Que faire à l’annonce d’un décès ?

Que cela concerne quelqu’un de plus ou moins proche, l’annonce d’un décès est toujours un évènement marquant. Même si vous avez eu le temps de vous conditionner, dans le cas d’une maladie par exemple, vous ne vous sentez sans doute pas prêt à affronter l’annonce qui vous est faite. Le ciel vous tombe sur la tête et vous pouvez peut-être vous retrouver comme paralysé, alors que la vie continue et qu’il faut réagir. Voici un petit guide pratique pour surmonter ces moments délicats de la vie.

Que faire à l’annonce d’un décès ?

Si vous venez d’apprendre le décès d’un proche, même si vous avez malheureusement déjà côtoyé la mort, l’annonce peut vous paraitre surréaliste. Le déni est un mécanisme de défense du cerveau, qui n’est pas préparé à encaisser une telle douleur. Après quelques minutes, quelques heures ou quelques jours, vous finissez par regarder la réalité en face, car vous êtes bien souvent rattrapé par les évènements.

Si le décès concerne un membre de votre famille, il vous faut remplir des documents administratifs, prévenir l’entourage, préparer l’enterrement, la cérémonie, acheter les fleurs et prévoir les plaques commémoratives. Sur plaquedeces.fr, vous trouverez des plaques personnalisables ainsi que des suggestions de messages pour vous aider à refléter au mieux vos pensées, sûrement encore embuées par le choc et le chagrin.

À l’occasion de toutes ces démarches, vous êtes certainement comme en « pilote automatique », essayant de maitriser vos émotions. Sachez que toutes vos réactions sont valides, chacun vit son deuil comme il le peut. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises façons d’agir suite à un décès. Si vous continuez à fonctionner normalement, ne culpabilisez pas et ne vous dites pas que vous êtes insensible. Si, au contraire, vous n’arrivez à rien et que vous ne trouvez même plus la force de vous lever, ne culpabilisez pas non plus et ne vous dites pas que vous êtes faible.

Acceptez votre colère, votre chagrin et/ou toutes les émotions que vous pouvez ressentir. Parfois, les réactions les plus intenses surviennent une fois l’enterrement passé, car cet évènement permet à l’entourage de réaliser concrètement et définitivement que le décès a bien eu lieu. N’hésitez pas à vous faire aider par un psychologue spécialisé dans le deuil si vous sentez que vous ne parvenez pas à surmonter cette épreuve seul.

Comment présenter ses condoléances à un proche ?

Si vous venez d’apprendre un décès dans la famille d’un de vos proches amis, ou dans votre famille éloignée, vous êtes peut-être hésitant quant à la réaction à avoir. Malheureusement, il n’y a pas de réponse universelle. En effet, certaines personnes auront besoin d’être entourées alors que d’autres préfèreront rester seules.

Il vous faut donc vous adapter et, pour cela, saisir quelles sont les attentes de vos proches. Commencez par témoigner votre sympathie par un appel et informez votre proche que vous êtes là et que vous saurez vous rendre disponible s’il a besoin d’aide, que ce soit pour parler ou pour apporter une assistance quelconque lors des démarches administratives. Proposez votre aide pour des tâches comme la préparation de photos du défunt, l’achat de fleurs ou la rédaction du texte des cartes de remerciements. Une aide dans les tâches quotidiennes pourrait aussi être appréciée. Si votre proche vous dit ne pas avoir mangé aujourd’hui, par exemple, proposez de venir avec un repas tout prêt. Soyez un soutien, sans être envahissant.

Comment annoncer un décès aux enfants ?

Si l’un de vos parents vient de décéder, il va falloir annoncer à vos enfants, ou peut-être à vos neveux ou nièces que leur grand-père ou grand-mère n’est plus de ce monde. Votre propre chagrin vous parait sans doute être un lourd fardeau, mais vous devez en plus transmettre le message douloureux, et vous ne savez pas comment l’aborder.

Les enfants sont souvent bien plus matures qu’on ne le pense face à la mort, et ils ressentent beaucoup de choses. Il est fort probable qu’ils aient compris avant même que vous ne leur annonciez. Pour autant, il faut le faire, car cela fait partie de votre rôle d’adulte. Vous pouvez imager votre discours, mais soyez précis dans vos mots et n’essayez pas d’enjoliver la réalité, au risque de donner de faux espoirs à l’enfant. Il doit comprendre que son papi ou sa mamie ne reviendra pas et que vous serez là pour l’accompagner dans sa douleur. L’enfant aura sans doute des questions, essayez d’y répondre le plus clairement possible. Toutefois, si cela est trop difficile émotionnellement pour vous, n’hésitez pas à confier cette tâche à un autre membre de votre famille ou à un pédopsychiatre.

Nous espérons que nous avons pu vous aider à y voir plus clair dans cette période délicate et témoignons tout notre soutien à tous ceux qui traversent un deuil actuellement.

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