Quand on devient l’éternelle jeune diplômée chômeuse

Jeune diplômé et chômage

Cet été, Sous Notre Toit prend quelques jours de vacances… Nous serons de retour le 22 août avec de nouveaux témoignages ! En attendant, nous t’avons concocté un petit best of des articles les plus vus de l’année 2016. Ce sont donc tous tes billets préférés que tu retrouveras dans les jours à venir ! ?

J’ai 27 ans. Tu dois sûrement te dire que c’est l’âge où on a enfin un boulot stable, en lien avec ses diplômes, après une période « jeune diplômé » jonchée de CDD et d’intérim. L’âge où on a enfin le boulot auquel on aspirait. Et que c’est aussi le moment où on envisage éventuellement de sceller son union avec son chéri pour de bon, si ce n’est pas encore fait, et où on commence à envisager la descendance de son couple si parfait !

Sauf que pour moi, ça ne s’est pas passé comme ça. J’ai l’impression d’avoir été victime d’un coma temporel depuis mes 24 ans, âge de l’obtention de mon diplôme d’ingénieur. C’était donc en 2013…

Jeune diplômé et chômage

Crédits photo (creative commons) : Angel James de Ocampo

Depuis, après un an de très traumatisant, j’ai décidé d’effectuer un master spécialisé en école de commerce, en un an, via l’alternance. Je me suis dit qu’avec ça, normalement, ça devrait le faire : ça améliorerait mon « employabilité » et me permettrait d’intégrer facilement mon secteur de prédilection.

J’ai décroché un contrat en alternance de manière très laborieuse, après de nombreuses candidatures spontanées. J’étais dans le secteur que je voulais, oui, mais pas exactement sur le type de poste que je cherchais à la base. Et dès le départ, on a été clair avec moi sur le fait qu’il n’y aurait pas de possibilité d’embauche derrière… Mais à ce moment-là, je sortais d’une longue période de chômage et je n’étais pas vraiment en position de force. Je me suis dit qu’une expérience d’un an devrait suffire à améliorer mon CV…

J’ai commencé à chercher un nouvel emploi plusieurs mois avant la fin de mon contrat. C’est vrai que ma recherche d’emploi était un peu trop « large », mais je cherchais. Juste avant la fin de mon contrat, j’ai réussi à avoir deux entretiens pour des postes qui ne me correspondaient pas en terme de personnalité.

Je t’explique : c’étaient des postes qui requéraient un tempérament de commercial, alors que je suis plutôt introvertie, timide, et que je manque énormément de confiance en moi… Inutile de te dire que je n’ai pas été retenue lors de ces entretiens ! J’angoissais donc énormément à l’idée de revivre la période de chômage que j’avais vécue durant l’année 2013-2014.

Les derniers jours de mon contrat de professionnalisation, je me sentais très irritable, je m’agitais dans tous les sens à cause de ma nervosité, et je pleurais en cachette sur ma défaite. Car pour moi, oui, c’était bien une défaite de ne pas avoir trouvé un employeur jusqu’à présent. Malgré tout, j’ai masqué mon désarroi et fait mine de ne pas être affectée par le choc qui m’attendait.

Le dernier jour, il y a eu un pot de départ en mon honneur et en l’honneur de mon collègue qui, lui, n’avait pas encore fini son contrat. J’ai remercié toutes les personnes de l’équipe, et plus particulièrement ma supérieure, pour m’avoir permis de développer des compétences dans ce domaine précis, charnière entre les forces de vente et le marketing.

Lors de ma sortie de la société, une averse m’a surprise, d’une telle intensité qu’il a fallu que je m’accroche pour ne pas qu’elle m’emporte. Je ne sais pas si c’était un signe du destin, qui me laissait entrevoir que ma recherche d’emploi serait aussi tumultueuse que cette tempête…

Le lendemain, j’ai eu mon premier rendez-vous Pôle Emploi. Pour moi, ça signifiait que je faisais partie des trois millions cinq cent quarante-sept mille huit cents « assistés » de la France. La conseillère Pôle Emploi a tenté de me rassurer tant bien que mal. On était très exactement le 20 septembre 2015.

Au début, je m’obstinais à chercher des postes à caractère plus commercial. Va savoir pourquoi, moi la timide avec un grand manque de confiance en soi. Je pensais que c’étaient des postes plus « accessibles » pour les jeunes diplômés, qui permettaient d’évoluer après… Du coup, bien que je postulais quand même aussi à des postes plus en lien avec mon profil, je n’obtenais que des entretiens pour des postes de commercial. Et bien sûr, on me recalait après m’avoir reçue.

Plusieurs mois ont passé, et à partir de décembre 2015, je me suis mise à postuler uniquement à des postes correspondant à mon profil et dans mon secteur de prédilection. J’ai réussi à obtenir quelques entretiens avec des cabinets de recrutement, qui sont restés sans suite. On me faisait toujours la même réponse : « Nous avons préféré retenir quelqu’un avec deux/trois ans d’expérience professionnelle. » Je n’avais qu’un an d’expérience, et aux yeux des recruteurs, ce n’était pas assez !

Les mois ont continué de défiler. J’ai enfin eu deux « vrais » entretiens dans des sociétés, pour des postes correspondant à mon profil. Dans la première société, j’ai vu la DRH ainsi que l’opérationnel, et dans la seconde, l’opérationnel seulement. Mais après ces entretiens, je me suis retrouvée à nouveau à la case départ.

Aujourd’hui, je viens d’entamer mon huitième mois de chômage. Je me remets en question, mais j’ai l’impression que les recruteurs ne sont pas transparents avec moi et ne me disent pas les réelles raisons des refus. En effet, je demande toujours des retours, et on me dit toujours que j’ai des qualités pour ce type de poste, mais qu’ils ont retenu quelqu’un d’un peu plus expérimenté.

C’est vrai que je suis timide, que je suis en proie à d’énormes doutes (surtout en ce moment), mais j’ai des compétences et je suis diplômée, et même doublement diplômée ! Je pourrais carrément dire que je suis « triplement diplômée », vu que j’ai effectué un DEA en parallèle de ma dernière année en école d’ingénieurs… Alors pourquoi aucun recruteur ne veut me donner ma chance ?

Plus le temps passe, plus j’angoisse à l’idée de ne jamais arriver à sortir de cette impasse, et donc de vieillir en étant l’éternelle jeune diplômée. Celle qui a raté sa vie, qui, au final, n’en a jamais rien fait. Je peux dire en effet que je cherche du depuis trois ans, en incluant la période où j’étais en alternance, puisque même à ce moment, je cherchais, en réalité…

Mais je garde espoir : de toute façon, je n’ai pas le droit d’abandonner, pas avec tous les efforts que j’ai fournis pour arriver à obtenir ces diplômes. Et j’espère que moi aussi, un jour, je pourrai me détacher de l’étiquette de « jeune diplômée chômeuse ». Seul l’avenir me le dira…

Et toi ? As-tu attendu longtemps avant de trouver un travail ? Es-tu encore en train de chercher ? Comment vis-tu cette période ? Viens en parler…

Toi aussi, tu veux témoigner ? C’est par ici !

Relatetd Post

101 Comments

  • Marie Obrigada

    21 juin 2016

    Ce que je vais te dire est difficile à admettre et à faire, mais as-tu envisager de te « rétrograder », de postuler à des offres clairement en dessous de tes qualifications mais pour lesquelles ton manque d’expérience ne serait plus un frein ? Tu pourrais ensuite peu à peu monter des compétences et évoluer en interne… bien du courage, garde confiance en toi et en l’avenir.

    • Mademoiselle Tulipe

      21 juin 2016

      Oui j’ai essayé de postuler à des offres d’assistant marketing à bac+2 bac+3 via l’intérim mais là on ne me répond carrément pas ou on sous-entend que je suis trop diplômée et en plus que je ne correspond pas au profil recherché parce que dans le cadre de mon alternance j’étais support au marketing et pas dans le marketing et pour eux y a une différence…

      • Fred

        21 juin 2016

        Jeune diplômée au chômage ou jeune sur-diplômée au chômage ?
        En tant qu’ancien employeur, je dois avouer que la peur du recruteur est de tomber sur quelqu’un qui adore étudier et rechigne à passer à l’opérationnel.
        Cette idée est certainement fausse bien souvent mais une multitude de diplômes peut réellement faire peur. On craint de tomber sur quelqu’un qui fuit la réalité.
        C’est aussi pour ça qu’il ne faut pas hésiter à compenser par les autres cotés de ta personnalité (jobs étudiants, bénévolat, loisirs, engagement associatif…) qui laisseront penser que tu n’es pas qu’une éternelle étudiante.
        Sinon, il y a ça :
        http://www.cadremploi.fr/editorial/actualites/actu-emploi/detail/article/un-chercheur-demploi-invente-le-cv-de-lechec.html
        Bon courage à toi en tous cas !

        • Diplome

          8 mai 2019

          @Fred ce conseil de faire du bénévolat est doublement idiot. Il est interdit pour un chômeur d’être bénévole il doit consacrer 100% de son temps à rechercher un emploi.
          Et si le chômeur fait du bénévolat, un recruteur lui dira « vous travaillez grztuitement ? Continuez ».
          Merci de ne pas écrire d’idioties et de choses illégales.

    • Ui

      4 mai 2022

      mais celles qui méritent le CDI c celles qui donnent leur cul aux patrons!!

  • Mme Lau

    21 juin 2016

    Je me retrouve pas mal dans ce que t’écris si ce n’est que je n’ai pas refait d’études (j’ai déjà un master) mais à la place un service civique de 9 mois en me disant que ça serait un bon élan. Et au final rien de bien concret si ce n’est un poste d’hôtesse d’accueil dans un musée où il ne pouvait pas y avoir d’évolution. Après j’ai la chance d’avoir un homme merveilleux qui m’a quand même épousé et offert une magnifique petite princesse malgré ma situation. Je ne perds pas espoir et continue de chercher (un peu moins certes depuis la naissance de ma fille) et espère toujours décrocher le poste dont je rêve…
    Bon courage, ça finira bien par marcher 😉

  • Madame Fleur

    21 juin 2016

    Sur certains aspects (et bien que n’ayant jamais été au chômage), je me reconnais dans tes doutes et tes angoisses.
    Je ne connais pas ton domaine mais ce que je peux te dire c’est ais confiance en tes compétences ! Comme toi au début j’ai postulé sur des choses qui ne me correspondaient pas et bien sûr soit je n’avais pas d’entretiens soit lorsqu’ils m’avaient reçu ils ne le retenaient pas. Mais j’ai affinée ma recherche, j’ai affuté mon discours et aujourd’hui, j’ai trouvé un poste que j’adore, qui m’epanouit tout à fait dans mon domaine et pour lequel je me sens compétente. Tu le dis toi même, tu as fais de nombreux efforts pour obtenir ces diplômes donc tu dois arriver à le mettre en avant, ce n’est pas rien !!! Je te souhaite le meilleur très rapidement !!!

  • Mélimélanie

    21 juin 2016

    Si j’en crois l’article on a a peu près le même âge et on a eu notre diplôme d’ingénieur en même temps. J’ai eu de la chance je n’ai connu qu’un mois de chômage entre mon premier poste et mon poste actuel.

    Je sais que certains de mes amis se sont retrouvés dans ta situation de jeunes diplômés chômeurs. Je ne connais pas exactement ton profil donc c’est difficile de te répondre. Je sais que pour mes connaissances c’était un problème géographique. Ils souhaitaient absolument rester dans une ville ou il n’y avait pas de travail. Et ils avaient aussi pour certains des exigences très élevés en terme de salaire ou de poste.
    (Je ne dis pas que c’est ton cas attention)

    Je sais malheureusement que pôle emploi n’est pas d’une grande aide. Mais as tu pensé à utiliser les services de l’APEC?
    En tant qu’ingénieur on a accès gratuitement à des services d’aides de rédaction de CV ou de préparations aux entretiens.

    En tout cas j’espère que ta situation va rapidement évoluer dans le bon sens!

  • Inno

    21 juin 2016

    Ce que j’ai très bien compris pendant mon année et quelques mois de recherche de mon 1er emploi (bac+5 secteur bouché) c’est que les entretiens d’embauche sont des exercices de communication. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il faut se montrer sûr de soi même si on ne l’est pas. Je suis timide aussi mais pendant un entretien je joue le rôle de la fille qui a confiance en elle. Ça rassure le recruteur et ça aide à décrocher un boulot.
    Bon courage dans ces moments difficiles qui plombent le moral.

