Manger différemment : les climatariens

Devenir climatarien

« Climatarien » ?? Avec quoi elle vient encore, là, Miss Chat ?

Parce que je suis trop sympa (et que je m’en veux un peu de te bombarder directement avec du charabia peu engageant), je vais t’expliquer ça…

Climatarien, c’est LE nouveau mot tendance dans le monde de l’alimentation. Le New York Times vient de le classer dans son top des food words (mots en lien avec l’alimentation… ouais, si tu n’es pas contente de ma traduction, t’as qu’à demander à Nya d’en faire une meilleure !) de l’année 2015.

Mais ça consiste en quoi ?

Devenir climatarien

Crédits photo (creative commons) : Lee & Chantelle McArthur

C’est quoi, être climatarien ?

En quelques mots, un climatarien est une personne qui mange de manière à diminuer son impact écologique, dans le but ultime (et très noble) de réduire le changement climatique.

Le climatarien est conscient que la surconsommation de viande à l’échelle mondiale est en train de détruire la terre, que l’agriculture intensive tue les sols à petit feu et que le transport de denrées d’un bout à l’autre du globe pourrit notre atmosphère aussi sûrement qu’un camembert dans un frigo !

Un des points centraux de cette philosophie de l’alimentation (je trouve qu’au vingt-et-unième siècle, nous sommes définitivement entrés dans des philosophies à ce niveau !), c’est qu’un climatarien continue à manger de tout : viande, poisson, légumes, fruits, céréales, œufs, lait… Tout y passe, rien ne disparaît. Ou presque.

Alors, pour tenter de contrer les effets pervers de la surconsommation, que fait concrètement notre climatarien ? (Avoue, tu commences à l’aimer un peu, celui-là, non ?)

Puisqu’il continue à manger de la viande, il privilégie le porc et la volaille dans son assiette. En effet, les bêtes qui font vraiment exploser les émissions de gaz à effet de serre et qui détruisent les terres pour pouvoir être nourries, ce sont les bovins et les ovins (c’est-à-dire principalement le bœuf et l’agneau). En éliminant ces viandes, l’impact écologique est presque huit fois moindre ! Donc on tourne le dos à la côte de bœuf saignante qui nous implore dans son ravier, et on attrape son petit voisin, le filet de poulet.

Le poisson, c’est bon pour la santé. Enfin, pas trop souvent non plus, paraît que nos océans sont remplis de mercure (on se demande qui est responsable, tiens). Pour manger respectueusement, sans détruire les populations de Nemo dans les océans, le climatarien favorise la pêche durable. Comme son nom l’indique, celle-ci se base sur des quotas, mis au point pour maintenir, voire augmenter, le nombre de poissons dans les zones de pêche. Le but est évidemment de s’assurer que nos petits-enfants auront encore du saumon d’ici cinquante ans. Huuum, du bon saumon…

Le climatarien choisit des produits locaux et de saison avant tout. La mangue et le kiwi du supermarché, on les entend encore crier : « Vahiné cocotier ! » Pour les amener jusqu’ici depuis leurs tropiques natives, il a bien fallu les transporter par bateau ou par avion. Et ça, chère lectrice, ça consomme littéralement des tonnes de pétrole. Et pouf, l’atmosphère meurt un peu plus… Par conséquent, le climatarien privilégie ce qui a été produit dans sa région ou son pays, en n’oubliant pas de prendre en compte les saisons. Donc les fraises en plein milieu du mois de janvier, il dit non, même si elles ont été produites dans une serre à dix minutes de chez lui (oui, parce qu’une serre de fraises, ça consomme aussi un max).

Un autre point clé du climatarisme est la réduction des déchets issus de l’alimentation. Je ne t’apprends rien : on jette beaucoup de nourriture en Europe. Pour remédier à ça sans pour autant ne plus acheter du tout, le climatarien utilisera idéalement tout son aliment et en jettera le moins possible. Il fera également attention à ce qu’il met dans son frigo, à ce qui y reste, etc.

