J’ai un coeur, même si je ne veux pas être maman !

Cœur sur la main

Depuis une quinzaine d'années (j'en ai 32), il m'arrive de parler autour de moi du fait que je ne suis pas tentée par la maternité. L'idée d'avoir des enfants me repousse beaucoup plus qu'elle ne m'intéresse. Je ne suis pas maman, peut-être que je ne le serai jamais, et ça me va très bien, c'est un choix.

Malheureusement, ce choix me paraît souvent très mal perçu par les personnes avec qui j'en parle. Je rencontre souvent une grande incompréhension, qui me frustre la plupart du temps. Je voudrais profiter de cet article pour donner un aperçu de ce que je vois et que j'entends, et donner mon éclairage personnel sur la question.

Cœur sur la main

Crédits photo (creative commons) : Chiara Cremaschi

Faire des bébés semble, pour tellement de gens, une chose si naturelle qu'on me renvoie souvent une image qui me déplaît. Il m'est même arrivé plusieurs fois d'avoir la sensation d'être anormale parce que je n'ai pas le désir d'avoir un enfant. Sans doute que certaines personnes pensent qu'il me manque quelque chose, j'ai eu souvent cette impression.

Lorsque je n'étais pas en couple, j'ai aussi entendu le classique : « Ah, tu dis ça, mais tu n'as pas rencontré le bon. Tu verras, quand tu auras rencontré le bon, ça viendra tout seul ! » Et sa variante : « Ah, mais c'est que tu es trop jeune. Dans quelques années, tu ne diras plus la même chose. »

C'était aussi ma plus grande crainte, je dois bien l'admettre : rencontrer un homme fabuleux qui me demanderait de lui donner des bébés. Je crois que j'aurais vraiment eu un énorme problème, si la situation s'était présentée.

Une ancienne copine est venue me dire bonjour sur un réseau social, il y a quelques temps. Nous n'avions pas parlé depuis bien longtemps. Elle me disait qu'elle était à quelques semaines de la naissance de son second. J'étais contente pour elle. Mais sans que j'aie eu le temps de dire ouf, elle m'a demandé comment j'allais de mon côté, si j'étais fiancée ou si j'avais des enfants.

J'étais bien contente pour elle, et même si je ne partage pas ses , je lui souhaite le meilleur avec les siens. Mais, si je veux être honnête, je dois bien dire que j'aurais préféré qu'elle me demande si j'avais des projets, et en quoi ils consistaient. Au lieu de ça, j'ai eu la sensation que ces projets (me fiancer, avoir des enfants, donc) avaient été décidés pour moi, et ce n'était pas très agréable. Chacun devrait pouvoir faire ses choix soi-même.

Forcément, j'ai répondu à ma copine que je n'en étais nulle part avec ces projets-là, puisque je n'avais ni l'intention de me fiancer, ni celle de devenir maman. C'était presque comme si je devais rendre des comptes à mon chef et que je n'avais pas fait le travail demandé. Étant donné la façon dont elle m'avait posé la question, répondre à ma copine que je n'étais ni fiancée, ni maman revenait à reconnaître un échec.

Il m'a semblé que cette conversation était vouée à être un dialogue de sourds, et on ne peut pas dire qu'elle nous ait rapprochées.

Quelques jours plus tard, j'ai parlé de cet échange avec une collègue, qui est elle-même maman. Elle m'a rapidement donné son point de vue, sans ménagement : pour elle, c'était « une erreur » de ne pas vouloir d'enfant à mon âge, car « si je me réveillais à 50 ans, il serait trop tard ». Elle a vraiment utilisé ces mots.

J'ai eu beau essayer, je n'ai pas bien saisi sa logique. « Une erreur », le mot est vraiment fort ! Depuis quand suivre ses désirs est une erreur ? Quel monde cruel. Donc, d'après ce que je comprends, il faudrait que je fasse un bébé, sans en avoir la moindre envie, dans le cas très hypothétique où le désir surviendrait trop tard ? Pauvre bébé ! Je ne voudrais pas être cet enfant qui viendrait au monde sans être le bienvenu.

Je n'aime pas qu'on me juge et j'essaie de ne pas juger les choix de vie des autres en retour (bien sûr, vu je ne suis pas parfaite, ça m'arrive parfois). Je suis toujours contente de partager la joie de quelqu'un, mais je ne suis pas là pour faire ses choix à sa place. De toute façon, forcer le naturel et donner aux énergies un mouvement qu'elles n'ont pas, je suis persuadée que ça ne peut pas fonctionner, ça ne peut que casser.

Dans mon cercle relationnel, j'aimerais bien qu'on impose un peu moins le désir de maternité à mes énergies ! J'aimerais bien que les choix des uns et les choix des autres puissent coexister côte à côte sans être incompatibles. Je suis convaincue que c'est possible. Il n'est pas nécessaire que chacun fasse le même choix, et qu'il y ait un choix universel pour tout le monde ! Si tout le monde faisait le choix de devenir boulanger, la société aurait un problème.

On ne me demande presque jamais quelles sont les raisons qui m'ont menée à ce choix. Pourtant il y en a tellement ! En voici quelques unes.

Être enfant a été, pour moi, une mauvaise expérience. Je n'ai pas été victime de quoi que ce soit en particulier, je n'ai pas connu de grands drames, mais j'ai détesté toute la période de l'enfance. Devoir rendre des comptes tout le temps, ne rien savoir, me sentir ignorante, devoir tout apprendre sur tout, être toujours supervisée, ne pas être autonome pour faire les choses, ni libre de décider de ce que je fais, où je vais… J'avais tellement hâte d'être adulte. La meilleure partie de ma vie, c'est maintenant ! Enfin, je me peux me gérer moi-même, prendre les petites et les grandes décisions pour moi-même et faire mes expériences. Pour ces raisons, je ne souhaite pas infliger l'enfance à qui que ce soit.

Mon style de vie actuel me convient bien, et je ne désire pas le changer. Je n'ai pas envie de transmettre ma culture, mes valeurs et une partie de mon savoir à une nouvelle personne qui me prendrait en exemple, et de faire tourner mon monde autour de cette nouvelle petite personne. Je n'ai pas non plus envie de changer de logement, de revoir tout ce que je connais, de me lever la nuit, de révolutionner mes centres d'intérêts, mes postes de dépenses, mes loisirs, et mon organisation pour ce petit être.

Mes proches, mes collègues et les gens que je fréquente me parlent de leurs enfants. Je vois tellement souvent cette lueur d'exaspération ou d'abattement dans leurs yeux. Se faire mener par le bout du nez par son enfant, divorcer d'avec le père ou la mère, se battre pour obtenir la garde, voir son enfant peu motivé dans sa scolarité, subir sa crise d'adolescence avec plus ou moins d'intensité, s'inquiéter pour son avenir, le voir rater des examens ou faire ses mauvaises expériences en devenant adulte, arrêter d'être une personne et devenir uniquement « une maman » ou « un papa »… dans tous ces exemples, je ne vois vraiment rien qui puisse susciter de l'envie chez moi.

Avec mes propres insécurités, mon manque de confiance en moi, la façon dont j'ai été élevée et, d'une façon générale, mon caractère et ma personnalité, je ne suis absolument pas certaine d'être capable d'élever un enfant qui puisse devenir une personne équilibrée, épanouie, stable émotionnellement, et surtout heureuse. Je sais que je serais une mauvaise mère, pas besoin de le prouver. Encore une chose que je ne souhaite pas infliger à une petite personne qui n'a rien demandé.

Je n'ai pas envie de revoir mes priorités, et de faire passer un enfant avant mon couple, ou avant ma personne. Je comprends difficilement les membres de réseaux sociaux qui affichent leurs enfants dans leur photo de profil. Symboliquement, on dirait qu'ils n'existent pas totalement, et que leurs enfants existent à leur place, comme s'ils avaient été remplacés. Ça m'attriste un peu, car je suis amie avec ces personnes avant d'être amie avec leurs enfants.

Évidemment, je n'ai que 32 ans, et il reste la possibilité que je change d'avis un jour. Je ne peux pas jurer que ça n'arrivera jamais, même si ça me semble hautement, hautement improbable.

Peut-être que mon point de vue sera considéré comme égoïste, c'est tout à fait envisageable. Pourtant, je ne pense pas être une personne égoïste.

Je prends des nouvelles de mes amis. Je donne mon sang, mes plaquettes. J'ai accueilli des visiteurs et des couchsurfeurs chez moi. J'aime rendre des services autour de moi, participer aux déménagements de mes amis, organiser des dîners, distribuer des biscuits à mes collègues. Je laisse ma place à une femme enceinte ou à un senior dans les transports. Je fais des dons à des associations…

Je suis convaincue que vouloir rester sans enfant ne m'empêche pas d'avoir un cœur et de vouloir faire le bien autour de moi, autant que possible.

Et toi, tu as fait le choix de ne pas avoir d'enfant ? Ton entourage comprend ta décision ? Ou tu as subi des remarques déplacées ? Viens en parler…

Toi aussi, tu veux témoigner ? C'est par ici !

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71 Comments

  • SwissGirl

    30 juin 2015

    Chère Fleur-Joséphine,
    Je ne sais pas quoi répondre, si ce n’est te dire que je comprends ! Ton article me rappelle à quel point nous sommes prompts à juger tout le temps, et à quel point c’est usant de devoir se justifier quand nos choix ne sont pas ceux de la majorité-bien-pensante.
    Comme tu dois en avoir marre de ces regards incrédules et de ces remarques déplacées quand tu affirmes ton choix. Je suis déjà tellement agacée par la pression que me met la société pour 1/ me marier 2/ avoir une maison 3/ avoir des enfants… Et pourtant je suis loin d’être fermée à toutes ces idées !

