Il y a quelques années, aux environs de mes 28 ans, j’ai fait une sorte de seconde crise d’adolescence. J’ai appelé ça en plaisantant « ma crise de la vingt-huitaine ».
On peut dire, si on veut résumer, que ça a été une période où mes relations avec mes parents, et surtout avec ma mère, ont été assez mauvaises. Je voulais être reconnue comme une adulte et, de leur côté, j’avais l’impression que cette idée coinçait complètement, qu’ils me considéraient encore comme leur petit enfant.
À cette période, j’étais célibataire. C’était quelques temps après m’être séparée de celui avec qui j’avais eu une relation d’un an et demi, le premier que j’avais présenté à ma famille (et qui avait été bien accueilli).
Avec le recul, et l’analyse que ma thérapie m’a permis de faire, je crois que c’est parce que mes parents sont nés et ont grandi dans une culture qui leur a appris qu’on n’existe pas totalement tant qu’on n’est pas en couple. Pour eux, c’est seulement quand on est deux qu’on devient une personne à part entière. C’est peut-être pour ça qu’on dit « ma moitié » en parlant de son compagnon ou de sa compagne, d’ailleurs, même si ce terme n’a pas été inventé par mes parents !
Il m’a fallu un certain temps, et pas mal d’énergie, pour finir par comprendre tout ça. Mais maintenant que je l’ai compris, je suis plus sereine, et j’ai moins de sentiments négatifs à leur égard : je sais que ce n’est pas de leur faute, qu’ils ne connaissent que ce modèle et que ce ne sont pas eux qui l’ont choisi. Ils ne se sont juste pas rendus compte un seul instant qu’ils nous imposaient le même modèle.
Ma mère a épousé mon père dès qu’elle a été majeure. Ensuite, elle a eu ses enfants, et est toujours restée au foyer. Elle et mon père ont eu beaucoup de travail, et n’ont pas ménagé leurs efforts pour nous. Mais ma mère, n’ayant jamais poursuivi d’études, ni été salariée à l’extérieur, ne peut pas placer les réussites professionnelles des uns et des autres sur une échelle de valeur. C’est comme si le monde du travail était une langue qu’elle ne connaissait pas.
Donc, mes parents me menaient un peu la vie dure, sans vraiment s’en apercevoir. Ils voulaient contrôler ma vie, se permettaient des commentaires acerbes sur mes amis les plus précieux, et tout ceci me causait pas mal de peine. Déjà, je ne supporte pas qu’on me juge. Et surtout, il s’agissait de mes meilleurs amis de la terre entière ! Les remarques me semblant infondées, ça ne pouvait vraiment pas passer.
J’avais l’impression qu’ils n’arrivaient pas à accepter que je sois une adulte. C’était comme si j’étais un oiseau qui voulait s’envoler et à qui on scotchait les ailes. Peut-être que c’était lié au fait que je sois la dernière de la fratrie, et que s’ils ne pouvaient plus me traiter comme un enfant, il ne resterait personne après moi pour remplir ce rôle.
Mais j’avais 28 ans, quand même, et beaucoup de caractéristiques qu’on attribue aux adultes : je votais, j’avais mon permis, je m’assumais financièrement et j’étais même propriétaire de mon logement. Ils n’en étaient absolument pas conscients.
Crédits photo (creative commons) : Karsten Seiferlin
C’est peut-être à ce moment-là du récit que je peux ajouter que nous sommes de mauvais communicants dans la famille, et que la notion de remise en question est inconnue à mes parents.
Nous avons alors traversé une période un peu tumultueuse. Comme nous ne savons pas communiquer de façon constructive, et que je n’ai jamais vu mes parents se remettre le moins du monde en question, la seule solution que j’aie trouvée pour leur exprimer mon profond désaccord a été le silence. Pas de coup de fil pendant quelques temps, et ensuite pas de visite pendant une période un peu plus longue.
