Nous sommes tous différents, chacun d’entre nous possède des caractéristiques uniques et particulières qui font notre identité. Vivre avec nos particularités peut parfois être compliqué au sein d’une communauté ou d’une société. En effet, il y a des pressions sociales et culturelles qui peuvent nous empêcher de montrer et partager ce que nous sommes vraiment.
Dans cet article, je souhaite aborder la question de ma difficulté à vivre en société et l’impact que cela a sur ma vie. J’espère qu’en comprenant mes sentiments et mes pensées, je pourrai trouver un moyen de mieux gérer cette difficulté.
Les raisons pour lesquelles j’ai du mal à vivre en société
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles j’ai du mal à vivre en société. La principale est liée à mon manque de confiance en moi-même. Je suis toujours très anxieux et je n’arrive pas toujours à me sentir à l’aise dans une situation sociale. Je ne sais pas comment réagir face aux autres et je me sens maladroit et mal à l’aise.
En plus de cela, je ne me sens pas toujours capable de me conformer aux règles sociales. Par exemple, je ne veux pas toujours respecter les conventions de politesse et de bienséance, et j’ai tendance à dire ce que je pense sans prendre en compte le point de vue des autres. Cela me pose un problème lorsque je dois évoluer dans une communauté dont les normes et les règles sont très strictes.
Un autre facteur qui me rend difficile de vivre en société est mon besoin de liberté et de solitude. J’ai besoin de temps pour être seul et profiter de mon calme intérieur. Cependant, dans certaines circonstances, cela peut être considéré comme une façon d’ignorer les autres et cela peut entraîner des conflits.
Les conséquences de ma difficulté à vivre en société
Ma difficulté à vivre en société a des conséquences importantes sur ma vie. Cela a un impact direct sur mon couple et ma famille, car je me sens incapable de partager mes émotions et mes pensées avec eux. Je me sens également isolé des autres, ce qui me rend triste et déprimé.
Cela peut également influer sur mon travail. En effet, je n’arrive pas à interagir facilement avec mes collègues et je n’ose pas demander des précisions ni poser des questions. De ce fait, je peine à mener à bien les projets sur lesquels je travaille.
De plus, ma difficulté à vivre en société me limite aussi dans mes activités extra-professionnelles. Je ne me sens pas à l’aise lorsque je sors avec des amis ou que je vais à des soirées. Je me sens constamment sur la défensive et je n’arrive pas à apprécier pleinement ces moments.
Les solutions possibles pour palier à ma difficulté
Même si la situation peut sembler complexe et angoissante, il existe des moyens de trouver des solutions à ma difficulté à vivre en société. Un premier pas pourrait être de travailler sur ma confiance en moi. Pour ce faire, je peux essayer de trouver des activités qui me donnent un sentiment de satisfaction et d’accomplissement, par exemple apprendre à jouer d’un instrument de musique, prendre des cours de danse ou m’initier à un sport.
Je devrai également apprendre à mieux gérer mes émotions et mes pensées. Je peux apprendre des techniques de relaxation et de respiration qui me permettront de me sentir plus à l’aise et d’avoir plus confiance en moi, afin que je puisse mieux communiquer avec les autres.
Enfin, je pourrai aussi chercher à mieux comprendre et respecter les règles sociales et les conventions de politesse. Je serai alors capable de mieux naviguer dans diverses situations sociales et de trouver des moyens plus appropriés de répondre aux autres et d’exprimer mes pensées et mes émotions.
Le chemin vers une vie sociale enrichissante
Vivre en société peut s’avérer difficile, surtout si l’on ne se sent pas à l’aise avec les autres. Mais cela ne signifie pas que c’est impossible. Avec du temps et de la patience, il est possible de réduire sa difficulté à vivre en société et de trouver des moyens efficaces pour s’adapter à une communauté et à ses règles.
Pour ce faire, je peux prendre le temps de mieux me connaître, de travailler sur ma confiance en moi et de trouver des moyens de mieux gérer mes émotions et mes pensées. Une fois que je serai plus à l’aise avec moi-même et plus à l’aise dans des situations sociales, je pourrai alors profiter pleinement de la vie en communauté et de l’amour que je reçois des autres.