    Est-il possible d’inventer un pays où nous pouvons être nous-mêmes, où nous n’avons pas à nous justifier et où nos différences nous enrichissent, au lieu de nous séparer ?
    Ah ben oui, ce pays existe, c’est Sous notre toit !!

    Plein de courage et d’énergie pour toi, Fleur-Joséphine ! Et merde aux cons !

    • Fleur-Joséphine

      30 juin 2015

      Merci à vous toutes et à chacune pour vos gentils commentaires! Et bravo pour votre grande ouverture d’esprit 🙂
      Comme vous l’avez dit, la société impose une pressio pour suivre le modèle universel… c’est vraiment dommage, c’est beaucoup d’énergie mal utilisée à mon avis…

  • Clette

    30 juin 2015

    Hello, je comprends bien ton raisonnement.
    Je n’ai « que » 24 ans, mais j’ai un très bon CDI, un grand appartement et surtout un amour de mari depuis bientôt un an (et avec qui je suis en couple depuis plus de 9 ans déjà). Résultat, tout le monde s’imagine qu’on veut des bébés bientôt (mais pas non plus à 24 ans ça serait trop jeune hein parce qu’en plus de devoir avoir des enfants il y a un âge à respecter socialement) . Mais si je ne suis pas totalement contre avoir des enfants, je ne suis pas trop pour non plus …. je n’arrive pas à savoir si j’en veux. Je sais que la part de moi qui en désire pour le moment est totalement abrutie par la société, qui fait que c’est LE schéma logique quand on est en couple depuis longtemps. Et puis, on vit quand même dans un sale monde, et même si je suis dans un environnement ultra « protégé » (pas de soucis d’argent, une bonne culture, études supérieures, etc) je n’ai pas forcément envie de donner la vie à quelqu’un dans ce contexte …
    Par contre dans tes raisons de ne pas en avoir tu dis que tu ferais une mauvaise mère, là j’ai envie de te dire : tu ne peux pas savoir du tout ! On dirait plus que tu as peur d’élever tes enfants comme tu as été élevée (a priori ça ne t’as pas plu) mais on ne reproduit pas forcèment le schéma de ses parents quand on a un enfant.
    Sinon, le fait d’avoir trouvé « l’homme de ma vie » (en tout cas déjà celui d’une partie de ma vie ^^) ne me donne pas pour autant une envie forte d’avoir des enfants de lui … surtout que je sais beacoup de choses de son enfance, notamment qu’il était hyperactif, surdoué et j’en passe, pas facile à gèrer ^^. Voilà, on verra si je suis prête un jour , mon mari m’a dit qu’il se voyait avec des enfants plus tard mais qu’il m’avait épousé moi et que si je n’en voulait pas il ferait avec, donc no stress =) , merci à toi d’avoir témoigné sur ce sujet !

    • Fleur-Joséphine

      30 juin 2015

      Je pense que tu as raison de prendre ton temps parce que c’est difficile de revenir en arrière une fois qu’ils sont là! 😉 En tout cas vous êtes tous les deux très ouverts à ce sujet, je trouve ça magnifique. Beaucoup de bonheur!!!

  • Maman Noob

    30 juin 2015

    Magnifique article.
    Si être maman était pour moi quelque chose d’obsédant je comprend tout à fait que le contraire puisse être possible.
    Dans ma famille, il y a un vieux couple sans enfant qui sont très heureux. Ils ont profité toute leur vie à voyager et à faire des choses que des parents ne peuvent pas vraiment faire sans trop se prendre la tête…
    Bref, félicitations pour cet article et surtout ne doute pas de toi.

    • Fleur-Joséphine

      30 juin 2015

      Merci beaucoup pour tes encouragements, ça me touche. 🙂 Je pense aussi qu’on peut enrichir sa vie différemment même si on n’a pas d’enfants. Heureusement, à nous deux nous avons une douzaine de neveux et nièces, ce qui nous enlève pas mal de pression des deux côtés, ouf! 🙂

  • Mme Ebène

    30 juin 2015

    Bien sûr que tu as le droit de choisir tes priorités comme tu le veux. D’ailleurs tu ne devrais même pas avoir besoin de te justifier vu que personne ne demande ses motivations aux femmes voulant avoir des enfants! On fait ses choix et c’est tout.
    Tes arguments m’ont font réfléchir car j’ai quasi les mêmes mais je n’en tire pas les mêmes conclusions:
    – Si tu aimes ta vie actuelle c’est un peu aussi grâce à ton enfance qui même si imparfait comme tu le dis a construit ce que tu es aujourd’hui. Quand je pense à faire des enfants je suis plus concernée par les personnes qu’ils vont devenir et leur rôle dans la société que par si ils vont être les chouchous de leur école…
    – Arrêter de vivre pour son enfant et n’en devenir que l’ombre est pour moi un piège dans le quel il ne faut pas tomber (sauf si c’est ce qu’on veut). Trop facile à dire quand on n’a pas encore d’enfant je te l’accorde; mais ma maman a fait 3 enfants en 4 ans et si on peut s’habituer à partager une maman à 3, on peut tout autant s’habituer à ce que maman ait besoin de temps pour elle non?
    – Je trouve que tu es trop dure avec toi-même en disant que tu serais une mauvaise mère, c’est peut être vrai dans le sens ou ce serait contre ta volonté mais je ne crois pas trop à la fibre maternelle . Il ne faut pas oublier que ce qui fait l’homme, c’est sa grande faculté d’adaptation! Moi je ne l’ai clairement pas cette fichue fibre, je suis archi nulle avec les plantes et les animaux mais je suis convaincue que je peux être une bonne mère si je m’y attèle. Je ne gagnerai sans doute pas de prix de « meilleure maman de l’année » mais je suis convaincue de pouvoir imparfaitement prendre soin de mes rejetons 😉

    Bref tu n’es pas moins capable que n’importe la quelle de tes copines maman, tu as juste d’autres priorités 🙂

    • Fleur-Joséphine

      30 juin 2015

      J’aime bien ton point du vue, effectivement c’est intéressant. J’ai tellement détesté l’enfance que j’ai du mal à me dire qu’il y a du positif à en tirer, mais tu as raison!
      Et tu m’as fait rire avec les plantes, parce que j’ai le même souci 🙂 Mais quand même, je ne me ‘sens’ pas du tout en tant que potentielle maman…

      • Mme Ebène

        30 juin 2015

        Tu as le droit de ne pas te sentir maman, je dis juste que ça ne remet pas en cause tes capacités juste tes envies ;). Sinon je me suis dit que les personnes bien pensantes qui te parlent de « l’erreur » ou du « réveil tardif » tu devrais leur demander si ils sont d’accord de garder l’enfant en attendant que tu te réveilles! 🙂

        • Fleur-Joséphine

          30 juin 2015

          Haha !! excellente idée, ça pourrait calmer quelques bonnes idées bienpensantes. 🙂

  • Madame L'Abeille

    30 juin 2015

    Merci pour ton article, Fleur-Joséphine.
    Faire le raccourci « ne pas avoir de coeur » parce qu’on ne veut pas avoir d’enfants paraît assez stupide, j’espère que les gens qui te jugent sur ton choix ne font pas ce raccourci!
    Je rejoins les réflexions de Mme Ebene sur tes arguments. J’ajouterai quand même qu’à partir de 35 ans, la fertilité féminine s’engage dans une belle pente descendante (désolé si cette réflexion peut faire hérisser le poil…mais on ne peut pas lutter contre la nature). Mais bien sûr faire un enfant juste parce qu’il faut « se dépêcher avant qu’il ne soit trop tard » paraît très léger 😉

    • Fleur-Joséphine

      30 juin 2015

      Oui, à toi aussi le « avant qu’il ne soit trop tard », ça te semble assez peu valable comme raison? 🙂 Quelle drôle de logique…

  • Lil

    30 juin 2015

    Merciiiii!!!! Oh oui, MERCI!!
    J’ai 31 ans, et JE NE VEUX PAS DEVENIR MAMAN!
    Et effectivement, j’entends régulièrement le fameux « tu le regretteras » , ou encore « ton horloge biologique va finir par se réveiller », ou enfin « tout de même, c’est égoïste. L’être humain est fait pour se reproduire »…
    Et en plus, j’ai le malheur d’être célibataire. Donc forcément, c’est « à cause de ça », parce que « je n’ai pas rencontré le bon »…

    MAIS NON LES GARS!!

    De l’amour, j’en ai à revendre!! Vous n’imaginez même pas! Et les enfants, je les aime!! Mais je n’ai pas envie de les porter. Car là, je ME trouverai égoïste. Ben oui, avoir un enfant pourquoi? parce que Moi, J’ai le désir d’être mère? Parce que Moi, j’ai le désir de porter un enfant en moi? Mais c’est penser pour moi, et pas pour ce futur petit bout…
    Car dans le monde, il y a des millions de petits bouts qui n’ont rien demandé. Et qui sont malheureux, qui vivent dans la misère, la détresse, etc… Alors c’est de ces enfants là dont j’ai envie de m’occuper avant tout! De ceux déjà là…
    Bien entendu, c’est mon point de vue. Ca n’est pas une vérité! C’est la mienne, aujourd’hui.

    Et puis oui, je suis indépendante. J’ai un rythme de vie très particulier. Je ne suis pas stable, et n’ai pas envie de le devenir…

    Alors comme toi. J’ai 31 ans, j’ai un grand coeur. Mais je ne veux pas d’enfants…

    Merci infiniment de faire écho, même si nos raisons ne sont pas les mêmes, à mon ressenti.
    Merci!!

