en moi. Courage à toi, parce-que avoir des gosses, maintenant moi j’y pense même pas! C’est trop dur.

  • Mlle Espoir

    11 septembre 2016

    Bonjour à tous,
    Je reviens régulièrement voir les réactions à mon article, et je suis toujours stupéfaite du nombre de personnes dans le même cas… Toutes vos histoires me touchent beaucoup et je souhaite du courage à tous ceux qui n’en sont pas encore sortis.
    Pour ma part, j’ai une adorable petite fille de 8 mois qui me comble de bonheur. Mes angoisses sont toujours présentes (comment les éteindre complètement ?) mais à la différence des PN je sais et je désire au plus profond de moi ne jamais lui faire de mal, c’est inenvisageable.
    Je crois qu’en prenant conscience de l’horreur de ces personnes on fait déjà un grand pas loin de cette perversion; car eux en sont incapables !
    Courage à tous

  • Krol

    25 septembre 2016

    Mon père est un pn et … Mon mari aussi!!
    J’ai enfin tout compris, le pourquoi du comment et je me suis lancée dans une procédure de divorce…enfin!
    Mon seul regret… Avoir eu un enfant avec ce monstre avec qui je devrait rester en contact…. Beurk
    Courage à vous tous qui êtes dans la même galère

  • Louise

    3 octobre 2016

    Bonjour, j’ai 16ans et ma situation est similaire à la votre. Il y a peut de temps ma mère est aller voir un psy car elle ne peux plus supporter certain comportement de mon père. Elle a donc expliquer les problèmes quotidien qu’il nous fait subir. La psy lui à répondu qu’il était narcissique, ne connaissant pas la signification nous avons fait des recherche et il correspond beaucoup au PN. Mon frère et moi n’avons plus de lien avec mon père du fait de son comportement immature et blessant mais surtout du favoritisme envers moi. Je ne sais plus quoi faire mon frère habite loin de chez nous, ma mère a commencer une dépression. Je fait tous pour ne pas montrer à ma mère que je souffre aussi, j’ai l’impression que je vais péter les plombs ! Elle souhaiterait partir rejoindre mon frère en emmenant ma grand mère et moi, et heureusement pour le moment se n’est pas envisageable. C’est peut-être égoïste mais je suis loin d’être prête à recommencé ma vie. Je ne sais plus ou trouver du courage.
    Bon courage à tous les autres !

  • Cha

    9 octobre 2016

    Bonsoir, comment peux ton te contacter si ça ne te dérange pas ? J ai exactement la même histoire que toi meme ressenti vis à vis de la famille Ét meme relation à la mere qui a réussi à divorcer et … Je suis psychomotricienne A 24 ans ( on part pas dans ces voies par hasard … :)) cependant j’aimerai beaucoup échanger avec toi une fois car il y a des impacts dans ma vie personnelle que je ne parviens pas ou difficilement à dépasser ! Merci de ton retour 🙂

  • Jennifer

    10 octobre 2016

    Bonjour
    Je suis maman d’une petite fille de 5 ans. Je me suis séparée à la naissance de ma fille et avec le recul, je me rend compte que son père est malade. C’est un pervers narcissique. J’ai de la chance d’avoir trouver un beau père pour ma fille qui aime beaucoup celle qu’il considère comme sa fille. Le père biologique de ma fille la prend de temp en temp pour les vacances scolaire cela se passe de plus en plus mal au point ou je suis obliger de prévenir les services sociaux. Seulement je sais bien que cest très difficile d’avancer par la voie judiciaire. J’aimerai savoir si il y a des mamans comme moi car je souffre beaucoup de cette situation qui m’empêche souvent de dormir la nuit par peur de l’avenir. Heureusement que ma fille à beaucoup de caractère et j’essaie de l’éduquer au mieux et je lui explique beaucoup de chose mais je ne sais pas si c’est vraiment la bonne solution. Je suis toujours obligé de réparer ce que dit ou fait son père qui n’est pas du tout adapté à un petit enfant. Cela passse par beaucoup de détails mais qui à la fin se transforme en véritable problème. J’ai beaucoup avancé avec l’aide de professionnel mais j’ai encore du mal à me positionner sur certains trucs car son père à une imagination débordante pour me destabiliser en tant que maman. Est ce qu’on peut me donner des conseils ?

  • Lexie

    10 octobre 2016

    Bonjour,
    J’ai publié plus haut ce que je vivais avec mon père narcissique. Au jour d’aujourd’hui je ne le vois presque plus y je me sens beaucoup mieux. Je n’ai jamais eu de lien avec ma famille dans mon enfance et adolescence, aujourd’hui je ne vois plus personne, ni mes frères, ni ma mère, ni mon père. Les gens me disent tjrs qu’on a besoin de sa famille, mais ils m’ont tellement fais souffrir que je ne souhaite plus les voir, ce que je fais aujourd’hui. Et les gens ont faux, on a pas besoin d’une fausse famille sans amour. J’ai de très bons amis, j’ai un petit ami merveilleux et je suis bien plus heureuse sans ma famille de sang, j’ai ma famille de coeur qui est bien plus belle. Je fais le deuil blanc de ma famille pour me débarrasser de ces personnes me faisant souffrir. Si quelqu’un ici a dû mal avec un père narcissique ou une famille rempli de faux, quittez la et créez en une autre, vous serez plus heureuse et vous irez de l’avant.

  • Symb

    16 octobre 2016

    Bonjour a tous ,
    JE viens d’apprendre que mon père était un pervers narcissique
    J’ai 32 ans ,
    Ma mère est en pleine psychotérapie pour se libérer de lui car elle vient aussi de l’apprendre et c’est le choc
    Double vie mensonges manipulations ,reproches constants…
    Bref ma mère a vécu l’horreur sans s’en rendre compte (maltraité psychologiquement et financièrement )
    Aucune maltraitance physique. Sauf pour mon frère qui a été aussi sa victime (il a réussi a couper les ponts )
    Moi j’ai été une victime légère on va dire (il me manipule depuis toujours , chantage…)
    Je l’idéalisait je l’adorait jétais dépendante de lui (comme nous tous) je me suis détaché de lui mais c’est très dur , surtout de se dire qu’il ne nous aimes pas et que j’ai aimé mon père 32 ans , alors que lui ne m’aimait pas…
    Pourtant il a été avec moi très tendre chaleureux. Mais il faisait tout pour se rendre indispensable envers moi , sans lui j’étais rien… et j’ai une faible estimé de moi et un manque de confiance en moi a cause de lui.
    Ma mère et mon frere on eux douillés, ils ont eu la vie trés dure avec lui. Dévalorisation constante…et j’en passe.
    C’est un homme avec un haut niveau intellectuel extrêmement apprécié par tous (les personnes extérieures à la famille) avec beaucoup d’influence , il parle bien , présente bien , il est trés calme et ne s’énerve jamais en public.
    Bref il a tous les traits du pervers manipulateur. Mais je n’arrive pas à m’y faire.
    Les deux psychiatre de mon frere et ma mère on confirmé que s’en tait un et qu’il fallait le fuir car il était toxic , il a même failli pousser mon frere au suicide.
    Comment me reconstruire avec cette image de ce papa parfait qu’il était dans ma tête d’enfant ?
    Depuis que je l’évite , il a du comprendre que je l’avais cerné et il m’évite. As t-il conscience que je l’ai démasqué ? Car son attitude avec moi à changer depuis que je suis distante. J’ai l’impression de ne plus être sa fille. Ou est ce un tour de plus pour me faire du mal et me manipuler. Je suis perdue.

    • Duez

      18 octobre 2016

      Bonjour, Courage à toi, avec le temps tu vas remplir ta vie de la vraie lumière de la vie! La vie c’est bien pour plein de monde, regarde dans la rue les gens, les familles, les enfants heureux 🙂 . Malheureusement c’est pas aussi facile pour tout le monde pourtant ça existe le bonheur donc ça doit bien être accessible :))) si tu ‘as pas trop confiance en toi, travaille sur ça, trouve toi un bon entourrage social, fait toi aidé par…je ne sais pas : une assistante sociale sympa, un psy rayonnant d’espoir, tu verras il ne te manque que du temps. Tu n’es pas bien vieille, avec le temps on a le temps comme on dit mais n’en perd pas inutilement quand même. Travaille sur toi, soit patiente aussi et tu y arriveras, personnelement je n’en doute pas. Ma compagne a été très mal traitée jusque 35 ans par son père qui à le meme probleme que le tien et maintenant elle refait surface (le travail s’est compté en années dans son cas et on était parti de rien à part de la depression, de l’anorexie aucune estime de soi (elle se supportait sans plus comme elle disait)!!!). Aussi quand tu dis que ton pere ne semble pas trop faire attention à toi alors il est trèsss fort probable qu’il se soit desinteressé de toi si il a perdu son emprise sur toi. Il est possible qu’il utilise encore toute sa force de manipulation une paire de fois pour te faire revenir à lui mais sinon il te delaissera… Ils sont comme ça. Si tu ne lui offre plus d’admiration intense, que tu ne lui redores pas son ego en permanence, si il ne peux plus passer son mal etre sur toi alors en général il lache prise non mecontent de tout ce qu’ils ont obtenus par le passé et ils passent alors à autre chose, ils ne cherchent pas autre chose que passer son mal être sur les autres en s’acharnant sur les gens ou a chercher de l’admiration. Si ils n’ont ni l’un ni l’autre alors ils vont chercher cela ailleurs, c’est tout. La psychologie actuelle explique qu’ils sont à la recherche d’une reconnaissance (qui tourne à la perversion!) de leur personne qu’ils n’ont pas eu lors d’une situation qui a créé un traumatisme psychologique pendant l’enfance alors qu’ils étaient en pleine quete de reconnaissance de sa personne aupres des parents. Ils cherchent donc une chose : retrouver la reconnaissance qu’ils n’ont pas eu. Ils errent dans la vie à chercher cela mais étant inconscient de cela tout comme de leurs agissements (et oui, ils n’ont pas conscience de qui ils sont, ils pensent juste etre superieur, parfait, avoir tout raté à cause d’un autre ou des autres…) ils ne peuvent changer. Toi tu peux t’aimer, aimer, rire, avoir des amis…Petit à petit, tout dépend de toi. Mais petit à petit si c’est comme pour ma compagne.

  • Minette

    24 octobre 2016

    Bonsoir , je tombe sur votre article par hasard et quand a moi cest mon mari qui est pervers narcissique , jai entamé une procédure de divorce qui n’es qu’un tout petit pas vers la sortie , j’ai eu une petite princesse avec lui qui a mtn 3 ans , il me menace encore tres régulièrement qu il la retournera contre moi , j’ai tellement peur qu il la detruise psychologiquement comme il l a fait avec moi , c’est difficile de prouver des violences psychologique , malheureusement je commencais a perdre les pédales alors j’ai sauvé ma peau .. j’espère juste qu un jour il ne cherchera plus apres sa fille et qu elle comprendra d elle même ou est sont bien .. il le faut pour qon équilibre psychologique , depuis que je suis parti elle est une tout autre petite fille elle est épanoui , aimante , heureuse .. j’espère que dans 10 ans j’aurais une belle suite a raconter en commentaire ..

    • Vincent

      26 octobre 2016

      Bonjour, à titre personnel, je vous conseillerais d’essayer d’obtenir un rdv avec qq’un de la police de la section brigade des mineurs. Pour moi ils sont mieux que les avocats ou les psy pour savoir prendre les choses en main (meme si ces 2 derniers sont très utiles dans la situation) car ils sont sur le terrain comme personne et sont en relation avec les procureurs ce qui leurs permet de bien savoir comment ça se passe chez les décideurs de ces choses là (donc les procureurs et juges) et donc de ne pas faire de faux pas. Maintenant faites aussi attention car si vous vous n’etes pas bien dans votre peau le procureur peut aussi decider de placer l’enfant si vous etes trop mal. A vous de voir si vous etes bonne maman ou si vous avez de grosses lacunes dans ce domaine En tout cas votre mari lui en a de grosses lacunes ça c’est certain. Vous avez une chance qu’il lui soit interdit de voir son enfant. Enregistrez tout ce que vous pouvez si vous vous en sentez capable, piratez tout son informatique au cas ou ilen ressort des choses si vous le pouvez, plusieurs mains courantes sur des faits qui touche à la maltraitance peuvent déclencher une réaction judiciaire par le biais de la police, un pedo-psychiatre peut déceler des choses bien précises chez votre enfant et vous avez acces a son dossier médical car il est mineur.

  • Yumao

    3 novembre 2016

    Bonjour.
    J’ai une mère perverse narcissique.
    Ben je dirais aujourd’hui que je ne m’en sors pas si bien.
    J’ai 25 ans, 5 ans que je me suis enfuis de chez elle, (mais pour mieux me retrouver dans la galère et avec un autre PN et qui ne me correspondait pas du tout…) j’étais déjà complètement perdue et à la limite de la folie alors là… Un enfer 3 ans de plus ca a fini de me détruire..
    Pour avoir vécu sans mon père pendant 10 ans ben un soir en urgence je l’avais appelé je lui avais demandé de l’aide et il était venu me chercher… C’était la seule personne que je pensais être en mesure de pouvoir m’aider.. pourtant j’étais aliéné.
    Je suis restée chez lui 2 ans, le temps de me remettre, mais.. Ça n’a pas été simple. J’avais des mauvais comportements, je fuyais sans arrêt, je ne travaillais que très peu, je pleurais sur mon sort croyant mourir et que ma vue était fichue. Je me suis entourée de personnes victimes de pn mais ducoup pas forcément de bonnes influences… bref. Aujourd’hui, à 25 ans je me dis qu’il serait peut être temps d’avancer correctement…

  • LadyB.

    18 novembre 2016

    J’ai lu ce témoignage de Mlle Espoir…et ça résonne en moi! J’ai compris à 42 ans suite au décès de ma mère il y a 2 mois et à la découverte d’un de ses bouquins dans la bibliothèque que nous avions toutes été victimes d’un pervers narcissique et manipulateur. Elle avait écrit dans ce livre et souligné de nombreuses phrases presque à chaque page. Le titre: Harcèlement moral. C’est surtout elle, ma mère qui avait été aux premières loges, mes 2 soeurs et moi avions réussi à obtenir le bac, c’était notre passeport pour la liberté! Mais il m’a fallu tellement de temps pour comprendre que je n’étais pas une mauvaise fille mais que j’avais surtout un mauvais père!!!! Ma mère est partie, elle a d’abord commencé à perdre la boule tout doucement, sans que ce soit vraiment flagrant, puis la maladie de Charcot l’a doucement emprisonnée dans son corps jusqu’à épuisement. Dans ce livre, il est indiqué que les victimes d’harcèlement peuvent être atteintes de maladies mentales….Je suis persuadée qu’elle en est morte de cette perversité qui l’emprisonnait quotidiennement!!!! Je lui ai donné tout l’amour possible mais ça n’a pas suffit à la sauver et surtout je croyais que c’était ce dont elle avait besoin. Mais emprisonnée, rabaissée, surveillée, chronométrée, dégradée, etc…c’est de liberté dont elle avait besoin pour respirer et vivre. La maladie de Charcot…les muscles ne fonctionnent plus jusqu’au jour où ce sont les poumons qui ne se dilatent plus, elle s’étouffait!
    Je comprends maintenant! Seulement maintenant tout ce qui s’est passé durant toutes ces années….et j’en ai moi-même été victime sans pouvoir jusque-là comprendre ce qui se passait et mettre des mots. Parce que ce pervers est masqué et vous fait croire que le problème vient de vous ou de l’autre, il isole ses proies pour mieux les dominer. Maintenant que j’ai compris, j’aimerais dire à tous ceux qui se sentent soumis à un dictat, dévalorisée, avilis, dominées, de se demander si le problème vient réellement d’eux ou à bien y réfléchir d’un dominateur? Lisez un livre sur le harcèlement moral, vous saurez tout de suite si vous êtes victimes et surtout pas coupables!!!! Je vais aller voir un psy maintenant non pas pour comprendre mais pour digérer! Ayons la force de les fuir ces connards de manipulateurs dangereux qui volent l’énergie des autres!!!!!!