Petite Grenouille
14 novembre 2016Oh comme je te comprends ! Moi j’en faisais des crises d’angoisse rien que de recevoir une invitation ! Autant dire qu’avec chéri ça a pas tjrs été simple lui qui a une grande famille et qui aime voir du monde ! Mais comme toi il m’a aidé à surmonter des choses (toit n’est pas gagné… ) mais j’ai aussi pu lui faire découvrir que la vie de famille calme, chez soi, c’est agréable aussi ! Donc chacun a pu évoluer! Et ca m’aide car j’ai des moments ressources comme ça !
Mélimélanie
14 novembre 2016Mon chéri aussi a eu du mal au début à comprendre que non ça ne me gênait pas du tout de rester seule devant mes séries le soir au lieu de sortir avec lui. Il est tellement à l’inverse. Mais au final avec notre mode de vie qui s’assagit avec notre fils et l’arrivée de la trentaine il comprends mieux et apprécie lui aussi les moments au calme (tout comme moi j’apprécie de temps en temps de voir du monde, a petite dose ;-p )
Virginie
14 novembre 2016looool, tout pareil ici !
Autre petite astuce qui m’a sauvée (ba oui parce que si je ne dis pas ce que je pense au moment où je le pense, ça me pourrit ma journée) : je dis tout ce que je pense mais avec un sourire/une longue introduction/une préparation quoi ! Bref, je pars du principe que tout peut être dit, à partir du moment où l’on sait mettre les formes. ça marche plutôt bien et j’accumule moins de rancœur ou de non-dits néfastes pour ma p’tite santé 🙂
Mélimélanie
14 novembre 2016Holala si je commence à dire tout ce que je pense pour avoir déjà testé ça fini rarement bien 😀
Mais il est vraie que parfois je n’arrive pas à me retenir et que j’essaie de rajouter des rubans autour de ce que je dis mais bon… Mon caractère fait que parfois je suis un peu trop tranchante… Et que il vaut mieux que je me taise dans certains cas!
Virginie
14 novembre 2016Allez j’avoue, les rubans marchent pas toujours 🙂 🙂 🙂 mais je dors bien la nuit ! Pi je préfère m’excuser d’avoir été trop brutale que de ne rien dire 😉
Madame D
14 novembre 2016C’est marrant parce que moi a l’inverse de toi je suis ultra sociable (voir trop) mais pourtant je suis complètement en accord avec ce que tu écrit ! A quelques détails près j’aurais pu l’écrire ! Comme quoi !
Mélimélanie
14 novembre 2016Si tu demandes à la plupart des gens qui me côtoient « de loin » ils te diront que je suis super sociable aussi. loool.
Ha ba tant mieux si mon article n’est pas si déconnant que ça même pour toi qui est sociable 🙂
Ars Maëlle
14 novembre 2016Je me reconnais aussi dans beaucoup de tes descriptions, le fait d’être mal dans les groupe, de ne pas supporter l’injustice, d’être épuisée par les autres. Et au moins une partie de tout ce que tu racontes crie « INTROVERTIE ! ». J’avais envie d’en parler depuis un moment, du coup je m’empresse d’écrire quelque chose sur le sujet, parce que comprendre qu’on n’est pas asocial (connotation négative) mais introverti (connotation neutre) permet de s’éviter de la culpabilité et de reconnaitre les situations pour savoir réagir ou les éviter.
En tout cas, d’ores et déjà : pas de honte à aimer la solitude, l’introversion a même des atouts !
Mélimélanie
14 novembre 2016Alors je n’ai aucune culpabilité à dire que je suis asociale!! lool
En vrai je m’en fou même un peu j’ai appris à vivre avec. Je sais que j’ai besoin de me retrouver pour recharger les batteries et que parfois je peux péter un plomb à cause des autres mais au final je fais avec. 🙂
Hellodie
14 novembre 2016Et bien moi je suis très contente que tu l’ai écrit cet article 😉 Je me retrouve beaucoup dans tes descriptions, alors je vais noter tes astuces ! Merci à toi.
Mélimélanie
14 novembre 2016Merci pour ton commentaire et de rien pour les astuces 🙂
Madame Fleur
14 novembre 2016Je suis plutôt sociable mais il y a des moments où j’ai besoin de ma tranquillité aussi.
Pas toujours facile de le faire comprendre à mon mari surtout quand ça implique sa famille.
Pas toujours facile aussi de me retenir de dire ce que je pense car je sais que les gens en face vont se braquer.
Mélimélanie
14 novembre 2016C’est super compliqué je trouve de faire comprendre à notre moitié que sa famille pour nous ce sont des étrangers!! Déjà que j’ai pas choisi MA famille alors la sienne encore moins..
