Notre maison, épisode 2 : les premières visites

Maison fleurie

Tu te souviens de moi ? Je t’avais laissée alors que nous nous apprêtions à commencer les visites dans le but d’acheter notre chez-nous ! Non, promis, cette fois, je ne t’assaille pas de liens musicaux pas tous écoutables. Je suis SÉ-RIEU-SE.

En vérité, nous regardions des annonces depuis un moment, mais nous avions décidé de ne commencer les visites que quand M. Agrume serait parvenu à un accord avec sa boîte sur le montant qu’il toucherait. Histoire de ne pas être déçus au cas où un coup de cœur nous passerait sous le nez.

Dans les annonces visionnées, nous avons flashé sur une maison de village. Pierre apparente, terrain de 900m² avec une grange, trois chambres… et des possibilités d’agrandissement avec un rez-de-chaussée à assainir et/ou les combles à aménager.

Elle se situe, selon l’annonce, entre PetiteVille (où nous habitons actuellement) et GrosBourg. Le balcon, les fleurs… Je m’y vois déjà !

Maison fleurie

Crédits photo (creative commons) : Xavier

Nous programmons le même jour une seconde visite. Une autre maison de village, qui semble intéressante également. En revanche, le terrain est signalé comme étant non attenant.

Nous visitons notre premier « coup de cœur ». Je ne peux pas parler de vraie déception, mais en réalité, la maison est moins idyllique que sur le papier. D’abord, le terrain se situe en face, par rapport à la route. L’agent immobilier nous l’avait signalé, mais ce n’est pas franchement une petite route… Pas idéal avec les enfants !

Ensuite, en ce qui concerne les combles « aménageables », tout est à faire, y compris l’isolation. De plus, entre la trémie et le reste des combles se trouve une poutre basse. Il faut donc soit continuer l’escalier (qui semble actuellement croisé avec une échelle…) et faire redescendre quelques marches, soit carrément déplacer la trémie ! « Aménageables », mouais. Le rez-de-chaussée me semble plus facile à aménager, mais pas à l’agent.

Et puis, « entre PetiteVille et GrosBourg »… oui, en se perdant beaucoup. Ça reste accessible, cela dit, c’est plus par principe que ça me fait râler. Pour finir, la maison se situe en face de l’église. Bonjour les réveils matinaux le weekend !

Nous n’éliminons pas cette maison, mais partons avec beaucoup plus de réserves.

En revanche, malgré l’environnement très chouette (à JoliVillage, en face d’un lavoir fleuri), l’autre maison est éliminée quasi d’entrée.

Non seulement le terrain est non attenant, mais il se trouve à 900m, accessible par un petit chemin… Comme nous n’avons ni l’un ni l’autre l’âme de cultivateurs, autant dire que nous ne l’utiliserions jamais. Et ce serait quand même dommage d’habiter à la campagne sans profiter de l’extérieur !

Et puis, nous ne pouvons (vaguement) utiliser qu’une petite place de parking. Sachant qu’à terme, nous aurons deux voitures, plus une moto. Ça fait trop peu de place ! Pour le coup, c’est M. Agrume qui est déçu : le reste de la visite lui avait plu.

Nos critères se précisent, nous voulons :

  • une maison,
  • disposant d’un jardin ATTENANT,
  • avec la possibilité d’y faire quatre chambres,
  • dans un certain périmètre autour de PetiteVille,
  • avec des possibilités de parking !

Avec ces critères un peu mieux définis, nous entamons une deuxième vague de visites : quatre sont programmées dans la semaine.

L’une des maisons est clairement trop petite, sans possibilité d’agrandissement et dans le trou du c… du canton « un écrin de verdure » (c’est l’annonce qui le dit). Une deuxième est clairement trop loin (« 15 minutes », mouais, je m’appelle pas Schumacher, moi !).

Pour les deux autres, nos avis, à M. Agrume et moi, divergent de façon encore plus franche que précédemment.

La première est un ancien restaurant. De grands espaces, donc la possibilité de les moduler. Une cuisine… de restaurant ! Et même une grande salle avec un plafond acoustique.

M. Agrume s’y verrait bien faire une brasserie artisanale (il brasse déjà de la bière en amateur).

Moi, je m’y sens un peu perdue. Je la trouve biscornue. Clairement, j’ai du mal à m’y projeter. Et pourtant, j’ai bien conscience de tous les avantages offerts par cette maison.

La deuxième, c’est le père d’un ami qui la vend. Elle n’est clairement pas habitable, mais quatre fois moins chère que notre budget, qui passerait donc dans les travaux.

Une chambre, une cuisine et… c’est tout. J’exagère à peine. Il s’agit en réalité d’une maison sur caves, avec un espace de combles aménageables (réellement, cette fois), et qui est accolée à deux granges. TOUT est à faire (même pas à refaire, à faire !).

Je m’y vois déjà. Curieux, non ? J’imagine ici la cuisine, là les chambres des enfants, et puis une salle de jeux, aussi. Cette pièce-là, ça pourrait même être la brasserie de M. Agrume. J’aime vraiment l’idée de partir de quatre murs pour construire quelque chose à notre image.

Oui mais voilà, avoir tout à construire, ça fait vraiment peur à M. Agrume. Il y réfléchit avec moi, travaille sur les plans avec moi, mais lui préfèrerait vraiment pouvoir habiter sa maison avant l’été prochain. Avec tous ces travaux, nous ne pourrions pas emménager bien rapidement…

Voilà où nous en sommes… Va-t-on devoir faire de gros compromis ? Moi accepter d’acheter une maison dans laquelle je ne me projette pas ? Lui de se lancer dans des travaux qui l’angoissent ? Ou bien nous rabattrons-nous sur le coup de cœur pas-si-coup-de-cœur-que-ça ?

Nous commençons à nous dire qu’il n’y aura rien de parfait dans cette fourchette de prix. Mais maintenant que nous avons une idée des biens disponibles aux alentours, nous pouvons toujours voir avec la banque si nous pouvons avoir une extension de budget…

Et toi ? Tu as visité plusieurs maisons ? Quels étaient tes critères ? As-tu mis du temps à avoir un coup de coeur ? Raconte !

Toi aussi, tu veux témoigner ? C’est par ici !

Relatetd Post

2 Comments

  • Lutine Chlorophylle

    7 octobre 2015

    Tiens, nous aussi, quand on a visité des maisons, je me projetais beaucoup plus facilement lorsque tout était à refaire, que lorsqu’elles étaient bien finies. C’était l’inverse pour M. Lutin. Mais pour moi dans une maison finie, il y avait toujours un truc qui n’allait pas, mais pas assez important pour qu’on prenne vraiment le temps (et l’argent !) d’effectuer un changement…
    (Et hum sinon, je suis sûre que M. Lutin serait curieux de goûter la bière de M Agrume ! 😉 )

  • Cécile

    7 octobre 2015

    Au bout de 6 maisons visitées je désespérai d’avoir ma maison pour les grandes vacances … Jusqu’aux visites 15 à 19 où l’on a eu 3 coups de coeur … Au final on a eu notre maison dans les premiers jours de juillet ! Et en ce qui concerne le budget petit a petit on l’ avait augmenté par rapport aux premiers calculs de capacité d’emprunt … en se raisonnant à être unis par un crédit 25 ans … Au final en 6 mois les taux avaient tellement baissé qu’on a pu emprunter plus et sur 20 ans comme prévu !!!!!

Leave A Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

16 − dix =