  • Flora

    21 juin 2016

    Bonjour Mlle Tulipe,
    J’espère que ta situation s’est améliorée depuis la rédaction de cet article. Sinon as tu pensé à voir un coach? à postuler à un VIE? As tu essayé de voir à l’international ?
    Tu es malheureusement dans un domaine ou il faut non seulement avoir des compétences mais aussi savoir les vendre.
    Bonne continuation

    • Mademoiselle Tulipe

      21 juin 2016

      Bonjour
      J’ai effectivement tenté pour des VIEs mais même là lorsque l’on m’appelle c’est pour des opportunités en Suisse où l’allemand est requis et comme mon niveau d’allemand est à réactiver je suis à chaque fois pénalisé pour ça c’est pour ça qu’en ce moment je me remets au niveau vu que j’ai du temps

      • Flora

        21 juin 2016

        Bon courage, tu as raison de rentabiliser ton temps libre. Et n’hésites pas à nous en dire plus sur ton domaines, peut être qu’il y a des gens qui pourraient t’aider par ici 😉

        • Mademoiselle Tulipe

          21 juin 2016

          En fait pour être exacte je cherche des postes de business analyst ce qui correspondrait le plus à ma dernière expérience en alternance

  • Madame Zou

    21 juin 2016

    Surtout ne te décourage pas ! Mon frère a fait une école d’ingénieur catégorie A avec une expérience de deux ans aux Etats-Unis suite auxquels il a obtenu un diplôme d’une prestigieuse université américaine. On pensait tous qu’il trouverait sans problème, mais son secteur est tellement booké… Après presque six mois de chômage, il a commencé son CDI hier dans une boîte de consulting qui lui permet de travailler avec des clients dans son secteur de prédilection. A chaque fois, qu’il avait des entretiens dans son secteur, on lui préférait des gens avec 2-3 ans d’expérience pour des postes de débutant… En tout cas courage et ne te dévalorise / décourage pas. Cela va bien finir par payer !

  • Miss Chat

    21 juin 2016

    J’ai croisé beaucoup de personnes comme toi en quelques années (je suis recruteuse)… Comme l’a dit Mélimélanie, la raison liée au chômage peut être un manque de réalisme par rapport à la zone de travail mais aussi par rapport au salaire ou aux exigences du poste. Puis, il y a les candidats qui, aussi bons soient-ils sur papier, auront toujours une attitude ou une personnalité qui ne donnera envie à personne de les engager.
    Et, à côté de ça, il y a l’éternel problème des secteurs bouchés comme le marketing ou le culturel, où les employeurs peuvent se permettre de faire la fine bouche et demandent de l’expérience pour un poste junior…
    Bref, courage pour ta recherche, le plus difficile, c’est de parvenir à mettre un pied dans le parcours pro, après ça ira mieux 😉

    • Mademoiselle Tulipe

      21 juin 2016

      Bonjour,
      Oui je pense que la question de la personnalité est aussi très importante du coup j’aurais voulu savoir qu’est-ce que tu appelles « personnalité qui ne donne pas envie de recruter » ?

      • MlleMora

        21 juin 2016

        Je rejoins Miss Chat et Mélimélanie, il y a nombreux critères qui entrent en compte. Et la situation du marché de travail actuelle n’est pas facile pour s’insérer.
        Tu dis plusieurs fois que tu es timide/introvertie etc.. On dirait que tu le vis vraiment comme un handicap alors que tu peux en faire de vrais atouts. Perso, je suis plutôt introvertie mais j’ai toujours essayé d’en faire une qualité lors de mes entretiens (à l’écoute, capacité d’analyse…) Je ne sais pas comment tu te présentes lors de tes entretiens, mais c’est vrai que si le recruteur ressent que tu es gênée ou intimidée, il aura du mal à mener l’entretien et ne saura pas vraiment quel genre de personne il a rencontré et si cela collera avec l’équipe qui t’accueillera.
        Si ta timidité te parait être le frein, je te conseille de travailler là-dessus pour être le plus à l’aise en entretien (ton naturel pourra reprendre le dessus une fois en poste ! ;))
        Bon courage, ce n’est pas perdu, tu trouveras quelque chose !
        A 27 ans je venais de finir mon master en alternance et je suis partie en tour du monde alors tu vois, j’étais loin d’avoir trouvé une vie professionnelle stable ! 😉

      • Miss Chat

        23 juin 2016

        J’ai donné des exemples dans un commentaire plus bas à Julie Moutonbleu :
        – la semaine passée, ma collègue a eu un candidat qui sentait excessivement mauvais, vraiment horrible. Pour un job où il aurait dû rencontrer des clients 60% du temps… Incompatibilité d’attitude par rapport aux attentes de ce job.
        – J’ai rencontré récemment une personne arrogante au possible, désagréable et hautaine, pour bosser dans une équipe de jeunes cools, qui ne se prennent pas la tête et se charrient en permanence. Incompatibilité de personnalité.
        – Une personne qui te dit « mon objectif c’est que le travail soit bien fait, peu importe les détails » quand il s’agit de superviser des instruments de mesure optique qui sont précises au micron près. Incompatibilité, encore.
        Tous ces gens étaient compétents mais leur personnalité ou leur attitude ont joué en leur défaveur.
        En fait ce qu’il faut bien se rendre compte, c’est que là où toi, même si tu es introvertie, tu as les pieds sur terre, tu présentes bien, ton attitude est correcte, tu essayes de répondre du mieux que tu peux aux questions d’entretien … hé bien il y a beaucoup de gens qui sont à côté de la plaque à ce niveau.
        A côté de ceux-là, il y a aussi beaucoup de gens « normaux » comme toi et moi, dont la personnalité ne correspond tout simplement pas à l’équipe en place : j’étais en procédure dans une boîte, où il s’est avéré que les consultants étaient tous des requins assoiffés d’argent. Bah la recruteuse et moi, on était toutes les deux d’accord de dire que ça n’allait pas être faisable… Et encore heureux ! T’imagines, être engagée dans une équipe que tu détesteras probablement ?
        Voilà, comme dit dans beaucoup de commentaires, travaille sur ton attitude, sur tes réponses, sur ce que tu veux montrer au recruteur. L’entretien est fait pour se vendre : il ne faut pas mentir mais tu peux toujours montrer en quoi tes « faiblesses » te servent au jour le jour et comment elles ne sont PAS un obstacle à ton travail. Donne des exemples concrets où tu as pu les utiliser de manière positive, ça marche bien, ça ! Si tu veux en discuter plus, je suis dispo 😉

  • Hellodie

    21 juin 2016

    Je crois que tu as eu déjà pas mal de bons conseils, donc mes propos risquent d’être redondants. La première chose que je dirais, c’est en effet de revoir ton secteur géographique. Pour ma part j’ai eu un premier poste de 2 ans en grand Bretagne, à la suite duquel j’ai trouvé un travail en France… A 1200 km de ma famille et amis! Mais vu mon secteur, je ne le regrette pas. Et je dirai aussi le niveau de qualification requis. Pour ma part, on m’a proposé plusieurs postes d’ingénieur débutant à l’étranger, pour une qualification de docteur avec 3 ans d’expérience… J’ai failli dire oui, et j’ai eu mon poste actuel (à mon niveau de qualification) la même semaine! Bon courage dans ces moments pas faciles.

  • Charlotte

    21 juin 2016

    Ton témoignage m’a beaucoup touché.
    Pour ma part j’ai effectué mon Master avec 2 ans d’alternance, et à côté j’avais des projets personnels qui me servaient aussi d’expériences. Et je pense que c’est ce qui m’a aidé.
    J’ai finalement signé mon CDI 2semaines après la fin de mon alternance, mais je connais beaucoup de gens qui eux aussi ont eu du mal. Et qui même aujourd’hui, après 2 ou 3 ans, n’ont toujours rien trouvé.
    Quand on a de l’expérience, on te reproche ton manque de diplôme, et quand tu as des diplômes, on te reproche ton manque d’expériences…
    On ne peut clairement pas sortir de ses études avec 5ans d’XP !
    Bien sûr la personnalité joue beaucoup lors des entretiens, mais je trouve également que les entreprises en demande parfois trop. On ne peut pas sortir de l’école et avoir l’assurance et l’expérience de quelqu’un qui a 10-15 ans de plus.
    Parfois également, un stage, court emploi à l’étranger peut s’avérer bénéfique, même si c’est juste être serveuse dans un bar pendant quelques mois !
    En tout cas je te souhaite bon courage et je t’envoie plein de bonnes ondes !

  • Djahann

    21 juin 2016

    Oh que c’est compliqué. Pour les recruteurs, ça ne convient jamais. Quand tu n’as pas de diplomes ça ne va pas (et maintenant il en faut pour tout et n’importe quoi), quand tu en as un on te reproche ton manque d’expérience. Quand tu as trop d’expérience ça ne convient pas car il faut te payer plus cher ou bien tu ne vas pas être assez formatable. Bref…. qu’ils aillent au diable !
    Il faut donc compter sur la détermination (ne rien lâcher) et la chance (car oui, il en faut beaucoup pour décrocher un poste correct)

  • Pauline

    21 juin 2016

    Je m’occupe des recrutements dans une agence wb et sur le dernier poste où on recrute, nous avons reçu une grande majorité de candidature master et pas d’expériences qui postule à des postes en dessous de leurs compétences car leurs secteurs sont bouchés.
    C’est moche mais je suis bien contente d’avoir qu’un bac +2 et un cdi trouvé à la fin.

    J’ai un copain qui a un profil similaire (longues études), doctorat en labo ou chimie, il a cherché pendant des mois, habitait Lyon et s’est retrouvé à être commercial dans une entreprise de son secteur d’activité à Grenoble ou encore mon frère, architecte, qui a cherché du travail en France, Suisse, Belgique et Angleterre et vient de décrocher son premier CDI en Suède!

    Je te donnerais les mêmes conseils : revoir la zone géographique, les prétentions salariales, travailler ton cv (car les conseils de pole emploi sont souvent trop basiques) et travailler sur ta confiance en soi pour être convaincante en entretien.
    Ce que n’aime pas les recruteurs : les jeunes diplômés sans expérience qui veulent nous apprendre notre métier, font des revendications pendant l’entretien ou montre qu’ils ont peur ou sont inquiets de ne pas y arriver.
    et il y a le verbal et non verbal donc il faut t’entrainer.
    Bon courage.

  • Audrey

    21 juin 2016

    Je suis dans le même cas que toi. J’ai obtenu mon diplôme de droit en 2012 et depuis.. j’alterne entre petits CDD et intérim. Le CDI ? Connait pas, et je commence à me dire que je ne le connaîtrais jamais..
    J’ai pris la décision de reprendre mes études en alternance, autant te dire que c’est pas facile de trouver un contrat 🙁 Je commence vraiment à désespérer et à me dire que je trouverais jamais de travail.
    Les périodes d’inactivités sont vraiment nulles pour le moral 🙁
    Bisous, courage !

  • Mlle Moizelle

    21 juin 2016

    Mmmm… Tu focalises, tu te prends la tête, tu stesses, du coup, tu te mets une sacrée pression et c’est pas génial pour la confiance en soi et le bon déroulement d’un entretien! Je sais bien qu’il faut des sous pour vivre… Mais vivre n’est pas que travailler, et si tu ne considères ta vie que via la lorgnette du professionnel, tu culpabilises peut-être ou te sens en échec ou autre…

    Moi j’ai envie de dire… Lâche! Prend l’air, dépense toi dans des passions qui t’absorbent, laisse venir, souries à la vie, quand on est bien dans ses pompes, le reste suit! 😉

  • Nath

    21 juin 2016

    29 ans et au chômage, je comprends tout à fait ce que tu traverses. Après l’obtention de mon master 2 à 25 ans j’ai mis 2 ans à trouver mon 1er CDD, c’était une période très très dure, ce qui m’a aidé c’est de faire du bénévolat afin de me sentir utile. J’ai ensuite enchainé les CDD, et aujourd’hui je suis de nouveau sans emploi. Je l’ai très mal vécu et ai beaucoup désespéré, mais après 2 mois sans aucune offre j’ai été contacté par deux boites suite à des candidatures spontanées et je devrais commencer un nouveau CDD en juillet. Tous mes amis ont un CDI et 1 ou 2 enfants, mais sont dans des secteurs plus porteurs.
    Ne perd pas espoir, fais toi aider dans tes recherches et inscrit toi à une association de parrainage afin d’avoir quelqu’un qui te booste durant tes moments difficiles. Il faut surtout que tu reprennes confiance en toi, tu as des compétences, de l’expérience et surtout un savoir apprendre qui te permettra de t’adapter à toutes nouvelles situations.