    • Fleur-Joséphine

      30 juin 2015

      Tant mieux si tu t’es reconnue dans ce point de vue, ça me fait bien plaisir! Ta réaction semble venir tout droit du (grand) coeur en tout cas 🙂
      C’est hyper généreux de s’occuper des enfants qui sont déjà là, c’est vrai que le monde a déjà tellement d’enfants dont il ne sait pas toujours quoi faire malheureusement! Je trouve ça admirable et je te souhaite beaucoup de bonnes choses si tu poursuis dans cette voie!

    • Lifeis

      28 avril 2017

      j’adore  » mais non les gars! »
      J’ai 38 ans et pas la moindre envie de devenir maman… car principalement je pense comme toi : « Ben oui, avoir un enfant pourquoi? parce que Moi, J’ai le désir d’être mère? Parce que Moi, j’ai le désir de porter un enfant en moi? Mais c’est penser pour moi, et pas pour ce futur petit bout… » oui pour moi vouloir un enfant c’est être égoïste et souhaiter fabriquer quelqu’un pour combler la solitude à 50 ans… si ça c’est pas le comble de la bétise ?  » si tu n’as pas de copain, fais toi faire un enfant, il ne te manque que ça…  » ah bon ???….. nan mais non les gars !
      Non je n’ai pas eu une enfance catastrophique, non je ne me pense pas future mauvaise mère, je suis généreuse et empathique mais non non merci pour un gamin.
      A cause de tous ces doigts dirigés vers moi lorsque je dis que je ne souhaite pas d’enfant j’ai été voir une psy il y a 6 ans, qui m’a assurée que ce n’était pas systématique de vouloir être parent. et que la fibre maternelle peut ne pas être présente. ne pas se culpabiliser est important. ne pas vouloir d’enfant c’est comme décider d’être locataire / propriétaire. Un choix pour lequel chacun a ses bonnes raisons.
      merci pour ce témoignage.

  • Mademoiselle A

    30 juin 2015

    Moi je fais partie de celles qui ont envie d’être maman depuis toujours. Pas de façon égoïste je l’espère, puisque c’est dans le soin à mes frères, cousins et enfants que je rencontre au travers de mon travail, que je veux également pouvoir donner un peu de cet amour à mon futur enfant.
    Mais je comprends très bien qu’on puisse ressentir l’exact inverse (ou simplement avoir de bonnes raisons) et ne pas vouloir devenir maman. Comme Lil l’a dit, il y a déjà trop d’enfants qui souffrent à cause de parents qui ne les désiraient pas, ou qui n’étaient pas prêts à bouleverser leur vie pour les élever et leur permettre de grandir en un adulte équilibré et avec la capacité de construire sa vie pour être heureux.
    Par ailleurs, je suis toujours outrée par la façon qu’ont les gens, la société en général, de juger ta façon de vivre, quelle qu’elle soit. Tu as fait tes choix, quel que soit ton âge, ils sont réfléchis, ils te conviennent et tu es heureuse comme ça, très bien ! Si on était tous pareils et qu’on construisait exactement la même vie, ça serait d’un chi*nt !

    Je te souhaite (et à toutes les autres qui pensent pareil) bien du courage pour supporter ces gens jusqu’à ce qu’ils apprennent à garder leurs jugements pour eux.

    • Fleur-Joséphine

      30 juin 2015

      Exactement, on s’ennuirait si tout le monde suivait le même chemin… J’aime beaucoup ta dernière phrase qui résume vraiment bien : « …supporter ces gens jusqu’à ce qu’ils apprennent à garder leurs jugements pour eux », bien vu!

  • Heaven

    30 juin 2015

    Merci pour cet article! Je partage le même avis que toi et ça fait du bien de voir d autres personne du même avis car je me sentais un peu seule.

    • Fleur-Joséphine

      2 juillet 2015

      Oui, je me sentais un peu seule aussi avec mon choix délibéré… c’est réconfortant de voir qu’on partage le même, finalement!

  • Laetitia

    1 juillet 2015

    Merci merci merci pour ce témoignage. Enfin une femme qui assume son choix de ne pas avoir des enfants. Je me reconnais dans ton témoignage. Beaucoup de personne nous disent qu nous sommes égoïste de faire ce choix et toi par ton témoignage tu prouves le contraire. Bravo !

    • Fleur-Joséphine

      2 juillet 2015

      Merci beaucoup! C’est vrai qu’on n’entend pas toujours les gens penser au potentiel futur bébé dans l’histoire….

  • Mademoiselle Simplette

    2 juillet 2015

    Bonjour !

    Je trouve vraiment honteux que les gens se permettent de juger le choix des autres, surtout sur quelque chose d’aussi personnel ! Je déteste quand les gens me font la morale parce que je suis mariée et que je suis « déjà » enceinte à 28 ans, ou lèvent les yeux au ciel ou disent que « c’est tellement dommage de gâcher ma jeunesse » que je « devrais faire la fête et ne penser qu’à moi ». Alors ça me fait sauter en l’air aussi quand il s’agit de faire la morale à une personne qui ne fait pas les mêmes choix que moi… Je trouve honteux qu’on puisse penser que seuls les choix que l’on fait soi même sont les bons, c’est tellement prétentieux et égocentrique ! L’intérêt justement dans les interactions c’est aussi ce que les autres nous apportent un autre point de vue, une autre ouverture sur le monde ! Pourquoi devrait-on tous faire la même chose? En tout cas, bravo de ne pas laisser les autres te faire changer d’avis, et d’être qui tu es sans avoir besoin de leur approbation stupide. Nous sommes parfaites telles que nous sommes.

    • Fleur-Joséphine

      2 juillet 2015

      Décidément, il n’y a donc que les lecteurs de SNT qui sont si tolérants envers les opinions différentes? 😉 Merci pour ton mot, c’est rassurant de savoir que même une future maman peut comprendre!
      Plein de bonnes choses pour toi 🙂

  • Julia

    3 juillet 2015

    Je trouve ça fou qu en 2015 on doive encore faire ce genre d’article.
    Enfin qu’est ce que les gens en ont à faire ? Évidemment tu fais ce que tu veux et je trouve ça horrible pour toi de devoir te justifier.
    Mais si ça peut te rassurer, quoique tu fasses (l’amour est partout où tu regardes -ouh la, je m’égare-), que tu aies des enfants trop tôt (c.-à-d. avant 30 ans), trop tard (après 35) , pas assez (1 seul) ou trop (à 3 enfants c’est déjà trop) les gens te jugeront toujours.
    Pour moi la Solution, c’est de ne plus me justifier. Parce que se justifier c’est un peu donner raison aux c*ns.

    • SwissGirl

      3 juillet 2015

      J’adooore ce commentaire ! Merci de mettre les choses au point comme ça !!!

    • Fleur-Joséphine

      3 juillet 2015

      Julia, tu as super bien résumé! Ce serait tellement mieux si les gens s’occupaient plus souvent de leur propre pomme au lieu d’expliquer à leurs congénères ce qu’ils doivent faire, quand et comment…. Merci pour ton commentaire!!

  • Magali

    5 juillet 2015

    Bonjour à toutes…
    Mon histoire est un peu différente puisque j’ai eu une enfance extrêmement heureuse (la période la plus heureuse de ma vie et je pense que je ne serai jamais plus aussi heureuse) mais la conclusion est la même : je ne veux pas d’enfant.
    Cependant je voudrais apporter un point de vue un peu plus optimiste sur la question du jugement des autres… C’est vrai que, comme vous, j’ai entendu ces phrases banales et creuses « tu es jeune, tu as encore le temps », « tu verras quand tu auras rencontré le bon »… et parfois je ne prends pas la peine (je ne perds pas de temps à) de leur expliquer leur erreur et leur bêtise… Cependant ça n’a pas été la réaction de mon entourage proche lorsqu’ils ont compris, lorsque je leur ai annoncé que je ne voulais pas d’enfant. Il n’y a pas eu de réel étonnement de leur côté (il faut croire qu’ils me connaissent bien) et je n’ai pas eu de jugement de leur part. Et j’ai même une collègue qui a souligné mon « courage » et mon honnêteté vis à vis de moi-même. Non pas que je pense que je ne saurais pas rendre un enfant heureux… Simplement je n’en veux pas. Et, pour ma part, comme je le dis très simplement aux gens, ne pas vouloir d’enfant n’est pas un choix pour moi, mais une évidence. Ce n’est pas quelque chose que j’ai décidé, c’est quelque chose que je « subis », quelque chose qui s’est imposé à moi et non l’inverse.
    Bon courage à toutes, que ce soit un choix ou une évidence, avoir des enfants ou non.

    • Fleur-Joséphine

      6 juillet 2015

      Merci pour ton témoignage! C’est bien que tu parles d’évidence, parce qu’effectivement ça s’en rapproche beaucoup.
      Tes proches doivent être plus ouverts d’esprit que les miens, parce que ma soeur faisait encore récemment des allusions à mon potentiel futur bébé…

  • Virginie

    13 juillet 2015

    Enfin quelqu’un qui pense comme moi !!!!!! Que dire de + à part que je te comprends à 100%, sauf que moi à la différence de toi je viens de me marier, inutile de préciser que de ce fait tout le monde veut nous voir parents, mais moi je pense EXACTEMENT comme toi, j’aurais pu écrire ce que tu as écris !!!! Tout le monde me voit comme une méchante égoïste, heureusement mon mari me comprends, il ne cherche pas à me forcer la main ou autre… J’en ai marre des phrases clichés  » mais grandis un peu tu ne peux pas vivre sans enfants » ou  » c’est obligé maintenant que vous étes mariés ! » Sauf que moi j’ai l’instinct maternel d’un grizzli et même lui je suis certaine qu’il en a + que moi, connaissant mon caractère et mon mode de vie je ne veux absolument pas imposer à qui que ce soit de m’avoir comme mère, je ne saurais jamais m’occuper d’un enfant (j’ai déjà tellement de mal à m’occuper de moi méme) … Selon les gens on doit le faire méme si l’enfant sera malheureux ou qu’on n’en a pas envie, c’est comme ça et pas autrement, et comme toi je pense etre une bonne personne sans avoir besoin de devenir maman un jour !!!!