Ce qui est issu de l’agriculture biologique fait également partie du régime climatarien, car les produits bios utilisent assez peu de produits dangereux pour les sols, et donc ne les épuisent pas aussi vite que les autres. C’est par définition une agriculture durable.

On pourrait dire que le climatarien n’a pas envie de se fouler, et qu’il est trop fainéant et accroché à sa viande pour devenir végétarien. Ce n’est pas forcément faux, mais je pense qu’il faut aussi regarder au-delà d’un simple clivage égoïste-omnivore/gentil-végétarien. Le climatarisme ne concerne pas uniquement quelques espèces, il les concerne toutes, de la plus petite à la plus grande, pour qu’à terme, toutes puissent vivre dans de meilleures conditions.

Comment j’envisage le climatarisme dans mon assiette

On ne s’est pas réveillés un beau jour, mon mari et moi, en se disant : « Mais bien sûr ! À partir de maintenant, on sera climatariens ! » (Déjà, on ne savait pas que ça s’appelait comme ça.)

Non, en fait, nous sommes en train d’adopter progressivement cette façon de manger, car nous avons pris conscience à la fois de notre impact sur Terre, mais surtout de ce que nous voulions laisser comme planète à tous les enfants du monde. Ce n’est pas facile, ça demande un effort conscient, mais ça nous semble plus atteignable que le végétarisme, qui ne nous intéresse pas, parce qu’on aime vraiment manger de tout, tout le temps.

Nous sommes de ceux qui pensent que l’homme a le droit de manger de tout parce qu’il est omnivore et qu’il est au sommet de la chaîne alimentaire. Par ailleurs, question de santé, il vaut mieux manger de tout que se limiter dans certains apports.

J’ai beaucoup de respect pour ceux qui arrivent à devenir végétariens pour la cause animale ou pour la planète ! Mais je crois sincèrement que pour arriver à fédérer tout le monde derrière n’importe lequel de ces buts et enfin obtenir un impact à grande échelle, il vaut mieux se positionner de manière modérée, comme le font les climatariens. Le grand public n’aime pas les extrémismes, y compris en matière d’alimentation : il n’y a qu’à voir les réactions des gens face au végétarisme (et je ne parle même pas du végétalisme !).

Bref, nous essayons au quotidien de manger « raisonnablement ». Pour l’instant, on pratique le consommer local et coopératif tant qu’on peut (étant dans une capitale, c’est parfois difficile), de saison de toute manière, bio de plus en plus, en favorisant la pêche durable et les viandes blanches, et en réduisant nos déchets alimentaires.

Mais j’aimerais progressivement arriver à aller plus loin dans cette tendance et à la mettre en pratique de long en large dans notre vie de tous les jours. Au-delà de notre santé, au-delà du bien-être animal, il y a surtout une planète qui s’épuise petit à petit. Or, nous n’avons qu’une seule terre. Il vaut mieux en prendre soin.

Et toi, tu connaissais le climatarisme ? C’est une approche qui te tente ? Es-tu également dans une démarche pour ? Viens en discuter !

Toi aussi, tu veux témoigner ? C’est par ici !

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39 Comments

  • Claudia

    11 mars 2016

    La France étant un assez gros producteur de kiwis, le climatarien devrait pouvoir en manger sans problèmes s’il lit les étiquettes avant d’acheter. Ce n’est pas un fruit tropical 😉

    • Miss Chat

      11 mars 2016

      Comme je suis en Belgique et que je n’ai jamais vu ici un seul kiwi estampillé « Europe », je te crois sur parole 😉
      J’ai grossi le trait pour l’article, pour insister sur le fait que cela venait de loin ! Mais je suis d’accord, la Nouvelle-Zélande n’est pas un pays tropical haha.

      • Nathalie

        12 mars 2016

        Il y en a qui viennent de l’Adour notamment 😉

  • Mme Ebène

    11 mars 2016

    Tiens je ne savais pas qu’il y avait un mot pour ça, pourtant on essaie de faire ça chez nous aussi 🙂
    Au début on voulait essayer le flexitarisme mais j’ai vite été arrêté par des soucis de fer, du coup on se rabat au climatarisme (j’aime beaucoup le mot merci !). Si tu as des bon plans pour des produits bio par chez nous (autre que les marchés bobo qui coutent un demi bras) ça m’intéresse.