Et parfois sa famille ne comprends pas mon comportement et pense que je ne les aime pas alors que je suis pareil avec ma famille!!! La plaie…
Chacha D'avril
14 novembre 2016Tu m’as bien fait rire !
Je me retrouve dans quasiment tous les points que tu cites (j’aime les petits comités et la justice) mais je ne suis pas aussi sauvage que toi (enfin plus aussi sauvage, je l’ai été il y a longtemps).
En tout cas, courage, je te comprends !
Mélimélanie
14 novembre 2016Merci 🙂
Madame Lavande
14 novembre 2016Finalement moi je trouve que tu t’en sors plutôt pas mal avec tes astuces !
J’ai longtemps été mal à l’aise en société, avec les gens que je ne connaissais pas bien. Dans un groupe (c’est toujours un peu le cas aujourd’hui) j’ai plutôt tendance à observer qu’à prendre part au débat.
Par contre depuis que je suis avec mon mari, qui est à l’opposé de moi de ce coté là, je dois dire que je m’améliore ! Je pourrais même passer pour quelqu’un d’à l’aise en société. Mais bon il y a 10 ans de travail de mon chéri derrière hein ! Et parfois encore je préfère rester tranquillement chez moi plutôt que d’aller à une soirée avec beaucoup de monde (vous la connaissez l’excuse « non mais avec la petite ça va être compliqué… »)
Mélimélanie
14 novembre 2016Ha non mais l’excuse de « c’est pas possible avec bébé » je la bénie depuis que je suis maman!!! C’est trop cool ça te permet d’éviter plein de situations relous!
Sinon oui je m’en sors pas trop mal, j’arrive même plutôt bien à cacher que « j’aime pas les gens » :-p
Claire
14 novembre 2016Merci pour cet article !! Je me reconnais pas mal dans ce que tu écris. Malheureusement je suis encore trop gentille et je me fais trop avoir mais je finis toujours par exploser puissance 15, ce qui fait pas mal de dégât au final. M’enfin pour vivre heureux vivons reclus lol!!!!!
Mélimélanie
14 novembre 2016Le problème d’être trop gentille c’est que quand ça pète ça pète souvent très très fort et ça peut faire des dégâts…
Moi après avoir été harcelée 2 ans, rejetée parce que j’avais osé défendre le personne accusé de toute part sans raison, et manipulé au travail pour faire passer pour « normal » une pratique illégal, je dois dire que je ne me laisse plus faire. Au risque de passer pour une peste au premier abord. Je sais ce que je vaux au fond. Ce que pensent les autres ça me passe au dessus.
Claire
14 novembre 2016Oui voilà cest pas joli joli quand ca pète!
Cest pour ca aussi que je ne suis pas pressée de reprendre le boulot, jai horreur de faire semblant et je n’arrive franchement pas à me laisser faire par les supérieurs ou meme par les collègues de toute façon.
Moi ca vient surtout de ma famille. Il faut vraiment que je me blinde je le vis très mal mais je ne veux pas couper les ponts car ma fille n’a rien demandé de tout ca mais j’hallucine quand même comment des proches peuvent abuser notre gentillesse ou nous prendre pour un paillasson….
M’enfin je suis totalement d’accord vaut mieux être seule que mal accompagnée!!
Charlotte
14 novembre 2016Merci pour ton article! Le début résonne chez moi (timide qui parle trop, franchise). En fait j’ai mis un moment à comprendre que je n’avais pas vaincu ma timidité avec mon flot de paroles mais qu’elle avait pris une autre forme. Pas toujours facile quand on tombe dans l’excès inverse en parlant beaucoup (trop!) souvent en mode monologue souvent et « sans filtre » (ou presque)…
Par contre à la différence de ce que tu écris ensuite, même si j’aime quelques moments de solitudes (ne pas me déranger quand je lis un bon livre!), j’aime voir du monde et sortir (peut-être pour me rattraper de tout ce que je ne faisais pas petite?).
Mélimélanie
14 novembre 2016J’aime aussi voir du monde et sortir mais à très petite dose. Et je ne supporte pas qu’on empiète sur mon espace vital donc les boites de nuit/ les concerts dans la fosse et autre c’est mort!