    • Fleur-Joséphine

      13 juillet 2015

      Merci Virginie! Que c’est agréable et réconfortant de voir que d’autres personnes partagent ce souhait et ce point de vue!!
      Et stop aux diktats sur les choix de vie 🙂

  • Charlotte

    9 décembre 2015

    Bonjour, je me sens moins seule tout à coup. finalement nous sommes peut être plus nombreuses qu’on ne le crois à ne pas vouloir d’enfant et c’est vrai que le regard des autres est très pesant. je ne comprends pas qu’en étant aussi nombreuses les mentalités ne changent pas un peu au fur et à mesure. je suis un peu misanthrope de nature et c’est vrai que cette incompréhension ambiante ne fait que renforcer mon isolement. Heureusement j’ai quelques amis qui me comprennent mais la plupart de mes connaissances, surtout les filles ont vraiment du mal a comprendre.
    bref je me sens moins seul et je viens aussi de rejoindre un groupe sur facebook. ca s’appelle Childfree. ne vous laissez pas influencer et tenez bon pour toutes celles qui veulent rester sans enfants par choix.

    • Fleur-Joséphine

      22 février 2016

      Charlotte, maintenant avec toi, je me sens un peu moins seule aussi. Les gens sont hallucinants de fermeture d’esprit à ce sujet, non? D’autant qu’on ne leur demande pas d’adhérer à l’idée mais seulement de la respecter. 🙂

  • Selena

    1 janvier 2016

    Bonjour Fleur-Joséphine, très honnêtement j’ai été bouleversée par ton témoignage car je ressens la même chose que toi. Les arguments que tu as indiqués, les mots choisis, sont les mêmes que j’aurai pu moi-même écrire tellement cela décrit en partie ce que je ressens. Je te remercie de dire au et fort ce que tu ressens sans tabou. J’ai tenté moi-même d’en parler à mon entourage mais quasi-personne ne me comprends, certains surtout certaines n’essayent même pas. J’espère qu’un jour, les gens seront plus tolérants concernant les femmes qui ne souhaitent pas avoir d’enfant et qu’ils cessent de nous mettre une étiquette de personne égoïste car cela fait mal et en plus c’est totalement faux. Au même titre qu’une personne ayant des enfants n’est pas forcément généreuse et altruiste. Tu as raison d’assumer, il ne faut pas se laisser faire, on est toutes et tous libre de vivre la vie que l’on souhaite à partir du moment où cela ne fait de mal à personne. En tout cas cela fait du bien de voir que l’on est pas seule à penser cela.
    Encore merci pour ton témoignage.

    • Fleur-Joséphine

      22 février 2016

      Je suis complètement d’accord avec tout ce que tu dis, Selena. C’est très difficile de se faire comprendre des gens qui sont parents. On va se serrer les coudes et ne pas se laisser influencer 🙂 Bon courage à toi!

  • Kainzyram

    9 janvier 2016

    Témoignage très évocateur et parlant pour moi.
    Mon « non désir » d’enfant à pour ma part causé le terme d’une longue relation amoureuse. J’en suis même arrivée à me poser des questions très profondes sur ma normalité de femme…
    Aujourd’hui je prend moins à coeur cet implicite étaux social et je suis plus décidée que jamais à vivre ma vie comme je l’entends. Cette vie avec son lot de contraintes déja assez exhaustif pour que je veuille en rajouter et dont les seuls rares choix que l’on puisse réellement faire devraient être respectés sans jugement par tous.

    • Fleur-Joséphine

      22 février 2016

      Je suis vraiment désolée pour toi, kainzyram. C’est super triste ce que tu racontes, c’est super dommage. J’espère que tu as pu rebondir et que tu rencontreras des gens qui te comprendront sur ton chemin. Merci pour ton commentaire!

  • Stephbaby

    7 février 2016

    Merci Fleur-Joséphine pour ce super article et à toutes celles qui ont laissé des commentaires, je les trouve tous pertinents. J’ai 41 ans et je ne veux pas d’enfants. Pourtant j’ai eu un petit frère à l’âge de 14 ans et je l’ai aimé comme si c’était mon bébé et je suis persuadée que j’aimerais mes enfants plus que ma propre vie si j’en avais. Mais je ne me vois ni enceinte, ni changer de vie et j’avoue que plus j’avance en âge, moins je supporte les cris stridents des enfants, même si je les adore quand ils sont gentils ?. Pour moi, il n’y a qu’une seule forme d’égoïsme : celle qui est dommageable aux autres. Pour imager : bidule a ramené une boîte de chocolats au bureau et machin-chouette les as tous mangés. Elle n’a pas pensé aux autres. Mais celles qui ne veulent pas d’enfants, à qui portent-elles préjudice ? À personne. Pour moi les seules personnes que l’on peut traiter d’égoïstes dans ce contexte ne sont ni les femmes qui veulent un enfant, ni celles qui n’en veulent pas, mais celles qui en font sans réfléchir et ne s’en occupent volontairement pas ou mal, parce qu’elles n’ont pas envie de prendre leurs responsabilités. Et quand je pense à ces commentaires courants « tu risques de le regretter un jour… » imaginez si on disait à une femme qui veut un enfant « dans le doute, n’en fais pas car imagine si tu en as un et que tu regrettes un jour… ». À la grande rigueur, la seule situation où je pourrais comprendre que certaines personnes se mêlent de la vie de celles qui ne veulent pas d »enfant serait l’extinction de la race humaine. Mais la terre est en passe d’être surpeuplée et les ressources naturelles s’épuisent de plus en plus, alors ça ne fait aucune différence si un petit pourcentage de femmes ne veulent pas d’enfants… Soyez heureuses et soyez vous – mêmes, vivez votre vie comme vous l’entendez !

    • Magali

      8 février 2016

      Juste un petit mot pour te dire que je trouve ton commentaire très pertinent Stephbaby. Bravo pour ce point de vue intéressant et intelligent.

  • Fleur-Joséphine

    22 février 2016

    Stephbaby, merci pour ton super témoignage! Tu as complètement raison et c’est vraiment génial que tu remettes les choses en perspective. C’est vrai ce que tu dis: ça ne nuit à personne. C’est même les gens sans enfants qui sont le plus imposés fiscalement!
    Et moi non plus, je ne comprends pas les « si tu le regrettes un jour? ». ça me semble totalement absurde. Enfin, voilà heureusement qu’ici on arrive à se comprendre. 🙂

  • Isabel

    28 juin 2016

    Comme je te comprends! Je vis la même chose. La parade que j’ai trouvée avec les inconnus ou les gens qui ne me sont pas proches c’est d’éluder la question ou de dire que ce sera pour plus tard. Pas envie de m’enquiquiner à devoir me justifier.

  • Lolli

    2 novembre 2016

    Bonjour Fleur-Joséphine, je suis rassurée de lire vos commentaires car moi non plus je n’ai aucun désir d’enfant à 28 ans. Je suis en couple depuis 7ans et bientôt mariage mais pas d’enfants en projets…Pas toujours facile de repondre à la fameuse question « Et vous les enfants après le mariage »… et ben NON!

  • Yolo

    24 décembre 2016

    Bonjour
    Merci pour cette article qui fait du bien. Car autour de moi tout le monde veut ou a des enfants. Des enfants que j’aime énormément, je suis une tata comblé mais pour autant je ne veux pas d’enfants.
    A 34 ans, 0n peut dire que beaucoup de gens me prennent la tête. On dirait que personne me comprend et c’est pas toujours facile. En couple depuis 12 ans avec un mari que j’aime au plus profond de moi mais qui veut des enfants… situation difficile, rupture évidente?
    L’avenir me le dira…

    • Elsa

      8 février 2017

      Je suis dans le même cas que Yolo : mon conjoint a toujours dit clairement qu’il voulait des enfants depuis qu’on s’est rencontré il y a 9 ans. Moi, je l’aime tellement que je serait prête à tous pour lui. Alors quand on a fait le choix d’acheter une maison avec des chambres pour les futurs enfants il y a 2 ans, je n’ai pas hésité. Mais le problème s’est posé lorsque j’ai arrêté la pilule, sans m’en rendre compte j’ai sombré petit à petit dans la dépression. J’ai réussi à m’en sortir en me concentrant sur mon travail et en occultant ce projet d’enfant. Mais alors que tout allait pour le mieux depuis 6 mois, j’ai eu un petit retard de règle et là, patatra je rechute ! Le problème c’est que j’aime profondément mon compagnon, je ne me vois pas sans lui, nous avons de beaux projets de voyages à l’étranger d’ici peu, mais lui n’envisage pas une vie sans enfant. Donc je suis coincée dans cette situation, d’un coté l’homme de ma vie dont j’ai besoin et de l’autre son désir d’enfant que mon corps rejette… Je ne veux absolument pas le quitter, mais si je ne le suis pas dans son projet, c’est lui qui me quitte. Alors pour l’instant je lui mens, mais je ne supporte pas cette situation. Que faire…