    • Miss Chat

      11 mars 2016

      J’ai appris moi-même ce terme il y a seulement 2 mois !
      Pour la carence en fer, il me semblait qu’il y avait des manières de pallier à cela en restant dans le végétarisme ?
      Oui alors pour les bons plans, comme je disais dans l’article, à Bruxelles même c’est pas facile :/ Même les supermarchés bios sont chers, je trouve (il y en a plusieurs à Woluwé, Forest et Saint-Gilles). Il me semble que tu peux diminuer le prix en allant dans les quelques grandes exploitations bios autour de la capitale. Je pense notamment au Den Diepen Boomgaard, la ferme à Grimbergen qui a un magasin sur site directement (tu peux aussi commander sur leur site et aller chercher ton colis dans un point dépôt). Perso, nos familles sont originaires de Wallonie donc on profite de nos fréquents week-ends là-bas pour aller dans les fermes du coin 😉

    • Mademoiselle Teddy

      11 mars 2016

      Etant moi-même quasi végétarienne depuis quelques années (je mange du poisson 2 à 3 fois par mois), je peux t’assurer qu’il est très facile de consommer suffisamment de fer, que l’on trouve en quantité dans les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots blancs), le tofu, le quinoa, les amandes, le sésame, les algues. Petit détail qui a son importance : attention à la consommation de thé, qui limite l’absorption du fer par l’organisme. Il suffit juste de ne pas les prendre en même temps (ex: déjeuner à midi avec des lentilles, et pause goûter à 4h avec un thé et un fruit ;-))

      • Miss Chat

        11 mars 2016

        Ah super, merci Mademoiselle Teddy 😉 On mange déjà souvent tout ce que tu cites + de la viande donc à mon avis, on doit être blindé en fer à la maison hihi.

      • Mme Ebène

        11 mars 2016

        Tu as raison Mademoiselle Teddy, mais tout le monde n’absorbe pas le fer de la même façon (comme pour le cholestérol…). Moi, même avec un régime carnivore, mes réserves en fer sont à la limite parce que mon corps n’en absorbe pas assez.
        Et il faut savoir que le fer végétal est moins absorbé par notre organisme que le fer animal. Donc grossièrement il faut quasi 1kg de lentilles pour avoir l’équivalent, en fer absorbé, de 200g de steak ! Mon taux de fer a chuté quand j’ai fortement réduit ma consommation de viande (et je mangeais pas mal de céréales et légumes secs) mais c’est un peu aussi parce que je ne suis pas friande des fruits de mer. Bref dans mon cas très spécial, j’ai choisi de réintroduire la viande dans mon alimentation en faisant attention sur sa provenance plutôt que prendre des compléments de fer à vie :).
        Après ma démarche était plus pour l’environnement que pour refus de manger les animaux, donc le nouveau compromis ne me dérange pas. Avant de me faire lapider je précise que je suis contre la maltraitance des animaux pour le plaisir de nos palais (gavage, élevage industriel,…) mais l’élevage respectueux de l’environnement et des animaux ne me dérange pas.

        • Mademoiselle Teddy

          11 mars 2016

          Tu n’as pas eu de chance alors, Mme Ebène, mais c’est vrai que nous sommes tous différents et nos corps ne réagissent pas pareil (je peux par exemple facilement prendre du poids si je fais trop d’écarts à mon alimentation plutôt saine dans l’ensemble alors que chéri qui passe son temps à manger gâteaux et autres sucreries ne grossit pas d’un gramme). Effectivement, dans ton cas, cela n’a pas suffit, mais généralement, une alimentation végétarienne bien équilibrée ne pose pas de problème pour le fer.
          Concernant son assimilation, il est vrai (tu fais bien de le rappeler) que le fer d’origine végétale est peu moins bien assimilé par l’organisme. Mais cette assimilation est favorisée par la consommation de vitamine C. D’où l’importance de manger des légumes frais et de saison à chaque repas (ou comme moi, je rajoute un peu de jus de citron dans mes plats de lentilles par exemple 😉 )