  • Cindy

    21 juin 2016

    Salut,
    Mon copain est resté plus d’un an au chômage avant de finir par trouver un poste de commercial (il a fait sup de co et cherchait dans le marketing). Je revois sa peine en lisant ton article, c’était une période très difficile. Dans son cas, l’entourage familial était tout sauf un soutien, on sous-entendait qu’il était fainéant parce qu’il ne voulait pas prendre le premier job venu pour faire rentrer de l’argent.
    Après 6 mois de galères à faire un métier qu’il n’aimait pas il a eu droit à un licenciement économique suivi par quelques mois de retour à la case départ. Coup de bol il s’entendait bien avec son ex patron qui l’a recommandé à l’un de ses clients qui cherchait à recruter, et il a désormais un job en marketing depuis un an.
    Tout ça pour dire que même si tout te paraît perdu ce n’est jamais le cas. Rien n’est jamais définitif, je te souhaite plein de courage et surtout garde confiance.

  • Julie Moutonbleu

    21 juin 2016

    Bonjour Mademoiselle Tulipe,

    Je suis également une jeune diplômée chômeuse ou plutôt précaire, j’enchaine les CDD depuis 6 ans, soit la fin de mon Master et j’ai 30 ans. Et c’est fatigant … Mais je suis dans un domaine bouché, j’ai refait une formation pour me spécialiser en éducation à l’environnement. J’aime tellement ce métier que je ne me vois rien faire d’autre. Je vise des postes en dessous de mon niveau d’étude, je suis mobile et réaliste sur le salaire. Mais ça ne va jamais. Je sors d’un CDD de 3 mois en Lorraine et j’enchaine sur un de 2 mois dans les Alpes (au niveau mobilité, on ne fait pas mieux 😉 ). En même temps un des problèmes est aussi le nombre de personnes sur le marché du travail, il faut se démarquer face à une cinquantaine voir une centaine de candidats, c’est compliqué … Et quand on est timide comme toi et moi, il faut d’autant plus cravacher pour préparer un entretien … Effet positif, ça fait de nous des personnes plus tenace. En gros, pour être recrutée, il faut, avant d’avoir de vraies compétences sur un poste, des compétences en entretiens d’embauche … et ça on ne nous l’apprend pas et c’est pas pole emploi qui t’aide (j’ai fait des ateliers qui ne m’ont servi à rien …). Tout le monde n’a pas les mêmes facilités. Et j’aimerai réagir « aux personnalités qui ne donnent pas envie de recruter », ça me met en colère. Je vais parler de mon expérience, clairement, j’ai des compétences. A chaque fois que j’ai un poste, j’ai des compliments sur mon attitude, mon professionnalisme et mes compétences d’animatrice ! Mes employeurs croient en ma future employabilité sauf que ça ne décolle pas parce que je suis timide et réservée et qu’aux entretiens, ça ne plait pas. Il faut faire quoi ?! Rentrer dans un moule qui ne ne nous convient pas pour ressembler aux standards de la société, extraverti et compétiteur. Je ne suis pas d’accord. Un timide introverti est tout aussi compétent, employable avec une personnalité intéressante ! Il peut tout aussi bien montrer sa motivation autrement. Garde ta personnalité mademoiselle Tulipe. Tu finiras par y arriver ! Trouve ta propre façon de montrer ta motivation. Ce genre d’expérience même si tu la ressens négative t’apporte quelque chose. Prend le temps de faire le point, prépare bien tes entretiens, répète les devant un miroir, ne te met pas dans un moule qui ne te correspond pas. Dans un entretien on joue un rôle mais pas au détriment de sa personnalité. Et surtout tourne ce que tu penses négatif en toi en positif. Par exemple, oui tu manques de confiance en toi mais qu’est-ce que ça t’apporte de positif ? Moi ça me pousse à toujours faire au mieux. Comme je manque de confiance en moi, je donne le meilleur pour être satisfaite de mon travail et je sais me remettre en question. Ce sont des qualités intéressantes pour un employeur. Et surtout ma timidité, même si elle m’empêche d’aller facilement vers les gens dans la vie de tous les jours, elle ne m’empêche pas, en situation professionnelle, d’être tous les jours, à parler avec aisance face à 30 personnes, enfants et adultes.

    Le chomage, c’est pas simple. On est catalogué assisté, on reçoit des conseils à droite à gauche qui souvent ne sont pas réalistes face à nos situations, on a l’impression de rater nos vies, de ne pas avancer … Et puis dans mon cas, on me traite d’irréaliste, on me dit « t’as pas pensé à faire autre chose ? On ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie ». Bien sur que j’ai pensé à faire autre chose et je fais même d’autres choses en attendant. Mais j’ai envie et même besoin de faire de ma passion mon métier. Pour l’instant je survis financièrement et tant que j’y arrive, je ne lâcherai pas le morceau. C’est un choix que j’ai longtemps eu du mal à assumer et pas forcément compris. Tant pis. Un truc difficile aussi, c’est d’assumer son parcours. Je ne sais pas ce qu’il en est pour toi, mais je n’assume pas encore complètement mon parcours façon gruyère durant lequel j’ai eu une dizaine de postes différents parce qu’il faut vivre … Mes entretiens se passeraient mieux si je l’assumais complètement.

    Voilou, j’ai beaucoup écrit … désolée … j’espère que tu trouveras le poste idéal pour toi. Ne laisse pas tomber ! Il faut s’accrocher !

    Bonne journée 🙂

    • Miss Chat

      23 juin 2016

      Oulala faut pas le prendre mal hein que je parle de personnalité qui ne donne pas envie. Quand tu as quelqu’un en face de toi qui sent excessivement mauvais et n’a aucune hygiène personnelle pour un poste de contact clientèle, tu crois que ça donne envie ? Quand tu as une personne arrogante au possible, désagréable et hautaine, tu as envie de l’engager dans ton équipe de gens cools et pas prises de tête ? Quand tu as quelqu’un qui te dit « mon objectif c’est que le travail soit bien fait, peu importe les détails » quand le job requiert de la précision et un travail consciencieux ?
      Tout le monde n’est pas raisonnable ou comme toi, Julie Moutonbleu 😉 Tu n’imagines pas comment certaines personnes se comportent en entretien ! Peu importe la compétence des gens, c’est leur personnalité qui jouera le plus grand rôle : si ça ne colle pas entre eux et l’entreprise/le job, ça sert à quoi de les engager ? Ca fera perdre du temps à tout le monde…
      Vu ce que tu décris, je sais que j’aurais eu des hésitations aussi à t’engager : un animateur timide, reconnais que c’est un peu interpellant, non ? Mais comme tu l’as dit, ça ne veut pas dire que tu feras mal ton travail ! A toi effectivement de montrer au recruteur que ce n’est pas un obstacle 😉

  • Nohémy

    21 juin 2016

    Je suis tombée sur ton article via Hellocoton et je peux te dire que tu n’es pas la seule (malheureusement). Je suis dans le même cas que toi, bientôt 1 an à chercher. J’envisage d’élargir ma zone géographique de recherche ou carrément une reconversion, j’avoue être un peu perdue. C’est vraiment compliqué et déstabilisant mais l’important c’est de ne pas perdre espoir (c’est ce que je me dis pour continuer à avancer). Ne lâche pas mais ne te focalise pas non plus, je vais te sortir une petite expression bateau : tout vient à point à qui sait attendre… Courage pour la suite, on y croit !

  • Romy

    21 juin 2016

    Je suis étudiante seulement et j’avoue que le stress monte un peu plus chaque année, dans la perspective de devoir trouver un emploi, après… J’espère trouver autant de force que toi en tout cas pour persévérer si jamais c’est difficile !
    Viens en Belgique, ils embauchent les ingénieurs à la pelle 😉 ! Chez nous ils ne sont même pas sortis des études qu’ils se font déjà recruter 🙂

    • Miss Chat

      19 août 2016

      Je retombe sur ton commentaire par hasard donc je me permets de te rectifier : les diplômes d’ingénieur français sont différents de ceux en Belgique et ne sont donc pas considérés de la même manière. La formation est différente : chez nous, le terme ingénieur se réfère exclusivement à du génie civil ou industriel et en France, ce sont des formations plus spécialisées. Quand les Français disent « ingénieur informatique » ou « ingénieur chimie », pour nous ça sera l’équivalent de « master en informatique » et « master en chimie ».

      • Flora

        19 août 2016

        C’est vrai ? Tu m’apprends quelque chose ! Et pourtant vous avez aussi des ingénieurs civil en informatique, physique, electromec… C’est aussi considéré comme des master?

        • Miss Chat

          19 août 2016

          Non, ce sont bien des diplômes d’ingénieur ! Par exemple, on a des masters en chimie et des ingénieurs civils/industriels en chimie (5 ans d’études pour les deux cursus). Les premiers sont avant tout des spécialisations dans le domaine de l’ingénierie : les cours sont directement destinés aux ingénieurs et orientés vers des thématiques plus généralistes, là où un master en chimie sera plus spécialisé et plus pointu.
          Je pense qu’il y a des domaines pour lesquelles la différence est moins nette entre un ingé français et belge, comme l’électromec par exemple.
          En résumé, je pense qu’on peut dire que le titre « ingénieur » français est plus large que le titre belge, d’où ma remarque sur « ça n’est pas considéré de la même manière ». Ca dépend surtout des besoins de l’entreprise… (tout comme certains préfèrent les ingés civils plutôt qu’industriels ou l’inverse)

  • Summer Girl

    21 juin 2016

    Si cela peut te rassurer il faut en moyenne 8 mois pour trouver un travail parce qu’avec le temps et l’expérience des entretiens tu deviens meilleure tout simplement, lorsque j’ai trouvé mon poste actuel après 1 an de chômage j’ai eu 3 propositions d’embauche en même temps alors que 2 mois avant je n’avais rien, j’ai été conseillé par une société spécialisée car j’avais été licenciée économique et j’ai appris énormément de choses moi qui pensait avoir tout compris lors de ma première recherche d’emploi. Si tu veux en discuter en privé je serais ravie de t’en parler. Courage à toi et surtout ne doute pas de toi

  • Lily Rose

    21 juin 2016

    Merci pour cet article tellement honnête et tellement touchant!
    Je suis dans le même cas que toi…
    J’ai un bac + 3 qui ne me sert totalement à rien… Je ne trouve rien du tout… Et pourtant je cherche vraiment partout (mac do, intérim, etc)… Du coup je pense que je vais reprendre mes études… Et faire un master professionnalisant…
    En tout cas énorme courage à toi, parce que je sais à quel point c’est difficile comme situation!

  • Ogresse&cie

    21 juin 2016

    Ton billet me parle beaucoup. J’ai 28 ans dont 7 passés à cumuler stages et cdd précaires ou autoentreprise car je ne voulais pas etre au chomage. Mon premier emploi stable a été une cata totale. Du coup aujourd’hui je suis en congé parental. Je crois qu’aujourd’hui le monde du travail est plus impitoyable qu’à l’époque des deux générations qui nous on précédé. Ce n’est pas forcément de fait si tu galères. On est malheureusement tellement nombreux dans la même situation que toi. Je t’envoie du courage.

  • Cécile

    21 juin 2016

    Hello 🙂 Je comprends tellement ta situation. J’ai moi-même passé un an à chercher le job de mes rêves quand j’étais à Aix en Provence. En parallèle, je faisais un job alimentaire pour m’occuper parce que rester chez moi, enfermée, ce n’était pas possible. J’ai persévéré dans mes recherches, décroché 2 entretiens en 1 an… J’étais honteuse de ne pas réussir à faire mieux et je me disais que je n’y arriverai jamais. Et puis j’ai décidé de changé de cap. J’ai quitté le sud pour Paris, repris une formation en alternance. Ça m’a redonné confiance et j’ai finalement trouvé un super job, en CDI.
    Il ne faut pas abandonner, jamais. La roue tourne et le bonheur finira par arriver. Crois-en toi, tu as toutes les qualités requises pour t’en sortir. Je te souhaite plein de courage 🙂

    Cécile

  • La Fabrique éclectique

    21 juin 2016

    Comme je comprends ton désarroi… J’ai passé 7 longs mois au chômage après l’obtention de mon M2. Cela fait maintenant plus de 3 ans que je bosse en CDD sans interruption. Malheureusement mon croyance naïve quant au fait que mon travail allait payé m’envoie très certainement dans un mois, de nouveau, à la case chômage. J’ai 27 ans. Je voulais faire un achat immobilier avec mon copain, construire une vie plus posée et pour le moment les employeurs ne m’offre pas cette possibilité. Alors je garde espoir, j’essaie d’être mobile mais bon…
    Je te souhaite tout plein de courage. Ma meilleure amie à fait 1 an de chômage et un deuxième Master 2. Aujourd’hui elle est en CDD au smic. Le monde du travail ne nous valorise pas c’est d’abord ça qu’il faudrait remettre en question.