  • Nehuda

    19 décembre 2016

    Bonsoir,
    Je souhaiterais avoir des conseils et des solutions par rapport au père que j’ai et chez lequel je vis (pour le moment depuis 3 semaines), suite a ma situation professionelles trop précaire.
    En effet, mon père, après avoir eu une opportunité de travail dans ma ville de naissance me propose de venir loger quelques mois chez lui afin que je puisse repartir du bon pied ect… J’ai déjà une mère perverse narcissique de laquelle j’ai réussis à m’extraire mais malheureusement mon frère est toujours sous son emprise et je tente de le sauver.
    Bref après toutes les épreuves que j’ai eu dans ma vie, j’espérai que la cohabitation entre lui et moi se ferait pas trop mal. Mais plus les jours passent et plus il me met la pression, il pique des crises d’hystéries, il me fait du chantage en me coupant internet, si je refuse de lui parler. Je me suis battu avec lui il y a quelques jours (il ma jeté a plusieurs reprises contre mon armoire, il a tenté de me maitriser plusieurs fois au sol, il a essayé de m’empêcher de mettre un verrou sur la porte de ma chambre, il a essayé de me mettre dehors en pijamas, tout cela dans une même matinée).. Pour moi c’est un fou! J’ai vraiment besoin d’aide, je vis un enfer et pour l’instant je n’ai pas les moyens de partir de chez lui et de me prendre un logement. Aidez moi. Je suis épuisée psychiquement.

    • Sarah

      23 décembre 2016

      Bonjour Nehuda,

      je te conseille vis à vis de la situation que tu traverses, de t’orienter vers un professionnel de santé (psychologue), cela te permettra de te sentir épauler.Concernant les agissements de ton père, cela n’est pas tolérable et malheureusement dans certains cas quand cela tourne à la violence physique, le recours à la plainte à la gendarmerie et la dernière des solutions. On n’arrête pas un(e) pervers(e) si facilement sauf si il/elle trouve plus fort qu’il ou elle.Ils ne supportent pas que nous leurs imposions des limites, Mettons leurs ses limites qui les empêcherons de s’incruster dans nos vies et qui est pour nous salvatrices.

  • Élodie

    26 décembre 2016

    Bonjour…
    C’est avec les yeux remplis de larmes que je lis votre témoignage… La grande première partie de ce récit, je me revois.
    J’ai aujourd’hui 28 ans, je suis mariée, j’ai une petite fille de 2 ans.
    Mon père m’a fait peur durant toute mon enfance, et même après encore. Je n’ai jamais réussi à me délivrer de cette peur de lui, jusqu’à il y a un an. Il a toujours eu une emprise incroyable sur moi. Mais en décembre 2015, il m’apprend qu’il s’en va, qu’il veut changer d’air. Je trouve ça louche, je mène mon enquête. Je découvre qu’il trompe ma mère. Je lui balance tout ce que j’ai sur le coeur. Je coupe les ponts avec lui. Je me sens libérée de ce fou bipolaire (il a été suivi pendant des années et des années mais il n’a jamais respecté son traitement), psychopathe, drogué, alcoolique, armé (ma mère a retrouvé un flingue en débarrassant ses affaires)… Je me dis n’être plus sous son emprise psychologique. Je veux protéger ma fille de cet être nocif et dangereux. Mais voilà, il y a deux semaines environ, il m’appelle. Je ne répond pas. Il me laisse un message vocal très long, dans lequel il m’indique son souhait de renouer contact avec moi, mon mari et surtout ma fille. Son message me ferait presque de la peine. Je lui envoie un texto, lui dis que je vais voir avec mon mari si il est d’accord pour lui accorder un après midi avec ma fille, sous la surveillance de ma soeur et ma mère. Je ne lui ai pas donné de réponse à l’heure actuelle. Et dans la nuit du 24 au 25 décembre, harcèlement téléphonique de sa part, il nous laisse une dizaine de messages vocaux et de sms nous informant qu’il allait saisir la justice pour avoir un droit de visite sur ma fille… il me rend dingue. Il nous menace. Mon mari et moi allons porter plainte ce soir et je vais me renseigner pour réclamer une procédure d’éloignement. Mais j’ai peur. Je pleure. Je n’en peux plus. Il ne nous laissera jamais tranquilles. Je veux qu’il meure. Je veux qu’il ait un accident grave. Je veux lui cracher au visage… je n’en peux plus. Je ne serai jamais tranquille…

  • Violette H

    7 janvier 2017

    Salut, j’ai 15 ans et ça fait un moment que l’idée que mon père puisse être un pervers narcissique me trotte dans la tête mais je m’étais déjà renseignée, certains points correspondaient avec le comportement de mon père mais jamais assez pour m’en convaincre. Plus j’avançais en lisant ton témoignage plus je me reconnaissais quasiment tout ce que tu dis coïncide avec le comportement de mon père au sein de ma famille, il a une emprise sur nous toutes, ma soeur, ma mère et moi même si il n’est pas violent envers nous physiquement,verbalement il l’est il nous fait vivre un enfer et je voulais te remercier pour ton témoignage car j’ai à présent la preuve que mon père est un pervers narcissique. Je ne pourrai plus jamais le regarder de la même manière.
    Bonne continuation

  • Emilie

    8 janvier 2017

    Bonjour,
    Comme toi j’ai eu une enfance difficile avec un père horrible et une mère soumise. Je me reconnaîs beaucoup dans ton écrit car je suis également très lucide sur mon comportement. Les gens me disent toujours qu’au premier abord je suis froide et sévère alors que ce n’est pas le cas. Sauf que j’ai été très souvent decue par les autres et encore aujourd’hui. De ce fait je n’ai pas vraiment d’amis sur qui je pourrais compter meme si je m’entend bien avec bcp de monde. Mon père ne pensait qu’à son plaisir, nous frappait, nous insultait, trompait ma mère sans cesse, il nous faisait peur. Par exemple il faisait exprès de nous fumer sa cigarette au visage, il avait un martinet et s’amusait à nous dire qu’il allait faire des noeuds au bout de chaque lanière et les tremper dans du citron pour que ça fasse plus mal, il roulait extrêmement vite avec la musique à fond quand nous hurlions de terreur il augmentait le volume… Ma mère était soumise. C’était son premier amour et il a toujours refusé qu’elle travaille elle était donc dépendante de lui financièrement…. Aujourd’hui j’ai coupe les ponts avec lui et ma mere est en couple avec un homme tres gentil qui prenf enfin soin d’elle. Bref aujourd’hui je souhaiterais tomber enceinte mais j’ai peur d’être une mauvaise mère. J’essaye de me raisonner en disant que peut être j’ai vécu tout ceci pour ne justement pas le reproduire mais même avec mon copain je n’arrive pas à être affectueuse ni à dire des mots d’amour. Il m’a fallut déjà bcp d’efforts pour arriver à faire la bise aux gens tellement nous n’avions aucun geste tendre à la maison…

  • Kannele

    8 janvier 2017

    Bonsoir, je me retrouve complètement dans cet article. Mes parents sont divorcés depuis que j’ai l’âge de 7 ans. Aujourd’hui j’en ai 33 ans et je découvre la vraie personnalité de mon père et tout comme le votre un PN dur avec ses enfants dans la toute puissance et tellement « bon » pour sa famille. J’ai toujours cru que tout était de ma faute, 2 ans chez le psy ça peut sauver vraiment. Mon père m’agresse m’insulte aussi ne se remet jamais en question et tout cela gratuitement sans raison. Je me taisais subissait depuis toujours mais récemment j’ai constaté que cela devenait vraiment toxique pour moi alors je prend de la distance. Et je vous assure que cela fait énormément de bien et je ne culpabilise pas du tout. Alors courage à toute

  • Maria José

    11 janvier 2017

    Oui, moi aussi….Je reconnais totalement mon enfance et mon adolescence dans ton témoignage. Son intelligence, son absence totale d’empathie, ses manipulations, la soumission à laquelle on était contraints, la violence physique ou verbale, les deux visages…Je me souviens de scènes incroyable, à table, nous ados avec déjà nos velléités de rebellion et d’idées nouvelles et voulant les exprimer, et lui, ne supportant pas qu’on pense différemment, avoir un accès de rage hyper violent, se lever de table et tirer sur la nappe, renversant au sol tout ce qu’il y avait dessus, dans un fracas d’assiettes, verres, plats brisés….Le repas se finissait là. Ou aussi plus tard, déjà vieux, et nous adultes, la même chose mais cette fois donnant avec sa canne un grand coup à travers toutes la table et cassant tout…Le sujet de discussion pouvait être des plus anodins, d’ailleurs. Parler avec lui c’est comme traverser un champ de mines, on ne sait jamais où ça va sauter!
    J’ai réussi à m’éloigner de mon père en partant vivre dans un autre pays que le mien: la France, mon refuge!
    Pendant notre jeunesse ma mère était sa principale victime, c’était son premier amour à elle, elle est 8 ans plus jeune que lui, soumise, dépendante financièrement, elle n’avait que 20 ans lors de leur mariage… Elle a fait écran entre lui et nous les enfants, même si on subissait aussi.
    Je ne compte pas le nombre de fois où, après avoir été frappés à coups de ceinturon par mon père lors d’un de ses accès de rage, elle nous obligeait à aller lui demander pardon…. c’était très destructeur psychologiquement…

    A présent que ma mère est Alzheimer et dépendante, je dois retourner chez mes parents très souvent pour essayer d’obtenir, avec l’aide de mes frères, qu’elle ait les soins nécessaires.
    Nous sommes donc cette fois en première ligne dans la relation avec lui, car le couple vit toujours ensemble à son domicile, mon père a toute sa tête et son autorité et sa violence, et s’oppose à tous les soins (médicaments, hygiène, activités….)
    Du coup les souvenirs des humiliations et des maltraitances, qui étaient bien enfouis pour pouvoir survivre et se construire, remontent à la conscience, et c’est ravageur….
    J’envisage de me faire aider par un psy pour surmonter tout cela, car pour le moment je n’arrive pas à prendre du recul et à rester neutre et sereine devant lui, je ne suis que haine, je « fonce » à chaque provocation, ce ne sont que cris, rage, violence et humiliations, je rentre chez moi en miettes à chaque fois…

    Ce qui a été particulièrement dur (d’ailleurs j’ai laissé tomber) c’est de faire voir aux gens de l’extérieur la vraie personnalité de mon père. Ma belle-mère ne jure que par lui, elle le trouve tellement cultivé, intelligent et charmant! Mon mari a assisté à certaines de ses rages et humiliations, au travail de sape…et il comprend maintenant…Mais le double visage de mon père est insupportable!

    Je ne peux pas psychologiquement prendre de la distance et ne plus aller là-bas, car je me sens obligée de « sauver » ma mère maintenant qu’elle est fragilisée par la maladie et totalement à sa merci, et je ne veux pas non plus laisser tomber ma fratrie dans cette galère, sans aider aussi de mon côté.
    Du coup on est tous sous le feu des actions malveillantes du père et ça nous détruit…
    Je ne sais pas comment y faire…
    Merci en tout cas pour ce blog!!

  • Maria José

    11 janvier 2017

    Je voulais aussi rassurer toutes le jeunes femmes qui écrivez ici votre peur de reproduire ce comportement en devenant mères.
    J’ai 53 ans et trois enfants. Nous sommes 6 frères et soeurs à avoir subi ce père PN et cette mère soumise qui n’a pas pu nous protéger totalement.
    Et aucun de nous, je dis bien aucun, n’est un PN.
    Nous avons tous les six des enfants, nous sommes tous des parents aimants et respectueux de notre conjoint et de nos enfants, et nous avons tous bien présent à l’esprit le comportement à ne pas reproduire, car il nous fait horreur.
    Par contre, une caractéristique commune aux 6: nous sommes des personnes effacées, fuyant la confrontation et le conflit, accommodants au point de nier nos propres besoins. Nous manquons tous les 6 d’estime de soi.

  • Merenwenn

    22 janvier 2017

    En lisant ce post, j’ai eu l’impression que quelqu’un décrivait mon enfance, à la différence que j’ai coupé les ponts avec ma mère et que je n’ai jamais eu aucune complicité avec elle, car elle aussi est psychologiquement malade. Ce que tu as compris très tôt, je l’ai compris bien plus tard, tellement j’étais sous l’emprise de ce père pervers narcissique, qui nous empêchait même de penser. Sa phrase favorite à ma mère était : « Ne pense pas, exécute ».

    Je crois qu’il te manque une pièce du puzzle et c’est cette pièce qui m’a fait couper les ponts avec ma mère. Mon père a eu la bonne idée de mourir quand j’avais 20 ans, ce qui même si j’étais complètement détruite psychologiquement, m’a laissé une possibilité de lui survivre une fois que je suis sortie d’une grave dépression qui a duré plusieurs années (je ne savais pas comment faire pour vivre sans mon marionnettiste) et que j’ai eu passé 15 ans chez le psy. Je ne suis toujours pas remise, mais je vivote avec des hauts et des bas.

    Quelques années après la mort de mon père, ma mère s’est remise en couple, avec une autre forme de parasite. Et c’est en voyant le style de choix qu’elle fait que j’ai compris. Ma mère est masochiste et c’est ce masochisme qui pousse certaines femmes à rester en couple avec des hommes gravement toxiques et destructeurs (ou l’inverse : le frère de ma mère est également masochiste et il est en couple avec une passive agressive de compétition, une connasse professionnelle).
    Je suis un dommage collatéral du masochisme de ma mère, qui nous a sacrifiées parce qu’elle a besoin de se faire maltraiter. Ce que tu décris comme de la faiblesse est du masochisme inconscient. Quand on est sain d’esprit, on ne reste pas avec ce genre de personnes, on fuit, car il n’y a que ce moyen. Les pervers narcissiques sont des tueurs de l’esprit qui détruisent les autres à petit feu, qui les poussent au suicide. Quand on est enfant, on ne peut pas fuir. Mais si on est adulte et qu’on accepte de se faire torturer, c’est qu’on a aussi un gros problème. Pour l’instant, je suis incapable de pardonner et ça m’étonnerait que j’y arrive, car il ne se passe pas une journée sans que je repense à mon enfance et au couple morbide de mes parents.

  • Lise

    24 janvier 2017

    Bonjour,
    Je n’ai que 13 ans mais j’ai déjà réalisé que mon père n’est pas normal (donc pervers narcissique), notamment grâce à ma mère.
    Je n’ai plus de contact avec lui depuis 2 ans et je ne peux aussi pas lui envoyer de message car il me bloque et après il dit que ma mère me manipule alors que c’est justement lui qui manipule sauf que maintenant il n’a plus aucune emprise sur moi !!!
    Je suis très heureuse d’avoir compris que mon père était fou car j’ai lu tout les témoignages et ce n’est pas très gai !!!!
    Bravo pour cet article très bien fait !!;)

    • Talamh

      23 mars 2017

      Bonjour Lise,
      je suis épater par tout ces témoignages. Je suis maman d’une petite fille de 9 ans qui a un papa PN. Je ne l’ai réalisé que depuis peu.
      Je mettais cela sur le dos de l’alcool. ..
      Séparée de lui depuis 5 ans, ma fille se rend chez son père un wk sur 2 et la moitié des vacances scolaire.
      Je pensais que je pouvais au moins lui offrir un espace suffisamment équilibrant pour qu’elle puisse faire la différence. Il y a bientôt un an,
      Elle a prit conscience que son père a un problème (zinzin) et a commencée a avoir peur d’aller chez lui. Il nous ai très difficile de la faire entendre par un juge. Il a toujours un temps d’avance sur nous et retourne toutes les situations à son avantage.
      Mon problème c’est que je suis partager: Dois je la protéger en la retirant des week ends et vacances avec son père???? Et la priver des moments parfois magiques qu’il se charge de lui faire vivre…
      Et en sachant que nous prenons le risque de soulever encore plus sa colère.
      Notre fille n’en peut plus car il retourne sa colère sur moi, cela lui crée des mots de tête. Elle ne veut plus en parler tellement elle s’est répétée auprès d’assistantes sociales de psychiatres pour que cela finalement n’aboutisse a peu de chose et surtout juste a informer son père de ses inquiétudes.
      Ce qui ce retourne au bout du compte contre elle.
      Comment avez vous fait pour être protégée?
      Bien à vous
      Talamh

  • Cycy

    17 février 2017

    Bonjour,

    J’ai l’impression que mon père est aussi PN, il est impossible d’avoir une conversation avec lui si la conversation ne tourne pas autour de lui, ses centres d’intérêts et il ne faut jamais avoir d’avis différents des siens. Il en vient aux menaces si il voit qu’on lui tient tete, il agit en male alpha et brode autour de la moindre petite phrase sans importance s’imposant en victime et en nous faisant dire ce qu’on ne dit pas. Je suis revenue quelques semaines a la maison après quelques années a vivre a l’étranger, et le choc a été brutal, ce n’est pas le père que j’avais dans mes souvenirs. Ma mere me téléphonait souvent pour se confier a moi, tout le monde sait dans mon entourage qu’il la manipule et lui fait vivre un enfer, mais nous sommes tous impuissants face a la situation. Il ne faut surtout jamais lui dire si il fait une erreur, je ne l’ai jamais vu s’excuser pour quoique ce soit, mais lui passe son temps a corriger tout le monde, parce que son environnement et les gens autour de lui doivent être exactement comme il l’a decide. Il divise notre famille et y arrive pour une grande partie. Il lui arrive aussi de réagir comme un adolescent lorsqu’il est énervé après quelqu’un sur des raisons infondées, il boude et installe un climat pesant a la maison, il ignore, regarde de manière insistante, fait sentir sa presence dans la piece et ca fait froid dans le dos.

