En juillet 2022, la petite ville de Guingamp a été le théâtre d’une tragédie familiale bouleversante. Un garçonnet de seulement trois ans, Eythan, a été retrouvé sans vie dans des circonstances qui ont ému et choqué la communauté. À mesure que le procès se déroule et que les détails émergent, la douleur d’une mère désemparée et les circonstances troublantes de la disparition de son enfant gardent la France en haleine.
Un sombre matin de juillet
Le calme habituel d’un quartier de Guingamp a été brutalement interrompu le 9 juillet 2022, lorsque les secours ont été appelés au domicile d’une jeune famille. Eythan, un petit garçon vivace et souriant selon les dires des voisins, a été trouvé inanimé par sa mère. Les efforts pour le réanimer ont été vains, le constat était inévitable : la petite âme avait déjà quitté ce monde.
L’indicible douleur d’une mère
Lorsque les policiers et les secours sont arrivés, ils ont découvert une mère en état de choc, incapable de comprendre ce qui venait de se passer. Plus tard, face aux enquêteurs, elle a raconté avec des mots brisés par le chagrin comment elle avait découvert son fils, « froid, avec du sang séché autour de la bouche, les lèvres bleues ». Les larmes ont coulé librement lorsqu’elle a expliqué avoir tenté de le réchauffer, espérant contre tout espoir une réaction qui ne viendrait jamais.
Les zones d’ombre de la soirée tragique
La mère d’Eythan et son compagnon, Gaël Scoubart, ont peint un tableau troublant des heures ayant précédé la découverte du corps de l’enfant. Entre consommation de substances et disputes, le récit s’est embrouillé, miné par des souvenirs fragmentés. Scoubart, en particulier, aurait mentionné que l’enfant était « ingérable » ce jour-là, ajoutant qu’il avait dû le réprimander. Les versions divergent sur la nature et l’intensité de cette discipline, mais une chose était claire : le foyer était loin d’être un havre de paix.
Des révélations en cours de procès
Le procès, qui a captivé l’attention publique, a mis en lumière non seulement la soirée fatidique mais aussi les dynamiques toxiques au sein de la famille. Le beau-père est accusé de meurtre, tandis que la mère est accusée de privation de soins et de non-assistance à personne en danger. Les témoignages des experts et les interrogatoires ont révélé une mère submergée par ses propres luttes, manquant de soutien et de ressources pour s’occuper efficacement de son enfant.
Un appel déchirant aux secours
Le récit de l’appel aux secours est l’un des moments les plus poignants du procès. En pleurs, la mère a expliqué comment elle avait supplié les opérateurs d’envoyer de l’aide rapidement, criant au téléphone tout en tentant désespérément de réchauffer son petit garçon. « Qu’est-ce que tu as fait à mon bébé ? » fut une question qu’elle aurait hurlée à son compagnon, témoignent les membres des services d’urgence présents ce jour-là.
Cette histoire tragique continue de susciter des questions sur les mécanismes de protection de l’enfance et les ressources disponibles pour les parents en détresse. Elle souligne également l’importance de surveiller les signes de détresse au sein des familles. Tandis que Guingamp pleure un de ses plus jeunes habitants, le procès d’Eythan cherche à apporter justice et réponses dans ce douloureux chapitre.