  • Bibichu

    21 juin 2016

    J’ai ton âge, sauf que moi je vais enfin être diplômée! Tout comme beaucoup, je n’ai aucune expérience « importante » dans mon domaine et je vais avoir une maitrise (Master 2 en France je crois). Et la recherche d’emploi me fait très peur.
    Mais ici à Montréal j’ai eu la chance de suivre une semaine de formation et de coaching à la recherche d’emploi. J’ai pu faire mon CV à la québécoise et préparer mes entretiens d’embauche, cibler également les bonnes offres d’emploi. J’espère que ça va m’aider. En attendant mon jury final, j’élargis mon réseau, je fais du bénévolat et je croise les doigts!
    Bon courage à toutes celles qui cherchent!

  • Ivy

    21 juin 2016

    Bonjour, j’ai 26 ans, bientôt 27 et j’ai signé mon premier CDI hier :).

    Auparavant, j’ai enchaîné des périodes de stages, chômage, CDD, intérim… Et mon dernier intérim s’est concrétisé par CDI au bout de 3 mois.
    Je travaille dans le marketing et j’ai fait une Ecole de commerce groupe Ecricome après 2 ans de prépa.

    Ce qui a joué en ma faveur, ce sont sans doute mes 3 ans d’expérience pro.
    Et si j’ai 3 ans d’expérience pro à mon actif alors que je n’ai que 26 ans c’est parce que j’ai lâché l’affaire sur mon secteur de prédilection.

    Mon rêve aurait été de travailler pour une entreprise cosmétique ou en lien avec les animaux/la nature.

    Aujourd’hui je suis bien à l’abri mais j’ai un parcours banque/assurance. J’ai choisi d’aller dans un secteur où il y a du travail, même pour des marketeux (ce qui n’est pas le cas partout en ce moment…) et j’ai fait une croix sur mon rêve de travailler en cosmétique.

    Je me dis qu’il vaut mieux acquérir de l’expérience pro et que peut être un jour le marché de l’emploi se portera mieux et je pourrai me revendre dans d’autres secteurs ou pourquoi pas monter ma propre entreprise.

    En tout cas je te souhaite bonne chance dans ta recherche. Ne désespère pas mais surtout accepte un max de CDD/intérim, même si ce n’est pas exactement le poste/secteur que tu cherches. N’accepte pas trop de contrats sous qualifiés par contre. Tu auras plus de mal à revendre ton expérience par la suite….

    C’est ça qui donnera confiance aux recruteurs et qui te permettra de décrocher un poste + stable.

    Bon courage !

  • DURAND

    21 juin 2016

    Salut,
    je n’ai pas fait les mêmes études que toi et je n’ai pas encore 27 ans (mais 26 ans) , mais, je suis consciente de ce long parcours du combattant pour décrocher un emploi. J’ai eu un DUT Métiers du livre en 2011 dans le but d’exercer le job de mes rêves un jour (libraire), pendant 3 ans, j’ai cherché et j’ai eu une bonne dizaine d’entretiens (peut-être plus), puis j’ai ensuite repris mes études (juste 1 an) pour faire une licence documentation. Je me destine maintenant aux métiers des bibliothèques et attends les résultats d’un concours. L »excuse du manque d’expérience est l’excuse préféré des employeurs et n’est pas à mon sens une excuse valable. Les employeurs tiennent peu compte de notre motivation et de notre engagement dans le secteur professionnel qu’on affectionne et posent rarement les bonnes questions comme : « Avez-vous des idées neuves pour notre entreprise que nous pourrons développées ensemble dans les prochaines années ». Je connais le monde des livres en long en large et en travers pratiquement, j’ai des idées pour les librairies et les bibliothèques de lecture publique mais, malheureusement elles resteront à l’état d’idées par manque de prise de risque des employeurs. Un conseil : ne te dit jamais que c’est ta faute. Le système est plus complexe que ça. Crois-moi.

    Bon courage !

  • Elise

    21 juin 2016

    Il ne faut pas toujours se remettre en question et penser que le problème vient de toi. Je ne te connais pas mais je sais qu’énormément de jeunes diplômés sont dans cette situation. J’ai essayé de trouver du travail pendant 6 mois après avoir obtenu mon Master, je n’ai décroché qu’un entretien et je ne trouvais aucune offre qui correspondait à mes envies. Alors j’ai ensuite essayé à des postes de niveau inférieur (bac à bac+3), et là on me répondait que j’étais trop diplômée 😀 !
    Je pense qu’il faut juste être patiente mais surtout pas se remettre en question constamment ou se dévaloriser, le problème ne vient pas de nous mais simplement de la crise, d’un taux de chômage trop élevé et donc du fait qu’il y a une énorme différence entre le nombre d’offre et de demande, donc forcément on se retrouve en concurrence avec des personnes bien plus expérimentées même lorsque l’on postule à des postes en dessous de notre niveau de salaire ou où ils ne demandent pas forcément d’avoir de l’expérience. J’admets que je n’ai pas trouvé de solution et ça m’a complètement démotivée du marché du travail au point de me lancer au auto-entrepreneuse, et je ne regrette pas mon choix. J’espère que tu finiras par trouver quelque chose qui te correspond !

  • Didulou

    21 juin 2016

    Ton article m’a beaucoup touchée. Jeune diplômée qui vient de trouver son premier job après une période de chômage pas facile à gérer, je ne peux que te conseiller, te sur-conseiller à 2000%, d’aller voir des conseillers APEC. Tant sur le plan professionnel qu’humain, ils m’ont apporté un soutien et des conseils indispensables et m’ont aidée à savoir ce que je voulais, et ce qui allait m’épanouir vraiment.
    Bon courage ma belle !
    Bises

  • Tamia

    21 juin 2016

    Tu as eu beaucoup de conseil dans les commentaires précédents. Tu dis être timide et intorvertie, je suis comme toi, par contre avant un entretien je bosse à fond pour mettre en avant mes compétences et mes atouts, du coup j’arrive à avoir confirance en moi. Ce n’est pas évident, je le reconnais, mais à chaque fois ça m’a permis de mieux vivre les entretiens. Au niveau de l’APEC, tu peux avoir une aide plus pertinente qu’à Pôle Emploi. Sinon, peut être as-tu dans ton entourage des personnes qui peuvent t’aider ? Il ne faut pas hésiter à les solliciter. Je te souhaite du courage et espère que ta ténacité va payer !

  • Caroline

    21 juin 2016

    Bonjour,

    Ton message m’a beaucoup touché, j’ose pas imaginer à quel point ça doit être dur. Courage courage. J’ai découvert ton article via hello coton. Je trouve que c’est une excellente idée d’en avoir fait un article car ça peut élargir ton réseau.
    J’ai été business analyste, donc je pense deviner ton profil. Si tu cherches sur la région parisienne, n’hésite pas à m’envoyer un email. On pourrait en parler : tu pourrais me raconter ton parcours et ce que tu recherches, et je pourrai essayer de t’aider, qui sait, le monde est petit ?
    Courage

  • Clem.C

    21 juin 2016

    Coucou!
    Ton article raisonne bien en moi. J’avais d’ailleurs fait un article sur la recherche d’emploi.
    Je recherche depuis Novembre 2015, et c’est laborieux. Bon, je t’avoue que je suis à la quasi-fin puisque je dois appeler pour signer dans une boite de conseil demain (oui, j’ai en plus, plusieurs offres…)
    Je sais que tu as eu pas mal de conseil, sache que l’APEC est vraiment top. Bon déjà, il y a un suivi personnalisé ( avec rendez vous avec des conseillés compétents!), des atelier pour travailler sur ton CV, tes LM mais aussi apprendre à te vendre, etc.
    En plus de ça, ils ont une CVthèque. C’est simple, ma conseillère l’a mis, en 3 jours, j’ai eu une dizaine d’entretiens et de propositions! :). Beaucoup de boite de conseil mais pas que!
    Un autre conseil, c’est d’accepter tous les entretiens qu’on te propose, même sur les postes qui ne te plaisent pas. Juste pour avoir l’occasion de t’habituer et devenir à l’aise. Même si au final, tu ne donneras pas suite :).
    Pour avoir eu une RH de Dassault, la fausse bonne idée c’est de postuler en dessous. Ca ne mets apparemment pas en confiance (je te le dis car c’est que que l’on m’a dit). Fait jouer aussi ton réseaux! C’est à dire nous aussi! J’ai eu des entretiens et des entrée de forum et des contacts grâce à Twitter, Instagram et le blog. En demandant tout simplement si quelqu’un était dans le milieu de l’aéronautique! 🙂
    J’ai d’ailleurs rencontrée deux jeunes diplômées en droit et en BTP que j’ai réussi à mettre en poste (alors que je ne l’était moi-même pas!).
    D’ailleurs, si tu le souhaites, tu peux m’envoyer un mail ( captainclem.c@gmail.com) pour me parler de ta spécialité, et de ce que tu veux faire (et à la rigueur,où). J’aurais peut être des contacts! 😀 (car oui, j’avais des contacts pour quasiment tout sauf Matériaux et aéronautique! là ou je cherchais quoi! Aha!)
    Pleins de bisous en tout cas! Et pleins de courage! Tu vois, tu es pas seule, et je crois qu’on veut toutes t’aider!

  • Mathilde

    22 juin 2016

    Coucou,
    Ton article m’a beaucoup touchée car mon copain a été dans la même situation que toi l’année dernière. Après un master, il a mis un an avant de trouver un emploi, car tout les recruteurs lui disaient qu’il n’avait pas assez d’expérience. Rajoute à ça aucune aide de Pole Emploi (pour proposer des postes comme financièrement) … Il s’est sentit complètement abandonné par le système et je le comprends bien. Nous avons finis par partir à l’étranger, où il a été embauché en quelques semaines dans une grosse entreprise américaine.

    Le problème ne vient pas de toi, ni de nous, les jeunes. Le problème, c’est que les entreprises françaises n’embauchent pas et qu’en plus de ça, elles ne donnent pas leur chance aux jeunes. Nous avons beaucoup à leur offrir et c’est vraiment dommage qu’elles ne le voient pas. Continue de croire en toi et si jamais tu ne trouves rien dans les mois à venir, dis toi que l’herbe est parfois plus verte ailleurs 😉

    Bon courage en tout cas !

    • Lill

      30 août 2016

      Je suis bien d’accord. Mon frère de 23 ans à l’époque (qui avait néanmoins réussi à « arnaquer » une jeune conseillère Pole Emploi pour se faire payer la formation en informatique de ses rêves) venait juste de finir ses études et enchaînait les envois de candidatures sans suite quand en sortant d’un entretien, il s’est fait sauter dessus par des recruteurs canadiens. Après une discussion autour d’un « café », ils lui ont glissé un contact skype avant de repartir par avion (ils étaient apparemment en France à la fois pour affaires et pour rabattre nos jeunes diplômés recalés en option). Entretien par skype, un petit test via mail de ses connaissances et compétences, et trois semaines plus tard, il recevait un CDI, salaire de départ 2300 euros avec possibilité d’évolution, une enveloppe de 1000 euros pour son déménagement, un studio meublé réservé sur place pour un mois pour lui laisser le temps de se faire au changement, dans ce studio, un catalogue d’offres de location dans les environs pour l’aider à trouver un vrai logement à lui sans que ça empiète sur son temps de travail, et l’entreprise l’aidait à établir tous les papiers nécessaires à l’expatriation.

      Résultat, un mois plus tard, il décollait pour Montreal. Il n’est jamais revenu en France.

      Depuis, il est toujours dans la même boîte, il a évolué déjà deux fois, on lui confie de plus en plus de responsabilités car son travail plaît… On lui a proposé de travailler sur deux projets pour deux autres boîtes mais il a décliné faute de pouvoir se couper en quatre. Et cet été, il a pris un appartement plus grand pour s’installer en couple. Il n’a que 26 ans.

      Peut-être que ça ne durera pas. Peut-être qu’un jour sa boîte fera faillite ? Mais en attendant, il reçoit plus, en avantages et en confiance, qu’il n’aurait jamais reçu en France en 40 ans ! Et nous on est là à faire pitié avec nos histoires, notre chômage, nos fantastiques salaires de départ entre 1200 et 1700 qui parfois servent à nourrir 2-3-4 personnes…

  • Cece

    22 juin 2016

    Hello!
    Tu as reçu beaucoup de bons conseils déjà, mais j’aimerais appuyer deux commentaires précédents. J’étais en recherche d’emploi récemment et j’ai constaté que les cabinets de conseil type Accenture, Big 4 etc et même des plus petites structures recrutent énormément. Il y a Viatys Conseil qui fait du conseil en marketing si je ne dis pas de bêtise, et il existe sûrement tout un tas d’autres cabinets que je ne connais pas. Par ailleurs je suis aussi d’avis que même si tu souhaites bosser en marketing, tu devrais peut-être te diriger soit vers du marketing dans un secteur qui t’intéresse moins mais qui est porteur (type banque/assurance), soit envisager de sortir du domaine du marketing pour te rediriger ensuite vers des postes de marketing. Je m’explique : j’ai démarré ma carrière en Big 4 en tant qu’auditeur, personnellement le métier me convenait, mais je connais plusieurs personnes qui ont bossé 2/3 ans en tant qu’auditeur et qui ensuite ont demandé une mobilité en interne, soit en marketing, soit en RH, etc. C’est une bonne façon d’accumuler de l’expérience sur quelques années et de passer à autre chose ensuite.
    Bon courage!