    Pourtant mon père n’était pas toujours comme ca, du moins pas de manière aussi prononcée, il a toujours eu une certaine emprise sur tout le monde et jouait de menaces et chantage. Mais jamais a ce point, il ne supporte pas que ses enfant deviennent adultes et aient des opinions, ou le surpasse dans un domaine (mon père m’a initie a l’anglais et je suis aujourd’hui bilingue, il me fait des remarques tous les jours sur le fait que jamais je ne parlerai mieux que lui) . Je pars bientôt et je m’inquiète pour les autres membres de ma familles qui vivent avec lui au quotidien…

    • SANDY

      7 mars 2017

      Mon Dieu, tu viens de faire la description complète de mon père, trait pour trait…
      Ma mère vit encore avec lui mais elle est tellement détruite qu’elle est persuadée que si elle part, elle ne fera jamais rien de sa vie sans lui, puisqu’il lui a tjs rabaché qu’elle est nulle, etc etc…alors je m’inquiète tous les jours de la savoir sous le même toit que lui…
      Et toi, qui d’autre vit tjs avec ton pere ? Et que comptes-tu faire ?
      Ces situations sont tellement absurdes…On se sent tellement inutile…J’aimerais tellement sortir ma mère de ses griffes!!!!!

  • Jasmin

    20 février 2017

    Mon père m’accable de reproches, tout le temps.
    Je me suis enfuie en Angleterre pendant un petit moment, et puis Paris me manquait. Après m’avoir poussée à la fuite, il a commencé à m’envoyer de très gentils messages. J’ai mordu à l’hameçon et suis rentrée à Paris.
    J’ai eu une double surprise: un père et un frère pervers narcissiques. Mon grand frère qui a bien réussi sa vie n’hésite pas à me rappeler comme je suis nulle, à chaque rencontre, avec beaucoup de finesse: « Tu gères très mal ta vie » « Le problème avec toi, c’est que.. »Malheureusement, tu n’es pas… »

    La semaine dernière, j’ai pensé à en finir avec cette vie atroce qu’ils me font mener. Je n’ai plus aucune confiance en moi, et je me mets à penser que, en effet, à 25 ans, je n’ai rien fait de ma vie et ne suis rien. Je serai une « rien » à vie.

    Je m’enfonce dans ma timidité et n’ose plus parler aux gens de peur qu’ils réalisent qu’en fait, je suis une grosse nulle.

    J’en veux énormément à ma famille de toutes leurs manipulations et de la bonne image de moi qu’ils ont réussi à détruire.

    Ainsi, je replierai bagage bientôt pour aller, cette fois, vivre en Asie. Sûrement beaucoup de solitude en perspective, mais peut-être une chance de me construire.

    Si vous en avez le courage, prenez vos distances avec ces personnalités perverses. Protégez-vous autant que vous le pouvez, et criez quand il le faut.

  • LOUU28

    7 mars 2017

    salut je vais avoir 16 ans dans 1 mois et mon pere est exactement pareils sauf qu’il m’a deja frapper moi et ma mère, la il veut me forcer à aller en Algérie avec lui sachant que ma mère est francaise je vie en france j’ai jamais était en algérie et je voudrais pas y aller je n’est pas envie surtout avec lui c’est comme un tromatisme des qu’en j’entends sa voix des que je le vois il nous manipule et devant les autres gens il fait le mec bien comment qlq peut nous croire je sais plus quoi fzire je perdu j’ai pas du tout envie de sombre j’ai peur de craquer réellement j’aimerais que l’on m’aide s’il vous plaît ! j’en parle à m’a cpe du lycée ? mais j’ai pas envie que les assistance social vienne juste voir mon pere est font rien apres je me ferais tuer je veux plus vivre avec lui en plus qu’en mes parents ce sépare mais m’a mere ne trouve pas de logement elle n’a pas énormément de ressource comparer à lui aider moi je vous en supplie à ne plus le voir !

    • SANDY

      8 mars 2017

      Louu28 Il faut que tu demandes de l’aide, c’est certain. Qu’en pense ta maman ?
      Si elle est prête à agir, même sans ressources il y a des solutions, j’en suis sure !! Je regrette tellement que ma mère se soit arretée au fait de ne pas avoir d’argent pour fuire…aujourd’hui ca fait plus de 40 ans qu’elle en souffre. Il faut que cela cesse ! encourage ta maman à aller voir quelqu’un (amies, famille, police !!!). Je sais que c’est très dur car personne ne se doute de qui ils sont vraiment, du coup on a l’impression qu’on nous prend pour des fous et qu’on extrapole alors que pas du tout. Vous avez besoin d’aide, battez vous, ne laissez pas tomber !
      Parles en à ta CPE oui, mais dis lui bien qu’il s’agit d’un pervers narcissique et que d’envoyer uniquement une assistante sociale sans suivre vraiment l’affaire n’est pas la meilleure solution. Explique lui tout. et dis lui bien qu’il est violent et que tu as peur de ce qu’il pourrait te faire a toi et ta maman si la situation n’est pas prise en main rapidement.
      Tiens nous au courant. Courage !!!

    • Merenwenn

      8 mars 2017

      Louu28, je pense au contraire qu’il ne serait pas judicieux d’arriver en disant « mon père est un pervers narcissique, sauvez-moi ». Quand on arrive avec un diagnostic tout fait et qu’on balance ça à des gens qui ne sont pas psy, qui n’y connaissent rien et qui n’ont jamais vécu ce genre de situations, ils vont obligatoirement se méfier et penser que c’est toi qui as des problèmes. C’est un peu comme si tu arrivais et que tu accusais ton voisin d’être un serial killer. On ne va pas te prendre au sérieux. Je pense que c’est mieux de simplement décrire les situations que tu vis, juste des faits, et de dire que ça te rend malheureuse et que tu as peur. Ça suffira à mettre la puce à l’oreille des gens à qui tu vas parler s’ils ont un minimum de bon sens. Un prof que tu aimes bien, un membre de ta famille en qui tu as une entière confiance. Et n’oublie pas que la plupart du temps, l’entourage se doute de quelque chose, mais préfère ne rien voir parce que c’est plus facile. Donc choisis bien à qui tu vas parler. Tu as fait le plus dur en prenant conscience du fait que la situation est toxique pour toi, c’est le premier pas pour t’en sortir. Tu seras bientôt majeure et libre de tes mouvements. Tu peux même commencer à chercher un stage pour mettre un pied dans le monde du travail, ce qui t’amènera plus vite à pouvoir prendre ton indépendance et te libérer de ta famille toxique. Bon courage !!

  • Lola

    22 avril 2017

    Bonjour à tous…la lecture de tous ces commentaires m’a affolé.
    Oui il existe des PN. Des pères violents. Des pères avec des névroses.
    Mais se réfugier systématiquement derrière l’argument mon père / ou mon ex / est un PN pour expliquer tous les problèmes relationnels que l’on a avec la personne concernée , c’est malsain et dangereux.
    Remettez vous aussi en question , personnellement , remettez votre relation en question aussi.
    Voyez un professionnel de santé pour faire le point sur la situation et mieux appréhender les solutions.
    Dans toute ma carrière de psychothérapeute jai vu beaucoup de gens qui inventaient des diagnostics tout fait. Ce n’est pas se rendre service ni rendre service aux autres

    • Mlle Espoir

      25 avril 2017

      Vous vous prétendez psychothérapeute en tenant un tel discours ? Permettez-moi de remettre profondément en cause votre pratique.
      Connaissez-vous réellement la perversion narcissique ? A vous lire, j’en doute. Ne comparez pas avec la névrose, si vous êtes psychologue vous savez bien que cela n’a rien à voir.
      Je suis celle à l’origine de l’article. A 27 ans, je souffre encore de ce père destructeur. Et sachez que je ne cesse de me remettre en cause, c’est bien ça le problème lorsque l’on est victime de ce genre de personnalité : manque de confiance en soi, doute permanent, remise en cause de tout. Un cercle vicieux extrêmement difficile à annuler. Alors, entendre ce genre de propos est assez révoltant quant on lutte contre ce mal depuis des dizaines d’années.

    • Merenwenn

      25 avril 2017

      Complètement d’accord avec Mlle Espoir. J’ai aussi eu un père PN et vraisemblablement, vous n’avez aucune idée des dégâts qu’ils occasionnent pour nous dire de nous remettre en question… Ce qui est malsain et dangereux, c’est quand une soit-disant psychothérapeute met en doute la parole de personnes en souffrance… Votre premier travail, c’est d’écouter sans remettre en question ce qu’on vous dit.

      Je crois que votre problème, c’est de penser qu’en tant que psy, vous savez mieux que nous. Mais il n’en est rien. Ça n’est pas parce qu’on n’est pas astrophysicien qu’on ne peut pas reconnaitre la lune, et on sait parfaitement faire la différence entre un pervers narcissique et un névrosé. Et je pense même que j’ai plus d’instinct que vous puisque je suis également capable, sans être psy, de reconnaitre les passifs agressifs, les hystériques (enfin ex-hystérique, vous devez le savoir…), les gens narcissiques et les PN si je les approche d’assez près.
      Nous n’inventons pas de diagnostic, notre intelligence nous permet de le poser sans votre aide, et c’est ça qui vous chagrine je pense…

  • Audrey

    12 mai 2017

    J’ai l’impression que tu viens de décrire ma vie. J’ignorais ce qu’était un pervers narcissique, mon père en est un. Mes deux grands frères et moi avons grandi dans un milieu de violence, d’insultes, de coups parfois et d’humiliation à répétition. Comme tu le dis si bien, mon père est un homme adorable, bon mari et père de famille en société. Je hais mon père, pour m’avoir complètement détruite. En effet j’ai une estime de moi au plus bas, pour ne pas aider les choses j’ai été victime d’harcèlement scolaire au collège. J’ai donc développer au cours des années, une certaine phobie sociale, j’ai parfois le sentiment d’être toujours persécutée. J’en veux à la terre entière constamment, d’être si mal dans ma peau. J’ai 20 ans et je n’imagine pas pouvoir un jour me marier ou avoir des enfants, cette idée m’est insupportable. J’ai tellement souffert dans mon enfance et mon adolescence également, qu’ être amoureuse d’un homme ressemblant à mon père est une idée qui m’effraie tellement.

  • Isabelle Lavoie

    5 juin 2017

    Bonjour! J’ai 41 ans et comme vous tous, j’ai un père NP. En fait, j’ai longtemps cru qu’il était TPL (perdonnalité bordeline). Les 2 se ressembles beaucoup. Je suis technicienne en éducation spécialisée depuis 20 ans. Et c seulement à ce moment que j’ai pu associer les comportements de mon père à un trouble. Avant l’âge de 20 ans, je me disait qu’il était fou. Je le détestais à partir de l’adolescence . Je souhaitait qu’il meurt. Il disait souvent qu’il allait se tuer. J’ai aussi 3 grands frères qui ont 10 ans de plus que moi. Ma mère souffrait beaucoup et venait pleurer dans ma chambre. Ce qui n’est pas très sain. J’étais triangulé entre les deux. Ils on finit par se séparer après 35 ans de mariage pour mon plus grand bonheur. J’ai pris la décision après ca de restreindre mes contacts progressivement avec lui. Je suis aller rester en appart avec ma mère . La première année ont était tellement heureuse, exalté même . Nous rions tout le temps comme sortie d’une prison . Quand je parlais à mon père au téléphone , il me faisait sentir coupable, il parlait contre mes frères, leur blonde, contre ma mère . Je raccrochais toujours bouleversée et tremblante. J’évitais de plus en plus ses appelles . Mais je me sentais coupable de le fuir. Il était seul, plus de travail… mes frères lui envoyait de l’argent .
    J’ai pris de l’assurance avec le temps et je me suis mise à m’affirmer, a le confronter et à mettre des limites sur certaines choses . Il arrivait parcontre à trouver la faille qui me déstabilisait . Il revenait tout le temps sur : quand vas-tu aller à l’université, ton chum est un ci un ça.
    Un de mes frères a subitement arrêté de lui parler. Il a coupé tout contact avec lui depuis 15 ans. Parfois, les 2 autres coupe les contacts pendant des mois et reviennent vers lui. Ces frères et sœurs (de mon père ) ne lui parlent plus.
    Le pire dans tout ça est que mon père ne se responsabilise pas du tout. Nous sommes des mauvais enfants. Lui il a gâché sa vie en ayant 4 enfants. Il a tout sacrifier pour nous !!??
    Il est comme ça et mourra comme ça. Il a 78 ans , ça changera pas.
    Moi j’ai couper les liens, plus aucun contact depuis juillet dernier. À la suite de la mort de mon petit garçon . Il ne l’avais jamais rencontré ( il n’a pas vraiment insister pour le voir car mon garçon était trisomique et mon nous sommes une famille d’intello) . Alors suite au décès de mon garçon , il a pris 1 semaine pour m’envoyé de froides sympathie. Il se demandait si j’avais de la peine… il n’est pas venu au salon funéraire qui est à 2 coins de rues de chez lui, sans se justifier. Alors je me suis dis: c’est assez ! Je ne veux plus de cette relation toxique. Il a essayer de me recontacter mais je n’y répond plus. Je ressens parfois encore de la vulpabilité mais je tiens.
    Pour ceux qui sont plus jeunes et qui se questionnait sur l’impact d’avoir un père comme sans Dans vos relations amoureuses et vos rôles de futurs parents, je peux vous dire que j’ai toujours choisis de très bons amoureux ( je sens les manipulateurs et les agressifs à des milliers de km !). Ma fille est adorable, très honnêtes . La seule choses qui reste, c’est que je suis exigeante envers mon chum dans sa relation avec sa fille. Je me projette trop en elle et je veux qu’elle aille une très belle relation avec son père .
    Voilà! J’espère que j’ai pu aider quelques’uns d’entre vous car mes vous m’avez fait du bien Dans vos témoignages .

  • Sali

    23 juin 2017

    bonsoir , j aimerai raconter mon histoire puisque je vois les gens qui partage les même souffrances ainsi comme moi. je tiens de remercie la première initiatrice qui nous encourage à confier notre histoire de père narcissique. bref je suis une jeune demoiselle qui est mélancolique à cause de maltraitance familial, je mets l’accent sur mon père est un homme religieux, un homme qui me traite mal premièrement il est analphabète, obsessionnel,
    fanatique , il voudrai jamais me voir heureuse,. d’ailleurs ça fait 5 jours que j’ai disputé avec ma mère parce que mes parents ne veulent pas être responsables face à ses enfants ils sont indifférent … alors ma mère réclame à mon père d’intervenir et de nous menacer pour cesser de faire les plaintes et d’être content
    que nous sommes pauvres je luis dit que mon père nous sommes fatigué d’assumer cette situation à cet age et que nous ne sommes pas responsable de cette pauvreté. , il a réagi, du coup il voulait me frapper. j’étais très peur, avoir peur c’est un sentiment dangereux. et vers la fin il m a dit je vais brûler tes livres parce que tu as appris dans tes études, juste ce que nous démolirons. donc voila mon histoire.