Peu à peu, les choses sont rentrées dans l’ordre. Je me suis forcée à cesser de m’adresser à eux au moindre problème, comme, par exemple, pour leur demander des conseils, des astuces ou des recettes de cuisine. C’était toujours la solution la plus facile lorsque j’avais une question sur quelque chose : il suffisait de demander à mes parents, ils savaient. Or, je me suis aperçue que ce réflexe me replaçait tout le temps dans le rôle de l’enfant. Ça a été un peu contraignant d’arrêter (mais tellement nécessaire), parce qu’il m’a bien fallu trouver d’autres sources d’informations fiables.
Et puis un jour, j’ai eu un déclic. J’étais dans une jolie petite boutique qui vend des chapeaux, des sacs et des bijoux fantaisie. Un sac pendu au mur, que je trouvais très beau, me faisait de l’œil, alors j’ai demandé le prix. Le prix m’a paru exorbitant : je n’étais pas prête à dépenser cette somme pour un sac en toile de ce type, qui me semblait si simple à réaliser.
Je me suis aussitôt dit que je pouvais le faire moi-même : j’ai de bonnes notions de couture (qui viennent de ma mère, naturellement), j’ai fait plusieurs travaux de couture de moyenne ampleur pendant mon adolescence, et je possède une machine à coudre en état de servir (offerte par ma mère aussi, le même modèle pour elle-même, pour mes sœurs et pour moi –une valeur sûre) !
Le lendemain matin, un samedi, je me suis donc rendue dans une boutique de tissus. J’ai déniché un joli tissu pour fabriquer l’extérieur et un autre tissu pour l’intérieur de mon sac, qui me reviendrait bien moins cher que celui de la boutique.
L’après-midi, j’ai commencé à dessiner les pièces et à couper le tissu. Le troisième jour, le dimanche, j’ai fait atelier couture toute la journée. C’était relativement simple. J’ai pris mon temps, j’ai bien réfléchi à chaque étape de la conception, et le dimanche soir, mon sac était terminé. Il avait quelques défauts, mais il était très beau… et c’était moi qui l’avais fait. Il a tout de suite été mis en service.
Cette expérience a aussitôt suscité de nouvelles envies de coudre. C’était tellement agréable et gratifiant.
Il se trouvait justement que nous étions au printemps et qu’une fête familiale approchait. J’avais déjà trouvé la robe que j’allais porter ce jour-là, mais il me manquait une petite veste ou un boléro, et rien de ce que je trouvais n’aurait pu s’assortir convenablement avec la robe.
Je suis retournée chercher du tissu, un patron, et du galon pour les bordures. Mais comme la tâche me semblait plus ardue que pour un sac, j’ai cherché de l’aide, quelqu’un pour me superviser. J’ai trouvé ce très sympathique atelier de couture dans ma ville, et j’ai bien sympathisé avec les deux expertes qui m’ont accompagnée.
J’ai passé plusieurs heures de cours avec elles dans leur atelier, à faire et à défaire quand je faisais des erreurs. Elles étaient perfectionnistes, bien plus que moi, et m’indiquaient les meilleures techniques, sans me laisser céder à la facilité. Elles étaient très sympa et avaient bien compris l’enjeu. Car pendant qu’on coud, on n’a pas la bouche prise, on peut encore parler ! Je leur avais raconté ce qui se cachait derrière ce projet de couture.
J’ai fini mon boléro juste à temps. Il était tout parfait, exactement de la bonne couleur et de la bonne taille.
Comme il me restait une chute de tissu suffisamment grande, j’ai décidé de coudre une petite pochette sac à main toute simple. Je l’ai terminée toute seule chez moi, sans supervision cette fois, le jeudi soir avant le repas familial du dimanche. J’avais même une chute de galon assez longue pour border le rabat du sac.
Le jour J, je me suis pointée dans ma famille vêtue de ma robe et de mon boléro, avec le petit sac à main à l’épaule. Ma mère, et même ma tante, ont vite compris que si les deux pièces étaient du même tissu, ça ne pouvait être que fait maison. Ma mère était particulièrement contente de mon travail et du résultat. Elle m’a demandé si c’était bien moi qui avais fabriqué les deux pièces.
