Comment fleurir ta maison en une heure et trois fois rien

J’ai déjà eu l’occasion de te raconter que si j’étais une bricoleuse plutôt inventive, je n’étais pas une cuisinière de talent ; pour le jardinage, c’est pareil. Je n’ai pas la main verte, je ne suis pas fichue de faire pousser des fleurs dans mon jardin, et si mon mari n’était pas là, mes plantes vertes mourraient rapidement de soif ou étouffées dans un pot trop petit.

Mais comme je t’avais donné des trucs pour cuisiner des plats sains et nourrissants pour toute une tablée sans trop se donner de peine, aujourd’hui je vais t’apprendre à créer des rameaux fleuris en papier, plus vrais que nature, et qui ne craindront pas que tu les oublies dans un coin du salon (ma technique est plus simple – et moins coûteuse – que celle d’Adeline Klam, spécialiste du travail du papier, dont j’ai donné le lien inséré plus haut).

Il te faut :

– des carrés de papier coloré de 5 centimètres de côté : Il ne faut pas que le papier soit trop épais, parce que tu vas devoir faire des pliages, mais il faut qu’il le soit suffisamment pour que la fleur se tienne. L’idéal si tu n’as pas du papier origami : les sous-chemises de couleur, qu’on trouve vendues par coloris assortis en papèterie, et qui servent à classer des documents. Attention c’est le format double A4, et non double 24×32, ces dernières ont un papier trop épais.

– du fils à broder mouliné : pour faire les étamines de la fleur. C’est du fil composé de 6 brins très fins très légèrement torsadés, et séparables.Tu peux en trouver dans toutes les merceries, le plus souvent de la marque DMC, qui offre des dizaines de coloris. Tu choisis la couleur en fonction de celle du papier et du rendu que tu veux obtenir. J’ai choisi les miennes dans une teinte proche de celle des fleurs, mais très foncé ;

– des branchages secs que tu peux aller ramasser en forêt ; veille à les prendre avec des ramifications, au moins une par rameau, c’est plus facile pour coller la fleur ; il faut un diamètre suffisant (au moins 5 mm) pour que le point de colle ne soit pas trop visible ;

– un joli vase en verre, ou plus simple, un pot tout simple type conserves ou confiture, tu peux cacher le pas de vis en collant un ruban tout autour ;

– une épingle, ou aiguille fine ;

– un poinçon (outil que tu trouves en mercerie et qui sert à écarter les fils du tissu pour y faire un trou propre sans déchirure) ou une grosse aiguille ou à défaut un cure-dents ;

– de la super glue ;

– un pistolet à colle.

Tout est prêt ? C’est parti :

Commence par confectionner les fleurs, en suivant ce tuto : Tu peux trouver le pliage en video ici, c’est plus facile à comprendre en image.

Ensuite, perce un trou au centre de chaque fleur avec le poinçon ou la grosse aiguille.

Coupe des morceaux de fil de 3 cms, et fait un double noeud serré au milieu de chaque brin.

Pince le noeud d’une main et de l’autre, tire sur les brins pour les orienter dans le même sens.

Puis avec le poinçon ou le cure-dents, fait passer le noeud dans le trou au centre d’une fleur, de sorte que le noeud se trouve sur l’envers de la fleur.

Met un point de superglue sur les bords du noeud et le papier, pour que le fil ne bouge plus. Recommence avec chaque fleur, un brin noué par fleur.

Quand c’est sec, prend des petits ciseaux bien coupants et recoupe les deux extrémité de fils dans chaque fleur pour laisser passer environ 6 mms de fil. Avec une fine aiguille, démêle les brins de fil (il y en a 12 si tu m’as bien suivi : c’est du fil 6 brins et tu as deux extrémités de fil) et « floute » pour qu’on ne voit plus de séparation des fils en deux moitiés.

Dispose harmonieusement les branchages dans ton pot en verre. S’il reste des branches, tu peux les couper en petits morceaux et les mettre au fond du pot.

Colle les fleurs au pistolet à colle sur les branchages ; le plus facile, c’est de les coller au centre du « Y » d’une ramification : tu mets un point de colle sur le noeud sur l’envers de la fleur en débordant un peu sur le papier et tu cales le noeud contre le « V » formé par les deux ramifications supérieures du « Y » (je ne sais pas si c’est très clair…).

Et voilà !

Pour l’anecdote, j’aime tellement ces rameaux aériens et fleuris que je les ai tatoués au creux des reins…

Cette technique de découpage de fleurs de cerisiers peut te servir à confectionner d’autres objets, par exemple, en vernissant la fleur avec du glassificateur et en la collant sur un serre-tête à 1 €, je me suis fait un bel accessoire pour les cheveux.

Et toi, est-ce que tu connais l’art du pliage (origami) ou du découpage (kirigami) japonais ? Est-ce que tu es prête à te lancer ?

(crédits photo : toutes personnelles)

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1 Comment

  • Cricri2j

    17 juillet 2017

    C est très joli!

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