  • Dulbi

    12 janvier 2017

    Les réactions étonnées et culpabilisante sont normales. Il faut comprendre, nous sommes dans une société hyper-conditionnee. Nous mêmes, on échappe à ce conditionnement en construisant des projets autres que ceux centrés sur une parentalite, mais on reste conditionnées sur bien d’autres plans sans s’en rendre compte, ce qui génère de notre part et sur d’autres thèmes des réactions semblables à celles que l’on déplore en ce moment.
    Tout ça pour dire que les réactions des autres sont bien évidemment compréhensibles!
    Pour ce qui est de mon avis sur la question, j’ai 30 ans et je voudrais bien des enfants, oui pourquoi pas, mais en définitive je ne veux pas en faire. Je pense que ce choix est à la fois égoïste et à la fois altruiste.
    Il est égoïste dans la mesure où si je ne fais pas d’enfants c’est parce que je veux vivre pour moi, m’epanouir au travers de projets auxquels je devrais renoncer si je décidais de faire des enfants.
    Soit.
    Mais c’est un choix aussi profondément altruiste et, finalement, bien moins égoïste qu’on veut bien le croire : 1)J’ai énormément d’amour à donner. Ça tombe bien, il y a des milliards d’êtres qui attendent d’en recevoir… humains, animaux, nature. Ils sont déjà là et attendent. Décider de transmettre mon amour à tous ces êtres plutôt qu’à ceux qui seront MA progéniture, éléments de MON univers égocentrique, c’est égoïste? En êtes – vous vraiment sûrs…
    2)Le monde d’aujourd’hui est un monde à la dérive, il serait complètement inconscient de le nier. C’est en tant que maman potentielle que j’ai pris la décision de ne pas confronter mon ou mes enfants à cette réalité et à l’avenir sombre qui se dessine pour la planète. Parce que dans 40 ans, on ne pourra jamais dire « je ne savais pas ». C’est là qu’intervient toute la différence entre le désir d’être maman qui, je ne le cache pas, ne m’est pas étranger, et le désir d’enfant. Entre le désir d’être mère et le désir d’enfants il existe des différences psychiques subtiles, mais dont les conséquences sur la vie familiale peuvent être détonantes.
    Allez, les filles. Le.plus dur n’est pas d’assumer ce choix, c’est d’en faire quelque chose à « assumer ». Société conditionnée oblige.
    La vie est courte mais elle peut-être merveilleuse. Ne faisons le choix de l’agrémenter de projets différents de ceux que la société attend que nous construisons. Ouvrons la voie à une nouvelle conception de la vie!!

  • Juliette Toews

    1 mars 2017

    Chère Fleur-Joséphine,
    Tout d’abord je tiens à te remercier pour cet article qui était très intéressant.
    J’ai 25 ans et l’ont m’a annoncé il y a une semaine de cela que j’allais attendre mon premier enfant. Je suis enceinte d’un mois et demi maintenant.
    Maintenant, si je peux me permettre de te tutoyer, venant d’une future maman qui aiment les enfants, sache que je ne suis pas choquée et que non tu n’es pas un monstre.
    Je t’explique j’ai une soeur de deux ans ton aînée qui refuse d’avoir des enfants car elle n’a pas la patience, la force, la responsabilité, le temps, la maturité nécessaire pour en avoir. Et elle est absolument contente et épanouie comme ça ET C’EST SON CHOIX BORDEL !!!! Lol
    Moi je suis la petite, j’adore les gosses. Étant Catholique, le mariage et la famille sont des institutions très importantes pour moi mais c’est mon choix aussi !!!! Est-ce qu’on se crêpe le chignon tous les jours ?! Non, on en parle même pas. Elles nous a fait part de ses motivations et on ne s’est pas formalisé dessus.
    Dis-toi ceci, en général, quoi que tu fasse, quoi que tu dise, quoi que tu pense, que tes intentions soient bonnes ou mauvaises, les gens parleront et critiqueront toujours. Mais c’est à toi de décider si cela t’affecte ou non. Parce qu’en fin de compte PERSONNE ne t’obligera à avoir un bébé.
    Même moi je suis critiquée par ma propre famille car j’attends un enfant et ne suis pas encore mariée mais je pardonne et puis bon ça ne m’affecte pas tellement.
    Bon, je suis un être humain, j’ai des sentiments donc bien sûr que cela me touche autant que ces remarques doivent te toucher mais je passe outre. C’est pas facile mais c’est possible.
    D’un point de vue général, le fait qu’une personne ne désire absolument pas avoir des enfants renvoie une certaine image d’égoïsme, d’égocentrisme, de froideur, peut-être un manque de coeur aussi, ce qui peut être la réelle motivation chez certaines personnes je ne dis pas le contraire. Juste une question de personnalité.
    Pour moi, tout est une question de perspective. En effet je ne vois pas l’égoïsme dans cela mais une marque de préservation vis-à-vis de l’enfant non né.
    Il y a tellement de parents qui ont des enfants qui ne devraient pas en avoir et des parents qui ne peuvent pas en avoir et qui je le suis sûre seraient d’excellents parents.
    Qui voudrait mettre au monde un bébé sachant pertinemment qu’il n’assurera pas en temps que parent. Ça n’a pas de sens.
    Mais on ne sait pas tant que l’on a pas essayé non plus ?
    Alors ne culpabilise pas, donne toi une petite tape sur le dos au contraire, dis-toi que tu as épargné à ce petit être le sentiment d’être une charge pour toi. Car la manière dont tu es honnête montre qu’il pourrait éventuellement en être une (ce n’est pas une critique ne t’inquiète pas), mais il ne faut pas se voiler la face non plus.
    Donc oui tout est une question de perspective.
    Au moins tu es vraie avec toi-même et ne t’invente pas d’excuses comme certaines le font.
    Avoir un gosse demande beaucoup de sacrifice, de temps, de patience, ce ne sont plus tes besoins qui passent en premier mais celui de ta progéniture. Et je comprends que pour certaines ce soit la douche froide. Après c’est à nous de décider si on aime ce genre de challenge ou pas. Pour ma part je trouve cela très gratifiant, pas pour ma soeur. Question de point de vue encore.
    On vit dans un monde qui nous conditionne certes mais nous vivons aussi dans un monde où l’on peut voyager où l’on veut, avoir un large choix de carrières et professions, c’est aussi une raison.
    La seule chose qui me chagrine dans le fait que tu ne veuilles pas de descendance c’est que malheureusement tu vas vieillir. Et à partir d’un certain âge la solitude est quelque chose de difficile à supporter pour les personnes âgées. Après si tu partage tes vieux jours aux côtés de quelqu’un qui t’aime c’est génial mais dans le cas contraire ? Qui va s’occuper de toi ?
    Tu ne t’en rends pas compte car tu as ta famille, ton cercle social, ton travail pour l’instant qui prennent une part importante dans ta vie mais ta vie peut basculer du jour au lendemain. De plus au fur et à mesure que le temps va passer il se peut que tu te rende compte de certaines choses. Et j’ai peur que si ce moment arrive tu ne puisse pas faire marche arrière si tu vois ce que je veux dire.
    Je ne vais pas te mettre un couteau en te disant de faire un gosse dans les mois qui viennent mais ne soit pas totalement fermée à l’idée de fonder une famille non plus.
    La vie ne se passe jamais comme on le prévoit.
    À ce que j’ai lu dans ton article, après je me trompe peut-être, il me semble que tu ne vois que sur le court terme mais essaie de voir un peu plus sur le long terme. L’impact que cela aura.
    Il ne faut jamais dire jamais.

    🙂

    • Shania

      26 mars 2017

      Et voilà l’exemple typique d’une personne qui, au lieu de se mêler de ses affaires, et sous des allures de personne « bien-pensante s’inquiétant du bien-être » d’une inconnue, se permet de faire des commentaires tous aussi désobligeants que ceux dont Fleur-Joséphine parle dans son article ! Voilà à quoi on a affaire !..

      • Juliette Toews

        29 avril 2017

        Alors sache que je soutiens à 100% son opinion, je ne la force en aucun cas à faire ce qu’elle ne désire pas.
        Insinuer que je suis une hypocrite et que je ne pense pas ce que j’ai écris est un peu fort ceci dit ☺
        En effet je suis une personne m’inquiétant sur le sort des autres en général, mais je m’égard !
        Je fait juste part du pour et du contre, peut-être qu’il y a un malentendu car Internet est très informel et que cela montre que je la juge mais au contraire, comme dit précédemment oui je soutiens son envie de ne pas avoir de descendance mais il y a aussi ces choses à réfléchir dessus aussi. Après elle fait ce qu’elle veut.
        Ce que toi tu vois comme une personne qui ne se mêle pas de ses affaires et « désobligeante » (si c’est ce que que tu pense soit) est juste une personne qui n’a pas peur d’ouvrir sa bouche (je pense ce que je dis et je dis ce que je pense), je m’excuse d’avance si j’ai le droit de ne pas être d’accord avec toi Shania ☺
        Surtout que tu as clairement isolé la dernière partie de mon commentaire pour en faire une montagne mais as-tu lu la première partie ? Peux-tu encore penser que j’ai des allures de « personne bien-pensante pensant s’inquiéter du sort des autres » ? Je n’ai pas « d’allure » car je ne suis pas fausse tout simplement. Je ne savais pas qu’il fallait être d’accord en tout point de vue lol

        • Shania

          30 avril 2017

          C’est justement parce que j’ai bien lu tout ton commentaire que j’en ai fait un moi-même car au début tu te présentes comme une personne ouverte d’esprit acceptant totalement la position de Fleur-Joséphine ( quoique…) mais ensuite tu te sens obligée de parler des « Pour », ce qui devient dérangeant. Pourquoi ? Penses-tu vraiment que Fleur-Joséphine n’a jamais pensé aux Pour et aux Contre ? Penses-tu lui révéler quelque chose en lui faisant par de ce dont « elle ne se rend pas compte » ce dont tu as « peur » et le fait de ne voir que sur « le court terme » Tu n’as pas l’air de t’en rendre compte, mais oui c’est condescendant. Et en faisant ça tu prouves que tu ne la soutiens pas à 100%. C’est sa vie, c’est son choix et la personne qui lui répondra simplement  » Cool, c’est bien que tu saches ce que tu veux » sans rien ajouter est la personne qui accepte vraiment son choix et qui elle est.