  • CATHERINE

    1 août 2017

    Bonjour,
    Je suis en pleine procédure de divorce avec un PN que personne ne reconnaît sous ce titre, sinon mes docteurs et mes 2 enfants.

    A ce jour, mes 2 adolescents sortent de leur réserve et disent pleinement à leur père leur ressentit.

    Le divorce sera prononcé normalement pour fin août 2017 pour consentement mutuel. Cela fait 6 ans qu’il s’en prend à nous, à moi. Nous avions 21 ans de vie commune quand il a rencontré son coup de foudre et souhaité vivre les 2 unions, nous en avons 28.
    Nous n’avions pas de problème à cette époque. Du moins, dans notre couple même. Mais je n’étais pas toujours d’accord dans sa manière de réagir, d’affronter des situations, des personnes. Il n’a pas été facile pour moi, monogame, de me convertir au polygame, tout comme pour son amoureuse. Elle est partie très vite. S’est enchaînée depuis, pour soi-disant, être qualifié à ce jour de dépression, des disputes régulières, avec la main. Des diminutions, humiliations, intimidations…que je connaissais déjà mais non reconnu depuis nos débuts et sans violence sinon verbale.

    Nous étions les enfants et moi, au calme, que quand je m’abandonnais lors des rapports sexuels qui étaient très fréquents et réguliers. Jusqu’au jour, ou il a énuméré ce je possédais et ce que lui possédait. Il avait le contrôle de tout sur tout, y compris les enfants. J’ai fini par demandé le divorce. Il serait sorti de sa dépression suite à cela. Devant mon refus, de reprendre un nouveau départ, il cherche 1 toit avec de préférence l’amour pour partir. Sa situation n’étant pas stable il a essayé de me reconquérir,. Pas de tralala, un baiser, par ci par là, l’affaire, pour lui, était dans le sac. J’ai fini par céder mais, je n’y croyais pas. Les enfants me le reprochent encore. A ce jour, après qu’il ait posé un oreiller sur ma tête, « je bavardais trop devant ses menaces, il fallait me faire taire » une nouvelle procédure, à ma demande, est en phase finale. Cette fois c’est lui qui a entrepris les démarches.

    Les relations de plus ou moins longues durée, 5 mois, 15 jours, s’enchainent…et c’est à chaque fois, le nouvel amour…Quand il est présent, il s’intéresse aux enfants comme à des bibelots, ils regardent un film, cuisine, vous parle en tchatant. les enfants finissent par agir de même. Je suis obligée d’installer de nouvelles règles quand nous sommes à 3.
    Mes enfants, et surtout ma fille a eu une éducation scolaire stricte. Pour mon fils, l’encadrement était différent mais il ne fallait pas faire un pas de travers et surtout les enseignants, ne pas faire une erreur dans leurs tâches car des courriers virulents s’enchaînaient. Il y a eu des coups de règles, tête claquée sur la table et des coups de pieds au ventre (1 fois sur mon fils) après qu’il l’ait coincé dans l’angle de l’escalier. Je n’avais pas le droit d’assister aux révisions, et quand j’arrivais le mal était fait. Entre temps, il parle de suicide, simule des accidents sur la route. Des choses que des ados de 13/14ans, ne supportent pas, plus, comme d’entendre leur maman être diminuée, humiliée, insultée. Eux qui vivent continuellement avec moi, ne peuvent que constater la fausseté des dires de leur père.

    Mon fils l’an dernier, en pleine été, a fait 40° de température pendant une semaine, suite à 1 violente altercation entre son père et moi., et surtout sa soeur qui n’a pas supportée la scène. J’ai cru avoir perdu ma fille à jamais. elle refusait de me parler, était inconsolable. J’ai fini par consulté avec elle une psychologue. Nous avons appris à comprendre ce que nous vivions et que nous n’étions pas dans l’erreur.
    Aujourd’hui, Mon fils fait de l’eczéma. Je lui ai parlé et lui ai demandé de dire son ressentit, de s’exprimer. Je lui ai expliqué qu’il gardait trop en lui et ce qui le rendait malade au risque que je ne sache pas le guérir. Il s’exprime, me défend, depuis 2 mois. Ma fille fait éclater sa rage, son point de vue et s’exprime avec les mots que son père lui a appris. Pour la fête des pères, elle lui offre un cercueil…

    Il parle et ce n’est pas la première fois, et depuis bien avant que les enfants s’exprime, de se défaire de ses droits paternel, une fois, il assure la pension alimentaire, une fois non.

    C’est un beau parleur, cultivé, plutôt beau gosse, il perd son phare, son roc, moi. Mais, en plus sont faire valoir. nous 3. Le fait, pour lui de partir pour 1 autre toit, limite les désagréments financiers, il ne prend que son informatique, vélo, et vêtements et continue d’assurer le prêts des voitures (je rembourse quand même la mienne) et quelques petites factures. En quoi les enfants sont son faire-valoir ? Il assure leur bien-être, et subvient aux petits besoins, plaisirs en plus de la pension alimentaire et c’est 1 père dévoué. Prêt à les rejoindre pour 1 explication de leçon à défaut par webcam. Il est très attentionné… Il est mal parti pour présenter mes zouaves à sa dernière conquête. Comment va-t-il lui expliquer ça ?…?

    Il n’était pas coureur de jupons mais depuis juin 2016 où j’ai demandé le divorce c’est la troisième « régulière », sans compter les rencontres avortées…En prime, pour assurer les dépenses vestimentaires et vétérinaires il a pris sur le budget vacances. Nous ne partons pas mais 1 zoo et parc d’attractions étaient prévus. On avait le budget, sans pour autant pénalisé les dépenses courantes. Le remerciement envers les enfants d’une année d’autonomies et de résultats scolaires. Mes enfants n’ont pas d’autres loisirs récréatifs, mon fils ses jeux vidéos et ma fille son ordi. Je les invite à prendre contact avec le juge. Si leur père vient à faire une demande de retrait de ses droits parentaux, d’exprimer et d’exposer, comme ils le font devant leur père, leurs griefs. Je n’ai pas besoin de jeter de l’huile sur le feu. Je suis parfois, moi-même surprise de leurs revendications.

    Voilà mon, notre histoire. J’ai de belles berceuses maintenant que je dors seule, mais comme tout cela a 1 prix…je vais comme mes enfants, en souffrir encore quelques années, jusque la fin des études à défaut très rapidement, avec le retrait complet de Monsieur concernant la garde des enfants et financières. Je suis intérimaire, une situation précaire…j’encourage les enfants et je ne leur cache pas que cela sera dur quitte à ce qu’ils travaillent pour payer leurs études mais qu’ils vont s’en sortir que leur père soit présent ou non. Ne plus être sous son emprise…un rêve qui peut encore prendre quelques années, une décennie même s’il n’est plus rattaché au foyer.

    Je pensais représenter une famille heureuse, unis, modeste, modèle, j’avais des bb de l’amour, pour moi, ils le sont mais la vérité est bien triste. Je suis tombée du nid, pour me retrouver dans la gueule du loup…

    • NELha

      16 octobre 2017

      Bonjour catherine. J’ai ete tres touchée par votre témoignage. J’y ai senti bcp de maturité et bcp de recul. Chose que moi peut etre je n’ai pas encore. Mon jeune age, ou l’experience. Le fait aussi que mon petit bout est a peine agé de 3 ans. J’aimerai partager avec vous. Vos experiences, vos choix, vos enfants. Je m’inquiete bcp pour le mien. Par chance je suis partie bien assez tot. Peut etre aurai je juste besoin d’être rassurée quant a mon role de mere qu’il ne cesse de remettre en qstion. J’ai refais ma vie un deuxieme garcon. Un homme pour le moment parfait. Le fait de l’avoir choisi lui plutot qu’un autre m’a fait comprendre aussi que j’etais en partie guerrie et responsable. Sinon mes choix auraient ete tout aussi destructeurs que les precedents. Aujourd’hui il m’arrive encore de faire 10 pas en arriere. Rarement, et je releve la tete aussitot. Avant c’etait tout les jours. J’ai bcp avancé, et peut etre devrai je faire davantage confiance a mon bb, qui n’en est plus un d’ailleurs. Cet instinct de protection me hantera tjrs. Il est décuplé compte tenu de ce que nous avons traversé. De ce que nous avons subit. J’ai imposé une distance de 1000km du jour au lendemain. Je me suis battue avec le jaf, comme jamais. Jy ai tout laissé. Sauf mon enfant. Il est avec moi, il a un petit frere, un beau pere qui l’aime comme son fils. Mais il y a une grosse tache au tableau celui d’un geniteur violent et manipulateur. Bebe parle a peine. Il nous parle de son pere comme « mon pere ». Il associe deja le mot mechant a ce dernier. Et pourtant croyez moi, que jamais nous parlons de tout ca devant lui. (Chez son pere je ne sais pas) il ne veut jms y aller mais je pense que mon fils y est « bien ». Et qu’il attend surtout que le temps passe baladé dans un peu partout, et que c’est parfois trop long pour lui. Je le vois a nos retrouvailles. il y reste uniquement pour les vacances ca a tjrs ete comme ca. Sans compter les fois ou le pere n’a pas voulu le prendre. Il n’appel jamais. N’a jamais rien donné. Ni contribué. Je l’ai tjrs élevé seule avec mon fiancé. Je vous lie etre drolement etonné de la prise de position de vos enfants. Mon fils aime bcp son beau pere. Qui est present dans sa vie depuis bebe contrairement a son pere. Dans ses plus profonds souvenirs disons qu’il nous aura tjrs lui et moi. Et son pere à côté qu’il doit voir et voit. Je pense rencontrer davantage de pb plus tard. J’ai peur qu’il mentalise mon enfant contre son beaupere. Je pense que le plu douloureux sera pour mon fils et son beau-père qu’il considere comme son papa.

  • Elsa

    27 août 2017

    Bonjour,
    j’ai lu ton histoire et elle m’a énormément touché car je m’y retrouve complètement. J’ai 21 ans, et vivre avec mon père est insupportable, encore plus pour ma mère. C’est la femme la plus bosseuse, la plus courageuse, gentille, indépendante et intelligente que je n’ai jamais vu. Et pourtant, elle est complètement dépendante de ce manipulateur qui est mon père. Devant tout le monde, il prétend nous aimer, moi, mon frère et ma mère, mais à la maison, c’est à peine s’il nous adresse la parole. Lorsque ma mère l’appelle à dîner, il ne vient pas, ne répond pas à ses questions ou bien très sèchement. Il ne fait jamais la vaisselle, ne s’investit nullement à la maison, n’a jamais fait son rôle de père, et encore moins de mari. Tout ce qui l’importe est son précieux restaurant, son épanouissement économique, sa vie, lui, lui et encore lui. Chaque fois que nous sommes partit en vacances ou autres, il n’est préoccupé que par ses affaires, son restaurant. Depuis que je suis née, mes parents sont restaurateurs. À cause de mon père, nous avons eu 5 restaurants en tout, qu’il a vendu à chaque fois sans le consentement de ma mère, il n’est jamais satisfait et il est égoïste. Ma mère était contrainte de le suivre à chaque fois dans ce qu’il entreprenait. Elle bossait toujours au restaurant et quand nous étions petits, nous les voyions rarement ou peu à la maison. Depuis qu’elle a décidé de travailler ailleurs, ne supportant plus mon père, ma mère se sent beaucoup mieux, mais lui il la fait culpabiliser. Pourtant elle a toutes les raisons. Au restaurant, c’était à elle de faire toutes les courses, la cuisine, le service, c’était elle qui attirait la clientèle. Lui, il restait dans la cuisine à crier, à dévaloriser ma mère. C’est un peureux qui se cache derrière une femme forte. Durant 21 ans, voyant à quel point mon père était triste que ses affaires ne marchent jamais comme il le souhaitait, voyant des signes de dépression, son irrespect face à mon frère et à ma mère, je me suis convaincue qu’il avait certainement besoin d’affection, d’amour, d’aide, de compassion. En gros, j’ai pensé que son comportement était justifiable. Alors, quand nous avions besoin d’une serveuse au restaurant, je me suis portée volontaire pour travailler le mois d’août. Le travail que j’ai accomplit durant la première semaine était impécable, les clients étaient reconnaissants et surtout, mon père était fier d’avoir une fille comme sa mère, il était bien content de me présenter comme sa princesse. Puis arrive un dimanche, où tout le monde est à la maison. C’est là que tout a changé. La semaine au restaurant s’était tellement bien passée, et je m’étais tellement acharnée à le faire plaisir et à l’aider, que pour moi, maintenant, mon père n’allait plus passer son temps allongé sur le canapé, devant la télévision, à ignorer ma mère, j’ai cru qu’il allait enfin aller mieux, qu’il allait enfin se préoccuper plus de sa famille, être plus gentil et reconnaissant d’avoir une merveilleuse femme. Que dalle : alors que toute la semaine, devant les clients, il était épanouit, on ne peut plus heureux, souriant, drôle etc, à la maison, il était toujours le même. C’est là que j’ai réalisé que durant 21 ans, alors que je me souciait de son état de santé, lui allait très bien, et la tristesse qu’il affichait à la maison était fausse. Les deux prochaines semaine ont été les pires de ma vie. Il a commencé à me traiter comme il traiter ma mère, il me criait dessus quand je tentais de changer sa façon de travailler, il attendait de moi un travail impeccable, il me faisait faire pleins de tâches qu’il aurait très bien pû faire lui même. C’est là que j’ai réalisé tout ce que ma mère subissait durant toutes ces années. Je suis tombée plus bas que terre, je me suis sentie complètement déshumanisée, sans aucune valeur. Avant, j’avais de la compassion, aujourd’hui j’ai une haine démesurée envers lui. Il nous a complètement pourri nos vies. Je supporte plus un instant de me trouver dans le même endroit que lui. Lorsqu’il est là, à la maison, je me sens enfermée. Je pense même être en pleine dépression. Ma mère souffre de voir que sa propre fille vit les mêmes choses qu’elle a vécu et qu’elle vit encore. Elle a déjà essayé de parler de divorce avec lui, mais il est complètement fermé à la discussion, tel un mur en fer. Il considère que c’est à elle de quitter la maison et non à lui, or depuis des années, c’est son salaire qui nous permet de payer le crédit de la maison. Même lorsqu’elle travaillait avec lui, c’est son sacrifice qui nous permettait de vivre. Sans elle, mon père serait un moins que rien. Aussi, il parle mal de nous au téléphone à ses frères et soeurs, est un dépressif, jamais satisfait, nous traite injustement et n’a aucun respect. Comment se débarrasser de lui… telle est la question. Je suis complément bloquée. Impossible de vivre ainsi.

    • Merenwenn

      28 août 2017

      Bonjour,
      Règle n°1 : les gens ne changent pas.
      A moins d’aller chez le psy et d’y passer une bonne dizaine d’année au moins, la psychologie des gens ne change pas. Donc prend conscience dès à présent que ton père ne changera jamais. C’est un peu comme si tu espérais que du jour au lendemain, une personne brune devienne blonde par magie. Ça n’arrivera pas.

      Règle n°2 : si ton père est un pervers narcissique, son but est de vous détruire. La seule solution est la fuite.