  • Virginie

    22 juin 2016

    …. les mauvais souvenirs que tu fais remonter, je suis de tout coeur avec toi. Mon mari a vécu la même chose, 3 ans de chômage, super utile le diplôme d’ingénieur.
    En tant que conjointe, j’ai vu ça avec du recul. Ne reste pas cloîtrée chez toi, fait des petites missions d’intérim genre inventaire, toussa toussa ça aide à ne pas déprimer.

  • Lydille

    22 juin 2016

    Je me retrouve totalement dans ton article.
    N’étant pas diplomée dans le même domaine que toi, j’ai vécu également 3 ans de chômage à cumuler intérim sur intérim et bloc de plusieurs mois à ne rien faire.
    J’ai un master + agrégation, et je n’ai rien trouvé. Cette période de ma vie a été horrible, un retour à la réalité très brutale, moi qui sortait avec mes nombreux diplomes. Je n’avais soit pas assez d’expérience, soit j’étais trop diplômée et donc coutait trop cher ! A l’heure actuelle je ne touche même plus les allocations de chômage, j’ai été gentiment mis à la porte, et je jongle entre 3 jobs sur la semaine pour pouvoir payer mon loyer.

    Bref, j’ai 29 ans , j’ai accepté que je ne trouverai jamais de travail dans mon domaine sauf si piston, et je reprends des études depuis le début… je me relance dans un bac+3 pour être instit primaire (en Belgique métier soit disant en pénurie)

    La société n’aide pas les jeunes diplômée.

    • Nad

      24 juin 2016

      Hello, je connais bien ce parcours de Master+agrégation en Belgique. Mon compagnon et moi-même avons eu ce parcours et ramé pendant des années avant de partir tenter notre chance au Canada. En seulement 4 mois, on a trouvé des jobs en or en travaillant notre réseautage. Il faut vraiment être très courageux pour reprendre des études si tard.

  • Sarah

    22 juin 2016

    Hello Mlle Tulipe !
    Je me permet mon humble contribution, car je viens moi-même de finir un VIE en business analyst … et j’ai refusé de prolonger en CDI (et refusé un autre CDI en France en type de job similaire) pour prendre 6 mois off et voyager à 27 ans, donc tu vois tout le monde ne suit pas le même modèle 🙂
    Quelques conseils. Déjà, tu as la chance que le métier de business analyst ne soit pas du tout bouché, et ça matche avec ton profil ingénieur + double diplôme ESC, donc ça c’est top ! … pour moi d’après ce que tu racontes, comme dis auparavant, le problème vient probablement de ce que tu te mets beaucoup la pression et apparait stressée durant l’entretien. Le meilleur moyen pour contrer ça est de simuler des entretiens (avec un pote…) et de te filmer, puis analyser pourquoi tu parais stressée et dissimuler ce stress. (j’avais le même problème de stress en entretien quand je suis entrée en ESC, j’ai appris à le cacher, du coup je ne parais plus « stressée » mais « posée », je le sais et du coup ça m’a naturellement déstressée, c’est un cycle vertueux). C’est très important car au final, ton manager veut certes quelqu’un de compétent, mais aussi (et même surtout) quelqu’un avec qui il va bien s’entendre au quotidien et qui s’entendra bien avec le reste de l’équipe (ça dépend des positions mais le business analyst a souvent un rôle de support et doit donc être social et ouvert, si le recruteur a l’impression que tu es trop réservée/timide ça va jouer contre toi). Et comme dit plus haut n’hésite pas à tenter ta chance à l’étranger, pas forcément les VIE (très très demandés…) mais des CDIs normaux en angleterre / …, voire si tu es prête à le faire en France dans des coins un peu paumés où il y aura moins de concurrence !
    En revanche je te déconseille clairement de postuler à des postes « trop bas pour toi », les recruteurs ne sont pas dupes et jugent que tu partiras dès que tu le pourras, donc ils ne te prendront pas.
    Bon courage ! 🙂

  • Leslie - Tache De Rousseur

    22 juin 2016

    Je me retrouve enormément dans ton article. J’ai 27 ans dans quelques mois, un M1 en Economie plus un M2 obtenu en Ecole de Commerce. Je cumule 1 an et demi d’expérience en stage plus 6 mois en CDD. J’ai déménagé de Paris à Bordeaux il y a 15 mois et depuis je suis au chomâge (même si « en vrai » je ne recherche activement que depuis 10 mois, ce qui est déjà pas mal). J’ai essayé des boulots mal payés ne nécessitant qu’un Bac+2, de sboulots de vendeuse, des boulots où je n’étais pas assez auslifiée, d’autres où j’avia sl’impression que le poste était écrut pour moi… mais à chaque fois ça ne marche pas. Je n’ai eu que 3 entretiens dans tout ce temps, dont un téléphonique, sans suite. Clairement je désespère. J’ai même essayé de repostuler à Paris dans mon secteur me disant que là au moins ça devrait marcher, mais non. C’est vraiment difficile, surtout quand tes potes, sans penser à mal forcément te disent « alors, t’es incollable sur touts les séries maintenant hein ! ». Bref, bon courage, j’espère que ça va s’arranger !

  • Delphine

    22 juin 2016

    Ton article m’a beaucoup touchée, j’avais les larmes aux yeux en le lisant car j’ai vécu la même chose. C’est vraiment très angoissant, et là à 28 ans je n’ai même pas encore un an d’expérience professionnelle malgré que je me bats tous les jours pour trouver un emploi à la hauteur de mes compétences. Je te souhaite plein de courage, il faut garder espoir et rester positive, il y a surement un bel endroit qui nous attend où on pourra s’épanouir 🙂

  • Sabrina

    22 juin 2016

    Hello !

    J’ai connu ça aussi après un M1 en école de commerce et un M2 info com à la fac…6 mois de chômage, 1 an de cdi (l’agence a fermé), puis re 9 mois de chômage (on me disait comme toi que je n’avais pas assez d’expérience malgré de nombreux stages), puis 2 ans et demi dans une boîte qui pourtant avait tout pour plaire : 40 ans d’expérience et plusieurs millions de chiffre d’affaires, mais suite à un rachat j’ai complètement été mise au placard pendant presqu’un an! Me revoici donc à 29 ans aux portes de Pôle Emploi depuis 15 jours…

    Je t’avoue que j’en suis dégoûtée du métier à force (je suis chargée de webmarketing), il y a 90% de stages et la moitié des offres sont en région parisienne. J’aimerais changer de voie mais mon compagnon galère également et enchaîne les boulots de saisonnier ! Pour le moment je continue donc à m’accrocher en espérant que je retrouverai vite cette fois avec mes 3 ans d’expérience.

    Pas facile le monde du travail, on pense que tout sera simple une fois nos études finies mais les désillusions sont très nombreuses 🙁 et personne ne veut nous donner notre chance !

  • Caroline

    22 juin 2016

    Coucou,
    Je viens de tomber sur ton article qui m’a énormément touchée. Je suis aussi très timide donc il faut que je te parle de moi.

    Après l’obtention de mon BTS assistant de gestion, je suis restée 9 mois sans emploi. Durant cette période, les entretiens d’embauche que j’ai obtenu avaient été très laborieux, j’étais énormément stressée, une catastrophe.

    C’est grâce à mon père (qui m’a bien pistonnée) que j’ai finalement décroché mon 1er emploi, un remplacement de 3 mois en tant qu’assistante administrative.

    Suite à mon CDD, j’étais à nouveau en recherche d’emploi. Et j’ai alors décidé de travailler à fond mes entretiens d’embauche, puisque là était ma faiblesse. Je m’entraînais à me présenter et à répondre aux questions tout en suivant de nombreux conseils trouvés sur Internet.

    Et devine quoi, j’ai retrouvé un emploi en CDD au bout de 5 mois, comme une grande cette fois-ci (sans l’aide de personne !).
    Et par la suite, j’ai trouvé une entreprise qui m’a embauché en CDI, moi la grande timide.

    Un CDI qui ne me plaît pas trop, j’ai envie de démissionner et faire une formation de secrétaire médicale en 1 an. Mais toi là, tu viens de me faire peur avec ton article. En te lisant, je me suis dite : « Et si jamais je ne retrouve pas d’emploi après ma formation ? ». Je le vivrais très mal, je pense.

    Enfin bref, je suis de tout cœur avec toi. C’est obligé, tu vas finir par décroché un emploi. Tu n’es pas plus nulle qu’une autre, dis toi bien ça ! 🙂

  • Bri

    22 juin 2016

    Bonjour
    J’ai lu avec attention tout ton article, je suis diplômée dun master depuis octobre 2015 et j’ai trouvé mon cdi en niveau 2015. Je te dis cela car je travaille dans les ressources humaines donc si tu as des questions ou que tu veux que je regarde ton CV ou lettre de motivation n’hésite pas 😉 je pourrais peut être te donner qq conseils 😉
    A bientôt

  • Flo

    22 juin 2016

    Le marché du travail est très difficile, même avec plusieurs années d’expérience on passe inévitablement par une longue période de chômage désormais. J’ai mis plus longtemps à trouver mon 3ème poste post-diplôme que mon tout premier de jeune diplômée (ce qui est illogique), c’est plus difficile qu’il y a quelques années.

    Au niveau des feedbacks que ne donnent pas les recruteurs après un entretien, je trouve cela aussi très frustrant. Ils ne comprennent pas que c’est une donnée essentielle pour nous (les millenials). Il est temps également que les RH s’adaptent à la génération Y.

    Courage, le chômage est une période trèèèèès difficile pour le moral, on n’est pas du tout « en vacances », on se compare sans cesse à nos amis qui travaillent, on se sent profondément inutile, fatigué, démoralisé. Mais ça va se terminer, c’est sûr, on finit toujours par trouver, tiens bon !

  • Ginou

    22 juin 2016

    Je crois que je vais dire la même chose mais j’ai connu ça. J’ai mis 10 mois et 5 jours (c’est précis) avant de trouver du travail.
    Je déprimais, je ne savais plus ce que je voulais. J’étais prête a tout lacher pour me reconvertir à 26 ans. Je sors d’ESC et je pensais déjà à tout changer.
    J’avais tellement de haine envers moi-même parce que j’etais impacable de trouver boulot. Le pire a ete de constaster que de mes amies, j’étais la seule à ne pas trouver.
    Je me suis inscrite à pleins de reseaux d’aide aux jeunes diplômés. Cela m’a permis de rencontrer des personnes qui étaient dans la meme galere, de relativiser et surtout de partager les angoisses et les bon plans.
    Au final, mon réseau m’a beaucoup aide. Déjà j’ai pu décrocher pas mal entretiens (négatifs) puis un CDD d’agent d’accueil dans un centre dentaire. Et il y a peu, j’ai décroché un Cdi (période d’essai donc rien est fait) dans le domaine que je souhaitais.
    Tout ce que je peux te dire c’est de ne pas perdre confiance et qu’il y a une place pour toi qq part.
    Je te souhaite de tomber sur une entreprise ouverte d’esprit et des managers qui n’ont pas oublie qu’ils ont été débutants aussi.
    Bonne chance 🙂

  • Peggy

    23 juin 2016

    Coucou !
    Je me retrouve à 2000% dans ton témoignage.
    Je suis diplomée depuis 2013 en tant qu’Aide Medico Psychologique (un secteur qui recrute énormément si on écoute les médias) et pourtant ça fait 3ans que je navigue d’établissement en établissement… de petit CDD en petits CDD. On me dit souvent  » tu devrais être contente tu as du travail ». Oui ok ! Mais je n’ai pas la sécurité de l’emploi, mon contrat peut s’arrêter du jour au lendemain. Je ne peux rien envisager à cause de cette épée de Damoclès qui pèse au dessus de ma tête. J’envisage même de me reconvertir ailleurs me disant que je me suis peut-être trompée de voie … je comprends ce que tu vis et jte souhaite beaucoup de courage

  • Le Monde De Jenn

    23 juin 2016

    Coucou
    je me reconnais totalement dans ce que tu écris puisque à l’issue de mon BTS j’ai cherché du travail, longtemps longtemps, j’étais jeune, timide, réservée, débutante. j’ai eu quelques cdd puis plus rien… j’ai du faire de l’intérim, travailler dans des secteurs qui ne me correspondaient pas du tout. Je connais à l’heure actuelle ma deuxième période de chômage de ma vie, j’aurais bientôt 30 ans et comme toi j’ai l’impression d’avoir échouer, d’avoir rater quelque chose. Je suis bientôt au bout de mon chômage, j’ai toujours rien, je suis très stressée et irritable. Je suis débutante dans tout, hormis dans le secteur qui me rebute le plus. Je n’intéresse pas. J’envisage de reprendre mes études pour faire un BTS MUC et espérer faire quelque chose de ma vie. Je n’ai pas tellement d’autre choix que de faire des études en alternance pour espérer gagner de l’argent. Je ne sais pas, je suis dans une impasse comme toi.
    Je te souhaite donc bien du courage.
    Ne baisse pas les bras, je ne baisse pas les bras (ma conseillère pole emploi l’a fait pour moi).
    Bisous.