          • Juliette Toews

            30 avril 2017

            Alors je vais me répéter encore une fois, je dis ce que je pense et je pense ce que dis, tout dans le respect bien sûr. Et je ne redoute certainement pas que des personnes ne soient pas d’accord avec mon opinion, le principe même de liberté d’expression.
            Après si on expose son point de vu sur un blog sur Internet (public), ce que tu appelle des commentaires « condescendants » elle en aura, ou peut-être qu’elle aurait du spécifier qu’elle ne désire que ceux qui la soutienne à 100%. Et le débat s’arrête là (car oui c’est le fondement d’un débat).
            Car crois-moi tu pense que je suis condescendante (soit, c’est ton opinion et je la respecte), mais il y a des gens pro-enfants qui diront pire. Je ne l’ai en aucun cas pointé du doigt en disant « tu es ceci » ou « tu es cela » et des gens comme cela qui n’auront pas peur de la juger de manière directe et « crue » il y en aura toujours (comme je l’ai mentionné dans mon commentaire). Pour ma part, c’était juste des choses à réfléchir dessus, pas plus, comme j’ai mentionné aussi je ne lui ai pas mis le couteau sous la gorge ou mis la pression.
            Je ne suis pas du genre à tourner autour du pot, et peut-être que oui selon toi je suis condescendante mais je dis les choses comme elles sont, je dis tout haut ce que les autres pensent tout bas, je pense juste que je suis réaliste.

        • Shania

          1 mai 2017

          Et donc parce qu’il y a des gens qui pourraient lui dire pire, ce n’est pas grave que tu fasses tes réflexions, même si elles peuvent vexer ? Tu penses que tu peux tout dire au nom de la liberté d’expression ?
          Lorsque tu dis à quelqu’un qui a fait le choix, après mûres réflexions, de ne pas faire d’enfant, qu’il y a certaines choses auxquelles il devrait réfléchir c’est tout aussi insensible que lorsqu’une personne dit à une femme enceinte, qui désirait avoir un enfant, qu’elle devrait réfléchir à certaines choses avant de garder son enfant.

          Aussi, tu demandes qui s’occupera d’elle lorsqu’elle sera vieille, pensant que ton,ou tes, enfant(s) s’occuperont forcément de toi lorsque tu seras vieille alors que tu n’as aucune garantie de ça. Tu l’as dis toi-même « La vie ne se passe jamais comme on le prévoit. » Pourtant tu sembles sûre de toi. Tant mieux cela dit, mais sais-tu au moins combien de personnes âgées se retrouvent en maison de retraite, sans aucune visite, alors qu’elles ont des enfants ? Tu te dis réaliste mais réalises-tu que les maisons de retraite ont été faites justement pour ça ?

          • Juliette Toews

            1 mai 2017

            Pour les maisons de retraite, par expérience, je suis d’accord avec toi mais j’ai aussi été témoin de cas où ce sont les parents qui ne désirent pas voir leurs enfants pour X raisons, de personnes qui ne sont là-bas que parce que justement elles n’ont pas de famille (du moins vivantes) pour s’occuper d’elles (…) et tu serai surprise mais il y a quand même presque la moitié le nombre de personnes passant leurs vieux jours avec leur famille. C’est quand même significatif. Je peux te l’assurer surtout dans une société comme la notre.
            Shania, je comprends que chaque personne est différente et réagisse aux situations de manière unique mais pourquoi devrait-elle se vexer de mes commentaires dits « condescendants » et « odieux » etc si elle assume ses choix. Car des critiques elle en essuiera des tonnes, et si ce n’est pas sur le fait qu’elle ne veuille pas de descendance ce sera pour quelque chose d’autre, c’est comme ça que les gens fonctionnent malheureusement de nos jours.
            Lorsque l’on m’a annoncé que j’étais enceinte et que je l’ai annoncé par la suite à ma famille et à mon entourage, certains m’ont soutenu dès le début et d’autres m’ont vivement critiqué et quand je dis vivement je ne mâche pas mes mots, bien pires que ceux dont l’auteur fait face, de ma propre famille, ma proche famille qui plus est. Et au lieu de cela, et bien j’ai pardonné et je pardonne toujours, parce que je m’en fiche et que c’est ma vie, mon choix et j’assume. Tout comme l’auteur qui assume ses choix aussi. Si à chaque critique on va en faire des montagnes et se vexer on est pas sorti de l’auberge. C’est pour cela que je ne la force en aucun cas à faire ce qu’elle ne désire pas, que je ne lui mets pas ni le couteau sous la gorge, ni la pression. Oui cela paraît insensible à tes yeux mais c’est aussi une réalité. Et que peut importe le nombre de fois où l’on veut fermer ses oreilles et ses yeux à cette réalité en fin de compte, elle sera toujours là que l’on veuille ou non. Tout comme les critiques dont je fait face.
            J’aurai pu moi-même être vexée lorsque tu as dis « sous ses air de » à mon égard dans ton premier commentaire et ne pas répondre ou t’en envoyer un vraiment négatif sans fondement mais non, je m’en fiche et j’ai préféré te répondre en t’exposant à toi mon point de vu, mon opinion, le pourquoi du comment même si tu ne cautionne pas. Je trouve que cela reste un débat intéressant.
            Et bien sûr que je n’ai aucune certitude que mes enfants s’occuperont de moi, bien que je trouve cela normal, mais ce dont je suis sûre c’est que je serai très à côté d’eux si je peux (je sais ce n’est pas très français lol). Je dis si je peux car je sais qu’il y a certaines situations hors de contrôle comme celle que je vis maintenant où l’enfant vit à l’autre bout du monde, ne voit pas sa famille pendant plusieurs années, et du côté des parents la séparation est difficile. Cela aussi est une autre raison pour laquelle les visites en maison de retraite se font rares. Mais si les deux vivent à proximité oui je trouve cela normal.
            Et beaucoup de femmes pèsent le pour et le contre avant d’être enceinte soit mais pendant la grossesse également, car des accidents arrivent (avec des circonstances différences), cela fait-il d’elles de mauvaises mères qui ne devraient pas avoir d’enfants ? Pas forcément. C’est pourquoi on a la chance d’offrir différentes solutions.

          • Shania

            1 mai 2017

            Fleur-Joséphine a écrit cet article justement parce que les gens ne comprennent pas ce choix et qu’elle aimerait pourtant que tous l’acceptent sans discutailler donc je ne crois pas que toute réflexion est bonne à faire, juste parce qu’on le pense.

            J’ai fait le même choix que Fleur-Joséphine, et si d’autres tolèrent beaucoup les réactions agaçantes, moi je pense qu’il est temps d’arrêter de se mêler des affaires des autres. Surtout à ce sujet. Car oui les gens critiquent toute la journée, sur tout, mais ce n’est pas pour ça que c’est acceptable et qu’il faut continuer.

            Tu dis avoir reçu des critiques blessantes, malgré tout, et tu trouves quand même ça normal de dire tout ce que tu penses peu importe ce que cela peut faire ?

            Lorsque quelqu’un me dit qu’il/elle va avoir un enfant je félicites la personne et c’est tout.

            Mais étrangement, à ce sujet, les gens se permettent de donner des « conseils » et « des points de réflexions » comme si j’en avais besoin. Comme s’ils savaient mieux que moi qui je suis. Pas besoin. Non merci.

            Désolée Fleur-Joséphine d’inonder ton article de mes commentaires.

          • Juliette Toews

            1 mai 2017

            Elle a mis son commentaire sur Internet car elle n’a pas peur d’expliquer son choix et ses raisons qui la motive, de plus des réactions à son égard. Internet est en principe accessible à tout le monde, et tout le monde n’est pas forcément d’accord avec tout le monde et que oui il y a une liberté d’expression et que oui quand on poste quelque chose de public il faut s’attendre à des commentaires différents venant de personnes différentes, comme le mien ou pire (derrière un écran certains s’amusent même à être insultants), ou des commentaires positifs qui la soutiennent à 100%. C’est son choix ou non d’approuver ce que j’ai dis dans mon post ou dans mes commentaires, si elle désire supprimer soit, mais lorsque l’on poste quelque chose d’accessible sur la toile il faut s’attendre à tout type de réaction. Et ces « points de réflexion » dont tu parle, il y aura des gens qui en feront de manière très négative, qui te (je parle du « te » général) jugeront directement et qui te diront quoi faire avec des commentaires bien plus condescendants. On ne peut pas contrôler les choses et les évènements dans la vie, juste notre réaction vis-à-vis de cela. J’ai juste mentionné des éléments sur quoi penser. Et du moment qu’on ne s’insulte pas et que l’on ne s’échange pas des mots vraiment négatifs oui je pense qu’on peut communiquer ouvertement, tout en étant cordial et respectueux de la personne.