J’avais décidé depuis le début que je cacherais à ma mère avoir eu recours à des cours de couture. Mes complices expertes en couture étaient du même avis. D’ailleurs, pour achever de me déculpabiliser, elles disaient que techniquement, j’étais effectivement la seule à avoir cousu ce boléro. Je voulais que ma mère me reconnaisse comme une adulte compétente : en parlant un langage qu’elle connaissait (la couture), je savais qu’elle pourrait apprécier ma valeur dans ce domaine qu’elle maîtrise (bien mieux que moi).
Je lui ai laissé croire, en veillant toujours à la façon dont je formulais mes phrases, que je l’avais fait toute seule. Et à la question, à moitié admirative, à moitié étonnée, « Où est-ce que tu as appris à coudre aussi bien ? », j’ai répondu : « C’est toi qui m’as appris à coudre, Maman. ». Ma mère en a eu les larmes aux yeux. C’est toujours bon signe quand ma mère a les larmes aux yeux, ça veut dire qu’elle apprécie. Elle est très émotive, et les larmes lui montent aux yeux à chaque fois qu’elle est touchée par une attention particulière qu’on lui adresse.
C’était un peu comme si elle me reconnaissait comme l’une des siennes. Elle pouvait être fière de moi, et d’une façon être fière d’elle, puisque je lui avais presque retourné le compliment en lui disant que c’était elle qui m’avait enseigné tout ce que je connaissais en couture. C’était juste un arrangement avec la vérité.
Cet épisode a nettement redoré mon blason aux yeux de ma mère. Je lui avais montré que je n’étais plus un enfant qui dépendait d’elle. Le mensonge (même si ce n’était qu’un arrangement de la vérité) n’avait pour but que de servir cette cause supérieure : apaiser mes relations avec ma mère, lui montrer que j’étais une adulte et me faire reconnaître comme telle.
Aujourd’hui, ça va mieux. Je décomplexe de demander des conseils à mes parents.
J’ai fait d’autres sacs à main, une trousse de toilette et des pochettes pour des copines, et même une robe que je n’ai jamais le temps de terminer pour l’instant. Il y a quelques semaines, mes parents étaient de passage chez moi, et j’ai montré à ma mère mon coffre à couture : les coupons de tissus et les patrons qui attendaient leur tour. Elle les a regardés et les a trouvés beaux.
Enfin, depuis l’épisode du mensonge, j’ai rencontré quelqu’un de merveilleux, que j’ai présenté à ma famille, « ma moitié ». Et donc, je suis vraiment devenue une personne à part entière !
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Toi aussi, tu veux témoigner ? C’est par ici !
Audrey
28 juillet 2015J’ai adoré lire ton article, je l’ai même dévoré. Tu évoques un point important, à savoir comment se sentir enfin adulte et être traitée comme telle. Le chemin sera différent selon les familles et tu l’as parfaitement exprimé.
Fleur-Joséphine
28 juillet 2015Merci beaucoup pour ton très gentil commentaire qui m’a touchée!
Audrey
29 juillet 2015de rien, avec plaisir!
Sophie
28 juillet 2015C’est drôle, j’ai eu un peu le même « souci » avec mes parents.
Je suis l’aînée, leur toute première fille. Et j’ai eu un mal fou à grandir. Ce n’est pas faute de m’être rebellée contre eux, à tort et à travers.
Comme toi ma mère a pas/peu travaillé. Elle a consacré sa vie à mon père, à nous ses filles, et à la maison. Ce qui veut dire aussi, que niveau autonomie/indépendance, c’était pas ça du tout pour elle d’abord, mais aussi et surtout pour moi: j’ai « essuyé les plâtres » pour mes soeurs (et la petite dernière a 10 fois plus de liberté que moi: tant mieux, j’ai fait du bon travail ^^)
Et puis, je suis devenue adulte à ses yeux, le jour où je suis devenue mère à mon tour, et que j’ai partagé son quotidien puisque j’ai pris un cp assez long ces dernières années. J’ai pardonné beaucoup de ses erreurs, pas toutes mais j’ai compris son quotidien, ses forces et ses faiblesses, et elle était contente que je la reconnaisse enfin, que je reconnaisse tout ce qu’elle a fait pour nous. Et au contraire de toi, elle m’a justement reconnu adulte quand je lui demandais des conseils, d’adultes à adultes, sur l’éducation de mes enfants, car même si on n’a pas du tout la même, son expérience est bonne à prendre et je l’écoute enfin. Double reconnaissance, en fait.