      Règle n°3 : si ta mère reste, c’est qu’elle le veut. C’est une adulte libre, autonome et aucune bonne raison ne peut être invoquée pour justifier le fait de supporter et de vous faire supporter tout ça.
      J’ai vécu la même chose. Quand mon père est mort et que j’ai vu quel nouvel homme avait choisi ma mère pour refaire sa vie (un autre genre de taré que mon père), j’ai compris le problème : ma mère est masochiste, elle a besoin que quelqu’un la maltraite et la fasse souffrir.
      Ta mère n’a pas à essayer de parler divorce avec lui, elle a juste à divorcer. Si elle reste, c’est probablement qu’elle est masochiste. Tu ne demandes pas à un type qui te bat s’il veut bien arrêter. Quand tu es normalement constituée, tu te barres. Et pas vingt ans après, tout de suite.

  • Kawza

    2 septembre 2017

    J’ai fait le choix de vivre sans ma famille : père et frère pervers narcissique !
    J’ai fait le sacrifice de ne plus voir ma mère durant plusieurs années… J’avais une relation fusionnelle avec elle… Mais qui dit quitter un pervers narcissique dit vivre loin de lui pour se construire… Se découvrir… Ma mère a trop peur de lui et à la fois ne peut vivre sans lui.
    Lorsque je suis tombée enceinte, il me fallait les revoir. En les revoyant, j’ai compris une chose : si je veux protéger mon enfant il faut que je vive loin de lui…
    Comme toi, je me posais des questions. Comme toi j’ai eu peur de devenir maman. Je me suis autorisée à le devenir plusieurs années après le mariage.
    Maintenant que je suis maman, je me rends compte que moi, j’aime mon bébé, et que je ne peux lui faire du mal.
    Mais il m’arrive d’avoir encore peur…
    Mes parents n’ont vu mon bébé qu’une fois… Tant mieux.
    Depuis sa naissance, je ne leur parle qu’une fois tous les 6 mois au téléphone… Le passé ressurgit et les souffrances remontent..
    Je me demande alors si un psy m’aiderait… Mais m’aider à quoi?

  • Nes

    15 septembre 2017

    Bonjour,
    J’ai lu cet article et certains témoignages qui suivaient et je pense que mon histoire est très proche de celles que je lis.
    Mon père a été diagnostiqué bi-polaire il y a quelques années, mais c’est jumelé avec de la perversion et du narcissisme, ainsi qu’une intelligence au dessus de la moyenne.
    Ma mère aussi a été faible pendant pas mal de temps, elle buvait, ne voulais pas voir les choses en face. Elle a finit par trouver le courage de le faire diagnostiquer, via le médecin de famille, mais bien-sur il a fallu quelques années pour trouver un psy qui ne se fasse pas manipuler par lui et nous reproche tout…
    J’ai fuis le domicile à 21 ans et je me suis installé à plus de 300km de chez eux, pour me reconstruire et malgré cela, il a trouvé le moyen de détruire encore mes relations à distance, avec mon patron ou ma banque. Il appelait des gens de mon entourage sans m’en parler et me rabaissait, me faisait passer pour une gamine. Un jour, il y a eu le mot de trop et depuis je ne lui parle pratiquement plus, de peur de lu donner trop d’information sur moi, juste quand je viens les voir 2 ou 3 fois par ans.
    Par contre, ma soeur et surtout mes frères en ont beaucoup souffert, l’un d’eux est maintenant malade (psy) et nous avons tous eu énormément de difficulté, à retrouver de l’estime de soi.
    La vie est très dur avec un pervers narcissique et je ne le souhaite à personne, je préconise, comme l’auteur de cet article de prendre de la distance et de se reconstruire auprès de personnes bienveillantes.

  • LINA

    29 septembre 2017

    Je suis passée par là et je tente d’en sortir encore aujourd’hui. Oui la destruction se fait au fil des années et je savoure seulement depuis peu le bonheur d’être soi même, d’être bien avec soi, avec ses enfants. Etre soi même est un bonheur absolu, pas de retenue, pas de faux semblants, de la sincérité, de l’authenticité…c’est important, capital !!
    j’ai vécu trop longtemps sous l’emprise d’un mari, plus de 20 ans et je savais qu’il y avait un problème mais sans vraiment savoir l’identifier. C’est à ce moment là que j’ai fait des recherches et que j’ai compris que la seule issue était de FUIR FUIR pour se reconstruire se retrouver se protéger…cette évidence m’a donnée la force de partir, et rien ne m’aurait fait changer d’avis, un vrai déclic.

  • Clemence

    8 novembre 2017

    Aurais-tu un mail ? Je subit exactement la même situation, j’ai 17ans et je n’est personne avec qui parler qui pourrait me comprendre vraiment…

  • PATRICIA

    2 décembre 2017

    La meilleure chose pour une fille c’est de ne plus le fréquenter, très souvent elle continue de le voir quand la mère est encore là. Il pousse très souvent sa conjointe au suicide. Dès l’instant où vous n’avez plus peur de lui, il n’a plu aucune emprise sur vous.

  • Salomé

    2 décembre 2017

    Bonjour à tous
    j’ai très peur que mon père soit un PN
    J’ai lu attentivement le témoignage de Mlle Espoir : moi aussi la psychologie et les thérapies m’aident à m’en sortir car depuis petite je vis un enfer ! et je ne me suis rendue compte de cette possibilité qu’à l’instant
    mais voilà : j’ai 19 ans, mes parents sont séparés, et parce que j’ai eu des soucis avec ma mère, j’ai dû partir, donc je vis chez mon père, et je suis dépendante financièrement de lui

    c’est horrible ce que je vis et je ne sais pas comment m’en sortir
    help…

  • Inconnuu

    6 décembre 2017

    j’ai vecu exactement la meme chose et je vie encore !

  • Anonyme

    17 décembre 2017

    J’ai 21 ans et je vis ça, mon père me rabaisse, rabaisse ma mère, hier j’étais aller voir ma grand mère a la maison de repos et il fallais prendre l’ascenseur et j’étais avec mon père et ma mère, mon père en face de moi me scrutais de la tête au pied, voir comment j’étais habillé et dès qu’il trouve un truc a reprocher il le fait il me critique sur mon physiqu, comme il ce moque des mes choix politique il me traite d’handicapé, et quand ya des invité il est parfais il met un masque. quand j’étais petit il me battais, à l’école ont me harcelais chaque jours ont m’insultais me blaissais ect… ma grande soeur faisais pareille a la maison, mes notes ont toujours été pourrite ma moyenne n’a jamais été au dessus de 10, j’ai jamais put apprendre a l’école j’ai jamais été tranquille, j’ai fais des tentative de suicide mais j’arrivais pas. je voulais quitter ce monde de merde et cruel.
    je vis encore actuellement avec mon père et ma mère, j’espère toruver un travaille et plus tard un appart et vivre tranquillement. ont peut dire que j’ai plus d’estime de moi, je ne sait même plus qui je suis, de quoi je susi capable vue que toute ma vie ont m’a dit que j’étais une merde que personne n’aimais, ont ce moquais de mon physique aussi bien corrporelle que vestimentaires je me faisais taper a l’école ect…

    mon parcours c’est l’enfer pur et dure. Je ne veut pas d’enfant car je ne veut pas qu’il devienne comme moi et je ne sarais jamais m’en occuper, car de base je suis perdu et pas bien dans ma tête, en stage mon maitre me rabaissais aussi il me traitais d’handicapé j’étais leur soumis il me maltraitais ce servais de moi… donc j’ai une image de l’entreprise merdique, a force d’être constament rabaisser psychologiquement d’être souillé traité comme de la merde pendant toutes ces années, blesser taper, ect… alors que je demandais juste un peut d’amour, entre temps j’ai été voir a la mission local pour esssayer de m’e sortir et un jour ma conseillère m’a dit que tout ce qui m’a m’étais arriver dans ma vie, c’étais bien fait pour ma gueule, elle me traitais d’handicapé elle me disais que j’étais maigre moche ect… d’ailleur à l’école en 5ème même ma prof principal m’isolais pendant que les autre allais en sport elle me retenais dans les vestiaire et me rabaissais me traitas comme un débile un demeuré me parlais sur un tons, elle faisais même des dessins au tableau pour me le faire comprendre que j’en étais un quel salope en plus elle avais une gueule a chier dessus.

    j’essaye d’oublier le passerje pert la mémoire j’arrive plus a me concentrer par exemple je revien d’un rdv et 10 minutes après j’ai oublier ce qu’on m’a dit et mon père connard comme il est ce moque et me rabaisse car je suis pas foutu de me rappeller de ce qu’il a été dit au rdv. et ma mère a côté qui ne dit rien qui a peur.

    j’en ai aprler a la mla je voulais fair eune thérapy comportemental ou de l’hypnose car en plus de sa j’avais peur de sortir de la maison je n’a plus du tout comfiance en moi je regard des gens m’éffrais j’ai l’impresion de perdre la raison, ils me rappel quand le prof m’intérrogais en classe et que toute la classe ce retournais pour m’observer et me foutre la préssion du coup je ne répondais pas je baissais la tête et subissais. Aujourd’hui je eprt du poid je mange 1 repas par jours je pèse 63/63 kilos pour 1m81 car ont me traitais d’anorexique à l’école également, ma grande soeur aussi a la maison dès que je mangais un petit peur entre les repas elle me traitais d’obèse alors que je ne l’étais pas résultat j’ai finis par y croire et j’ai perdu du poid. et la voisine aussi dans la rue me traite d’anorexique. Une fois j’ai recroisé mes bourreau dans la rue il s’amusais a chuchotter mon prénom d’un tons stupide, je me retournais car je savais tès bien que c’étais eux et il faisais genre de regarder en l’air pffff, srx ils s’imaginaient quoi ces 3 abrutis. Après il ce sont aretter plus loin j’aurais put faire mis tour et rentré mais je ne savais pas que j’allais les recroisé. du coup je ne sort que toute les 2 semaines, J’ai eu une copine au lycée quand je l’ai croisé c’étais le coup de foudre, et quand j’ai sut qu’elle m’aimait alors c’étais un combos x5
    j’étais le plus heureux tout mes problème du passer mes mauvaise penser ce volatilisais quand j’étais avec elle, je regardais vers l’avenir, je pensais que c’étais finis une bonne fois pour toute, pour noel car ont s’étais rencontré le 19 décembre 2014 je m’étais sacrifier des 20€ que j’avais eu par ma grand mère pour lui acheter un beau pull blanc à paillette en sortant du magasin à peine merci. une fois quand je rentrais de la piscine avec elle et sa mère en voiture, elle dit a sa mère  » il est anorexique ?  » je l’ai prit pour moi. Après 1 mois e demis plus tard elle me largue elle me l’a anoncé par sms et j’étais malheureux j’ai pleuré pendant des jours et des jours,car déjà quand elle étais pas là j’arrivais as a tenir en place c’étais inssuportable le temps étais long pourtant c’étais qu’un semaine mais c’étais la pire de ma vie, Bien qu’elle m’est larguépour un mec plus beau et plus « riche » qui lui avais son permis en gros c’étais un bourge, ces parents avais dut lui payer le permis et la voiture, et il faisais des étude en plus donc c’étais le mec idéal beau intelligent indépendant, pfffff et après elle a été dire que j’avais pas une tune pour lui payer un truc alors que je m’étais sacrifier a noel pour lui faire plaisir car je l’aimais.

    bref désoler poiur les fautes j’ai fais sa a l’arrache, si tu arrive a cette phrase c’est que tu a tout lut en bref ma vie de merde 🙂 et je t’en suis reconaisant(e)

    je sait que je fais une dépression mais je m’accroche au peut de chose qu’il me reste et qui me font vibrer à savoir les jeux vidéo, écouter ma musique, et mes quelques amie 🙂

    voila merci ^^

  • Nolwenn

    18 décembre 2017

    Bonjour à tous,j’ai 28 ans et je me reconnais tellement dans vos discussion que je me dis que ce ne serait pas plus mal de publier mon ressenti ici…Depuis petite, j’ai un père très autoritaire qui n’a pas reçu d’amour et qui ne sait donc pas soit disant en donner en retour (d’après ma mère), ce que je peux comprendre mais cela n’excusera jamais toutes les crises qu’il a pu avoir, les moments qu’il a pu passer à nous rabaisser et ce même en plein repas de famille. Ma mère, mon frère et moi l’avons toujours craint, lorsqu’il rentrait le soir à la maison nous ressentions une pression telle que mon frère et moi n’osions même pas circuler dans la maison en sa présence surtout que nous n’avons jamais eu de conversations. L’image que nous avions de lui n’allant jamais en s’arrangeant car notre mère manquant d’autorité n’arrêtait pas de l’utiliser pour nous disputer et nous frapper lorsqu’il le « fallait », en gros il a toujours eu le mauvais rôle.
    En lisant ce que je vous écrit d’autres souvenirs me reviennent et je n’aime pas ce mot « tyrannique » mais je pense qu’en fait cet adjectif lui correspond. J’en ai longtemps voulu à ma mère de se laisser faire et de n’avoir jamais osé le quitter car lorsque je vois les répercussions que cela peut avoir c’est une chose que je n’hésiterai pas à faire avec mon propre conjoint s’il le fallait. Il ne s’est jamais vraiment intéressé à ce que je faisais même lorsque je partais en vacances entre copines ou avec ma mère, aucune question, mais toujours présent pour les interdictions. Longtemps j’ai souffert de nous voir vivre de cette façon (encore plus quand je me comparais aux copines ou aux feuilletons télé dans lesquels on nous exposent des familles parfois parfaites) et surtout de vois ma mère non épanouie malgré ce qu’elle voulais bien nous laisser croire. J’ai donc quitté la maison dès que je l’ai pu. J’ai toujours tout de même fait l’effort de continuer à venir les voir au moins le dimanche midi pour les repas en famille (rien que nous 4) mais toujours pressée de rentrer me sentant mieux chez moi. Par la suite j’ai rencontré mon compagnon lorsque j’ai annoncé à mon père que j’avais quelqu’un sa réponse fut « oui mais bon… », allez m’expliquer…sans me poser plus de question, c’est seulement lorsque je suis rentrée chez moi qu’il a questionné ma mère et lorsqu’il a appris que mon conjoint était d’une autre culture il a osé m’appeler me demandant de rompre contact avec mon conjoint, qu’il n’accepterait jamais un arabe dans la famille etc etc. Lui qui ne m’appelle jamais pour prendre de nouvelle ni un sms a pourtant réussi à le faire pour me dire quoi faire de ma vie. Je lui ai dit que ne quitterai jamais quelqu’un sur le seul prétexte que mon père ne l’accepte pas sans raison légitime. Ma mère m’a déçue au même moment, elle s’est rangée de son côté, ils ont préparé le reste de mes affaires dans une valise afin que je vienne les chercher (chose que je n’ai jamais fait) ma mère m’a juste envoyé par sms  » je suis désolée tu restera toujours ma fille ». J’en ai fais un malaise au boulot. Quelques jours plus tard , mon père m’a envoyé un sms m’expliquant qu’il avait peur pour moi que je suis sa seule fille et que je pourrai continuer de venir à la maison mais sans lui ». Sur conseils de mon copain j’ai continuer à aller les voir difficilement tout de même jusqu’au jour ou mon père a finalement accepter de le rencontrer. Actuellement nous rendons visite à mes parents lorsque nous le pouvons une fois par mois mais je suis toujours mal à l’aise et leur en veut toujours des saloperies qu’ils ont pu me balancer sur mon conjoint et notre couple sans même le connaitre. Aujourd’hui je suis dans l’impasse me voila à 5 mois de grossesse et je ne leur ai toujours rien annoncé par énorme crainte de leur réaction et pour protéger cette grossesse au mieux ainsi que mon moral. Parfois je me dis  » oh et puis mince c’est ta vie!! dis le leur et tant pis s’ils n’acceptent pas du tout coupe les ponts » mais je ne sais pas si j’en aurai encore le courage. De plus je ne sais pas comment le leur annoncer je me vois seulement l’annoncer à ma mère par sms mais elle m’en voudra comme à chaque fois de lui donner la responsabilité de le dire ensuite à mon père ayant peur de lui. Je me dis que ce n’est pas mon problème si elle le craint et qu’il y en a assez de tout çà car je ne serai pas comme ça aujourd’hui sans leur comportement.