          • Anne Delacour

            2 mai 2017

            Bonjour Juliette et Shania,
            Merci d’avoir exposé toutes les deux votre point de vue de manière respectueuse et bienveillante ! Je vous propose qu’on s’arrête là parce qu’après plusieurs échanges, il semble qu’il soit impossible que vous vous mettiez d’accord. Ce serait dommage que ça dégénère maintenant ! 🙂
            – L’équipe de Sous Notre Toit

          • Juliette Toews

            2 mai 2017

            Pas de problème, pour ma part, même si nous ne sommes pas d’accord, j’ai trouvé ce débat constructif.
            Merci Anne et Shania.

    • Sandrine

      6 avril 2017

      Oh la la .. depuis quand on fait des enfants pour qu’ils s occupent de nous? en voila un argument des plus égoïste! et les amis alors? personnellement mon homme et moi nous avons un cercle d’amis soudé et nous prenons soin des une des autres avec amour. Quel poids que de mettre cette responsabilité sur les épaules d’un être qui n’a rien demandé… et faire peur aux gens comme cela est pitoyable. Avant de mettre un enfant au monde il faut etre capable de s’aimer et de savoir vivre sans avoir BESOIN de personne. Un enfant est un être humain pas une béquille!!!

      • Juliette Toews

        29 avril 2017

        Alors Sandrine j’ai lu ton commentaire et je le trouve très intéressant.
        Chacun à droit à sa propre opinion et je respecte celle des autres totalement.
        Après je ne suis forcément d’accord non plus lol et tu as le droit de ne pas être d’accord en retour ?
        Bon, on a tous un cercle d’ami j’imagine (je dis j’imagine car je connais pas tout le monde lol).
        Toi tu as des amis avec qui tu entretiens une relation très soudée comme tu m’as fait part et je trouve cela absolument formidable, moi j’ai des amis de longue date avec lesquels on s’est entraidés depuis que l’on s’est rencontré (malheureusement je vis à l’autre bout du monde donc c’est un peu plus compliqué de se voir maintenant lol).
        Par expérience les amis ça vient ça part, et les « vrais » se comptent sur les doigts d’une main (c’est une expression si je ne m’abuse). Et elle est véridique, du moins pour une grande majorité car je ne veux pas généraliser.
        Je m’excuse par avance si je vais paraître crue alors mais quand viendra le moment où tu ne pourras plus t’occuper de toi-même physiquement, qui le fera ?
        C’est là où je ne suis pas d’accord avec toi concernant les amis car quand il sera difficile pour toi d’effectuer une tache ne serait-ce des plus basique, simple et quotidienne comme prendre sa douche par exemple vas-tu réellement demander à tes amis de t’aider ?
        Pour moi, aussi soudée que je sois avec eux je me rends compte qu’ils ont une vie aussi et qu’ils ne me doivent rien. Je n’ai pas des amis pour être inter-dépendante avec eux, j’en ai pour apprécier leur compagnie dans n’importe quelle situation, après si l’on peut se filer un coup de main entre nous de temps en temps génial. Après tu as le droit de ne pas être d’accord avec ce que je dis et c’est ton choix. Tu pense que je suis peut-être égoïste, je me vois plus en tant que réaliste.
        En revanche je ne vois pas mon enfant comme une béquille. Lorsque l’on élève celui-ci vers le haut (car c’est le but de chaque parents, voir son enfant réussir dans la vie et vivre dans le succès), lorsque l’on s’est occupé de lui depuis sa naissance il est absolument normal qu’il s’occupe de nous lorsque l’on atteint un âge où ce n’est plus possible pour nous. Dans le cas contraire cela s’appelle de l’ingratitude. C’est juste mon point de vue je précise.
        La raison pour laquelle je veux des enfants c’est pour avoir une descendance, transmettre ce que j’ai appris avec la vie, ce que mes parents et mes aînés m’ont appris, la vie n’est pas si pourrie que ça, je veux que mon enfant voit que le monde a des choses formidables à offrir, si tu pense que c’est de l’égoïsme pur soit, c’est ton opinion, et nous ne vivons pas dans le même monde alors.
        Si je pouvais je ferai venir mes deux parents pour qu’ils passent leurs vieux jours avec moi mais même de nos jours, les parents veulent être dépendants de leurs enfants ET C’EST LEUR CHOIX !!!! Tout comme c’est son choix à l’auteur de cet article de ne pas vouloir d’enfants, et je le respecte ! Mais as-tu lu cette partie ? Je ne pense pas car je pense que tu t’es juste focalisée sur la dernière partie.
        Enfin bref, je suis d’accord qu’il faut savoir s’aimer soit-même et être indépendant avant d’avoir un enfant mais on peut l’être et quand même avoir une descendance. Tu pense que je fait peur à cette personne, moi je ne vois pas où est la nécessité d’avoir peur, c’est juste être réaliste, c’est la vie, tu élève un enfant une grande partie de sa vie et il te soutiens à la fin de tes jours.

  • Florian

    15 mars 2017

    Je ne comprend pas la classe moyenne mondiale qui fait des enfanats dans les pays industrialisés comme la frnace allemagne usa…

    Si le taux de fécondité baisse dans ces pays la il y aura de l’immigration extracommunautaire et cela réduit la pauvreté mondiale et les inégalités.

    Je suis francais dit de souche, j’ai 24ans et si je faisait un enfant il auarait meme pas besoin de travailler pour vivre (rente immobilière familiale de plusieurs générations) et je ne trouve pas ça normal alors qu’il y a encore tant de pauvreté.

    En gros pour faire des enfants il faut etre en « dehors » du système économique = soit milliardaires(=belle vie pour l’enfants), soit très pauvre d’un village africains ( pas le choix pour survivre)

    • Magali

      2 mai 2017

      Bonjour Florian,

      Je trouve ton opinion assez tranchée, et limite choquante… Elle aurait gagné à être explicitée car, de mon point de vue, balancer des phrases comme ça sans les expliquer un minimum c’est… soit de la provocation (pourquoi pas…) soit inutile, car cela n’apporte pas grand chose à la réflexion…

      Néanmoins ton point de vue est intéressant, il ouvre le débat vers des aspects plus économiques…
      Il est également intéressant de noter que cet « argument » provient d’un homme…

  • AURELIE

    8 mai 2017

    J’ai l’impression de lire mon double 🙂

  • Falculelli

    28 juillet 2017

    Un témoignage vraiment très intéressant et empli de sensibilité, que j’ai lu avec beaucoup d’attention.
    Sachez que je suis entièrement d’accord avec tout ce que vous évoquez, et je comprends à quel point cela peut faire souffrir que de se sentir anormale ou incomprise alors que certaines personnes ont des enfants dont ils ne s’occupent pas comme il le faudrait ou ont des comportements tout bonnement irresponsables.
    Je trouve que votre témoignage montre votre choix, éclairé, complètement justifié, dans une société où nous sommes obligés de nous justifier car seule une minorité de Français ne veulent pas d’enfant(s), environ 4% d’après les statistiques officielles.
    Pour ce qui est des réseaux sociaux, je partage également votre point de vue. En plus, cela renforce l’égocentrisme, un enfant n’est pas un trophée, un bébé n’a pas choisi de divulguer ses clichés sur des réseaux qui n’ont de « sociaux » que le nom, car tout n’est que du virtuel et de l’artifice (la plupart du temps).
    Courage à vous, il est formidable de voir que d’autres personnes puissent écrire des textes comme celui-ci.

    Bien cordialement

  • Sindy

    9 août 2017

    Bonjour,
    J’ai 39 ans, pas d’enfants et pas d’envie d’en avoir, en couple depuis 18 ans, et je me retrouve un peu dans tout ce qui a été dis.
    Seulement voila, mon conjoint à une irrépressible envie d’enfant et nous nous somme séparés à cause de ça il y a 3 jours. Lorsqu’on m’avait dit il y a quelques années qu’il me quitterait à cause de ça, cela m’avait fait un énorme choc, mais je n’y croyait pas trop. Maintenant, je me demande pourquoi je n’en veut pas, suis-je anormale ? Pourquoi lui y tient tellement qu’il est près à sacrifier une si longue relation ?
    Bref, je suis extrêmement perdue, chacun réfléchissant de son côté, mais j’ai peur de l’avoir définitivement perdu…
    Aujourd’hui je remet tout en question, et je me demande ce que je vais devenir s’il décide de ne pas revenir…

  • Alex

    30 août 2017

    Bonjour à toi
    Avant de commencer à la différence de toi je suis un homme et je suis complètement d’accord avec toi !

    Sur ce qu’ils racontent les gens, les avis qu’ils donnent et toute les autres remarques et comportements.

    Je suis aussi du même avis j’ai pas envie de m’emprisonner avec un enfant et les contraintes qui en suivent surtout aujourd’hui où les
    Enfants demandent encore plus d’attention que à l’époque de nos grands parents.
    Ils se contentaient de peu et moi aussi mais aujourd’hui j’ai l’impression qu’ils sont les rois.

    Les parents se plaindre au quotidien des diverses problèmes liés à leur enfance et adolescence comme tu me décris dans ton texte. Et ce qui est paradoxale ils te diront que les enfants c’est super  » ok mais racontent moi alors des choses que tu apprécies avec eux  » …

    J’aimerai voir plus de gens qui envie de pas avoir d’enfants !
    J’ai l’impression que si les
    Gens ne font pas comme tout le monde on rentre pas dans le moule de cette société !

    J’ai 32ans et ma copine à déjà une enfant sans le vouloir j’ai déjà les contraintes liées à moi alors qu’elle a une garde partagée, j’apprécie tellement les moments avec ma copine on a le temps d’avoir le temps de faire ce qui bon nous semble sans heure précise ni autre.
    Mais par contre c’est tout l’inverse quand elle est présente cette enfant je l’aime cette petite nous ensemble depuis plusieurs années avec ma copine et puis en parlant avec elle de se sujet elle n’est pas non plus contre de pas avoir un deuxième enfant car elle a apprécie ses moments seules.
    Donc mon choix de ne pas avoir d’enfants me réconforte.
    Je ne veux pas d’enfants car il y a tellement plus de raisons à ne pas avoir que le contraire!