  • Mlle Croquant

    24 juin 2016

    Coucou,

    Je n’ai pas lu tous les commentaires donc désolée ce que je t’écris est une redite.

    Il y a quelque chose qui m’interpelle dans ce que tu dis, c’est que tu t’es formée via ton alternance et que tu cherches des postes qui sont « raisonnable » en fonction des secteurs que tu penses moins fermés, en fonction d’une expérience qui, tu le dis bien, n’était pas vraiment ce que tu cherchais au départ…
    N’est ce pas là une partie du problème?
    Ne devrais-tu pas te demander ce que tu veux vraiment faire, ce qui te correspond – à toi, en tant que femme avec une personnalité, des valeurs… – et pas à un diplôme que tu as fait en plus « pour booster le cv ». ??

    Prends le temps (je sais facile à dire) pour te demander ce que toi tu veux, où est ce que tu te sentiras à ta place et compétente, avec ta personnalité, tes qualités… Et ensuite tes entretiens seront beaucoup plus efficaces car tu seras toi-même et tu pourras expliquer pourquoi tu veux ce poste, en vrai de vrai 😉

    Plein de courage!!

    Et pour que tu te sentes moins seule, j’ai 30 ans, et je suis en train de finir un second master, après une reprise d’études il y a 3 ans parce que j’avais besoin de pouvoir faire un métier que j’aime et qui me corresponde 😉 Il faut parfois savoir lâcher prise et prendre le temps 😉

  • Grenade Paquelin

    24 juin 2016

    Bonjour,
    Je comprends tout à fait les doutes et les angoisses du chômage. 27ans, Master 2 terminé il y a 3 ans. J’ai enchaîné interim dans des emplois non-qualifiés et fait une formation en école privée (licence pro en 1 an) avec un stage de 6 mois.
    Depuis, j’alterne entre chômage et emplois saisonniers. 6 à 7 mois de chômage pour 5 à 6 mois de travail…
    Dur quand on voit sur Facebook des amis d’école qui ont un CDI, se marient, qui ont des enfants, qui deviennent propriétaires…
    Et pareil : pas assez d’expérience. Bientôt je vais devenir professionnelle de l’entretien d’embauche pour en avoir fait un certains nombre.
    Courage ! Il reste les petits boulots dans les régions touristiques, les jobs saisonniers…

  • Nad

    24 juin 2016

    Hello, j’ai vécu la même situation mais dans le secteur culturel. Deux maitrises qui ne me menaient à rien (des stages, du bénévolat, des jobs alimentaires pendant 2 ans). Je suis partie au Canada et tout me sourit depuis. Je ne peux que t’encourager à mettre les voiles dans un pays à la recherche de personnes qualifiées. Il faut saisir sa chance et prendre des risques si on veut faire bouger les choses. Courage!

  • Mademoiselle Tulipe

    24 juin 2016

    Bonjour tout le monde!
    Merci pour tous vos messages d’encouragement ! Ça me fait vraiment chaud au coeur?! Je voulais vous informer que ma situation va normalement s’améliorer car j’ai appris hier que j’ai été retenu par une société de conseil en informatique pour être consultante informatique dans le secteur bancaire ! Merci à tous pour vos messages de soutien?!

  • Cyclone

    3 juillet 2016

    Bonjour Mademoiselle Tulipe,
    Je suis contente de savoir que tu as été retenue par une société de conseil en informatique. J’ai commencé comme ça ! Un diplôme d’ingénieur dans un domaine qui recrute peu en France, et quelques trop longs mois de galère. Ensuite, société de conseil en informatique (mais le cobol, pfff), ensuite un très long CDD dans une administration, et puis finalement je travaille maintenant pour un grand groupe où je suis sous-exploitée en termes de compétences et sur-exploitée en terme de charge de travail. Donc, surtout, crois en toi. En fait, ce dont je me suis rendue compte, c’est qu’un job en appelle un autre, et que tu as le luxe d’en changer plus facilement quand tu es déjà employée. Pourquoi ? Et bien simplement parce que, d’après ce que j’ai compris, les employeurs ont alors moins peur de t’embaucher, tu es à leurs yeux « employables ». Et aussi parce que quand tu cherches un emploi, tu es « vulnérable », en tous cas, pas dans une démarche de gagnant-gagnant avec le recruteur.

    Bref, je te souhaite le meilleur pour la suite !

    • Mademoiselle Tulipe

      4 juillet 2016

      Bonjour,

      Effectivement pour moi il s’agit d’un poste dans le développement JAVA et du coup là je suis en formation pendant 3 mois avant d’intégrer le groupe pour lequel je suis formée en CDI. Le seul problème et je ne sais pas si c’est un problème, c’est que je suis dans un processus de recrutement pour un CDD dans mon domaine auquel j’avais postulé avant d’intégrer ce dispositif….Du coup je voulais votre avis par rapport à cela si la société pour le CDD me dit oui, qu’est-ce que vous aurez fait à ma place, sachant que la formation préalable au recrutement pour le CDI en informatique est financée et que donc j’aurais fais mauvaise impression auprès de la société de conseil en informatique? Est-ce que vous auriez tout quitté pour un CDD d’un peu moins d’un an sous prétexte que c’est dans votre domaine? Merci d’avance pour vos réponse parce que du coup je réfléchis beaucoup à cela, disons que ça me tracasse l’esprit…

      • Flora

        5 juillet 2016

        Bonjour Mlle Tulipe,
        Félicitations! Je suis contente que ta situation se débloque enfin 🙂
        Pour ton dilemme tout dépend de ce que TOI tu veux. Dis toi que la société de conseil n’aurait pas de scrupules à se débarrasser de toi et que du coup tu n’as pas en avoir pour les laisser tomber. Je crois qu’il faut plus réfléchir en termes de ce que TU VEUX faire et un peu moins à ce qui est ton domaine ou pas.
        Je peux juste te soumettre quelques questions pour tes réflexions:
        Le développement JAVA t’intéresse ou c’est juste un boulot alimentaire? As tu besoin de la sécurité du CDI à court terme? Que ce que ça t’apporterais en plus de travailler dans ton domaine? Tu tiens absolument à travailler dans ton domaine? C’est quoi les possibilités après ce CDD? Es tu prête à te retrouver au chômage dans un an?

        bonne continuation

        • Mademoiselle Tulipe

          5 juillet 2016

          Bonjour Flora,

          Merci pour ce retour, pour le développement JAVA c’est un peu trop tôt pour dire si j’aime ou pas la programmation, tout simplement parce que je suis au début de la formation :). Mais ce que je peux te dire c’est que je m’accroche pour bien tout intégrer, d’autant plus que je pense être la seule du groupe à avoir le moins de « notions » en programmation…Après c’est vrai que travailler dans mon domaine me demandera moins d’efforts à fournir que la programmation, puisque dans ce dernier cas je dois repartir à zéro…
          Bonne soirée à toi!

  • Girly_sunshine

    4 juillet 2016

    Coucou,
    Je travaille en Ressources Humaines et suis touchée par ton article. Peux-tu stp me transmettre ton CV à l’adresse mail indiquée et je le transmettrai à la communauté RH Linkedin ainsi qu’à mes collègues au recrutement.

    Belle soirée,
    Maëlle

    • Mademoiselle Tulipe

      5 juillet 2016

      Bonjour Girly_sunshine,

      Merci pour ton message, ça me fait vraiment plaisir :). Je veux bien t’envoyer mon CV mais je ne vois pas ton adresse e-mail.
      Excellente soirée à toi!

  • Mademoiselle Tulipe

    21 septembre 2016

    Bonjour à tous,

    Juste pour vous dire que je suis de nouveau au chômage, cette formation n’a pas abouti pour moi et me revoilà à la case départ!

  • Caroline

    21 septembre 2016

    Hello,
    Je renouvelle ma proposition (ton cas m’a beaucoup touché) donc tu peux m’envoyer un email si tu le souhaites. Il est censé s’afficher). Je bosse dans un cabinet de conseil et on cherche des profils comme le tien.
    Caroline

    • Mademoiselle Tulipe

      26 septembre 2016

      Bonjour Caroline,

      À quelle adresse puis-je t’envoyer un e-mail?

  • Caroline

    26 septembre 2016

    Hello, donne moi donc ton email pour que je t’écrive ça va être plus simple! Je préfère éviter de donner mon adresse pro sur un blog…
    A très vite
    Caroline

    • Mademoiselle Tulipe

      28 septembre 2016

      Bonjour Caroline,
      Comme convenu, je t’envoie mon deuxième e-mail : anna12.gillon@gmail.com (dès que tu m’aura envoyé un mail, je te répondrais avec mon e-mail principal car je tiens aussi à garder l’anonymat sur le site?)

  • Mademoiselle Tulipe

    4 octobre 2016

    Bonjour,
    Je reviens ici, pour faire part de ce qui m’est arrivé aujourd’hui. J’ai été appelé il y a quelques semaines pour un poste de Business analyst SFE, (je n’avais pas postulé), Finalement j’ai eu le premier entretien, il y a deux jours, avec une personne qui a validé mon profil en me disant que j’avais toutes mes chances. Aujourd’hui, lorsque j’arrive chez le client pour passer l’entretien, la personne me reçoit comme si elle ne s’attendait pas à ma venue et m’affirme à la fin de l’entretien que « mon profil s’avérait intéressant mais qu’à priori ils cherchaient quelqu’un avec 3-4 ans d’expériences! » Voilà juste un peu dégoûtée d’avoir eu encore une illusion. Cela me fatigue psychologiquement…

  • Gaugau

    25 octobre 2016

    Bonjour Mademoiselle Tulipe,

    Le monde du travail est un bien grand mystère concernant les processus de recrutement. Tu avais entamé 3 mois de formation, tu as décroché le CDI finalement ?

    Je galère également, diplômé ingé civil géologue en 2013 en belgique et depuis je me forme dans l’environnement et la qualité pour les entreprises, sans pour autant trouver un emploi et ce malgré les entretiens (pas d’expérience, on la connaît trop bien celle-là). Eu un passage enseignement l’an passé (remplacement intérim d’1an temps plein) durant lequel je me suis énormément investi pour qu’au final une réforme détruise mes chances de continuer.
    Soit pas un seul contrat d’ingénieur décroché.

    On s’accroche comme on peut, j’espère en tous cas que tu as bien décroché ton poste et que tout ça est derrière toi !

  • Mademoiselle Tulipe

    28 octobre 2016

    Bonjour Gaugau,

    Non malheureusement, je n’ai pas été recruté à l’issue de la formation comme je l’avais mentionné dans l’un des messages précédents. Actuellement j’ai eu une vague d’entretiens la semaine dernière et là plus rien, je retombe dans la spirale des entretiens négatifs..

  • Sophie

    1 décembre 2016

    Bonjour Miss Tulipe,

    Je me suis énormément reconnue dans ton parcours..

    26 ans, diplômée de 2 master 2 (sciences po + iae), 2 ans de stages cumulés et 9 mois de chômage..

    J’ai l’impression d’avoir tout fait : pôle emploi, l’apec, candidatures spontanées, réponse à des annonces, forums pr l’emploi.. Je suis prête à changer de région s’il le faut.. Mais à chaque fois, les recruteurs ont la même réponse « votre profil est très intéressant mais on n’a rien à vous proposer dans l’immédiat.. »

    Sans ressources, j’ai été obligée de retourner vivre chez mes parents et subis comme toi quotidiennement les faux espoirs épuisants psychologiquement que te donnent les recruteurs quand ils daignent t’appeler et qu’après c’est silence radio pcqu’ils n’ont pas le courage de t’annoncer que tu n’es finalement pas retenue..

    Le mépris et l’indifférence de la France pour les jeunes diplômés est pesant et je ne rêve que d’une chose quitter ce pays à qui je suis prête à tout offrir mais qui ne veut pas de moi.. Je préfère autant tout recommencer et galérer dans un pays qui ne me doit rien que me sentir une étrangère et inutile dans mon propre pays..