    Merci à celles et ceux qui m’auront lu et pourront m’apporter des conseils je suis complétement « bloquée »…

  • Sandy

    19 décembre 2017

    Nolwenn, je me reconnais tellement dans ton histoire…une mere soumise a un pere tyrannique, prendre son independance dés que possible voyant que c’est la seule solution pour tenter de se constuire soit meme en dehors de ce schéma familiale desastreux, revenir toutes les semaines manger chez eux mais tellement pressée d’en repartir aussitot…
    Je suis enceinte de mon 2e enfant egalement. J’ai carement eté voir un psy la semaine derniere tellement tout ca me pèse et personne pour en parler car personne ne comprend. Mon pere joue le mari parfait, le pere parfait, alors que cest une veritable ordure….meme mon mari ne me comprend pas…cest tellement lourd a porter…alors on essaye de se concentrer sur la famille qu’on fonde nous meme mais…personnellement, les vieux démons me rattrapent toujours. Jai presque l’impression de devenir folle et que je ne m’en sortirai jamais.
    Je te souhaite de reussir a aller de l’avant, et d’avoir tout le soutien dont tu as besoin de la part de ton homme.
    Je pense qu’un jour tout s’arrangera…mais comme dirait mon psy, si 1u bout de 40 ans de mariage ma merr n’est jamais partie, il faut laisser tomber, il n’y a que la mort qui les separera…(jai pas trop aimé ses propos mais que faire…)

  • Nolwenn

    20 décembre 2017

    Bonsoir Sandy et merci pour ton retour.
    J’espère en guérir grâce à ma petite famille qui va se construire et ferai tout pour ne pas reproduire ce schéma … Je me suis décidée à l’annoncer ce soir à mes parents par sms et mettre en mode avion juste après, pour te dire à quel point je redoute leur réaction mais comme je tiens à dormir cette nuit c’est pour moi la seule solution… Je ne tiens pas à attendre plus les fêtes de Noël arrivant, ils souhaitent nous recevoir, cela fera une excuse pour ne pas y aller et faire semblant pour une énième fois puisque je m’attends encore une fois à être mise à la porte…

  • Anonyme

    25 mars 2018

    Bonjour

    Je viens de voir ton histoire et je peux dire que je me retrouve là dedans. J’ai 24 ans et j’ai beaucoup de problèmes dans la famille à cause de mon père. En ce moment je suis arrivée à bout je ne sais plus quoi faire pour me remettre et avoir une vie normale. Il a eu des problèmes d’alcool depuis ses 30 ans je crois il a été agressif physiquement et verbalement…quand il a connu ma mère il lui fesait mal il ne l’écoutait jamais et tout à cause de l’alcool. Quand j’avais 5 ans il est parti à l’étranger et là je le sentais enfin libre…quand je savais qu’il devait revenir à la maison j’avais envie de pleurer je ne voulais pas car à chaque fois il buvait et il fesait des scandals il tapait ma mère… Il est le genre de personne qui se donne raison pour tout et qui te rabaisse devant tout le monde. Si quelque chose se passe à cause de lui il ne va jamais reconnaître il va mettre la faute sur la personne qui est devant lui et il va tellement insister à mettre la faute sur cette personne qu’il fini par la faire vraiment croire que c’est s faute…… Après 20 ans de souffrance et de manipulations, après tout ce temps où j’ai vu ma mère tapée, où j’ai du supporter des crises et des scènes on dirait comme dans les films d’horreur…. je voyais comment cette personne peut être aussi méchante avec sa famille et comment réussissait à montrer une autre image de lui en publique au point où personne pouvait croire que lui il pourrait être aussi mechant , j’ai fini par ouvrir ma bouche et ne plus me laisser faire. Mes parents se parlaient plus depuis un temps il faisait que insulter ma mère et il voulait que la taper….tous les deux venaient vers moi me parler et se plaindre et biensur mon père en voyant que ma mère ne voulait plus lui parler il faisait de moi ce qu’il voulait il essayait de me faire croire que tout ce qu’il se passe est à cause de ma mère même le fait qu’il avait des problèmes d’alcool était la faute de ma mère…..donc suite à quelques mois de stresse continu j’ai fait une crise et j’ai dit tout ce que j’ai eu sur mon cœur et je voulais partir de la maison….sauf que ma mère a voulu venir avec moi car elle avait trop peur de rester avec lui….. Nous sommes parties enfin après des années et des années j’avais réussi à sortir ma mère de cet enfer.
    Mais quelques jours après mon père est venu demander pardon suplier de revenir car il s’est rendu compte de ses fautes …il a tout fait et a convaincu ma mère à revenir avec lui… En ce moment il est devenu fou malheureusement….il se tient derrière ma mère tout le temps, il vérifie son gsm 5 foid par jour, il ne la laisse pas me parler, des fois il va avec elle au travail…quand il part quelque part il lui laisse aucun téléphone dans la maison car il a peut qu’elle va appeler sa famille et tout raconter. Ma mère souffre énormément de nouveau et je ne sais pas quoi faire pour elle je me sens impuissante. J’ai une relation depuis 6 ans avec un garçon exceptionnel et on compte se mettre ensemble à la fin de cette année mais ma mère la pauvre est détruite car elle sait qu’elle va rester seule avec lui et elle a peur….j’ai un stress continu et j’amerais vraiment avoir quelques conseils !

    Je suis désolée pour la longueur de ce texte. Mais j’ai vraiment besoin de raconter mon histoire à quelqu’un et avoir quelques consiels car j’ai peur pour ma mère et j’ai peur pour ma santé.

    Merci

    • Nolwenn

      26 mars 2018

      Bonjour, depuis du chemin a été parcouru l’annonce de ma grossesse s’est faite sans trop de cris mais non sans inquiétudes non plus de la part de mes parents chose que je peux comprendre… Donc je profite de ces moments de partages avant l’arrivée de bébé sans stress inutil. En ce qui te concerne c’est quand même plus violent que mon histoire. Pourquoi ne vas-tu pas avec ta mère consulter une personne qui saurai peut être encourager ta maman à ne plus se laisser bouffer comme cela par ton père et à réaliser l’ampleur de la sotuation car la ce n’est plus vivable ca en est même dangereux la preuve tu dis qu’elle se laisse mourir…

  • DECOU

    26 mars 2018

    Vous ne pouvez rien faire pour votre maman car elle est sous emprise. Si vous voulez survivre vous devez couper les ponts avec lui. Mon père était violent, ma mère s’est laissée mourir, elle n’avait que 69 ans. Je n’ai pas revu mon père depuis 8 ans et je sais qu’il raconte des choses sur moi en me faisant passer pour la méchante de service. J’ai été aussi violentée.

  • Anonyme

    27 mars 2018

    Je vous remercie pour vos commentaires. En ce moment je suis dans une forte dépression. J’ai très peur de lui et j’ai surtout peur pour ma petite soeur qui n’a que 3 ans et demi…je ne voudrais pas qu’elle passe par autant de souffrance
    …mais je suis impuissante car je ne suis pas sa maman. Je ne peux emmener ma mère nulle part car mon père la suit partout et il l’eloigne de moi de plus en plus. Dans la maison il ne la laisse même pas approcher de moi et qu’elle sorte avec moi il n y a pas moyen. En ce moment il est entrain de faire une crise et je ne sais pas quoi faire et comment réagir j’ai très peur de lui.
    Je vous écris car je sens que je ne tiens plus et j’ai vraiment besoin de dire à quelqu’un ce que j’ai sur le cœur.
    Merci encore une fois pour vos messages !

  • Sandy

    27 mars 2018

    Bonjour a tous,
    En effet, ta maman est sous emprise. Cest triste a dire mais cest quasi impossible de la sortir de la…jai le.mm probleme avec ma mere. Ca faut 40 qu’elle est mariée a ce malade, 20 ans que je lui dit de partir, 20 ans qu’elle me dit qu’elle ne peut pas, qu’il la tuerait…
    La semaine derniere, apres une enorme crise de sa part (qui deviennent hebdomadaires…), elle etait fermement decidée a partir et j’y ai cru! Je me disait aleluia ca y est! Je me voyais deja ecrire sur cette page que mon enfer etait enfin derriere moi et qu’il fallait garder espoir, que tt finirai par s’arranger. Et bien apres avoir passé une semaine tres difficile (j’ai un bb de 3 semaines et un autre de 2 ans) a gerer ma petite famille + la recherche d’un studio pour que ma mere puisse quitter mon pere, ma mere sest enfore desistée au moment de signer le bail. Pourquoi? Pcq nous avions carement eté voir 1 avocat et enfin lancé une procedure de divorce. Mon pere, au courant de la demarche, a tellement flippé qu’il lui a retourné le cerveau une fois de plus. Et nous revoila a la case depart. Elle ne part plus, ne divorce plus. J’ai tellement pleuré! Le oire cest qu’elle me demande de le pardonner, de continuer a faire semblant d’etre une famille unie devant les autres alors qu’on sait pertinament qu’elle va encore se faire deglinduer a la moindre crise de sa part.
    Et moi je dois vivre avec ca, avec sa souffrance, et avec mes grands freres qui me reprochent de trop me memer de ses histoires et qui m’accusent meme d’en etre responsable. Alors que je ne fais qu’essayer de sortir ma mere de ma. Mais si elle meme ne le veut pas, alors je ne peux rien y faire. Qu’elle y reste. Cette fois, j’abandonne. Cest triste, mais cest comme ca…
    Bon courage a vous tous. Et ne faites pas comme moi, ayez le courage de couper les ponts avec votre pere et toutes ces personnes qui peuvent etre nocives pour vous. Moi je n’y arrive pas car je ne peux pas abandonner ma mere, mais je ne chercherait plus a l’en sortir pour autant car cest peine perdue. Je tendrai l’oreille quand elle aura besoin de raconter ses miseres, comme je l’ai fait toute ma vie, c’est tout…

  • PATRICIA

    27 mars 2018

    Toutes les femmes sous emprises se comportent ainsi, la plupart du temps elles n’ont pas de revenus et préfèrent subir plutôt que de redémarrer à zéro.

  • Amélie

    5 avril 2018

    Salut, j’ai également un père PN. Il me rabaisse sans arrêt dans tous les domaines. Et le pire c’est qu’il le fait subtilement donc personne ne le remarque. Alors qu’avec les autres il se comporte comme un ange et mon entourage ne me comprend pas car selon eux c’est l’homme parfait et trop gentil. Les gens souvent ne voient pas ce qui se cache derrière les apparences. Par exemple, face à une personne qui dirait quelque chose de méchant, on se fâche. Mais elle au moins elle est sincère et elle a le courage de dire ce qu’elle pense. Alors que les PN ils sont vicieux, ils cachent les mots derrière des sous-entendus. Je souffre beaucoup à cause de mon père. J’en fais des insomnies énormes et je me réfugie dans les cigarettes. Une fois, j’ai coupé les ponts avec lui et j’ai eu des échos comme quoi il trouvait que si j’étais partie c’est parce que j’avais des troubles mentaux et que ce n’était pas de ma faute (!!!). Vous rendez-vous compte de la grandeur de perversité? J’ai été voir quelques psys en pensant obtenir de l’aide, sauf que je suis persuadée que les psys montent leurs patients contre leurs mères. Du coup, ce n’est absolument pas cela que je voulais. En plus, je me suis sentie totalement incomprise et pas du tout soutenue dans mon combat. Aujourd’hui, je ne le vois plus et j’ai décidé de ne pas accorder d’importance face à ce qu’il pense ou dit de moi. J’ai également trouvé une association qui s’occupe des victimes de pervers narcissiques que j’ai contactée il y a quelques jours et je mets beaucoup d’espoir la-dedans. Certains disent qu’il faut pardonner mais moi j’ai envie que la vérité sorte au grand jour et qu’il soit puni pour qu’il se rende compte du mal qu’il m’a fait. Pensez-vous qu’il soit possible de poursuivre un PN en justice? Le problème, c’est qu’ils savent séduire et peut-être qu’ils peuvent même séduire un juge ou un avocat… il faut être sûr de son coup. J’espère avoir des retours sur mon message et merci à toi Mlle Espoir d’avoir fait un article à ce sujet car c’est un thème encore trop souvent laissé de côté. « Never give up » sia

    • HappyCulture

      22 septembre 2021

      Amélie
      L’asso s’occupant des victimes de PN, était elle intéressante? Si oui, pourrais tu transmettre ses coordonnées?
      Pour poursuivre les on en justice, et bien tu en fais une très bonne réflexion. Je suis actuellement en justice avec le père de ma fille, et je me dis que si il y a au bout de ces 3 ans de tension quotidienne, une once de reconnaissance ou de mise à l’écart, de rappel à l’ordre de monsieur, alors je dédierai du temps pour aider toutes les personnes victimes de pn!!!!

  • Amélie

    6 avril 2018

    @anonyme: c’est très beau le soutien que tu portes à ta maman et je comprends ta douleur quand tu la vois souffrir à cause de ce PN. J’ai moi-même voulu sortir ma maman d’une relation toxique pour elle et je me sentais frustrée car je n’y arrivais pas. Mais en fait, on ne peut rien faire. C’est en elle que ça doit se passer. Elle doit trouver la force et le courage de dire stop. Alors ne te culpabilise pas trop, vie ta vie et le maximum que tu puisses faire, c’est d’en parler avec elle et de lui conseiller d’en parler avec quelqu’un d’extérieur à tout ça. Tu connais le « manuel d’Epictète »? En gros, dans ce livre, le philosophe dit qu’il ne faut pas attacher d’importance à tout ce qui ne dépend pas de nous. Courage.

    • Anonyme

      6 avril 2018

      Merci beaucoup pour ta réponse, merci à tous ceux qui ont pris un peu de temps poir me donner quelques conseils. Ça m’a beaucoup aidé . J’espère que la situation changera un jour sinon comme tu le dis je ne peux rien faire je dois vivre ma vie même si je serai toujours inquiète pour ma mère et ma petite soeur 🙁