          • Mademoiselle Teddy

            11 mars 2016

            (désolée pour les fautes de français, j’ai écrit trop vite et pas pris le temps de me relire :()

    • Mademoiselle Bulle

      11 mars 2016

      Je suis contente de pouvoir mettre un mot sur cette pratique ! Et je vais essayer de m’améliorer encore plus pour arriver au bon équilibre 🙂

      Concernant les bons plans, je peux citer quelques sites, mais je ne sais pas s’ils ont un équivalent belge…
      – Le comptoir local
      – Greenweez
      – Sevellia
      – La ruche qui dit oui

      Voilà, en tout cas, bravo pour ton engagement ! J’espère que petit à petit, les mentalités évolueront pour que ce soit la norme en matière d’alimentation… On y croit !

      • Miss Chat

        13 mars 2016

        Erf malheureusement non, pas d’équivalent ! Merci quand même, ça pourra servir aux français(es) 😉

        • Justine

          25 mai 2016

          J’arrive un peu après la bataille, mais La Ruche qui dit Oui existe bel et bien en Wallonie…

  • Mme Hérisson

    11 mars 2016

    Alala… toujours du bio. Savez-vous que le bio utilise des pesticides tout de même ? Ils sont dits bio car issus d’une susbtance biologique (ex. métaux lourds, bactérie…) et non issus de la chimie. Par exemple, la viticulture biologique utilise beaucoup de cuivre ce qui enrichit le sol en métaux lourds… L’impact n’est vraiment pas terrible.

    • Miss Chat

      11 mars 2016

      Le fait que l’agriculture bio utilise des pesticides n’est pas vraiment une nouvelle, si ? Après tout, on se sert de pesticides depuis la naissance de l’agriculture. Sans cela, on n’obtiendrait jamais assez de produits 😉
      Quant à leur impact, il n’est pas neutre, c’est vrai, mais il est largement moindre que dans l’agriculture conventionnelle et c’est bien ça l’objectif.

    • Mlle Moizelle

      11 mars 2016

      Il y aura toujours des détracteurs du bio. Cette histoire avec les abattoirs par exemple, et d’autres avant, et d’autres après sûrement… Mais manger bio, c’est devenu, comme le dit bien Miss Chat, une philosophie. Il est stupide de tout consommer n’importe quoi n’importe comment juste parce que c’est estampillé « AB ». C’est pour cela que le bio que l’on trouve en grande surface (parfois suremballé par exemple) ou celui produit par des marques qui par ailleurs font bien d’autres produits non bio ne sont que des produits marketing qui visent une cible de consommateurs qui veulent se donner bonne conscience sans regarder plus loin. En revanche, acheter à la ferme, en amap, dans les biocoop (qui ont leur propre charte beaucoup plus sévère que la charte du label AB), s’interroger sur la provenance, rencontrer quand on le peut le producteur et voir sa façon de travailler, éviter le suremballage, tout cela c’est la philosophie du « manger bio ». Et il est tout à fait possible de manger bio sans aucun pesticide.

  • Madame Fleur

    11 mars 2016

    Ce que tu écris me parle beaucoup.
    Une consommation plus raisonnée en privilégiant les produits de saison et de proximité j’avoue cela me plaît beaucoup 🙂
    Merci pour avoir éclairé un peu plus ma lanterne.

    • Miss Chat

      11 mars 2016

      Je t’en prie 🙂

  • Madame Vélo

    11 mars 2016

    Eh bien tu m’apprends quelque chose : je ne savais même pas qu’il y avait un mot et une définition pour cette façon de manger ! Qui est toute naturelle pour moi puisque je l’applique sans y réfléchir depuis un bon moment !
    C’est d’ailleurs une des choses qui m’énerve le plus dans les magasins bio style biocoop : c’est qu’ils vendent des ananas bio… qui viennent de l’autre bout de la Terre…! C’est pourquoi je privilégie d’abord le local et petit producteurs au bio. Les petits producteurs locaux ne sont pas forcément « bio » mais n’utilisent pas énormément de produits chimiques finalement, ou les utilisent de façon raisonnée, et je trouve leur impacte moindre qu’un bio qui traverse la terre pour venir dans mon assiette !