    Le dernier entretien que j’ai eu la semaine dernière a été mitigé, la recruteuse m’a dit qu’avec le profil que j’ai, ça commence à paraître suspicieux une période de chômage aussi longue pcque selon elle « il n’y a pas de chômage en France, seulement pour les non qualifiés ».. Sauf qu’on est 80 à postuler pour un stage, 600 pour un VIE et 200 pour un cdd ?! Comme toi, on me taxe de timide/introvertie alors que lorsque je suis en confiance, je ne le suis plus du tout !! Et j’ai souvent regretté d’avoir « choisi » sciences po alors que j’aurais pu être ingénieur, une filière partout valorisée.. Quand je lis tous vos commentaires, je me dis qu’on nous a bien tous menti, non le diplôme ne protège pas du chômage et je me sens coupable vis à vis de mes parents qui ont payé ces si « chères » études ainsi que mon logement alors qu’aujourd’hui je ne suis même pas capable d’être autonome..

    Quant à pôle emploi, ma conseillère m’a « conseillée » de postuler à des poste de secrétaire polyvalente (comment faire alors même que je n’ai aucune expérience et qu’il existe des bts secrétariat ?). J’ai également sollicité l’apec et suis très déçue car leurs conseils se limitent à « harcèle les gens sur LinkedIn, il y en a bien un qui finira par te donner ta chance ! » ……. L’apec n’a d’ailleurs aucun partenariat avec des entreprises ??? Je les ai sollicité lorsque je cherchais un contrat pro, il y a qqs mois (que je n’ai d’ailleurs pas trouvé puisqu’à 25 ans révolus, les entreprises sont obligées légalement de nous rémunérer le smic et puis évidement c’est bien connu, à 25 ans tous le monde a une situation stable en France, alors à quoi bon un contrat pro ?)

    • Nad

      1 décembre 2016

      Bonjour Sophie,

      Je me retrouve également dans ce que tu racontes: les stages qui ne se terminent pas, le retour chez les parents, les périodes de « chômage » (je n’ai pas eu droit à un centime), etc. Après deux maitrises dans le secteur culturel (arts puis muséologie), j’ai cru naïvement que je trouverai un emploi facilement (dans ma branche ou pas). La désillusion fut grande et je suis restée sans revenu pendant un an et demi, avec un retour à la case « papa-maman ». J’ai néanmoins eu la bonne idée de faire des démarches assez rapidement pour partir à l’étranger (en l’occurrence le Canada). En 4 mois j’ai trouvé un CDD dans ma branche, qui s’est transformé en CDI.

      Aujourd’hui il ne faut plus hésiter à aller voir ailleurs (que se soit pour une période temporaire ou prolongée). Je ne peux que t’encourager à tenter ta chance ailleurs car tes compétences sont précieuses et peuvent servir à d’autres 😉

      • Sophie

        6 décembre 2016

        Salut Nad 🙂

        merci d’avoir partagé ton expérience, je me sens moins seule face à cette situation qui semble au final assez répandue…

        je pense également à m’expatrier au canada, j’aimerais réaliser ce projet dès que j’aurai un peu d’expérience en france (autre que stages.. et mis de l’argent de côté !) car j’ai vu que pour prétendre à l’expatriation, il fallait atteindre un certain nombre de points (avoir un master, avoir déjà voyagé là bas, avoir de la famille sur place, parler l’anglais, avoir de l’expérience…)

        as tu trouvé facilement un boulot sur place ou as tu eu une période de chômage de plusieurs mois ?
        avais tu de l’expérience autre que tes stages lorsque tu es partie ?

        Si d’autres personnes ont réussi à s’expatrier, après avoir subi un chômage post diplôme, je suis très intéressée par leur retour d’expérience 🙂

        bonne journée à toutes/tous

        • Nad

          6 décembre 2016

          Je ne sais pas comment ça se passe au Québec mais dans les autres provinces ton expérience de stage est considérée comme une expérience professionnelle à part entière. Sur mon CV il y avait des stages, un peu de bénévolat, et une expérience de 8 mois en tant que prof dans un lycée.
          Ces expériences servent de repères pour les recruteurs canadiens mais se sont tes compétences qui priment. N’attends pas d’avoir de l’expérience en France avant de partir au Canada, c’est une perte de temps. Ce qui compte pour eux, ce sont les compétences. Ton expérience française ne vaut pas grand chose et c’est comme si tu recommençais ta vie professionnelle à zéro. Il faudra faire tes preuves en arrivant sur le sol canadien en faisant du bénévolat et réseautage (prouver ta motivation dans tel ou tel domaine). Ça peut prendre du temps, mais pour ma part ça a pris 4 mois pour trouver un poste dans ma branche. Je ne peux que te conseiller de ne pas attendre car les démarches sont plutôt longues et il y a des avantages emploi pour les jeunes de moins de 30 ans (dont j’ai bénéficié).
          Pour ce qui est des points à accumuler: à partir du moment ou tu as moins de 35 ans, que tu as quelques économies et des diplômes, ça passe.

          • Sophie

            6 décembre 2016

            Un grand merci Nad pour toutes ces info qui me seront précieuses 🙂

            la motivation est là, je pense que ma décision va se prendre rapidement, je vais reprendre une formation courte de qqs mois en france pour acquérir des compétences plus recherchées par les entreprises et vais essayer de commencer en parallèle les démarches pour partir, comme j’ai vu que ça pouvait prendre un an..

            Encore merci 🙂

  • Simon

    6 février 2017

    Je suis un jeune un jeune diplômé dans l’architecture j’ai tous qu’il faut pour être embauché mais malheureusement j’attends déjà depuis 3ans un seul appelle au moins de toute les sociétés où j’ai fais une demande d’embauche la vie prend une autre tournure et me fais peur j’ai un frère même pas diplômé qui sait à peine lire et écrire mais il a un emploi je sais plus dans quelle monde vivons nous ???

    • Sophie

      11 février 2017

      Bonsoir Simon, je comprends tout à fait ta situation et je sais combien les journées peuvent être longues quand on attend un contact, un rdv pour du boulot, un peu d’espoir qui finalement ne donne rien… Je ne pourrai que t’encourager à reprendre une formation courte dans un secteur plus « pratique » où on trouve du boulot car malheureusement mon secteur, comme le tien, comme ceux de nombreuses personnes ayant commenté plus haut cet article, ne débouche sur rien.. Je me demande pourquoi on nous laisse nous inscrire dans des écoles et dans des filières, pour lesquels les profs, les directeurs, les anciens élèves savent pertinemment qu’il n’y a pas de boulot à la clé (à part si tu as du « réseau »/piston). J’ai repris une formation courte dans un secteur réservé à des bac+2 alors que j’en suis aujourd’hui à bac+6 (avec 2 masters), j’ai trouvé un stage où je suis exploitée et payée une misère mais ça me permet de ne plus avoir trop de trous sur mon CV et de ne plus tourner en rond chez mes parents… Je suis dans l’administratif mais j’avais également envisagé une formation dans l’hôtellerie restauration.. J’ai une amie qui avait cumulé sciences po et l’école d’urbanisme (Paris) et ne trouvait pas de boulot, aujourd’hui elle survit en bossant dans une association parisienne en lien avec le logement. J’en veux beaucoup aux politiques, aux profs et aux universités qui ne font pas de formations en lien avec le marché du travail… Je te souhaite beaucoup de courage pour rebondir car je sais que dans cette situation, c’est dur d’avoir le moral et de penser positivement à l’avenir…

  • Medine

    11 mars 2017

    Bonjour Mademoiselle Tulipe,
    Je suis tombé sur ton témoignage qui a attiré mon attention parce que je suis un « jeune » ingénieur de 26 ans et enchaîne les CDD (sans interruption) depuis 1 ans et demi . Je n’ai pas trouvé immédiatement mon premier CDD, il m’a fallu environ 6 mois pour le décrocher. Je m’interroge actuellement sur l’intérêt de faire un master spécialisé à la fin de mon contrat pour d’une part ne pas être au chômage et d’autre part pour avoir un profil justement plus spécialisé dans un domaine (j’ai un profil trop généraliste ) et facilité ma recherche d’emploi à l’issue de ma formation . Voilà pour ce qui l’en est de ma situation professionnelle , je souhaitais savoir ce qu’il en est pour toi actuellement ? Je suis aussi ouvert aux commentaires concernant mon projet de master spécialisé à l’issue de mon CDD. Merci

  • Radiant

    15 mars 2017

    La même chose que beaucoup ici .. Perso j’ai même eu un CDI mais au bout de quelques jours période d’essai arrêté motif : on a pas le temps de vous formez, c’est pas assez rapide. Bien sûr on m’avais vendu l’inverse à l’entretien. Déménager du grand sud au nord de la France pour entendre dire ça par quelqu’un qui a le même niveau que vous, c’est génial. Recommencer tout à 0 et être pas du tout indépendant à 27 ans oui c’est l’enfer. Je souhaite de tout coeur de trouver vite et souhaite bonne chance aux nombreux témoignages, la France est une gérontocratie fermé sur elle même et ça me fait mal de le dire mais un pays qui ne considère plus ses jeunes et un pays qui la paiera dans le futur, car on s’en souviendra de leur « confiance ». Et je ne parle même pas de certains (rdv programmé qui répondent plus et font les morts, réponse 1 mois après l’annonce ..).

  • Lisana

    2 mai 2017

    Bonjour Mademoiselle Tulipe,
    Ton article m’a fait revivre l’enfer de ces dernières années. J’ai 29 ans, suite à un master en marketing et 4 stages d’1 an, je me suis lancé dans la recherche d’un emploi avec tout l’enthousiasme et la motivation qu’un jeune diplôme qui pense qu’avec un master dans une bonne école va lui permettre de réaliser ses rêves a à la sortie de l’école… mais voilà après 6 mois de recherche aucun entretien et le moral à -8000 ! Je décide donc de partir en Australie comme pas mal de jeunes, en me disant qu’un séjour à l’étranger fera bien sur mon CV et que si on ne profite pas des voyages à notre âge ce n’est pas après avec un boulot, des responsabilités et des enfants qu’on le fera. En réalité je sais aujourd’hui que c’était un moyen pour moi de fuir la réalité. J’ai alors passé 2 ans là-bas, vécus de belles choses et rencontré des gens formidables, puis après mon dernier visa je suis rentré en France… résultat avec zero vrai emploi dans mon domaine (j’avais bossé en tant que serveuse ou nanny) et même si mon niveau d’anglais été devenu excellant, je n’avais aucune réponse à mes candidatures… alors après 1 an de recherche je décide de refaire une année d’étude pour me spécialiser dans le marketing digital, durant ce cursus j’ai enchainé un stage de 10 mois puis un stage de 6 mois… je pensais que le digital était en plein boom et que je trouverai du travail facilement. Certes j’ai eu 12 entretiens en l’espace de 6 mois mais toujours des réponses négatives alors que je postulé dans toute la France et non pas uniquement dans ma région (Bordeaux). J’ai passé beaucoup d’entretiens à Paris qui m’ont ruiné en TGV et nuits d’hôtels. Mais voila toujours ce refrain « vous êtes trop junior », « vous n’avez pas assez d’expérience », « votre demande de rémunération n’est pas réaliste »… blablabla… Lors de mon dernier entretien à Paris, j’y croyais à fond, de nature timide j’ai grâce à mon expérience d’entretiens réussi a paraître confiante et à me vendre au recruteur. Mais une semaine après, le recruteur m’annonce que malgré que je sois dans la top list des favoris ils avaient pris quelqu’un avec plus d’expériences. Drame ! J’étais au fond du seau car l’annonce précisait bien « jeune diplômé » et que j’étais prête à accepter un salaire inférieur à ce que je m’étais fixé pour Paris pour bosser chez eux. J’ai alors décidé d’arrêter de chercher sur Paris et ailleurs et de me focaliser sur les offres de ma région car financièrement je ne pouvais plus assumer ces aller retours. Sauf que dans ma région il n’y avait pas d’offres dans mon domaine, donc j’ai commencer à regarder des missions d’intérim même si cela ne correspondait en rien à mes compétences. J’ai réussi à décrocher une mission d’intérim de 3 mois comme assistante achat dans un grand groupe. Je devais commencer demain. Mais à ma grande surprise, jeudi dernier, la dernière entreprise de Paris qui m’avait recalé alors que je faisais partie de sa Top list me rappelle et me propose le même poste que celui auquel j’avais postulé en CDI ! 14 juillet dans ma tête, coeur à la limite de la crise cardiaque et surtout gros soulagement. Ce recruteur avait adoré mon profil et depuis 3 mois l’entreprise rencontre une forte hausse d’activité et de nouveaux clients, donc il fallait qu’il embauche une autre personne et comme j’étais dans le duo final, il m’a appelé. Je commence le 11.
    Tout cela pour dire qu’il ne faut jamais désespéré, que de bonnes surprises auxquelles ont aurait jamais pensé peuvent se produire et qu’il faut coûte que coûte positiver et rester motivé.
    Bon je ne suis pas a l’abris de me retrouver à la case chômage si m’a période d’essai ne se valide pas mais je préfère rester positive et y croire.
    Si je peux te donner un conseil, pour contrer ta timidité et paraître confiante en entretien, travail à fond ton discours, prépare toi à toutes les questions que l’on peut te poser, assimile tout ce que tu peux savoir sur l’entreprise à laquelle tu postules (ça ils adorent quand tu réussis à placer l’actualité de l’entreprise en entretien), soit au courant de l’actualité aussi de ton domaine, amène un portefolio de tes derniers projets, réalisations, chiffres obtenus ou autre chose qui correspond à ce que tu fais et présente le en entretien (ça personne le fait et je l’avais tenté pour mon dernier entretien et j’ose croire que cela a fait la différence)… et surtout garde le sourire durant tout l’entretien, détend toi ce n’est qu’un entretien, le recruteur ne va pas te manger, te juger ou te mépriser… aborde ça comme une discussion normale, il ne faut pas te mettre la pression, tu ne joue pas ta vie (même si en tant que chômeur on le pense tous), mais c’est lui qui a besoin de quelqu’un, à toi de montrer par tes compétences mais aussi voir surtout ta personnalité géniale que c’est toi la personne idéale pour ce poste. C’est quand j’ai cessé de me prendre la tête et de voir chaque entretien comme « ma dernière chance » que j’ai réussi à dévoiler ma vraie personnalité, à être naturelle en entretien et à avoir confiance en moi. C’est ce qui fera la différence.
    J’espère que ta situation s’arrangera bientôt, je suis de tout coeur avec toi.
    Bonne journée.