  • Anonyme 123

    15 mai 2018

    Bonjour, je suis actuellement en train d’effectuer de nombreuses recherches sur le sujet qu’est celui des pervers narcissiques, c’est ainsi pour cela que je viens de tomber sur ce post qui date de plusieurs années. Cependant, les réponses y sont très intéressantes et je ressent ici même, pour la première fois, le désir de m’exprimer sur ce sujet. Je soupçonne en effet moi aussi, que mon père soit ce que l’on appelle un PN. Cependant, vos témoignages indiquent que ceux-ci ne connaitraient pas le sentiment d’amour et je pense que malgré tout, le sentiment d’amour et d’affection est parfois présent chez lui, c’est pourquoi je doute qu’il soit réellement atteint par cette pathologie. Pour autant, ci ce n’est pas cela, il est réellement atteint par une pathologie quelle qu’elle soit car il n’a pas un comportement sain et remplis nombreux des critères que l’on attribue aux PN, à savoir:
    – Un égoïsme sans failles, à toutes épreuves, il n’y a que sa personne qui compte
    – Culpabilisateur invétéré
    – Arrive à ses fins par tous les moyens
    – Charmant en société, très apprécié, vu comme un homme « super » alors que c’est un véritable tyran en intimité
    – D’une jalousie excessive, à tel point qu’il contrôle tout ce que fait ma mère dans les moindre détails
    – Très paranoïaque, notamment, je l’ai remarqué, par rapport à tout ce qui touche le sexe et l’amour
    – Menteur parfois
    – Vantard, aime se mettre en avant
    – Est capable d’entrer dans des crises d’hystérie, d’entrer dans des colères disproportionnées au vu de la situation
    – Peu avoir des paroles, des attitudes très dures, très blessantes, gravées à jamais
    – A comme des blocages sur certaines choses ; Par exemple, c’est une catastrophe si un tout petit quelque chose ne fonctionne plus, est cassé…
    Voilà, ce sont les caractéristiques qui me viennent de lui comme cela, instinctivement, sans réfléchir mais si je réfléchissais, je pourrais trouver bien d’autres choses.
    J’ai également su, il y a peu de temps de cela qu’il avait opéré, pour séduire ma mère,de la même manière qu’on tendance à le faire les PN selon les descriptions que l’on en fait: tout à fait charmant, il la faisait se sentir unique, différente, l’homme parfait, puis, petit à petit, à commencé à changer, à devenir jaloux, suspicieux, possessif…
    Cette situation est très difficile puisqu’à l’aube de mes 22 ans, je ne parviens plus à le supporter… Je m’inquiète énormément pour ma mère qui a du le supporter toute sa vie, le tout en n’étant pas heureuse mais qui a tout fait pour nous, ses enfants. Il fut très dur avec l’ainé de mes frères mais je pense qu’il attribue ça à un mauvais caractère seulement. Aussi, il était beaucoup plus facile avec le second de la fratrie qui est, de toute évidence, l’enfant qu’il préfère (oui, il a clairement des préférences entre ces enfants), puis, entre nous, ça ne s’est jamais bien passé, d’une part car j’ai un fort caractère et que je ne me suis jamais laissée faire, mais aussi car j’ai une relation privilégiée avec ma mère, relation pour laquelle il est incroyablement jaloux. De plus, de part notre relation, ma mère m’a fait part de nombreuses de ses souffrances à cause de lui, de nombreux des maux qu’il a pu lui faire subir. De ce fait, je lui en veux énormément.
    Aujourd’hui, je suis étudiante et vit ainsi la plupart de temps seule, dans mon studio. Je rentre les week-ends chez eux pour voir ma mère mais aussi car je suis, le temps de mes études, encore dépendante financièrement d’eux. Je ne fait donc que le croiser et en réalité, moins je le voit mieux je me porte. Dès que nous avons à cohabiter, cela se passe extrêmement mal. Et ce qui m’embête le plus dans tout cela, c’est ma mère, qui est au milieu, qui tente d’arrondir les angles et pourtant, je lui en veux, malgré toutes les concessions qu’elle a pu faire, je lui en veux, à la fois d’être un peu lâche en étant restée, mais aussi parce que parfois, elle prend sa défense et je ne supporte pas son manque de clairvoyance sur ce qu’il est.
    Je me reconnais très bien dans les propos de l’auteure de ce post, aussi, je sais que moins je le vois, mieux je me porte, que j’aimerais ne plus le voir du tout, car au fond de moi, je sais que je suis profondément blessée par tout cela, que j’ai de grosses séquelles que personne ne voit, mais cela ne se produira jamais car je retournerais voir ma mère que j’aime autant que possible et je sais qu’elle restera toujours avec lui.
    Voilà, j’avais l’envie de partager mon expérience avec vous qui semblez tous/toutes être bien informé-e-s sur le sujet, qu’en pensez-vous, est-il réellement PN ?
    Je tiens à vous remercier pour vos « témoignages » et vous souhaite à tous/toutes bon courage…

    • SpiiDeTe

      15 avril 2019

      Je te comprends tellement… Je suis dans cette situation depuis des nombreuses années avec mon père, j’ai décidé d’écrire sur ce site pour me décharger un petit peu…mon père est malheureusement la même personne rien n’a changé même si ma mère est partie trois fois de la maison. Elle est bien-sûr revenue à chaque fois chez lui car il l’appelait désespéré et en pleurs en demandant des excuses en promettant à ma mère que tout allait changer. Et ça juste pour deux semaines.. après il commence son cirque en disant « tu es revenue car tu m’aimes je sais que tu pourras jamais partir, je sais que tu vas jamais me quitter » . En fait il a vu que ma mère réagit à la pitié qu’il demande, il sait manipuler ma mère d’une façon incroyable est le pire c’est que ma mère ne veut ou ne peut pas le lâcher… Elle fait les même fautes à chaque fois elle ne m’écoute jamais… Comme ton père le mien aussi est devenu obsédé sexuellement, il parle que de ca il veut que ça il s’en fou complétement qu’il a un enfant de bientôt 5 ans dans la maison..moi je dis même plus que je dois dormir avec des écouteurs pour pas entendre ce qu’il fait….
      Quand il me parle de ma mère il parle d’une façon très gentille, quand je vais avec lui faire les courses il achète des fleurs à ma mère mais dès qu’il est seul avec elle il la traite de tout et de rien. C’est un vrai manipulateur, une personne très méchante qui veut atteindre ses objectifs par n’importe quel moyen sans tenir compte des autres

    • SpiiDeTe

      15 avril 2019

      Ce qu’il fait encore…il va lire des livres saints et il va ensuite dire à ma mère : »tu vois ce qui est écrit ici, tu vas aller dans l’enfer, tu vas pas pouvoir mourir, tu m’as fait que du mal. Mais en fait il ne veut pas comprendre que si ma mère est partie de chez lui elle est partie car il était devenu complètement fou à cause de l’alcool.
      Elle avait peur qu’il allait faire une conneriew qu’il allait tous nous tuer.. mais il n’a jamais compris ça…il dit que ma mère est partie car elle a voulu des vacances et que lui il a souffert et que lui par sa souffrance ira au paradis. Pour moi il commence à délirer..

    • Sandy

      26 juin 2019

      Bonjour,
      J’aurais pu écrire votre post, nos vies semblent être tellement similaires. Mon père PN a pourri ma mère et je vois depuis toute petite. Aujourd’hui j’ai 32 ans, et rien a changé, si ce n’est que j’ai réussi a comvaincre ma mère de divorcer il y a un an et demi, mais elle n’a pas été au bout de la procédure car monsieur lui avait promis de changer tellement il s’est c….. Dessus …
      J’ai deux grands frères, qui préfèrent faire l’autruche et ne sont d’aucun soutien …je voudrais ne plus jamais avoir a côtoyer mon père mais ma mère n’arrivant pas à me quitter, je ne peux pas car couper contact avec mes mère est tt simplement impossible…
      Je suis dans l’impasse chaque jour de ma vie à cause d’eux (de lui, qui est PN et aussi a cause de ma mère car même si elle est la victime dans l’histoire, ne lui en veux également de ne pas réussir à reprendre confiance en elle pour partir et vivre enfin sans son bourreau).
      Et là situation est actuellement encore pire car ils ont vendu leur maison et ont pas retrouvé de logement a acheter, et vivent chez moi en attendant…axa devait être temporaire mais ça s’éternise…
      Je ne sais plus quoi faire, c’est un enfer, je n’arrive mm plus a m’occuper correctement de mes enfants, c’est pitoyable, mon père me bouffe toute mon énergie avec son caractère de dictateur…
      Merci de m’avoir lue…

      • Sofia

        26 juin 2019

        Bonjour Sandy,
        Ayant vécu une situation presque similaire, je sens le poids de tes mots. Je peux imaginer comment tu te sens en ce moment…
        J’ai 26 ans et j’ai enfin réussi à couper les ponds avec mon père PN. J’ai réalisé en parlant avec ma maman que malheureusement dans ce genre de cas c’est à ta maman d’en prendre conscience. À une époque c’est comme si ma mère ne voulait pas le croire, aujourd’hui elle me dit qu’elle a du avoir un déclic pour enfin comprendre à quel point cet homme nous faisait du mal.
        Je sais que c’est plus dur à dire qu’à faire, mais il faut que tu penses à toi et tes enfants. Tu dois refuser d’être sa victime ! (Comme le dit ma psychiatre) Avec ce genre de personne seul la fuite est possible pour survivre.
        Ne te mets pas des idées noires dans la tête (je suis passée pas là aussi…). Le fait que tu nous écris montre qu’il n’a pas d’emprise sur toi ! Et c’est bien !
        J’ai moi aussi à un moment du prendre la décision de m’éloigner de ma maman pour mon bien, parce qu’elle n’était pas prête à le quitter. En m’éloignant elle s’est rendue compte que ce n’était pas avec cet homme qu’elle voulait vieillir.
        Il ne faut pas oublier que le PN fait tout pour faire croire à ses victimes qu’elles ne sont rien sans lui. C’est donc très dur de s’en séparer, c’est quand j’ai compris dans quelle détresse ma maman avait été que j’ai pu lui pardonner.

        Bref, tout ça pour dire que tu dois faire passer ta vie en premier !

        Bon courage !

  • Iris D-C

    9 août 2018

    TRÈS URGENT

    Bonjour,
    J’ai 15 ans et j’ai appris aujourd’hui que mon père est très probablement pervers narcissique. Il se trouve que je dois prendre une descision importante le consernant avant la fin de la semaine. J’aurais vraiment besoin de parler avec vous pour avoir quelques conseils.
    Merci beaucoup

    PS: Parler en privé serais t’il possible ? Comment ?

  • Lilas

    12 avril 2019

    Bonjour,

    J’ai vécu 20 ans avec un PNM, égocentrique et misogyne. Actuellement en cours de séparation avec mes 2 enfants de 18 & 17 ans. Je me retrouve façade a un fils qui a toujours été maltraité par son père dont je n’ai appris les faits qu’actuellement, son père le menace s’il disait quelques choses de s’en prendre à sa sœur et moi. Il le frappait avec une ceinture qu’il habillait d’une serviette pour éviter les traces…tandis que ma fille subi du harcèlement, dénigrement, de la dévalorisation de la maltraitance psychologique et qu’a aujourd’hui elle a choisi le parti de son père.
    Elle recherche une reconnaissance , une valorisation, elle est complètement sous emprise. Elle fait tout ce qu’il veut, il arrive à se positionner en victime, elle va jusqu’à me reprocher cette situation engendrée par son père. En contre partie, il l’achète afin de la garder sous emprise.
    Comment faire pour l’aider, pour lui expliquer qu’il la manipule, que ce qu’elle vie n’est pas normale, qu’elle est l’enfant et qu’elle n’a pas à porter son père. J’ai peur qu’il soit trop tard quand elle se rendra compte du mal qu’il lui a fait subir et qu’elle m’a fait subir à travers lui. J’ai beau lui dire que je l’aime et que je serais toujours la pour elle, qu’elle n’a pas à choisir un camp ou un autre mais elle n’entend rien….

  • Sofia

    17 mai 2019

    Salut, je me retrouve à 98% dans ton message. Moi aussi j’ai grandis avec un père pervers narcissique.
    Un père violent, manipulateur, mesquin, qui m’a détruit.
    Aujourd’hui j’ai 26 ans et je ressens encore les séquelles de cette enfance. Des mes frères et sœurs j’ai été celle qui a le plus souffert, parce que j’ai toujours voulu protéger ma famille.
    J’ai lutter contre moi-même pour ne pas lui ressembler et je crois que j’y suis arrivée.
    Je ressens le besoin de voir un(e) spécialiste parce que j’ai encore l’impression de me trimballer de grosses valises de mon passé.
    En tout cas merci pour ton témoignage ! J’ai beaucoup été touchée !

    • Noemy

      29 janvier 2021

      Bonjour Sofia, je suis dans ton cas mais j’ai 21 ans. J’aurais quelques questions, est ce que le fait de voir une spécialiste t’aides vraiment ? Et combien de temps après as tu pris l’initiative d’y aller ?

  • Sandy

    23 juin 2019

    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=828225157577196&id=100011691575604

    Une super vidéo qui explique très bien ce qu’est un PN et comment gérer les situations…
    Ma mère vit depuis 40ans à mon connard de père PN….un enfer, je n’ai mm plus le force de commenter…

  • E A

    18 août 2019

    Mdrrr et dire que tout ce temps j’essayé de comprendre ce qui cloche dans ma vie putiiiin tout ses années perdu j’ai pas les mots…..

  • Caroline

    30 janvier 2020

    Bonjour, je m’appelle Caroline et en cherchant des informations sur internet sur ce qu’était un pervers narcissique je suis tombée sur votre blog ! Je ne sais pas si mon père en est un, il y a beaucoup de similitudes avec le portrait du votre, peur et mal au ventre jusqu’au collège quand je l’entendais rentrer du travail! La culpabilité que je ressentais et la peur que la situation dérape! Avec mon frère on pouvait partir se coucher dans nos chambres mais on ne dormait pas, on écoutait pour intervenir au cas où il depasse les limites et qu’il s’en prenne à ma mère ! Avant je lui trouvais toujours des excuses mais maintenant je vais avoir 20 ans et je ne supporte plus de vivre ça, ma soeur est comme vous, elle a un très fort désir de maternité mais elle a peur d’être comme lui! C’est un homme très intelligent mais il est capable de dire les pires horreurs et le lendemain c’est comme si rien ne s’était passé ! La dualité de la situation c’est que je l’aime, on passe de bons moments, on arrive à être complice même, mais j’arrive plus à encaisser, je l’admire autant que je le hais ! Alors je ne sais pas quoi faire, il ne réalise pas ce qu’il fait j’ai l’impression, il doit se dire qu’il n’est pas violent comme son père alors il n’a rien à se reprocher, et je sais qu’il nous aime..je ne sais quoi faire, pour l’instant je vis encore chez lui je suis étudiante alors la situation me rend malade je ne peux plus faire comme si rien n’était non plus !

  • Bernalicis

    8 mars 2020

    bonjour tout les monde , voilà je suis née dans un famille qui a toujours fait passer le bien matériel avant l’ecoute une famille raciste qui ma ramener beaucoup de problèmes dans mon enfance au collège avec un frère manipulateur, un père alcoolique et très méchant et costaud avec un voix très puissante toujours entrain de ne voir que les mauvais côté de chose jamais un encouragement toujours dans le dénis il a toujours raison a des moment il ma même demander de lui baisser les pied car il fait bien a manger j’ai travaillé avec lui pendant 5 ans je me suis donner corps est âme pour qu’il soit fier de moi mes je ne le voyais pas vraiment qu’il me manipulait dans mon enfance je pensé que c’étais normale d’obéir à son père du genre quan il a un appel courir pour aller chercher son téléphone , je me suis enfermée sur la playstation et le cannabis je ne voyais vraiment pas quoi fair jai passer mon permis assez tard toujours u beaucoup de difficulté d’apprentissage j’ai seulement pris conscience vers mes 23 ans je suis devenue spasmophile plein d’angoisse je travailler 12 heures par jours en boucherie à la tâche quan je rentré le soir mon père ma fesait croir que ma mère étais le diable car elle a un problème d’alcool , mes lui-même la rendu alcoolique et manipulait rabaisser constamment il la battu devant mes yeux des mon plus jeune âge jai toujours étais traumatisée sa ma beaucoup handicapée pour me lancer dans ma vie , jai jamais u confiance en moi et jai toujours un manque d’amour et d’encouragement, je fait une grosse dépression a l’heures d’aujourd’hui jai arrêté tout jai perdu tout goût a vivre mon cœur fait la chamade tout les jours je me demande bien comment fair jai les permis de l’argent de côté mes jai une énergie corporelle assez négative maintenant tout le temp sur la défensive je ne vois plus le bien je vois le male partout jai etais aussi manipulé par une fille j’ai l’impression d’avoir rater ma vie , j’aimerais tellement m’en sortir car la seul solution en ce moment cest de partir de se monde jai toujours étais quelqu’un de trop gentille je me laisser beaucoup écraser par mon père j’avais tellement peur de mon père avec cest colère que je me suis enfermer pendant très longtemp dans ma chambre après jai aussi u des amis qui n’avais que par mon argent je me retrouve seul a l’heures d’aujourd’hui après j’avoue que vue que mon père ma pourri de cadeau que je ne voyais que par le besoin matériel et l’affection je le rechercher chez les fille mes je me suis toujours bien fait avoir car voilà je suis un petit blond trop gentille je suis pas moche non plus mais jai une énergie féminine je suis pas du genre rebelle dans ma période du collège sijetais assez rebelle car je voulais m’imposer pour ne pas me fair marcher dessus mes mon coté gentille prenait toujours le dessus j’étais un peut le con de la classe jai toujours u des note catastrophique une baisse de motivation très rapide je n’arriver pas a suivre les cours je suis dyslexique cest très dur a vivre mon père a tabassé ma mère quan elle étais enceinte ma mère buver quan j’étais dans son ventre sa a du avoir beaucoup de répercussions sur la formation du bébé quan j’étais dans son ventre cest un démon se mec je suis vraiment bouffée énergiquement je voudrais qu’on m’aide a remonter la pante je vais aller voir un psy bientôt et me fair aider je comprend pas comment on peut fair sa a sa famille qu’il aille en en enfer se mec

  • Tim

    8 avril 2020

    Mon père, cet agrégé en droit, ancien membre du gouvernement , un modèle pour les gens extérieurs mais pour ses gosses. Inutile de le décrire, il est exactement comme celui de l’auteur. Il nous a toujours pris pour des sous merdes, des attardés et des échecs. Les seuls moments où il est content pour nous c’est lorsque l’un d’entre nous trouve un emploi afin qu’il puisse le présenter a ses amis doctorants comme un trophée. Dès lors que vous perdez cette emploi ou que vous redoubliez une classe vous redeveniez une sous merde. J’ai cru pouvoir commencer a vivre lorsque j’ai enfin trouvé ce boulot payé 500 euros mais qui me permettait enfin de m’éloigner et construire ma vie. Hélas fin de contrat, j’ai beau lutter de toutes mes forces mais très vite plus de ressources et obligé de retourner dans cette maison familiale…ou il m’attendait avec le sourire, m’appelant le chômeur et j’en passe.
    A 37ans je suis donc de retour a la case départ, à songer parfois au suicide pour pouvoir enfin espérer un peu de paix car je suis fatigué de lutter. Quand je le vois avoir des étoiles plein les yeux pour mon cousin qui a un salaire a cinq chiffres, reçu au champagne et au caviar ( alors qu’il n’a jamais rien ouvert pour moi)quand il vient, je sais très bien qu’il aurait aimé l’avoir pour fils, oubliant que le papa de mon cousin était un homme en or qui a su élever ses enfants dans l’amour et la confiance de soi.
    J’ai essayé de lui montrer que je l’aimais mais au moindre faux pas (Perte d’emploi, redoublement occupation autre que les siennes) nous redevenons des échecs. Sans ma mère qui a fait du mieux qu’elle a pu pour nous malgré cet homme nous serions tous à la dérive. Pardonnez la longueur du commentaire je suis juste épuisé de cette vie .