Fleur-Joséphine
28 juillet 2015Ton commentaire montre bien que c’est différent dans chaque famille. C’est super que tu aies pu obtenir cette double reconnaissance. Et bravo pour avoir essuyé les plâtres! 🙂
Faire des bébés n’est pas à l’ordre du jour (d’ailleurs j’ai un autre article sur le sujet ^^), mais maintenant que tu en parles, peut-être que si ça avait été le cas, j’aurais été vue comme une adulte plus tôt. On ne le saura jamais … 🙂
LeMerlanFrit (Fanny)
28 juillet 2015Merci beaucoup pour cet article et pour ton analyse poussée de la situation. C’est également un problème qui m’ennuie (tiens tiens, les 28 ans sont pour bientôt !). Je n’avais pas pensé au fait que leur demander des conseils nous replace comme enfant, mais c’est évident ! Après chaque famille est différente, dans la mienne le fait d’avoir un conjoint ne change rien, c’est surtout l’effet cadette. Mon beau-frère a beau être plus jeune que mon copain, nous sommes traités tous les deux comme des enfants. Comme quoi il va falloir que je pousse plus loin ma réflexion sur le sujet, moi qui pensais justement en faire un article aussi, il faut que je creuse davantage !
Fleur-Joséphine
28 juillet 2015Nul ne sait si ça survient forcément aux 28 ans! J’espère en tout cas que tu pourras être vue comme une adulte avec plus de facilité et de sérénité, je te le souhaite!
Hâte de lire ton article 🙂
Andrea
28 juillet 2015J’ai trouvé ton article très intéressant (et me rappelant pas mal de choses !), je suis juste un peu perplexe sur la dernière phrase… Si tu penses toujours que tu n’es « une personne à part entière » qu’en couple, c’est donc que tu ne t’es pas du tout détachée de la façon de voir de tes parents… Ou alors c’était ironique ? Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris, désolée !
Fleur-Joséphine
28 juillet 2015Oui, oui, rassure-toi, la dernière phrase était simplement un petit clin d’oeil. Tu as bien fait de poser la question. 🙂
Inno
28 juillet 2015Question de psy que je suis : Et ton père dans tout ça ? Parce que là, ça parle surtout d’une relation mère fille. Je trouve ça intéressant que ton père soit absent de cet article… à creuser en thérapie si ce n’est déjà fait.
Fleur-Joséphine
29 juillet 2015Hmmm, très bonne remarque. Je crois que c’est parce que mon père est beaucoup plus neutre, il juge moins et dans les conflits (entre ma mère et moi par exemple), il préfère observer.
Charlotte
28 juillet 2015Amusant, j’ai eu l’expérience … inverse !
Pas besoin de montrer à mes parents que je suis adulte, que je suis une grande parce qu’ils m’ont considéré comme telle depuis que je suis toute petite … Les rendez-vous médicaux, je les prenais seule dès mes 8 ans (chez l’ophtalmo), etc.
Comme je dis souvent, ma Maman s’est très bien occupée de moi mais seulement quand j’étais vraiment très malade (type grosse angine comme je faisais), que je ne pouvais pas faire autrement (mon inscription à la fac alors que j’étais aux USA) et elle m’a appris à lire quand je le demandais.
A leur décharge, je me suis toujours occupée de moi mais j’étais une enfance précoce (HP, HQI, zèbre ou tout autre terme) « donc » vite autonome.