    • Miss Chat

      11 mars 2016

      Tout à fait, les petits producteurs non-labellisés sont parfois (souvent) bien plus bios au sens propre que les labellisés ! 😉

      • Miss Chat

        13 mars 2016

        Hihi je crois que tu fais également un excellent compromis ! Encore moins de ‘pollution’ avec ta façon de faire 😉

  • Sarah

    11 mars 2016

    Merci de m’avoir fait découvrir ce nom… qui correspond tout à fait à mon alimentation actuelle ! on va dire que je suis climatarienne à tendance flexitarienne car je n’achète presque plus de viande mais je peux me jeter sur un vrai bon steak au restaurant!

    • Miss Chat

      13 mars 2016

      Hihi je crois que tu fais également un excellent compromis ! Encore moins de ‘pollution’ avec ta façon de faire 😉

  • Mlle Moizelle

    11 mars 2016

    Je rajouterai même à ton (très bon) article, que le corps est programmé pour manger de saison et local, et qu’il dépense bien moins d’énergie à digérer une tartiflette en hiver qu’en été: d’ailleurs, si on écoute réellement ses envies, on s’en rend compte! Le melon frais et juteux est un plus grand délice quand il fait chaud que froid! 🙂 Le corps à besoin de gras pour lutter contre le froid, d’aliments qui contiennent plein d’eau lorsqu’il fait chaud, et les légumes de saison sont pile poil adapté. Le corps ne récupère aucun bien fait (ou presque) des fraises consommées en plein hiver… Les légumes locaux sont aussi mieux assimilés par l’organisme… Mais en fait, pas besoin d’être surdiplômé pour comprendre tout ça, ce n’est finalement qu’une question de bon sens! 🙂

    • Miss Chat

      13 mars 2016

      Hé bien, je ne le savais pas mais effectivement c’est assez logique (et vachement bien fait 🙂 ) ! Merci pour cette info !

  • AurelE

    11 mars 2016

    Je ne connaissais pas ce terme merci !
    Nous le sommes aussi, depuis peu je l’avoue mais c’est vrai que cela devient urgent.
    Nous nous utilisons la ruche qui dit oui, produits majoritairement bio et qui viennent (pour notre ruche à nous) de maximum 80km de notre ville. Que du frais et de saison !!!
    Ca mâche aussi pour la vu de/charcuterie et le fromage, c’est donc du circuit court et cest pour nous parfait ! De plus pas de plastique et on doit ramener nos bouteilles pour les produits liquide et les boîtes pour les fromages !
    Farine dans des sacs en papier, pomme de terre avec terre, légume dans conservateurs bref on retrouve les goûts des légumes et on essaye de faire un cest pour notre petite terre.

    De manière générale on mange trop de protéines et d’acide gras, de la viande (ou œuf ou poisson) à chaque repas c’est mauvais aussi bien pour nous que pour la planète.

    Et moi (pas toute ma famille) j’ai éliminé le lait de mon alimentation. Au dessus de l’âge de 8 ans cest plus nuisible qu’autre chose.

    • Miss Chat

      13 mars 2016

      Quelqu’un mentionnait aussi La Ruche qui dit oui plus haut dans les commentaires, ça a effectivement l’air pas mal comme organisation ! 🙂
      Par contre, en ce qui concerne le lait, je ne suis absolument pas d’accord avec toi. On sait que consommer trop de lait augmente les risques d’ostéoporose par exemple (entre autres, il y a d’autres conséquences) mais un verre de lait par jour n’est absolument pas nuisible, c’est même très bon pour la santé (et ça prévient en partie l’ostéoporose justement) ! Du moment que tu n’y es pas intolérant(e) évidemment. Aussi, l’intolérance ne se développe pas d’office chez tout le monde et pas de la même façon et en l’occurrence, dans les populations blanches occidentales, l’intolérance au lait est toujours en train de diminuer (parce qu’on en a toujours consommé et qu’on continue de le faire). Attention qu’il y a des lobbys qui ont détourné les résultats des études récentes sur le sujet (notamment celle de l’université Harvard) dans le but de décrédibiliser le secteur agro-alimentaire qui a passé les 50 dernières années à pousser à la consommation du lait à toute heure du jour et de la nuit… De l’exagération, il y en a des deux côtés, il faut prendre le juste milieu 😉