    • Sandy

      10 janvier 2021

      Epuisement qu on ne peut que comprendre, quand on partage egalement le quotidien d un PN. Je commence aussi à avoir des idées noires alors que j ai 2 enfants de 3 et 5 ans. Mais à la difference de tout le monde sur ce blog, c est que la proie de mon pere PN n est pas moi mais ma mère. Et ma mère et moi étant fusionnelles, j essai pas tous moyens de la sortir de ses griffes depuis une 15aine d année, sans succès…
      Comment continuer à vivre qund une tristesse profonde est ancrée en nous…comment avancer quand les mauvais souvenirs nous rattrapent sans cesse…comment avoir l esprit tranquille quand notre propre mère vit avec un bourreau lui interdisant d avoir des sentiments positifs, des avis, des gouts, une estime de soit digne de ce nom, une liberté de mouvement…et je suis là impuissante, ou delaissée par mes freres quand je tente de faire bouger les choses…j etouffe…je veux que ca s arrete…

  • MademoiselleN

    18 mai 2020

    En lisant ce témoignage et les tas de commentaires, je me rends compte que je ne suis pas la seule à avoir vécu le Chao avec ma mère et mes soeurs. Mon père est aussi un PN, il n’a jamais appelé ma mère avec son prénom, c’était toujours par des insultes qu’il le faisait. En plus d’être narcissique et pervers, il est misogyne, il méprise les femmes, toutes sans exception, notamment moi, mes soeurs et même ma mère même après un divorce de plus de 7ans. Je ne me laisse pas sans défense face à lui, je fais la forte je reponds à toutes ses insultes en essayant de lui faire comprendre qu’il a tord et je me mets en valeur en lui disant que je suis une femme forte, cultivée et que je vais réussir.. Mais, même si je fait semblant d’être indifférente à ses paroles, je ne le suis pas vraiment je pleure en cachette, et ma plus grande peur c’est d’être aussi une PN à force de chercher à lui prouver les choses et j’ai peur que ça soit trop tard pour moi. Parfois j’ai l’air superficielle ou froide alors que c’est juste que je suis méfiante vis à vis des autres, je ne raconte jamais mon histoire, mes projets, je ne montre jamais mes faiblesses. Il m’arrive de me sentir très mal dans ma peau en repensant à mon enfance, à la soumission et au coups que j’ai reçu, à la violence verbale et physique.. Si quelqu’un a des idées pour m’aider, des rituels, des livres, n’hésitez pas à me donner des conseils, j’en ai vraiment besoin en ce moment.

    • Océ

      4 mai 2021

      Bonjour, je me reconnais dans ton témoignage, notamment le fait que j’angoisse énormément à l’idée de devenir une PN, ou même finir dans un hp. Je veux pas finir comme lui, je ne veux plus à faire à lui, je ne veux plus rien de lui…
      Accepterai-tu que l’on discute ensemble s’il te plait ? j’ai énormément besoin d’aide et déjà rien que d’en parler ça fait un bien fou.
      Je me suis reconnue vraiment à travers ton triste témoignage…

  • Noemy

    29 janvier 2021

    Bonjour, je me reconnais dans ce témoignage. J’aimerai parler avec quelqu’un ou juste avoir les conseils d’une personne qui s’en est sorti. Celle qui a écrit ceci, Merci à toi d’avoir partager, ça fait du bien de se sentir comprise, je me pose les mêmes questions sur ma « future vie », ma vie sans lui, que j’ai commencé depuis peu. Je suis preneuse pour tous conseils. Je me sens encore très chamboulée.

  • Tom

    18 mars 2021

    j’étais surpris à chaque ligne que je lisais.
    Je suis dans une situation très similaire, j’ai une soeur, mais celle-ci est comme mon père, une pervers narcissique.

    Ça m’a fait du bien de savoir que je ne suis pas seul dans cette situation.

    Merci pour avoir partagé ton expérience.

  • Martiez

    21 avril 2021

    Bonsoir, voila, tout à commencé l’hors de mes 12ans, un weekend sur deux et la moitié des vacances scolaire j’ai commencée à être victime de mon père qui est un pervers narcissique. C’est une personne come vous l’avez dit vous même dans votre texte qui est très intelligent, quand il s’agit de la famille ou de personnes extérieur a moi et mon frère. Il montre son bon côté, papa gentil, protecteur, aimant, mais au fond est une tout autre personne. Le jour ou mon père a compris que je devenais une jeune femme à commencé à mal me parler a me rabaisser même voir a m’insulter gratuitement. Les rare fois ou j’avais un moment de paix intérieur, je me mettais à danser dans ma chambre et lui ivre venais, ouvrait ma porte d’un seule coup, ricanait méchamment, et me regardait avec ce regard qui veux tout dire. Tu es complètement folle ma fille, tu ressemble bien a ta mère. Pas besoin de paroles, seul le regard suffisait pour a nouveau me plonger dans cette angoisse, cette peur glaçante et cette tristesse intérieur juste horrible, ou vous avez cette sensation d’être rien au final, juste une personne sur qui ont ce défoule quand ont en as besoin. Comme vous l’expliquer ci bien dans votre texte, depuis très jeune j’ai voulue fonder ma famille et être enfin libre, heureuse, et épanouie, mais je vivais dans une ( prison dorée ) je dit prison dorée, parce que je n’avais le droit de fréquenter personne, même si cela était pour me faire des amis, mis à part ma meilleure amie et encore. Même après ma majorité atteinte a chaque fois que je voulais sortir je devais me justifier à par a port à l’endroit ou j’allait ce que j’allais faire et avec qui et il ce permettait même de me dire quand tu es chez ta copine tu m’appel (pour que je saches que tu sois bien arrivée) mais au final tout cela était calculé à l’avance pour pouvoir me surveiller et avoir un contrôle sur ma vie. A mes 20ans j’ai enfin déménagée, pour avoir mon propre appartement, mais même la, il ne me laissait toujours pas tranquille, Il prétextait toujours des choses pour venir chez moi et me surveiller. Ayant peur, j’ai demandée à une de mes voisine super gentil et qui ma énormément soutenue, un jour je lui est demandée de relever la plaque d’immatriculation de mon père pour quelle me dise si quand j’étais pas dans les environs ou si il s’amusait à passer et à regarder si j’étais bien la, et ce fut le cas a maintes reprises. Malgré mes 27ans et d’avoir déménager dans un tout nouvel appartement pensant recommencer une toute nouvelle page, et enfin pouvoir vivre librement malheureusement sa na pas été le cas et sa n’est toujours pas le cas actuellement. Je me sens pas libre de mes fais et gestes, quand je rentre du travail ou le weekend quand je sors la journée je sais qu’à tout moment il peut passer et prétexter n’importe en insistant bien pour que je me sente obligée, de lui ouvrir ma porte et pour venir à nouveau me faire du mal. Je ne sais pas quoi faire, j’ai déjà posée une main courante contre lui pour harcèlement moral et psychologique et physique parce qu’il n’hésite pas à passer que ce soit la semaine en rentrant de son travail ou le weekend. que faut-il que je fasse pour qu’il me laisse vivre en paix et surtout qu’il me laisse vivre ma vie de jeune femme tranquille ?

  • No One

    25 octobre 2021

    Bravo pour ton témoignage, c’est grâce aux personnes comme toi qu’on en parle de plus en plus de ces parents pervers narcissiques. Le sujet est encore bien trop tabou dans notre société où on préfère commenter après le suicide d’une personne qui s’est faite maltraiter plutôt que de lui tendre la main quand elle se confie ?.
    Je me suis parfaitement reconnue dans ton témoignage sauf que c’est ma mère qui est perverse narcissique. Une vraie dingue qui fait également tout pour que je ne lui échappe pas car elle sait que je vais déménager de l’autre côté de la frontière chez mon chéri. Mon père la suit dans sa folie, il ne dit rien mais pratique à la perfection le chantage affectif et financier pour essayer de m’empêcher de partir. Il m’a fait signer sous la contrainte une reconnaissance de dettes pour des factures que eux doivent payer selon la loi suisse sur la contribution d’entretien (mon loyer, mes frais d’étude, ma nourriture, mes assurances obligatoires). Je n’avais pas le choix de signer car je suis en dernière année de Bachelor, de plus les services sociaux ne veulent rien entendre. Pour eux c’est aux parents de payer mais je pense qu’il existe encore trop de tabou dans notre société par rapport aux parents toxiques et pervers narcissique. Ce n’est pas normal que je raconte ce que j’ai vécu avec mes parents par mail à la juriste et à l’assistant social de Jet service et que je me retrouve sans réponse depuis des mois malgré mes appels. Cependant, pour ceux qui seraient dans le même cas et qui auraient besoin d’un conseil juridique quasi gratuit (30 chf pour poser toutes les questions que vous voulez en relation à une situation que vous vivez) et rapide vous pouvez contacter l’Association Quidjuris via leur e-mail : association.quidjuris@gmail.com.
    Avoir un contact avec eux m’a permis de confirmer que cette reconnaissance de dette est en contradiction avec la loi et que c’est à moi d’envoyer un courrier dans un délai de 1 an après la signature de la reconnaissance de dette pour signifier que je ne l’accepte plus.

    Pour les autres personnes aux parents toxiques, manipulateurs ou PN qui chercheraient du soutien auprès d’un groupe à l’écoute, je vous conseille vraiment de rejoindre le groupe FB « enfant de parent manipulateur, toxique ou pervers narcissique ». C’est un soulagement de pouvoir y partager son vécu sans être culpabilisé ou traité de menteur. Parler avec des personnes de confiance et qui comprennent ce qu’on a vécu est la meilleure thérapie qu’on puisse avoir. Les psys sont bien trop incompétents et préfèrent blâmer l’enfant victime de maltraitance pour celle-ci plutôt que d’admettre l’existence d’un rapport de force inégalitaire entre un parent toxique/pervers narcissique et son enfant.

    Pour ceux qui souhaiteraient se renseigner sur les parents pervers narcissiques et sur comment sortir de leur emprise je vous conseille de regarder les vidéos de Stan Supercoach et de l’Audace d’être soi sur YouTube.

    C’est très important que nous nous déculpabilisions pour ce qu’on a vécu, et surtout n’ayez pas peur de couper les ponts avec vos parents toxiques. Vous ne leur devez rien, pensez à vous protéger pour avoir enfin la vie que vous méritez ! Courage à vous tous, on va y arriver ?

  • Anonyme

    1 décembre 2021

    Bonjour,

    Sachez que j’en ai eu les larmes aux yeux lorsque j’ai lu votre témoignage. Cela m’a profondément touché, puisque je vis exactement une situation similaire. Depuis mon enfance, je n’ai qu’une seule hâte : partir de la maison et vivre ma vie comme je le veux, avec mes émotions, mes actions.

    Je me souviens encore de moi à 6ans, entrain de pleurer à la fin d’une colonie de vacances, triste à l’idée de quitter mes camarades. Mais dans la voiture du retour, je vois encore un père qui m’interdit de pleurer, d’une voix ferme. Que seul les faibles pleurent pour si peu.

    Je me souviens encore de moi à 14ans, entrain de découvrir mon corps d’adolescente. Mais un père qui me dit fermement que je suis devenue grosse et que je dois me contrôler sur la nourriture.

    L’anxiété, l’anorexie, la dépression, je suis passée par autant de choses que je m’en suis rongée les ongles à 16ans.

    Aujourd’hui j’en ai 20, et je me souviens encore d’un père qui me traite de dévergondée car je souhaite aller à une seule soirée.

    Ma seule motivation est de me dire que bientôt, très bientôt, je vivrais la liberté.

  • Vera

    4 mai 2022

    mon témoignage sur le prêtre ADU comment il a rétabli la paix dans ma famille lorsque mon mari m’a abandonné pour une jeune femme mexicaine de 24 ans qui a presque détruit ma maison avec sa sorcellerie mais Dieu merci d’avoir utilisé le prêtre ADU pour la restaurer et la ramener à la maison où elle fait parti. voici son contact pour toute personne lisant mon histoire et ayant besoin de ses services (priestadu@gmail. com)

  • Douja

    7 janvier 2023

    Bonjour,

    J’ai lu votre témoignage, je vous remercie d’avoir partagé votre histoire avec nous, cela ne devait pas être facile et nécessite beaucoup de courage pour le faire donc Merci et Bravo !!
    A mon avis, en faisant des études de psychologie vous avez déjà entamer votre thérapie par le besoin de comprendre ce qui s’est passé dans votre enfance et pourquoi ca c’est passé de la sorte. Je recommande, si je peux me le permettre, un travail avec psychologue afin de pouvoir guérir en profondeur l’enfant en vous qui a été blessé et qui a manqué de sécurité. Après chaque histoire est différente et chaque personne a ses propres outils de guérison.
    Je suis tombée sur votre témoignage et sur cette page après avoir taper sur google « mon père m’a fait signer un contrat moral à 14 ans pour que je devienne la fille qu’il voulait que je sois ». Je suis suivie depuis 4 ans et je viens de me rendre compte de la violence que c’est d’avoir un père aussi violent. C’est un grand pervers narcissique, qui lui même a beaucoup souffert dans son enfance et a reproduit inconsciemment. Il est responsable totalement et tout discours contraire est faux parce que vous ne l’êtes pas, la victime n’est jamais responsable de rien. Pourquoi il l’est ? c’est une autre question mais pour se libérer du fardeau, cette question est inutile, à mon avis.
    J’ai été fidèle à ce père manipulateur, menteur, méchant, pervers pendant 28 ans, je n’ai attiré que des hommes indisponibles pour lui rester fidèle (inconsciemment bien sur), j’ai été rongé par culpabilité à chaque fois que je n’allais pas dans son sens, et j’ai continué à croire, par amour et par la naiveté naturelle d »un enfant, qu’il m’aimait réellement. Mais comment peut-il aimer s’il n’a jamais été réellement aimé ?

    Comment peuvent-ils aimer tous ? Ils ne peuvent pas et c’est un des plus grand deuil à faire dans sa vie.

    Courage à tous ceux qui ont partagé leurs témoignages, il est possible de vivre une. vie sereine et paisible malgré le total chaos que l’enfance était. Se reconstruire en s’aimant et en avançant entourés de personnes aimantes et sincères qui son capables de nous aimer, c’est un commencement de solution.

    Courage à tous !

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