  • Sophie

    19 mai 2017

    Merci Lisana pour ton témoignage, j’espère que ton expérience dans ta nouvelle entreprise se passe bien. Tu as raison, il ne faut pas baisser les bras, je viens moi aussi de trouver LE rayon de soleil dans toute cette grisaille. J’ai passé plusieurs entretiens laborieux dans le cadre de ma réorientation, remettant tout mon projet en question (ça fait 1 an que je bataille pour trouver un apprentissage). Et finalement j’ai eu LE bon entretien avec les personnes qui me laisseront enfin ma chance. Ne vous découragez pas. Radiant, je comprends ton point de vue, c’est vraiment dé****lasse d’avoir rompu ta période d’essai sous prétexte qu’ils n’ont pas le temps de te former… au regard de la loi, une période d’essai ne peut se rompre que pour inaptitude du salarié à occuper le poste et non parce que l’employeur a mal anticipé ton temps de formation. J’espère que tu as pu rebondir même si c’est très dur et pesant par moment..

  • Berzeko

    2 août 2017

    Je tiens à remercier la personne pour ce témoignage.

    Perso voilà presque 9 mois de recherche d’emploi , j’ai travaillé 2 mois dans une boîte avant de partir au vu des conditions terribles et la pression mais surtout je vois toutes les erreurs des employeurs (je travaille dans leur secteur).

    Entre les sans réponses, les prétentions salariales dérisoires (200 € brut de plus que le smic) avec bien sûr un super Anglais et pas mal de compétences, des annonces qui demandent QUE de l’expérience tout le temps.. pourquoi la jeunesse ferait-elle confiance aux entreprises si elles le font pas elles même ? on a même plus la décence de prévenir les gens, même après 3 entretiens et 2 tests (en Anglais of course), le système structurelle sociale du travail ce détériore : on voit des ingénieurs pisser du code à longueur de journée comme des ouvriers.

    Seuls certains métier de niche continue (médical et l’or gris, informatique) sont demandés le reste ? vous pouvez allez vous faire foutre. La FR est le seul pays à avoir autant de diplômé au rabais et sous payé, ailleurs avec une licence de socio on peut travailler dans la finance. Ici expérience exigé de 3-5 ans bien sûr et à 50 ans vous servez plus à rien. Comment en est-on arrivé là c’est une bonne question. Entre une génération qui a tout eu et l’autre rien on ne s’entend plus et l’épanouissement au travail devient un fléau : harcélement, burn-out .. vraiment il y a de quoi déprimer à chercher du travail de nos jours

  • Birdy

    4 août 2017

    Merci pour tous les témoignages que J’ai pu lire sur cette page, ça fait du bien 🙂
    J’ai été diplômée en 2015 d’un master 2 en alternance qui n’a pu se finaliser par une embauche (chargée de production dans la musique).
    Après un an de chômage, pendant lequel j’ai seulement eu un entretien d’embauche et fait aussi du bénévolat je décide de partir 5 mois à Londres en tant que fille au-pair. À mon retour en France mon copain me trouve un Cdd en tant que graphiste dans l’ agence de com où il travaille. Poste n’ayant aucun rapport avec ma formation donc, mais pour lequel J’ai des compétences.
    Le contrat terminé je suis de nouveau en recherche d’un emploi et ça me stresse énormément. J’ai eu un entretien pour lequel j’attends encore la réponse.
    J’ai 28 ans et j’ai l’impression de stagner. Tous mes amis, dont ceux qui ont fait la même formation que moi, sont en CDI. J’ai l’impression de m’y prendre d’une mauvaise façon. Le pire c’est que je n’ai plus confiance en mes compétences car j’ai oublié une grandes parties de mes connaissances en ne travaillant plus dans le domaine de mon diplôme. J’aimerais savoir si vous avez déjà été confronté à ce genre de problématique ?
    Je pense commencer un job alimentaire au mois de septembre car J’ai besoin d’argent mais je suis tiraillée par l’idée de suivre une formation courte. Enfin je pense continuer d’aller dans des conférences et autres manifestations afin de développer mon réseau. J’ai l’impression que les candidatures « cv et lettres de motivation » sont devenues totalement obsolètes, même si je continue d’en envoyer 🙂

  • Octavie Mau

    29 mars 2019

    Bonjour !
    Dans le cadre de mon master de Psychologie sociale, je réalise mon mémoire sur les personnes surqualifiées pour leur emploi. Je cherche des personnes dans cette situation afin de les interviewer et d’en savoir davantage. Êtes-vous toujours dans cette situation ? Merci pour votre réponse !

  • Marcopoulo

    13 avril 2019

    A mon époque, en 1988, quand on était ingénieur on était recruté le plus souvent avant la sortie de l’école pour 200 kF/an, soit 41 keuros d’aujourd’hui. Il y avait du boulot. Désormais, avec l’assèchement de la commande publique, il n’y en a plus. Car il n’y a plus de commande et plus d’argent dans l’économie réelle (c’est le politique de Bruxelles le GOPE). La conséquence c’est que les parasites (les cabinets de recrutement) prolifèrent.
    Un seul conseil : faire quelque chose de ta vie, en commençant par caissière par exemple, etc… , la direction va vite comprendre que tu as d’autres potentialités et te proposeras une progression. Contrairement aux multiples conneries que j’ai lues dans ces commentaires (de la part des « pro du recrutement »), ne change pas ta personnalité, entre dans le commerce car il n’y a que lui qui recrute, par la petite porte et tu pourras progresser. Et boycotte les cabinets de recrutement qui ne connaissent rien au travail d’ingénieur, mais dont la seule fonction est de déterminer si tu résiste à la frustration. En plus clair : si tu supportes qu’on ne tiennent pas ses engagements avec toi. Si on peut te marcher dessus, alors tu seras une bonne candidate. Il faut donc les boycotter. Pour les petits jobs, staffme est pas mal (pour l’instant). J’ai deux enfants dans ta situation, ton témoignage m’a particulièrement touché.

    • Miss Chat

      15 avril 2019

      Je vous recommande de laisser vos conseils « avisés » en 1988, là où ils avaient leur place. Plus personne en 2019 ne peut espérer « une progression en commençant au bas de l’échelle » de nos jours. C’était très vrai à votre époque mais ça ne l’est plus aujourd’hui. Si vous commencez caissier aujourd’hui, vous FINIREZ caissier.
      Le commerce est porteur ? A l’heure des nouvelles technologies, de l’e-commerce et de la disparition des emplois non-qualifiés, comment pouvez-vous affirmer quelque chose d’aussi peu censé ?
      Le marché du travail a drastiquement changé, on est à mille lieues de ce que vous avez connu. Il ne sert à rien d’appliquer aujourd’hui des théories d’il y a 30 ans.

      • Marcopoulo

        20 avril 2019

        Chère Miss Chat : on peut ou non acquiescer mes commentaires. En tout état de cause ils résultent de 30 ans d’expérience et émanent d’un cadre dirigeant, qui maintenant recrute assez rarement, mais chaque fois que le budget et les autorisations du dessus le permettent. Mais ce n’est pas toutes les semaines. En revanche ce qui est vrai et que je partage avec des collègues de mon niveau, c’est que si j’ai un ingénieur sur un emploi de technicien et qui me rend satisfaction, il est clair qu’il sera sur le poste avant tout recrutement externe. Maintenant certaines boutiques, au management soi disant « moderne » ne pratiquent pas comme cela. Dans ce cas il faut les fuir. Les recettes d’il y a trente ans sont loin d’être périmées, d’ailleurs elles datent de bien avant.
        En revanche, face à quelqu’un qui croit tout savoir et qui n’est pas prêt pour recevoir un enseignement, il est clair qu’il ne sera pas promu. Les enseignement des écoles d’ingénieur donnent juste une base. Après les connaissances s’acquièrent dès le premier poste, et tout au long de la carrière et n’ont rien à voir avec les enseignements scolaires. Par conséquent faut pas hésiter à envoyer un CV et une lettre si on est convaincu que la boite offre le job que l’on voudrait faire.
        Faut pas perdre courage miss Chat.

        • Ferdinand

          8 mai 2019

          « Les enseignement des écoles d’ingénieur donnent juste une base. « . Visiblement ils ne vous ont pas offert de cours d’orthographe en 1988. Quant au conseil paternaliste de commencer en bas, je confirme c’est idiot.
          Vos propos me font penser à une blague de Reiser.
          J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle:
          – la mauvaise c’est qu’il n’y a plus que de la m**de à manger,
          – la bonne c’est qu’il y en aura pour tout le monde.

          La France est fichue. Elle s’enfonce et les politiques accélèrent. Le nombre de stages a été multiplié par 8 en 10 ans. Sans croissance. La majorité sont des emplois déguisés.
          Allez sur le site « talents » des groupes du cac40, des premiers de cordée. Certains ont plus de stages à pourvoir que d’emplois.

          Les stages détruisent des emplois. Il faut les supprimer et les remplacer par des contrats payés avec cotisations retraite. C’est l’Etat, nous qui payons cette fraude sociale.

          • Marcopoulo

            12 mai 2019

            « je confirme […] », Mazette, voilà qui est doctement intéressant. Vous êtes recruteur ? Je traduis : parasite qui ne connait rien aux métiers pour lesquels il est sensé recruter, et que l’on paye sur les futurs salaires de la victime ? Dénigrer semble chez vous une seconde nature (bigre, vous êtes recruteur ?), en revanche je ne vois pas une once d’argumentation. Vous auriez passé votre bac après 88 ? Rassurez-vous, ce n’est pas votre faute. « La France est foutue… » effectivement vu de votre repère, et si toute la population avait cette mentalité, mais ce n’est pas le cas : il y a une courbe de Gauss des mentalités. Trick : un pays n’est jamais foutu, ni bon ni méchant, il est ce qu’on en fait. Auriez-vous remarqué ? Un mouvement de fond est en train d’émerger. Fait d’entrepreneurs, d’auto-entrepreneurs, de gens qui aiment la vie, non de tristus qui à défaut de volonté et de savoir créer ne savent que critiquer. Je vous rassure, vous aussi vous pouvez changer … en bien … et laisser l’habit de tristus pour celui de rigolus, essayez, c’est tellement mieux quand sa vie a un sens. https://youtu.be/r17ZeDAazCQ

  • Ferdinand

    12 mai 2019

    marcopoulo sans majuscule vous avez un q.i entre la mouette et l’oursin. Des comme vous, j’en ai croisé, ils n’ont jamais dépassé la période d’essai: vous êtes un toxique, un nuisible qui pourrira une équipe, le genre de raté de la vie qui se répand en commentaires acides parce qu’il a une vie de daube, vie qu’il a choisie…. Ne parlez pas d’entrepreneuriat – mot compliqué dont vous ignorez le sens. Retombez dans le néant qui vous caractérise. Une chose est sûre vous avez échoué aux tests mensa
    « Il faut être avare de mépris étant donné le grand nombre de nécessiteux » Chateaubriant.

    Ouste.

  • Ferdinand

    12 mai 2019

    @miss chat

    « Miss Chat
    Je vous recommande de laisser vos conseils « avisés » en 1988, là où ils avaient leur place« .

    Exact. Remplacez le S de avisés par un N…. je pense que marcopoulo a sans doute gardé les habitudes prises au bar….

Leave A Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

2 × quatre =