      • AurelE

        13 mars 2016

        J’avoue ne pas connaître les enquêtes sur le lait. J’ai arrêté le lait y a maintenant plusieurs années à la base plus pour des histoires de poids que par rapport au rapport bienfait/nuisance. Plusieurs médecins m’avaient indiqué les 8 ans mais aussi de reprendre après la quarantaine j’aurais dû le préciser dans mon précédent message pardon (je ne suis ni pro ni anti je pense qu’il y a du bon et du moins bon dans tout :))

  • Nathalie

    12 mars 2016

    Comme les autres commentaires, je découvre ce terme mais j’ai toujours fait attention à l’origine de ce que j’achète et je privilégie les fruits et légumes de saison !

    J’avais suivi les paniers paysans à un moment donné (parce que c’était livré au travail, c’était pratique) mais là j’ai arrêté (changement de travail) et je ne m’y suis pas encore remise.

    • Miss Chat

      13 mars 2016

      Oui, il n’y a pas besoin de suivre une tendance, c’est encore mieux si on s’y met naturellement 😉

  • Virginie

    12 mars 2016

    Je trouve ce concept génial puisqu’il peut réconcilier pas mal de points de vue. On fait la même chose… sans en connaître le nom !

    Petite question : comment peut-on savoir quel poisson manger selon tes conditions ? Je les trouve très judicieuses, je voudrais donc aussi les appliquer.

    • Miss Chat

      13 mars 2016

      Pour les poissons, chez nous les magasins étiquettent « Pêche durable » tout simplement sur l’emballage… Je ne sais pas si c’est le cas ailleurs qu’en Belgique mais je suppose que oui ? Non ? Aucune idée…

    • Mam' Agrume

      14 mars 2016

      Si tu veux du poisson qui ne cause aucun problème (pas de diminution inquiétante de population ni de contamination) tu dois malheureusement te contenter de thon listao (thon jaune) et de truite.
      Et encore pour la truite car si ses populations sont maintenues par des réintroductions régulières, en réalité les souches génétiques originelles deviennent en conséquence anecdotiques…

      C’est un peu décourageant du coup. D’ailleurs je continue à manger saumon et cabillaud.

      • Virginie

        15 mars 2016

        Ecoute, vu ma consommation de poisson, je peux me permettre de n’en choisir qu’un ou deux. Je préfère déjà la truite fumée au saumon fumée, je vais simplement changer de variété de thon si je le trouve ! 🙂 🙂 🙂

  • Die Franzoesin

    12 mars 2016

    Je suis toujours contente et un peu plus optimiste pour l’avenir quand je lis des articles de ce genre 🙂 . Ce que je veux dire c’est qu’au delà des groupes « végétariens », « vegan », « flexitariens », etc. nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir faire attention à ce que l’on mange et à notre impact sur la planète. Et ça c’est super, à nous l’avenir, enfin j’espère !

    • Miss Chat

      13 mars 2016

      Rho oui je me fais souvent exactement la même réflexion ! Je suis contente/soulagée de voir que le monde se rend compte petit à petit qu’il ne faut pas faire n’importe quoi… 🙂

  • Weena

    30 août 2016

    Je découvre cet article après la bataille et par la même occasion que je suis climatorienne (et la famille suis, c’est moi qui gère les courses et les repas) ?
    Par contre, une petite précision, il faut que je retrouve le lien, mais une étude à démontrée que le régime alimentaire idéal pour préserver les ressources comporte 20% de viande (y compris ovine et porcine), car 80% des terres agricoles ne sont pas cultivable : ce sont des pâturages! Le tout est de consommer les viandes « plus poluantes » avec modération ?

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