Le coup du monologue/flot de parole en société me parle beaucoup trop!! J’ai mis du temps à le contrôler aussi. Et je dérape encore un peu parfois…
Marina
14 novembre 2016Comme Ars Maëlle, je te réponds : Tu es introvertie ! J’étais exactement comme toi et j’en culpabilisais beaucoup, je me trouvais très boulet en société, et puis un jour dans le cadre professionnel j’ai fait le test psychologique du MBTI, et j’ai découvert que j’étais une introvertie : un trait de personnalité particulier, qui n’a rien du timide, ou de l’asocial , c’est juste une personne qui tire son énergie de la solitude et s’épuise au contraire quand il y a du monde (le test donne d’autres résultats, Google est ton ami pour en savoir plus !) Cà m’a libéré de mettre des mots là-dessus, et de comprendre que la moitié de la population est comme çà. J’aime voir des amis, faire la fête, mais il faut que je sois avec des amis proches, en qui j’ai confiance. J’ai vraiment horreur d’aller à une fête où je ne connais personne. Je ne me sens pas à ma place, je m’accroche désespérément à mon mari, je me sens…agressée.
Il y a eu un article là dessus dans SNT il y a 2/3 ans mais je n’arrive pas à le retrouver…
Camille
14 novembre 2016Il me semble qu’il a été dépublié (au moins pour le moment) à la demande de l’auteur pour des raisons personnelles, c’est pour ça 🙂
Mélimélanie
14 novembre 2016Mais alors pour le coup je ne suis pas du tout gênée de dire que je me trouve asociale.
Je ne me trouve pas boulet en société. Je sais très bien faire semblant mais ça m’épuise!!! J’ai besoin de mon espace et je trouve qu’on est entouré par beaucoup de gens qui ne doivent avoir été envoyé sur terre que pour faire chier (coucou le chauffeur de taxi qui m’a grillé la priorité ce midi et qui a osé râler et m’insulter quand j’ai klaxonné. C’est vrai que c’est JUSTE ton boulot de savoir conduire correctement).
Du coup je trouve que le dicton « mieux vaut être seul que mal accompagné » me va a merveille!!!
Chat-Chat
14 novembre 2016Ça fait du bien de ne pas se sentir seule. Mon mari m’appelle la sauvage Lol. J’aime rester a la maison, j’ai une peur panique des soirée d’anniversaire ou je connais personne. Tout le monde me trouve agréable souriante et très a l’aise. Mais ce n’est pas du tout le cas. La différence entre ce que je suis et ce que je laisse paraitre est énorme. Mais je le vis bien, et ça me fait beaucoup rire car la citation de Sartre, je trouve qu’elle me définit bien depuis plus de 10 ans, quand je l’ai découvert en cours de philo ?
Mélimélanie
16 novembre 2016C’est ça en plus les gens ne s’en rendent pas forcément compte 😀
Après avoir lu mon article ma meilleure amie m’a dit : « Ha mais du coup même quand tu viendras chez moi tu prendras un hôtel?! » Elle ne s’était pas rendu compte à quel point je faisais des efforts la dessus quand je partais en week end d’intégration avec l’école ou autre… Comme quoi on le cache parfois très bien notre côté sauvage 🙂
MlleMora
14 novembre 2016Et bah moi, j’adooore ton humour Mélimélanie ! 😉
Ne change rien, la diversité de nos réactions et de nos personnalités fait que la vie est passionnante !! On s’ennuierait quand même pas mal si on était tous lisses et identiques !!
Mélimélanie
16 novembre 2016Merci <3 <3 <3
Flora
16 novembre 2016Tu m’as bien fait rire en tout cas ! Si tu t’en sors aussi bien à l’oral qu’à l’écrit, je comprends que tu arrives bien à faire illusion. L’essentiel c’est que tu saches ce qu’il te faut et que tu arrives à tirer ton épingle du jeu 😉
Merci à Camille pour la photo, elle est géniale !
Camille
16 novembre 2016😀
Mélimélanie
16 novembre 2016Merci 🙂
Oui la photo est top!! Camille tape toujours juste pour illustrer nos articles!! (She’s the best!! Camille on t’aime)
Ma prof de français de quatrième avait dit à mes parents que j’avais la même façon d’écrire que Victor Hugo (*Je me la pète oui* Bon après c’était au collège et quand mon père à ressorti l’anecdote à mon mariage mon mari s’est bien foutu de moi… et il continu encore..) donc je gère à l’écrit loool! Et oui je me débrouille pas trop mal non plus à l’oral 😀 C’est le côté humour/sarcasme qui me sert pas mal 🙂
Camille
16 novembre 2016Vous allez finir par me faire rougir, tss tss :p