    Maintenant que j’ai une situation stable et financière je vais m’en bourber dans des galères avec un enfant

  • Ad

    26 septembre 2017

    Mais je comprend totalement !!!! étant dans la même situation, ça fait même du bien de voir qu’il y a d’autre personne du même avis!

    Avoir un enfant aujourd’hui c’est comme le « sommum » de ta vie… (comme le mariage lol), si tu n’as pas d’enfant et pas marié, tu n’es absolument rien! et ce même pour tes amis ou ta famille.

    Pendant les réunions de famille ou d’amis, tout tourne autour des derniers nés, des dernières personnes ayant eu des enfants, des dernières personnes s’étant mariés. Tu as l’impression de ne pas exister, de ne pas pouvoir prendre part à la conversation.

    Ne parlons pas des réseaux sociaux où les gens affichent leurs mioches fièrement, les pauvres ils n’ont rien à faire sur internet.

    Et c’est sans compter sur les mièvreries incroyables qu’on peut entendre partout « être mère c’est la plus belle chose de ta vie! sentir une petite vie en toi grandir, bouger… etc. » Franchement c’est typiquement le genre d’arguments qui me rebutent totalement!

    Bref je pourrais encore en parler pendant des heures et des pages!

  • Sixtine

    28 novembre 2017

    Je comprends tout à fait ce que tu dis dans ton article. Je suis actuellement enceinte (accidentellement) et je dois subir une IVG lundi prochain. Je me suis tout d’abord laissé convaincre par mes proche de poursuivre cette grossesse. Quel idiote! Moi qui n’est jamais désiré être mère… Que l’idée même de la grossesse répugnait (désolé mais le fait qu’un bébé déplace mes entrailles, élargisse mon bassin, que ma peau se détende jusqu’a laisser des vergetures et que mes seins se ratatinent ne me plait pas du tout) Perdre mon identité, vivre pour quelqu’un d’autre alors que je n’ai jamais pus vivre pour moi.Le fait que le contexte économique, social et écologique soit catastrophique et absolument pas propice au bon développement d’un enfant.Que mon compagnon actuel ne soit certainement pas l’homme qui vas partager ma vie encore très longtemps. Que j’ai vus l’embryon je me suis sentie monstrueuse de ne pas vouloir de lui mais je me sentirais encore plus monstrueuse de la faire naître dans ce monde que j’exècre au plus haut point.

    • Shania

      28 novembre 2017

      Le monde veut que l’on se sente monstrueuse d’être ce que l’on est, de ressentir ce que l’on ressent, quand en fait c’est eux qui ont un problème. Ma meilleure amie a écouté ses proches qui lui disaient de poursuivre sa grossesse quand ce n’était pas ce qu’elle voulait au fond d’elle, la grossesse a détruit son corps et elle a finit par déprimer et en vouloir à son bébé… Donc Bravo à toi de savoir qui tu es et de faire ce qui est le mieux pour toi et cet embryon.

  • Kevin

    21 janvier 2018

    Salut a tous!

    Je comprends très bien ta position de ne pas vouloir d’enfants. J’ai justement eut une discussion avec ma conjointe hier a ce sujet…Elle ne semble pas comprendre que je ne veux pas d’enfant. Je lui ai même il a quelque années dit : tu veux un enfant je comprends, va le monde entier est là pour t’en donner un, mais pas moi. Va baiser ailleurs et si tu veux vraiment vivre avec moi tu devras t’en occuper seul de cet enfant. Comme vous devinez elle n’est pas parti ailleurs car ces juste de moi qu’elle veut un enfant…Hier par contre elle n’était pu sur si elle voulait rester avec moi étant donner qu’on a pas le même point de vue a ce sujet. Je lui ai dit que tu aimes mieux que j’aille un enfant que je déteste tout sa vie, bel avenir pour cet enfant… et bien sur la réponse qu’on entend tout le temps … mais non un coup qui sera la tu va l’adorer et tu vas t’en occuper, et tu vas même pu comprendre pourquoi tu en voulais pas… normal que si il arrive je vais devoir m’en occuper un peu sinon ces criminelles de laisser un enfant mourir de faim ou de soif, mais de là a l’aimer il a une grande différence. Je crois que faire sentir le rejet a son enfant toute sa vie est cruelle et mieux vaut ne pas l’avoir. Mieux vaut perdre un être aimé que d’en faire souffrir deux.

  • Pierre

    7 mars 2018

    Bonjour,

     » Je sais que je serais une mauvaise mère, pas besoin de le prouver. »

    Pour ceux qui veulent répondre et qui ne souhaite pas d’enfant, pouvez-vous parler de votre relation avec vos parents et du lien qui vous a uni ou non pendant votre petite enfance.

    De mon coté ma compagne n’a jamais voulu avoir d’enfant et cela depuis qu’elle était toute petite.
    Cela ne nous a pas empêché d’en avoir 2. Après avoir lu l’article « Les femmes sans ombre ou la dette impossible », cela donne l’impression d’un lien fort mais inconscient avec l’enfance qui pourrait correspondre à ce que ma compagne ressent depuis toujours.
    Je clos mon message avec la dernière phrase de l’article :
    « Dans le récit de ces femmes, derrière l’adulte
    libre et sûre de sa décision, on peut peut-être entendre des petites filles
    et des adolescentes qui ne se sont pas senties aimées pour elles-mêmes,
    pour ce qu’elles étaient, qui n’ont pas été reconnues en tant que sujet. »

  • Unefourmie

    8 mai 2018

    Bonjour, je ne sais pas si les commentaires de ce topics sont encore lu, mais je te comprends tout à fait.. Je suis une femme de 23 ans enceinte de 7 mois et je n’est jamais voulu devenir mère. Je suis tombé enceinte par accident, et le père était totalement contre le fait que j’avorte. Il m’a mit de nombreux bâton dans les roues et a finit par réussir son coup. Je suis extrêmement malheureuse. J’ai confié l’eduation de l’enfant à ma mère et ne souhaite pas vivre sous le même toit que cette enfant. J’aimerais avoir un rôle de « grande sœur » mais certainement pas de mère!! Je n’est jamais pardonné le père pour ce qu’il a fait, je me retrouve seule, enceinte, malade, et tout ça pour rien de positif derrière. Je refuse de sacrifier quoi que ce soit pour cette enfant, j’ai une vie compliqué, je suis en train de me construire et de trouver un sens à ma vie. J’aime plus que tout ma liberté et je refuse coute que coute de rentrer dans le jeu de la maternité! Je refuse, je pourrais me laisser prendre au jeu mais je résisterais. Je ne laisserais pas cette enfant, ni ce foutu statut de « mère » me voler ma vie. Ma vie m’appartient. Alors oui j’aimerais cette enfant comme un membre de ma famille, je serais là pour lui, mais je ne serais pas une « mère ». Je n’arrive pas à comprendre les femmes qui font des enfants jeunes.. J’ai envie de leurs dire : vous êtes belles, jeunes, vous êtes libres, vous avez le pouvoir, vivez bordel! Quand une femme devient mère, elle fait passer son gosse avant elle même, son mari, ses amis, ses passions. Elle se sacrifie, donne sa vie à son enfant. C’est ça être mère. J’ai perdu des copines comme celà avec lesquelles je m’eclatais Et qui en devenant mère, n’ont plus rien fait sans leurs marmot, on perdu leurs spontanéités, leurs folies, leurs joies de vivre. Comment cette vie là peut elle les faire rêver? Je les ait connu heureuse et maintenant je les voit courir partout et se saigner pour leurs bambin, elle ne vivent même plus pour elle. Je vais essayer d’echapper a cette vie de contrainte qui n’est absolument pas faite pour moi, en espérant que tout le monde s’en sorte indemne. Le petit sera choyé comme pas possible par ma mère qui est au top du top, et je serais là, comme je suis là pour les autres membres de ma famille.

  • Rose

    9 mai 2018

    Coucou.
    Je constate exactement les mêmes remarques que roi lorsqu il s’agit du fait d’avoir des enfants.
    Je n’en veux pas.
    Nous en avons ouvertement discuté avec mon fiancé qui est un homme adorable. J’ai 38 ans et je ne voulais pas le frustrer d’une paternité.
    Je sais que je serai une bonne mère et lui un excellent père mais c est un choix que j’avais fait depuis longtemps.
    On qualifie ce genre de choix d’egoiste.
    Je crois que c’est très hypocrite quand on voit le nombre de gens qui font des gosses pas pur égoïsme juste parce que c’est bien ou qu ils en ont envie.

  • Wanderfalke

    4 mai 2019

    Merci pour cet article ! je suis actuellement enceinte et souhaitais devenir mère depuis quelques années déjà, mais suis toujours ulcérée par les platitudes et jugements des gens qui croient tout connaître mieux que la personne concernée elle-même.

    Je trouve admirable que l’auteure de cet article ainsi que tant d’autres commentateurs revendiquent leur choix de ne pas avoir d’enfants et les encourage à ne pas changer pour les autres. On a raison de dire que, quoi que l’on fasse, on sera toujours jugé et critiqué vigoureusement : je le suis également.. parce que j’ai le tort d’accoucher deux mois avant mon mariage ! ben oui, pour une catholique, ça fait visiblement tache..

    bravo à vous tous de vous moquer du jugement des gens et d’assumer vos choix tout aussi estimables et honorables que ceux des (futurs) parents.

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