Pitch
29 juillet 2015et bien je me sens moins seule de ce côté la aussi … je ne sais pas si je suis précoce car je n’ai jamais fait de test, mais j’ai été très autonome très rapidement aussi et avoir des grands frères et soeurs de 10 ans de plus ont fait que les gens m’ont aussi tout de suite considérés comme une « grande ». Du coup l’effet inverse c’est que maintenant que je suis ‘vraiment’ adulte et que j’ai toute l’autonomie de faire ce qui me plait en tant qu’adulte, il y a comme une partie de moi qui est restée au stade enfant. Un peu comme si j’avais grandi trop vite et que mon cerveau avait buggué a un stade du processus :p d’ailleurs (moi aussi j’ai 28 ans c’est marrant cette remise en question à cet age la …) pour la première fois j’ai réalisé qu’il y a un domaine dans lequel je n’étais pas adulte c’était celui de la maternité et du désir d’enfant, et je pense qu’au niveau de la société actuelle, malheureusement encore maintenant, j’ai le sentiment qu’être parent est vraiment ce qui permet d’etre reconnu par tous en tant qu’adulte.
Charlotte
29 juillet 2015Effectivement, certains enfants qui sont des petits derniers doivent grandir plus vite. Mon oncle (le 3ème), c’est ça, ma cousine (la 3ème/4 avec que des garçons), idem, etc.
Je suis une « totale ainée » (de ma petite soeur mais aussi de mes cousins et cousines (sauf 2 que je voyais très très rarement donc ça ne compte pas :-P)) donc ça aide à grandir plus vite. On ne m’a pas « imposé » de grandir, j’ai grandi toute seule.
Pour autant, je te comprends parfaitement quand tu parles d’avoir « buggé ». Je n’ai pas buggé mais j’ai besoin de garder certaines choses de « petite » … Enfin besoin … Un grand mot parce que c’est un choix et une envie plus qu’un besoin. Je n’aime pas être « anormale » donc j’essaye d’avoir l’impression d’avoir mon âge physique en faisant une sorte de moyenne. Voilà, c’était l’instant pas clair du jour 😀
Comme Fleur-Joséphine, pour moi ce n’est pas le fait d’être parent qui fait que tu es adulte. Pour moi, c’est plutôt son autonomie, à la rigueur le fait de ne plus habiter chez ses parents. Comme quoi, la perception de la société peut changer 🙂
Fleur-Joséphine
29 juillet 2015Impressionnant… ça montre bien encore une fois que chaque cas est différent. 🙂
Pitch, si je peux me permettre, je ne suis pas maman et je me sens tout à fait reconnue en tant qu’adulte maintenant. Peut-être qu’avoir des enfants facilite ou que ça accélère le processus de reconnaissance, mais je suis convaincue qu’on peut y parvenir même si on n’est pas parent…
Ellie C
28 juillet 2015Bonjour ! Article très intéressant, et c’est fou de voir que je ne suis pas la « seule ».
Pourtant mes parents sont radicalement différents : mariés au bout de 25 ans de vie commune, et ma mère a toujours travaillé et travaille énormément. Du coup, issue d’une famille nombreuse pauvre,, pour elle, le stade adulte passe par un travail de valeur (pour ma part, en cours d’acquisition^^), des voyages et l’épargne. Elle gère l’intégralité des finances et de la maison. Ainsi, je ne suis pas libre de choisir l’ordinateur que je souhaite acheter, la couleur de mon tapis ect… Dans mon propre appartement car elle va toujours trouvé une faille et me faire passer pour l’enfant qui ne sait pas ce qu’elle fait. Pas toujours évident et source de moultes engueulades^^
Félicitations pour avoir trouvé ta place, j’espère bientôt trouver la mienne.
Fleur-Joséphine
29 juillet 2015Ouh, que de brouilles possibles… j’espère que tu pourras bientôt faire accepter tes choix pour ton propre appartement (c’est important d’avoir son chez-soi dans lequel on se sent vraiment chez soi…).
Je n’ose pas te donner mes conseils ou te dire ce que je ferais dans un tel cas (je peux avoir des réactions assez radicales!), mais j’espère que ça s’arrangera pour le mieux pour toi. Je te souhaite le meilleur pour la suite! 🙂